Le Journal des Débats, 22 février 1870 (article signé E. Reyer).

FEUILLETON DU JOURNAL DES DEBATS

DU  22 FEVRIER 1870.

REVUE MUSICALE.

Festival pour l’anniversaire de la mort d’Hector BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite…. — Théâtre-Italien : Guido et Ginevra Guido et GinevraGuido et Ginevra, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugène Scribe mis en musique par Fromental Halévy et créé à l’Opéra de Paris le 9 mars 1838.Lire la suite…— Société chorale Bourgault-DucoudrayBourgault-Ducoudray, Louis-AlbertLouis-Albert Bourgault-Ducoudray (Nantes, 2 février 1840 – Vernouillet/Yvelines, 14 juillet 1914), compositeur, musicologue et chef d’orchestre. Il fit des études de droit tout en étudiant la musique au Conservatoire de Nantes. En 1858, il fit représenter à Nantes son opéra-comique L’AteLire la suite…. — Concert de MM. VieuxtempsVieuxtemps, HenriHenri Vieuxtemps (Verviers/Belgique, 17 février 1820 – Mustapha/Algérie, 6 juin 1881), violoniste et compositeur. Enfant prodige, il se produisit en concerts à Bruxelles dès l’âge de sept ans, attirant l’attention du violoniste Charles de Bériot qui le fit venir à Paris, où il débuta enLire la suite… et JacquardJacquard, Léon-JeanLéon-Jean Jacquard (Paris, 3 novembre 1826 – Paris, 27 mars 1886), violoncelliste. Il étudia le violoncelle avec Louis Norblin au Conservatoire de Paris où il obtint en 1844 un premier prix de violoncelle. Il joua surtout dans les formations de musique de chambre, dont la société de quatuorsLire la suite…. — Concert de M^me Montigny (Caroline Rémaury). — Concert de M. Horace PoussardPoussard, Horace-RémyHorace-Rémy Poussard (Château-Gontier/Mayenne, 11 juin 1829 – Sidney/Australie, 12 septembre 1898), violoniste. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint un 1er prix de solfège en 1847 et un 1er prix de violon en 1849. Dans les années 1850 il fit des tournées de concerts à Vienne, ConstLire la suite…. — Concert d’Henry Litolff Litolff, HenriHenry Charles Litolff (Londres, 6 février 1818 – Bois-Colombes, 6 août 1891), pianiste et compositeur. Après des études de piano avec Ignaz Moscheles entre 1830 et 1835, il voyagea en Europe (Paris, Bruxelles, Varsovie, Dresde, Leipzig et Berlin). En 1849, il devint citoyen de Brunswick et épLire la suite…: 1^re audition de son 5^e concerto-symphonie. — Société Schumann. — M^me FarrencFarrenc, Jeanne-LouiseJeanne-Louise Farrenc, née Dumont (Paris, 31 mai 1804 – Paris 15 septembre 1875), compositeur et pianiste. Elle étudia le piano avec Anne-Élisabeth Soria, élève de Clémenti et la composition avec Antonin Reicha. Elle enseigna le piano au Conservatoire de Paris de 1842 jusqu’à sa retraite Lire la suite….

Le 8 mars, il y aura un an que BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite… est mort. Un an déjà, et l’on attend encore la publication de ses Mémoires !Mémoires de Hector BerliozMémoires de Hector Berlioz, membre de l’Institut de France, comprenant ses voyages en Italie, en Allemagne, en Russie et en Angleterre, 1803-1865. Avec un beau portrait de l’auteur, Paris : Michel Lévy frères éditeurs, 1870.Lire la suite… Le dévouement de ses amis, le zèle de son éditeur, l’impatience du public n’ont pu aller plus vite que les formalités de1a loi. Ces MémoiresMémoires de Hector BerliozMémoires de Hector Berlioz, membre de l’Institut de France, comprenant ses voyages en Italie, en Allemagne, en Russie et en Angleterre, 1803-1865. Avec un beau portrait de l’auteur, Paris : Michel Lévy frères éditeurs, 1870.Lire la suite… ont été imprimés du vivant de l’auteur, et, le lendemain de sa mort, les journaux français en ont donné des extraits que les journaux allemands se sont empressés de reproduire. Mais ce n’étaient là que de piquantes indiscrétions auxquelles les amis de BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite… s’étaient prêtés dans l’intérêt même du livre, et aussi parce que de tous côtés on était avide de détails, et surtout de détails intimes et inédits sur le grand artiste qui venait de mourir. Aujourd’hui la publication du livre est impérieusement réclamée ; l’éditeur, M. Michel LévyLévy, MichelMichel Lévy ((Phalsbourg/Meurthe, 20 décembre 1821 – Paris, 5 mai 1875), éditeur. Son père Simon Lévy s’installa à Paris en 1825. Michel se lança dans l’édition à un très jeune âge et fonda la librairie Michel frères en 1841. Pour promouvoir ses auteurs, il fonda l’hebdomadaire LLire la suite…, est tout prêt ; la traduction allemande est faite. Quelles sont donc ces formalités qui au bout d’un an ne sont point encore remplies, et qui donc le public doit-il rendre responsable d’un retard aussi inexplicable et aussi prolongé ?

Le 8 mars (cette date n’est pourtant pas fixée d’une manière irrévocable), nous célébrerons dignement et pompeusement, par une grande manifestation musicale, l’anniversaire de la mort d’Hector BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite…. Nous tous, les amis du maître, les dépositaires de ses dernières volontés, ses admirateurs, ses disciples, nous nous sommes réunis et nous avons composé un programme sur lequel sont inscrits des fragmens de ses plus belles Å“uvres. Nous avons entouré son nom des noms qu’il admirait le plus : GluckGluck, Christoph WillibaldChristoph Willibald Gluck (Erasbach/Haut-Palatinat, 2 juillet 1714 – Vienne, 15 novembre 1787), compositeur. Né en Bohème, on ne sait rien de ses études scolaires ou musicales. En 1732, il alla à Prague, jouant du violon, et préférablement du violoncelle et chantant dans les chÅ“urs des églLire la suite…, SpontiniSpontini, Gaspare Luigi PacificoGaspare Luigi Pacifico Spontini (Maiolati près Ancona/Italie, 14 novembre 1774 – Maiolati près Ancona, 24 janvier 1851), compositeur. Il étudia la musique au conservatoire des Turchini à Naples et son premier opéra bouffe, Li puntigli delle donne, fut représenté à Rome en 1796. Plusieurs de Lire la suite… et BeethovenBeethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite…. Puis nous avons demandé au ministre des beaux-arts son haut patronage, au directeur de l’Académie impériale de Musique son appui, aux artistes de l’Opéra leur concours. Le ministre des beaux-arts a accepté la présidence de notre comité, M. Emile PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite… a mis très gracieusement à notre disposition la salle de l’Opéra ; M^mes GueymardDeligne-Lauters, PaulinePauline Deligne-Lauters (Bruxelles, 1er décembre 1834 – Paris, 10 mai 1918), mezzo-soprano. Elle étudia au Conservatoire de Bruxelles et fut engagée au Théâtre-Lyrique de Paris en 1854. Elle y créa Le Billet de Marguerite (Gevaert, 1854), se produisit ensuite dans la version de Castil-Blaze dLire la suite…, Carvalho, NilssonNilsson, ChristineChristine Nilsson (Sjöabol, près de Växjö/Suède, 20 août 1843 – Stockholm, 22 novembre 1921), soprano. Elle étudia le chant avec Franz Adolf Berwald à Stockholm puis vint se perfectionner à Paris auprès de Victor Massé et d’Enrico Delle Sedie. En 1864, elle débuta dans le rôle-titre dLire la suite…, MM. FaureFaure, Jean-BaptisteJean-Baptiste Faure (Moulins, 15 janvier 1830 – Paris, 9 novembre 1914), baryton. Elève de Ponchard au Conservatoire de Paris, il obtint les 1er Prix de chant et d’opéra-comique à l’unanimité en 1852 et débuta en octobre à l’Opéra-Comique dans le rôle de Pygmalion (Massé). A l’OpÃLire la suite…, ColinColin, Edouard-AdolpheÉdouard-Adolphe Colin (Paris 26 décembre 1840 – Colombes près de Paris, 13 janvier 1872), ténor. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint en 1866 un 2nd prix d’opéra-comique et un 2e accessit d’opéra. Il fut d’abord engagé à Marseille puis à l’Opéra de Paris, où il Lire la suite…, BosquinBosquin, Jules-AlexandreJules-Alexandre Bosquin (Deville-lès-Rouen/Seine-Inférieure, 29 septembre 1843 – Paris, 25 mars 1909), ténor. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint un 1er accessit d’opéra en 1864, un 2e accessit d’opéra-comique en 1864 et 2nd prix de chant en 1865. Cette même année, il fuLire la suite… et DavidDavid,David ( ? – ?), basse. Il fit ses débuts en juin 1864 dans le rôle de Bertram de Robert le Diable (Meyerbeer). Il se produisit ensuite dans L’Africaine (Meyerbeer) et créa le rôle du Grand Inquisiteur dans Don Carlos (Verdi) ainsi que celui de Polus dans La Fiancée de Corynthe (Duprato).Lire la suite… se sont associés à notre projet la façon la plus obligeante et la plus spontanée. En dehors du personnel de l’Opéra, nous nous sommes adressés à M^me Charton-DemeurCharton-Demeur, Anne-ArsèneAnne-Arsène Charton-Demeur (Saujon/Charente maritime, 3 mars 1824 – Paris, 30 novembre 1892), mezzosoprano. Elle étudia le chant à Bordeaux, où elle débuta en 1842 dans le rôle-titre de Lucia di Lammermoor (Donizetti). Elle se produisit ensuite à Toulouse et à Bruxelles et fit ses débuts Lire la suite…, l’héroïne des TroyensTroyens, LesLes Troyens, opéra en cinq actes sur un livret et une musique de Hector Berlioz dont les trois derniers actes furent créés sous la direction de Berlioz au Théâtre-Lyrique de Paris le 4 novembre 1863 sous le titre: Les Troyens à Carthage.Lire la suite…, et à VieuxtempsVieuxtemps, HenriHenri Vieuxtemps (Verviers/Belgique, 17 février 1820 – Mustapha/Algérie, 6 juin 1881), violoniste et compositeur. Enfant prodige, il se produisit en concerts à Bruxelles dès l’âge de sept ans, attirant l’attention du violoniste Charles de Bériot qui le fit venir à Paris, où il débuta enLire la suite…, le grand violoniste. Nous avons l’orchestre de l’Opéra et les chÅ“urs de l’Opéra, auxquels se joindront des artistes supplémentaires, c’est-à-dire une réunion de deux cents exécutans.

Et maintenant, je veux donner aux lecteurs du Journal des Débats la primeur de ce splendide programme :

Première partie.

  1° Ouverture d’Egmont . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . BeethovenBeethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite….

  2° La CaptiveCaptive, LaLa Captive, mélodie pour une voix et guitare ou piano sur des paroles de Victor Hugo mises en musique par Hector Berlioz. L’œuvre fut composée à Rome en février 1832. Berlioz en fit 6 différentes versions ajoutant une partie de violoncelle ad libitum pour un concert le 30 décembre 1832. BerLire la suite…, mélodie pour voix et orchestre,

chantée par M^me GueymardDeligne-Lauters, PaulinePauline Deligne-Lauters (Bruxelles, 1er décembre 1834 – Paris, 10 mai 1918), mezzo-soprano. Elle étudia au Conservatoire de Bruxelles et fut engagée au Théâtre-Lyrique de Paris en 1854. Elle y créa Le Billet de Marguerite (Gevaert, 1854), se produisit ensuite dans la version de Castil-Blaze dLire la suite… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .H. BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite….

  3° Duo de l’Enfance du ChristEnfance du Christ, L’L’Enfance du Christ, trilogie sacrée pour récitant (ténor), soli, chÅ“ur et orchestre sur un livret et une musique de Hector Berlioz, créée à la salle Herz à Paris le 10 décembre 1854. Les trois parties de cette Å“uvre ont pour titre: Le Songe d’Hérode; La Fuite en Egypte; L’ArrivéLire la suite…,

par M. FaureFaure, Jean-BaptisteJean-Baptiste Faure (Moulins, 15 janvier 1830 – Paris, 9 novembre 1914), baryton. Elève de Ponchard au Conservatoire de Paris, il obtint les 1er Prix de chant et d’opéra-comique à l’unanimité en 1852 et débuta en octobre à l’Opéra-Comique dans le rôle de Pygmalion (Massé). A l’OpÃLire la suite… et M^me Carvalho . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Id.

  4° Marche d’Harold en ItalieHarold en ItalieHarold en Italie, symphonie en quatre parties pour orchestre avec alto principal. Ecrite à la demande de Nicolo Paganini, elle fut créée à la salle du Conservatoire de Paris le 23 novembre 1834.Lire la suite… (le solo d’alto

exécuté par M. VieuxtempsVieuxtemps, HenriHenri Vieuxtemps (Verviers/Belgique, 17 février 1820 – Mustapha/Algérie, 6 juin 1881), violoniste et compositeur. Enfant prodige, il se produisit en concerts à Bruxelles dès l’âge de sept ans, attirant l’attention du violoniste Charles de Bériot qui le fit venir à Paris, où il débuta enLire la suite…) . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . .Id.

  5° Quintette et septuor des TroyensTroyens, LesLes Troyens, opéra en cinq actes sur un livret et une musique de Hector Berlioz dont les trois derniers actes furent créés sous la direction de Berlioz au Théâtre-Lyrique de Paris le 4 novembre 1863 sous le titre: Les Troyens à Carthage.Lire la suite…, par M^mes Charton-

Demeur, GueymardDeligne-Lauters, PaulinePauline Deligne-Lauters (Bruxelles, 1er décembre 1834 – Paris, 10 mai 1918), mezzo-soprano. Elle étudia au Conservatoire de Bruxelles et fut engagée au Théâtre-Lyrique de Paris en 1854. Elle y créa Le Billet de Marguerite (Gevaert, 1854), se produisit ensuite dans la version de Castil-Blaze dLire la suite…, M.-Carvalho, MM. FaureFaure, Jean-BaptisteJean-Baptiste Faure (Moulins, 15 janvier 1830 – Paris, 9 novembre 1914), baryton. Elève de Ponchard au Conservatoire de Paris, il obtint les 1er Prix de chant et d’opéra-comique à l’unanimité en 1852 et débuta en octobre à l’Opéra-Comique dans le rôle de Pygmalion (Massé). A l’OpÃLire la suite…,

ColinColin, Edouard-AdolpheÉdouard-Adolphe Colin (Paris 26 décembre 1840 – Colombes près de Paris, 13 janvier 1872), ténor. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint en 1866 un 2nd prix d’opéra-comique et un 2e accessit d’opéra. Il fut d’abord engagé à Marseille puis à l’Opéra de Paris, où il Lire la suite…, BosquinBosquin, Jules-AlexandreJules-Alexandre Bosquin (Deville-lès-Rouen/Seine-Inférieure, 29 septembre 1843 – Paris, 25 mars 1909), ténor. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint un 1er accessit d’opéra en 1864, un 2e accessit d’opéra-comique en 1864 et 2nd prix de chant en 1865. Cette même année, il fuLire la suite…, DavidDavid,David ( ? – ?), basse. Il fit ses débuts en juin 1864 dans le rôle de Bertram de Robert le Diable (Meyerbeer). Il se produisit ensuite dans L’Africaine (Meyerbeer) et créa le rôle du Grand Inquisiteur dans Don Carlos (Verdi) ainsi que celui de Polus dans La Fiancée de Corynthe (Duprato).Lire la suite… et le chÅ“ur . . . . . . . . . . . . .. . . . . . Id.

  6° Final de Roméo et JulietteRomeo et JulietteRoméo et Juliette, symphonie dramatique, Op. 17, pour solistes, chÅ“ur et orchestre sur un texte d’Emile Deschamps d’après William Shakespeare, composée par Hector Berlioz et créée à la Salle du Conservatoire de Paris le 24 novembre 1839.Lire la suite… (chÅ“ur du

serment), le solo chanté par M. DavidDavid,David ( ? – ?), basse. Il fit ses débuts en juin 1864 dans le rôle de Bertram de Robert le Diable (Meyerbeer). Il se produisit ensuite dans L’Africaine (Meyerbeer) et créa le rôle du Grand Inquisiteur dans Don Carlos (Verdi) ainsi que celui de Polus dans La Fiancée de Corynthe (Duprato).Lire la suite… . . . . . . . . . . . . . . . Id.

Deuxième partie.

  7° Ouverture du Carnaval romainOuverture « Le Carnaval Romain »;Ouverture « Le Carnaval romain », ouverture caractéristique pour orchestre de Hector Berlioz créée à la salle Herz de Paris le 3 février 1844.Lire la suite…. . . . . . . . . . . . . . . . . . . H. BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite….

  8° Air d’AlcesteAlcesteAlceste, tragédie lyrique en trois actes sur un livret de François-Louis Gand Le Bland dit bailli du Roullet adaptée du livret en italien de Ranieri de’ Calzabigi mis en musique par Christoph Willibald Gluck et créée à l’Opéra de Paris le 23 avril 1776. La version originale en Italien futLire la suite… (Divinités du Styx), par

M^me GueymardDeligne-Lauters, PaulinePauline Deligne-Lauters (Bruxelles, 1er décembre 1834 – Paris, 10 mai 1918), mezzo-soprano. Elle étudia au Conservatoire de Bruxelles et fut engagée au Théâtre-Lyrique de Paris en 1854. Elle y créa Le Billet de Marguerite (Gevaert, 1854), se produisit ensuite dans la version de Castil-Blaze dLire la suite… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . .GluckGluck, Christoph WillibaldChristoph Willibald Gluck (Erasbach/Haut-Palatinat, 2 juillet 1714 – Vienne, 15 novembre 1787), compositeur. Né en Bohème, on ne sait rien de ses études scolaires ou musicales. En 1732, il alla à Prague, jouant du violon, et préférablement du violoncelle et chantant dans les chÅ“urs des églLire la suite….

  9° La Damnation de Faust Damnation de Faust, LaLa Damnation de Faust, légende dramatique en quatre parties, Op. 24, pour solistes, double chÅ“ur, chÅ“ur d’enfants et orchestre sur un texte de Gérard de Nerval traduit de Wolfganf von Goethe avec des ajouts d’Almire Gandonnière, mis en musique par Hector Berlioz et créé à l’Opéra-ComLire la suite…a) air de Méphistophélès,

chanté par M. Faure Faure, Jean-BaptisteJean-Baptiste Faure (Moulins, 15 janvier 1830 – Paris, 9 novembre 1914), baryton. Elève de Ponchard au Conservatoire de Paris, il obtint les 1er Prix de chant et d’opéra-comique à l’unanimité en 1852 et débuta en octobre à l’Opéra-Comique dans le rôle de Pygmalion (Massé). A l’OpÃLire la suite…; b) chÅ“ur de gnomes et de

sylphes ; c) ballet des sylphes. . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . H. BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite….

  10° Duo de Béatrice et BénédictBéatrice et BénédictBéatrice et Bénédict, opéra-comique en deux actes sur un livret de Hector Berlioz, d’après Shakespeare, mis en musique par Hector Berlioz et créé au Théâtre de Bade le 9 août 1862.Lire la suite… par M^lle NilssonNilsson, ChristineChristine Nilsson (Sjöabol, près de Växjö/Suède, 20 août 1843 – Stockholm, 22 novembre 1921), soprano. Elle étudia le chant avec Franz Adolf Berwald à Stockholm puis vint se perfectionner à Paris auprès de Victor Massé et d’Enrico Delle Sedie. En 1864, elle débuta dans le rôle-titre dLire la suite…

et M^me Charton-DemeurCharton-Demeur, Anne-ArsèneAnne-Arsène Charton-Demeur (Saujon/Charente maritime, 3 mars 1824 – Paris, 30 novembre 1892), mezzosoprano. Elle étudia le chant à Bordeaux, où elle débuta en 1842 dans le rôle-titre de Lucia di Lammermoor (Donizetti). Elle se produisit ensuite à Toulouse et à Bruxelles et fit ses débuts Lire la suite… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Id.

  11° Récitatif, prière et final du deuxième acte de

la VestaleVestale, LaLa Vestale, tragédie lyrique en trois actes sur un livret d’Etienne de Jouy mis en musique par Gaspare Spontini et créé à l’Opéra de Paris le 11 décembre 1807.Lire la suite…, par M^me GueymardDeligne-Lauters, PaulinePauline Deligne-Lauters (Bruxelles, 1er décembre 1834 – Paris, 10 mai 1918), mezzo-soprano. Elle étudia au Conservatoire de Bruxelles et fut engagée au Théâtre-Lyrique de Paris en 1854. Elle y créa Le Billet de Marguerite (Gevaert, 1854), se produisit ensuite dans la version de Castil-Blaze dLire la suite…, M. DavidDavid,David ( ? – ?), basse. Il fit ses débuts en juin 1864 dans le rôle de Bertram de Robert le Diable (Meyerbeer). Il se produisit ensuite dans L’Africaine (Meyerbeer) et créa le rôle du Grand Inquisiteur dans Don Carlos (Verdi) ainsi que celui de Polus dans La Fiancée de Corynthe (Duprato).Lire la suite… et le

chÅ“ur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . SpontiniSpontini, Gaspare Luigi PacificoGaspare Luigi Pacifico Spontini (Maiolati près Ancona/Italie, 14 novembre 1774 – Maiolati près Ancona, 24 janvier 1851), compositeur. Il étudia la musique au conservatoire des Turchini à Naples et son premier opéra bouffe, Li puntigli delle donne, fut représenté à Rome en 1796. Plusieurs de Lire la suite….

On m’a offert la direction musicale du festival, et si j’ai hésité à accepter cette lourde tâche, c’est que l’honneur d’être placé à la tête de l’orchestre de l’Opéra me semblait revenir à M. Georges HainlHainl, Francois dit GeorgesFrançois dit George(s) Hainl (Issoire/Puy-de-Dôme, 16 novembre 1807 – Paris, 2 juin 1873), violoncelliste, chef d’orchestre et compositeur. Il étudia au Conservatoire, où il obtint un 1er prix de violoncelle en 1830. Il se produisit alors dans les orchestres de Paris, de province, de BelgiquLire la suite…, l’excellent chef de cet excellent orchestre. Mais dans une circonstance où il s’agit de rendre un hommage direct et significatif à Hector BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite…, mon admiration pour l’œuvre du maître, le culte que j’ai voué à sa mémoire, l’amitié qui me liait à lui m’ont sans doute désigné, plus encore que mes aptitudes, aux suffrages du comité. C’est ce que M. Georges HainlHainl, Francois dit GeorgesFrançois dit George(s) Hainl (Issoire/Puy-de-Dôme, 16 novembre 1807 – Paris, 2 juin 1873), violoncelliste, chef d’orchestre et compositeur. Il étudia au Conservatoire, où il obtint un 1er prix de violoncelle en 1830. Il se produisit alors dans les orchestres de Paris, de province, de BelgiquLire la suite… a parfaitement compris, et ses assurances amicales ont calmé mes scrupules.

Le public répondra-t-il à notre appel ? Nous l’espérons. On n’a pas en France l’habitude de ces grands festivals qui, en Allemagne, ne durent pas moine de trois jours et emplissent d’une foule intelligente les villes d’Aix-la-Chapelle, de Bonn, ou de Düsseldorf. Les plus grands artistes s’y donnent rendez-vous ; des délégués y viennent de tous les points de l’Allemagne ; les étrangers y sont accueillis fraternellement. Pourquoi n’aurions-nous pas, nous aussi, nos grandes fêtes musicales revenant à des époques périodiques, et dont chacune serait consacrée à honorer une des gloires de l’art, sans distinction de nationalité, sans préférence d’école ?

Le Théâtre-Italien donnait jeudi dernier la première représentation, en italien, deGuido et GinevraGuido et GinevraGuido et Ginevra, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugène Scribe mis en musique par Fromental Halévy et créé à l’Opéra de Paris le 9 mars 1838.Lire la suite…, l’une des belles partitions d’Halévy, l’un des bons poëmes de ScribeScribe, Augustin-EugèneAugustin-Eugène Scribe (Paris, 24 décembre 1791 – Paris, 20 février 1861), auteur dramatique, librettiste. Auteur dramatique le plus joué à la Comédie Française en son temps (Bertrand et Raton en 1833, La Camaraderie en 1837, Une Chaîne en 1841), il fut un écrivain prolixe qui écrivit 425 Lire la suite…. Cet ouvrage fut joué pour la première fois à l’Opéra le 5 mars 1838, avec MM. DuprezDuprez, Gilbert-LouisGilbert-Louis Duprez (Paris, 6 décembre 1806 – Poissy, 23 septembre 1896), ténor. Il se fit d’abord une carrière en Italie où il créa plusieurs rôles d’opéras de Donizetti. Ce dernier écrivit le rôle d’Edgardo de Lucia di Lammermoor pour Duprez qui le créa à Naples en 1835. En 183Lire la suite…, LevasseurLevasseur, Nicolas-ProsperNicolas-Prosper Levasseur (Bresles, 9 mars 1791 – Paris, 6 décembre 1871), basse. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Garat et obtint en 1811 un 2eme prix de chant et en 1812 un 1er prix de tragédie lyrique. Il débuta à l’Opéra en 1813 dans le rôle du Pacha de La Caravane du Caire (GLire la suite…, MassolMassol, EugeneJean-Etienne-Auguste dit Eugene Massol (Lodève, 23 aout 1802 – Paris, 30 octobre 1887), ténor puis baryton. Il débuta à l’Opéra de Paris en 1825 et y tint surtout des rôles secondaires auxquels il sut donner du relief. Il quitta l’Opéra en 1845 et se produisit à Londres et à Bruxelles oLire la suite… et M^me Dorus-GrasDorus-Gras, JulieJulie-Aimée-Josèphe van Steenkiste, dite Dorus-Gras (Valenciennes, 8 septembre 1805 – Paris, 8 février 1896), soprano. Elle étudia au Conservatoire de Paris où elle obtint un 2eme prix de vocalistion et un 1er prix de chant en 1823. Elle débuta à l’Opéra de Paris en 1830 et fut promue prLire la suite…. Dans le rôle de Guido, DuprezDuprez, Gilbert-LouisGilbert-Louis Duprez (Paris, 6 décembre 1806 – Poissy, 23 septembre 1896), ténor. Il se fit d’abord une carrière en Italie où il créa plusieurs rôles d’opéras de Donizetti. Ce dernier écrivit le rôle d’Edgardo de Lucia di Lammermoor pour Duprez qui le créa à Naples en 1835. En 183Lire la suite… était, dit-on admirable ; au troisième, acte il arrachait des larmes aux plus insensibles :

Je veux, hélas ! c’est ma seule prière,

La voir encore et puis mourir après !

M. NicoliniNicolini, Ernest Nicolas, ditErnest Nicolas, dit Nicolini (Tours, 23 février 1834 – Pau, 19 janvier 1898), ténor. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint un deuxième prix d’opéra-comique en 1856. Il alla ensuite se perfectionner en Italie et, à son retour en 1857, il débuta à l’Opéra-Comique. Il partit ensuLire la suite…, qui a pris des leçons de DuprezDuprez, Gilbert-LouisGilbert-Louis Duprez (Paris, 6 décembre 1806 – Poissy, 23 septembre 1896), ténor. Il se fit d’abord une carrière en Italie où il créa plusieurs rôles d’opéras de Donizetti. Ce dernier écrivit le rôle d’Edgardo de Lucia di Lammermoor pour Duprez qui le créa à Naples en 1835. En 183Lire la suite… pour la manière de chanter ce rôle, y a montré de très sérieuses qualités dramatiques, de la chaleur, de la passion ; mais il n’a donné à personne l’envie de pleurer. Le rôle de Ginevra ne sera pas compté à M^lleKraussKrauss, GabrielleGabrielle Krauss (Vienne, 24 mars 1842 – Paris, 6 janvier 1906), soprano. En 1853, elle entra au Conservatoire de Vienne pour étudier le piano, l’harmonie et les langues étrangères avant d’étudier le chant avec Mathilde Marchesi 1858. Elle obtint un 1er prix de piano, de chant et d’harmoLire la suite… comme un de ses meilleurs rôles. Il faut de plus grands effets, des accent plus dramatiques et plus passionnés à cette grande tragédienne lyrique. M. BonnehéeBonnehée, MarcMarc Bonnehée (Moumours/ Basses-Pyrénnées, 2 avril 1828 – Paris, 26 février 1886), baryton. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint, en 1853, les premiers prix d’opéra et de chant et le deuxième prix d’opéra-comique. La même année, il fut engagé à l’Opéra où il débuta Lire la suite… est tout à fait bien placé dans le personnage de Forte-Braccio. M. AgnesiAgnesi, Luigi-FernandoLouis-Ferdinand-Leopold Agniez dit Luigi-Fernando Agnesi (Erpent/Namur, 17 juillet 1833 – Londres, 2 février 1875), baryton-basse. Il étudia au Conservatoire de Bruxelles et devint maître de chapelle de l’église Sainte-Catherine. Il enseigna la musique et composa de nombreuses mélodies, pubLire la suite… chante avec autorité le rôle de Cosme de Médicis. Mais on a pratiqué des coupures et on s’est tenu à une sage économie pour ce qui est des costumes et des décors. Il y a dans Guido et GinevraGuido et GinevraGuido et Ginevra, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugène Scribe mis en musique par Fromental Halévy et créé à l’Opéra de Paris le 9 mars 1838.Lire la suite… de très beaux chÅ“urs ; celui de l’orgie a été supprimé ; l’orchestre m’a semblé terne et faible en certaines parties ; la pièce a besoin d’une riche mise en scène et la musique ne peut guère s’en passer, surtout aujourd’hui qu’elle date d’une trentaine d’années. Cette reprise ajoutera-t-elle à la fortune du Théâtre-Italien et l’encouragera-t-elle à persévérer dans la voie nouvelle où il vient d’entrer ? Je crains bien que non.

Henri LitolffLitolff, HenriHenry Charles Litolff (Londres, 6 février 1818 – Bois-Colombes, 6 août 1891), pianiste et compositeur. Après des études de piano avec Ignaz Moscheles entre 1830 et 1835, il voyagea en Europe (Paris, Bruxelles, Varsovie, Dresde, Leipzig et Berlin). En 1849, il devint citoyen de Brunswick et épLire la suite… vient de faire entendre pour la première fois au public parisien son 5^e concerto-symphonie. C’est une Å“uvre savante et surtout une Å“uvre vivante, aussi remarquable par la facture que par l’invention, aussi intéressante par le travail de l’orchestre que par le rôle laissé à l’instrument principal. J’ai déjà parlé de ce concerto, lorsqu’il fut essayé un matin à l’improviste par l’orchestre Valentino, sous la direction de M. ArbanArban, Jean-Baptiste-LaurentJean-Baptiste-Laurent Arban (Lyon, 28 février 1825 – Paris, 9 avril 1889), trompettiste, cornettiste, facteur d’instruments en cuivre. Il s’engagea très jeune dans la marine comme cornettiste avant de s’inscrire en 1841 au Conservatoire de Paris, où il obtint un 1er prix de trompette en 184Lire la suite…. Une exécution presque irréprochable et surtout la lecture consciencieuse que j’en ai faite m’en ont mieux révélé les beautés. Le premier morceau et le scherzo sont développés avec un art infini, avec une connaissance approfondie des ressources de la fugue et du contrepoint, avec la science d’un maître, émule des plus grands maîtres. L’adagio est plein de poésie ; le chant de cor et de violoncelle à l’unisson a un charme pénétrant, une grâce exquise ; l’orchestre s’agite, le drame apparaît avec ses couleurs sombres, ses roulemens de timbales, ses arpèges rapides, puis le calme renaît et la douce mélodie s’éteint progressivement sous un pianissimoTrio pour piano et cordes no. 1 en do majeur op. 102Trio pour piano et cordes no. 1 en do majeur op. 102 de Joachim Raff. L’œuvre composée en 1861 ne fut publiée par Schuberth de Leipzig qu’en 1864 et créée à Wiesbaden le 6 janvier 1865 avec un très grand succès.Lire la suite… de l’effet le plus saisissant. L’allégro final renferme le point d’orgue traditionnel, un point d’orgue fugué et dont la difficile exécution demande un virtuose d’une habilité exceptionnelle. Le thème principal se transforme et est ramené de la façon la plus inattendue, passant du hautbois au basson, du basson à la clarinette, tour à tour chanté par le piano et par l’orchestre, se détachant au milieu des octaves précipitées, des arabesques vertigineuses, et éclatant avec une verve magistrale dans la péroraison. Je ne sais à quelle partie de l’œuvre accorder la préférence. L’ensemble en est parfait, les détails en sont ingénieux et d’une originalité rare. Et le musicien qui a écrit une pareille Å“uvre, le musicien qui a écrit l’ouverture de RobespierreMaximilien RobespierreMaximilien Robespierre ou le dernier jour de la terreur, symphonie dramatique op. 55 en fa mineur pour orchestre de Henri Litolff.Lire la suite… et le final de NahelChevalier Nahel, LeLe Chevalier Nahel, drame lyrique en trois actes sur un livret d’Edouard Plouvier mis en musique par Henry Litolff et créé au Théâtre de Bade le 10 août 1863.Lire la suite… n’a pas même un acte reçu dans l’un des trois théâtres lyriques !

Décidément, je renonce à consacrer chaque année deux feuilletons aux concerts de la saison. A mesure qu’un concert intéressant aura été donné par un artiste, je m’empresserai de le signaler. Il y a en politique les comptes-rendus parallèles ; en musique, il y a les comptes-rendus monotones : les uns et les autres doivent être soigneusement évités.

J’ai souhaité la bienvenue à la Société Schumann, fondée par de jeunes artistes pleins de bonne volonté et pleins de talens. Cette Société a déjà donné deux séances, deux séances suivies par un grand nombre de dilettantes, auxquels les fondateurs de l’œuvre et l’œuvre elle-même sont également sympathiques. Nous avons applaudi à la première séance un quatuor de VolkmannVolkmann, Friedrich RobertFriedrich Robert Volkmann (Lommatzsch bei Meissen/Saxe, 6 avril 1815 – Budapest, 29 octobre 1883), compositeur. Il étudia la musique d’abord avec son père, directeur musical d’une église puis entra au Gymnasium de Fribourg en 1832 où il étudia la musique avec August Ferdinand Anacker et cLire la suite…, le trio en fa et le grand quintette en mi bémol, l’une des plus belles compositions du maître ; le troisième quatuor en la de Schumann et un trio de Joachim Raff ont eu les honneurs de la seconde séance. Ce trio est une Å“uvre magistrale, élégante et du style le plus pur, animée d’un bout à l’autre par le souffle d’une inspiration vraiment originale. On nous promet pour la prochaine séance une des belles sonates de Joachim Raff, la sonate chromatique peut-être.

C’est à MM. DelahayeDelahaye, Jules-Alexandre-CharlesJules-Alexandre-Charles Delahaye né Lepot (Tours, 4 décembre 1818 – Paris, 19 décembre 1893), journaliste, auteur dramatique, librettiste et administrateur. Il étudia à Paris au Lycée Louis-le-Grand, où il obtint une licence en droit. Il possédait une belle voix de baryton et prit des leçLire la suite…, LasserreLasserre, Jules-BernardJules-Bernard Lasserre (Tarbes, 29 juillet 1838 – Tarbes, 19 février 1906), violoncelliste. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint un 1er prix de violoncelle en 1855. Il fut violoncelliste solo des concerts populaires de Jules Pasdeloup depuis leur fondation. En 1859 il se produisit ÃLire la suite…, White, Madier-MontjauMadier-Montjau, Noël-François-RaoulNoël-François-Raoul Madier-Montjau (Paris, 28 octobre 1841 – Pierrelatte/Drome, entre le 6 et 13 mars 1909), violoniste et chef d’orchestre. Il étudia le violon avec Hubert Leonard au Conservatoire de Bruxelles et fut engagé comme violon à l’Opéra-Comique puis à l’Opéra. Le 1er septeLire la suite… el WaëfelghemVan Waefelghem, Louis-JeanLouis-Jean Van Waefelghem (Bruges, 13 janvier 1840 – Paris, 19 juin 1908), violoniste, altiste, violiste et compositeur. Il étudia le violon d’abord au Conservatoire de Bruges puis, en 1858, avec Lambert-Joseph Meerts à celui de Bruxelles, où il obtint un 1er prix en 1860. Il fut d’abord violLire la suite… que revient l’honneur d’avoir fondé à Paris la Société Schumann. J’ai déjà cité les noms de ces jeunes et vaillans artistes, et j’éprouve une réelle satisfaction à les citer encore. On ne saurait trop mettre en relief et louer, en ce temps-ci, les musiciens qui, par goût et par tempérament, se vouent à l’interprétation de la bonne musique.

Henri VieuxtempsVieuxtemps, HenriHenri Vieuxtemps (Verviers/Belgique, 17 février 1820 – Mustapha/Algérie, 6 juin 1881), violoniste et compositeur. Enfant prodige, il se produisit en concerts à Bruxelles dès l’âge de sept ans, attirant l’attention du violoniste Charles de Bériot qui le fit venir à Paris, où il débuta enLire la suite… et Léon JacquardJacquard, Léon-JeanLéon-Jean Jacquard (Paris, 3 novembre 1826 – Paris, 27 mars 1886), violoncelliste. Il étudia le violoncelle avec Louis Norblin au Conservatoire de Paris où il obtint en 1844 un premier prix de violoncelle. Il joua surtout dans les formations de musique de chambre, dont la société de quatuorsLire la suite… sont de ceux-là. Mais eux du moins n’ont besoin d’être recommandés ni présentés au public. La soirée qu’ils ont donnée mercredi dernier dans les salons Pleyel a été fort brillante : M^me MassartMassart, Louise-AglaéLouise-Aglaé Massart, née Masson (Paris, 10 juin 1827 – Paris, 26 juillet 1887), pianiste. Elle étudia au Conservatoire de Paris avec Antoine-François Marmontel et obtint un 1er prix de piano en 1840. Elle était la cousine de l’altiste Louis Casimir-Ney et épousa en 1849 le violoniste LambLire la suite…, MM. MassickMarsick, Martin-Pierre-JosephMartin-Pierre-Joseph Marsick (Jupille près de Liège, 9 mars 1848 – Paris, 21 octobre 1924), violoniste, compositeur et professeur. Il étudia le violon au Conservatoire de Liège avec Désiré Heynberg puis au Conservatoire de Bruxelles (1865-67) avec Hubert Léonard et enfin avec Lambert MassarLire la suite… [Marsick]Marsick, Martin-Pierre-JosephMartin-Pierre-Joseph Marsick (Jupille près de Liège, 9 mars 1848 – Paris, 21 octobre 1924), violoniste, compositeur et professeur. Il étudia le violon au Conservatoire de Liège avec Désiré Heynberg puis au Conservatoire de Bruxelles (1865-67) avec Hubert Léonard et enfin avec Lambert MassarLire la suite… et F. RiesRies, FranzFranz Ries (Berlin, 7 avril 1846 – Naumburg/Allemagne,20 janvier 1932), violoniste. Il était le neveu du compositeur Ferdinand Ries, élève de Beethoven. Il étudia le violon d’abord avec son père, Hubert Ries, puis au Conservatoire de Paris avec Lambert Massard et Henri Vieuxtemps ; il obtintLire la suite… les ont merveilleusement secondés. VieuxtempsVieuxtemps, HenriHenri Vieuxtemps (Verviers/Belgique, 17 février 1820 – Mustapha/Algérie, 6 juin 1881), violoniste et compositeur. Enfant prodige, il se produisit en concerts à Bruxelles dès l’âge de sept ans, attirant l’attention du violoniste Charles de Bériot qui le fit venir à Paris, où il débuta enLire la suite… a une puissance d’archet, une ampleur de son, une perfection de style qui fait de lui un violoniste sans rival, un véritable chef d’école. Sous l’exécutant hors ligne, on sent le musicien consommé, le maître habile dont les Å“uvres survivront à la grande renommée du virtuose. C’est dans un concert à orchestre que j’aime à retrouver ce grand artiste ; mais c’est une si grosse affaire de réunir un orchestre ! La musique de chambre, d’ailleurs, donne aux délicats des jouissances infinies, et l’autre soir nous étions sous le charme d’une exécution incomparable en entendant le quatuor en réQuatuor à cordes no. 49 en ré majeur op. 50 no. 6Quatuor à cordes no. 49 en ré majeur op. 50 no. 6, (Hob. III.49). Il fait partie des six quatuors composés en 1787 et dédiés au roi Frédéric-Guillaume de Prusse.Lire la suite…an class= »popup »>réConcerto pour piano et orchestre no. 20 en ré mineur K.V. 466Concerto pour piano et orchestre no. 20 en ré mineur K.V. 466 de Wolfgang-Amadeus Mozart. L’œuvre est datée du 10 février 1785, qui est aussi la date de sa première exécution, par Mozart lui-même, dans un concert par souscription (Akademie) qu’il organisa dans la salle de la Mehlgrube à Lire la suite… majeur de HaydnHaydn, Franz JosefFranz Josef Haydn (Rohrau/Basse Autriche, 31 mars 1732 – Vienne, 31 mai 1809), compositeur. Il étudia avec Johann Mathias Franck, chef de chÅ“ur de l’église de Hainburg et fut remarqué par Reutter, maître de chapelle du Stephansdom à Vienne, qu’il le recruta en 1739 ou 1740 comme choristeLire la suite…, le grand trio en si bémol de Schubert et le quatuor en ut de BeethovenBeethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite…, interprétés par MM. VieuxtempsVieuxtemps, HenriHenri Vieuxtemps (Verviers/Belgique, 17 février 1820 – Mustapha/Algérie, 6 juin 1881), violoniste et compositeur. Enfant prodige, il se produisit en concerts à Bruxelles dès l’âge de sept ans, attirant l’attention du violoniste Charles de Bériot qui le fit venir à Paris, où il débuta enLire la suite…, Léon JacquardJacquard, Léon-JeanLéon-Jean Jacquard (Paris, 3 novembre 1826 – Paris, 27 mars 1886), violoncelliste. Il étudia le violoncelle avec Louis Norblin au Conservatoire de Paris où il obtint en 1844 un premier prix de violoncelle. Il joua surtout dans les formations de musique de chambre, dont la société de quatuorsLire la suite…, M^me MassartMassart, Louise-AglaéLouise-Aglaé Massart, née Masson (Paris, 10 juin 1827 – Paris, 26 juillet 1887), pianiste. Elle étudia au Conservatoire de Paris avec Antoine-François Marmontel et obtint un 1er prix de piano en 1840. Elle était la cousine de l’altiste Louis Casimir-Ney et épousa en 1849 le violoniste LambLire la suite…, MM. MassickMarsick, Martin-Pierre-JosephMartin-Pierre-Joseph Marsick (Jupille près de Liège, 9 mars 1848 – Paris, 21 octobre 1924), violoniste, compositeur et professeur. Il étudia le violon au Conservatoire de Liège avec Désiré Heynberg puis au Conservatoire de Bruxelles (1865-67) avec Hubert Léonard et enfin avec Lambert MassarLire la suite… et Ferdinand Ries [recte Franz Ries]Ries, FranzFranz Ries (Berlin, 7 avril 1846 – Naumburg/Allemagne,20 janvier 1932), violoniste. Il était le neveu du compositeur Ferdinand Ries, élève de Beethoven. Il étudia le violon d’abord avec son père, Hubert Ries, puis au Conservatoire de Paris avec Lambert Massard et Henri Vieuxtemps ; il obtintLire la suite….

Voici un violoniste qui arrive d’Amérique, où il a obtenu de très grands succès ; il est Français, se nomme Horace PoussardPoussard, Horace-RémyHorace-Rémy Poussard (Château-Gontier/Mayenne, 11 juin 1829 – Sidney/Australie, 12 septembre 1898), violoniste. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint un 1er prix de solfège en 1847 et un 1er prix de violon en 1849. Dans les années 1850 il fit des tournées de concerts à Vienne, ConstLire la suite…, et fut l’élève d’HabeneckHabeneck, Francois-AntoineFrançois-Antoine Habeneck (Mézières, 22 janvier 1781 – Paris, 8 février 1849), violoniste, chef d’orchestre et compositeur. Son père était musicien de l’orchestre de la cour de Mannheim qui s’engagea dans la musique d’un régiment de l’armée française. François était l’ainé deLire la suite…. L’hiver dernier, quelques salons du grand monde avaient seuls le privilège de l’entendre ; cette année, il s’est décidé à paraître en public, chez Erard. On l’a accueilli par les bravos les plus sympathiques et les mieux mérités. Le jeu de M. PoussardPoussard, Horace-RémyHorace-Rémy Poussard (Château-Gontier/Mayenne, 11 juin 1829 – Sidney/Australie, 12 septembre 1898), violoniste. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint un 1er prix de solfège en 1847 et un 1er prix de violon en 1849. Dans les années 1850 il fit des tournées de concerts à Vienne, ConstLire la suite… a une rare élégance, une justesse irréprochable et une excellente qualité de son ; les difficultés les plus grandes ne sont rien pour ce virtuose, dont la place est au premier rang. Ses compositions ont un cachet tout particulier et tout personnel. Il a exécuté avec maestria le concerto de Spohr (Gessangsscene), et avec un brio, une grâce incomparables sa rêverie élégiaque la reine Mab, son Capucin [CapriceCapriccio brillant pour piano et orchestre en si mineur op. 22Capriccio brillant pour piano et orchestre en si mineur op. 22 de Felix Mendelssohn. Il composa l’œuvre pour piano solo le 18 septembre 1831 à Munich sur le retour de son voyage en l’Italie. Il l’orchestra et en donna la première audition au concert du flutiste Johann Sedlatzek le 21 mai 18Lire la suite…] hongrois, et un andante en si mineur. Dans ses Souvenirs d’Ecosse qui rappellent des chants rustiques et guerriers de highlanders, il tire de sa chanterelle des effets imitatifs et tout à fait pittoresques. J’entendais dire autour de moi : Cela est bon pour des Américains ; mais c’est bon aussi, et même excellent, pour la majorité des Parisiens.

M. Delle SedieDelle Sedie, Enrico (Henri)Enrico (Henri) Delle Sedie (Livourne, 17 juin 1824 – La Garenne-Colombes, 29 novembre 1907), baryton et professeur de chant. Après avoir pris les armes contre les Autrichiens en 1848 et bien gagné ses galons de lieutenant, il se mit à étudier le chant avec Cesario Galeffi, Luigi Domeniconi et Lire la suite… a chanté, au concert de M. PoussardPoussard, Horace-RémyHorace-Rémy Poussard (Château-Gontier/Mayenne, 11 juin 1829 – Sidney/Australie, 12 septembre 1898), violoniste. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint un 1er prix de solfège en 1847 et un 1er prix de violon en 1849. Dans les années 1850 il fit des tournées de concerts à Vienne, ConstLire la suite…, avec une de ses jeunes et charmantes élèves, M^lleDuval [Léon-Duval]; le maître et l’élève ont été chaleureusement applaudis. La méthode de M. Delle SedieDelle Sedie, Enrico (Henri)Enrico (Henri) Delle Sedie (Livourne, 17 juin 1824 – La Garenne-Colombes, 29 novembre 1907), baryton et professeur de chant. Après avoir pris les armes contre les Autrichiens en 1848 et bien gagné ses galons de lieutenant, il se mit à étudier le chant avec Cesario Galeffi, Luigi Domeniconi et Lire la suite… est parfaite ; c’est la méthode italienne d’autrefois. Fort heureusement, il se trouve un professeur pour l’enseigner aujourd’hui.

Un beau concert aussi, c’est celui qu’a donné M^me Montigny (Caroline Rémaury) dans les salons de Pleyel, au profit de l’Association des artistes musiciens ; un concert avec orchestre, sous l’habile direction de M. Adolphe Blanc, et qui a commencé par l’andanteConcerto pour violon et orchestre no. 8 en la mineur op. 47 « in modo di scena cantante »Concerto pour violon et orchestre no. 8 en la mineur op. 47 « in modo di scena cantante » de Louis Spohr. L’œuvre fut composée en 1816 en vacances en Suisse à Thierachern sur le lac de Thun et achevée le 4 mai 1816. Elle fut créée par Louis Spohr, lors de sa tournée en Italie comme virtLire la suite… et le final de la symphonie en ut majeur de BeethovenBeethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite…. Préface sublime ! M^me Montigny a exécuté ensuite avec un style sobre, un goût, un sentiment exquis le concertoConcerto pour piano et orchestre no. 20 en ré mineur K.V. 466Concerto pour piano et orchestre no. 20 en ré mineur K.V. 466 de Wolfgang-Amadeus Mozart. L’œuvre est datée du 10 février 1785, qui est aussi la date de sa première exécution, par Mozart lui-même, dans un concert par souscription (Akademie) qu’il organisa dans la salle de la Mehlgrube à Lire la suite… en réQuatuor à cordes no. 49 en ré majeur op. 50 no. 6Quatuor à cordes no. 49 en ré majeur op. 50 no. 6, (Hob. III.49). Il fait partie des six quatuors composés en 1787 et dédiés au roi Frédéric-Guillaume de Prusse.Lire la suite…an class= »popup »>réConcerto pour piano et orchestre no. 20 en ré mineur K.V. 466Concerto pour piano et orchestre no. 20 en ré mineur K.V. 466 de Wolfgang-Amadeus Mozart. L’œuvre est datée du 10 février 1785, qui est aussi la date de sa première exécution, par Mozart lui-même, dans un concert par souscription (Akademie) qu’il organisa dans la salle de la Mehlgrube à Lire la suite… mineur de Mozart et le caprice pour piano et orchestre de MendelssohnMendelssohn, FelixJacob-Ludwig-Felix Mendelssohn-Bartholdy (Hambourg, 3 février 1809 – Leipzig, 4 novembre 1847), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter et le piano avec Berger et se lia d’amitié avec Goethe. Enfant surdoué, ses premières compositions datent de 1819 et à douze ans il avait déjà cLire la suite…. Et peut-être le succès de la soirée, a-t-il été pour la Grande PolonaisePolonaise pour piano en mi bémol majeur op. 44Polonaise pour piano en mi bémol majeur op. 44 de Julius Schulhoff.Lire la suite… de Schulhoff, dans laquelle M^me Montigny a montré une chaleur contenue, une beauté de son, une élégance de doigté et une ampleur de style vraiment incomparables.

La Société chorale dirigée par M. Bourgault-DucoudrayBourgault-Ducoudray, Louis-AlbertLouis-Albert Bourgault-Ducoudray (Nantes, 2 février 1840 – Vernouillet/Yvelines, 14 juillet 1914), compositeur, musicologue et chef d’orchestre. Il fit des études de droit tout en étudiant la musique au Conservatoire de Nantes. En 1858, il fit représenter à Nantes son opéra-comique L’AteLire la suite… a donné deux matinées depuis le commencement de la saison : une par mois à peu près. Cette Société est composée d’amateurs ; n’y a-t-il pas dans le nombre quelques artistes ? Elle a inscrit sur ses programmes les noms de PalestrinaPalestrina, Giovanni Pierluigi daGiovanni Pierluigi da Palestrina (Palestrina ?, 1525 [1526 ?] – Rome, 2 février 1594), compositeur. Il fut admis dans la maîtrise de Sainte-Marie-Majeure à Rome. En 1544, il fut nommé organiste de la cathédrale de Palestrina. En 1551, il fut d’abord maître de chant de la chapelle Giulia Lire la suite…, Roland de LassusLassus, Roland deOrlande [Roland] de Lassus (Mons/ Hainaut, 1532 [1530] – Munich, 14 juin 1594), compositeur. En 1544, il fut engagé aux Pays-Bas par le général Ferrante Gonzaga, qui l’emmena avec sa suite à Mantoue puis à Milan, où il résida de 1546 à 1549. Après un séjour à Naples, d’où dateraienLire la suite…, Allegri, BachBach, Jean-SebastienJohann Sebastian Bach (Eisenach, 21 mars 1685 – Leipzig, 28 juillet 1750), organiste et compositeur. Il fut nommé organiste à la Neue Kirche d’Arnstadt de 1703 à 1707. Ses premières Å“uvres pour orgue datent de cette époque. Il devint organiste à la Blasiuskirche de Mulhausen en 1707 et éLire la suite…, HaendelHandel, Georges FredericGeorge Frideric Haendel (Halle, 23 février 1685 – Londres, 14 avril 1759), compositeur. Il étudia la composition avec Friedrich Wilhelm Zachow, organiste à Halle. En 1703, il accepta le poste de violoniste dans l’orchestre de Hambourg. C’est là qu’il composa son premier opéra, Almira (1Lire la suite…, HaydnHaydn, Franz JosefFranz Josef Haydn (Rohrau/Basse Autriche, 31 mars 1732 – Vienne, 31 mai 1809), compositeur. Il étudia avec Johann Mathias Franck, chef de chÅ“ur de l’église de Hainburg et fut remarqué par Reutter, maître de chapelle du Stephansdom à Vienne, qu’il le recruta en 1739 ou 1740 comme choristeLire la suite… et Mendelssohn Mendelssohn, FelixJacob-Ludwig-Felix Mendelssohn-Bartholdy (Hambourg, 3 février 1809 – Leipzig, 4 novembre 1847), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter et le piano avec Berger et se lia d’amitié avec Goethe. Enfant surdoué, ses premières compositions datent de 1819 et à douze ans il avait déjà cLire la suite…; mais ce patronage de musiciens illustres laisse cependant une place aux représentans de la musique moderne, et, entre un motif de PalestrinaPalestrina, Giovanni Pierluigi daGiovanni Pierluigi da Palestrina (Palestrina ?, 1525 [1526 ?] – Rome, 2 février 1594), compositeur. Il fut admis dans la maîtrise de Sainte-Marie-Majeure à Rome. En 1544, il fut nommé organiste de la cathédrale de Palestrina. En 1551, il fut d’abord maître de chant de la chapelle Giulia Lire la suite… et un madrigal de Roland de LassusLassus, Roland deOrlande [Roland] de Lassus (Mons/ Hainaut, 1532 [1530] – Munich, 14 juin 1594), compositeur. En 1544, il fut engagé aux Pays-Bas par le général Ferrante Gonzaga, qui l’emmena avec sa suite à Mantoue puis à Milan, où il résida de 1546 à 1549. Après un séjour à Naples, d’où dateraienLire la suite…, on peut applaudir un duo des Diamans de la couronneDiamants de la couronne, LesLes Diamants de la couronne, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe et Henri de Saint-Georges mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra-Comique le 6 mars 1841.Lire la suite… et un air de la Fiancée d’AbydosFiancée d’Abydos, LaLa Fiancée d’Abydos, opéra en quatre actes sur un livret de Jules Adenis mis en musique par Adrien Barthe et créé au Théâtre-Lyrique de Paris le 20 décembre 1865.Lire la suite…, une fantaisie de LisztLiszt, FranzFranz Liszt (Raiding, 22 octobre 1811 – Bayreuth, 31 juillet, 1886), pianiste et compositeur. Il étudia le piano d’abord avec son père puis grâce à une bourse étudia à Vienne avec Czerny pour le piano et Salieri pour la composition. Ses premiers récitals en 1823 à Vienne et à Pest firenLire la suite…, exécutée par M. LavignacLavignac, Alexandre-Jean-AlbertAlexandre-Jean-Albert Lavignac (Paris, 21 janvier 1846 – Paris, 28 mai 1916), professeur et musicologue. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint un 1er prix de solfège en 1857, un 1er prix de piano en 1861, un 1er prix de contrepoint et fugue en 1864 et un 2nd prix d’orgue en 1865. Lire la suite…, et une romance exécutée sur le violon par M. SighicelliSighicelli, Vincent-Paul-MarieVincent-Paul-Marie Sighicelli (Cento/Italie, 30 juillet 1830 – Paris, 15 février 1905), violoniste et compositeur. Il étudia le violon avec son père, Antoine Sighicelli, avant de se rendre en 1847 à Vienne, où il étudia le contrepoint avec Simon Sechter et reçut des conseils des violonistesLire la suite…. Il est vrai que c’est la romance en solSonate pour piano et violon no. 3 en sol mineur op. 9Sonate pour piano et violon no. 3 en sol mineur op. 9 de Benjamin Godard publiée chez G. Flaxland à Paris en 1869. Et est dédiée à Madame la Princesses de Chimay.Lire la suite…an class= »popup »>solSonate pour piano et violon no. 4 en sol mineur op. 129 dite « chromatique en un mouvement »Sonate pour piano et violon no. 4 en sol mineur op. 129 dite « chromatique en un mouvement » de Joachim Raff. La sonate fut composée en 1866 et publiée en 1867 avec une dédicace à Henri Vieuxtemps. L’unique mouvement est en fait en trois sections (Allegro mosso assai – Andante (non troppLire la suite… de BeethovenBeethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite….

A la seconde matinée, on a bissé le Chanteur des bois, chÅ“ur ravissant de MendelssohnMendelssohn, FelixJacob-Ludwig-Felix Mendelssohn-Bartholdy (Hambourg, 3 février 1809 – Leipzig, 4 novembre 1847), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter et le piano avec Berger et se lia d’amitié avec Goethe. Enfant surdoué, ses premières compositions datent de 1819 et à douze ans il avait déjà cLire la suite…, et on a fort admiré le Gloria de la messe Aeterna Christi numeraMesse Aeterna Christi muneraMesse Aeterna Christi munera pour quatre voix a capella de Giovanni Pierluigi da Palestrina. L’œuvre fut publiée dans son cinquième recueil de messes (1590). Pour le dernier mouvement, Palestrina ajoute une cinquième voix, celle de second ténor.Lire la suite… [munera] de PalestrinaPalestrina, Giovanni Pierluigi daGiovanni Pierluigi da Palestrina (Palestrina ?, 1525 [1526 ?] – Rome, 2 février 1594), compositeur. Il fut admis dans la maîtrise de Sainte-Marie-Majeure à Rome. En 1544, il fut nommé organiste de la cathédrale de Palestrina. En 1551, il fut d’abord maître de chant de la chapelle Giulia Lire la suite…. Constatons un progrès réel dans l’exécution, un meilleur ensemble, des nuances mieux observées, plus de finesse dans les détails, et souhaitons à la Société Bourgault-DucoudrayBourgault-Ducoudray, Louis-AlbertLouis-Albert Bourgault-Ducoudray (Nantes, 2 février 1840 – Vernouillet/Yvelines, 14 juillet 1914), compositeur, musicologue et chef d’orchestre. Il fit des études de droit tout en étudiant la musique au Conservatoire de Nantes. En 1858, il fit représenter à Nantes son opéra-comique L’AteLire la suite… tout le succès qu’elle mérite.

Hélas ! je n’ai pu assister à la soirée de M^me Louise Farrenc, laquelle a eu lieu mercredi dernier dans la jolie petite salle de M. LeboucLebouc, Charles-JosephCharles-Joseph Lebouc (Besançon, 22 décembre 1822 – Hyères, 7 mars 1893), violoncelliste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint un premier prix de violoncelle en 1844. Il fut membre de l’orchestre de l’Opéra de 1846 à 1848 et l’année suivante de la Société desLire la suite…. Mais M^me FarrencFarrenc, Jeanne-LouiseJeanne-Louise Farrenc, née Dumont (Paris, 31 mai 1804 – Paris 15 septembre 1875), compositeur et pianiste. Elle étudia le piano avec Anne-Élisabeth Soria, élève de Clémenti et la composition avec Antonin Reicha. Elle enseigna le piano au Conservatoire de Paris de 1842 jusqu’à sa retraite Lire la suite… annonce quatre séances de musique de chambre, et cette agréable perspective diminue mes regrets.

J’ai sous les yeux une sonate très remarquable pour piano et violon, composée par M. Benjamin Godard, un tout jeune musicien qui a failli remporter le prix de Rome il y a quelques années, et qui a su échapper à ce péril. Des études pour le violon par M. ArmengaudArmingaud, Jules-BertrandJules-Bertrand Armingaud (Bayonne, 8 mai 1820 – Paris, 27 février 1900), violoniste et compositeur. Il étudia le violon à Bayonne avant de s’installer à Paris en en 1839. Il se perfectionna auprès de Delphin Alard et devint membre de l’orchestre Valentino en 1840. Il fut choisi par Alard Lire la suite…, le Poëme du souvenirPoème du souvenirPoème du souvenir, recueil de six mélodies pour voix et piano sur des poèmes d’Armand Silvestre mis en musique par Jules Massenet et publiée par G. Hartmann à Paris [s.d.] Lire la suite… de mon jeune ami MassenetMassenet, Jules-Emile-FrédéricJules-Émile-Fréderic Massenet (Maontaud/Loire, 12 mai 1842 – Paris, 13 août 1912), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint un 1er prix de piano en 1859 puis un 1er prix de contrepoint et fugue ainsi que le 1er Prix de Rome en 1863. à Rome, Liszt lui confia une élève,Lire la suite… et de fort jolies mélodies de M. Armand Gouzien me sollicitent également ; mais l’espace me manque aujourd’hui, et je parlerai de toutes ces choses intéressantes dans un prochain feuilleton.

E. REYER.