Le Journal des Débats, 30 octobre 1869 (article signé E. Reyer).
FEUILLETON DU JOURNAL DES DEBATS
DUÂ 30 OCTOBRE 1869.
REVUE MUSICALE.
THEATRE-ITALIEN : Représentations et concerts extraordinaires. — Fidelio.FidelioFidelio, opéra en deux actes sur un livret en allemand de Joseph Sonnleithner remanié par Stephan von Breuning puis par Georg Friedrich Treitschke et cree au Kärntnertortheater de Vienne le 23 mai 1814.Lire la suite… — Le Paradis et la PériParadis et la Péri, LeLe Paradis et la Péri (Das Paradies und die Peri), Op. 50, action (Handlung) pour soli, chÅ“ur et orchestre sur un livret en allemand d’Emil Flechsig et Robert Schumann d’après Lalla Rookh de Thomas Moore mis en musique par Robert Schumann et créée (Schumann) au Gewandhaus de Leipzig le 4 dÃLire la suite…, l’Anathème du Chanteur, de Robert Schumann. — La Fille du Roi des Aulnes, de Niels Gade. — Sonate pour piano et violon ; romances sans paroles et Pastorale, par M. Hector SalomonSalomon, HectorHector Salomon (Strasbourg, 29 mai 1838 – Paris, 28 juin 1906), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint un 1er prix de solfège (1851) et un 2nd prix d’harmonie et d’accompagnement (1855). En 1856, il devint accompagnateur au Théâtre des Bouffes-Parisiens, où il fitLire la suite…. — Douze CÅ“urs, de M. Charles GounodGounod, CharlesCharles Gounod (Paris, 17 juin 1818 – Saint-Cloud, 18 octobre 1893) compositeur. Gounod étudia le piano avec sa mère et la composition et l’harmonie en privé avec Reicha tout en faisant d’excellentes études classiques au Lycée Saint-Louis à Paris. Après avoir obtenu son baccalauréat, il Lire la suite…. — Vocalise de style, par M. AimèsAimès, AlexandreAlexandre Aimès (? – ?), ténor. Il débuta en 1851 à l’Opéra de Paris, où il créa le rôle du pâtre dans Sapho de Gounod (1851) et celui de Rodolphe dans Zerline ou La Corbeille d’oranges (Auber, 1851). Il fut sociétaire des Concerts du Conservatoire du 23 décembre 1851 au 9 novembre 1Lire la suite… (de l’Opéra).
Je suis de ceux qui, sachant bien avec quelle docilité M. BagierBagier, Charles-ProsperCharles-Prosper Bagier (Niort/Deux-Sèvres, 8 mai 1811 – Paris, 31 mai 1881), agent de change et directeur. Il était le fils de François Bagier, sellier à Niort et de Renée Mathieu son épouse ; on sait très peu de choses sur sa formation. Il devint agent de change et fit une fortune considÃLire la suite… écoute les conseils de la critique, n’ont pas craint de dire à cet intelligent impresario qu’aujourd’hui le Théâtre-Italien ne pouvait plus vivre sur ses propres ressources et qu’il était urgent de le transformer. La nouvelle école italienne, depuis le jour où M. VerdiVerdi, GiuseppeGiuseppe Verdi (Roncole près Busseto/Italie, 9 octobre 1813 – Milan, 27 janvier 1901), compositeur. Il étudia avec Ferdinando Provesi à Busseto dès 1825 puis, de 1831 à 1835 avec Vincenzo Lavigna à Milan. De 1836 à 1839, il fut maestro di musica à Busseto puis retourna à Milan où son premiLire la suite… s’est voué à la scène française, n’a donné que des produits insignifians, et les Å“uvres de l’ancienne école, celles qui ont fait la fortune et la gloire du Théâtre-Italien de Paris, bien qu’il n’en ait pas la primeur, ne réveillent plus la curiosité du public qu’accidentellement, c’est-à -dire lorsqu’elles servent de cadre à la virtuosité d’un chanteur, ou plutôt d’une cantatrice émérite. Que l’artiste disparaisse, que l’étoile aille se faire adorer ailleurs, et voilà l’entreprise qui périclite sans qu’on puisse trop vertement reprocher au public son indifférence pour des Å“uvres atteintes par l’aile du temps, comme toutes les Å“uvres d’une beauté quelque peu conventionnelle. Je suis tout prêt, si l’on veut, à admettre des exceptions ; mais ces exceptions, ainsi que cela se dit généralement, ne feront que confirmer la règle.
Certainement, il y a dans le répertoire du Théâtre-Italien des ouvrages qui sont de véritables chefs-d’œuvre, reconnus comme tels par une majorité imposante, auxquels les plus hardis touchent timidement, et dont il ne faut discuter la valeur qu’en tout petit comité ; mais ces chefs-d’œuvre eux-mêmes ont-ils conservé le privilège de séduire la foule comme au temps où l’art musical n’était pas encore circonscrit dans les étroites limites de la virtuosité ? Dans ce temps-là , on allait au Théâtre-Italien pour y entendre des œuvres nouvelles exécutées par les meilleurs chanteurs du monde ; ces œuvres, à défaut d’autre mérite (je dis cela pour quelques unes seulement), avaient le prestige de la nouveauté, et ces chanteurs, les derniers représentans d’un art qui n’existe guère plus aujourd’hui en Italie, étaient mieux que des virtuoses, c’étaient de grands artistes. Nous avons encore quelques grands artistes mais nous leur préférons les virtuoses, et les œuvres nouvelles deviennent d’autant plus rares qu’on aide moins leur production. Ceux qui ont tout fait pour développer l’enthousiasme que le public témoigne naturellement à certains gosiers exceptionnellement doués ont porté à l’art musical et à l’art du chant un coup tellement rude que l’un et l’autre ne s’en relèveront pas de sitôt. Nos directeurs sont aux abois : les virtuoses, dont les prétentions augmentent souvent à mesure que leur talent diminue, leur imposent des conditions de plus en plus onéreuses ; le public veut des virtuoses à tout prix.
En présence d’une situation qui menace de s’aggraver chaque jour, M. BagierBagier, Charles-ProsperCharles-Prosper Bagier (Niort/Deux-Sèvres, 8 mai 1811 – Paris, 31 mai 1881), agent de change et directeur. Il était le fils de François Bagier, sellier à Niort et de Renée Mathieu son épouse ; on sait très peu de choses sur sa formation. Il devint agent de change et fit une fortune considÃLire la suite…, homme sage et bien avisé, a dû se recueillir et, au milieu du silence de ce recueillement, une voix s’est fait entendre qui lui a conseillé la transformation de son théâtre. Ces ouvrages nouveaux que les compositeurs français sont invités à écrire pour le Théâtre-Italien ; ces Å“uvres délaissées et qui vont reverdir, habilement traduites, sur l’une de nos grandes scènes privilégiées ; cet accueil hospitalier que l’on ménage, dit-on, à des concurrens évincés du concours de l’Opéra-Comique, du Théâtre-Lyrique et peut-être aussi de l’Opéra, ces concerts où deux cents exécutans réunis sur une estrade un peu moins vaste pourtant que celle de l’Opéra exécuteront, comme à l’Opéra, des symphonies et des Å“uvres lyriques de maîtres français et de maîtres allemands ; ce projet dont le talent de Mlle KraussKrauss, GabrielleGabrielle Krauss (Vienne, 24 mars 1842 – Paris, 6 janvier 1906), soprano. En 1853, elle entra au Conservatoire de Vienne pour étudier le piano, l’harmonie et les langues étrangères avant d’étudier le chant avec Mathilde Marchesi 1858. Elle obtint un 1er prix de piano, de chant et d’harmoLire la suite… explique la hardiesse, de représenter FidelioFidelioFidelio, opéra en deux actes sur un livret en allemand de Joseph Sonnleithner remanié par Stephan von Breuning puis par Georg Friedrich Treitschke et cree au Kärntnertortheater de Vienne le 23 mai 1814.Lire la suite…, le plus allemand des opéras allemands, tout cela n’indique-t-il pas d’une façon fort claire que ce n’est plus sur les seules ressources de son répertoire que M. BagierBagier, Charles-ProsperCharles-Prosper Bagier (Niort/Deux-Sèvres, 8 mai 1811 – Paris, 31 mai 1881), agent de change et directeur. Il était le fils de François Bagier, sellier à Niort et de Renée Mathieu son épouse ; on sait très peu de choses sur sa formation. Il devint agent de change et fit une fortune considÃLire la suite… croit pouvoir compter à l’avenir ? Il m’importe peu, je l’avoue, de savoir au juste si le directeur du Théâtre-Italien se souvient d’un conseil qui lui a été donné, ou s’il suit une inspiration toute personnelle ; le fait seul de la révolution qui va s’accomplir au Théâtre-Italien a une telle importance, à mes yeux, que je n’hésite pas à rompre dès à présent avec une ancienne habitude, une habitude dans laquelle, ai-je besoin de le dire, il n’y avait pas ombre de parti pris, et à adresser à M. BagierBagier, Charles-ProsperCharles-Prosper Bagier (Niort/Deux-Sèvres, 8 mai 1811 – Paris, 31 mai 1881), agent de change et directeur. Il était le fils de François Bagier, sellier à Niort et de Renée Mathieu son épouse ; on sait très peu de choses sur sa formation. Il devint agent de change et fit une fortune considÃLire la suite… toutes sortes de félicitations. Représenter Fidelio !FidelioFidelio, opéra en deux actes sur un livret en allemand de Joseph Sonnleithner remanié par Stephan von Breuning puis par Georg Friedrich Treitschke et cree au Kärntnertortheater de Vienne le 23 mai 1814.Lire la suite… Peste ! Monsieur, vous n’y allez pas de main morte, et en inscrivant le grand nom de BeethovenBeethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite… sur l’affiche de votre théâtre, vous ferez singulièrement pâlir les noms des maestri GraffignaGraffigna, AchilleAchille Graffigna (San Martino dair Argine ores de Mantoue, 5 mai 1816 – Padoue, 19 juillet 1896), compositeur. Il étudia la musique avec Alessandro Rolla à Milan et se consacra d’abord à la musique sacrée et aux cantates avant de composer des opéras : ldegonda e Riccardo (Milan, 1841), ElLire la suite… et CagnoniCagnoni, AntonioAntonio Cagnoni (Godiasco/Voghera en Italie, 8 février 1828 – Bergame, 30 avril 1896), compositeur. Il prit des leçons de musique avec Felice Moretti avant d’entrer au Conservatoire de Milan (1842-47), où il étudia le violon et la composition. Il y fit représenter en juin 1847 un opéra bouLire la suite…, et même d’autres noms plus illustres encore. Oui, je le répète, n’était le talent de Mlle KraussKrauss, GabrielleGabrielle Krauss (Vienne, 24 mars 1842 – Paris, 6 janvier 1906), soprano. En 1853, elle entra au Conservatoire de Vienne pour étudier le piano, l’harmonie et les langues étrangères avant d’étudier le chant avec Mathilde Marchesi 1858. Elle obtint un 1er prix de piano, de chant et d’harmoLire la suite…, une très grande artiste qui n’a aucune prétention à la virtuosité, ce projet de représenter FidelioFidelioFidelio, opéra en deux actes sur un livret en allemand de Joseph Sonnleithner remanié par Stephan von Breuning puis par Georg Friedrich Treitschke et cree au Kärntnertortheater de Vienne le 23 mai 1814.Lire la suite… me semblerait d’une hardiesse incroyable. Et cependant Mlle KraussKrauss, GabrielleGabrielle Krauss (Vienne, 24 mars 1842 – Paris, 6 janvier 1906), soprano. En 1853, elle entra au Conservatoire de Vienne pour étudier le piano, l’harmonie et les langues étrangères avant d’étudier le chant avec Mathilde Marchesi 1858. Elle obtint un 1er prix de piano, de chant et d’harmoLire la suite… ne peut supporter à elle seule le poids de la représentation ; on devra lui choisir des partenaires dignes d’elle et capables de comprendre et de chanter un genre de musique qui, pour quelques uns, sera une véritable révélation. On devra aussi veiller sur les chÅ“urs et veiller sur l’orchestre, parties essentielles dans l’œuvre du maître. On devra veiller sur tout, et se ménager ainsi la consolation d’entendre dire par les dilettantes qui trouveront le livret ennuyeux (ç’est particulièrement sur cela qu’il faut compter) et la musique dépourvue de mélodie, que du moins l’exécution est irréprochable. En France comme en Allemagne (et pourtant en fait de poëme d’opéra les Allemands ne sont pas difficiles), le sujet de FidelioFidelioFidelio, opéra en deux actes sur un livret en allemand de Joseph Sonnleithner remanié par Stephan von Breuning puis par Georg Friedrich Treitschke et cree au Kärntnertortheater de Vienne le 23 mai 1814.Lire la suite… ou de LéonoreLéonore ou L’Amour conjugalLéonore ou L’Amour conjugal, drame historique en deux actes et en prose mêlé de chants sur un livret de Jean-Nicolas Bouilly, mis en musique par Pierre Gaveaux, créé à l’Opéra-Comique le 19 février 1798.Lire la suite… n’a jamais trouvé grâce devant le public. La pièce allemande n’est que la traduction faite par le poëte  Joseph Sonnleithner d’une pièce française ayant pour titre l’Amour conjugalLéonore ou L’Amour conjugalLéonore ou L’Amour conjugal, drame historique en deux actes et en prose mêlé de chants sur un livret de Jean-Nicolas Bouilly, mis en musique par Pierre Gaveaux, créé à l’Opéra-Comique le 19 février 1798.Lire la suite…, mise en musique, par Pierre GaveauGaveaux, PierrePierre Gaveaux (Béziers, 9 octobre 1760 – Charenton près de Paris, 5 février 1825), ténor et compositeur. Il étudia à la maîtrise de la cathédrale de Béziers, où il fut soliste pendant près de dix ans. Il étudia la composition avec l’abbé Combès puis, ayant accepté le poste de preLire la suite… [Gaveaux]Gaveaux, PierrePierre Gaveaux (Béziers, 9 octobre 1760 – Charenton près de Paris, 5 février 1825), ténor et compositeur. Il étudia à la maîtrise de la cathédrale de Béziers, où il fut soliste pendant près de dix ans. Il étudia la composition avec l’abbé Combès puis, ayant accepté le poste de preLire la suite… en 1798 et par PaërPaer, FerdinandoFerdinando Paer (Parme, 1er juin 1771 – Paris, 3 mai 1839), compositeur. Il étudia avec son père puis avec Gian Francesco Fortunati, maitre de chapelle de la cour de Parme. Son premier opéra, Orphée et Eurydice (Parme, 1791) fut suivi de plusieurs autres qui lui valurent du succès dans les villLire la suite… en 1805. Il va sans dire que les partitions de ces deux compositeurs (celle de GaveauGaveaux, PierrePierre Gaveaux (Béziers, 9 octobre 1760 – Charenton près de Paris, 5 février 1825), ténor et compositeur. Il étudia à la maîtrise de la cathédrale de Béziers, où il fut soliste pendant près de dix ans. Il étudia la composition avec l’abbé Combès puis, ayant accepté le poste de preLire la suite… est de beaucoup la meilleure) ne peuvent être comparées au chef-d’œuvre de BeethovenBeethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite… ; mais, dans le cas où le succès de FidelioFidelioFidelio, opéra en deux actes sur un livret en allemand de Joseph Sonnleithner remanié par Stephan von Breuning puis par Georg Friedrich Treitschke et cree au Kärntnertortheater de Vienne le 23 mai 1814.Lire la suite… ne répondait pas plus aux espérances de M. BagierBagier, Charles-ProsperCharles-Prosper Bagier (Niort/Deux-Sèvres, 8 mai 1811 – Paris, 31 mai 1881), agent de change et directeur. Il était le fils de François Bagier, sellier à Niort et de Renée Mathieu son épouse ; on sait très peu de choses sur sa formation. Il devint agent de change et fit une fortune considÃLire la suite… qu’il ne répondit il y a quelques années aux espérances de M. CarvalhoCarvalho, LéonLéon Cavaille, dit Carvalho (Port-Louis/ ÃŽle Maurice, 18 janvier 1825 – Paris, 29 décembre 1897), baryton et directeur.Après de bonnes études de chant au Conservatoire de Paris, il débuta le 2 Juin 1849 dans Scapin de Gilles ravisseur (Grisar) à l’Opéra-comique et tint plusieurs rôlesLire la suite…, qui sait si le directeur du Théâtre-Italien ne regretterait point d’avoir préféré le chef-d’œuvre de BeethovenBeethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite… à l’opéra de PaërPaer, FerdinandoFerdinando Paer (Parme, 1er juin 1771 – Paris, 3 mai 1839), compositeur. Il étudia avec son père puis avec Gian Francesco Fortunati, maitre de chapelle de la cour de Parme. Son premier opéra, Orphée et Eurydice (Parme, 1791) fut suivi de plusieurs autres qui lui valurent du succès dans les villLire la suite… ou à celui de Pierre Gaveau Gaveaux, PierrePierre Gaveaux (Béziers, 9 octobre 1760 – Charenton près de Paris, 5 février 1825), ténor et compositeur. Il étudia à la maîtrise de la cathédrale de Béziers, où il fut soliste pendant près de dix ans. Il étudia la composition avec l’abbé Combès puis, ayant accepté le poste de preLire la suite…?
Ah ! pourquoi devons-nous toujours, dans les rares occasions qui nous sont offertes d’applaudir à quelque tentative faite en faveur de l’art pur, suspecter le sentiment du public et douter aussi bien de ses lumières que de ses encouragemens ?
Mais FidelioFidelioFidelio, opéra en deux actes sur un livret en allemand de Joseph Sonnleithner remanié par Stephan von Breuning puis par Georg Friedrich Treitschke et cree au Kärntnertortheater de Vienne le 23 mai 1814.Lire la suite… n’est qu’une étape dans la glorieuse campagne entreprise par M. BagierBagier, Charles-ProsperCharles-Prosper Bagier (Niort/Deux-Sèvres, 8 mai 1811 – Paris, 31 mai 1881), agent de change et directeur. Il était le fils de François Bagier, sellier à Niort et de Renée Mathieu son épouse ; on sait très peu de choses sur sa formation. Il devint agent de change et fit une fortune considÃLire la suite…, car cette campagne sera glorieuse, même si elle ne réussit pas. J’ai raconté, il n’y a pas bien longtemps, les pourparlers échangés entre le directeur du Théâtre-Italien et le directeur de l’Opéra-Comique au sujet de MignonMignonMignon, opéra-comique en trois actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra-Comique le 17 novembre 1866.Lire la suite… et de la Fille du régimentFille du Regiment, LaLa Fille du régiment, opéra-comique en deux actes sur un livret de Jean-François-Alfred Bayard et Henri de Saint-Georges mis en musique par Gaetano Donizetti et créé à l’Opéra-Comique le 11 février 1840.Lire la suite…. On sait pourquoi et comment ces pourparlers n’ont pas abouti : la Fille du régimentFille du Regiment, LaLa Fille du régiment, opéra-comique en deux actes sur un livret de Jean-François-Alfred Bayard et Henri de Saint-Georges mis en musique par Gaetano Donizetti et créé à l’Opéra-Comique le 11 février 1840.Lire la suite… et MignonMignonMignon, opéra-comique en trois actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra-Comique le 17 novembre 1866.Lire la suite… restent à l’Opéra-Comique. M. de LeuvenLeuven, Adolphe deAdolphe de Leuven (Paris, 1800 – Paris, 14 avril 1884), auteur dramatique, librettiste. Fils d’un des trois conspirateurs de l’assassinat du roi de Suède, Gustave III, il est né en 1800 et prit comme nom de plume celui de sa grand-mère maternelle. Il était un grand ami d’Alexandre Dumas pèrLire la suite…, si riche qu’il soit, ne pouvait guère faire une aumône aussi magnifique à un confrère nécessiteux. Il en a moins coûté à M. Emile PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite… de lui céder Guido et GinevraGuido et GinevraGuido et Ginevra, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugène Scribe mis en musique par Fromental Halévy et créé à l’Opéra de Paris le 9 mars 1838.Lire la suite…, à M. Félicien DavidDavid, Félicien-CésarCésar-Félicien David (Cadenet, 13 avril 1810 – St Germain-en-Laye 29 aout 1876), compositeur. Orphelin à cinq ans, après des études à la maîtrise de la cathédrale St.-Sauveur d’Aix-en-Provence et au collège St.-Louis d’Aix, il entra en 1830 au Conservatoire de Paris dans la classe d’HLire la suite… de lui laisser prendre la Perle du BrésilPerle du Brésil, LaLa Perle du Brésil, opéra-comique en trois actes sur un livret de Jules-Joseph Gabriel et Sylvain Saint-Etienne mis en musique par Félicien David et créé au Théâtre-Lyrique le 22 novembre 1851.Lire la suite… et la CaptiveCaptive, LaLa Captive, opéra en trois actes sur un livret de Michel Carré mis en musique par Félicien David. L’œuvre fut mise en répétition au Théâtre-Lyrique au printemps de 1864 et la première avait été annoncée pour le 23 ou le 27 avril 1864 mais, à la suite de la première répétition génÃLire la suite… pareillement. Mais M. BagierBagier, Charles-ProsperCharles-Prosper Bagier (Niort/Deux-Sèvres, 8 mai 1811 – Paris, 31 mai 1881), agent de change et directeur. Il était le fils de François Bagier, sellier à Niort et de Renée Mathieu son épouse ; on sait très peu de choses sur sa formation. Il devint agent de change et fit une fortune considÃLire la suite…, dont le nouveau programme embrasse à la fois les deux grandes branches de l’art musical, le drame lyrique et la symphonie, devait songer en même temps à ses représentations dramatiques et à ses concerts. Si le StabatStabat MaterStabat mater pour soli, chÅ“ur et orchestre de Gioachino Rossini. A l’origine, en 1831, Rossini n’avait composé qu’une partie du Stabat Mater et avait confié à son ami Giuseppe Tadolini d’en compléter 6 morceaux pour pouvoir offrir l’œuvre à Manuel Fernandez Varela, prélat et conseLire la suite… et la MessePetite messe solennellePetite Messe solennelle de Gioachino Rossini. Il en existe deux versions, dont la première pour douze voix solistes, deux pianos et harmonium fut créée dans la chapelle privée du comte Alexis Pillet-Will, directeur de la Caisse d’Épargne et régent de la Banque de France, le 14 mars 1864. La Lire la suite… de Rossini suffisent pour de concerts spirituels, des concerts de carême, il faut un menu un peu plus confortable pour les concerts donnés en temps ordinaire. M. BagierBagier, Charles-ProsperCharles-Prosper Bagier (Niort/Deux-Sèvres, 8 mai 1811 – Paris, 31 mai 1881), agent de change et directeur. Il était le fils de François Bagier, sellier à Niort et de Renée Mathieu son épouse ; on sait très peu de choses sur sa formation. Il devint agent de change et fit une fortune considÃLire la suite… l’a parfaitement compris, et il annonce que l’inauguration des représentations-concerts du Théâtre-Italien aura lieu par la première audition à Paris du Paradis et la PériParadis et la Péri, LeLe Paradis et la Péri (Das Paradies und die Peri), Op. 50, action (Handlung) pour soli, chÅ“ur et orchestre sur un livret en allemand d’Emil Flechsig et Robert Schumann d’après Lalla Rookh de Thomas Moore mis en musique par Robert Schumann et créée (Schumann) au Gewandhaus de Leipzig le 4 dÃLire la suite…, fantaisie poétique avec soli, chÅ“urs et orchestre composée par Robert Schumann sur le sujet de Lalla-Rookh, de Thomas MooreMoore, ThomasThomas Moore (Dublin, 28 mai 1779 – Sloperton/Angleterre, 25 février 1852), poète et écrivain. Il fit des études de droit à Trinity College à Dublin puis à Middle Temple à Londres en 1799. Il devint célèbre pour ses poèmes sur des mélodies irlandaises dont il publia, entre 1808 et 1834Lire la suite…, traduction de M. V. Wilder. Aux Italiens, comme à l’Opéra, l’orchestre et les chÅ“urs formeront, ainsi que je l’ai déjà dit, un personnel de deux cents exécutans sans compter les solistes. Et les auteurs dont les ouvrages seront au programme (les auteurs vivans, bien entendus) pourront, aux Italiens comme à l’Opéra, diriger eux-mêmes l’exécution de leurs Å“uvres. C’est M. Félicien DavidDavid, Félicien-CésarCésar-Félicien David (Cadenet, 13 avril 1810 – St Germain-en-Laye 29 aout 1876), compositeur. Orphelin à cinq ans, après des études à la maîtrise de la cathédrale St.-Sauveur d’Aix-en-Provence et au collège St.-Louis d’Aix, il entra en 1830 au Conservatoire de Paris dans la classe d’HLire la suite… qui, le premier, donnera cet exemple à ceux de ses confrères qui seront assez sûrs d’eux-mêmes pour tenter de l’imiter. Mais tous les compositeurs n’ont pas le tempérament et les qualités indispensables à un bon chef d’orchestre, et parmi ceux qu’aura élus M. LitolffLitolff, HenriHenry Charles Litolff (Londres, 6 février 1818 – Bois-Colombes, 6 août 1891), pianiste et compositeur. Après des études de piano avec Ignaz Moscheles entre 1830 et 1835, il voyagea en Europe (Paris, Bruxelles, Varsovie, Dresde, Leipzig et Berlin). En 1849, il devint citoyen de Brunswick et épLire la suite… ou M. BagierBagier, Charles-ProsperCharles-Prosper Bagier (Niort/Deux-Sèvres, 8 mai 1811 – Paris, 31 mai 1881), agent de change et directeur. Il était le fils de François Bagier, sellier à Niort et de Renée Mathieu son épouse ; on sait très peu de choses sur sa formation. Il devint agent de change et fit une fortune considÃLire la suite…, plus d’un assurément déclinera l’honneur de monter au pupitre et de s’armer du bâton de commandement, un sceptre qui n’est point facile à tenir, même quand il s’agit de diriger un ouvrage que l’on a composé et dont on connaît les détails et les mouvemens mieux que personne. Ainsi Beethoven, tout BeethovenBeethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite… qu’il était, ne passait point, au dire de ses biographes, pour un bon chef d’orchestre, même avant l’époque de sa surdité : « Préoccupé de se rendre compte des effets qu’il avait voulu produire, il n’échappait pas toujours à des distractions, dont la plus grave était de ralentir un mouvement ou de le trop presser. » Quant à M. Félicien DavidDavid, Félicien-CésarCésar-Félicien David (Cadenet, 13 avril 1810 – St Germain-en-Laye 29 aout 1876), compositeur. Orphelin à cinq ans, après des études à la maîtrise de la cathédrale St.-Sauveur d’Aix-en-Provence et au collège St.-Louis d’Aix, il entra en 1830 au Conservatoire de Paris dans la classe d’HLire la suite… comme chef d’orchestre capable de diriger l’exécution de ses Å“uvres symphoniques, il n’en est pas à son coup d’essai.
Le programme du premier concert qui sera donné à l’Opéra est déjà arrêté ; je ne le connais pas dans toute sa teneur, mais je crois cependant pouvoir annoncer qu’on y verra figurer, au nombre des morceaux principaux, la 9e symphonie de BeethovenBeethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite…, le ballet des sylphes et la marche hongroise de la Damnation de FaustDamnation de Faust, LaLa Damnation de Faust, légende dramatique en quatre parties, Op. 24, pour solistes, double chÅ“ur, chÅ“ur d’enfants et orchestre sur un texte de Gérard de Nerval traduit de Wolfganf von Goethe avec des ajouts d’Almire Gandonnière, mis en musique par Hector Berlioz et créé à l’Opéra-ComLire la suite… d’Hector Berlioz, et une ouverture d’Henry LitolffLitolff, HenriHenry Charles Litolff (Londres, 6 février 1818 – Bois-Colombes, 6 août 1891), pianiste et compositeur. Après des études de piano avec Ignaz Moscheles entre 1830 et 1835, il voyagea en Europe (Paris, Bruxelles, Varsovie, Dresde, Leipzig et Berlin). En 1849, il devint citoyen de Brunswick et épLire la suite…, probablement celle des GirondinsLes Girondins, ouverture dramatiqueLes Girondins, ouverture dramatique pour orchestre op. 80 de Henri Litolff.Lire la suite….
L’œuvre lyrique de SchumannSchumann, RobertRobert Alexander Schumann (Zwickau, 8 juin 1810 – Endenich près Bonn, 29 juillet 1856), compositeur. Il étudia le droit avant de se consacrer à la musique. Entre 1829 et 1840, il composa essentiellement des pièces pour piano telles que Carnaval op. 9, Études symphoniques op. 13, Scènes Lire la suite…, qui ne comprend pas moins de vingt-six morceaux, pourra défrayer à elle seule le programme du premier concert de la salle Ventadour. Il sera extrêmement intéressant d’entendre, à l’orchestre, cette remarquable composition qui tient une place très importante dans l’œuvre du maître et dont la partition au piano, publiée depuis quelques années déjà par l’éditeur FlaxlandFlaxland, Gustave-AlexandreGustave-Alexandre Flaxland (Strasbourg, 21 janvier 1821 – Paris, 11 novembre 1895), éditeur de musique. En 1847, il s’établit à Paris dans un magasin sur la place de la Madeleine. Ami de Richard Wagner, il en publia les Å“uvres en France (Rienzi, Le Vaisseau fantôme, Tannhäuser, Lohengrin) Lire la suite…, ne donne qu’une idée très incomplète. Les regards de l’intelligent directeur du Théâtre-Italien s’étant tournés vers l’Allemagne, nous le félicitons (voilà bien des félicitations à l’adresse de M. BagierBagier, Charles-ProsperCharles-Prosper Bagier (Niort/Deux-Sèvres, 8 mai 1811 – Paris, 31 mai 1881), agent de change et directeur. Il était le fils de François Bagier, sellier à Niort et de Renée Mathieu son épouse ; on sait très peu de choses sur sa formation. Il devint agent de change et fit une fortune considÃLire la suite…) d’avoir aperçu du premier coup Le Paradis et la Péri.Paradis et la Péri, LeLe Paradis et la Péri (Das Paradies und die Peri), Op. 50, action (Handlung) pour soli, chÅ“ur et orchestre sur un livret en allemand d’Emil Flechsig et Robert Schumann d’après Lalla Rookh de Thomas Moore mis en musique par Robert Schumann et créée (Schumann) au Gewandhaus de Leipzig le 4 dÃLire la suite…
Voici comment s’exprime au sujet de cet ouvrage M. Joseph Wasielewski, auteur d’une biographie de Robert Schumann, traduite pour les lecteurs du Ménestrel par M. F. Herzog Herzog, FerdinandFerdinand Herzog (Seltz/Bas-Rhin, 15 novembre 1830 – Bourges, 15 avril 1907), pianiste, compositeur, chef de chÅ“ur et traducteur. Il était organiste à l’église Notre-Dame de Bourges, chef de la Société chorale de Bourges, qu’il dirigeait dans de nombreux concerts, et professeur de musiqLire la suite…:
« Ce fut Emile FlechsigFlechsig, EmilEmil Flechsig (Wiesenburg, 1808 – Zwickau, 1867), pasteur. Ami d’enfance de Robert Schumann, il partagea avec lui un logement à Leipzig alors qu’il étudiait la théologie à l’université et que Schumann y faisait ses études de droit. De 1844 à 1867, il fut pasteur et diacre de Sainte-MaLire la suite…, un ami d’enfance de SchumannSchumann, RobertRobert Alexander Schumann (Zwickau, 8 juin 1810 – Endenich près Bonn, 29 juillet 1856), compositeur. Il étudia le droit avant de se consacrer à la musique. Entre 1829 et 1840, il composa essentiellement des pièces pour piano telles que Carnaval op. 9, Études symphoniques op. 13, Scènes Lire la suite…, qui lui en donna la première idée. Continuant de s’occuper de poésie malgré sa profession de théologien, FlechsigFlechsig, EmilEmil Flechsig (Wiesenburg, 1808 – Zwickau, 1867), pasteur. Ami d’enfance de Robert Schumann, il partagea avec lui un logement à Leipzig alors qu’il étudiait la théologie à l’université et que Schumann y faisait ses études de droit. De 1844 à 1867, il fut pasteur et diacre de Sainte-MaLire la suite… avait entrepris la traduction du poëme de Thomas Moore Moore, ThomasThomas Moore (Dublin, 28 mai 1779 – Sloperton/Angleterre, 25 février 1852), poète et écrivain. Il fit des études de droit à Trinity College à Dublin puis à Middle Temple à Londres en 1799. Il devint célèbre pour ses poèmes sur des mélodies irlandaises dont il publia, entre 1808 et 1834Lire la suite…: le Paradis et la Péri.Paradis et la Péri, LeLe Paradis et la Péri (Das Paradies und die Peri), Op. 50, action (Handlung) pour soli, chÅ“ur et orchestre sur un livret en allemand d’Emil Flechsig et Robert Schumann d’après Lalla Rookh de Thomas Moore mis en musique par Robert Schumann et créée (Schumann) au Gewandhaus de Leipzig le 4 dÃLire la suite… Il la donna à son ami SchumannSchumann, RobertRobert Alexander Schumann (Zwickau, 8 juin 1810 – Endenich près Bonn, 29 juillet 1856), compositeur. Il étudia le droit avant de se consacrer à la musique. Entre 1829 et 1840, il composa essentiellement des pièces pour piano telles que Carnaval op. 9, Études symphoniques op. 13, Scènes Lire la suite… pour en faire le texte d’une composition musicale. Ceci se passait en 1841, et, quoique SchumannSchumann, RobertRobert Alexander Schumann (Zwickau, 8 juin 1810 – Endenich près Bonn, 29 juillet 1856), compositeur. Il étudia le droit avant de se consacrer à la musique. Entre 1829 et 1840, il composa essentiellement des pièces pour piano telles que Carnaval op. 9, Études symphoniques op. 13, Scènes Lire la suite… ait accueilli cette idée avec enthousiasme, car ce poëme semblait créé tout exprès pour sa fantastique imagination, il ne devait la mettre à exécution que deux ans plus tard. La traduction d’Emile FlechsigFlechsig, EmilEmil Flechsig (Wiesenburg, 1808 – Zwickau, 1867), pasteur. Ami d’enfance de Robert Schumann, il partagea avec lui un logement à Leipzig alors qu’il étudiait la théologie à l’université et que Schumann y faisait ses études de droit. De 1844 à 1867, il fut pasteur et diacre de Sainte-MaLire la suite…, étant étroitement calquée sur l’original, devait nécessairement subir une transformation complète avant de pouvoir servir de texte à une composition musicale un peu développée. SchumannSchumann, RobertRobert Alexander Schumann (Zwickau, 8 juin 1810 – Endenich près Bonn, 29 juillet 1856), compositeur. Il étudia le droit avant de se consacrer à la musique. Entre 1829 et 1840, il composa essentiellement des pièces pour piano telles que Carnaval op. 9, Études symphoniques op. 13, Scènes Lire la suite… entreprit lui-même ce travail, avec le vague et l’incertitude particulière à son esprit (je cite textuellement) ; l’unité, cette qualité essentielle, y fait complètement défaut. La cause première en est sans doute inhérente au poëme ; mais une main d’écrivain plus ferme et plus sûre que la sienne aurait certainement remanié le texte d’une façon plus heureuse. A cause de son ordonnance, il est presque impossible d’assigner un genre déterminé à cette composition ; elle se rapproche beaucoup du genre cantate, mais elle en diffère cependant par l’introduction d’un récitatif qui, sans se rattacher aucunement à l’action, sert à relier entre elles les différentes péripéties. Ce personnage récitant joue le même rôle que l’évangéliste dans la Passion, de BachBach, Jean-SebastienJohann Sebastian Bach (Eisenach, 21 mars 1685 – Leipzig, 28 juillet 1750), organiste et compositeur. Il fut nommé organiste à la Neue Kirche d’Arnstadt de 1703 à 1707. Ses premières Å“uvres pour orgue datent de cette époque. Il devint organiste à la Blasiuskirche de Mulhausen en 1707 et éLire la suite…, avec cette différence que sa présence y est beaucoup moins justifiée. BachBach, Jean-SebastienJohann Sebastian Bach (Eisenach, 21 mars 1685 – Leipzig, 28 juillet 1750), organiste et compositeur. Il fut nommé organiste à la Neue Kirche d’Arnstadt de 1703 à 1707. Ses premières Å“uvres pour orgue datent de cette époque. Il devint organiste à la Blasiuskirche de Mulhausen en 1707 et éLire la suite…, mettant en musique l’histoire des souffrances du Christ telle qu’elle est racontée dans les évangiles, avait à respecter avant tout le texte biblique ; c’était pour lui presque une question de dogme ; il n’osa rien y changer, de crainte d’en altérer le sens inviolable et sacré, et préféra commettre une faute d’esthétique. Mais Schumann n’était pas astreint à une pareille considération ; son récitatif détruit l’unité sans circonstances atténuantes.
« La troisième partie est monotone et traîne en longueur, car l’action y est presque nulle.
« Malgré les défauts du texte, cet ouvrage exerce, sous le rapport musical, une attraction irrésistible par sa profondeur et sa vérité d’expression, par son coloris éblouissant, par la chaleur tout orientale dont il est imprégné. SchumannSchumann, RobertRobert Alexander Schumann (Zwickau, 8 juin 1810 – Endenich près Bonn, 29 juillet 1856), compositeur. Il étudia le droit avant de se consacrer à la musique. Entre 1829 et 1840, il composa essentiellement des pièces pour piano telles que Carnaval op. 9, Études symphoniques op. 13, Scènes Lire la suite… a compris et rendu en maître le caractère intime de cette poésie. La manière de traiter la voix y laisse toujours à désirer, et les difficultés vocales s’y trouvent encore augmentées pour l’exécutant par suite de l’instrumentation, riche et brillante en elle-même, mais trop fournie, qui s’enroule autour du chant.
« Le Paradis et la PériParadis et la Péri, LeLe Paradis et la Péri (Das Paradies und die Peri), Op. 50, action (Handlung) pour soli, chÅ“ur et orchestre sur un livret en allemand d’Emil Flechsig et Robert Schumann d’après Lalla Rookh de Thomas Moore mis en musique par Robert Schumann et créée (Schumann) au Gewandhaus de Leipzig le 4 dÃLire la suite…, avec les morceaux de fantaisie, op. 12, les KinderscenenKinderszenen (Scènes d’enfants) op. 15Kinderszenen (Scènes d’enfants) op. 15 pour piano de Robert Schumann. Les treize pièces de ce recueil furent composées en 1838.Lire la suite… et le quintette, op. 44, sont les Å“uvres qui ont le plus contribué à répandre le nom de SchumannSchumann, RobertRobert Alexander Schumann (Zwickau, 8 juin 1810 – Endenich près Bonn, 29 juillet 1856), compositeur. Il étudia le droit avant de se consacrer à la musique. Entre 1829 et 1840, il composa essentiellement des pièces pour piano telles que Carnaval op. 9, Études symphoniques op. 13, Scènes Lire la suite…. Cet ouvrage obtint rapidement une grande popularité. Il fut même exécuté à New-York en 1848, ce qui causa à SchumannSchumann, RobertRobert Alexander Schumann (Zwickau, 8 juin 1810 – Endenich près Bonn, 29 juillet 1856), compositeur. Il étudia le droit avant de se consacrer à la musique. Entre 1829 et 1840, il composa essentiellement des pièces pour piano telles que Carnaval op. 9, Études symphoniques op. 13, Scènes Lire la suite… une bien grande joie. »
Qu’on médise après cela du sentiment musical des Yankees.
L’opinion de M. FétisFétis, Francois-JosephFrançois-Joseph Fétis (Mons, 25 mars 1784 – Bruxelles, 26 mars 1871), compositeur, théoricien et professeur. Il étudia au Conservatoire de Paris le piano avec Boieldieu et Pradher et l’harmonie avec Rey et obtint un deuxième prix de composition en 1807. Après avoir occupé des postes à BoLire la suite… est moins favorable que celle de M. Joseph Wasielewski à l’œuvre de Robert Schumann : « Enfin, dit le savant biographe, c’est à la même période da la vie de l’artiste qu’a été produit le Paradis et la PériParadis et la Péri, LeLe Paradis et la Péri (Das Paradies und die Peri), Op. 50, action (Handlung) pour soli, chÅ“ur et orchestre sur un livret en allemand d’Emil Flechsig et Robert Schumann d’après Lalla Rookh de Thomas Moore mis en musique par Robert Schumann et créée (Schumann) au Gewandhaus de Leipzig le 4 dÃLire la suite…, fantaisie poétique pour voix seules, chÅ“ur et orchestre, exécutée avec un brillant succès à Leipsick [Leipzig], dans toute l’Allemagne, en Hollande et en Russie, ainsi que les douze poëmes pour voix seule avec piano (op. 35) et les liederZweistimmige Lieder (Mélodies à deux voix) op. 43Zweistimmige Lieder (Mélodies à deux voix) op. 43 de Robert Schumann. Ce recueil contient trois mélodies sur des poèmes de Georg Friedrich Treitschke, Siegfried August Mahlmann et Robert Reinick.Lire la suite… à deux voix (op. 42) [op. 43]. Rien de tout cela n’est d’une beauté achevée ; il y a toujours à y reprendre, au moins dans la forme ; mais on y sent que l’auteur n’a pas une organisation vulgaire, et que, s’il ne peut atteindre au but élevé de ses aspirations, il a du moins le mérite d’en avoir l’intention. »
Je n’ai jamais eu la bonne fortune d’entendre le Paradis et la PériParadis et la Péri, LeLe Paradis et la Péri (Das Paradies und die Peri), Op. 50, action (Handlung) pour soli, chÅ“ur et orchestre sur un livret en allemand d’Emil Flechsig et Robert Schumann d’après Lalla Rookh de Thomas Moore mis en musique par Robert Schumann et créée (Schumann) au Gewandhaus de Leipzig le 4 dÃLire la suite…, en Allemagne ; mais, autant qu’on peut juger un ouvrage de ce genre à la lecture de la partition, il me paraît devoir produire, s’il est bien exécuté, une excellente impression sur les musiciens sérieux et de bonne foi. J’aime à croire qu’ils seront en nombre suffisant à la salle Ventadour, le soir de la première audition, pour faire au moins un succès d’estime à l’œuvre de Robert Schumann, dans le cas où le public n’applaudirait qu’avec une certaine réserve à la tentative de M. BagierBagier, Charles-ProsperCharles-Prosper Bagier (Niort/Deux-Sèvres, 8 mai 1811 – Paris, 31 mai 1881), agent de change et directeur. Il était le fils de François Bagier, sellier à Niort et de Renée Mathieu son épouse ; on sait très peu de choses sur sa formation. Il devint agent de change et fit une fortune considÃLire la suite…. C’est peut-être un tort de ma part, mais je me défie du goût du public et de la sûreté de son jugement toutes les fois qu’il est appelé à se prononcer sur le mérite d’une Å“uvre qui, par son originalité, l’élévation de son style et ses formes inusitées, sort tout à fait du genre auquel ce même public est habitué et qui a toutes ses sympathies. Mais, je le répète, et plût à Dieu que ce conseil fût toujours suivi par les directeurs, par les chefs d’orchestre et par les chefs d’orchestre directeurs, il est de la plus absolue nécessité de veiller à ce que l’exécution ne laisse rien à désirer, car il n’y a pas de bonne musique sans une bonne exécution.
L’éditeur FlaxlandFlaxland, Gustave-AlexandreGustave-Alexandre Flaxland (Strasbourg, 21 janvier 1821 – Paris, 11 novembre 1895), éditeur de musique. En 1847, il s’établit à Paris dans un magasin sur la place de la Madeleine. Ami de Richard Wagner, il en publia les Å“uvres en France (Rienzi, Le Vaisseau fantôme, Tannhäuser, Lohengrin) Lire la suite…, qui a publié la partition, avec accompagnement de piano, du Paradis et la PériParadis et la Péri, LeLe Paradis et la Péri (Das Paradies und die Peri), Op. 50, action (Handlung) pour soli, chÅ“ur et orchestre sur un livret en allemand d’Emil Flechsig et Robert Schumann d’après Lalla Rookh de Thomas Moore mis en musique par Robert Schumann et créée (Schumann) au Gewandhaus de Leipzig le 4 dÃLire la suite… ; l’éditeur FlaxlandFlaxland, Gustave-AlexandreGustave-Alexandre Flaxland (Strasbourg, 21 janvier 1821 – Paris, 11 novembre 1895), éditeur de musique. En 1847, il s’établit à Paris dans un magasin sur la place de la Madeleine. Ami de Richard Wagner, il en publia les Å“uvres en France (Rienzi, Le Vaisseau fantôme, Tannhäuser, Lohengrin) Lire la suite…, qui a acquis la propriété, en France, des Å“uvres de Richard WagnerWagner, RichardRichard Wagner (Leipzig, 22 mai 1813 – Venise, 13 février 1843), compositeur. Il étudia la musique tout d’abord en autodidacte puis, à partir de 1831, à l’université de Leipzig avec C. T. Weinlig. Chef des chÅ“urs à Wurtzbourg en 1831, il devint directeur musical à Magdebourg de 1834 à Lire la suite…, de Robert Schumann et de Niels Gade, vient de faire paraître deux ouvrages dont la place est peut-être déjà marquée aux concerts du Théâtre-Italien ; dans le cas contraire, je les signalerais à l’attention de Henry LitolffLitolff, HenriHenry Charles Litolff (Londres, 6 février 1818 – Bois-Colombes, 6 août 1891), pianiste et compositeur. Après des études de piano avec Ignaz Moscheles entre 1830 et 1835, il voyagea en Europe (Paris, Bruxelles, Varsovie, Dresde, Leipzig et Berlin). En 1849, il devint citoyen de Brunswick et épLire la suite…, ou plutôt je les rappellerais à son souvenir, car il les connaît assurément. L’un est intitulé : l’Anathème du Chanteur (des Saengers Fluch), ballade imitée de UhlandUhland, Johann LudwigJohann Ludwig Uhland (Tübingen, 26 avril 1787 – Tübingen, 13 novembre 1862), poète et philologue. Il étudia le droit à Tübingen et s’intéressa particulièrement à la poésie médiévale allemande et française. En 1810, il devint docteur en droit et séjourna huit mois à Paris pour contLire la suite…, par le docteur Richard PohlPohl, RichardRichard Pohl (Leipzig, 12 septembre 1826 – Bade, 17 décembre 1896), critique musical et traducteur. Il étudia la physique et la philosophie avant de se consacrer à la littérature et à la critique musicale. À Leipzig, il se lia d’amitié avec Robert Schumann. De 1852 à 1854, il fut rédactLire la suite…, et mise en musique par Robert Schumann. L’autre, qui a pour titre la Fille du Roi des Aulnes (Erlkoenigs Tochter), est aussi une ballade dont le sujet rappelle une des légendes les plus populaires du Danemark, et dont la musique est de Niels Gade, compositeur danois. M. PasdeloupPasdeloup, Jules-EtienneJules-Étienne Pasdeloup (Paris, 15 septembre 1819 – Fontainebleau, 13 août 1887), pianiste et chef d’orchestre. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint les premiers prix de solfège en 1832 et de piano en 1834. En 1841, il devint répétiteur de solfège au Conservatoire, puis répÃLire la suite… a fait connaître aux habitués des Concerts populaires quelques échantillons de l’œuvre de ce maître, et, entre autres, autant qu’il m’en souvient, une symphonie et une ouverture. Niels Gade, actuellement directeur de la Société des concerts à Copenhague, dirigea pendant quelque temps, après le départ de MendelssohnMendelssohn, FelixJacob-Ludwig-Felix Mendelssohn-Bartholdy (Hambourg, 3 février 1809 – Leipzig, 4 novembre 1847), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter et le piano avec Berger et se lia d’amitié avec Goethe. Enfant surdoué, ses premières compositions datent de 1819 et à douze ans il avait déjà cLire la suite… pour Berlin, la Société du Gewandhaus, non moins célèbre que notre Société des concerts du Conservatoire. MendelssohnMendelssohn, FelixJacob-Ludwig-Felix Mendelssohn-Bartholdy (Hambourg, 3 février 1809 – Leipzig, 4 novembre 1847), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter et le piano avec Berger et se lia d’amitié avec Goethe. Enfant surdoué, ses premières compositions datent de 1819 et à douze ans il avait déjà cLire la suite… étant revenu à Leipsick, GadeGade, Niels WilhelmNiels Wilhelm Gade (Copenhague, 22 février 1817 – Copenhague, 21 décembre 1890), violoniste, compositeur et pédagogue. Il étudia la théorie musicale et la composition avec A. P. Berggreen et le violon avec F.T. Wexschall. En 1833, il débuta comme violoniste et l’année suivante il fut engaLire la suite… retourna dans son pays. La Fille du Roi des Aulnes, à laquelle on peut préférer le Roi des AulnesRoi des aulnes, LeLe Roi des aulnes, mélodie pour une voix et piano de Franz Schubert D. 328 sur un texte en français d’Antoine Bélanger adapté au texte original en allemand de Wolfgang von Goethe dont le titre est Erlkönig.Lire la suite…, de SchubertSchubert, Franz PeterFranz Peter Schubert (Vienne, 31 janvier 1797 – Vienne, 19 novembre 1728), compositeur. Il étudia d’abord avec le chef de chÅ“ur de l’église de Lichtental, Michael Holzer, qui lui permit de passer l’examen d’entrée et de devenir boursier en 1808 à la chapelle de la Cour comme petit chaLire la suite…, et l’Anathème du Chanteur, sont écrits comme le Paradis et la PériParadis et la Péri, LeLe Paradis et la Péri (Das Paradies und die Peri), Op. 50, action (Handlung) pour soli, chÅ“ur et orchestre sur un livret en allemand d’Emil Flechsig et Robert Schumann d’après Lalla Rookh de Thomas Moore mis en musique par Robert Schumann et créée (Schumann) au Gewandhaus de Leipzig le 4 dÃLire la suite…, pour voix seules, chÅ“ur et orchestre, mais n’ont pas, à beaucoup près, ni la même valeur ni le même développement.
J’ai récemment eu l’occasion de parler d’un musicien très distingué qui remplit au Théâtre-Lyrique les fonctions d’accompagnateur, ce qui n’est point une sinécure. Ce jeune musicien, également distingué comme accompagnateur et comme compositeur, ne s’est encore fait connaître au théâtre que par un tout petit acte, les Dragées du Suzette. Mais si l’on veut avoir une mesure plus exacte du talent de M. Hector SalomonSalomon, HectorHector Salomon (Strasbourg, 29 mai 1838 – Paris, 28 juin 1906), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint un 1er prix de solfège (1851) et un 2nd prix d’harmonie et d’accompagnement (1855). En 1856, il devint accompagnateur au Théâtre des Bouffes-Parisiens, où il fitLire la suite… (c’est ainsi qu’il se nomme, et pour un compositeur ce prénom d’Hector est de bon augure), il faut entendre exécuter par M. DelahayeDelahaye, Jules-Alexandre-CharlesJules-Alexandre-Charles Delahaye né Lepot (Tours, 4 décembre 1818 – Paris, 19 décembre 1893), journaliste, auteur dramatique, librettiste et administrateur. Il étudia à Paris au Lycée Louis-le-Grand, où il obtint une licence en droit. Il possédait une belle voix de baryton et prit des leçLire la suite…, pianiste excellent, et par M. JacobyJacobi, GeorgesGeorges Jacobi (Berlin, 13 février 1840 – Londres, 13 septembre 1906), violoniste, chef d’orchestre et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint un 1er prix de violon en 1861. Il joua dans l’orchestre de l’Opéra-Comique (1861-1862), puis fut nommé premier violon dLire la suite… [Jacobi]Jacobi, GeorgesGeorges Jacobi (Berlin, 13 février 1840 – Londres, 13 septembre 1906), violoniste, chef d’orchestre et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint un 1er prix de violon en 1861. Il joua dans l’orchestre de l’Opéra-Comique (1861-1862), puis fut nommé premier violon dLire la suite…, excellent violoniste, la très remarquable sonate dédiée à Joachim. Voilà une Å“uvre bien conçue habilement écrite, et qui, avec les romances sans paroles3 Romances sans paroles3 Romances sans paroles pour piano de Hector Salomon. L’œuvre fut publiée par Choudens à Paris en 1868.Lire la suite… et la pastoralePastorale pour violoncelle avec accompagnement de piano op. 27Pastorale pour violoncelle avec accompagnement de piano op. 27. L’œuvre fut publiée par G. Hartmann à Paris en 1869.Lire la suite… pour piano, violon ou violoncelle, du même auteur, doit consoler M. Hector SalomonSalomon, HectorHector Salomon (Strasbourg, 29 mai 1838 – Paris, 28 juin 1906), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint un 1er prix de solfège (1851) et un 2nd prix d’harmonie et d’accompagnement (1855). En 1856, il devint accompagnateur au Théâtre des Bouffes-Parisiens, où il fitLire la suite… de ne pas voir son nom figurer plus souvent sur l’affiche du Théâtre-Lyrique.
Les douze chÅ“urs que M. Charles GounodGounod, CharlesCharles Gounod (Paris, 17 juin 1818 – Saint-Cloud, 18 octobre 1893) compositeur. Gounod étudia le piano avec sa mère et la composition et l’harmonie en privé avec Reicha tout en faisant d’excellentes études classiques au Lycée Saint-Louis à Paris. Après avoir obtenu son baccalauréat, il Lire la suite… a dédiés aux Sociétés Philharmoniques ont paru, réunis en volume, chez l’éditeur ChoudensChoudens, Antoine deAntoine de Choudens (Genève, 15 janvier 1825 – Paris, 16 novembre 1888), éditeur de musique. Il fonda à Paris en 1845 une maison d’édition de musique en reprenant le fonds des éditions d’Antonio Pacini, son beau-père. Il publia la plupart des Å“uvres de Gounod et beaucoup d’œuvres de Lire la suite…, M. Charles GounodGounod, CharlesCharles Gounod (Paris, 17 juin 1818 – Saint-Cloud, 18 octobre 1893) compositeur. Gounod étudia le piano avec sa mère et la composition et l’harmonie en privé avec Reicha tout en faisant d’excellentes études classiques au Lycée Saint-Louis à Paris. Après avoir obtenu son baccalauréat, il Lire la suite… n’ayant pas d’autre éditeur et ne voulant pas en avoir d’autre. On trouvera dans ce recueil le Vendredi Saint, la Nuit, l’Ave verum, le Stabat materStabat MaterStabat mater pour soli, chÅ“ur et orchestre de Gioachino Rossini. A l’origine, en 1831, Rossini n’avait composé qu’une partie du Stabat Mater et avait confié à son ami Giuseppe Tadolini d’en compléter 6 morceaux pour pouvoir offrir l’œuvre à Manuel Fernandez Varela, prélat et conseLire la suite… et le Noël (chant des religieuses), dont la popularité est déjà établie auprès de toutes les Sociétés chorales. Les autres morceaux ne le cèdent en rien, sous le rapport de l’inspiration et de la richesse harmonique, à ceux que je viens de citer.
Encore une publication que je dois signaler aux élèves qui étudient le chant et qui l’étudient sérieusement : Douze vocalises de style pour soprano ou ténor, composées par M. AimèsAimès, AlexandreAlexandre Aimès (? – ?), ténor. Il débuta en 1851 à l’Opéra de Paris, où il créa le rôle du pâtre dans Sapho de Gounod (1851) et celui de Rodolphe dans Zerline ou La Corbeille d’oranges (Auber, 1851). Il fut sociétaire des Concerts du Conservatoire du 23 décembre 1851 au 9 novembre 1Lire la suite…, ex-pensionnaire de l’Opéra.
Ce jeune artiste, que des raisons de santé ont forcé de quitter le théâtre, où son talent a laissé les meilleurs souvenirs, fait précisément le contraire de ce que tant d’autres font : il professe l’art du chant après l’avoir appris.
E. REYER.
Personnes discutées
Personnes citées
Oeuvres discutées
Oeuvres citées
Notes d'édition
Bien qu’intitulé comme étant le feuilleton du 30 octobre 1869, il fut publié dans le Journal des Débats du 31 octobre 1869
En effet Jules Pasdeloup a programmé les œuvres suivantes de Niels Gade aux Concerts populaires :
l’Andante sostenuto de la troisième symphonie en la mineur op. 15, le 21 février 1864 ;
L’Ouverture d’Hamlet op. 37 le 26 mars 1865 et le 14 mars 1869 ;
La quatrième symphonie en si bémol majeur op. 20 le 3 décembre 1865 et le 8 mars 1868 ;
La deuxième symphonie en mi majeur op. 10 le 10 juin 1869.