L’Athenæum français, 31 mars 1855, p. 263-265 (article signé E. Reyer).

Chronique musicale.

Opéra-Comique. YvonneYvonneYvonne, opéra-comique en un acte sur un livret d’Adolphe de Leuven et mis en musique par Joseph-Napoléon Ney, Prince de la Moskowa et créé à l’Opéra-Comique le 16 mars 1855.Lire la suite…, opéra-comique en un acte, paroles de M. de LeuwenLeuven, Adolphe deAdolphe de Leuven (Paris, 1800 – Paris, 14 avril 1884), auteur dramatique, librettiste. Fils d’un des trois conspirateurs de l’assassinat du roi de Suède, Gustave III, il est né en 1800 et prit comme nom de plume celui de sa grand-mère maternelle. Il était un grand ami d’Alexandre Dumas pèrLire la suite… [Leuven]Leuven, Adolphe deAdolphe de Leuven (Paris, 1800 – Paris, 14 avril 1884), auteur dramatique, librettiste. Fils d’un des trois conspirateurs de l’assassinat du roi de Suède, Gustave III, il est né en 1800 et prit comme nom de plume celui de sa grand-mère maternelle. Il était un grand ami d’Alexandre Dumas pèrLire la suite…, musique de M. le prince de la MoskowaMoskowa, Joseph-Napoleon Prince de laJoseph-Napoléon Ney, prince de la Moskowa (Paris, 8 mai 1803 – Saint-Germain-en-Laye, 25 juillet 1857), compositeur. Fils du maréchal Ney, il se consacra d’abord à la musique qu’il étudia en Italie, où il fit jouer à Lucques en 1816 une messe avec orchestre. En 1821, sa Messe à grand orLire la suite…. — Reprise du CaïdCaïd, LeLe Caïd, opéra-comique en deux actes sur un livret de Thomas Sauvage mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra-Comique le 3 janvier 1849.Lire la suite…. — Théâtre-Lyrique : Les CharmeursCharmeurs, LesLes Charmeurs, opéra-comique en deux actes sur un livret d’Adolphe de Leuven mis en musique par Ferdinand Poise et créé au Théâtre-Lyrique le 15 mars 1855.Lire la suite…, opéra-comique en un acte, paroles de M. de LeuwenLeuven, Adolphe deAdolphe de Leuven (Paris, 1800 – Paris, 14 avril 1884), auteur dramatique, librettiste. Fils d’un des trois conspirateurs de l’assassinat du roi de Suède, Gustave III, il est né en 1800 et prit comme nom de plume celui de sa grand-mère maternelle. Il était un grand ami d’Alexandre Dumas pèrLire la suite…, musique de M. Ferdinand Poise. — Concerts.


Il y avait longtemps que ce petit acte attendait son tour, dormant paisiblement dans les cartons de l’Opéra-Comique. M. Émile PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite…, qui est un homme d’une impartialité bien connue, veut que les princes attendent comme les simples mortels. Un compositeur a toujours commencé par attendre le bon vouloir de son directeur ; plus tard, c’est souvent le directeur qui est obligé d’attendre le bon vouloir de l’artiste : celui-ci prend sa revanche ; mais alors il est célèbre et il siège à l’Institut. M. MeyerbeerMeyerbeer, GiacomoJakob Liebmann Meyer Beer dit Giacomo Meyerbeer (Vogelsdorf, 5 septembre 1791 – Paris, 2 mai 1864), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter puis l’abbé Vogler et le piano avec Franz Lauska. Bien que considéré par Moscheles comme un des plus grands pianistes de son temps, Meyerbeer abLire la suite…, M. AuberAuber, Daniel-François-EspritDaniel-François-Esprit Auber (Caen, 29 janvier 1782 – Paris, 12 mai 1871), compositeur. Sa famille était aisée et le prépara aux affaires tout en lui enseignant la musique, dans laquelle il montra très tôt son talent de chanteur (baryton), de pianiste, de violoniste et de violoncelliste. LesLire la suite… et M. HalévyHalévy, Jacques-Fromental-ÉlieJacques-Fromental-Élie Halévy (Paris, 27 mai 1799 – Nice, 12 mars 1862), compositeur. Il étudia la composition au Conservatoire de Paris avec Cherubini et Méhul et obtint le Prix de Rome en 1819. Il débuta avec succès à l’Opéra-comique en 1827 avec L’Artisan et produisit à ce théâtrLire la suite… font attendre ; M. ElwartElwart, Antoine-Amable-ElieAntoine-Amable-Elie Elwart, (Paris, 19 septembre 1808 – Paris, 14 octobre 1877), compositeur. Élève de Lesueur au Conservatoire de Paris, il obtint le 1er Prix de Rome en 1834. De 1832 à 1872, il enseigna l’harmonie et le contrepoint au Conservatoire. Il composa surtout des Å“uvres sacrées (Lire la suite… attend depuis vingt ans ; peut-être attendra-t-il toujours. Cela ne veut pas dire que M. ElwartElwart, Antoine-Amable-ElieAntoine-Amable-Elie Elwart, (Paris, 19 septembre 1808 – Paris, 14 octobre 1877), compositeur. Élève de Lesueur au Conservatoire de Paris, il obtint le 1er Prix de Rome en 1834. De 1832 à 1872, il enseigna l’harmonie et le contrepoint au Conservatoire. Il composa surtout des Å“uvres sacrées (Lire la suite… n’ait pas de talent, bien au contraire ; il a beaucoup de patience et fort peu de chance. J’ai sous les yeux un long poëme de M. ElwartElwart, Antoine-Amable-ElieAntoine-Amable-Elie Elwart, (Paris, 19 septembre 1808 – Paris, 14 octobre 1877), compositeur. Élève de Lesueur au Conservatoire de Paris, il obtint le 1er Prix de Rome en 1834. De 1832 à 1872, il enseigna l’harmonie et le contrepoint au Conservatoire. Il composa surtout des Å“uvres sacrées (Lire la suite… sur la musique : ce poëme contient des passages très-remarquables et d’utiles enseignements ; c’est un cours d’harmonie rimé et dédié à Mme de Sainte-UrsuleSainte-Ursule, Madame deIl n’y a pas encore de descriptionLire la suite…, à laquelle M. ElwartElwart, Antoine-Amable-ElieAntoine-Amable-Elie Elwart, (Paris, 19 septembre 1808 – Paris, 14 octobre 1877), compositeur. Élève de Lesueur au Conservatoire de Paris, il obtint le 1er Prix de Rome en 1834. De 1832 à 1872, il enseigna l’harmonie et le contrepoint au Conservatoire. Il composa surtout des Å“uvres sacrées (Lire la suite… doit ses premières leçons. M. ElwartElwart, Antoine-Amable-ElieAntoine-Amable-Elie Elwart, (Paris, 19 septembre 1808 – Paris, 14 octobre 1877), compositeur. Élève de Lesueur au Conservatoire de Paris, il obtint le 1er Prix de Rome en 1834. De 1832 à 1872, il enseigna l’harmonie et le contrepoint au Conservatoire. Il composa surtout des Å“uvres sacrées (Lire la suite… est bien capable de compléter son Å“uvre en la mettant en musique, et je suis sûr qu’il ne voudra pas laisser ce soin à un autre. Puisque nous venons de parler de M. ElwartElwart, Antoine-Amable-ElieAntoine-Amable-Elie Elwart, (Paris, 19 septembre 1808 – Paris, 14 octobre 1877), compositeur. Élève de Lesueur au Conservatoire de Paris, il obtint le 1er Prix de Rome en 1834. De 1832 à 1872, il enseigna l’harmonie et le contrepoint au Conservatoire. Il composa surtout des Å“uvres sacrées (Lire la suite…, l’un des plus savants harmonistes de notre époque, disons qu’il vient de composer une belle cantate que nous avons entendu exécuter au concert donné au profit de l’œuvre des petits orphelins. A ce même concert un chanteur comique a débité avec beaucoup de verve une chansonnette dans laquelle il y a un couplet contre la littérature et les littérateurs, et dont le refrain est celui-ci : Bienheureux les pauvres d’esprit. La salle entière a applaudi. PoultierPoultier, Placide-Alexandre-GuillaumePlacide-Alexandre-Guillaume Poultier (Villequier, 27 mai 1814 – Villequier, ? mai 1887), ténor. D’abord tonnelier à Rouen, il débuta au Théâtre des Arts de cette ville avant de se rendre en 1840 à Paris, où il fut engagé l’année suivante à l’Opéra dans Guillaume Tell (Rossini), puLire la suite… a chanté l’air du sommeil de la MuetteMuette de Portici, LaLa Muette de Portici, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugène Scribe et Germain Delavigne mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra de Paris le 29 février 1828.Lire la suite… avec des pavots dans la voix : FranchommeFranchomme, Auguste-JosephAuguste-Joseph Franchomme (Lille, 10 avril 1808 – Paris, 21 janvier 1884), violoncelliste. Il étudia au Conservatoire de Paris et remporta un premier prix de violoncelle en 1825. Il fut d’abord engagé à l’orchestre de l’Ambigu, puis à celui du Théâtre-Italien en 1827. L’année suivanLire la suite… a joué du violoncelle avec cette maestria, cette netteté et cette pureté de style qui caractérisent le talent de cet excellent virtuose. Mais revenons à YvonneYvonneYvonne, opéra-comique en un acte sur un livret d’Adolphe de Leuven et mis en musique par Joseph-Napoléon Ney, Prince de la Moskowa et créé à l’Opéra-Comique le 16 mars 1855.Lire la suite… et à M. le prince de la MoskowaMoskowa, Joseph-Napoleon Prince de laJoseph-Napoléon Ney, prince de la Moskowa (Paris, 8 mai 1803 – Saint-Germain-en-Laye, 25 juillet 1857), compositeur. Fils du maréchal Ney, il se consacra d’abord à la musique qu’il étudia en Italie, où il fit jouer à Lucques en 1816 une messe avec orchestre. En 1821, sa Messe à grand orLire la suite…, dont le nom fait très-bien sur l’affiche de l’Opéra-Comique et dont le talent est à là hauteur de bien d’autres. M. le prince de la MoskowaMoskowa, Joseph-Napoleon Prince de laJoseph-Napoléon Ney, prince de la Moskowa (Paris, 8 mai 1803 – Saint-Germain-en-Laye, 25 juillet 1857), compositeur. Fils du maréchal Ney, il se consacra d’abord à la musique qu’il étudia en Italie, où il fit jouer à Lucques en 1816 une messe avec orchestre. En 1821, sa Messe à grand orLire la suite…, qui est général et sénateur, a toujours beaucoup aimé les arts ; il a composé de la musique religieuse et de la musique profane ; il a donné chez lui des soirées musicales qui ont joui d’une certaine célébrité ; de plus il a fait le Cent-SuisseCent-Suisse, LeLe Cent-Suisse, opéra-comique en un acte sur un livret de Paul Duport et Edouard Monnais mis en musique par Joseph-Napoléon Ney, Prince de la Moskowa et créé à l’Opéra-Comique le 7 juin 1840.Lire la suite…, représenté il y a de cela quelques années au théâtre FavartFavart, Charles SimonCharles-Simon Favart (Paris, 13 novembre 1810 – Paris, 12 mai 1792), auteur dramatique et librettiste. Ses études au collège furent interrompues par le décès de son père dont il dut reprendre la pâtisserie, ce qui ne l’empêcha pas de d’écrire des pièces pour le théâtre de la foire. SoLire la suite…, en collaboration avec M. Édouard MonnaisMonnais, Guillaume-Edouard-DesireGuillaume-Édouard-Désiré Monnais (Paris, 27 mai 1798 – Paris 25 février 1868), écrivain, librettiste, critique musical et administrateur. Bien que reçu avocat au barreau de Paris en 1828, il se consacra à la littérature et publia Mimili ou Souvenirs d’un officier français dans une vallÃLire la suite…, auteur de cantates invariablement couronnées par l’Académie des beaux-arts. Et malgré tous ces titres à l’empressement d’un directeur et à la faveur du public, M. de la MoskowaMoskowa, Joseph-Napoleon Prince de laJoseph-Napoléon Ney, prince de la Moskowa (Paris, 8 mai 1803 – Saint-Germain-en-Laye, 25 juillet 1857), compositeur. Fils du maréchal Ney, il se consacra d’abord à la musique qu’il étudia en Italie, où il fit jouer à Lucques en 1816 une messe avec orchestre. En 1821, sa Messe à grand orLire la suite… a attendu !

Le sujet d’YvonneYvonneYvonne, opéra-comique en un acte sur un livret d’Adolphe de Leuven et mis en musique par Joseph-Napoléon Ney, Prince de la Moskowa et créé à l’Opéra-Comique le 16 mars 1855.Lire la suite… appartient au genre fantastique bouffe ; il rappelle celui du Devin de Village ; Devin du village, LeLe Devin du village, opéra-comique en un acte sur un livret et une musique de Jean-Jacques Rousseau créé à l’Opéra le 1er mars 1753.Lire la suite…mais on sait avec quel bonheur, avec quel esprit M. de LeuwenLeuven, Adolphe deAdolphe de Leuven (Paris, 1800 – Paris, 14 avril 1884), auteur dramatique, librettiste. Fils d’un des trois conspirateurs de l’assassinat du roi de Suède, Gustave III, il est né en 1800 et prit comme nom de plume celui de sa grand-mère maternelle. Il était un grand ami d’Alexandre Dumas pèrLire la suite… s’empare d’une vieille idée, la retape, la rajeunit et lui donne une physionomie nouvelle. La scène se passe en Bretagne, le pays des légendes et des sorciers.

Jeannic a promis à Yvonne de l’épouser ; mais Jeannic est pauvre : il vient de perdre sa vache bien-aimée, sa Néra, pour payer cent écus qu’il doit à M. le collecteur. Sur ces entrefaites arrive le père Kerkadec, un vieillard en haillons qui jette des sorts, vend des amulettes et des onguents, dit la bonne aventure et exploite la crédulité des paysans au profit de sa besace. Jeannic confie ses peines au sorcier, et celui-ci, flairant les cent écus que le jeune gars tient enfermés dans son boursicot de cuir, lui promet un moyen infaillible de le tirer d’embarras. Jeannic ne se fait pas trop prier pour troquer son or contre le secret du sorcier. A minuit, par un temps d’orage, pendant qu’il verra luire les éclairs et qu’il entendra gronder le tonnerre, Jeannic s’en ira cueillir une baguette de coudrier, en dirigera la pointe vers le nord et appellera trois fois Samoy ! Samoy ! Samoy ! A la troisième évocation le diable paraîtra sous une forme quelconque, peut-être bien sous les traits d’une jolie fille, et exaucera tous les vœux de Jeannic. Afin de dissiper les doutes du naïf Breton, le père Kerkadec lui fait lire la complainte de Jean Rouge-Gorge du pays de Cornouailles. A peine Jeannic a-t-il prononcé le mot cabalistique qu’Yvonne paraît, et il trouve le diable bien hardi d’avoir osé prendre la chaste et gracieuse figure de sa fiancée. Yvonne revient de chez son parrain, dont elle a hérité, et elle apporte une petite fortune à Jeannic ; elle met une poule grasse dans le pot-au-feu, du linge blanc et de l’argenterie sur la table. Le père Kerkadec avait dit vrai ; mais Jeannic est saisi de terreur : il repousse les caresses du démon et le conjure de s’éloigner. On devine la fin de l’aventure : Jeannic finit par reconnaître Yvonne ; il l’épouse et ne regrette pas ses cent écus.

M. le prince de la MoskowaMoskowa, Joseph-Napoleon Prince de laJoseph-Napoléon Ney, prince de la Moskowa (Paris, 8 mai 1803 – Saint-Germain-en-Laye, 25 juillet 1857), compositeur. Fils du maréchal Ney, il se consacra d’abord à la musique qu’il étudia en Italie, où il fit jouer à Lucques en 1816 une messe avec orchestre. En 1821, sa Messe à grand orLire la suite…, qui s’est nourri de bonnes études classiques, a écrit sur ce petit libretto une charmante partition, dans laquelle il y a de jolies idées, une certaine originalité, peu de réminiscences, et de piquants effets d’instrumentation. Les premiers couplets du père Kerkadec ont une allure très-franche ; les seconds rappellent beaucoup trop ceux de Richard dans le FreyschützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite… [FreischützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite…]; la romance de Jeannic est tendre et poétique, un peu dans le sentiment des pastorales de Pierre DupontDupont, PierrePierre Dupont (Lyon, 23 avril 1821 – Lyon, 24 juillet 1870), poète et chansonnier. Grâce au soutien du poète Pierre Lebrun il publia en 1844 son premier volume de vers, Les Deux anges. Sa chanson, Les Boeufs, publiée en 1846 dans son second volume, Les Paysans, connut un retentissant succès. SeLire la suite…. On l’a vivement applaudie. Nous citerons encore l’air de la complainte dialoguée entre Kerkadec et Jeannic, la scène de l’évocation, qui est bien faite, un joli duo et l’ouverture qui débute par une mélodie d’une simplicité rêveuse soupirée par le hautbois. La pièce est fort bien jouée par Sainte-FoySainte-Foy, Charles-Louis Pubereaux ditCharles-Louis Pubereaux dit Sainte-Foy (Vitry-le-Francois/Marne, 13 fevrier 1817 – Neuilly, 1er avril 1877), tenor. Elève de Morin au Conservatoire de Paris. Débute à l’Opéra-Comique le 18 Mai 1840 dans le rôle de Dionigi dans Zanetta ou jouer avec le feu (Auber). Il y resta jusqu’à sa retraitLire la suite…, JourdanJourdan, Pierre-MariusPierre-Marius Jourdan (Marseille 28 octobre 1823 – Bruxelles, entre le 1er et le 9 février 1879), ténor. Il fit ses études au Conservatoire de Paris qu’il termina en 1845 avec un 1er prix de chant.  Il débuta à l’Opéra-Comique dans Zemire et Azor (Grétry) en 1846 et y resta jusqu’en 18Lire la suite…, Mlle BoulardBoulart, SophieSophie-Ferdinande-Dorothée Boulart (Montmartre, 3 avril 1836 – Asnières, 14 juin 1889), soprano. Élève de Mme Cinti-Damoreau au Conservatoire de Paris, elle obtint un 1er prix de chant et d’opéra-comique en 1853. Elle débuta en 1853 à l’Opéra-Comique dans Les Noces de Jeannette (MasLire la suite… et Mlle Talmon [Talmont], dont le rôle n’a qu’une importance secondaire. Il y avait, le soir de la première représentation, beaucoup de riches toilettes, beaucoup d’habits chamarrés de rubans dans les loges et dans les couloirs de l’Opéra-Comique.

Le libretto des CharmeursCharmeurs, LesLes Charmeurs, opéra-comique en deux actes sur un livret d’Adolphe de Leuven mis en musique par Ferdinand Poise et créé au Théâtre-Lyrique le 15 mars 1855.Lire la suite… est calqué sur une comédie de FavartFavart, Charles SimonCharles-Simon Favart (Paris, 13 novembre 1810 – Paris, 12 mai 1792), auteur dramatique et librettiste. Ses études au collège furent interrompues par le décès de son père dont il dut reprendre la pâtisserie, ce qui ne l’empêcha pas de d’écrire des pièces pour le théâtre de la foire. SoLire la suite… intitulée les EnsorcelésEnsorcelés, LesLes Ensorcelés ou Jeannot et Jeannette, parodie en un acte de Justine Favart, Jean-Nicolas Guerin de Frémicourt et Harny de Guereville créée à la Comédie-Italienne le 1er septembre 1757. C’est une parodie des Surprises de l’amour de Jean-Philippe Rameau.Lire la suite…, et en faisant les EnsorcelésEnsorcelés, LesLes Ensorcelés ou Jeannot et Jeannette, parodie en un acte de Justine Favart, Jean-Nicolas Guerin de Frémicourt et Harny de Guereville créée à la Comédie-Italienne le 1er septembre 1757. C’est une parodie des Surprises de l’amour de Jean-Philippe Rameau.Lire la suite… FavartFavart, Charles SimonCharles-Simon Favart (Paris, 13 novembre 1810 – Paris, 12 mai 1792), auteur dramatique et librettiste. Ses études au collège furent interrompues par le décès de son père dont il dut reprendre la pâtisserie, ce qui ne l’empêcha pas de d’écrire des pièces pour le théâtre de la foire. SoLire la suite… a refait la Chercheuse d’espritChercheuse d’esprit, LaLa Chercheuse d’esprit, comédie mêlée d’ariettes en un acte sur un livret de Simon Favart créée au Théâtre de la Foire Saint-Germain le 20 février 1741.Lire la suite… ; si bien qu’au premier abord on ne sait trop dans laquelle de ces deux pièces M. de LeuwenLeuven, Adolphe deAdolphe de Leuven (Paris, 1800 – Paris, 14 avril 1884), auteur dramatique, librettiste. Fils d’un des trois conspirateurs de l’assassinat du roi de Suède, Gustave III, il est né en 1800 et prit comme nom de plume celui de sa grand-mère maternelle. Il était un grand ami d’Alexandre Dumas pèrLire la suite… a puisé les jolies situations, les mots heureux et l’allure villageoise de son nouveau poëme.

Maître Bobin, maréchal ferrant et vétérinaire, aspire à la main de Georgette, dont les jolis yeux, la naïveté et l’inexpérience expliquent suffisamment la convoitise du vieux barbon. Georgette est la nièce de la mère Michel, grosse fermière à la mine réjouie, aux formes athlétiques, qui, de son côté, a jeté son dévolu sur Julien, un joli garçon de seize ans qui, sous le rapport de l’intelligence, n’a pas été mieux doué que Georgette. La mère Michel emmène Julien à l’écart et lui donne une leçon dont il se promet bien de profiter…… avec Georgette. Maître Bobin réussit à éveiller dans l’esprit de la jeune fille certaines idées qui la mettent tout en émoi et qui lui donnent le plus grand désir…. de revoir Julien. Le maréchal ferrant et la fermière ont beau dire, beau faire, ils ont beau assurer Georgette qu’elle est victime des maléfices de Julien et recommander à Julien de vaincre le charme que lui a jeté Georgette, les deux jeunes gens se cherchent, se rencontrent, s’expliquent leurs secrètes angoisses, et scellent leur amour par un baiser. Bobin et la mère Michel se consolent ensemble, et mandent un notaire pour marier au plus vite Georgette et Julien.

M. Ferdinand Poise est l’auteur de BonsoirBonsoir, voisinBonsoir, voisin, opéra-comique en un acte sur un livret de Léon Brunswick et Arthur de Beauplan mis en musique par Ferdinand Poise et créé au Théâtre-Lyrique le 18 septembre 1853.Lire la suite…, voisinBonsoir, voisinBonsoir, voisin, opéra-comique en un acte sur un livret de Léon Brunswick et Arthur de Beauplan mis en musique par Ferdinand Poise et créé au Théâtre-Lyrique le 18 septembre 1853.Lire la suite…, un petit acte qui a eu du succès au Théâtre-Lyrique et qui est encore au répertoire ; il est l’élève de M. Adolphe AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite…, et il a toutes les traditions de son maître : de la verve, de la gaieté, de la franchise dans le rhythme, une jolie instrumentation et tout ce qu’il faut pour captiver les bonnes grâces du public parisien, auquel le genre de M. AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite… est, on le sait, excessivement sympathique.

La partition des CharmeursCharmeurs, LesLes Charmeurs, opéra-comique en deux actes sur un livret d’Adolphe de Leuven mis en musique par Ferdinand Poise et créé au Théâtre-Lyrique le 15 mars 1855.Lire la suite… ne vaut ni plus ni moins que son aînée ; on y retrouve les mêmes qualités, les mêmes tendances. Au nombre des meilleures pages nous citerons l’ouverture, dans laquelle il y a un joli solo de cor et une péroraison brillante, les couplets de Bobin accompagnés par l’enclume, la romance de Georgette, mélodieuse inspiration, un très-joli duo bouffe, un air langoureux et sentimental chanté par Julien et la ronde des garçons de Beaugency, que nous ne tarderons pas à entendre exécuter sous nos fenêtres par l’instrument barbare de quelque mendiant piémontais. Poëme et musique ont obtenu un succès complet, et depuis la première représentation les CharmeursCharmeurs, LesLes Charmeurs, opéra-comique en deux actes sur un livret d’Adolphe de Leuven mis en musique par Ferdinand Poise et créé au Théâtre-Lyrique le 15 mars 1855.Lire la suite… ne quittent pas l’affiche, en compagnie du Muletier de Tolède Muletier de Tolède, LeLe Muletier de Tolède, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe d’Ennery et Clairville, pseudonyme de Louis-François-Marie Nicolaïe, mis en musique par Adolphe Adam et créé au Théâtre-Lyrique le 16 décembre 1854.Lire la suite…et du Bijou perduBijou perdu, LeLe Bijou perdu, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et Philippe-Auguste-Alfred Pittaud de Forges mis en musique par Adolphe Adam et créé au Théâtre-Lyrique le 6 octobre 1853.Lire la suite…. Ce dernier ouvrage a été repris pour les débuts de Mlle Gasc-CurballeGasc-Curbale, Jeanne-AdelaïdeJeanne-Adelaïde Curbale dite Gasc-Curbale (Toulouse, 18 décembre 1834 – ?), soprano. Elle étudia au Conservatoire de Paris avec Charles-Amable Battaille et obtint les deuxièmes prix de chant et d’opéra et un premier accessit d’opéra-comique en 1853. Elle se produisit à La Haye et à RouenLire la suite…, élève de M. BattailleBattaille, Charles-AmableCharles-Amable Battaille (Nantes, 30 septembre 1822 – Paris, 2 mai 1872), Basse. Après des études de médecine à Nantes, il vint à Paris et étudia au Conservatoire avec Manuel Garcia. Il obtint les premiers prix de chant, d’opera et d’opéra-comique en 1847 et débuta en 1848 à l’Opéra-CoLire la suite…, une cantatrice de beaucoup d’avenir qui veut marcher sur les traces de Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite…. Les principaux rôles des CharmeursCharmeurs, LesLes Charmeurs, opéra-comique en deux actes sur un livret d’Adolphe de Leuven mis en musique par Ferdinand Poise et créé au Théâtre-Lyrique le 15 mars 1855.Lire la suite… sont remplis par MM. Grignon et AchardAchard, LeonLeon Achard (Lyon, 16 février 1831 – Paris, juillet 1905), ténor. Il débute au Théâtre-Lyrique de Paris qu’il quitte à la mort de son père en 1856. Il se produit à l’Opéra de Lyon de 1857 à 1862. De 1862 à 1870 il est à l’Opéra-Comique puis va en tournée en France et en Belgique Lire la suite…, Mme Meillet et Mme Vade-Bibre, quatre artistes qui jouissent de la faveur des habitués du Théâtre- Lyrique.

Mme UgaldeUgalde, DelphineDelphine Ugalde née Beaucé (Paris, 3 décembre 1829 – Paris, 19 juillet 1910), soprano. Elle étudia avec Mme Cinti-Damoreau et débuta en 1848 à l’Opéra-Comique. Elle y fit de nombreuses créations dont : Le Toréador (Adam) en 1849, La Dame de Pique (Halévy) en 1850, Galathée (Massé) enLire la suite… vient de reparaître dans Le CaïdCaïd, LeLe Caïd, opéra-comique en deux actes sur un livret de Thomas Sauvage mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra-Comique le 3 janvier 1849.Lire la suite…. Le rôle de Virginie a toujours été un de ses meilleurs rôles. Elle le chante comme autrefois avec une verve et un brio incomparables. Nous aimons Mme UgaldeUgalde, DelphineDelphine Ugalde née Beaucé (Paris, 3 décembre 1829 – Paris, 19 juillet 1910), soprano. Elle étudia avec Mme Cinti-Damoreau et débuta en 1848 à l’Opéra-Comique. Elle y fit de nombreuses créations dont : Le Toréador (Adam) en 1849, La Dame de Pique (Halévy) en 1850, Galathée (Massé) enLire la suite… malgré ses légères imperfections, parce qu’elle est vraiment artiste ; elle a le feu sacré. La jolie musique de M. Ambroise Thomas n’a rien perdu de son charme et de sa fraîcheur. Le CaïdCaïd, LeLe Caïd, opéra-comique en deux actes sur un livret de Thomas Sauvage mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra-Comique le 3 janvier 1849.Lire la suite… peut fournir encore une longue série de représentations fructueuses et soutenir la comparaison avec plus d’une pièce nouvelle.

La Société des concerts du Conservatoire nous a fait entendre, à sa dernière séance, l’EgmontEgmontEgmont, Op. 84, musique de scène pour la tragédie de Johann Wolfgang Goethe, créée au Burgtheater à Vienne le 15 juin 1810.Lire la suite… de BeethovenBeethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite…, dont on ne connaissait généralement à Paris que l’ouverture, et elle a eu l’heureuse idée, pour venir en aide à l’intelligence de chacun, d’accompagner l’exécution de ce chef-d’œuvre d’un sommaire poétique donnant l’explication des péripéties principales du drame. Nous félicitons la Société des concerts de cette innovation, qui sera certainement appliquée avec le même succès à des Å“uvres mélodramatiques placées en dehors du théâtre, telles que les Ruines d’AthènesRuines d’Athènes, LesLes Ruines d’Athènes (Die Ruinen von Athen), Op. 113, musique de scène de Ludwig van Beethoven pour la pièce de théâtre d’August von Kotzebue, créée pour l’inauguration du nouveau Théâtre de Pest le 10 février 1812. Le « ChÅ“ur des Derviches » est le troisième numéro de la pLire la suite…, PreciosaPreciosaPreciosa, Op. 78, musique de scène pour le drame en quatre actes en allemand de Pius Alexander Wolff, d’après la nouvelle La Gitanilla de Cervantès, composée par Carl Maria von Weber et créé à Berlin le 14 mars 1821.Lire la suite…, le Songe d’une nuit d’étéSonge d’une nuit d’étéSonge d’une nuit d’été (Ein Sommernachtstraum), ouverture (Op. 21) et musique de scène (Op. 61) de Felix Mendelssohn pour la comédie de Shakespeare traduite par August Wilhelm Schlegel, créée au Neues Schloss à Potsdam le 14 octobre 1843.Lire la suite… et StruenséeStruenseeStruensee, tragédie en cinq actes de Michael Beer, créée au Théâtre de la Cour à Munich le 28 mars 1828. La pièce avait été interdite par la censure à Berlin en 1827 et ne fut autorisée à être représentée dans cette ville que près de vingt ans plus tard, le 19 septembre 1846. à cettLire la suite…. La partition d’EgmontEgmontEgmont, Op. 84, musique de scène pour la tragédie de Johann Wolfgang Goethe, créée au Burgtheater à Vienne le 15 juin 1810.Lire la suite… ne renferme pas moins de neuf morceaux : l’ouverture, quatre entr’actes, des couplets et une romance pour soprano, deux séries de mélodrame et une symphonie. C’est là une des Å“uvres les plus complètes et les plus grandioses de BeethovenBeethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite…, riche de mélodies, d’une instrumentation colorée, pleine d’élans sublimes et tout illuminée des éclairs de son puissant génie. Les couplets de Claire ont une allure martiale, relevée par un accompagnement d’une originalité ravissante, dans lequel dominent la trompette, les fifres et le tambour ; la romance est d’une mélancolie touchante ; il était impossible d’exprimer par des accents plus tendres et plus chastes, par une harmonie plus poétique, la douleur résignée de la noble amie du comte d’Egmont. Le thème de cette romance reparaît au troisième entr’acte, et le hautbois répète les plaintes touchantes de la jeune fille. Le quatrième entr’acte, qui suit l’arrestation du comte, est sombre, désespéré ; on entrevoit déjà un coin du voile funèbre qui s’étendra sur le dernier tableau, Claire a pris le poison, et elle va s’éteindre lentement comme sa lampe qui ne jette plus qu’une clarté douteuse ; sur les paroles entrecoupées que lui arrachent son agonie, le souvenir de son amant et les regrets du passé, le compositeur a placé une scène de mélodrame lugubre, émouvante et d’un effet palpitant de vérité. Les violons en sourdines font entendre des gémissements, des sanglots entrecoupés par les notes voilées et mystérieuses du cor ; les altos et les contre-basses grondent sourdement ; les bassons, les clarinettes employés dans le grave ajoutent, par leur timbre, à la couleur saisissante de cette admirable scène, que l’on écoute haletant, avec des larmes dans les yeux. Quelques phrases d’Egmont endormi, dialoguant avec l’orchestre, composent le second mélodrame ; le héros ne pense point à l’échafaud qui l’attend, il ne voit en rêve que la délivrance de sa patrie opprimée. Le morceau final est un allegro triomphal rappelant la chaleureuse péroraison de l’ouverture.

Le succès a été immense, et la Société des concerts nous promet, avant la fin de la saison, une deuxième exécution de ce chef-d’œuvre.

Nous devons un mot d’éloge à la belle poésie de M. TrianonTrianon, HenriHenri Trianon (Paris, 11 juillet 1811 – Paris, 17 octobre 1896), écrivain. Il débuta comme critique artistique et littéraire dans les journaux de Paris, puis s’adonna un temps à l’enseignement. Il traduisit des Å“uvres de Homère et de Platon et devint assistant bibliothécaire de la bibliLire la suite…, à la diction ferme et expressive de M. GuichardGuichard, Adolphe-GabrielAdolphe-Gabriel Guichard (Paris, 2 août 1826 – Ivry, 26 décembre 1883), acteur. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint un deuxième prix de tragédie en 1836. Il se produisit à l’Ambigu, puis à la Comédie-Française de 1853 à 1854 et à l’Odéon à partir de 1854.Lire la suite…, et à la voix souple, pure et délicate de Mme Carvalho-Miolhan [Miolan-Carvalho]Miolan-Carvalho, Marie-CarolineMarie-Caroline Félix-Miolan épouse Calvalho (Marseille, 31 décembre 1827 – Paris, 10 juillet 1895), soprano. Elle étudia au Conservatoire de Paris avec Duprez et obtint le 1er prix de chant en 1847. Elle débuta à l’Opéra-Comique en Mai 1850 dans L’Ambassadrice (Auber). Elle participa à Lire la suite….

Nous parlerons dans notre prochain article des concerts de la Société Sainte-Cécile, de la Société des jeunes artistes, et des charmantes soirées de MM. PaulinPaulin, Louis-JosephLouis-Joseph Espinasse, dit Paulin (Paris, 17 octobre 1814 – Paris, 2 février 1867), ténor. Il débuta en 1849 à l’Opéra dans le rôle de Raoul des Huguenots (Meyerbeer) et y chanta les grands rôles du répertoire. À partir de 1855, il organisa avec le violoncelliste Charles-Joseph LebLire la suite… et Lebone [Lebouc]Lebouc, Charles-JosephCharles-Joseph Lebouc (Besançon, 22 décembre 1822 – Hyères, 7 mars 1893), violoncelliste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint un premier prix de violoncelle en 1844. Il fut membre de l’orchestre de l’Opéra de 1846 à 1848 et l’année suivante de la Société desLire la suite…, Eugène Chaîne, de Mlle Ernesta GrisiGrisi, ErnestaErnesta Grisi (Visidina/Istrie, 28 juin 1819 – Saint-Jean près Genève, 20 mai 1899), mezzo-soprano. SÅ“ur de la célèbre ballerine Carlotta Grisi et cousine germaine des cantatrices Giuditta Grisi et Giulia Grisi, elle connut une brève carrière qui débuta en 1836 dans le rôle d’Adalgisa danLire la suite… et de Mme Amédée TardieuTardieu, Charlotte-ElisabethCharlotte-Élisabeth d’Arpentigny de Malleville, épouse Tardieu (Rouen, 1830 – Paris, 29 mai 1890), pianiste et pédagogue. En 1849, elle organisa en 1849 un cycle annuel de musique d’ensemble qu’elle poursuivra jusqu’en 1869. Onslow lui dédia son Septuor, op. 79, qu’elle créa en 185Lire la suite… (Charlotte de Malleville) ; l’espace et le temps nous manquent aujourd’hui pour payer un juste tribut au talent de ces excellents artistes.