La Revue de Paris, 15 février 1854, p. 666-672 (article signé E. Reyer).

Revue musicale.

Opéra : Débuts de Mlle Sophie CruvelliCruvelli, SophieJeanne-Sophie-Charlotte Cruwell dite Sophie Cruvelli (Bielefeld/Allemagne, 12 mars 1826 – Monte-Carlo, 6 novembre 1907), soprano. Elle étudia le chant avec Giulio Marco Bordogni à Paris et Francesco Lamperti à Milan. Elle fit son début au Théâtre La Fenice de Venise en 1847 et au Théâtre-ItaLire la suite… dans les Huguenots.Huguenots, LesLes Huguenots, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugene Scribe et  Emile Deschamps, mis en musique par Giacomo Meyerbeer, créé à l’Opéra de Paris le 29 février 1836.Lire la suite… — Théâtre-Lyrique : Les Etoiles, opéra-ballet en deux actes, paroles de M. ClairvilleClairville, Louis-FrancoisLouis-François Nicolaie, dit Clairville (Lyon, 28 janvier 1881 – Paris, 7 février 1879), acteur et vaudevilliste. Il écrivit des vaudevilles et des parodies bouffonnes dont L’Âne à Baptiste (1849), parodie du Prophète (Meyerbeer, 1849). Il publia Chants du peuple (1834) puis Chansons et poLire la suite…, musique de M. PilatiPilati, AugusteAuguste Pilate, dit Pilati (Bouchain/ Nord, 29 octobre 1810 – Paris, 1er août 1877), chef d’orchestre et compositeur. Il étudia la musique à l’Ecole Communale de Douai puis entra au Conservatoire de Paris en 1822. Il fut nommé chef d’orchestre d’abord au Théâtre de la Porte-Saint-MaLire la suite…. — Début de M. LagraveRousseau de Lagrave, Théophile-ÉtienneThéophile-Étienne Rousseau dit Rousseau de Lagrave (Château-Gontier, 15 septembre 1815 – En mer, 3 septembre 1860), ténor. Il quitta le couvent pour la peinture et la peinture pour le chant. Il fut engagé pendant 3 à 4 ans au théâtre de Bordeaux, où il eut beaucoup de succès. Il débuta àLire la suite… dans ElisabethElisabeth ou la fille du proscritElisabeth ou La Fille du proscrit, opéra en trois actes sur un livret de Léon Brunswick et Adolphe de Leuven mis en musique par Gaetano Donizetti et créé au Théâtre-Lyrique le 31 décembre 1853.Lire la suite…. — Théâtre-Italien : la Gazza LadraGazza ladra, LaLa gazza ladra, opera semiseria en deux actes sur un livret en italien de Giovanni Gherardini créé au Théâtre de La Scala de Milan le 31 mai 1817.Lire la suite…. Débuts de Mme Ernesta GrisiGrisi, ErnestaErnesta Grisi (Visidina/Istrie, 28 juin 1819 – Saint-Jean près Genève, 20 mai 1899), mezzo-soprano. SÅ“ur de la célèbre ballerine Carlotta Grisi et cousine germaine des cantatrices Giuditta Grisi et Giulia Grisi, elle connut une brève carrière qui débuta en 1836 dans le rôle d’Adalgisa danLire la suite…. — Société Sainte-Cécile. — Salle Herz : Audition de l’album d’Étienne ArnaudArnaud, Jean-Guillaume-EtienneJean-Guillaume-Etienne Arnaud (Marseille, 16 mars 1807 – Marseille, 28 janvier 1863), compositeur. Il étudia le chant au Conservatoire de Paris avec Charles Plantade et composa surtout des romances, les publiant dans des albums presque chaque année.Source: Dictionnaire de la musique en FrancLire la suite…. — Salle Pleyel : Les derniers quatuors de BeethovenBeethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite…. — M. Léopold AmatAmat, Paul LéopoldPaul-Léopold Amat (Toulouse, 30 novembre 1813 – Nice, 31 octobre 1872), compositeur et chef d’orchestre. Il fut l’administrateur des Bouffes-Parisiens de 1855-1856 et jouit également du privilège du Théâtre Beaumarchais. Il composa de nombreuse romances et mélodies et écrivit pour la Lire la suite…. — Dictionnaire de musique de MM. EscudierEscudier, LéonLéon Escudier (Castelnaudray, 15 septembre 1815 – Paris, 22 juin 1881), journaliste et éditeur de musique. Avec Marie Escudier ils fondèrent en 1837 le périodique La France musicale, qui soutint l’école musicale italienne. En 1843, ils créèrent une maison d’édition, le Bureau Central dLire la suite… frères. — Nouvelles.


Lorsque Mlle Sophie CruvelliCruvelli, SophieJeanne-Sophie-Charlotte Cruwell dite Sophie Cruvelli (Bielefeld/Allemagne, 12 mars 1826 – Monte-Carlo, 6 novembre 1907), soprano. Elle étudia le chant avec Giulio Marco Bordogni à Paris et Francesco Lamperti à Milan. Elle fit son début au Théâtre La Fenice de Venise en 1847 et au Théâtre-ItaLire la suite… se fit entendre pour la première fois à Paris au Théâtre-Italien, à l’époque où ce théâtre semblait rendre le dernier soupir entre les mains de M. LumleyLumley, BenjaminBenjamin Levi [Levy], dit Lumley (Birmingham, 1810 – Londres, 17 mars 1875), impresario. Après des études de droit, il travailla dans une étude d’avocat et dut s’occuper de la banqueroute du directeur de l’opéra-italien au King’s Theater (devenu Her Majesty Theater en 1837), dont il tiLire la suite…, il se forma autour de la jeune cantatrice un double parti d’enthousiastes et de détracteurs qui poussèrent aussi loin que possible l’exagération de leur opinion. Les uns exaltaient chez Mlle CruvelliCruvelli, SophieJeanne-Sophie-Charlotte Cruwell dite Sophie Cruvelli (Bielefeld/Allemagne, 12 mars 1826 – Monte-Carlo, 6 novembre 1907), soprano. Elle étudia le chant avec Giulio Marco Bordogni à Paris et Francesco Lamperti à Milan. Elle fit son début au Théâtre La Fenice de Venise en 1847 et au Théâtre-ItaLire la suite… des qualités qu’elle n’avait pas complètement acquises, et les autres lui reprochaient des défauts qu’une éducation musicale à peine ébauchée n’avait pu lui permettre de corriger. Il y avait excès des deux côtés, et il était facile de prévoir l’effet que devaient produire sur une nature aussi éminemment artiste que celle de Mlle CruvelliCruvelli, SophieJeanne-Sophie-Charlotte Cruwell dite Sophie Cruvelli (Bielefeld/Allemagne, 12 mars 1826 – Monte-Carlo, 6 novembre 1907), soprano. Elle étudia le chant avec Giulio Marco Bordogni à Paris et Francesco Lamperti à Milan. Elle fit son début au Théâtre La Fenice de Venise en 1847 et au Théâtre-ItaLire la suite… les éloges sans restrictions et les critiques acerbes dont elle était l’objet. A qui a-t-elle demandé des conseils ? Nous n’en savons rien ; mais ce que nous pouvons affirmer c’est que les aspérités de son talent se sont sensiblement effacées, et qu’en la retrouvant aujourd’hui sur une scène où sa voix puissante et son jeu dramatique devaient lui donner depuis longtemps le désir d’arriver, il n’est personne qui songe à lui contester le droit d’y occuper la première place. Du reste, Mlle CruvelliCruvelli, SophieJeanne-Sophie-Charlotte Cruwell dite Sophie Cruvelli (Bielefeld/Allemagne, 12 mars 1826 – Monte-Carlo, 6 novembre 1907), soprano. Elle étudia le chant avec Giulio Marco Bordogni à Paris et Francesco Lamperti à Milan. Elle fit son début au Théâtre La Fenice de Venise en 1847 et au Théâtre-ItaLire la suite… qui est Allemande ne pouvait manquer de nous laisser voir un jour ou l’autre sa préférence pour cette grande école basée sur le sentiment le plus élevé de l’art, et qui tient plus de compte de la passion et de la couleur mélodique que de l’ornementation et des fioritures inhérentes au chant italien. L’apparition de Mlle CruvelliCruvelli, SophieJeanne-Sophie-Charlotte Cruwell dite Sophie Cruvelli (Bielefeld/Allemagne, 12 mars 1826 – Monte-Carlo, 6 novembre 1907), soprano. Elle étudia le chant avec Giulio Marco Bordogni à Paris et Francesco Lamperti à Milan. Elle fit son début au Théâtre La Fenice de Venise en 1847 et au Théâtre-ItaLire la suite… sur le théâtre de l’Opéra a donc été un des événements les plus importants de la saison musicale, et cela devait être. Chacun savait à quelles conditions exorbitantes (sous le rapport pécuniaire bien entendu) avait eu lieu l’engagement de la célèbre artiste, et la salle Lepelletier [Le Peletier] aurait été bien trop petite le soir de ce début, si elle avait dû contenir tous ceux qui désiraient voir et entendre ce sujet merveilleux, ce talent exceptionnel que l’administration de l’Opéra osait payer 125 mille francs par an, somme à laquelle il convient d’ajouter les bénéfices que procure à la plupart des artistes un congé de trois mois qu’ils ne consacrent pas ordinairement à un repos absolu. Mlle CruvelliCruvelli, SophieJeanne-Sophie-Charlotte Cruwell dite Sophie Cruvelli (Bielefeld/Allemagne, 12 mars 1826 – Monte-Carlo, 6 novembre 1907), soprano. Elle étudia le chant avec Giulio Marco Bordogni à Paris et Francesco Lamperti à Milan. Elle fit son début au Théâtre La Fenice de Venise en 1847 et au Théâtre-ItaLire la suite… s’est bien gardée de se montrer pour la première fois dans un de ces ouvrages en faveur desquels le public ne s’est pas unanimement prononcé ; elle a choisi le rôle de Valentine des HuguenotsHuguenots, LesLes Huguenots, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugene Scribe et  Emile Deschamps, mis en musique par Giacomo Meyerbeer, créé à l’Opéra de Paris le 29 février 1836.Lire la suite…, voulant ainsi aborder la difficulté de front, et sachant bien qu’il rejaillirait sur elle comme un reflet de ce prestige attaché au nom du plus illustre de nos compositeurs modernes. Ce qui a décidé en grande partie du succès de Mlle CruvelliCruvelli, SophieJeanne-Sophie-Charlotte Cruwell dite Sophie Cruvelli (Bielefeld/Allemagne, 12 mars 1826 – Monte-Carlo, 6 novembre 1907), soprano. Elle étudia le chant avec Giulio Marco Bordogni à Paris et Francesco Lamperti à Milan. Elle fit son début au Théâtre La Fenice de Venise en 1847 et au Théâtre-ItaLire la suite…, c’est la physionomie toute nouvelle qu’elle a donnée à son rôle, ce qui n’a pas permis de faire la moindre comparaison entre elle et aucune des cantatrices qui l’avaient précédée. La Valentine d’aujourd’hui agit, pendant toute la durée du drame, sous l’influence d’une passion violente dont quelques nuances à peine sont affaiblies par les exigences de la musique ; dès les premières notes on la voit frissonner d’amour au seul nom de Raoul, et, lorsqu’arrive le duo du quatrième acte, on a peine à comprendre l’étonnement du gentilhomme huguenot en entendant l’aveu qui s’échappe des lèvres de sa maîtresse. Les apprêts de la saint Barthélemy lui paraîtraient moins lugubres si son amant était catholique, et le sentiment conjugal n’est pour rien dans le cri qu’elle laisse échapper au moment où Nevers jette son épée aux pieds de Saint-Bris ; elle remercie son époux de ce qu’il ne veut pas être l’assassin de celui qu’elle aime, sans que cet élan de reconnaissance l’arrête un seul instant dans ses projets adultères. Est-ce ainsi que Mlle Falcon avait compris le personnage de Valentine ? est-ce ainsi que nous l’avons vu représenter jusqu’ici ? Non vraiment. Et, si l’on nous demandait maintenant ce que nous pensons de cette transformation, nous serions bien embarrassé de le dire : M. ScribeScribe, Augustin-EugèneAugustin-Eugène Scribe (Paris, 24 décembre 1791 – Paris, 20 février 1861), auteur dramatique, librettiste. Auteur dramatique le plus joué à la Comédie Française en son temps (Bertrand et Raton en 1833, La Camaraderie en 1837, Une Chaîne en 1841), il fut un écrivain prolixe qui écrivit 425 Lire la suite… et M. MeyerbeerMeyerbeer, GiacomoJakob Liebmann Meyer Beer dit Giacomo Meyerbeer (Vogelsdorf, 5 septembre 1791 – Paris, 2 mai 1864), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter puis l’abbé Vogler et le piano avec Franz Lauska. Bien que considéré par Moscheles comme un des plus grands pianistes de son temps, Meyerbeer abLire la suite… ont dû être les premiers à y consentir ; quant au public il a battu des mains avec une verve tout italienne, et nous avons fait comme lui, fasciné par la fière beauté de la femme, la voix vibrante et passionnée, le geste sculptural et la fougue juvénile de l’artiste. Nous aurions bien çà et là quelques reproches à adresser à Mlle CruvelliCruvelli, SophieJeanne-Sophie-Charlotte Cruwell dite Sophie Cruvelli (Bielefeld/Allemagne, 12 mars 1826 – Monte-Carlo, 6 novembre 1907), soprano. Elle étudia le chant avec Giulio Marco Bordogni à Paris et Francesco Lamperti à Milan. Elle fit son début au Théâtre La Fenice de Venise en 1847 et au Théâtre-ItaLire la suite… au sujet de malencontreuses roulades, de cadences de mauvais goût et de certaines altérations du texte dont elle s’est rendue coupable plus d’une fois ; mais pourquoi troubler la joie de son triomphe ? Et puis, ne pourrait-elle pas nous répondre que c’est dans ces moments-là surtout qu’elle a été le plus applaudie ?

Saluons la venue de M. ClairvilleClairville, Louis-FrancoisLouis-François Nicolaie, dit Clairville (Lyon, 28 janvier 1881 – Paris, 7 février 1879), acteur et vaudevilliste. Il écrivit des vaudevilles et des parodies bouffonnes dont L’Âne à Baptiste (1849), parodie du Prophète (Meyerbeer, 1849). Il publia Chants du peuple (1834) puis Chansons et poLire la suite… au troisième Théâtre-Lyrique ; un littérateur d’un ordre si élevé, un esprit si délicat devait, tôt ou tard, se passer la fantaisie de faire traduire ses inspirations par un musicien. Ce n’était pas assez, pour M. ClairvilleClairville, Louis-FrancoisLouis-François Nicolaie, dit Clairville (Lyon, 28 janvier 1881 – Paris, 7 février 1879), acteur et vaudevilliste. Il écrivit des vaudevilles et des parodies bouffonnes dont L’Âne à Baptiste (1849), parodie du Prophète (Meyerbeer, 1849). Il publia Chants du peuple (1834) puis Chansons et poLire la suite…, d’avoir fait des chansons ; il a voulu faire un opéra, et un opéra-ballet, ce qui est bien plus compliqué encore : ce nouveau chef-d’œuvre s’appelle les Étoiles.Étoiles, LesLes Étoiles, opéra-ballet en un acte sur un livret de Clairville, pseudonyme de Louis-François-Marie Nicolaïe, une chorégraphie de Hippolyte Barrez et une musique d’Auguste Pilati créé au Théâtre-Lyrique de Paris le 6 février 1854.Lire la suite…

Le fils du shah de Perse amoureux d’une étoile.

Voilà le sujet ; quant aux plaisanteries dont la pièce est émaillée, il y en a plusieurs dans le genre de celle-ci : Viens ici, Azor ; Azor est le nom du fils du shah, que son père appelle aussi le petit shah ! Mais Azor est fou ; il n’entend nullement les tendres supplications de l’auteur de ses jours et continue à envoyer toutes les fleurs de la poésie orientale à l’étoile qui brille au-dessus de lui et dont il est si profondément épris. Cette étoile, qui n’est pas fâchée de goûter, une fois par hasard, des amours terrestres, prend la forme d’une jeune sylphide, s’ajuste un corset, un maillot et une robe de gaze et vient s’offrir elle-même aux caresses de son amant ; mais le diable s’en mêle et sa jalousie trouble les deux amoureux ; le fils du shah guérit de sa folie, renonce à son étoile au grand contentement de son père, et celui-ci lui donne, comme fiches de consolation, trois perles de son harem. Ce conte, plus bourgeois que fantastique, et que personne n’a cru être emprunté aux Mille et une nuitsContes des mille et une nuitsLes Contes des mille et une nuit, recueil en langue arabe de contes anonymes d’origine persane et indienne. Les contes sont enchâssés les uns dans les autres, les personnages sont mis en miroir les uns par rapport aux autres et le tout est encadré par l’histoire de Shéhérazade et du sultan Lire la suite…, a servi à l’exhibition d’un danseur, nommé Chapuis [Chapuy], qui rebondit sur les planches comme une balle élastique, qui est gracieux et vigoureux à la fois, un chorégraphe de l’école de M. Saint-LéonSaint-Léon, ArthurCharles-Victor-Arthur Michel, dit Arthur Saint-Léon (Paris, 17 septembre 1821 – Paris, 2 septembre 1870), danseur et chorégraphe. Il étudia la musique et la danse avec son père à Stuttgart et le violon avec Mayseder. Il débuta à Stuttgart comme violoniste en 1834 et à Munich comme danseur Lire la suite…, et à une très-charmante danseuse, Mlle LemonnierLemonnier, LucileLouise-Henriette Monnier dite Lucile Lemonnier (Paris, 26 mars 1827 – ?), danseuse. Elle était la fille d’Étienne Monnier, homme de lettres connu pour sa traduction des livrets d’opéras de Donizetti et Bellini et décédé en 1850. Elle se produisait au Grand-Théâtre de Bordeaux aux côtésLire la suite…. La musique de M. PilatiPilati, AugusteAuguste Pilate, dit Pilati (Bouchain/ Nord, 29 octobre 1810 – Paris, 1er août 1877), chef d’orchestre et compositeur. Il étudia la musique à l’Ecole Communale de Douai puis entra au Conservatoire de Paris en 1822. Il fut nommé chef d’orchestre d’abord au Théâtre de la Porte-Saint-MaLire la suite… a été faite en quelques jours et l’on s’en aperçoit ; l’orchestration en est bruyante, incolore, et les mélodies n’ont rien de commun avec les douces rêveries de l’Orient. Citons cependant les couplets dits par Mlle Petit-BrièrePetit-Brière, Adolphine-Louise-EmilieAdolphine-Louise-Emilie Petit-Brière (Dijon, 11 juin 1828 – ?), soprano. Elle étudia au Conservatoire de Paris et obtint un 2eme prix d’opéra-comique en 1847, elle débuta la même année à l’Opéra-National. Engagée à l’Opéra de Paris en 1850 elle y créa le rôle de Nemrod dans L’ELire la suite…, la romance de Mlle ChevalierChevalier, Augustine-Lucie-EmmanuelleAugustine-Lucie-Emmanuelle Chevalier (Le Havre, 7 février 1827 – ?), soprano. Elle étudia au Conservatoire de Paris, où elle obtint un 2e accessit d’opéra-comique en 1844. Actrice déjà expérimentée qui revenait de Belgique et de Hollande, elle débuta à l’Opéra-Comique le 19 juin 1849 Lire la suite…, et le boléro chanté par Mlle GarnierGarnier, MarieMarie Garnier (? – ?), contralto. Engagée au Théâtre-Lyrique en 1852, elle participa aux créations de Si j’étais roi (Adam, 1852), Le Roi des Halles (Adam, 1853) et Colin-Maillard (Hignard, 1853). Elle créa le rôle-titre de Rose et Narcisse (Barbier, 1855) puis quitta le Théâtre-Lyrique pLire la suite…, très-séduisante sous son joli costume d’esclave aragonaise. Mlle Caroline VadéVadé, CarolineCaroline Vadé ( ? – ?), mezzo-soprano. Fille de la cantatrice Adelaïde-Joséphine Vadé-Bibre. Elle fut engagée au Théâtre-Lyrique en 1851 et participa entre autres aux créations des Å“uvres suivantes : Ma Tante Aurore (Boieldieu, 1851), La Moissonneuse (Vogel, 1853), Le Danseur du Roi (GLire la suite… a bien voulu accepter un rôle de sultane favorite, rôle muet qui nous a permis seulement d’admirer sa riche toilette, ses grands yeux bleus et sa tournure remplie d’élégance et de distinction. LeroyLeroy, ErnestErnest Leroy, ( ? – Paris, ? aout 1887), ténor. Il fut engagé comme ténor comique au Théâtre-Lyrique et débuta la saison 1851-1852 dans le rôle de Georges de Ma Tante Aurore (Boieldieu). Il créa de nombreux rôles : en 1852, Fiançailles des roses (Villebranche), Si j’étais roi (Adam), FLire la suite… est un excellent comique, spirituel et amusant dans le moindre geste, dans le moindre mot. MenjaudMenjaud, Felix Horace HenriFelix-Horace-Henri Menjaud (Paris, ? – ?), ténor. Fils de l’acteur Jean-Adolphe Granet dit Menjaud (Paris, 13 juillet 1795 – Tours, 22 novembre 1871), Il fut engagé au Théâtre-Lyrique dès sa première saison en 1851 et y demeura jusqu’à la fin de la saison 1853/54. Il y créa Mosquita la sLire la suite… a droit à toutes sortes d’éloges pour la manière habile dont il a su dissimuler l’imbécillité de son rôle ; il a de l’entrain, de la verve, et il chante avec un goût parfait.

Le Théâtre-Lyrique qui est, depuis quelque temps, dans une veine heureuse obtient des succès même avec M. Clairville Clairville, Louis-FrancoisLouis-François Nicolaie, dit Clairville (Lyon, 28 janvier 1881 – Paris, 7 février 1879), acteur et vaudevilliste. Il écrivit des vaudevilles et des parodies bouffonnes dont L’Âne à Baptiste (1849), parodie du Prophète (Meyerbeer, 1849). Il publia Chants du peuple (1834) puis Chansons et poLire la suite…; évidemment dans l’opéra-ballet de L’ÉtoileÉtoiles, LesLes Étoiles, opéra-ballet en un acte sur un livret de Clairville, pseudonyme de Louis-François-Marie Nicolaïe, une chorégraphie de Hippolyte Barrez et une musique d’Auguste Pilati créé au Théâtre-Lyrique de Paris le 6 février 1854.Lire la suite… c’est la pantomime qui a sauvé le récit.

M. SévesteSéveste, JulesDésiré-Henri-Jules Séveste (Paris, 19 mars 1803 – Meudon, 30 juin 1854), directeur. Fils de Pierre Séveste, en 1822 il se joignit à son père qui dirigeait le théâtre de Saint-Cloud. Avec son frère, Edmond Séveste, il fonda le Théâtre de Belleville en 1828 et obtint le privilège de prLire la suite… [Seveste] a engagé le ténor Lagrave Rousseau de Lagrave, Théophile-ÉtienneThéophile-Étienne Rousseau dit Rousseau de Lagrave (Château-Gontier, 15 septembre 1815 – En mer, 3 septembre 1860), ténor. Il quitta le couvent pour la peinture et la peinture pour le chant. Il fut engagé pendant 3 à 4 ans au théâtre de Bordeaux, où il eut beaucoup de succès. Il débuta àLire la suite…; on se souvient du brillant accueil qui fut fait à cet artiste lorsqu’il arriva à l’Opéra chargé des couronnes que lui avait octroyées l’enthousiasme du public bordelais ; il n’a pas été accueilli avec moins de faveur au Théâtre-Lyrique où il a débuté par le rôle du comte Owinski dans ÉlisabethElisabeth ou la fille du proscritElisabeth ou La Fille du proscrit, opéra en trois actes sur un livret de Léon Brunswick et Adolphe de Leuven mis en musique par Gaetano Donizetti et créé au Théâtre-Lyrique le 31 décembre 1853.Lire la suite… ; un repos de quelques mois a rendu à l’organe de M. LagraveRousseau de Lagrave, Théophile-ÉtienneThéophile-Étienne Rousseau dit Rousseau de Lagrave (Château-Gontier, 15 septembre 1815 – En mer, 3 septembre 1860), ténor. Il quitta le couvent pour la peinture et la peinture pour le chant. Il fut engagé pendant 3 à 4 ans au théâtre de Bordeaux, où il eut beaucoup de succès. Il débuta àLire la suite… toute sa fraîcheur et toute sa suavité, et les précieuses qualités qu’il possède comme comédien, ajoutées à son talent de chanteur, en font une précieuse acquisition pour le troisième Théâtre-Lyrique.

La société Sainte-Cécile n’imite pas la société du Conservatoire dans la réserve de celle-ci à l’égard des compositeurs vivants, et elle ne craint pas de déroger, en donnant quelquefois asile sur ses programmes à des auteurs qui ont le privilège de venir, si bon leur semble, applaudir eux-mêmes à l’exécution de leurs Å“uvres. M. SeghersSeghers, Francois-Jean-BaptisteFrançois-Jean-Baptiste Seghers (Bruxelles, 17 janvier 1801 – Margency, 2 février 1881), chef d’orchestre. Il étudia le violon avec Baillot et fut l’un des fondateurs de la Société des Concerts du Conservatoire en 1828. Fervent défenseur de la musique de chambre, il organisait des séanceLire la suite… qui a fondé la société Sainte-Cécile, et qui la dirige depuis sa fondation, avec une très-grande habileté et un zèle infatigable, a eu raison de penser qu’il ne faillirait pas à sa mission en plaçant les noms de quelques musiciens modernes à côté de ceux de BeethovenBeethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite…, de BachBach, Jean-SebastienJohann Sebastian Bach (Eisenach, 21 mars 1685 – Leipzig, 28 juillet 1750), organiste et compositeur. Il fut nommé organiste à la Neue Kirche d’Arnstadt de 1703 à 1707. Ses premières Å“uvres pour orgue datent de cette époque. Il devint organiste à la Blasiuskirche de Mulhausen en 1707 et éLire la suite…, de HaydnHaydn, Franz JosefFranz Josef Haydn (Rohrau/Basse Autriche, 31 mars 1732 – Vienne, 31 mai 1809), compositeur. Il étudia avec Johann Mathias Franck, chef de chÅ“ur de l’église de Hainburg et fut remarqué par Reutter, maître de chapelle du Stephansdom à Vienne, qu’il le recruta en 1739 ou 1740 comme choristeLire la suite… et de Mozart Mozart, Wolfgang AmadeusWolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791), compositeur. Enfant prodige. Son père développa ses dons pour le piano et la composition et l’exhiba dès l’âge de six ans dans des voyages à travers toute l’Europe. Ses premières compositions, des pièces Lire la suite…; le public sait gré à M. SeghersSeghers, Francois-Jean-BaptisteFrançois-Jean-Baptiste Seghers (Bruxelles, 17 janvier 1801 – Margency, 2 février 1881), chef d’orchestre. Il étudia le violon avec Baillot et fut l’un des fondateurs de la Société des Concerts du Conservatoire en 1828. Fervent défenseur de la musique de chambre, il organisait des séanceLire la suite…, d’avoir adopté un pareil système, et parmi les morceaux qu’on lui fait entendre il applaudit tout ce qui lui paraît bon, sans trop regarder à l’étiquette. A l’une des dernières séances de la société Sainte-Cécile, une sérénade pour instruments à cordes, composée par M. Théodore GouvyGouvy, Louis-TheodoreLouis-Théodore Gouvy (Goffontaine [Schafbrücke]/ Sarre, 3 juillet 1819 – Leipzig, 21 avril 1898), compositeur. Il vint à Paris en 1836, fit d’abord des études de droit, puis étudia la théorie musicale avec Antoine Elwart et le piano avec Pierre Zimmermann. Son ouverture symphonique, Un joLire la suite…, élève de M. ElwartElwart, Antoine-Amable-ElieAntoine-Amable-Elie Elwart, (Paris, 19 septembre 1808 – Paris, 14 octobre 1877), compositeur. Élève de Lesueur au Conservatoire de Paris, il obtint le 1er Prix de Rome en 1834. De 1832 à 1872, il enseigna l’harmonie et le contrepoint au Conservatoire. Il composa surtout des Å“uvres sacrées (Lire la suite…, a produit beaucoup d’effet, bien qu’elle fût entourée de quelques-uns de ces ouvrages contre lesquels la critique lancerait vainement, sans les émousser, ses traits les plus aigus. Nous n’aimons pas beaucoup l’ouverture de MélusineOuverture de « Melusine »Ouvertüre zum Märchen von der schönen Melusine (Ouverture pour le conte de La Belle Melusine) de Franz Grillparzer en fa majeur pour orchestre Op. 32 de Felix Mendelssohn. Datée du 14 novembre 1833, elle fut créée à Londres par l’orchestre de la Philharmonic Society sous la direction d’IgLire la suite…, de Mendelssohn-Bartholdy ; excepté la phrase de début qui est d’un sentiment plein de délicatesse et d’originalité, cette préface symphonique nous a semblé bien diffuse, bien pauvre de mélodie et très-peu remarquable sous le rapport de l’instrumentation. Au moment où nous écrivons ces lignes nous songeons à toutes les jouissances que nous promet l’affiche du concert de demain, sur laquelle nous venons de voir annoncé PreciosaPreciosaPreciosa, Op. 78, musique de scène pour le drame en quatre actes en allemand de Pius Alexander Wolff, d’après la nouvelle La Gitanilla de Cervantès, composée par Carl Maria von Weber et créé à Berlin le 14 mars 1821.Lire la suite…, de WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite…, ce beau drame lyrique si peu connu à Paris, et qui, avec ses danses bohémiennes, ses poétiques ballades et ses fanfares harmonieuses est une des plus belles conceptions de l’immortel génie qui a créé le Freyschutz Freischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite…[FreischützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite…] ObéronOberonOberon, opéra romantique en trois actes sur un livret en anglais de James Robinson Planche, d’après le poème de Christoph Martin Wieland, mis en musique par Carl Maria von Weber et créé au Théâtre de Covent Garden à Londres le 12 avril 1826. La version en français due à Charles Nuitter eLire la suite…n et EuryantheEuryantheEuryanthe, opéra en trois actes sur un livret en allemand de Helmina von Chézy mis en musique par Carl Maria von Weber et créé Kärntnertortheater de Vienne 25 octobre 1823.Lire la suite…. Le solo de PreciosaPreciosaPreciosa, Op. 78, musique de scène pour le drame en quatre actes en allemand de Pius Alexander Wolff, d’après la nouvelle La Gitanilla de Cervantès, composée par Carl Maria von Weber et créé à Berlin le 14 mars 1821.Lire la suite… sera chanté par Mme Nissen-SalomanNissen-Saloman, HenrietteHenriette Nissen-Saloman (Göteborg/ Suède, 12 mars 1819 – Bad Harburg, 27 août 1879), soprano. Élève de Chopin à Paris et de Manuel Garcia, elle débuta en 1842 au Théâtre-Italien dans le rôle d’Adalgisa dans La Norma (Bellini). De 1884 à 1845, elle connut de grands succès à l’OpéLire la suite…, cantatrice qui nous est complètement inconnue.

La société des concerts du Conservatoire a exécuté dimanche dernier le final d’Obéron ; nous n’avons, comme toujours, que de très-grands éloges à donner à l’orchestre ; mais nous ne comprenons pas que M. Gérard [Girard] ait eu la malheureuse idée de faire chanter le duo des deux femmes par Mme Miolhan-CarvalhoMiolan-Carvalho, Marie-CarolineMarie-Caroline Félix-Miolan épouse Calvalho (Marseille, 31 décembre 1827 – Paris, 10 juillet 1895), soprano. Elle étudia au Conservatoire de Paris avec Duprez et obtint le 1er prix de chant en 1847. Elle débuta à l’Opéra-Comique en Mai 1850 dans L’Ambassadrice (Auber). Elle participa à Lire la suite… [Miolan-Carvalho]Miolan-Carvalho, Marie-CarolineMarie-Caroline Félix-Miolan épouse Calvalho (Marseille, 31 décembre 1827 – Paris, 10 juillet 1895), soprano. Elle étudia au Conservatoire de Paris avec Duprez et obtint le 1er prix de chant en 1847. Elle débuta à l’Opéra-Comique en Mai 1850 dans L’Ambassadrice (Auber). Elle participa à Lire la suite… et Mlle DecroixDecroix, Marguerite Jeanne CamilleMarguerite Jeanne Camille Decroix (Lyon, 11 janvier 1828 – ?) Après avoir débuté à l’éphémère Opéra-National au Cirque Olympique du Boulevard du Temple dirigé par Adolphe Adam (15 Nov. 1847 au 13 Mars 1848), elle chanta à l’Opéra-Comique de 1848 à 1860. Elle débuta dans le rôle de Lire la suite…, deux artistes de l’Opéra-Comique, qui ne manquent certainement pas de talent, mais dont les voix minces et fluettes se prêtent bien mieux à l’interprétation des gracieuses ariettes de M. ReberReber, Napoléon-HenriNapoléon-Henri Reber (Mulhouse, 21 octobre 1807 – Paris, 24 novembre 1880), compositeur. Il entra au Conservatoire de Paris en 1828 où il fut l’élève de Lesueur pour la composition. Il fut nommé professeur d’harmonie au Conservatoire en 1851 et de composition en 1862 à la suite d’HalÃLire la suite… ou de M. Victor MasséMassé, Felix-Marie-VictorFélix Marie Victor Massé (Lorient, 7 mars 1822 – Paris, 5 juillet 1884), compositeur. Il étudia le piano avec Zimmerman et la composition avec Halévy au Conservatoire de Paris, où obtint le 1er Prix de piano en 1839 et le 1er Prix de Rome en 1844. Il débute à l’Opéra-Comique en 1850 avec LLire la suite…, qu’à celle des larges et sublimes mélodies de WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite…. Nous nous sommes figuré, en entendant ce duo, l’effet que doit produire l’ouverture de Robin des boisRobin des BoisRobin des bois, opéra-comique en trois actes sur un livret de Castil-Blaze et Thomas Sauvage avec la musique de Carl Maria von Weber créé au Théâtre de l’Odéon le 7 décembre 1824.Lire la suite…, arrangée pour deux flageolets, par M. Castil-BlazeCastil-Blaze, Francois-Henri-JosephFrançois-Henri-Joseph Blaze dit Castil-Blaze (Cavaillon/Vaucluse, 1er décembre 1784 – Paris, 11 décembre 1857), critique musical, librettiste, traducteur et adaptateur. Il étudia d’abord la musique avec son père, avant de se rendre à Paris pour étudier le droit ; il devint l’un des premLire la suite….

L’audition d’un album peut quelquefois n’être pas tout-à-fait dépourvue d’intérêt, même pour ceux qui traitent ordinairement avec dédain ces sortes de recueils illustrés et dorés sur tranches.

L’album d’Étienne ArnaudArnaud, Jean-Guillaume-EtienneJean-Guillaume-Etienne Arnaud (Marseille, 16 mars 1807 – Marseille, 28 janvier 1863), compositeur. Il étudia le chant au Conservatoire de Paris avec Charles Plantade et composa surtout des romances, les publiant dans des albums presque chaque année.Source: Dictionnaire de la musique en FrancLire la suite… qui, cette année, a passé dans les mains d’un nouvel éditeur n’en a pas moins eu la vogue des années précédentes ; chaque fleur de ce délicieux bouquet exhale un parfum particulier et nous ne saurions vraiment pas à laquelle donner la préférence, si nous étions obligé de choisir. Rarement l’auteur de la Barque noireBarque Noire, LaLa Barque noire, mélodie pour une voix et piano dont les paroles sont de Joseph Autran et la musique d’Etienne ArnaudLire la suite…, de Jean ne mentJean ne ment pasJean ne ment pas, mélodie pour une voix et piano sur des paroles d’Emile Barateau mises en musique par Etienne Arnaud.Lire la suite… pasJean ne ment pasJean ne ment pas, mélodie pour une voix et piano sur des paroles d’Emile Barateau mises en musique par Etienne Arnaud.Lire la suite… et de Jenny l’ouvrièreJenny l’ouvrièreJenny l’ouvrière, mélodie pour voix et piano sur des paroles d’Emile Barateau mises en musique par Etienne Arnaud.Lire la suite… avait été plus heureusement inspiré ; aussi, malgré une foule de contre-temps et d’incidents fâcheux qui semblaient vouloir pousser à bout la patience des dilettanti, accourus à la soirée musicale d’Étienne ArnaudArnaud, Jean-Guillaume-EtienneJean-Guillaume-Etienne Arnaud (Marseille, 16 mars 1807 – Marseille, 28 janvier 1863), compositeur. Il étudia le chant au Conservatoire de Paris avec Charles Plantade et composa surtout des romances, les publiant dans des albums presque chaque année.Source: Dictionnaire de la musique en FrancLire la suite…, le succès du célèbre compositeur phocéen a été constaté par les bravos d’une salle comble, émaillée de fraîches toilettes et parsemée d’illustrations de tous genres. Le concert a commencé par un discours que le bénéficiaire a prononcé avec l’éloquence d’un régisseur et dans lequel il a exprimé tous les regrets que lui causait l’absence d’un artiste de l’Académie impériale de musique dont la bonne volonté était paralysée par un enrouement inattendu ; puis M. PossozPossoz, HenriHenri Possoz (Hal/ Belgique, 21 avril 1827 – Anvers, 14 janvier 1897), violoncelliste belge. Élève d’Adrien-François Servais au Conservatoire de Bruxelles, il fut lauréat de violoncelle et d’harmonie en 1844. Il devint directeur du Cercle Artistique et de l’Écho de l’Escaut, violoncelLire la suite…, jeune violoncelliste belge, est venu jouer une fantaisie de sa composition, qui a produit le meilleur effet. M. PossozPossoz, HenriHenri Possoz (Hal/ Belgique, 21 avril 1827 – Anvers, 14 janvier 1897), violoncelliste belge. Élève d’Adrien-François Servais au Conservatoire de Bruxelles, il fut lauréat de violoncelle et d’harmonie en 1844. Il devint directeur du Cercle Artistique et de l’Écho de l’Escaut, violoncelLire la suite… est élève de Servais, et on reconnaît à sa manière de chanter, à la netteté de ses traits et à la pureté de sa méthode les excellentes traditions du maître. Après M. PossozPossoz, HenriHenri Possoz (Hal/ Belgique, 21 avril 1827 – Anvers, 14 janvier 1897), violoncelliste belge. Élève d’Adrien-François Servais au Conservatoire de Bruxelles, il fut lauréat de violoncelle et d’harmonie en 1844. Il devint directeur du Cercle Artistique et de l’Écho de l’Escaut, violoncelLire la suite…, M. Jules Lefort et Mme SabatierSabatier, Jean-BaptisteIl tint la partie de second violon de la societe des derniers quatuors de Maurin-Chevillard.Lire la suite… [Gaveaux-Sabatier]Gaveaux-Sabatier, EmilieÉmélie-Perrine-Suzanne Bénazet, dite Mme Gaveaux-Sabatier (Paris 7 juillet 1820 – Paris, 11 octobre 1896), soprano. Elle débuta en 1842 et fit une carrière de chanteuse dans les concerts et les salons. Reyer la surnomma « La fauvette des salons » et lui dédia une de ses premières mélodies,Lire la suite… ont dit avec un ensemble merveilleux et une verve des plus comiques un ravissant duettino de Gabussi. Mme SabatierSabatier, Jean-BaptisteIl tint la partie de second violon de la societe des derniers quatuors de Maurin-Chevillard.Lire la suite… nous a paru, ce soir-là, plus jolie et plus séduisante que jamais ; sa voix avait des inflexions d’une douceur et d’une suavité enchanteresses ; elle a vocalisé avec une perfection inouïe, et les trilles les mieux perlés, les roulades les plus rapides s’échappaient sans le moindre effort de son merveilleux gosier ; ce n’est pas à des rossignols, qui eussent chanté comme elle, que Debureau, rêvant sous un bosquet, aurait adressé sa boutade malséante : « Tais-toi, vilaine bête. » Le hautbois de VerroustVerroust, Louis-Stanislas-XavierLouis-Stanislas-Xavier Verroust (Hazebrouck, 10 mai 1814 – Hazebrouk, 11 avril 1863), hautboiste. En 1834, il obtint un premier prix de hautbois au Conservatoire de Paris. Il devint premier hautbois à l’Opéra en 1839 et fut un membre de la Société de musique classique, fondée en 1847. Il enseLire la suite… a soupiré une cantilène dont les notes plaintives et tendres semblaient nous raconter quelque amoureuse légende de la Bretagne ou du Berri. M. Louis MessemackersMessemackers, LouisLouis Messemackers (Bruxelles, 30 août 1809 – Ixelles/Belgique, 4 mars 1889), compositeur et pianiste. Il fit son apprentissage musical avec son père, le pianiste et compositeur Henri Messemackers, puis il se rendit à Paris à l’âge de dix-huit ans où il étudia le piano avec Liszt et la coLire la suite… devait jouer un duo à quatre mains avec M. *** qui s’est abstenu de paraître. L’absence de ce musicien a motivé une seconde allocution que M. ArnaudArnaud, Jean-Guillaume-EtienneJean-Guillaume-Etienne Arnaud (Marseille, 16 mars 1807 – Marseille, 28 janvier 1863), compositeur. Il étudia le chant au Conservatoire de Paris avec Charles Plantade et composa surtout des romances, les publiant dans des albums presque chaque année.Source: Dictionnaire de la musique en FrancLire la suite… a adressée au public et qui a été accueillie avec autant de succès que la première. Nous n’en voulons à M. *** d’avoir oublié le concert de M. Étienne ArnaudArnaud, Jean-Guillaume-EtienneJean-Guillaume-Etienne Arnaud (Marseille, 16 mars 1807 – Marseille, 28 janvier 1863), compositeur. Il étudia le chant au Conservatoire de Paris avec Charles Plantade et composa surtout des romances, les publiant dans des albums presque chaque année.Source: Dictionnaire de la musique en FrancLire la suite… que parce qu’il nous a privé du plaisir d’entendre M. MessemackersMessemackers, LouisLouis Messemackers (Bruxelles, 30 août 1809 – Ixelles/Belgique, 4 mars 1889), compositeur et pianiste. Il fit son apprentissage musical avec son père, le pianiste et compositeur Henri Messemackers, puis il se rendit à Paris à l’âge de dix-huit ans où il étudia le piano avec Liszt et la coLire la suite….

L’audition de l’album de M. Léopold AmatAmat, Paul LéopoldPaul-Léopold Amat (Toulouse, 30 novembre 1813 – Nice, 31 octobre 1872), compositeur et chef d’orchestre. Il fut l’administrateur des Bouffes-Parisiens de 1855-1856 et jouit également du privilège du Théâtre Beaumarchais. Il composa de nombreuse romances et mélodies et écrivit pour la Lire la suite… n’a pas encore eu lieu, mais nous nous sommes donné à nous-même l’agréable passe-temps de lire au piano les six mélodies qui le composent : nous qui avons attendu quelquefois des mois entiers avant de pouvoir mettre un chant sur des paroles de MéryMéry, Francois-Joseph-Pierre-AndréFrançois-Joseph-Pierre-André Méry (Les Aygalades près de Marseille, 21 janvier 1798 – Paris, 17 juin 1866), écrivain. Il étudia le droit à Aix-en-Provence avant de fonder le périodique Le Phocéen en 1820 et plus tard La Méditerranée. En 1824, il vint à Paris et collabora au journal Le Lire la suite…, de MussetMusset, Louis-Charles-Alfred deLouis-Charles-Alfred de Musset (Paris, 11 décembre 1810 – Paris, 2 mai 1857), écrivain. Un des représentant du romantisme, il a écrit des pièces de théâtres dont : Les Caprices de Marianne (1833), Fantasio (1834), On ne badine pas avec l’amour (1834), Lorenzaccio (1834), Le Chandelier (1Lire la suite…, de Théophile GautierGautier, TheophileThéophile Gautier ( Tarbes, 30 aout 1811 – Paris, 23 mai 1872), écrivain, journaliste. Il fit ses études à Paris où il se lia d’amitié avec Gérard Nerval et fut un grand défenseur de Victor Hugo. Pour Gauthier, la musique, la peinture et la poésie étaient les éléments fondamentaux dâ€Lire la suite… ou de Louis Bouilhet, nous nous extasions devant l’heureuse organisation de ces compositeurs, qui trouvent les inspirations les plus originales, sur des couplets de M. Francis Tourte ; si nous ne citons pas un seul vers de ces remarquables poésies, c’est que nous ne sommes pas très-certain que la reproduction n’en est pas interdite. Du reste, laissons de côté le poëte, et complimentons M. Léopold AmatAmat, Paul LéopoldPaul-Léopold Amat (Toulouse, 30 novembre 1813 – Nice, 31 octobre 1872), compositeur et chef d’orchestre. Il fut l’administrateur des Bouffes-Parisiens de 1855-1856 et jouit également du privilège du Théâtre Beaumarchais. Il composa de nombreuse romances et mélodies et écrivit pour la Lire la suite… sur ses délicieuses romances qui auront très-certainement la vogue de leurs aînées : Ma MargueriteMa MargueriteMa Marguerite, romance pour une voix et piano sur des paroles de Laure Jourdain mises en musique par Léopold Amat.Lire la suite…, la Légende du grand étang Légende du grand étang, LaLa Légende du grand étang, veillée pour une voix et piano sur une poésie de Gustave Mathieu mise en musique par Léopold Amat.Lire la suite…et Où vas-tuOù vas-tu petit oiseauOù vas-tu petit oiseau, cantilène pour une voix et piano sur des paroles de Théophile Séguret mises en musique par Léopold Amat.Lire la suite…, petit oiseau.Où vas-tu petit oiseauOù vas-tu petit oiseau, cantilène pour une voix et piano sur des paroles de Théophile Séguret mises en musique par Léopold Amat.Lire la suite…

Nous aurions de quoi remplir bien des pages, s’il nous fallait rendre compte de tous les concerts qui se donnent chaque soir, dans les salons de M. Herz, des artistes dont nous sommes loin de mettre en doute le talent. Nous les prions de ne pas douter davantage du plaisir que nous avons eu à accepter les invitations qu’ils ont bien voulu nous envoyer ; seulement, comme nous devons nous inquiéter des préférences de nos lecteurs avant de consulter nos sympathies personnelles, nous nous abstenons de passer en revue toutes les soirées musicales auxquelles nous avons été convié, sachant bien que pour la majorité des personnes qui nous lisent, rien n’est ennuyeux et fade comme le compte-rendu d’un concert, si ce n’est souvent le concert lui-même. Et puis, les différents exercices qui ont lieu dans ces sortes de réunions ne rentrent pas tous dans nos attributions. Comment voulez-vous que nous vous parlions, par exemple, de la matinée musicale donnée par M. le chevalier ZuccheroZucchero, CavalieriIl n’y a pas encore de descriptionLire la suite…, professeur de mathématiques, dans laquelle il a été résolu plus de problèmes qu’il n’a été chanté de cavatines ? Nous avouons ne pas être assez fort en algèbre pour émettre notre opinion sur le talent de M. le chevalier Zucchero Zucchero, CavalieriIl n’y a pas encore de descriptionLire la suite…; et nous ne pouvons que le féliciter sur le choix des artistes dont il s’est entouré, sur celui de Mlle Albini, entre autres, dont le nom, mis en grosses lettres sur l’affiche, nous a paru une excellente amorce pour les étrangers qui ne sont pas bien familiarisés avec la prononciation des voyelles italiennes. Mlle AlbiniAlboni, MariettaMarietta Alboni (Cita di Castello/ Italie, 6 mars 1823 – Ville d’Avray, 23 juin 1894), contralto. Elle étudia à Bologne, où elle débuta en 1842 dans Saffo (Pacini). De 1847 à 1849, elle fut engagée au Théâtre-Italien de Paris, où elle chanta dans les opéras de Rossini et Donizetti. DLire la suite… prend modestement le titre de première cantatrice de plusieurs grands théâtres d’Italie ; l’année passée, nous nous souvenons d’avoir vu annoncer une merveille de ce genre-là, que l’on appelait Mlle Crivelli. Il serait plaisant de trouver, un de ces jours, ces deux célébrités réunies sur la même affiche. A un autre concert (celui-là était donné par une jeune artiste pleine d’avenir), un sourd-muet a mimé des fables de FlorianFlorian, Jean-Pierre Claris deJean-Pierre Claris de Florian (Château Florian près de Sauve/ Gard, 6 mars 1755 – Sceaux, 13 septembre 1794), écrivain. Il connut d’abord le succès avec ses comédies, Les Deux Billets (1779) et surtout Les Deux Jumeaux de Bergame (1782). Il écrivit des pastorales (Galatée, 1783 ; EstelleLire la suite… ou de LafontaineLa Fontaine, Jean deJean de La Fontaine (Château-Thierry, 9 juillet 1621 – Paris, 13 avril 1695), poète. Il est renommé pour ses fables et dans une moindre mesure pour ses contes, qui ont cependant inspiré plusieurs opéras-comiques dont Le Magnifique (Grétry, 1773), Le Frère Philippe (Dourlen, 1818) et La ColoLire la suite….

Nous avons eu sous les yeux un modèle de programme qui malheureusement n’a pas été mis à exécution, et sur lequel on lisait ceci : Entre les deux parties, M. Almanzor, jeune diplomate abyssinien dansera la bamboula, et racontera de piquants détails au sujet du différend turco-russe.

Passons à des choses plus sérieuses : MM. ChevillardChevillard, Pierre-Francois-AlexandrePierre-François-Alexandre Chevillard (Anvers, 15 janvier 1811 – Paris, 20 décembre 1877), violoncelliste. Il étudia au Conservatoire avec Louis Norblin et obtint un premier prix de violoncelle en 1827. En 1831, il fut engagé dans l’orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire et lLire la suite…, MaurinMaurin, Jean-PierreJean-Pierre Maurin (Avignon, 14 février 1822 – Paris, 16 mars 1894), violoniste. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Guérin, Baillot et Habeneck et obtint un premier prix de violon en 1843. Il fut engagé dans l’orchestre de l’Opéra-Comique et en 1848 dans celui des Concerts du ConserLire la suite…, MasMas, Joseph-Louis-MarieJoseph-Louis-Marie Mas (Castelnaudray, 4 novembre 1820 – Paris, 13 octobre 1896), altiste. Il étudia le violon au Conservatoire de Paris et obtint un deuxième prix en 1840. Il fut engagé dans l’orchestre du Théâtre-Italien et Chevillard l’engagea en 1852 dans la Société des derniers quaLire la suite… et SabatierSabatier, Jean-BaptisteIl tint la partie de second violon de la societe des derniers quatuors de Maurin-Chevillard.Lire la suite… consacrent, depuis un an, une soirée par quinzaine à l’exécution des derniers quatuors de Beethoven Beethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite…; autrefois ces messieurs se réunissaient chez M. ChevillardChevillard, Pierre-Francois-AlexandrePierre-François-Alexandre Chevillard (Anvers, 15 janvier 1811 – Paris, 20 décembre 1877), violoncelliste. Il étudia au Conservatoire avec Louis Norblin et obtint un premier prix de violoncelle en 1827. En 1831, il fut engagé dans l’orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire et lLire la suite…, mais, depuis quelque temps, la réputation de leurs séances a alléché une telle quantité d’amateurs qu’ils ont été obligés de changer de domicile et de s’installer dans les salons de M. Pleyel ; il est difficile de se faire une idée de la fougue, du caprice et de la fantaisie qui règnent dans ces compositions instrumentales où perce à chaque phrase le génie de l’immortel symphoniste ; cela est impossible à analyser ; il faut entendre chacune de ces Å“uvres étranges, les applaudir d’abord et ensuite essayer de les comprendre, afin de pouvoir les admirer.

Mme Ernesta GrisiGrisi, ErnestaErnesta Grisi (Visidina/Istrie, 28 juin 1819 – Saint-Jean près Genève, 20 mai 1899), mezzo-soprano. SÅ“ur de la célèbre ballerine Carlotta Grisi et cousine germaine des cantatrices Giuditta Grisi et Giulia Grisi, elle connut une brève carrière qui débuta en 1836 dans le rôle d’Adalgisa danLire la suite… a débuté au Théâtre-Italien par le rôle de Pippo de la Gazza ladra ; Gazza ladra, LaLa gazza ladra, opera semiseria en deux actes sur un livret en italien de Giovanni Gherardini créé au Théâtre de La Scala de Milan le 31 mai 1817.Lire la suite…disons bien vite qu’elle était charmante dans son élégant costume masculin ; et il n’est pas aussi aisé qu’on se l’imagine de faire d’une jolie femme un joli garçon, surtout au théâtre où les figures fines et délicates ne sont pas celles qui produisent le plus d’effet. Auprès de l’AlboniAlboni, MariettaMarietta Alboni (Cita di Castello/ Italie, 6 mars 1823 – Ville d’Avray, 23 juin 1894), contralto. Elle étudia à Bologne, où elle débuta en 1842 dans Saffo (Pacini). De 1847 à 1849, elle fut engagée au Théâtre-Italien de Paris, où elle chanta dans les opéras de Rossini et Donizetti. DLire la suite…, Mme Ernesta GrisiGrisi, ErnestaErnesta Grisi (Visidina/Istrie, 28 juin 1819 – Saint-Jean près Genève, 20 mai 1899), mezzo-soprano. SÅ“ur de la célèbre ballerine Carlotta Grisi et cousine germaine des cantatrices Giuditta Grisi et Giulia Grisi, elle connut une brève carrière qui débuta en 1836 dans le rôle d’Adalgisa danLire la suite… paraissait plus mignonne encore, et, en entendant les belles notes de sa voix de contralto, il y a eu comme un murmure d’étonnement dans toute la salle ; les couplets du premier acte et le beau duo qu’elle chante avec Mlle AlboniAlboni, MariettaMarietta Alboni (Cita di Castello/ Italie, 6 mars 1823 – Ville d’Avray, 23 juin 1894), contralto. Elle étudia à Bologne, où elle débuta en 1842 dans Saffo (Pacini). De 1847 à 1849, elle fut engagée au Théâtre-Italien de Paris, où elle chanta dans les opéras de Rossini et Donizetti. DLire la suite… ont valu à Mme Ernesta GrisiGrisi, ErnestaErnesta Grisi (Visidina/Istrie, 28 juin 1819 – Saint-Jean près Genève, 20 mai 1899), mezzo-soprano. SÅ“ur de la célèbre ballerine Carlotta Grisi et cousine germaine des cantatrices Giuditta Grisi et Giulia Grisi, elle connut une brève carrière qui débuta en 1836 dans le rôle d’Adalgisa danLire la suite… les témoignages les plus flatteurs de la part de ce public si méticuleux et si exigeant de la salle Ventadour ; elle a joué avec beaucoup d’intelligence et de naturel, et jamais les cordes basses de sa voix ne nous avaient paru plus harmonieuses et plus sympathiques.

Les MM. EscudierEscudier, LéonLéon Escudier (Castelnaudray, 15 septembre 1815 – Paris, 22 juin 1881), journaliste et éditeur de musique. Avec Marie Escudier ils fondèrent en 1837 le périodique La France musicale, qui soutint l’école musicale italienne. En 1843, ils créèrent une maison d’édition, le Bureau Central dLire la suite… viennent de publier leur Dictionnaire de musique, ouvrage en deux volumes de plus de 300 pages chacun, qui est le plus complet et le plus exact que nous ayons maintenant. Il a fallu à MM. EscudierEscudier, LéonLéon Escudier (Castelnaudray, 15 septembre 1815 – Paris, 22 juin 1881), journaliste et éditeur de musique. Avec Marie Escudier ils fondèrent en 1837 le périodique La France musicale, qui soutint l’école musicale italienne. En 1843, ils créèrent une maison d’édition, le Bureau Central dLire la suite… mieux que des documents précis et que des notes recueillies de droite et de gauche pour composer un pareil travail ; ils ont eu besoin de s’éclairer de leurs propres lumières, de puiser dans leur propre fonds, et de se préoccuper bien davantage du développement des idées que de la définition des mots. En général, un dictionnaire est à peu près aussi intéressant qu’un almanach ; celui de MM. EscudierEscudier, LéonLéon Escudier (Castelnaudray, 15 septembre 1815 – Paris, 22 juin 1881), journaliste et éditeur de musique. Avec Marie Escudier ils fondèrent en 1837 le périodique La France musicale, qui soutint l’école musicale italienne. En 1843, ils créèrent une maison d’édition, le Bureau Central dLire la suite… est un livre qu’on lira aussi volontiers que les meilleures encyclopédies ; c’est une histoire de l’art musical par ordre alphabétique, écrite par des gens d’expérience et de talent qui n’ont rien négligé pour donner à leur Å“uvre toutes les qualités qui peuvent en assurer le succès. M. HalévyHalévy, Jacques-Fromental-ÉlieJacques-Fromental-Élie Halévy (Paris, 27 mai 1799 – Nice, 12 mars 1862), compositeur. Il étudia la composition au Conservatoire de Paris avec Cherubini et Méhul et obtint le Prix de Rome en 1819. Il débuta avec succès à l’Opéra-comique en 1827 avec L’Artisan et produisit à ce théâtrLire la suite… a fait pour le Dictionnaire de musique de MM. EscudierEscudier, LéonLéon Escudier (Castelnaudray, 15 septembre 1815 – Paris, 22 juin 1881), journaliste et éditeur de musique. Avec Marie Escudier ils fondèrent en 1837 le périodique La France musicale, qui soutint l’école musicale italienne. En 1843, ils créèrent une maison d’édition, le Bureau Central dLire la suite… une préface dans laquelle il trace avec sa plume spirituelle et élégante un rapide aperçu sur l’art musical en général, et démontre son influence au point de vue de la civilisation des peuples.

P. S. Nous venons d’assister à l’exécution de PreciosaPreciosaPreciosa, Op. 78, musique de scène pour le drame en quatre actes en allemand de Pius Alexander Wolff, d’après la nouvelle La Gitanilla de Cervantès, composée par Carl Maria von Weber et créé à Berlin le 14 mars 1821.Lire la suite… de WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite…, à la salle Sainte-Cécile ; presque tous les morceaux ont été bissés. Remercions M. SeghersSeghers, Francois-Jean-BaptisteFrançois-Jean-Baptiste Seghers (Bruxelles, 17 janvier 1801 – Margency, 2 février 1881), chef d’orchestre. Il étudia le violon avec Baillot et fut l’un des fondateurs de la Société des Concerts du Conservatoire en 1828. Fervent défenseur de la musique de chambre, il organisait des séanceLire la suite… de nous avoir fait entendre ce chef-d’œuvre, et adressons tous nos compliments à MmeNissen-SalomanNissen-Saloman, HenrietteHenriette Nissen-Saloman (Göteborg/ Suède, 12 mars 1819 – Bad Harburg, 27 août 1879), soprano. Élève de Chopin à Paris et de Manuel Garcia, elle débuta en 1842 au Théâtre-Italien dans le rôle d’Adalgisa dans La Norma (Bellini). De 1884 à 1845, elle connut de grands succès à l’OpéLire la suite…, qui en a chanté la ballade en cantatrice de la bonne école. Nous parlerons avec détail de ce magnifique concert dans notre prochaine chronique.