Le Courrier de Paris, 18 octobre 1859, [p. 1-2] (article signé E. Reyer).
Chronique musicale.
A cette époque-ci de l’année, les absens reviennent assez volontiers à Paris. On est aux champs, on est en voyage, on est aux eaux : les matinées sont fraîches, les soirées sont déjà longues, les dernières fleurs commencent à tomber, la première bise souffle, il faut rentrer. Voici la saison où les théâtres font la toilette à leur répertoire ; le public d’été, qui vient de la province ou de l’étranger, s’accommode assez facilement d’une fleur fanée, d’une parure en verroterie : le premier sujet est en congé, il accepte sa doublure ; mais le public parisien, ce public si fin, si intelligent, si connaisseur, si bon juge, et chez lequel le sens musical, surtout est si développé, ce public-là ne se laisse pas berner de la sorte : il lui faut de riches toilettes et de vrais bijoux ; il lui faut le ténor qu’il préfère et la cantatrice qui le charme, car aussi longtemps que la troupe de fer-blanc se montrerait sur l’affiche, il resterait à la porte. Peut-être a-t-il appris que pendant son absence on avait joué le Voyage autour de ma chambreVoyage autour de ma chambre, LeLe Voyage autour de ma chambre, opéra-comique en un acte sur un livret de Felix-Auguste Duvert et Augustin-Théodore de Varoussel de Lauzanne mis en musique par Albert Grisar et créé à l’Opéra-Comique le 12 août 1859.Lire la suite…, le RosierRosier, LeLe Rosier, opéra-comique en un acte sur un livret d’Augustin Challamel mis en musique par Henri Potier et créé à l’Opéra-Comique le 10 août 1859.Lire la suite… et la PagodePagode, LaLa Pagode, opéra-comique en deux actes sur un livret de Henri de Saint-Georges mis en musique par Benoit-Constant Fauconnier et créé à l’Opéra-Comique le 26 septembre 1859.Lire la suite… à l’Opéra-Comique ; qu’à ce même théâtre, où l’activité est incessante, on avait aussi repris le Songe d’une nuit d’étéSonge d’une nuit d’été, LeLe Songe d’une nuit d’été, opéra-comique en trois actes sur un livret de Joseph Rosier et Adolphe de Leuven, mis en musique par Ambroise Thomas, créé à l’Opéra-Comique le 20 avril 1850Lire la suite…, et que dans ce charmant et poétique ouvrage de M. Ambroise Thomas, avait débuté une fort belle personne à la taille svelte et élégante, aux grands yeux noirs, aux narines mobiles, et qui s’appelle Mlle MonroseMonrose, Marie-FlorentineMarie-Florentine Chollet dite Monrose (Paris, 16 novembre 1816 – Bruxelles, ? 1893), soprano. Elle était la fille du célèbre ténor Jean-Baptiste Chollet. Elle étudia avec Gilbert Duprez et Toussaint Mocker et débuta à l’Opéra-Comique le 22 septembre 1859 dans Elisabeth du Songe d’une Lire la suite…, un nom célèbre dans la comédie, ce qui pourrait faire supposer que la belle personne qui porte ce beau nom est une excellente comédienne ; peut-être a-t-il appris encore qu’au Théâtre-Lyrique avaient reparu les Noces de FigaroNoces de Figaro, LesLes Noces de Figaro (Le nozze di Figaro), K.V. 492, opera buffa en quatre actes sur un livret en italien de Lorenzo Da Ponte, d’après Beaumarchais, mis en musique par Wolfgang Amadeus Mozart et créé au Burgtheater de Vienne le 1er mai 1786.Lire la suite…, FaustFaustFaust, opéra en cinq actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier d’après Goethe mis en musique par Charles Gounod et crée au Théâtre-Lyrique le 19 mars 1859.Lire la suite… et l’Enlèvement au SérailEnlèvement au Sérail, L’L’Enlèvement au Sérail (Die Entführung aus dem Serail) KV 384, singspiel en trois actes sur un livret en allemand de Gottlieb Stephanie, d’après la pièce de théâtre de Christoph Friedrich Bretzner mis en musique par Wolfgang Amadeus Mozart et créé au Burgtheater de Vienne le 16 juillet Lire la suite… ; que ce théâtre, où l’activité ne cesse pas, avait donné un opéra nouveau dû à la collaboration de MM. Deffes et Henri BoisseauxBoisseaux, Claude-Nicolas-HenriHenri Boisseaux (Dijon, 14 octobre 1820 – Paris, 20 novembre 1863), auteur dramatique et journaliste. Il collabora à des journaux et écrivit seul et en collaboration (d’Ennery, Scribe) des pièces de théâtres dont Les Trois Maupin (1858), Le Fléau de l’attelier (1862), des vaudevilles etLire la suite…, un ancien prix de Rome et un nouveau poëte de l’école de M. Scribe Scribe, Augustin-EugèneAugustin-Eugène Scribe (Paris, 24 décembre 1791 – Paris, 20 février 1861), auteur dramatique, librettiste. Auteur dramatique le plus joué à la Comédie Française en son temps (Bertrand et Raton en 1833, La Camaraderie en 1837, Une Chaîne en 1841), il fut un écrivain prolixe qui écrivit 425 Lire la suite…; peut-être a-t-il su que Mme Marie Sax avait obtenu un éclatant succès dans le rôle de la comtesse des Noces de FigaroNoces de Figaro, LesLes Noces de Figaro (Le nozze di Figaro), K.V. 492, opera buffa en quatre actes sur un livret en italien de Lorenzo Da Ponte, d’après Beaumarchais, mis en musique par Wolfgang Amadeus Mozart et créé au Burgtheater de Vienne le 1er mai 1786.Lire la suite…, et que Mme UgaldeUgalde, DelphineDelphine Ugalde née Beaucé (Paris, 3 décembre 1829 – Paris, 19 juillet 1910), soprano. Elle étudia avec Mme Cinti-Damoreau et débuta en 1848 à l’Opéra-Comique. Elle y fit de nombreuses créations dont : Le Toréador (Adam) en 1849, La Dame de Pique (Halévy) en 1850, Galathée (Massé) enLire la suite… ne voulait pas céder à M. Prosper PascalPascal, Prosper-AugusteProsper-Auguste Pascal (Lyon, 9 janvier 1823 – Paris, 30 août 1880), compositeur et critique musical. Il composa plusieurs Å“uvres lyriques : Roman de la rose (1854), et La Nuit aux gondoles (1861) pour le Théâtre-Lyrique, Le Cabaret des amours (1862) pour l’Opéra-Comique et La Fleur de LotLire la suite… l’honneur d’avoir découvert, instruit et façonné cette nouvelle étoile ; peut-être lui a-t-on conté que Mlle Zina Richard déployait ses grâces incomparables, son agilité merveilleuse dans la VivandièreVivandière, LaLa Vivandière, ballet-pantomime en un acte sur un livret d’Arthur Saint-Léon et une chorégraphie d’Arthur Saint-Léon et Fanny Cerrito et une musique de Cesare Pugni, originalement créé au Théâtre Alibert à Rome le 22 novembre 1843 sous le titre La Vivandiera ed il postiglione. L’œuvrLire la suite…, ballet en un acte, qui ne dure guère que trois quarts d’heure, ce qui est une bien assez longue durée pour un ballet ; peut-être lui a-t-on conté tout cela, et bien d’autres choses encore ; mais il a écouté le récit de ces nouveautés, de ces reprises et de ces débuts avec la même indifférence ; il a lu avec une égale distraction ces annonces, ces comptes rendus et ces réclames, à la chasse, dans un wagon, sur un pic, sous une tonnelle, assis sur les galets de l’Océan ou sur l’herbe qui croît le long des petites rivières. Pour lui l’Opéra-Comique, par exemple, n’a inauguré sa saison d’hiver que samedi dernier avec le Pardon de PloërmelPardon de Ploërmel, LeLe Pardon de Ploërmel, opéra-comique en trois actes sur un livret de Jules Barbier et Michel Carré mis en musique par Giacomo Meyerbeer et créé à l’Opéra-Comique le 4 avril 1859.Lire la suite…. Parmi les habitués de la salle Favart, pas un ne manquait à cette fête. J’en connais même qui sont revenus de bien loin pour y assister. M. MeyerbeerMeyerbeer, GiacomoJakob Liebmann Meyer Beer dit Giacomo Meyerbeer (Vogelsdorf, 5 septembre 1791 – Paris, 2 mai 1864), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter puis l’abbé Vogler et le piano avec Franz Lauska. Bien que considéré par Moscheles comme un des plus grands pianistes de son temps, Meyerbeer abLire la suite… était dans la salle : on le savait, on l’a cherché, on l’a découvert et on a applaudi chaque morceau avec plus d’entraînement, avec plus de verve.
Ce sont toujours les mêmes acteurs qui chantent les principaux rôles du PardonPardon de Ploërmel, LeLe Pardon de Ploërmel, opéra-comique en trois actes sur un livret de Jules Barbier et Michel Carré mis en musique par Giacomo Meyerbeer et créé à l’Opéra-Comique le 4 avril 1859.Lire la suite… : Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite…, MM. Sainte-FoySainte-Foy, Charles-Louis Pubereaux ditCharles-Louis Pubereaux dit Sainte-Foy (Vitry-le-Francois/Marne, 13 fevrier 1817 – Neuilly, 1er avril 1877), tenor. Elève de Morin au Conservatoire de Paris. Débute à l’Opéra-Comique le 18 Mai 1840 dans le rôle de Dionigi dans Zanetta ou jouer avec le feu (Auber). Il y resta jusqu’à sa retraitLire la suite…, FaureFaure, Jean-BaptisteJean-Baptiste Faure (Moulins, 15 janvier 1830 – Paris, 9 novembre 1914), baryton. Elève de Ponchard au Conservatoire de Paris, il obtint les 1er Prix de chant et d’opéra-comique à l’unanimité en 1852 et débuta en octobre à l’Opéra-Comique dans le rôle de Pygmalion (Massé). A l’OpÃLire la suite…, WarotWarot, Victor-Alexandre-JosephVictor-Alexandre-Joseph Warot (Verviers/Belgique, 18 septembre 1834 – Bois-Colombes près Paris, 29 mars 1906), ténor. Il étudia avec son père et puis à Paris avec Giulio Alary et débuta à l’Opéra-Comique le 1er octobre 1858 dans Les Monténégrins (Limnander). Il créa le rôle du FauchLire la suite… et BarrielleBarielle, Louis Bonvoux ditLouis Bonvoux dit Barielle (Marseille, 19 juin 1815 – Villefranche/Rhône, 8 février 1888), baryton. Il débuta à l’Opéra-Comique dans une reprise des Mousquetaires de la Reine (Halévy) le 10 juillet 1857. Il venait du Théâtre de la Monnaie de Bruxelles, où il avait résilié son contrat.Lire la suite…. Dans les rôles secondaires, il y a quelques changemens d’une minime importance. Ce petit pâtre, c’était autrefois Mlle DecroixDecroix, Marguerite Jeanne CamilleMarguerite Jeanne Camille Decroix (Lyon, 11 janvier 1828 – ?) Après avoir débuté à l’éphémère Opéra-National au Cirque Olympique du Boulevard du Temple dirigé par Adolphe Adam (15 Nov. 1847 au 13 Mars 1848), elle chanta à l’Opéra-Comique de 1848 à 1860. Elle débuta dans le rôle de Lire la suite…, c’est aujourd’hui Mlle Bélia Bélia, ZoéVictorine-Zoé Delu dite Zoé Bélia (Paris, ? 1832 – Bruxelles, ? mars 1899), soprano.Elle débuta à l’Opéra-Comique en 1852 dans le rôle-titre de Madelon (Bazin) et se produisit dans les reprises des Å“uvres du répertoire. En 1859, elle créa le rôle de Zaby dans Manon Lescaut (Auber, 1Lire la suite…; qu’importe ! La partition est beaucoup mieux comprise qu’elle ne l’était dans le principe ; on a eu le temps de la lire, de l’étudier, de l’apprendre et d’en saisir les mille détails gracieux, intéressans, détails que les plus exercés ne découvrent pas toujours à une première audition ni même à une seconde. Avouez maintenant que si cette musique est savante, c’est-à -dire si elle est bien écrite, si les accompagnemens sont ingénieux, si l’harmonie est piquante et correcte, si l’orchestre est rempli d’effets nouveaux et délicieux à l’oreille, avouez que tout cela n’empêche pas qu’elle soit mélodique. Vous aimez la mélodie, et moi aussi je l’aime ; seulement je l’aime mieux quand elle est ornée d’un joli dessin, d’un contre-sujet élégant que lorsqu’elle est accompagnée par un arpège monotone et par une vulgaire batterie. Là est toute la différence qui existe entre la musique des maîtres et les productions de certains faiseurs d’ariettes. Et je n’entends pas seulement par ariettes la petite chanson ou le petit morceau d’opéra-comique : il y a des ariettes à grand orchestre, et qui affectent les prétentions les plus dramatiques ; le trombone et la grosse caisse leur donnent un relief, une couleur, une ampleur magistrale qui plaît aux longues oreilles, et si une note phénoménale arrive par-dessus tout ce bruit, toute cette platitude, alors la salle est enlevée et des bravos d’enthousiasme sortent de toutes les poitrines.
Le public a pu se passionner pour des choses de ce genre qui le passionneront peut-être encore ; mais, en somme, il se familiarise tous les jours davantage avec des Å“uvres qui sont loin d’être conçues dans un pareil système, et si on lui dit que l’art est là et qu’il n’est pas ailleurs, il ne demande pas mieux que de le croire. Il s’obstine dans son désir d’être initié aux secrets des belles productions qu’on lui signale, et peu à peu il se déshabitue de ses admirations équivoques, de ses engouemens ridicules. Evidemment je trouverai aujourd’hui bien des gens de mon avis, si je leur dis que la partition du Pardon de PloërmelPardon de Ploërmel, LeLe Pardon de Ploërmel, opéra-comique en trois actes sur un livret de Jules Barbier et Michel Carré mis en musique par Giacomo Meyerbeer et créé à l’Opéra-Comique le 4 avril 1859.Lire la suite… est une partition très mélodique. On n’a pas repris cet ouvrage sans le répéter ; aussi l’exécution est-elle aussi satisfaisante, aussi irréprochable qu’elle l’était aux premiers jours.
Le Théâtre-Italien a rouvert ses portes depuis le commencement du mois, et il a joué successivement la TraviataTraviata, LaLa Traviata, opéra en trois actes sur un livret en italien de Francesco Maria Piave, d’après La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils, mis en musique par Giuseppe Verdi et créé au Théâtre La Fenice de Venise le 6 mars 1853.Lire la suite…, l’Italiana in AlgeriL’Italiana in AlgieriL’Italiana in Algieri, melodramma giocoso en deux actes sur un livret en italien de Luigi Mosca mis en musique par Gioachino Rossini et créé au Théâtre San Benedetto de Venise le 22 mai 1813. L’opéra fut créé au Théâtre-Italien à Paris le 1er février 1817 et fut le premier opéra de RLire la suite… et le GiuramentoGiuramento, IlIl Giuramento (Le Serment), dramma lirico en quatre actes sur un livret en italien de Gaetano Rossi mis en musique par Severio Mercadante et créé au Théâtre de La Scala de Milan le 26 décembre 1837 et au Théâtre-Italien de Paris le 22 novembre 1858.Lire la suite… ; VerdiVerdi, GiuseppeGiuseppe Verdi (Roncole près Busseto/Italie, 9 octobre 1813 – Milan, 27 janvier 1901), compositeur. Il étudia avec Ferdinando Provesi à Busseto dès 1825 puis, de 1831 à 1835 avec Vincenzo Lavigna à Milan. De 1836 à 1839, il fut maestro di musica à Busseto puis retourna à Milan où son premiLire la suite…, RossiniRossini, GioachinoGioachino Rossini (Pesaro/Italie 29 février 1792 – Passy, 13 novembre 1868), compositeur. Né de parents musiciens, Rossini étudia le chant avec Giuseppe Malerbi à Lugo et débuta comme chanteur au théâtre d’Imola en 1804 et chanta le rôle d’un enfant dans Camilla de Paer à Bologne en 180Lire la suite… et MercadanteMercadante, SaverioGiuseppe Saverio Raffaele Mercadante (Altamura, baptisé 17 septembre 1795 – Naples, 17 décembre 1870), compositeur. Il étudia au Conservatoire di San Sebastiano de Naples avec Zingarelli. Il composa d’abord de la musique instrumentale (concertos pour flûte et quatuors avec flûte), puis se tLire la suite…. Le personnel de la troupe de M. CalzadoCalzado, ToribioToribio Calzado (Valladolid/Espagne, ? 1805 – ?), directeur. Il dirigea le Théâtre-Italien de Paris de 1855 à 1863 avec la collaboration de Giovanni Bottesini, qu’il nomma chef d’orchestre, et du ténor Lorenzo Salvi, qu’il nomma administrateur du théâtre. Il fit représenter de nombreux Lire la suite… est à peu près le même que celui de l’année dernière : il nous manque, il est vrai, M. MarioMario, Giovanni Matteo Mario, Cavaliere di Candia, ditGiovanni Matteo Mario, Cavaliere di Candia, dit Mario (Cagliari, 17 octobre 1810 – Rome, 11 novembre 1883), ténor. Il débuta à l’Opéra de Paris en 1838 et au Théâtre-Italien en 1839. Là , de 1840 à 1850, il chanta aux côtés de sa compagne Giulia Grisi reprenant les rôles de Rubini et crÃLire la suite… et Mme Grisi Grisi, CarlottaCarlotta Grisi (Visinida, 28 juin 1819 – St. Jean près Genève, 20 mai 1899), danseuse. Elle étudia à l’école de ballet de la Scala à  Milan et fut découverte par le danseur Jules Perrot qui l’introduisit à l’Opéra de Paris. Elle y débuta en 1841 en créant Giselle où elle fit sensationLire la suite…; mais il nous reste Mme AlboniAlboni, MariettaMarietta Alboni (Cita di Castello/ Italie, 6 mars 1823 – Ville d’Avray, 23 juin 1894), contralto. Elle étudia à Bologne, où elle débuta en 1842 dans Saffo (Pacini). De 1847 à 1849, elle fut engagée au Théâtre-Italien de Paris, où elle chanta dans les opéras de Rossini et Donizetti. DLire la suite…, Mme PencoPenco, RosinaRosina Penco (Naples, 8 avril 1823 – Porretta près Bologne, 2 novembre 1894), soprano. Elle débuta sa carrière dans les théâtres dans les pays scandinaves en 1847/48 (Copenhague et Stockholm) avec beaucoup de succès dans Å“uvres de Donizetti et Verdi. En 1850, elle se produisit dans les théLire la suite…, M. GrazianiGraziani, FrancescoFrancesco Graziani (Fermo, 26 avril 1828 – Fermo, 30 juin 1901), baryton. Élève de Cellini, il débuta en 1851 dans le rôle du comte de Vergy dans Gemma di Vergi (Donizetti) à Ascoli Piceno. Les saisons suivantes, il chanta sur plusieurs scènes d’Italie. De 1853 à 1861, il se produit réguliLire la suite…, et nous avons de plus M. GardoniGardoni, ItaloItalo Gardoni (Parme, 12 mars 1821 – Paris, 26 mars 1882), ténor. Élève d’Antonio di Cesari au Conservatoire de Parme, il débuta en 1840 dans le rôle-titre de Roberto Devereux (Donizetti) à Viadana près de Mantoue, puis chanta à Turin et à Berlin aux côtés du célèbre tenor Rubini daLire la suite… et M. MariniMartini, Giovanni Battista, PadreGiovanni Battista Martini dit Padre Martini (Bologne, 24 avril 1706 – Bologne, 3 aout 1784), compositeur et professeur de musique. Il étudia la musique et désirant devenir moine fut envoyé au monastère franciscain de Lugo di Romagna en 1721. En 1722, il fut nommé organiste à l’église Saint Lire la suite… [Morini]Morini, François-Joseph Schumpff dit GiuseppeFrançois-Joseph Schumpff dit Giuseppe Morini (Strasbourg, 1er avril 1829 – Bordeaux, 1er février 1897), ténor et professeur de chant. Il débuta au Théâtre-Italien de Paris dans Il giuramente (Mercadante) en 1859. Il chanta le rôle-titre de Faust (Gounod) en Italien au Théâtre de la Scala Lire la suite…. M. MariniMartini, Giovanni Battista, PadreGiovanni Battista Martini dit Padre Martini (Bologne, 24 avril 1706 – Bologne, 3 aout 1784), compositeur et professeur de musique. Il étudia la musique et désirant devenir moine fut envoyé au monastère franciscain de Lugo di Romagna en 1721. En 1722, il fut nommé organiste à l’église Saint Lire la suite… est d’origine allemande, ce qui nous fait supposer qu’il est excellent musicien, et d’ailleurs cela se reconnaît suffisamment à sa manière de chanter : il a le style, le goût, la correction, et ceux qui ne jugent pas le mérite d’un chanteur par le volume de sa voix, ne refuseront certainement pas du talent à M. MariniMartini, Giovanni Battista, PadreGiovanni Battista Martini dit Padre Martini (Bologne, 24 avril 1706 – Bologne, 3 aout 1784), compositeur et professeur de musique. Il étudia la musique et désirant devenir moine fut envoyé au monastère franciscain de Lugo di Romagna en 1721. En 1722, il fut nommé organiste à l’église Saint Lire la suite….
Mme Borghi-MamoBorghi-Mamo, AdelaïdeAdelaïde Borghi-Mamo (Bologne, 9 août 1829 – Bologne, 28 septembre 1901), mezzo-soprano. Élève de Festa et protégée de Giuditta Pasta, elle débuta à Urbino en 1846 et fut invitée au Théâtre-Italien de Paris par le colonel Ragani en 1853. Elle y chanta pendant trois ans puis fut engagée ÃLire la suite… rentrera prochainement au Théâtre-Italien, qui veut bien pardonner à la célèbre transfuge une infidélité de quelques années. Il est probable que Mme Borghi-MamoBorghi-Mamo, AdelaïdeAdelaïde Borghi-Mamo (Bologne, 9 août 1829 – Bologne, 28 septembre 1901), mezzo-soprano. Élève de Festa et protégée de Giuditta Pasta, elle débuta à Urbino en 1846 et fut invitée au Théâtre-Italien de Paris par le colonel Ragani en 1853. Elle y chanta pendant trois ans puis fut engagée ÃLire la suite… fera sa rentrée dans le rôle principal d’un opéra dont la musique a été écrite par M. BragaBraga, GaetanoGaetano Braga (Giulianova/ Abruzzi (Italie), 9 juin 1829 – Milan, 21 novembre 1807). Violoncelliste et compositeur. De 1841 à 1852, il étudia au Conservatoire de Naples avec Ciandelli et Saverio Mercadante. Son premier opéra, Alina, fut représenté en 1853 au Teatro Fondo de Naples. Il partit Lire la suite…, aujourd’hui compositeur, jadis violoncelliste. On annonce aussi le prochain début de Mme DottiniDottini, SofiaSofia Dottini ( ? – ?), soprano. Sous ce nom se cache une cantatrice française issue d’une riche famille manufacturière de Picardie. Elle étudia le chant avec Gilbert Duprez et Uranio Fontana à Paris puis en Italie où elle débuta à Vérone en 1857. De là , elle fut engagée au Théâtre CLire la suite….
Je crois qu’il est question de reprendre les Nozze di FigaroNoces de Figaro, LesLes Noces de Figaro (Le nozze di Figaro), K.V. 492, opera buffa en quatre actes sur un livret en italien de Lorenzo Da Ponte, d’après Beaumarchais, mis en musique par Wolfgang Amadeus Mozart et créé au Burgtheater de Vienne le 1er mai 1786.Lire la suite… et Don GiovanniDon Giovanni (Don Juan)Il dissoluto punito ossia il Don Giovanni, K.V. 527, dramma giocoso en deux actes sur un livret de Lorenzo Da Ponte mis en musique par Wolfgang Amadeus Mozart et créé au Théâtre des Etats de Prague le 29 octobre 1787. Mozart fit des modifications pour la création de l’œuvre au Burgtheater deLire la suite…. Cela ne donne aucune inquiétude au Théâtre-Lyrique, lequel continue à jouer les Noces de FigaroNoces de Figaro, LesLes Noces de Figaro (Le nozze di Figaro), K.V. 492, opera buffa en quatre actes sur un livret en italien de Lorenzo Da Ponte, d’après Beaumarchais, mis en musique par Wolfgang Amadeus Mozart et créé au Burgtheater de Vienne le 1er mai 1786.Lire la suite… avec le même succès et nous promet pour cet hiver sinon Don JuanDon Giovanni (Don Juan)Il dissoluto punito ossia il Don Giovanni, K.V. 527, dramma giocoso en deux actes sur un livret de Lorenzo Da Ponte mis en musique par Wolfgang Amadeus Mozart et créé au Théâtre des Etats de Prague le 29 octobre 1787. Mozart fit des modifications pour la création de l’œuvre au Burgtheater deLire la suite…, du moins OrphéeOrphée et EurydiceOrphée et Euridice, drame héroïque en trois actes sur un livret de Pierre-Louis Moline mis en musique par Christoph Willibald Gluck et créé à l’Opéra de Paris le 2 août 1774.Lire la suite….
Gil BlasGil BlasGil Blas, opéra-comique en cinq actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier mis en musique par Théophile Semet et créé au Théâtre-Lyrique le 23 mars 1860.Lire la suite…, opéra-comique en cinq petits actes, paroles de MM. Michel Carré et Jules Barbier, musique de M. Théodore Semet est en pleine répétition. Mme UgaldeUgalde, DelphineDelphine Ugalde née Beaucé (Paris, 3 décembre 1829 – Paris, 19 juillet 1910), soprano. Elle étudia avec Mme Cinti-Damoreau et débuta en 1848 à l’Opéra-Comique. Elle y fit de nombreuses créations dont : Le Toréador (Adam) en 1849, La Dame de Pique (Halévy) en 1850, Galathée (Massé) enLire la suite… remplira le principal rôle dans cet ouvrage.
Voici une publication sur laquelle j’appellerai l’attention des musiciens de tous les rangs, de tous les âges et de tous les pays. C’est la collection des œuvres choisies des maîtres qui ont écrit pour le piano depuis le seizième siècle jusqu’à la moitié du dix-neuvième. Il a fallu tout le talent, toute l’érudition, toute la persévérance de M. et Mme Farrenc pour mener à bonne fin une pareille entreprise.
Le Trésor des pianistesTrésor des pianistes, LeLe Trésor des pianistes, Collection des Å“uvres choisies des maîtres de tous les pays et de toutes les époques, depuis le XVIe siècle jusqu’à la moitié du XIXe, accompagnées de notices biographiques, de renseignements bibliographiques et historiques, d’observations sur le caractère qui cLire la suite…, tel est le titre, parfaitement justifié, de cette publication, laquelle est précédée d’une notice, d’une préface si l’on veut, écrite par M. FarrencFarrenc, Jacques-Hippolyte-AristideJacques-Hippolyte-Aristide Farrenc (Marseille, 9 avril 1794 – Paris, 31 janvier 1865), flutiste, éditeur de musique. Oncle maternel d’Ernest Reyer, il vint à Paris en 1815 et fut engagé comme deuxième flutiste au Théâtre-Italien. Il fonda sa maison d’édition de musique dans les années Lire la suite…, et dont j’extrais les passages suivans, qui seront lus avec beaucoup plus d’intérêt que mes réflexions personnelles :
« Il n’y a pas, ce me semble, d’étude plus intéressante et en même temps plus utile pour un musicien que celle des monumens de l’art à toutes les époques. Ces monumens, aucun instrument n’en possède un aussi grand nombre et d’aussi riches que le piano. Ces vérités m’ont frappé depuis longtemps et m’ont porté naturellement à réunir, autant que mes moyens et les circonstances me l’ont permis, les ouvrages des clavecinistes célèbres. Depuis plus de vingt ans, j’ai rarement laissé échapper les occasions de les acquérir, et ma position m’a mis à même de les entendre journellement. Cette occupation pleine d’attraits et qui m’a procuré de bien vives jouissances a été souvent pénible ; quelque fois même j’ai été près de me laisser aller au découragement, mais j’avais foi dans l’art, j’avais foi dans l’espèce de mission que je m’étais donnée, et après un repos d’esprit nécessaire, je reprenais avec ardeur mes études favorites.
Pour ce qui est des difficultés que j’ai eues à surmonter, je vais en donner une idée.
Il y a une vingtaine d’années, il était déjà fort difficile de se procurer les œuvres des anciens clavecinistes ; depuis, les occasions sont devenues tellement rares, que celui qui voudra commencer aujourd’hui une collection pourra arriver à la fin de sa carrière sans avoir pu obtenir par ses recherches un résultat satisfaisant. »
Ici, M. FarrencFarrenc, Jacques-Hippolyte-AristideJacques-Hippolyte-Aristide Farrenc (Marseille, 9 avril 1794 – Paris, 31 janvier 1865), flutiste, éditeur de musique. Oncle maternel d’Ernest Reyer, il vint à Paris en 1815 et fut engagé comme deuxième flutiste au Théâtre-Italien. Il fonda sa maison d’édition de musique dans les années Lire la suite… entre dans des détails curieux sur la rareté de ces Å“uvres et sur la difficulté qu’il a eue à se procurer les recueils de RameauRameau, Jean-PhilippeJean-Philippe Rameau (Dijon, 25 septembre 1683 – Paris, 12 septembre 1764), compositeur. Fils de l’organiste Jean Rameau, il étudia au collège jésuite des Godrans mais interrompit ses études suite au décès de sa mère en 1697. Dès 1699, il travailla comme organiste suppléant de son pèreLire la suite…, de François CouperinCouperin, FrançoisFrançois Couperin (Paris, 10 novembre 1668 – Paris, 11 septembre 1733), compositeur. Surnommé le grand, il était le fils de Charles Couperin, organiste depuis 1661 à l’église Saint-Gervais de Paris. Au décès de son père, en 1679, il lui succéda à ce poste mais ne prit officiellement le tLire la suite…, de d’AnglebertAnglebert, Jean-Henry d’Jean-Henry d’Anglebert (Bar-le-Duc, 1er avril 1629 – Paris, 23 avril 1691), compositeur. On sait peu de choses sur les débuts de d’Anglebert. Il a peut-être été l’élève de Chambonnières. Il est déjà établi à Paris lors de son mariage en 1659. Il fut organiste à l’église des JacoLire la suite…, de ChambonnièresChambonnières, Jacques Champion, Sieur deJacques Champion, Sieur de Chambonnières (Paris, vers 1601 – Paris, avant 4 mai 1670), compositeur. Il fut associé à son père comme musicien de la chambre du roi vers 1632 et participa comme danseur aux ballets de cour. Sa réputation comme claveciniste s’étendit hors des frontières du royLire la suite…, de FrescobaldiFrescobaldi, Girolamo AlessandroGirolamo Alessandro Frescobaldi (Ferrare, septembre 1583 – Rome, 1er mars 1643), organiste, claveciniste et compositeur. Peu de choses sont connues des débuts de Frescobaldi. Il se disait élève de Luzzasco Luzzaschi et fut très jeune un excellent organiste et chanteur. Il fit un voyage en FlandrLire la suite…, de TellemannTelemann, Georg PhilipGeorg Philipp Telemann (Magdebourg, 14 mars 1681 – Hambourg, 25 juin 1767), compositeur. Il reçut une éducation libérale et musicale, et composa son premier opéra à l’âge de douze ans. En 1701, il s’inscrivit à l’Université de Leipzig pour y étudier le droit, mais il se consacra trÃLire la suite… [Telemann]Telemann, Georg PhilipGeorg Philipp Telemann (Magdebourg, 14 mars 1681 – Hambourg, 25 juin 1767), compositeur. Il reçut une éducation libérale et musicale, et composa son premier opéra à l’âge de douze ans. En 1701, il s’inscrivit à l’Université de Leipzig pour y étudier le droit, mais il se consacra trÃLire la suite…, Bird [Byrd]Byrd, WilliamWilliam Byrd (Londres, ca. 1540 – Stondon Massey/Essex, 4 juillet 1623), compositeur. Il a peut-être été l’élève de Thomas Tallis à la Chapelle Royale de Londres. Il fut nommé organiste de la cathédrale de Lincoln en 1570 et Gentleman de la Chapelle Royale à Londres en 1572. En 1575, il Lire la suite…, John BullBull, JohnJohn Bull (Old Radnor, Radnorshire, ca. 1562 – Anvers, 12 mars 1628), compositeur. Il entra comme enfant de chÅ“ur de la cathédrale de Hereford en juillet 1573 et étudia avec l’organiste John Hodges. Dès février 1574, il était inscrit parmi les enfants de chÅ“ur de la Chapelle Royale à LondrLire la suite…, Orlando GibbonsGibbons, OrlandoOrlando Gibbons (Oxford, 25 décembre 1583 – Canterbury, 5 juin 1625), organiste, claveciniste et compositeur. Il fut un enfant de chÅ“ur au King’s College de Cambridge de 1596 à 1599 puis membre de la Chapelle Royale de 1603 à sa mort, et organiste à la Chapelle Royale à partir de 1615. En Lire la suite…, MatthesonMattheson, JohannJohann Mattheson (Hambourg, 28 septembre 1681 – Hambourg, 17 avril 1764), théoricien, journaliste et compositeur. Il reçut une éducation libérale et apprit l’Anglais, le Français, l’Italien et le droit. Il étudia la musique (orgue, clavecin et composition) avec Joachim Gerstenbüttel et Lire la suite…, Jean-Christophe SmithSmith, John ChristopherJean-Christophe Smith (Ansbach, ? 1712 – Bath, 3 octobre 1795), compositeur. Fils de l’ami de Haendel, il étudia la musique avec Haendel et durant les années 1730 l’aida dans ses productions d’opéras. Il composa des opéras italiens pour des scènes privées et suivi son élève, Peter WLire la suite…, le père MartiniMartini, Giovanni Battista, PadreGiovanni Battista Martini dit Padre Martini (Bologne, 24 avril 1706 – Bologne, 3 aout 1784), compositeur et professeur de musique. Il étudia la musique et désirant devenir moine fut envoyé au monastère franciscain de Lugo di Romagna en 1721. En 1722, il fut nommé organiste à l’église Saint Lire la suite…, de Friedmann Bach, de son frère Emmanuel, de KirnbergerKirnberger, Johann PhilippJohann Philipp Kirnberger (Saalfeld, 24 avril 1721 – Berlin, 26 (27 ?) juillet 1783), théoricien et compositeur. Il étudia la musique avec Johann Peter Kellner, Heinrich Nikolaus Gerber et Jean-Sébastien Bach, puis fut engagé par diverses familles nobles en Pologne jusqu’en 1751, lorsqu’iLire la suite…, KuhnauKuhnau, JohannJohann Kuhnau (Geising, 6 avril 1660 – Leipzig, 5 juin 1772), théoricien, organiste, claveciniste et compositeur. Il étudia la musique à Dresde avec Salomon Krügner et les organistes Christoph Kittel et Alexnder Heringk. Il compléta ses études à Zittau, où il fut chef du chÅ“ur et organistLire la suite…, FrobergerFroberger, Johann JakobJohann Jacob Froberger (Stuttgart, 19 mai 1616 – Héricourt près Montbéliard, 6 (7 ?) mai 1667), organiste, claveciniste et compositeur. Il fut organiste à la cour impériale de Vienne en 1637, et reçut une bourse pour lui permettre d’aller étudier auprès de Frescobaldi en Italie. Après Lire la suite…, etc., etc.
« On se tromperait, continue M. FarrencFarrenc, Jacques-Hippolyte-AristideJacques-Hippolyte-Aristide Farrenc (Marseille, 9 avril 1794 – Paris, 31 janvier 1865), flutiste, éditeur de musique. Oncle maternel d’Ernest Reyer, il vint à Paris en 1815 et fut engagé comme deuxième flutiste au Théâtre-Italien. Il fonda sa maison d’édition de musique dans les années Lire la suite…, si l’on croyait qu’après avoir réuni avec tant de persévérance et de peine des ouvrages si rares, il n’y eût plus rien à faire. La musique de clavecin des siècles passés est écrite, tantôt sur des portées de six lignes, comme celle du recueil intitulé PartheniaPartheniaParthenia ; or, The maydenhead of the first musicke that ever was printed for the virginalls, composed by William Byrd, Dr. John Bull and Orlando Gibbons, Londres, 1612-1613. Il s’agit de la première partition pour instrument à clavier, le virginal, imprimée en Angleterre.Lire la suite…, tantôt, ainsi que les toccate de FrescobaldiFrescobaldi, Girolamo AlessandroGirolamo Alessandro Frescobaldi (Ferrare, septembre 1583 – Rome, 1er mars 1643), organiste, claveciniste et compositeur. Peu de choses sont connues des débuts de Frescobaldi. Il se disait élève de Luzzasco Luzzaschi et fut très jeune un excellent organiste et chanteur. Il fit un voyage en FlandrLire la suite…, sur une portée de six lignes en clef de sol ou clef d’utSonge d’une nuit d’été, LeLe Songe d’une nuit d’été, opéra-comique en trois actes sur un livret de Joseph Rosier et Adolphe de Leuven, mis en musique par Ambroise Thomas, créé à l’Opéra-Comique le 20 avril 1850Lire la suite… première pour la main droite, et sur une portée de huit lignes, avec les clefs de fa et d’utSonge d’une nuit d’été, LeLe Songe d’une nuit d’été, opéra-comique en trois actes sur un livret de Joseph Rosier et Adolphe de Leuven, mis en musique par Ambroise Thomas, créé à l’Opéra-Comique le 20 avril 1850Lire la suite… pour la main gauche ; quelque fois même celle-ci est de sept lignes.
Les auteurs du dix-septième et du dix-huitième siècle supprimaient à la clef le dernier dièse ou le dernier bémol, et le marquaient accidentellement ; le dièse ou le bémol accidentels n’avaient d’effet dans une mesure que sur la note qu’ils précédaient ; lorsque la même note se reproduisait, l’altération n’avait plus lieu, à moins que le dièse ou le bémol ne fût répété, et cela autant de fois qu’apparaissait le même note dans une mesure. Lorsqu’une note diésée, à la clef ou accidentellement, devenait naturelle, les anciens employaient le bémol au lieu du bécarre pour indiquer que cette note auparavant diésée devait être baissée d’un demi ton. On trouve aussi quelquefois dans la musique des maîtres le dièse employé au lieu du bécarre pour cesser l’effet du bémol ; enfin le bémol faisait l’effet du double bémol lorsqu’il était mis devant une note déjà bémolisée à la clef.
Ces différences dans le système de notation, et d’autres encore, différences dont quelques unes présenteraient aujourd’hui des difficultés insurmontables pour l’exécution, m’ont mis dans la nécessité de copier toute cette ancienne musique pour la réduire à la notation moderne, travail long et pénible à cause de l’attention qu’il exige.
Le Trésor des pianistesTrésor des pianistes, LeLe Trésor des pianistes, Collection des Å“uvres choisies des maîtres de tous les pays et de toutes les époques, depuis le XVIe siècle jusqu’à la moitié du XIXe, accompagnées de notices biographiques, de renseignements bibliographiques et historiques, d’observations sur le caractère qui cLire la suite… sera, autant que possible, gravé sur les éditions originales auxquelles les nouveaux éditeurs sont fermement persuadés que nul ne doit se permettre de rien changer ou ajouter. Il y a peu de nuances indiquées dans les Å“uvres de MozartMozart, Wolfgang AmadeusWolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791), compositeur. Enfant prodige. Son père développa ses dons pour le piano et la composition et l’exhiba dès l’âge de six ans dans des voyages à travers toute l’Europe. Ses premières compositions, des pièces Lire la suite…, de HaydnHaydn, Franz JosefFranz Josef Haydn (Rohrau/Basse Autriche, 31 mars 1732 – Vienne, 31 mai 1809), compositeur. Il étudia avec Johann Mathias Franck, chef de chÅ“ur de l’église de Hainburg et fut remarqué par Reutter, maître de chapelle du Stephansdom à Vienne, qu’il le recruta en 1739 ou 1740 comme choristeLire la suite…, d’Emmanuel Bach et de tous les anciens clavecinistes, mais elles sont suffisantes pour les musiciens intelligens et familiarisés par une bonne éducation avec la musique de ces compositeurs célèbres. Quel est l’artiste assez habile pour être sûr de ne pas se tromper en ajoutant des nuances à celles de l’auteur ? et, d’ailleurs, si quelqu’un porte la main sur ces feuillets sacrés, comment distinguera-t-on ce qui appartient au maître de ce qui appartient à l’éditeur ? . . . . . .
Parmi les personnes qui ont l’habitude de soumettre leurs idées au raisonnement et à l’analyse, il n’en est aucune qui ne puisse apprécier l’avantage que procure l’étude des ouvrages des anciens maîtres. Il en est de la musique comme de la peinture, de la sculpture et de l’architecture ; chaque époque, chaque maître a un caractère, on pourrait dire une couleur particulière dont il faut posséder le secret pour devenir le digne interprète des différens styles, des différentes écoles. Voilà ce qui concerne le virtuose. Quant au compositeur, ce n’est pas seulement l’art arrivé à son apogée qu’il doit étudier, il faut aussi que de temps en temps il puisse se retremper aux formes naïves des premiers maîtres ; et l’artiste qui a meublé sa mémoire d’une foule d’élémens divers, peut mieux qu’un autre se soustraire à la formule, favorite de la mode, mais véritable ennemie de l’art. »
Il me semble que le Trésor des pianistesTrésor des pianistes, LeLe Trésor des pianistes, Collection des Å“uvres choisies des maîtres de tous les pays et de toutes les époques, depuis le XVIe siècle jusqu’à la moitié du XIXe, accompagnées de notices biographiques, de renseignements bibliographiques et historiques, d’observations sur le caractère qui cLire la suite… pourrait bien être aussi le Trésor des compositeurs.Trésor des pianistes, LeLe Trésor des pianistes, Collection des Å“uvres choisies des maîtres de tous les pays et de toutes les époques, depuis le XVIe siècle jusqu’à la moitié du XIXe, accompagnées de notices biographiques, de renseignements bibliographiques et historiques, d’observations sur le caractère qui cLire la suite…