Faure, Constance-Caroline

Constance-Caroline Lefebvre épouse Faure (Paris, 21 décembre 1828 – Paris, 1905), soprano. Elle étudia le chant au Conservatoire de Paris avec M. Banderali et Mme Moreau-Sainti et obtint un 1er Prix d’opéra-comique en 1849. Elle débuta à l’Opéra-Comique en 1849 et chanta avec succès aussi bien dans les créations telles que Le Songe d’une nuit d’été (Thomas, 1850), L’Etoile du Nord (Meyerbeer, 1854), Le Chien du jardinier (Grisar, 1855) et Miss Fauvette (Massé, 1855), Psyché (Thomas, 1857), Le Diable au moulin (Gevaert, 1859), Rita ou le Mari battu (Donizetti, 1860), que dans les reprises du répertoire telles que Jeannot et Colin (Nicolo), Joseph (Méhul), L’Épreuve villageoise (Grétry), Haydée (Auber), Les Porcherons (Grisar), Le Pré-aux-clercs (Hérold), Joconde (Nicolo), Fra Diavolo (Auber), Le Muletier de Tolède (Adam), Les Mousquetaires de la Reine (Halévy), Le Petit Chaperon rouge (Boieldieu), Le Postillon de Longjumeau (Adam). Elle épousa le baryton-basse Jean-Baptiste Faure le 4 Juin 1859. En 1862, elle quitta l’Opéra-Comique pour le Théâtre-Lyrique où elle créa la Princesse/Fiordiligi dans une adaptation de Cosi fan tutte de Mozart intitulée Peines d’amour perdues en 1863, le rôle d’Andreloun dans Mireille (Gounod, 1865) et Caroline des Bégaiements d’amour (Grisar, 1864). Elle chanta encore aux créations de L’Aventurier (Prince Poniatowski, 1865), Les Mémoires de Fanchette (Gabrielli, 1865), Le Mariage de Don Lope (de Hartog, 1865) et de Lisbeth ou la cinquantaine, adaptation de Die Heimkehr aus der Fremde (Le Retour de l’étranger) de Mendelssohn en 1865 puis se retira de la scène faisant des apparitions épisodiquement dans des concerts et se consacrant à l’enseignement. Elle serait morte à Paris en février 1905.

Sources : Dictionnaire de la musique en France au XIXe siècle ; A. Soubies et C. Malherbe : Histoire de l’Opéra-Comique ; T.J. Walsh : Second Empire Opera ; K.J. Kutsch, Leo Riemens: Das Grosse Sängerlexikon; Guide Musical, 26 février 1905 p.179.