Le Courrier de Paris, 19 janvier 1859, [p. 1] (article signé E. Reyer).

Chronique musicale.

Je déplorais dans mon dernier feuilleton, (un feuilleton dont les épreuves ont été, en mon absence, si soigneusement lues, relues et corrigées par mon ami GandonAntoine-François-[Louis] GandonAntoine-François-[Louis] Gandon (Paris, 26 juillet 1812 – Paris, 11 novembre 1864), écrivain, journaliste. Apres ses études, il fit une carrière dans l’armée jusqu’en 1843. Il fut ensuite secrétaire de Philarète Chasles jusqu’en 1853. Il partit aux Etats-Unis où pendant quatre ans ilLire la suite…), la situation tristement exceptionnelle des Trois NicolasTrois Nicolas, LesLes Trois Nicolas, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe, Bernard Lopez et Gabriel de Lurieu mis en musique par Louis Clapisson et créé à l’Opéra-Comique le 16 décembre 1858.Lire la suite…. Aujourd’hui le vent de la fortune a changé : M. MontaubryMontaubry, Achille-FélixAchille-Félix Montaubry (Niort, 12 novembre 1826 – Angers, 2 octobre 1898), ténor. Au Conservatoire de Paris, il étudia le violoncelle et le chant, et obtint un deuxième prix d’opéra-comique en 1846. Violoncelle à l’orchestre du Théâtre du Vaudeville, il fit un début qui passa inaperÃLire la suite… est guéri de sa bronchite ; les Trois NicolasTrois Nicolas, LesLes Trois Nicolas, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe, Bernard Lopez et Gabriel de Lurieu mis en musique par Louis Clapisson et créé à l’Opéra-Comique le 16 décembre 1858.Lire la suite… ne quittent pas l’affiche, et je serais bien surpris si l’œuvre de M. Clapisson, lequel peut se dire de l’Institut, puisqu’il en est réellement, n’attirait prochainement à Paris quelque convoi de provinciaux mélomanes. Les Angevins sont venus entendre les Noces de Figaro Noces de Figaro, LesLes Noces de Figaro (Le nozze di Figaro), K.V. 492, opera buffa en quatre actes sur un livret en italien de Lorenzo Da Ponte, d’après Beaumarchais, mis en musique par Wolfgang Amadeus Mozart et créé au Burgtheater de Vienne le 1er mai 1786.Lire la suite…; les Limousins ont voulu applaudir le chef-d’œuvre de MozartMozart, Wolfgang AmadeusWolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791), compositeur. Enfant prodige. Son père développa ses dons pour le piano et la composition et l’exhiba dès l’âge de six ans dans des voyages à travers toute l’Europe. Ses premières compositions, des pièces Lire la suite… et le drame émouvant du Jeune Homme pauvreJeune Homme Pauvre, LeLe Roman d’un jeune homme pauvre, d’abord roman puis comédie en cinq actes par Octave Feuillet créée au Théâtre du Vaudeville le 22 novembre 1858.Lire la suite… ; pourquoi les Champenois, par exemple, ne viendraient-ils pas, eux aussi, saluer de leurs bravos la nouvelle pièce de l’Opéra-Comique ? Je suis bien sûr que les dilettanti de Ploërmel et de Quimperlé ont déjà retenu leurs stalles pour l’une des premières représentations de l’opéra de M. MeyerbeerMeyerbeer, GiacomoJakob Liebmann Meyer Beer dit Giacomo Meyerbeer (Vogelsdorf, 5 septembre 1791 – Paris, 2 mai 1864), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter puis l’abbé Vogler et le piano avec Franz Lauska. Bien que considéré par Moscheles comme un des plus grands pianistes de son temps, Meyerbeer abLire la suite…. Cet opéra, dont les répétitions se poursuivent avec une activité que n’a pas ralentie le succès des Trois NicolasTrois Nicolas, LesLes Trois Nicolas, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe, Bernard Lopez et Gabriel de Lurieu mis en musique par Louis Clapisson et créé à l’Opéra-Comique le 16 décembre 1858.Lire la suite…, ne s’appellera décidément ni Dinorah, ni les Chercheurs d’or, ni la Dame des Prés, ni le Pâtre de Cornouailles ; le titre définitif est encore un mystère ; les auteurs prétendent même qu’ils n’en savent pas plus long que nous à ce sujet. FaureFaure, Jean-BaptisteJean-Baptiste Faure (Moulins, 15 janvier 1830 – Paris, 9 novembre 1914), baryton. Elève de Ponchard au Conservatoire de Paris, il obtint les 1er Prix de chant et d’opéra-comique à l’unanimité en 1852 et débuta en octobre à l’Opéra-Comique dans le rôle de Pygmalion (Massé). A l’OpÃLire la suite… sera-t-il le parrain, Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite… sera-t-elle la marraine ? Voilà la question ; et comme c’est une question très grave, il ne sera pas facile de la résoudre à la plus grande satisfaction des deux artistes. Quant à M. Sainte-FoySainte-Foy, Charles-Louis Pubereaux ditCharles-Louis Pubereaux dit Sainte-Foy (Vitry-le-Francois/Marne, 13 fevrier 1817 – Neuilly, 1er avril 1877), tenor. Elève de Morin au Conservatoire de Paris. Débute à l’Opéra-Comique le 18 Mai 1840 dans le rôle de Dionigi dans Zanetta ou jouer avec le feu (Auber). Il y resta jusqu’à sa retraitLire la suite…, il est tout à fait en dehors du débat.

Jamais hiver, plus que celui-ci, n’aura été fertile en nouveautés musicales : nous aurons à une ou deux semaines d’intervalle, vers le commencement de février, FaustFaustFaust, opéra en cinq actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier d’après Goethe mis en musique par Charles Gounod et crée au Théâtre-Lyrique le 19 mars 1859.Lire la suite… et HerculanumHerculanumHerculanum, opéra en quatre actes sur un livret de Joseph Méry et Térence Hadot mis en musique par Félicien David et créé à l’Opéra de Paris le 4 mars 1849.Lire la suite…, une partition de M. GounodGounod, CharlesCharles Gounod (Paris, 17 juin 1818 – Saint-Cloud, 18 octobre 1893) compositeur. Gounod étudia le piano avec sa mère et la composition et l’harmonie en privé avec Reicha tout en faisant d’excellentes études classiques au Lycée Saint-Louis à Paris. Après avoir obtenu son baccalauréat, il Lire la suite… et une partition de M. Félicien DavidDavid, Félicien-CésarCésar-Félicien David (Cadenet, 13 avril 1810 – St Germain-en-Laye 29 aout 1876), compositeur. Orphelin à cinq ans, après des études à la maîtrise de la cathédrale St.-Sauveur d’Aix-en-Provence et au collège St.-Louis d’Aix, il entra en 1830 au Conservatoire de Paris dans la classe d’HLire la suite…, lesquels ne peuvent pas se dire de l’Institut, puisqu’ils n’en sont ni l’un ni l’autre ; un peu plus tard ce sera le tour de M. Victor MasséMassé, Felix-Marie-VictorFélix Marie Victor Massé (Lorient, 7 mars 1822 – Paris, 5 juillet 1884), compositeur. Il étudia le piano avec Zimmerman et la composition avec Halévy au Conservatoire de Paris, où obtint le 1er Prix de piano en 1839 et le 1er Prix de Rome en 1844. Il débute à l’Opéra-Comique en 1850 avec LLire la suite…, qui a écrit pour Mme UgaldeUgalde, DelphineDelphine Ugalde née Beaucé (Paris, 3 décembre 1829 – Paris, 19 juillet 1910), soprano. Elle étudia avec Mme Cinti-Damoreau et débuta en 1848 à l’Opéra-Comique. Elle y fit de nombreuses créations dont : Le Toréador (Adam) en 1849, La Dame de Pique (Halévy) en 1850, Galathée (Massé) enLire la suite… le principal rôle de la Fée CarabosseFée Carabosse, LaLa Fée Carabosse, opéra-comique en trois actes, précédé d’un prologue, sur un livret de Joseph-Philippe Lockroy et Hippolyte Cogniard mis en musique par Victor Massé et créé au Théâtre-Lyrique le 28 février 1859.Lire la suite…. Un jour FaustFaustFaust, opéra en cinq actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier d’après Goethe mis en musique par Charles Gounod et crée au Théâtre-Lyrique le 19 mars 1859.Lire la suite…, un jour la Fée CarabosseFée Carabosse, LaLa Fée Carabosse, opéra-comique en trois actes, précédé d’un prologue, sur un livret de Joseph-Philippe Lockroy et Hippolyte Cogniard mis en musique par Victor Massé et créé au Théâtre-Lyrique le 28 février 1859.Lire la suite… ; il n’y aura donc plus de lendemain au Théâtre-Lyrique, du moins jusqu’à nouvel ordre. On sait ce que c’est que la pièce du lendemain : c’est celle qui alterne avec la pièce à succès, avec la pièce qui fait courir tout Paris. Tantôt c’est ancien ouvrage que l’on reprend et que l’on sacrifie, tantôt c’est un ouvrage nouveau que l’on sait d’avance ne pas être appelé à une brillante destinée, un ouvrage joué par la troupe de fer blanc, avec de vieux décors et de vilains costumes. La pièce du lendemain fait ordinairement douze ou quinze cents francs de recette ; elle est exécutée impitoyablement, ou pitoyablement si l’on veut, devant un public de carton, mais qui apporte avec lui des trésors d’indulgence, et, ce jour-là, l’orchestre est conduit par un second chef qui se donne rarement le luxe d’un habit noir et d’une cravate blanche. Les auteurs se promènent mélancoliquement dans la coulisse et s’adressent réciproquement des complimens de condoléance ; les quinquets fument, le lustre jette dans la salle une clarté douteuse, et la claque se repose, dans l’ombre et le silence, de ses trépignemens et de ses vociférations de la veille. ObéronOberonOberon, opéra romantique en trois actes sur un livret en anglais de James Robinson Planche, d’après le poème de Christoph Martin Wieland, mis en musique par Carl Maria von Weber et créé au Théâtre de Covent Garden à Londres le 12 avril 1826. La version en français due à Charles Nuitter eLire la suite…, FreyschützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite… [FreischützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite…] et EuryantheEuryantheEuryanthe, opéra en trois actes sur un livret en allemand de Helmina von Chézy mis en musique par Carl Maria von Weber et créé Kärntnertortheater de Vienne 25 octobre 1823.Lire la suite… sont devenus des pièces du lendemain. Celui qui souhaiterait que de pareils chefs-d’œuvre parussent éternellement jeunes à tout le monde et fussent toujours respectés, celui-là ferait un souhait impossible. Les Trois NicolasTrois Nicolas, LesLes Trois Nicolas, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe, Bernard Lopez et Gabriel de Lurieu mis en musique par Louis Clapisson et créé à l’Opéra-Comique le 16 décembre 1858.Lire la suite…, eux-mêmes, subiront la loi commune et deviendront la pièce du lendemain. O néant des succès de ce monde !

Le Théâtre-Lyrique vient de reprendre la Demoiselle d’honneurDemoiselle d’honneur, LaLa Demoiselle d’honneur, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Méstepès et Antoine-Sébastien Kauffmann mis en musique par Théophile Semet et créé au Théâtre-Lyrique le 30 décembre 1857.Lire la suite…, l’un des plus charmans ouvrages de son répertoire. Cette reprise a eu cela d’intéressant qu’elle a servi de début à une jeune personne qui montait pour la première fois sur les planches. Or, un artiste qui débute est presque toujours, vis-à-vis du public, dans la situation d’un clown qui fait une ascension périlleuse ou qui se balance à l’extrémité d’une perche. Et l’artiste qui tombe du haut de son rôle fait souvent une chute bien plus grave que le clown qui tombe du haut de sa perche. Mlle LecomteLecomte, Zéphirine-ÉliseZéphirine-Élise Lecomte (Ferney-Voltaire/ Ain, 18 juillet 1835 – Géorgie/ USA, 3 octobre 1866), soprano. Elle étudia au Conservatoire de Paris, où elle obtint un troisième accessit d’opéra en 1857. Elle décéda dans le naufrage du paquebot Evening Star, pris dans un ouragan au large de lLire la suite…, ainsi se nomme la débutante, a joué avec une assurance parfaite, avec beaucoup d’intelligence et de naturel ; sa voix est juste, d’un timbre très sympathique et d’une étendue suffisante. Mlle LecomteLecomte, Zéphirine-ÉliseZéphirine-Élise Lecomte (Ferney-Voltaire/ Ain, 18 juillet 1835 – Géorgie/ USA, 3 octobre 1866), soprano. Elle étudia au Conservatoire de Paris, où elle obtint un troisième accessit d’opéra en 1857. Elle décéda dans le naufrage du paquebot Evening Star, pris dans un ouragan au large de lLire la suite… doit être excellente musicienne, car elle a chanté son rôle sans l’avoir répété avec l’orchestre. Une débutante qui est excellente musicienne ! Où diable M. CarvalhoCarvalho, LéonLéon Cavaille, dit Carvalho (Port-Louis/ ÃŽle Maurice, 18 janvier 1825 – Paris, 29 décembre 1897), baryton et directeur.Après de bonnes études de chant au Conservatoire de Paris, il débuta le 2 Juin 1849 dans Scapin de Gilles ravisseur (Grisar) à l’Opéra-comique et tint plusieurs rôlesLire la suite… a-t-il déniché cet oiseau rare ?

Deux autres débuts ont eu lieu à l’Opéra-Comique : celui de Mlle BreuilléBreuillé, Marie-AnnaMarie-Anna Breuillé (Ivry, 17 septembre 1840 – Paris, 2 juin 1859), soprano. Elle finit ses études au Conservatoire de Paris en 1858 avec un 2eme prix de chant et un 1er prix d’opéra-comique et débuta le 3 janvier 1859 dans le rôle de Catherine des Diamants de la couronne (Auber). Elle créaLire la suite…, dans les Diamans de la CouronneDiamants de la couronne, LesLes Diamants de la couronne, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe et Henri de Saint-Georges mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra-Comique le 6 mars 1841.Lire la suite…, et celui de Mlle BousquetBousquet, LéonieLéonie Bousquet (Nancy, 3 octobre 1838 – ?), soprano. Elle étudia au Conservatoire de Paris et obtint  un 1er accessit de chant en 1858. Elle débuta le 21 décembre 1858 à l’Opéra-Comique dans le rôle d’Anna de La Dame Blanche (Boieldieu). Elle participa à la création de Ma Tante dortLire la suite…, dans la Dame blancheDame blanche, LaLa Dame blanche, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe mis en musique par François-Adrien Boieldieu et créé à l’Opéra-Comique le 10 décembre 1825.Lire la suite…. Ne faut-il pas qu’une administration prévoyante songe à créer de nouvelles étoiles pour remplacer celles qui se disposent à filer. Mlle BreuilléBreuillé, Marie-AnnaMarie-Anna Breuillé (Ivry, 17 septembre 1840 – Paris, 2 juin 1859), soprano. Elle finit ses études au Conservatoire de Paris en 1858 avec un 2eme prix de chant et un 1er prix d’opéra-comique et débuta le 3 janvier 1859 dans le rôle de Catherine des Diamants de la couronne (Auber). Elle créaLire la suite… est une toute jeune fille ; Mlle BousquetBousquet, LéonieLéonie Bousquet (Nancy, 3 octobre 1838 – ?), soprano. Elle étudia au Conservatoire de Paris et obtint  un 1er accessit de chant en 1858. Elle débuta le 21 décembre 1858 à l’Opéra-Comique dans le rôle d’Anna de La Dame Blanche (Boieldieu). Elle participa à la création de Ma Tante dortLire la suite… est une jeune fille aussi ; quand les jeunes filles entrent au théâtre par la porte du succès, elles rêvent toutes le plus brillant avenir, et ce serait manquer à la fois de courtoisie et de générosité que de venir jeter une note discordante au milieu de la poésie de leurs rêves.

C’est hier dimanche qu’a eu lieu le premier concert de la Société des jeunes artistes du Conservatoire. Ce concert a commencé à deux heures tellement précises que peu de personnes ont pu entendre tout entière l’ouverture de M. FétisFétis, Francois-JosephFrançois-Joseph Fétis (Mons, 25 mars 1784 – Bruxelles, 26 mars 1871), compositeur, théoricien et professeur. Il étudia au Conservatoire de Paris le piano avec Boieldieu et Pradher et l’harmonie avec Rey et obtint un deuxième prix de composition en 1807. Après avoir occupé des postes à BoLire la suite…, inscrite en tête du programme. Tant pis pour les retardataires, car c’est là une belle page symphonique, riche de mélodies, développée avec la science d’un maître, et très habilement orchestrée. Si cette ouverture est d’une date récente, nous sommes obligé de constater que les travaux d’art et de critique auxquels se livre le savant directeur du Conservatoire de Bruxelles, n’ont rien ôté à la verdeur et à la souplesse de son génie.

M. SaintonSainton, Prosper Philippe CatherineVioloniste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint un 1er prix de violon en 1834. Il fut alto dans l’orchestre de l’Opéra de 1832 à 1835, puis il fit des tournées de concerts en Italie, Autriche, Russie, Danemark, Suède et Angleterre et enseigna à l’école de muLire la suite…, violoniste qui, avant de passer le détroit pour aller se fixer à Londres, avait laissé à Paris une excellente renommée, a exécuté un concerto de MendelshonnMendelssohn, FelixJacob-Ludwig-Felix Mendelssohn-Bartholdy (Hambourg, 3 février 1809 – Leipzig, 4 novembre 1847), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter et le piano avec Berger et se lia d’amitié avec Goethe. Enfant surdoué, ses premières compositions datent de 1819 et à douze ans il avait déjà cLire la suite… [Mendelssohn]Mendelssohn, FelixJacob-Ludwig-Felix Mendelssohn-Bartholdy (Hambourg, 3 février 1809 – Leipzig, 4 novembre 1847), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter et le piano avec Berger et se lia d’amitié avec Goethe. Enfant surdoué, ses premières compositions datent de 1819 et à douze ans il avait déjà cLire la suite… et une fantaisieFantaisie pour Violon sur "Lucrece Borgia"Fantaisie sur des motifs de Lucrezia Borgia pour violon avec accompagnement de  piano ou d’orchestre de Prosper-Philippe-Catherine Sainton. L’œuvre fut publiée par B. Schott’s Söhnen, Mayence, 1851Lire la suite… de sa composition sur des motifs de Lucrezia BorgiaLucrezia BorgiaLucrezia Borgia, opéra en un prologue et deux actes sur un livret en italien de Felice Romani mis en musique par Gaetano Donizetti et créé au Théâtre de La Scala de Milan le 26 décembre 1833 et au Théâtre-Italien de Paris le 31 octobre 1840.Lire la suite…. M. SaintonSainton, Prosper Philippe CatherineVioloniste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint un 1er prix de violon en 1834. Il fut alto dans l’orchestre de l’Opéra de 1832 à 1835, puis il fit des tournées de concerts en Italie, Autriche, Russie, Danemark, Suède et Angleterre et enseigna à l’école de muLire la suite… a un jeu très sobre, très net et d’une remarquable élégance. Il chante avec beaucoup de simplicité, sans chercher à imiter sur son instrument le chevrottement que la plupart de nos chanteurs à la mode confondent aujourd’hui avec l’expression. J’ai applaudi comme tout le monde aux gammes en doubles notes, aux sons harmoniques et autres difficultés vaincues par le virtuose avec une aisance parfaite ; mais j’avoue que ce n’est pas là ce qui me charme le plus dans le talent de M. SaintonSainton, Prosper Philippe CatherineVioloniste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint un 1er prix de violon en 1834. Il fut alto dans l’orchestre de l’Opéra de 1832 à 1835, puis il fit des tournées de concerts en Italie, Autriche, Russie, Danemark, Suède et Angleterre et enseigna à l’école de muLire la suite…. Quant au morceau qu’il appelle une fantaisieFantaisie pour Violon sur "Lucrece Borgia"Fantaisie sur des motifs de Lucrezia Borgia pour violon avec accompagnement de  piano ou d’orchestre de Prosper-Philippe-Catherine Sainton. L’œuvre fut publiée par B. Schott’s Söhnen, Mayence, 1851Lire la suite…, c’est bien réellement une fantaisieFantaisie pour Violon sur "Lucrece Borgia"Fantaisie sur des motifs de Lucrezia Borgia pour violon avec accompagnement de  piano ou d’orchestre de Prosper-Philippe-Catherine Sainton. L’œuvre fut publiée par B. Schott’s Söhnen, Mayence, 1851Lire la suite…; à cela près que les mélodies qui servent de prétexte aux évolutions périlleuses de l’exécutant y sont beaucoup moins défigurées qu’elles ne le sont habituellement dans les compositions de ce genre. Le chÅ“ur du quinzième siècle ne porte pas de nom d’auteur, et je ne me suis livré à aucune recherche pour savoir à qui l’attribuer. Il a été convenablement exécuté, malgré un peu d’hésitation de la part des soprani placés sur la première banquette. Ces demoiselles ont eu un instant de distraction ; peut-être songeaient-elles dans ce moment-là qu’il y avait dans la salle une foule de gens plus heureux de les regarder que de les entendre. On aurait dû bisser le chÅ“ur des génies d’ObéronOberonOberon, opéra romantique en trois actes sur un livret en anglais de James Robinson Planche, d’après le poème de Christoph Martin Wieland, mis en musique par Carl Maria von Weber et créé au Théâtre de Covent Garden à Londres le 12 avril 1826. La version en français due à Charles Nuitter eLire la suite…, mais on ne l’a pas fait : le public trouve sans doute qu’il a suffisamment entendu ce morceau au Théâtre-Lyrique ; on n’a pas bissé davantage l’ouverture d’Anacréon AnacréonAnacréon ou L’Amour fugitif, opéra en deux actes sur un livret de R. Mendouze mis en musique par Luigi Cherubini et créé à l’Opéra de Paris le 5 octobre 1803.Lire la suite…; elle était à peine terminée qu’il n’y avait déjà plus personne dans la salle. Au prochain concert, je conseille à M. PasdeloupPasdeloup, Jules-EtienneJules-Étienne Pasdeloup (Paris, 15 septembre 1819 – Fontainebleau, 13 août 1887), pianiste et chef d’orchestre. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint les premiers prix de solfège en 1832 et de piano en 1834. En 1841, il devint répétiteur de solfège au Conservatoire, puis répÃLire la suite… de veiller à ce qu’on mette du bois dans les calorifères : un oranger placé dimanche dans la salle Herz, n’aurait pas vécu cinq minutes. Allez donc vous figurer, par une température pareille, que les villageois dansent sur la coudrette et que la caille chante dans les blés. A propos de la Symphonie pastoraleSymphonie no. 6 fa majeur "Pastorale" Op.68Symphonie pour orchestre no. 6 en fa majeur Op. 68 dite « Pastorale » de Ludwig van Beethoven dédiée au Prince Franz Joseh von Lobkowitz et au Comte Andreas Razumovsky et créée au Theater-an-der-Wien  de Vienne le 22 décembre 1808.Lire la suite…, l’orchestre de M. PasdeloupPasdeloup, Jules-EtienneJules-Étienne Pasdeloup (Paris, 15 septembre 1819 – Fontainebleau, 13 août 1887), pianiste et chef d’orchestre. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint les premiers prix de solfège en 1832 et de piano en 1834. En 1841, il devint répétiteur de solfège au Conservatoire, puis répÃLire la suite… me permettra de lui dire qu’il ne met pas, en général, assez de soin à observer les nuances et qu’il a joué un peu trop mollement la première partie de la symphonie. On est jeune, on devrait avoir le diable au corps, surtout quand on exécute de la musique de BeethovenBeethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite….

Je n’étais pas à la première séance de la Société du Conservatoire, hélas ! Je ne puis donc en rien dire ; mais, en revanche, j’annoncerai comme une piquante nouvelle, qu’à l’un des prochains concerts, on exécutera une sonate de BeethovenBeethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite… (op. 2) orchestrée par M. Auber. Cette galanterie faite par l’auteur de la MuetteMuette de Portici, LaLa Muette de Portici, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugène Scribe et Germain Delavigne mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra de Paris le 29 février 1828.Lire la suite… à l’auteur de FidelioFidelioFidelio, opéra en deux actes sur un livret en allemand de Joseph Sonnleithner remanié par Stephan von Breuning puis par Georg Friedrich Treitschke et cree au Kärntnertortheater de Vienne le 23 mai 1814.Lire la suite…, ne doit surprendre personne.

Le développement que j’ai dû donner à mon article sur les Trois NicolasTrois Nicolas, LesLes Trois Nicolas, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe, Bernard Lopez et Gabriel de Lurieu mis en musique par Louis Clapisson et créé à l’Opéra-Comique le 16 décembre 1858.Lire la suite…, m’a empêché de dire quelques mots de la soirée de M. GleichauffGleichauffRodolphe Gleichauf (Francfort, ? – ?), violoniste. Il étudia le violon au Conservatoire de Bruxelles avec Charles de Bériot et obtint un 1er prix de violon en 1849. Il se produisit en concerts dans toute l’Europe.Lire la suite… à la salle BeethovenBeethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite…. M. GleichauffGleichauffRodolphe Gleichauf (Francfort, ? – ?), violoniste. Il étudia le violon au Conservatoire de Bruxelles avec Charles de Bériot et obtint un 1er prix de violon en 1849. Il se produisit en concerts dans toute l’Europe.Lire la suite… est un violoniste de la bonne école, l’école de VieuxtempsVieuxtemps, HenriHenri Vieuxtemps (Verviers/Belgique, 17 février 1820 – Mustapha/Algérie, 6 juin 1881), violoniste et compositeur. Enfant prodige, il se produisit en concerts à Bruxelles dès l’âge de sept ans, attirant l’attention du violoniste Charles de Bériot qui le fit venir à Paris, où il débuta enLire la suite… : s’il n’est pas encore arrivé à l’apogée de son talent, il peut du moins prendre rang, dès aujourd’hui, parmi nos meilleurs instrumentistes. Après la sonate en mi bémolSonate pour piano et violon No. 3 mi bémol majeur Op. 12Sonate pour piano et violon no. 3 en mi bémol majeur Op. 12 de Ludwig van Beethoven. C’est la dernière des trois sonates Op. 12 composées en 1797/98 et dédiées à Antonio Salieri. Une de ces sonates a été exécutée par Beethoven et le violoniste Ignaz Schuppanzigh à un concert pour le béLire la suite… de BeethovenBeethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite…, jouée avec un très bon sentiment de la musique classique par M. GleichauffGleichauffRodolphe Gleichauf (Francfort, ? – ?), violoniste. Il étudia le violon au Conservatoire de Bruxelles avec Charles de Bériot et obtint un 1er prix de violon en 1849. Il se produisit en concerts dans toute l’Europe.Lire la suite… et M. Théodore RitterRitter, ThéodoreToussaint Prévost [Prévost-Ritter], dit Théodore Ritter (Nantes, 5 avril 1840 – Paris, 6 avril 1886), pianiste et compositeur. Il fut l’unique élève de Berlioz, qui lui confia la réduction pour piano de L’Enfance du Christ et de Romeo et Juliette. Il excellait dans l’interprétation deLire la suite…, le bénéficiaire (?) a exécuté une délicieuse rêverie de VieuxtempsVieuxtemps, HenriHenri Vieuxtemps (Verviers/Belgique, 17 février 1820 – Mustapha/Algérie, 6 juin 1881), violoniste et compositeur. Enfant prodige, il se produisit en concerts à Bruxelles dès l’âge de sept ans, attirant l’attention du violoniste Charles de Bériot qui le fit venir à Paris, où il débuta enLire la suite… et les Souvenirs de BeauchampsSouvenir de BeauchampsSouvenir de Beauchamps op. 32 no.1 pour violon et piano de Henri Vieuxtemps. L’œuvre fait partie d’un recueil intitulé Trois Morceaux de salon op. 32 pour violon et piano.Lire la suite… du même maître. VieuxtempsVieuxtemps, HenriHenri Vieuxtemps (Verviers/Belgique, 17 février 1820 – Mustapha/Algérie, 6 juin 1881), violoniste et compositeur. Enfant prodige, il se produisit en concerts à Bruxelles dès l’âge de sept ans, attirant l’attention du violoniste Charles de Bériot qui le fit venir à Paris, où il débuta enLire la suite… était là, et il a pu prendre sa part des applaudissemens qui ont été prodigués à son élève. Je viens d’écrire le nom de Théodore Ritter Ritter, ThéodoreToussaint Prévost [Prévost-Ritter], dit Théodore Ritter (Nantes, 5 avril 1840 – Paris, 6 avril 1886), pianiste et compositeur. Il fut l’unique élève de Berlioz, qui lui confia la réduction pour piano de L’Enfance du Christ et de Romeo et Juliette. Il excellait dans l’interprétation deLire la suite…: c’est à ce jeune et habile musicien que nous devons l’excellente réduction au piano de Roméo et JulietteRomeo et JulietteRoméo et Juliette, symphonie dramatique, Op. 17, pour solistes, chÅ“ur et orchestre sur un texte d’Emile Deschamps d’après William Shakespeare, composée par Hector Berlioz et créée à la Salle du Conservatoire de Paris le 24 novembre 1839.Lire la suite…, l’une des pages les plus admirées et les mieux connues de l’œuvre de M. Hector BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite…. Il était impossible de réussir plus heureusement un travail aussi difficile ; on n’a pas oublié que c’est après avoir entendu la symphonie de Roméo et JulietteRomeo et JulietteRoméo et Juliette, symphonie dramatique, Op. 17, pour solistes, chÅ“ur et orchestre sur un texte d’Emile Deschamps d’après William Shakespeare, composée par Hector Berlioz et créée à la Salle du Conservatoire de Paris le 24 novembre 1839.Lire la suite…, que PaganiniPaganini, NicoloNicolo Paganini (Gênes, 27 octobre 1827 – Nice, 27 mai 1840), violoniste et compositeur. Il étudia le violon, la guitare et la composition avec Giovanni Cervetto (Servetto), Giacomo Costa et Francesco Gnecco, puis se perfectionna à Parme avec Alessandro Rolla et Gaspare Ghiretti de 1795 à 1796. Lire la suite… envoya à M. Hector BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite… un témoignage si flatteur de son admiration et de son estime.

Deux reprises importantes ont eu lieu au Théâtre-Italien : celle de SemiramisSemiramideSemiramide, opera seria en deux actes sur un livret de Gaetano Rossi, d’après Voltaire, mis en musique par Gioachino Rossini et créé au Théâtre La Fenice de Venise le 3 février 1823.Lire la suite… et celle de Marta MarthaMartha, opéra-comique romantique en quatre actes sur un livret en allemand de W. Friedrich, pseudonyme de Friedrich Wilhelm Riese, mis en musique par Friedrich von Flotow et créé au Kärntnertortheater de Vienne le 25 novembre 1845. La création française eut lieu dans une version en italien, inLire la suite…[MarthaMarthaMartha, opéra-comique romantique en quatre actes sur un livret en allemand de W. Friedrich, pseudonyme de Friedrich Wilhelm Riese, mis en musique par Friedrich von Flotow et créé au Kärntnertortheater de Vienne le 25 novembre 1845. La création française eut lieu dans une version en italien, inLire la suite…], le joli opéra de M. de Flotow. Il y a dans MartaMarthaMartha, opéra-comique romantique en quatre actes sur un livret en allemand de W. Friedrich, pseudonyme de Friedrich Wilhelm Riese, mis en musique par Friedrich von Flotow et créé au Kärntnertortheater de Vienne le 25 novembre 1845. La création française eut lieu dans une version en italien, inLire la suite…, entre autres mélodies qui vaudraient la peine d’être citées, une romance de ténor placée je crois à la fin du troisième acte et que je ne puis entendre sans éprouver une émotion très vire : M. MarioMario, Giovanni Matteo Mario, Cavaliere di Candia, ditGiovanni Matteo Mario, Cavaliere di Candia, dit Mario (Cagliari, 17 octobre 1810 – Rome, 11 novembre 1883), ténor. Il débuta à l’Opéra de Paris en 1838 et au Théâtre-Italien en 1839. Là, de 1840 à 1850, il chanta aux côtés de sa compagne Giulia Grisi reprenant les rôles de Rubini et crÃLire la suite… exprime d’une manière saisissante toute la tendresse et toute la douleur de cette touchante élégie. La reprise de SemiramisSemiramideSemiramide, opera seria en deux actes sur un livret de Gaetano Rossi, d’après Voltaire, mis en musique par Gioachino Rossini et créé au Théâtre La Fenice de Venise le 3 février 1823.Lire la suite… s’est faite avec beaucoup d’éclat. « SémiramisSemiramideSemiramide, opera seria en deux actes sur un livret de Gaetano Rossi, d’après Voltaire, mis en musique par Gioachino Rossini et créé au Théâtre La Fenice de Venise le 3 février 1823.Lire la suite… ! dit MéryMéry, Francois-Joseph-Pierre-AndréFrançois-Joseph-Pierre-André Méry (Les Aygalades près de Marseille, 21 janvier 1798 – Paris, 17 juin 1866), écrivain. Il étudia le droit à Aix-en-Provence avant de fonder le périodique Le Phocéen en 1820 et plus tard La Méditerranée. En 1824, il vint à Paris et collabora au journal Le Lire la suite…, ce chef-d’œuvre des chefs-d’œuvre, cette partition sublime dont les mélodies babyloniennes montent en spirales autour des colonnes du temple de Béelus ! »