Le Journal des Débats, 30 avril 1869 (article signé E. Reyer).
FEUILLETON DU JOURNAL DES DEBATS
DUÂ 30 AVRIL 1869.
REVUE MUSICALE.
Les Concerts.
(Premier article.)
Ce serait entreprendre une tâche impossible que de vouloir, en les jugeant selon leur mérite, passer en revue tous les virtuoses qui se sont fait entendre à Paris cet hiver. Ne parler que de quelques uns, de ceux que j’ai entendus, est déjà une besogne assez difficile et qui n’est pas sans périls. Lorsque je reçois l’invitation d’assister à un concert, invitation accompagnée le plus souvent d’une recommandation pressante, il est clair qu’on attend de moi des éloges et non pas des conseils. J’avais donc bien envie de tourner la difficulté, et, après avoir écrit le titre de cet article, de parler de toute autre chose, comme le font quelquefois des feuilletonistes qui ont beaucoup d’esprit et beaucoup d’imagination. Mais je ne me sens pas capable d’un pareil tour de force, qu’il ne faut essayer qu’à la condition de le bien réussir. Si, pour sortir d’embarras sans sortir de la question, j’adoptais une formule laudative et l’appliquais indistinctement à chaque catégorie de chanteurs ou d’exécutans, on croirait que je raille. Allonger les préliminaires et me lancer dans des considérations au bout desquelles j’aurais à peine la place de citer quelques noms est un moyen qui ne vaut guère mieux : on soupçonnerait mon impartialité, et Dieu sait si l’impartialité d’un critique doit jamais être soupçonnée. Ne me reprocherait-on pas aussi de raisonner sur des hypothèses, de rêver de choses irréalisables et de revenir trop souvent sur le même sujet ? Par exemple, en présence de cette innombrable quantité de concerts qui se donnent chaque année à Paris, il semble tout naturel de demander pourquoi, au lieu de tel monument dont l’art n’a que faire, on ne nous bâtit pas une salle de concerts. Mais voyez où ce point de départ pourrait me conduire, et à combien de questions il me faudrait toucher encore à propos de la création d’une salle de concerts : question d’architecture, d’acoustique et d’aménagement intérieur, question administrative, question d’art ; énumérer les qualités nécessaires à un bon administrateur et indispensables à un bon chef d’orchestre ; traiter de la composition des programmes, question excessivement grave et sur laquelle il paraît fort difficile de s’entendre, et de la suppression du droit des pauvres, question non moins grave, sur laquelle on ne s’entendra jamais.
On se fatigue à toujours demander la même chose sans jamais l’obtenir, et puis que de gens abonnés aux concerts du Conservatoire ou habitués des Concerts populaires s’imaginent que ces deux institutions réalisent, chacune dans sa spécialité, tous les progrès désirables, et qu’il ne peut rien y avoir en dehors ni au-delà  ! Cependant la salle  du Conservatoire n’est pas, on le sait, à la disposition du premier venu, même quand ce premier venu est un grand artiste, et, dans ces derniers temps, je crois qu’il n’a été fait à cette règle, pour la mieux confirmer sans doute, que deux exceptions, l’une en faveur d’une princesse très charitable et l’autre en faveur de M. le duc de Massa.
C’est ainsi que nous ayons pu juger du talent très distingué de l’auteur de DanteDante, LeLe Dante, opéra en cinq actes sur un livret du comte de Mesgrigny mis en musique par André-Philippe-Alfred Regnier, duc de Massa et dont de larges extraits ont été exécutés à la salle du Conservatoire de Paris le 28 mars 1868.Lire la suite… et applaudir l’édition originale des Horreurs de la guerreHorreurs de la guerre, LesLes Horreurs de la guerre, opéra-bouffe en deux actes sur un livret de Philippe Gille, d’après Feu Bressier d’Alphonse Karr, mis en musique par Jules Costé et créé au Théâtre de l’Athénée de Paris le 9 décembre 1868.Lire la suite… avant que les ciseaux de la censure ne l’aient désoriginalisée. Ah ! vraiment ceux qui n’ont pas assisté à la soirée de bienfaisance organisée par les soins de Mme la princesse de Beauvau ne peuvent pas dire qu’ils connaissent les Horreurs de la guerreHorreurs de la guerre, LesLes Horreurs de la guerre, opéra-bouffe en deux actes sur un livret de Philippe Gille, d’après Feu Bressier d’Alphonse Karr, mis en musique par Jules Costé et créé au Théâtre de l’Athénée de Paris le 9 décembre 1868.Lire la suite… telles qu’elles sont sorties du cerveau de mon ami GilleGille, Philippe-Emile-FrançoisPhilippe-Émile-François Gille (Paris, 10 décembre 1831 – Paris, 19 mars 1901), journaliste et librettiste. Il étudia un peu le droit, fit un peu de sculpture, travailla à la préfecture de la Seine puis fut secrétaire du Théâtre-Lyrique (1860-62). Il tint ensuite une chronique littéraire Lire la suite…, et le théâtre de l’Athénée n’a eu que les reliefs de ce qui s’est chanté un soir dans la salle du Conservatoire devant un auditoire de gens du meilleur monde et de femmes élégantes cachant leur émotion derrière leur éventail. Quant à la salle du Cirque, elle appartient à l’équitation et à la voltige d’abord. Puis il y fait trop chaud quand les fenêtres sont fermées, et il y fait grand vent quand les fenêtres sont ouvertes. Et alors c’est un tapage infernal, une véritable émeute, dans les hautes sphères, qui sont naturellement les plus exposées à l’action de la chaleur et de l’air. En vain M. PasdeloupPasdeloup, Jules-EtienneJules-Étienne Pasdeloup (Paris, 15 septembre 1819 – Fontainebleau, 13 août 1887), pianiste et chef d’orchestre. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint les premiers prix de solfège en 1832 et de piano en 1834. En 1841, il devint répétiteur de solfège au Conservatoire, puis répÃLire la suite… déchaîne-t-il toutes les forces de son orchestre contre la fureur du peuple : le bruit et les cris couvrent les violons et les cuivres. Et comme il est inutile de prolonger une lutte inégale, M. PasdeloupPasdeloup, Jules-EtienneJules-Étienne Pasdeloup (Paris, 15 septembre 1819 – Fontainebleau, 13 août 1887), pianiste et chef d’orchestre. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint les premiers prix de solfège en 1832 et de piano en 1834. En 1841, il devint répétiteur de solfège au Conservatoire, puis répÃLire la suite… s’arrête, et du bout de son archet fait signe qu’il va parler. Des ordres ont été donnés pour que les fenêtres soient ouvertes ou fermées, suivant la température et la volonté du peuple. Voilà le point important. Et le calme s’étant rétabli, M. PasdeloupPasdeloup, Jules-EtienneJules-Étienne Pasdeloup (Paris, 15 septembre 1819 – Fontainebleau, 13 août 1887), pianiste et chef d’orchestre. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint les premiers prix de solfège en 1832 et de piano en 1834. En 1841, il devint répétiteur de solfège au Conservatoire, puis répÃLire la suite… peut faire arriver jusqu’au cintre ces belles paroles : « N’oubliez pas, Messieurs, que vous avez fait du Cirque-Napoléon le temple de l’harmonie. » Les applaudissemens éclatent de toutes parts et la symphonie recommence, ce qui n’empêche pas qu’au Cirque-Napoléon l’harmonie ne soit fort mal logée.
On va construire, dit-on, à l’un des angles de la nouvelle place du Château-d’Eau, transformée en quadrilatère, une salle affectée aux séances de l’Orphéon. Et c’est là que le dimanche M. PasdeloupPasdeloup, Jules-EtienneJules-Étienne Pasdeloup (Paris, 15 septembre 1819 – Fontainebleau, 13 août 1887), pianiste et chef d’orchestre. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint les premiers prix de solfège en 1832 et de piano en 1834. En 1841, il devint répétiteur de solfège au Conservatoire, puis répÃLire la suite… s’installera avec son orchestre et ses 4 ou 5,000 auditeurs. Mais encore une fois, quand la salle sera bâtie, quand les orphéons en auront pris possession, et quand M. PasdeloupPasdeloup, Jules-EtienneJules-Étienne Pasdeloup (Paris, 15 septembre 1819 – Fontainebleau, 13 août 1887), pianiste et chef d’orchestre. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint les premiers prix de solfège en 1832 et de piano en 1834. En 1841, il devint répétiteur de solfège au Conservatoire, puis répÃLire la suite… y aura envoyé ses pupitres, nous ne pourrons pas dire que nous avons une salle de concerts proprement dite, c’est-à -dire une salle de concerts dirigée comme l’est un théâtre, ayant un personnel de chanteurs et d’exécutans, affectée aux exécutions des oratorios et des symphonies, et pouvant être mise à la disposition de tout compositeur qui voudra y faire entendre une Å“uvre importante. La salle Herz, propice aux courans d’air et encombrée de colonnes ; la salle Erard, qui est tout au plus un grand salon ; la salle Pleyel, où il n’y a pas place pour cinquante musiciens (j’ose à peine parler de la salle du Casino et de la salle Valentino) ; toutes ces salles ne sont pas de véritables salles de concerts. Il y en a à Londres, à Berlin, à Moscou, à Saint-Pétersbourg, à Vienne, à Leipsick [Leipzig], à Cologne, à Düsseldorf : il y en a partout, excepté à Paris ; mais c’est pourtant à Paris qu’il se donne le plus de concerts ; c’est là que l’épidémie sévit chaque année avec le plus d’intensité et fait le plus grand nombre de victimes. Et chaque année ce sont les mêmes sollicitations importunes, la même chanson, la même sonate, le même public, le même programme. Oui, cela revient périodiquement et régulièrement, puisque sur la plupart des affiches on peut lire ces mots terrifians : Concert annuelSymphonie concertante pour piano et orchestre op. 38Symphonie concertante pour piano et orchestre op. 38 en ré mineur d’Edouard Broustet. Elle fut publiée chez Choudens, Paris, 1872.Lire la suite…. Avalanche maudite de pianistes sans renom et sans talent, Å“uvres de charité qui empruntez au théâtre la fleur de nos chanteurs et de nos cantatrices, vous lassez la patience du public, et vous épuisez la bourse des plus généreux, si bien que lorsqu’un artiste célèbre arrive parmi nous, lorsqu’il nous convie à l’audition de quelque Å“uvre grandiose, nous faisons la sourde oreille, et le grand artiste, prévoyant  bien qu’il en sera pour ses frais, va porter ailleurs son talent et son Å“uvre. Ainsi Litolff est parti pour Liége. Il venait de composer son cinquième concerto-symphonie et un oratorio, Ruth et BoozRuth et BoozRuth et Booz, scène biblique pour soli, chÅ“ur et orchestre sur un texte de Hippolyte Lefebvre mis en musique par Henry Litolff.Lire la suite… ; le concerto, Arban l’avait fait essayer par son orchestre ; l’oratorio, M. Alexandre WeilWeil, Abraham dit Alexandre Weil [Weill]Abraham Weil dit Alexandre Weil [Weill] (Schirrhoffen/Alsace, 10 mai 1811 – Paris, 18 avril 1899), écrivain. Il fit des études à Metz puis, à partir de 1826, à Francfort pour devenir rabbin. Il renonça à la religion et au rabbinat en 1830 et se mit à écrire des articles de philosophie polLire la suite… en avait offert la primeur à ses invités. Etait-ce assez pour LitolffLitolff, HenriHenry Charles Litolff (Londres, 6 février 1818 – Bois-Colombes, 6 août 1891), pianiste et compositeur. Après des études de piano avec Ignaz Moscheles entre 1830 et 1835, il voyagea en Europe (Paris, Bruxelles, Varsovie, Dresde, Leipzig et Berlin). En 1849, il devint citoyen de Brunswick et épLire la suite… que ces exécutions intimes de deux Å“uvres magistrales, de cet orchestre sans public et de ce public sans orchestre ? Lui qui est au courant de nos ressources et de nos habitudes, lui qui en des temps meilleurs obtint la salle du Conservatoire et qui ne l’obtiendrait plus aujourd’hui ; LitolffLitolff, HenriHenry Charles Litolff (Londres, 6 février 1818 – Bois-Colombes, 6 août 1891), pianiste et compositeur. Après des études de piano avec Ignaz Moscheles entre 1830 et 1835, il voyagea en Europe (Paris, Bruxelles, Varsovie, Dresde, Leipzig et Berlin). En 1849, il devint citoyen de Brunswick et épLire la suite…, qui sait ce que coûtent des chanteurs et des instrumentistes quand il faut en réunir une centaine sur l’estrade d’une salle de concerts ; lui qui sait aussi que cette salle de concerts, si elle existe, est absolument comme si elle n’existait pas ; lui qui, après avoir écrit deux productions nouvelles, voulait les entendre telles qu’il les avait écrites et les soumettre au jugement d’un public éclairé, il est parti pour Liège, où il a trouvé tout ce qu’il aurait vainement cherché à Paris, et où il a obtenu, comme compositeur et comme virtuose, un éclatant succès.
Théodore RitterRitter, ThéodoreToussaint Prévost [Prévost-Ritter], dit Théodore Ritter (Nantes, 5 avril 1840 – Paris, 6 avril 1886), pianiste et compositeur. Il fut l’unique élève de Berlioz, qui lui confia la réduction pour piano de L’Enfance du Christ et de Romeo et Juliette. Il excellait dans l’interprétation deLire la suite… voyage en Orien ; il a déjà parcouru l’Allemagne et on l’attend en Russie ; VieuxtempsVieuxtemps, HenriHenri Vieuxtemps (Verviers/Belgique, 17 février 1820 – Mustapha/Algérie, 6 juin 1881), violoniste et compositeur. Enfant prodige, il se produisit en concerts à Bruxelles dès l’âge de sept ans, attirant l’attention du violoniste Charles de Bériot qui le fit venir à Paris, où il débuta enLire la suite… est à Londres, LéonardLeonard, HubertVioloniste, pédagogue et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec François-Antoine Habeneck tout en travaillant comme violoniste à l’orchestre du Théâtre des Variétés puis à celui de l’Opéra-Comique et de l’Opéra. Violon solo des concerts Vivienne, il fit des tournée dLire la suite… ne se montre en public que lorsqu’il s’agit d’une bonne Å“uvre ou d’un acte de bonne camaraderie ; LitolffLitolff, HenriHenry Charles Litolff (Londres, 6 février 1818 – Bois-Colombes, 6 août 1891), pianiste et compositeur. Après des études de piano avec Ignaz Moscheles entre 1830 et 1835, il voyagea en Europe (Paris, Bruxelles, Varsovie, Dresde, Leipzig et Berlin). En 1849, il devint citoyen de Brunswick et épLire la suite… s’en ira de Liége à Gand et de Gand à Bruxelles ; Félicien DavidDavid, Félicien-CésarCésar-Félicien David (Cadenet, 13 avril 1810 – St Germain-en-Laye 29 aout 1876), compositeur. Orphelin à cinq ans, après des études à la maîtrise de la cathédrale St.-Sauveur d’Aix-en-Provence et au collège St.-Louis d’Aix, il entra en 1830 au Conservatoire de Paris dans la classe d’HLire la suite… dirigera lui-même l’exécution de son Christophe ColombChristophe ColombChristophe Colomb, ode-symphonie en quatre parties sur un livret de Joseph Méry, Charles Chaubet et Sylvain Saint-Etienne mis en musique par Félicien David et créée dans la salle du Conservatoire de Paris le 7 mars 1847.Lire la suite…….. à Bade, et BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite… est mort ! Le retour monotone des mêmes choses sublimes que le temps a consacrées ne peut nous faire oublier les grands artistes qui se taisent et les belles Å“uvres modernes que nous n’entendons plus.
J’étais bien sûr de m’égarer, et me voilà , bien embarrassé de retrouver ma route. Heureusement, le premier programme qui me tombe sous la main est celui du concert de M. DelabordeDelaborde, Elie-Miriam-EraïmElie-Miriam-Eraïm Delaborde (Paris, 8[9] février 1839 – Paris, 9 décembre 1913), pianiste et compositeur. Il était le fils naturel de Charles-Valentin Alkan. Il étudia le piano avec son père, Ignaz Moscheles puis avec le pianiste virtuose Adolf von Henselt. Il fit des tournées de concerts dLire la suite…. Que dis-je ! Le concert de M. Delaborde Delaborde, Elie-Miriam-EraïmElie-Miriam-Eraïm Delaborde (Paris, 8[9] février 1839 – Paris, 9 décembre 1913), pianiste et compositeur. Il était le fils naturel de Charles-Valentin Alkan. Il étudia le piano avec son père, Ignaz Moscheles puis avec le pianiste virtuose Adolf von Henselt. Il fit des tournées de concerts dLire la suite…! Il en a donné trois. Voilà , certes, un pianiste qui ne prendra pas pour lui les réflexions que j’ai faites plus haut. Il peut donner autant de concerts qu’il voudra, je n’en manquerai pas un. Personne ne joue comme lui, avec les mains et avec les pieds, s’il vous plait, les fugues et les toccates de BachBach, Carl Philip EmanuelCarl Philip Emanuel Bach (Weimar, 8 mars 1714 – Hambourg, 14 décembre 1788), compositeur. Deuxième fils de Jean-Sébastien Bach, il fut claveciniste et musicien du roi de Prusse, Frédéric II, à Berlin de 1740 à 1768 puis il prit la succession de Georg Philip Telemann comme directeur de la muLire la suite… sur le grand piano pédalier. Et il est organisé comme pas un artiste, sachant bien ce qu’il joue et sachant bien ce qu’il écrit ; car il compose en maître et, tout jeune encore, a déjà des opéras et des ballets en portefeuille. Il nous a donné quelques échantillons de ses Å“uvres inédites : l’ouverture de son ballet, Frithioff, qui est une page symphonique fort bien conduite, pleine d’heureux motifs et très originaux, et la polonaise [Petite Marche villageoise] de son opéra, Maître Martin, qu’il a lui-même transcrite pour le piano, une polonaise toute pimpante, d’un rythme neuf et d’une grâce adorable. Et quand il a eu passé en revue BeethovenBeethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite…, MendelssohnMendelssohn, FelixJacob-Ludwig-Felix Mendelssohn-Bartholdy (Hambourg, 3 février 1809 – Leipzig, 4 novembre 1847), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter et le piano avec Berger et se lia d’amitié avec Goethe. Enfant surdoué, ses premières compositions datent de 1819 et à douze ans il avait déjà cLire la suite… et SchumannSchumann, RobertRobert Alexander Schumann (Zwickau, 8 juin 1810 – Endenich près Bonn, 29 juillet 1856), compositeur. Il étudia le droit avant de se consacrer à la musique. Entre 1829 et 1840, il composa essentiellement des pièces pour piano telles que Carnaval op. 9, Études symphoniques op. 13, Scènes Lire la suite…, Sébastien BachBach, Jean-SebastienJohann Sebastian Bach (Eisenach, 21 mars 1685 – Leipzig, 28 juillet 1750), organiste et compositeur. Il fut nommé organiste à la Neue Kirche d’Arnstadt de 1703 à 1707. Ses premières Å“uvres pour orgue datent de cette époque. Il devint organiste à la Blasiuskirche de Mulhausen en 1707 et éLire la suite…, MozartMozart, Wolfgang AmadeusWolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791), compositeur. Enfant prodige. Son père développa ses dons pour le piano et la composition et l’exhiba dès l’âge de six ans dans des voyages à travers toute l’Europe. Ses premières compositions, des pièces Lire la suite…, ChopinChopin, Frédéric-FrançoisFrédéric-François Chopin (Zelazowa près Varsovie, 1er mars 1810 – Paris, 17 octobre 1849), compositeur et pianiste. S’il étudia la musique avec Joseph Elsner, l’orgue et le piano avec Wilhelm Würfel, Chopin fut essentiellement un pianiste autodidacte.Ses premières compositions, des PoLire la suite… et C.-V. AlkanMorhange, Charles-Valentin dit AlkanCharles-Valentin Morhange dit Alkan (Paris, 30 novembre 1813 – Paris, 29 mars 1888), pianiste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint un 1er prix de solfège en 1821(à l’âge de 7 ans !), un 1er prix de piano en 1824, un 1er prix d’harmonie et d’accompagnement eLire la suite…, qui fut son maître, il nous a fait entendre un délicieux PréludePrélude pour orguePrélude pour orgue d’Alexis Chauvet. L’œuvre fut publiée Au Ménestrel, Paris, 1859.Lire la suite… de M. A. ChauvetChauvet, Charles-AlexisCharles-Alexis Chauvet (Marines/Val d’Oise, 7 juin 1837 – Argentan/Orne, 29 janvier 1871), organiste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint un 1er prix d’orgue en 1860 ; il fut nommé à l’orgue de chÅ“ur de l’église Saint-Thomas d’Aquin puis en 1861 au graLire la suite…, le savant musicien, l’excellent organiste de la Trinité, le même à qui M. BagierBagier, Charles-ProsperCharles-Prosper Bagier (Niort/Deux-Sèvres, 8 mai 1811 – Paris, 31 mai 1881), agent de change et directeur. Il était le fils de François Bagier, sellier à Niort et de Renée Mathieu son épouse ; on sait très peu de choses sur sa formation. Il devint agent de change et fit une fortune considÃLire la suite…, directeur de Théâtre-Italien, a fait défense de jouer, dans l’église de la Trinité, devant un auditoire non payant invité par M. Cavaillé-Coll à assister à l’inauguration du magnifique instrument sorti de ses ateliers, l’offertoireLes Girondins, ouverture dramatiqueLes Girondins, ouverture dramatique pour orchestre op. 80 de Henri Litolff.Lire la suite… de la messe de Rossini ! DelabordeDelaborde, Elie-Miriam-EraïmElie-Miriam-Eraïm Delaborde (Paris, 8[9] février 1839 – Paris, 9 décembre 1913), pianiste et compositeur. Il était le fils naturel de Charles-Valentin Alkan. Il étudia le piano avec son père, Ignaz Moscheles puis avec le pianiste virtuose Adolf von Henselt. Il fit des tournées de concerts dLire la suite… a une vigueur, une énergie sans pareilles, et aussi, quand il le faut, une rare délicatesse de doigté ; son style est des plus corrects, son instruction musicale des plus solides : c’est un grand pianiste doublé d’un grand musicien.
Enfin on a exécuté une sonate de Joachim Raff au concert de M. Alfred Jaell Jaëll, AlfredAlfred Jaëll (Trieste, 5 mars 1832 – Paris, 27 février 1882), pianiste. Fils d’un musicien fondateur d’un conservatoire de musique à Trieste, il étudia avec Carl Czerny à Vienne puis avec Ignaz Moscheles avant d’effectuer, à partir de 1844, des tournées de concerts en Italie, en AllemLire la suite…! (la grande sonate en mi mineur) et c’est LéonardLeonard, HubertVioloniste, pédagogue et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec François-Antoine Habeneck tout en travaillant comme violoniste à l’orchestre du Théâtre des Variétés puis à celui de l’Opéra-Comique et de l’Opéra. Violon solo des concerts Vivienne, il fit des tournée dLire la suite… qui a joué la partie de violon. LéonardLeonard, HubertVioloniste, pédagogue et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec François-Antoine Habeneck tout en travaillant comme violoniste à l’orchestre du Théâtre des Variétés puis à celui de l’Opéra-Comique et de l’Opéra. Violon solo des concerts Vivienne, il fit des tournée dLire la suite… est un ardent promoteur des compositions du maître allemand ; tantôt il choisit pour partenaire M. de BériotBériot, Charles-Wilfrid deCharles-Wilfrid de Bériot (Paris, 12 février 1833 – Sceaux-en-Gâtinais, 22 octobre 1914), pianiste, compositeur et professeur. Il était le fils de La Malibran et du violoniste Charles-Auguste de Bériot. Il abandonna une carrière militaire pour devenir pianiste. Ses interprétations des Å“uvrLire la suite… fils, tantôt M. Alphonse Duvernoy ; M. Alfred JaellJaëll, AlfredAlfred Jaëll (Trieste, 5 mars 1832 – Paris, 27 février 1882), pianiste. Fils d’un musicien fondateur d’un conservatoire de musique à Trieste, il étudia avec Carl Czerny à Vienne puis avec Ignaz Moscheles avant d’effectuer, à partir de 1844, des tournées de concerts en Italie, en AllemLire la suite… est, lui aussi, un artiste digne de comprendre et d’interpréter les Å“uvres fortes, savantes et originales de Joachim Raff, l’un des maîtres les plus renommés de la jeune école allemande. Et puisque j’ai nommé M. Alphonse DuvernoyDuvernoy, Victor-AlphonseVictor-Alphonse Duvernoy (Paris, 30 août 1842 – Paris, 7 mars 1907), critique musical, professeur de piano et compositeur. Fils du baryton Charles-François Duvernoy et frère du baryton et pianiste Edmond Duvernoy, il étudia au Conservatoire de Paris et obtint un 1er prix de piano en 1855. Il dLire la suite…, je veux dire avec quel intérêt un public d’élite a suivi les quatre séances de musique de chambre qui ont été données par ce jeune et vaillant artiste, avec le concours de MM. LéonardLeonard, HubertVioloniste, pédagogue et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec François-Antoine Habeneck tout en travaillant comme violoniste à l’orchestre du Théâtre des Variétés puis à celui de l’Opéra-Comique et de l’Opéra. Violon solo des concerts Vivienne, il fit des tournée dLire la suite…, LeroyLeroy, Adolphe-MartheAdolphe-Marthe Leroy (Saint-Germain-en-Laye, 16 août 1827 – Argenteuil, 1er septembre 1880), clarinettiste. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint un premier prix en 1845. Membre de la Société des Concerts du Conservatoire à partir de 1851 et de la Chapelle impériale en 1853, il jouaLire la suite…, l’incomparable clarinettiste de l’orchestre de l’Opéra, TrombettaTrombetta, Charles-JosephCharles-Joseph Trombetta (Metz, 1er septembre 1834 – Paris, 15 mars 1899), altiste. Il fit partie de l’orchestre de l’Opéra de Paris et de plusieurs sociétés de musique de chambre dont les quatuors de Delphin Alard et d’Édouard Nadaud. Il était également sociétaire de la Société desLire la suite… et MarsickMarsick, Martin-Pierre-JosephMartin-Pierre-Joseph Marsick (Jupille près de Liège, 9 mars 1848 – Paris, 21 octobre 1924), violoniste, compositeur et professeur. Il étudia le violon au Conservatoire de Liège avec Désiré Heynberg puis au Conservatoire de Bruxelles (1865-67) avec Hubert Léonard et enfin avec Lambert MassarLire la suite….
Un jeune homme (encore un pianiste !) s’est produit pour la première fois cette année et avec un plein succès. M. Gustave PradeauPradeau, GustaveGustave Pradeau (Anvers, 3 février 1845 – Fulham/Londres, entre oct. et déc. 1914), pianiste et compositeur. Il était le fils du comédien et chanteur lyrique Étienne Pradeau, qui créa presque toutes les premières opérettes de Jacques Offenbach. Il étudia au Conservatoire de Paris, où ilLire la suite…, à l’exemple de LisztLiszt, FranzFranz Liszt (Raiding, 22 octobre 1811 – Bayreuth, 31 juillet, 1886), pianiste et compositeur. Il étudia le piano d’abord avec son père puis grâce à une bourse étudia à Vienne avec Czerny pour le piano et Salieri pour la composition. Ses premiers récitals en 1823 à Vienne et à Pest firenLire la suite…, a défrayé à lui tout seul le programme de son concert ; un programme sur lequel, à côté des grands noms de BachBach, Carl Philip EmanuelCarl Philip Emanuel Bach (Weimar, 8 mars 1714 – Hambourg, 14 décembre 1788), compositeur. Deuxième fils de Jean-Sébastien Bach, il fut claveciniste et musicien du roi de Prusse, Frédéric II, à Berlin de 1740 à 1768 puis il prit la succession de Georg Philip Telemann comme directeur de la muLire la suite… et de BeethovenBeethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite…, le jeune débutant avait osé inscrire le sien. Un autre eût pu être châtié de cette témérité ; M. PradeauPradeau, GustaveGustave Pradeau (Anvers, 3 février 1845 – Fulham/Londres, entre oct. et déc. 1914), pianiste et compositeur. Il était le fils du comédien et chanteur lyrique Étienne Pradeau, qui créa presque toutes les premières opérettes de Jacques Offenbach. Il étudia au Conservatoire de Paris, où ilLire la suite… y a trouvé au contraire un double succès de virtuose et de compositeur. Je ne sais de qui M. PradeauPradeau, GustaveGustave Pradeau (Anvers, 3 février 1845 – Fulham/Londres, entre oct. et déc. 1914), pianiste et compositeur. Il était le fils du comédien et chanteur lyrique Étienne Pradeau, qui créa presque toutes les premières opérettes de Jacques Offenbach. Il étudia au Conservatoire de Paris, où ilLire la suite… est élève, mais il a assurément fait d’excellentes études, et, lancé comme il l’est dans la bonne voie, il ne peut manquer d’arriver bientôt à prendre place parmi les musiciens les plus renommés et les plus sérieux.
Le nom de M. Œchsner qui hier encore était plus connu au Havre qu’à Paris, est aujourd’hui aussi connu à Paris qu’au Havre. M. Œchsner s’est voué à la musique de chambre et excelle dans ce genre de composition, genre fort difficile et peu pratiqué. Sa SuiteSuite pour orchestre à cordes op. 38Suite pour orchestre à cordes op. 38 de André-Jean-Laurent Å’schner. Elle est en cinq mouvements et fut publiée par Richault, Paris, s. d.Lire la suite… pour quatre instrumens à cordes, est d’une facture remarquable et d’un excellent style ; son quatuor pour piano, violon, alto et violoncelle renferme des parties supérieurement traitées ; le menuet, la ballade et la finale de sa sonate pour piano et violoncelle ont été justement applaudis. Et comme un compositeur ne doit pas se renfermer dans une spécialité, M. Œchsner écrit aussi de charmantes mélodies ; j’en ai entendu quatre, et je veux les citer toutes les quatre : Sara la baigneuse, Bergeronnette, la Chanson de Barberine et une pastorale intitulée les Champs, que le violon de M. LebrunLebrun, Eugène-AdolpheEugène-Adolphe Lebrun (Missy/Calvados, 9 février 1833 – Paris, 12 juin 1906), violoniste. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint un accessit en 1849. Il fut premier violon de l’orchestre de l’Opéra de Paris de 1852 à 1858 puis soliste à la Société des concerts du ConservatLire la suite… a parfaitement accompagnée. Tout cela est frais et gracieux, et d’une harmonie très élégante. Le succès obtenu par M. Œchsner le décidera-t-il à quitter le Havre pour venir se fixer à Paris ?
M. Edouard BroustetBroustet, EdouardÉdouard Broustet (Toulouse, 29 avril 1836 – Luchon/Haute-Garonne, 27 novembre 1901), pianiste, compositeur et chef d’orchestre. Arrivé à Paris en 1858, il étudia l’harmonie avec Pierre Maleden et le piano avec Camille-Marie Stamaty, Jean-Henri Ravina et Henry Litolff. Il accompagna ce dernLire la suite… est l’un des meilleurs élèves de LitolffLitolff, HenriHenry Charles Litolff (Londres, 6 février 1818 – Bois-Colombes, 6 août 1891), pianiste et compositeur. Après des études de piano avec Ignaz Moscheles entre 1830 et 1835, il voyagea en Europe (Paris, Bruxelles, Varsovie, Dresde, Leipzig et Berlin). En 1849, il devint citoyen de Brunswick et épLire la suite… ; il joint à un beau talent d’exécution la connaissance parfaite de l’art d’écrire, et sa Symphonie concertante pour piano et orchestre est une Å“uvre bien digne d’attirer l’attention des musiciens. On y sent un souffle plein de jeunesse et une habileté peu commune dans le maniement de l’orchestre ; M. BroustetBroustet, EdouardÉdouard Broustet (Toulouse, 29 avril 1836 – Luchon/Haute-Garonne, 27 novembre 1901), pianiste, compositeur et chef d’orchestre. Arrivé à Paris en 1858, il étudia l’harmonie avec Pierre Maleden et le piano avec Camille-Marie Stamaty, Jean-Henri Ravina et Henry Litolff. Il accompagna ce dernLire la suite… a de jolies idées mélodiques et toute la science nécessaire pour en tirer parti et les bien développer. Placée entre la belle Marche troyenne de BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite… et l’ouverture si entraînante et si dramatique des GirondinsLes Girondins, ouverture dramatiqueLes Girondins, ouverture dramatique pour orchestre op. 80 de Henri Litolff.Lire la suite… d’Henry LitolffLitolff, HenriHenry Charles Litolff (Londres, 6 février 1818 – Bois-Colombes, 6 août 1891), pianiste et compositeur. Après des études de piano avec Ignaz Moscheles entre 1830 et 1835, il voyagea en Europe (Paris, Bruxelles, Varsovie, Dresde, Leipzig et Berlin). En 1849, il devint citoyen de Brunswick et épLire la suite… (on y entend des réminiscences du Ça iraAh ! Ça iraAh ! Ça ira, Ça ira, Ça ira, refrain dont l’auteur des paroles, d’après François-Joseph Fétis, était un chanteur des rues du nom de Ladré. Il avait adapté ses paroles en 1789 sur le Carillon national, un air de contredanse très populaire dû à  Bécourt, violoniste au théâtre dLire la suite… et de la MarseillaiseMarseillaise, LaLa Marseillaise, chant patriotique de la Révolution française dont les six premiers couplets furent composés par Claude-Joseph Rouget dit Rouget de Lisle à Strasbourg en 1792 pour l’armée du Rhin suite à la déclaration de guerre de la France à l’Autriche. La Convention l’adopta comme hLire la suite…, la Symphonie concertante de M. Edouard BroustetBroustet, EdouardÉdouard Broustet (Toulouse, 29 avril 1836 – Luchon/Haute-Garonne, 27 novembre 1901), pianiste, compositeur et chef d’orchestre. Arrivé à Paris en 1858, il étudia l’harmonie avec Pierre Maleden et le piano avec Camille-Marie Stamaty, Jean-Henri Ravina et Henry Litolff. Il accompagna ce dernLire la suite… n’en a pas moins été très goûtée et très applaudie.
Je n’ai pas besoin de dire au public ce qu’il faut penser du talent de M. Louis LacombeLacombe, LouisLouis Trouillon Lacombe, dit Louis Lacombe (Bourges, 26 novembre 1818 – Saint-Vaast-la-Hougue, 30 septembre 1884), pianiste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint en 1831 un 1er prix de piano dans la classe de Zimmerman. De 1834 à 1839, il fit une longue tournée européeLire la suite…, un artiste haut placé dans l’estime de ses confrères. M. LacombeLacombe, LouisLouis Trouillon Lacombe, dit Louis Lacombe (Bourges, 26 novembre 1818 – Saint-Vaast-la-Hougue, 30 septembre 1884), pianiste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint en 1831 un 1er prix de piano dans la classe de Zimmerman. De 1834 à 1839, il fit une longue tournée européeLire la suite… a donné trois séances chez Erard, trois séances dont ses Å“uvres instrumentales et vocales ont été à peu près les seules à faire les frais. La plupart des poésies dont M. LacombeLacombe, LouisLouis Trouillon Lacombe, dit Louis Lacombe (Bourges, 26 novembre 1818 – Saint-Vaast-la-Hougue, 30 septembre 1884), pianiste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint en 1831 un 1er prix de piano dans la classe de Zimmerman. De 1834 à 1839, il fit une longue tournée européeLire la suite… aime à s’inspirer sont empruntées à Victor HugoHugo, VictorVictor Hugo (Besançon, 26 février 1802 – Paris, 22 mai 1885), écrivain. Tête de file du romantisme, il publia de nombreux poèmes dont Odes (1822), Les Orientales (1829), Les Feuilles d’automne (1831) et surtout le manifeste du romantisme qu’est sa préface à son drame historique CromwellLire la suite…, à Théophile GautierGautier, TheophileThéophile Gautier ( Tarbes, 30 aout 1811 – Paris, 23 mai 1872), écrivain, journaliste. Il fit ses études à Paris où il se lia d’amitié avec Gérard Nerval et fut un grand défenseur de Victor Hugo. Pour Gauthier, la musique, la peinture et la poésie étaient les éléments fondamentaux dâ€Lire la suite…, à La FontaineLa Fontaine, Jean deJean de La Fontaine (Château-Thierry, 9 juillet 1621 – Paris, 13 avril 1695), poète. Il est renommé pour ses fables et dans une moindre mesure pour ses contes, qui ont cependant inspiré plusieurs opéras-comiques dont Le Magnifique (Grétry, 1773), Le Frère Philippe (Dourlen, 1818) et La ColoLire la suite… et même à AnacréonAnacréonAnacréon (Téos aujourd’hui près de SiÄŸacik/Turquie, vers 550 av. J.-C. – Téos, vers 464 av. J.-C.), poète. Il s’exila vers 540 av. J.-C. pour Abdère (Polystylon) puis pour Samos. En 522, il fut invité par le tyran Hipparque, fils de Pisistrate, à Athènes. Après la chute de Hippias, Lire la suite…. Je cite les mélodies qui m’ont le plus charmé, bien que toutes soient également réussies : la Laitière et le Pot-au-LaitLaitière et le pot au lait, La op. 72 no. 9La Laitière et le pot au lait, op. 72 no. 9, mélodie pour voix et piano sur un poème de Jean de La Fontaine mis en musique par Louis Lacombe.Lire la suite… (M. de Leuven préfère la Laitière et les Deux chasseurs), la SéguidilleSéguidilleSéguidille, mélodie pour voix et piano sur un poème de Théophile Gautier mis en musique par Louis Lacombe. Bien que le poème de Gautier soit intitulé Séguedille, Louis Lacombe publia sa mélodie sous le titre de Séguidille.Lire la suite…, la Vieille chanson du jeune tempsVieille Chanson du jeune temps, op. 78 no. 1Vieille Chanson du jeune temps, op. 78 no. 1, mélodie pour voix et piano sur un poème de Victor Hugo mis en musique par Louis Lacombe.Lire la suite… (j’en sais une qui est bien loin de valoir celle-là ), une VillanelleQuatuor pour piano, violonTrio pour piano, violon et violoncelle no. 2 en la mineur op. 41Trio pour piano, violon et violoncelle no. 2 en la mineur op. 41 de Louis Lacombe, publié chez S. Richault, Paris, 1853.Lire la suite…, alto et violoncelle op. 21Quatuor pour piano, violonTrio pour piano, violon et violoncelle no. 2 en la mineur op. 41Trio pour piano, violon et violoncelle no. 2 en la mineur op. 41 de Louis Lacombe, publié chez S. Richault, Paris, 1853.Lire la suite…, alto et violoncelle op. 21 de André-Jean-Laurent Å’schner. L’œuvre fut publiée par Simon Richault, Paris 1861.Lire la suite…, la Cigale, une Nuit blanche, Malédiction ! et Oh ! quand je dors !Oh, Quand je dorsOh, Quand je dors, mélodie pour voix et piano sur un poème de Victor Hugo mis en musique par Louis Lacombe.Lire la suite… Mais, je vous assure que je ne dormais pas et que personne ne dormait aux concerts de M. Louis LacombeLacombe, LouisLouis Trouillon Lacombe, dit Louis Lacombe (Bourges, 26 novembre 1818 – Saint-Vaast-la-Hougue, 30 septembre 1884), pianiste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint en 1831 un 1er prix de piano dans la classe de Zimmerman. De 1834 à 1839, il fit une longue tournée européeLire la suite…. Son trio pour piano, violon et violoncelle, sa marche dans le genre hongrois, son nocturne en mi bémol, ses études, ses romances et chansons sans paroles méritent certainement les éloges que chacun se plaît à leur accorder et le succès qui les a accueillis.
L’un des plus beaux, concerts de la saison (il n’est pas trop tard pour en parler) a été celui que le journal Paris, a offert à ses abonnés : tout le personnel du Théâtre-Italien a défilé devant une assemblée brillante ; TamberlickTamberlick, EnricoEnrico Tamberlick (Rome, 16 mars 1820 – Paris, 13 mars 1889), ténor. Après avoir étudié à Rome, à Naples et à Bologne, il fit ses débuts au Teatro del Fondo de Naples en 1843. Dès 1850, il se produisit chaque année à Londres dans les rôles de ténors héroïques, notamment Arnold (GuilLire la suite… a lancé son ut dièse, et Mlle KraussKrauss, GabrielleGabrielle Krauss (Vienne, 24 mars 1842 – Paris, 6 janvier 1906), soprano. En 1853, elle entra au Conservatoire de Vienne pour étudier le piano, l’harmonie et les langues étrangères avant d’étudier le chant avec Mathilde Marchesi 1858. Elle obtint un 1er prix de piano, de chant et d’harmoLire la suite… a fait dire une fois de plus qu’elle était la plus admirable tragédienne lyrique de ce temps-ci. Puis (O surprise !) sur un signe de Mlle NilssonNilsson, ChristineChristine Nilsson (Sjöabol, près de Växjö/Suède, 20 août 1843 – Stockholm, 22 novembre 1921), soprano. Elle étudia le chant avec Franz Adolf Berwald à Stockholm puis vint se perfectionner à Paris auprès de Victor Massé et d’Enrico Delle Sedie. En 1864, elle débuta dans le rôle-titre dLire la suite… qui, elle aussi, avait bien voulu prendre part à cette fête, M. Jules Cohen s’est élancé sur l’estrade, et a accompagné lui-même à la blonde diva la charmante ballade des Bluets.Bleuets, LesLes Bleuets, opéra-comique en quatre actes sur un livret d’Eugène Cormon et Henri Trianon mis en musique par Jules Cohen et créé au Théâtre-Lyrique de Paris le 23 octobre 1867.Lire la suite…
Si tout le monde ne va pas au concert de VivierVivier, Eugène-LéonEugène-Léon Vivier (Brioude, 4 décembre 1817 – Nice, 24 février 1900), corniste et compositeur. Il abandonna le droit pour se consacrer au cor, qu’il apprit en autodidacte. En 1842, il s’installa à Paris et se produisit en concerts dans sa ville et à l’étranger, souvent aux cotés de Lire la suite…, c’est que tout le monde ne peut y être admis. Et c’est une coquetterie particulière au célèbre corniste de ne jamais s’entourer d’un auditoire nombreux. On dirait que parmi ses admirateurs il choisit les plus délicats. A ceux-là il envoie une stalle qui coûte un louis et qui vaut bien davantage. VivierVivier, Eugène-LéonEugène-Léon Vivier (Brioude, 4 décembre 1817 – Nice, 24 février 1900), corniste et compositeur. Il abandonna le droit pour se consacrer au cor, qu’il apprit en autodidacte. En 1842, il s’installa à Paris et se produisit en concerts dans sa ville et à l’étranger, souvent aux cotés de Lire la suite… ne daigne même pas faire afficher son concert, ce vulgaire moyen de publicité lui étant tout à fait inutile. A neuf heures, le concert commence ; à dix heures et demie, il est fini. VivierVivier, Eugène-LéonEugène-Léon Vivier (Brioude, 4 décembre 1817 – Nice, 24 février 1900), corniste et compositeur. Il abandonna le droit pour se consacrer au cor, qu’il apprit en autodidacte. En 1842, il s’installa à Paris et se produisit en concerts dans sa ville et à l’étranger, souvent aux cotés de Lire la suite…, qui a infiniment d’esprit, ne se prodigue pas. Il a pourtant joué trois morceaux : la SérénadeStändchen (Sérénade) D.957 no. 4Ständchen (Sérénade) D.957 no. 4. Mélodie pour voix et piano sur un poème de Ludwig Rellstab mis en musique par Franz Schubert. Composée en automne 1828, peu de temps avant le décès du compositeur, cette mélodie fut publiée en un recueil intitulé Schwanengesang (Chant du cygne), que son ÃLire la suite… de Schubert ; Rappelle-toi, duo inédit pour voix et cor, poésie d’Alfred de Musset, et un adagio avec des sons soutenus, suivi d’un menuet fantastique. Après les sons soutenus, les sons rapides ; après les portamenti, les gammes chromatiques. Ne parlez ni de pistons ni de cylindres à cet incomparable corniste, pour lequel le cor simple n’a pas de sons bouchés, et qui donne l’accord parfait sur son instrument comme sur un clavier d’orgue. La virtuosité de VivierVivier, Eugène-LéonEugène-Léon Vivier (Brioude, 4 décembre 1817 – Nice, 24 février 1900), corniste et compositeur. Il abandonna le droit pour se consacrer au cor, qu’il apprit en autodidacte. En 1842, il s’installa à Paris et se produisit en concerts dans sa ville et à l’étranger, souvent aux cotés de Lire la suite… tient du prodige ; ses compositions ont une originalité toute particulière ; ce duo, Rappelle-toi, est une des choses les plus délicieuses et les plus poétiques qu’il ait écrites. Mme GueymardDeligne-Lauters, PaulinePauline Deligne-Lauters (Bruxelles, 1er décembre 1834 – Paris, 10 mai 1918), mezzo-soprano. Elle étudia au Conservatoire de Bruxelles et fut engagée au Théâtre-Lyrique de Paris en 1854. Elle y créa Le Billet de Marguerite (Gevaert, 1854), se produisit ensuite dans la version de Castil-Blaze dLire la suite… et Mme TardieuTardieu, Charlotte-ElisabethCharlotte-Élisabeth d’Arpentigny de Malleville, épouse Tardieu (Rouen, 1830 – Paris, 29 mai 1890), pianiste et pédagogue. En 1849, elle organisa en 1849 un cycle annuel de musique d’ensemble qu’elle poursuivra jusqu’en 1869. Onslow lui dédia son Septuor, op. 79, qu’elle créa en 185Lire la suite… de Malleville lui ont prêté leur concours. M. de HartogHartog, Édouard deÉdouard de Hartog (Amsterdam, 15 août 1828 – La Haye, 5 novembre 1909), compositeur. Il étudia la composition avec Bartelmann, Döhler, Mme. Dulcken, et Hoch, puis avec Elwart et Litollf et enfin avec Heinze, un élève de Mendelssohn et Damcke. En 1852, il s’installa à Paris pour se consacrLire la suite… l’a accompagné. Mais de quels bords lointains vient ce prince Caradja qui a composé pour le Dieu de paix et de miséricorde un Credo que renieraient les plus féroces divinités Scandinaves ? II y a bien plus d’onction et de sentiment religieux dans le psaume de M. de HartogHartog, Édouard deÉdouard de Hartog (Amsterdam, 15 août 1828 – La Haye, 5 novembre 1909), compositeur. Il étudia la composition avec Bartelmann, Döhler, Mme. Dulcken, et Hoch, puis avec Elwart et Litollf et enfin avec Heinze, un élève de Mendelssohn et Damcke. En 1852, il s’installa à Paris pour se consacrLire la suite…, qu’a parfaitement interprété un amateur doué d’une jolie voix de ténor, et qui s’abrite modestement sous les initiales F. L.
J’ai déjà eu l’occasion de signaler ici la belle et intéressante publication à laquelle Mme FarrencFarrenc, Jeanne-LouiseJeanne-Louise Farrenc, née Dumont (Paris, 31 mai 1804 – Paris 15 septembre 1875), compositeur et pianiste. Elle étudia le piano avec Anne-Élisabeth Soria, élève de Clémenti et la composition avec Antonin Reicha. Elle enseigna le piano au Conservatoire de Paris de 1842 jusqu’à sa retraite Lire la suite… a attaché son nom, et qui est intitulée le Trésor des pianistesTrésor des pianistes, LeLe Trésor des pianistes, Collection des Å“uvres choisies des maîtres de tous les pays et de toutes les époques, depuis le XVIe siècle jusqu’à la moitié du XIXe, accompagnées de notices biographiques, de renseignements bibliographiques et historiques, d’observations sur le caractère qui cLire la suite…. Dans une soirée donnée chez Erard par l’éminent professeur du Conservatoire, un certain nombre de pièces empruntées à ce recueil ont été exécutées par Mlle MonginMongin, Marie-LouiseMarie-Louise Mongin (Besançon, 11 juin 1841 – ?), pianiste et pédagogue. Elle étudia au Conservatoire de Paris, où elle obtint un 1er prix de solfège en 1855. Élève de Louise Farrenc, elle obtint un 1er prix de piano en 1859 et un 1er prix d’harmonie et d’accompagnement en 1861. Elle se Lire la suite…, élève de Mme FarrencFarrenc, Jeanne-LouiseJeanne-Louise Farrenc, née Dumont (Paris, 31 mai 1804 – Paris 15 septembre 1875), compositeur et pianiste. Elle étudia le piano avec Anne-Élisabeth Soria, élève de Clémenti et la composition avec Antonin Reicha. Elle enseigna le piano au Conservatoire de Paris de 1842 jusqu’à sa retraite Lire la suite…. Il suffira, pour donner une idée de la variété de style et de l’importance de ces différentes productions, de dire qu’elles embrassent une période de près de deux cents ans, et qu’elles sont signées des clavecinistes, organistes et pianistes les plus célèbres qui vécurent de la fin du seizième siècle au commencement du dix-neuvième : FrescobaldiFrescobaldi, Girolamo AlessandroGirolamo Alessandro Frescobaldi (Ferrare, septembre 1583 – Rome, 1er mars 1643), organiste, claveciniste et compositeur. Peu de choses sont connues des débuts de Frescobaldi. Il se disait élève de Luzzasco Luzzaschi et fut très jeune un excellent organiste et chanteur. Il fit un voyage en FlandrLire la suite…, FrobergerFroberger, Johann JakobJohann Jacob Froberger (Stuttgart, 19 mai 1616 – Héricourt près Montbéliard, 6 (7 ?) mai 1667), organiste, claveciniste et compositeur. Il fut organiste à la cour impériale de Vienne en 1637, et reçut une bourse pour lui permettre d’aller étudier auprès de Frescobaldi en Italie. Après Lire la suite…, KuhnauKuhnau, JohannJohann Kuhnau (Geising, 6 avril 1660 – Leipzig, 5 juin 1772), théoricien, organiste, claveciniste et compositeur. Il étudia la musique à Dresde avec Salomon Krügner et les organistes Christoph Kittel et Alexnder Heringk. Il compléta ses études à Zittau, où il fut chef du chÅ“ur et organistLire la suite…, CouperinCouperin, FrançoisFrançois Couperin (Paris, 10 novembre 1668 – Paris, 11 septembre 1733), compositeur. Surnommé le grand, il était le fils de Charles Couperin, organiste depuis 1661 à l’église Saint-Gervais de Paris. Au décès de son père, en 1679, il lui succéda à ce poste mais ne prit officiellement le tLire la suite…, Sébastien, Friedmann et Emmanuel Bach, ScarlattiScarlatti, Giuseppe DomenicoGiuseppe Domenico Scarlatti (Naples, 26 octobre 1685 – Madrid, 23 juillet 1757), claveciniste et compositeur. Fils d’Alessandro Scarlatti, il étudia sans doute avec son père et se perfectionna avec Gaetano Greco ou Bernardo Pasquini. En 1705, son père l’envoya à Venise auprès de son ami FLire la suite…, KirnbergerKirnberger, Johann PhilippJohann Philipp Kirnberger (Saalfeld, 24 avril 1721 – Berlin, 26 (27 ?) juillet 1783), théoricien et compositeur. Il étudia la musique avec Johann Peter Kellner, Heinrich Nikolaus Gerber et Jean-Sébastien Bach, puis fut engagé par diverses familles nobles en Pologne jusqu’en 1751, lorsqu’iLire la suite… et HummelHummel, Johann NepomukJohann Nepomuk Hummel (Pressbourg [Bratilava], 14 novembre 1778 – Weimar, 17 octobre 1837), pianiste et compositeur. Enfant prodige, il prit des leçons avec Mozart qui l’encouragea à se faire connaitre comme virtuose du piano. De 1788 à 1792, il fit une tournée de concerts avec son père en Lire la suite…. Mlle MonginMongin, Marie-LouiseMarie-Louise Mongin (Besançon, 11 juin 1841 – ?), pianiste et pédagogue. Elle étudia au Conservatoire de Paris, où elle obtint un 1er prix de solfège en 1855. Élève de Louise Farrenc, elle obtint un 1er prix de piano en 1859 et un 1er prix d’harmonie et d’accompagnement en 1861. Elle se Lire la suite… a pour l’interprétation de ce genre de musique toutes les qualités voulues : son jeu est net, sobre et élégant, sans prétention et sans afféterie. Peu de pianistes aujourd’hui ont conservé comme elle les pures traditions classiques, et, comme elle aussi, savent joindre à une parfaite connaissance des ressources du piano le rare mérite de n’en point abuser. LéonardLeonard, HubertVioloniste, pédagogue et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec François-Antoine Habeneck tout en travaillant comme violoniste à l’orchestre du Théâtre des Variétés puis à celui de l’Opéra-Comique et de l’Opéra. Violon solo des concerts Vivienne, il fit des tournée dLire la suite… a joué avec une maestria, et une sûreté de son des plus remarquables les variations sérieuses de Corelli, qui, par antithèse, portent ce titre : la Folia. Le point d’orgue final, avec ses trilles battus sur de réminiscences du thème principal et ses arpèges rapides, est d’une incroyable difficulté. C’est LéonardLeonard, HubertVioloniste, pédagogue et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec François-Antoine Habeneck tout en travaillant comme violoniste à l’orchestre du Théâtre des Variétés puis à celui de l’Opéra-Comique et de l’Opéra. Violon solo des concerts Vivienne, il fit des tournée dLire la suite… lui-même qui a harmonisé cette originale fantaisie, dont l’accompagnement de piano n’existe pas. Le quintetteQuintette pour piano et cordes no. 1 La mineur Op.30Quintette pour piano et cordes no. 1 la mineur Op.30 de Louise Farrenc. Il est écrit pour piano, violon, alto, violoncelle et contrebasse. Il fut créé à une soirée musicale que donna Mme Farrenc chez elle le 13 avril 1840 et que Henri Blanchard commente dans La Revue et gazette musicale du 19 Lire la suite… en la mineur de Mme FarrencFarrenc, Jeanne-LouiseJeanne-Louise Farrenc, née Dumont (Paris, 31 mai 1804 – Paris 15 septembre 1875), compositeur et pianiste. Elle étudia le piano avec Anne-Élisabeth Soria, élève de Clémenti et la composition avec Antonin Reicha. Elle enseigna le piano au Conservatoire de Paris de 1842 jusqu’à sa retraite Lire la suite…, exécuté par MM. LéonardLeonard, HubertVioloniste, pédagogue et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec François-Antoine Habeneck tout en travaillant comme violoniste à l’orchestre du Théâtre des Variétés puis à celui de l’Opéra-Comique et de l’Opéra. Violon solo des concerts Vivienne, il fit des tournée dLire la suite…, TrombettaTrombetta, Charles-JosephCharles-Joseph Trombetta (Metz, 1er septembre 1834 – Paris, 15 mars 1899), altiste. Il fit partie de l’orchestre de l’Opéra de Paris et de plusieurs sociétés de musique de chambre dont les quatuors de Delphin Alard et d’Édouard Nadaud. Il était également sociétaire de la Société desLire la suite…, LeboucLebouc, Charles-JosephCharles-Joseph Lebouc (Besançon, 22 décembre 1822 – Hyères, 7 mars 1893), violoncelliste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint un premier prix de violoncelle en 1844. Il fut membre de l’orchestre de l’Opéra de 1846 à 1848 et l’année suivante de la Société desLire la suite…, GoufféGouffé, AchilleAchille-Henry-Hector Gouffé (Pontoise, 4 novembre 1804 – Paris, 31 août 1874), contrebassiste. Il fut contrebassiste à la Société des Concerts du Conservatoire et à l’Opéra. De 1836 à 1874, il organisa chez lui des séances de musique de chambre qui furent très suivies et auxquelles partiLire la suite… et Mlle MonginMongin, Marie-LouiseMarie-Louise Mongin (Besançon, 11 juin 1841 – ?), pianiste et pédagogue. Elle étudia au Conservatoire de Paris, où elle obtint un 1er prix de solfège en 1855. Élève de Louise Farrenc, elle obtint un 1er prix de piano en 1859 et un 1er prix d’harmonie et d’accompagnement en 1861. Elle se Lire la suite…, a produit un très grand effet ; la sonate pour piano et violon, du même auteur, est une Å“uvre digne de figurer à côté des meilleures compositions des maîtres.
Vivent les concerts en plein air ! Quand ils commencent, c’est que les beaux jours sont venus et que les virtuoses nous quittent. Samedi prochain, il y aura beaucoup de monde aux Champs-Élysées, tout autour de l’orchestre que dirige l’habile M. CressonoisCressonnois, Jules-AlfredJules-Alfred Cressonnois (Mortagne/Orne, 17 avril 1823 – Paris, 20 mars 1883), compositeur. Il fut chef des Guides sous le second empire et composa des opérettes. Son opéra-comique en un acte Saute, marquis! sur un livret de Jules-Charles Truffier, sociétaire de la Comédie-Française, fut créÃLire la suite…. Et M. BesselièvreBesselièvre, Charles-Henri deCharles-Henri de Besselièvre (Paris, 18 juin 1820 – Paris, 27 décembre 1881), journaliste et impresario. Il fonda, en 1859, l’entreprise des Concerts des Champs-Élysées dans une salle près du Palais de l’industrie. Il engagea successivement Joseph Arban, Eugène Prévost, Jules Cressonnois,Lire la suite… sera là pour offris courtoisement la main aux dames sans cavalier et les reconduire à la porte.
E. REYER.
MmeCarvalho vient de remplacer MlleNilssonNilsson, ChristineChristine Nilsson (Sjöabol, près de Växjö/Suède, 20 août 1843 – Stockholm, 22 novembre 1921), soprano. Elle étudia le chant avec Franz Adolf Berwald à Stockholm puis vint se perfectionner à Paris auprès de Victor Massé et d’Enrico Delle Sedie. En 1864, elle débuta dans le rôle-titre dLire la suite… dans le rôle de Marguerite de FaustFaustFaust, opéra en cinq actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier d’après Goethe mis en musique par Charles Gounod et crée au Théâtre-Lyrique le 19 mars 1859.Lire la suite…. On s’y attendait. Et il y a eu presque autant de fleurs pour fêter le retour de l’une que pour saluer le départ de l’autre. L’une et l’autre ont leurs partisans, de très chauds partisans qui, ne voulant pas se faire des concessions mutuelles, ne s’entendront jamais. Hier, à la sortie de l’Opéra, les opinions les plus contradictoires se heurtaient dans les couloirs et on discutait encore sur le boulevard. Puisque le public se passionne pour des virtuoses, il est tout à fait inutile de lui donner des Å“uvres nouvelles : une reprise aujourd’hui, une traduction demain, il n’en demande pas davantage. Laissons donc le public se passionner comme bon lui semble, et tout en espérant des jours meilleurs, plus favorables au développement de l’art, donnons à Mme Carvalho la palme qu’elle mérite.
E. R.
Personnes discutées
Personnes citées
Oeuvres discutées
Oeuvres citées
Notes d'édition
Ernest Reyer fait allusion à la mélodie composée par Joseph O’Kelly (Boulogne-sur-Mer, 29 janvier 1828 – Paris, 9 janvier 1885) sur ce même poème de Victor Hugo (Vieille Chanson du jeune temps) publiée en 1862 et dont le succès dans les salons lui valut une deuxième édition en 1868.