L’Athenæum français, 26 avril 1856, p. 357-359 (article signé E. Reyer).
Chronique musicale.
Théâtre de l’Opéra-Comique : Le Chercheur d’espritChercheur d’esprit, LeLe Chercheur d’esprit, opéra-comique en un acte sur un livret d’Edouard Foussier mis en musique par le Ferdinando Besanzoni et créé à l’Opéra-Comique le 26 mars 1856.Lire la suite… opéra-comique en un acte, paroles de M. Edouard FoussierFoussier, EdouardÉdouard Foussier (Paris, 23 juillet 1824 – Paris, 15 mars 1882), auteur dramatique et librettiste. En dépit de ses études de droit, il se consacra à la littérature et signa plusieurs comédies et quelques drames, parmi lesquels Héraclite et Démocrite (Comédie-Française, 1850), Les Jeux inLire la suite…, musique de M. BesanzoniBesanzoni, FerdinandFerdinand Besanzoni (Plaisance, 1er janvier 1820 – Venise, 5 décembre 1868), compositeur. En 1843, il donna un opéra, Ruy Blas, dans sa ville d’origine. En 1845, il fut chef d’orchestre du Théâtre-Italien de Berlin, avant de s’établir à Paris pour plusieurs années. L’Opéra-ComiqueLire la suite…. — Concerts.
On prétend que M. le directeur de l’Opéra-Comique en faisant paraître au jour de la rampe le petit opéra de M. BesanzoniBesanzoni, FerdinandFerdinand Besanzoni (Plaisance, 1er janvier 1820 – Venise, 5 décembre 1868), compositeur. En 1843, il donna un opéra, Ruy Blas, dans sa ville d’origine. En 1845, il fut chef d’orchestre du Théâtre-Italien de Berlin, avant de s’établir à Paris pour plusieurs années. L’Opéra-ComiqueLire la suite… a cédé à des influences étrangères à l’art ; nous enregistrons ce bruit sous toutes réserves, mais, s’il est fondé, mieux eût valu sans doute pour M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite… de n’avoir cédé qu’à un sentiment de justice envers l’œuvre du compositeur et celle du poëte. La partition du Chercheur d’espritChercheur d’esprit, LeLe Chercheur d’esprit, opéra-comique en un acte sur un livret d’Edouard Foussier mis en musique par le Ferdinando Besanzoni et créé à l’Opéra-Comique le 26 mars 1856.Lire la suite… renferme des choses charmantes, et le libretto, très-agréablement rimé, est une des plus jolies imitations du conte de Boccace les Oies du Père PhilippeOies du Père Philippe, LesLes Oies du Père Philippe, conte en vers de Jean de La Fontaine. Il fait partie du troisième recueil de contes en vers publié en 1671.Lire la suite…. Aussi l’ouvrage de MM. Édouard FoussierFoussier, EdouardÉdouard Foussier (Paris, 23 juillet 1824 – Paris, 15 mars 1882), auteur dramatique et librettiste. En dépit de ses études de droit, il se consacra à la littérature et signa plusieurs comédies et quelques drames, parmi lesquels Héraclite et Démocrite (Comédie-Française, 1850), Les Jeux inLire la suite… et BesanzoniBesanzoni, FerdinandFerdinand Besanzoni (Plaisance, 1er janvier 1820 – Venise, 5 décembre 1868), compositeur. En 1843, il donna un opéra, Ruy Blas, dans sa ville d’origine. En 1845, il fut chef d’orchestre du Théâtre-Italien de Berlin, avant de s’établir à Paris pour plusieurs années. L’Opéra-ComiqueLire la suite… a eu du succès ; M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite… en profitera, mais cela ne l’empêchera pas, à une prochaine occasion, de juger une pièce sur l’étiquette et de se défier des nouveaux venus. J’ai souvent entendu dire qu’un directeur qui lirait dans une partition comme dans un livre ferait un très-mauvais directeur. MéryMéry, Francois-Joseph-Pierre-AndréFrançois-Joseph-Pierre-André Méry (Les Aygalades près de Marseille, 21 janvier 1798 – Paris, 17 juin 1866), écrivain. Il étudia le droit à Aix-en-Provence avant de fonder le périodique Le Phocéen en 1820 et plus tard La Méditerranée. En 1824, il vint à Paris et collabora au journal Le Lire la suite…, le grand faiseur de paradoxes, n’en a jamais fait de la force de celui-là, et je doute même qu’il le comprenne. M. CarvalhoCarvalho, LéonLéon Cavaille, dit Carvalho (Port-Louis/ Île Maurice, 18 janvier 1825 – Paris, 29 décembre 1897), baryton et directeur.Après de bonnes études de chant au Conservatoire de Paris, il débuta le 2 Juin 1849 dans Scapin de Gilles ravisseur (Grisar) à l’Opéra-comique et tint plusieurs rôlesLire la suite…, le nouveau directeur du Théâtre-Lyrique, ne doit pas le comprendre davantage : du moins est-il en train de le démentir.
Arrivons donc à ces oies gracieuses, au séduisant plumage, qui gloussent si amoureusement autour du jeune Lélio. Ce sont les oiseaux qui tendent le piège, et l’oncle Philippe, que de graves mésaventures conjugales aurait dû rendre plus prudent, est le premier à s’y laisser prendre ; après l’oncle, le neveu. Paola a parodié une véritable scène d’amour avec le vieux barbon ; Lélio, qui a été témoin de la parodie, recommence la scène avec Stellina, et, pour un débutant, la joue avec beaucoup de verve et de naturel. Vous connaissez Boccace, au moins le bon la FontaineLa Fontaine, Jean deJean de La Fontaine (Château-Thierry, 9 juillet 1621 – Paris, 13 avril 1695), poète. Il est renommé pour ses fables et dans une moindre mesure pour ses contes, qui ont cependant inspiré plusieurs opéras-comiques dont Le Magnifique (Grétry, 1773), Le Frère Philippe (Dourlen, 1818) et La ColoLire la suite…, peut-être les connaissez-vous tous les deux ; je n’ai donc pas besoin de m’appesantir davantage sur les charmants détails de cette spirituelle comédie, qui d’ailleurs ne réussit pas au théâtre pour la première fois. L’Opéra-Comique, entre autres, n’a pas oublié le Frère PhilippeFrère Philippe, LeLe Frère Philippe, opéra-comique en un acte sur un livret d’Auguste Duport mis en musique par Victor Dourlen et créé à l’Opéra-Comique le 20 janvier 1818.Lire la suite…, dont le libretto est de DuportDuport, PaulPaul Duport (Paris, 22 avril 1798 – Paris, 26 décembre 1866), auteur dramatique et librettiste. Fils de François-Auguste Duport, comme son père il écrivit des comédies et vaudevilles dont L’Arbitre, ou Les séductions (1827) avec Théaulon et Paulin, La Champmeslé (1837) avec Erbert et AnceLire la suite… et la musique de DourlensDourlen, Victor-Charles-PaulVictor-Charles-Paul Dourlen (Dunkerque, 3 novembre 1780 – Paris, 8 janvier 1864), compositeur et pédagogue. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Gossec et obtint le premier Prix de Rome en 1805. Après avoir composé plusieurs opéras-comiques, il se consacra surtout à l’enseignement. EnLire la suite… [Dourlen]Dourlen, Victor-Charles-PaulVictor-Charles-Paul Dourlen (Dunkerque, 3 novembre 1780 – Paris, 8 janvier 1864), compositeur et pédagogue. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Gossec et obtint le premier Prix de Rome en 1805. Après avoir composé plusieurs opéras-comiques, il se consacra surtout à l’enseignement. EnLire la suite…, professeur au Conservatoire. Il y a dans cette bluette musicale des airs très-guillerets que plusieurs vaudevillistes ont daigné honorer de leur choix, et dont l’un : Je sais attacher des rubans, est tout à fait populaire.
M. BesanzoniBesanzoni, FerdinandFerdinand Besanzoni (Plaisance, 1er janvier 1820 – Venise, 5 décembre 1868), compositeur. En 1843, il donna un opéra, Ruy Blas, dans sa ville d’origine. En 1845, il fut chef d’orchestre du Théâtre-Italien de Berlin, avant de s’établir à Paris pour plusieurs années. L’Opéra-ComiqueLire la suite…, ainsi que son nom l’indique, est italien et appartient à l’école italienne ; il a sur la plupart de ses confrères transalpins une très-grande supériorité : son instrumentation n’est pas bruyante, et elle est écrite avec beaucoup de clarté, de soin et d’intelligence ; il n’y a dans ses combinaisons de timbres rien de bien neuf ni de bien original, mais on y sent la main exercée d’un musicien de goût qui a fait de bonnes études. Aujourd’hui que la sobriété de l’orchestre n’est pas la qualité prédominante des compositeurs qui travaillent pour le théâtre, il est bon de ne pas la laisser passer inaperçue quand par hasard on la rencontre, surtout chez un débutant. M. BesanzoniBesanzoni, FerdinandFerdinand Besanzoni (Plaisance, 1er janvier 1820 – Venise, 5 décembre 1868), compositeur. En 1843, il donna un opéra, Ruy Blas, dans sa ville d’origine. En 1845, il fut chef d’orchestre du Théâtre-Italien de Berlin, avant de s’établir à Paris pour plusieurs années. L’Opéra-ComiqueLire la suite… n’est plus un jeune homme ; cependant comme il a longtemps attendu et qu’il arrive pour la première fois au théâtre, je prends la liberté de l’appeler un débutant, sans avoir l’intention de le choquer le moins du monde. Sa mélodie est élégante, facile, et le plus souvent exempte de réminiscences ; parfois il entre dans des développements inutiles que la légèreté du sujet et l’exiguïté du cadre ne comportent pas, mais comme en définitive il ne résulte pas de cette prolixité une trop grande quantité de lieux communs, je ne crois pas nécessaire de donner à mon observation la forme d’un reproche. Je citerai au nombre des morceaux qui ont été le plus goûtés, le premier air de Lélio, accompagné par un joli dialogue de flûtes, le trio du souper et la chanson à boire. Le duo entre Stellina et Lélio est écrit dans le style italien le plus pur, et orné de fioritures et de roulades dont mon peu de sympathie pour ce genre d’embellissements m’a empêché sans doute d’apprécier le mérite. En revanche je louerai amplement la brillante cavatine chantée par Lélio, et qui commence je crois ainsi :
D’aujourd’hui je commence à vivre.
RicquierRicquier, AchilleAchille-Charles-Colette Ricquier (Paris, ? 1794 – Paris, 24 avril 1861), ténor. Ancien officier de l’armée impériale, il débuta à Bordeaux en 1815. Excellent comique, il fit partie de la troupe de l’Opéra-Comique de 1835 à 1856 et y créa de nombreux rôles dont le marquis du PostillLire la suite… et Mlle BoulartBoulart, SophieSophie-Ferdinande-Dorothée Boulart (Montmartre, 3 avril 1836 – Asnières, 14 juin 1889), soprano. Élève de Mme Cinti-Damoreau au Conservatoire de Paris, elle obtint un 1er prix de chant et d’opéra-comique en 1853. Elle débuta en 1853 à l’Opéra-Comique dans Les Noces de Jeannette (MasLire la suite… [Boulard] ont eu les honneurs de la soirée ; le nom du poëte et celui du maëstro ont été proclamés au milieu des applaudissements de toute la salle.
C’est un grand ennui que d’aller assister aux évolutions annuelles de certains donneurs de concerts, et c’est une grande faiblesse que d’en faire part au public dans le feuilleton d’un journal ; il faut laisser ce qui vient par la réclame s’en aller par la réclame, et quand j’entends mes confrères s’effrayer et se plaindre de cette avalanche de soirées musicales qui leur tombe périodiquement sur la tête, de cette nuée de virtuoses qui les convient à de si maigres festins, je m’étonne qu’ils n’aient pas même trouvé le moyen d’éviter un tel ennui, de résister à une telle faiblesse. Le jour où la publicité, à l’exemple du vrai public, manquera totalement à ces nullités artistiques, bouffies de prétentions extravagantes, le jour où les portes auxquelles ils frappent pour mendier de trop complaisants éloges se fermeront devant eux, leur nombre diminuera d’une manière sensible. Le temple de l’art a ses vendeurs, et il faut les chasser pour n’y laisser entrer que les véritables artistes, ceux qui ont du talent, qui respectent leur art et qui se respectent eux-mêmes. Que ceux-là entrent : le temple ne sera pas encombré. Dans un précédent article j’ai parlé de M. Émile PrudentPrudent, Emile-Racine Gauthier ditÉmile-Racine Gauthier, dit Prudent (Angoulême, 3 février 1817 – Paris, 14 mai 1863), pianiste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint un premier prix de piano en 1833. Après avoir entendu Sigismond Thalberg en 1836, il se remit au travail durant quatre ans et se produisiLire la suite…, aujourd’hui je vais dire quelques mots des concerts de MM. PaulinPaulin, Louis-JosephLouis-Joseph Espinasse, dit Paulin (Paris, 17 octobre 1814 – Paris, 2 février 1867), ténor. Il débuta en 1849 à l’Opéra dans le rôle de Raoul des Huguenots (Meyerbeer) et y chanta les grands rôles du répertoire. À partir de 1855, il organisa avec le violoncelliste Charles-Joseph LebLire la suite… et LeboucLebouc, Charles-JosephCharles-Joseph Lebouc (Besançon, 22 décembre 1822 – Hyères, 7 mars 1893), violoncelliste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint un premier prix de violoncelle en 1844. Il fut membre de l’orchestre de l’Opéra de 1846 à 1848 et l’année suivante de la Société desLire la suite… et de celui de M. DelsarteDelsarte, Francois-Alexandre-Nicholas-CheriFrançois-Alexandre-Nicolas-Chéri Delsarte (Solesmes, 19 novembre 1811 – Paris, 20 juillet 1871), ténor et musicologue. Il étudia simultanément à l’Institution royale de musique classique et religieuse de Choron et avec Louis-Antoine Ponchard au Conservatoire de Paris, où il obtint un deuxLire la suite…. M. LeboucLebouc, Charles-JosephCharles-Joseph Lebouc (Besançon, 22 décembre 1822 – Hyères, 7 mars 1893), violoncelliste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint un premier prix de violoncelle en 1844. Il fut membre de l’orchestre de l’Opéra de 1846 à 1848 et l’année suivante de la Société desLire la suite… est l’un des meilleurs violoncellistes de la société du Conservatoire ; il ne fait pas de tours de force sur son instrument, il ne jongle pas avec son archet ; et lui qui écrit des choses charmantes, il exécute habituellement de la musique qu’il n’a pas composée. MM. PaulinPaulin, Louis-JosephLouis-Joseph Espinasse, dit Paulin (Paris, 17 octobre 1814 – Paris, 2 février 1867), ténor. Il débuta en 1849 à l’Opéra dans le rôle de Raoul des Huguenots (Meyerbeer) et y chanta les grands rôles du répertoire. À partir de 1855, il organisa avec le violoncelliste Charles-Joseph LebLire la suite… et LeboucLebouc, Charles-JosephCharles-Joseph Lebouc (Besançon, 22 décembre 1822 – Hyères, 7 mars 1893), violoncelliste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint un premier prix de violoncelle en 1844. Il fut membre de l’orchestre de l’Opéra de 1846 à 1848 et l’année suivante de la Société desLire la suite…, secondés par Mme ViardotViardot, Michelle-Ferdinande-PaulineMichelle-Ferdinande-Pauline Viardot( Paris, 18 juillet 1821 – Paris, 18 mai 1910), contralto, compositeur, pianiste et professeur de chant. Fille de Manuel Vincente Garcia, ténor et compositeur, soeur de la soprano Maria Malibran et de Manuel Patricio Garcia, l’un des plus important professeur deLire la suite…, Mme MattmannMattmann, LouiseLouise-Amélie Mattmann (Bordeaux, ca. 1836 – Paris, 12 septembre 1861), pianiste. Enfant prodige, elle fut découverte par la duchesse d’Orléans en 1837 qui prit en charge les frais de ses études avec Friedrich Kalkbrenner. Louise Mattmann donna son premier concert public à Paris en 1840. AvecLire la suite… et Mme Sabatier [Gaveaux-Sabatier]Gaveaux-Sabatier, EmilieÉmélie-Perrine-Suzanne Bénazet, dite Mme Gaveaux-Sabatier (Paris 7 juillet 1820 – Paris, 11 octobre 1896), soprano. Elle débuta en 1842 et fit une carrière de chanteuse dans les concerts et les salons. Reyer la surnomma « La fauvette des salons » et lui dédia une de ses premières mélodies,Lire la suite…, ont donné cet hiver une série de séances pleines d’intérêt : les œuvres des grands maîtres ont toujours occupé la plus large place dans le programme ; Mme Sabatier elle-même s’est abstenue de toute chansonnette, et elle n’en a pas eu moins de succès pour cela. Mme ViardotViardot, Michelle-Ferdinande-PaulineMichelle-Ferdinande-Pauline Viardot( Paris, 18 juillet 1821 – Paris, 18 mai 1910), contralto, compositeur, pianiste et professeur de chant. Fille de Manuel Vincente Garcia, ténor et compositeur, soeur de la soprano Maria Malibran et de Manuel Patricio Garcia, l’un des plus important professeur deLire la suite…, mêlant un peu de fantaisie à l’art sérieux, est descendue une ou deux fois des hautes régions de la grande musique dramatique, pour égayer le public de quelques cantilènes espagnoles, qu’elle chante, du reste, avec beaucoup d’esprit et de verve.
M. DelsarteDelsarte, Francois-Alexandre-Nicholas-CheriFrançois-Alexandre-Nicolas-Chéri Delsarte (Solesmes, 19 novembre 1811 – Paris, 20 juillet 1871), ténor et musicologue. Il étudia simultanément à l’Institution royale de musique classique et religieuse de Choron et avec Louis-Antoine Ponchard au Conservatoire de Paris, où il obtint un deuxLire la suite… est un de nos plus habiles chanteurs ; il n’a presque pas de voix, et il émeut prodigieusement ; c’est plutôt de la déclamation lyrique que du chant ; mais à coup sûr, quand on l’entend, on ne s’aperçoit nullement de l’insuffisance de son organe : personne ne dit comme lui les grandes scènes de GluckGluck, Christoph WillibaldChristoph Willibald Gluck (Erasbach/Haut-Palatinat, 2 juillet 1714 – Vienne, 15 novembre 1787), compositeur. Né en Bohème, on ne sait rien de ses études scolaires ou musicales. En 1732, il alla à Prague, jouant du violon, et préférablement du violoncelle et chantant dans les chœurs des églLire la suite…, ces magnifiques récits d’une ampleur magistrale qui demandent des accents inspirés, un style grandiose, un sentiment profond. Il est fâcheux que M. DelsarteDelsarte, Francois-Alexandre-Nicholas-CheriFrançois-Alexandre-Nicolas-Chéri Delsarte (Solesmes, 19 novembre 1811 – Paris, 20 juillet 1871), ténor et musicologue. Il étudia simultanément à l’Institution royale de musique classique et religieuse de Choron et avec Louis-Antoine Ponchard au Conservatoire de Paris, où il obtint un deuxLire la suite… ne soit pas professeur au Conservatoire ; il y aurait fait revivre d’excellentes traditions qui se perdent tous les jours davantage et qu’on aurait bien besoin de retrouver, soit dit sans offenser personne. Si jamais un directeur de théâtre consentait à se laisser traiter de fou ou de maniaque et formait le projet de mettre en scène les chefs-d’œuvre de GluckGluck, Christoph WillibaldChristoph Willibald Gluck (Erasbach/Haut-Palatinat, 2 juillet 1714 – Vienne, 15 novembre 1787), compositeur. Né en Bohème, on ne sait rien de ses études scolaires ou musicales. En 1732, il alla à Prague, jouant du violon, et préférablement du violoncelle et chantant dans les chœurs des églLire la suite…, où irait-il chercher des interprètes capables de comprendre et de traduire les sublimes inspirations d’Iphigénie, d’Alceste, d’Orphée et d’Armide ? Il faut prévoir même les événements les plus extravagants, et au point où nous en sommes aujourd’hui, une réaction musicale n’est pas chose tout à fait impossible. M. DelsarteDelsarte, Francois-Alexandre-Nicholas-CheriFrançois-Alexandre-Nicolas-Chéri Delsarte (Solesmes, 19 novembre 1811 – Paris, 20 juillet 1871), ténor et musicologue. Il étudia simultanément à l’Institution royale de musique classique et religieuse de Choron et avec Louis-Antoine Ponchard au Conservatoire de Paris, où il obtint un deuxLire la suite…, dans le concert historique auquel il vient de nous convier, est remonté bien plus haut que Gluck Gluck, Christoph WillibaldChristoph Willibald Gluck (Erasbach/Haut-Palatinat, 2 juillet 1714 – Vienne, 15 novembre 1787), compositeur. Né en Bohème, on ne sait rien de ses études scolaires ou musicales. En 1732, il alla à Prague, jouant du violon, et préférablement du violoncelle et chantant dans les chœurs des églLire la suite…; il est allé fouiller dans les archives les plus poudreuses de nos bibliothèques, et il y a fait de curieuses découvertes : l’hymne de saint Ambroise, Creator alme, du IVe siècle ; l’hymne de saint Grégoire, Lucis creator, à quatre voix, du VIe, et une infinité de chansons, de ballades et de madrigaux, sans noms d’auteurs, d’un caractère naïf, d’une tournure et d’une simplicité adorables : Languirai-je toujours, Aimez-moi bergère, On a le cœur sensible, la Bergère Nanette, Margoton va à l’iau, et bien d’autres encore. M. DelsarteDelsarte, Francois-Alexandre-Nicholas-CheriFrançois-Alexandre-Nicolas-Chéri Delsarte (Solesmes, 19 novembre 1811 – Paris, 20 juillet 1871), ténor et musicologue. Il étudia simultanément à l’Institution royale de musique classique et religieuse de Choron et avec Louis-Antoine Ponchard au Conservatoire de Paris, où il obtint un deuxLire la suite… a formé de tout cela un recueil qu’il a intitulé les Archives du chant, et dans lequel Lulli [Lully]Lully, Jean-BaptisteJean-Baptiste Lully (Florence, 29 novembre 1632 – Paris, 22 mars 1687), compositeur. A l’âge de 13 ans, il est engagé par la duchesse de Montpensier qui voulait apprendre l’Italien. Il apprit le violon, le clavecin et la composition avec Nicolas Metru. La duchesse reconnut ses talents lui peLire la suite… et RameauRameau, Jean-PhilippeJean-Philippe Rameau (Dijon, 25 septembre 1683 – Paris, 12 septembre 1764), compositeur. Fils de l’organiste Jean Rameau, il étudia au collège jésuite des Godrans mais interrompit ses études suite au décès de sa mère en 1697. Dès 1699, il travailla comme organiste suppléant de son pèreLire la suite… personnifient le style de leur époque. Nous avons revu avec plaisir, au concert de M. DelsarteDelsarte, Francois-Alexandre-Nicholas-CheriFrançois-Alexandre-Nicolas-Chéri Delsarte (Solesmes, 19 novembre 1811 – Paris, 20 juillet 1871), ténor et musicologue. Il étudia simultanément à l’Institution royale de musique classique et religieuse de Choron et avec Louis-Antoine Ponchard au Conservatoire de Paris, où il obtint un deuxLire la suite…, Mme ViardotViardot, Michelle-Ferdinande-PaulineMichelle-Ferdinande-Pauline Viardot( Paris, 18 juillet 1821 – Paris, 18 mai 1910), contralto, compositeur, pianiste et professeur de chant. Fille de Manuel Vincente Garcia, ténor et compositeur, soeur de la soprano Maria Malibran et de Manuel Patricio Garcia, l’un des plus important professeur deLire la suite… et Mme Gaveaux-Sabatier Gaveaux-Sabatier, EmilieÉmélie-Perrine-Suzanne Bénazet, dite Mme Gaveaux-Sabatier (Paris 7 juillet 1820 – Paris, 11 octobre 1896), soprano. Elle débuta en 1842 et fit une carrière de chanteuse dans les concerts et les salons. Reyer la surnomma « La fauvette des salons » et lui dédia une de ses premières mélodies,Lire la suite…; les chœurs étaient dirigés par M. DhibautDhibaut, A.A. Dhibaut (? – ?), organiste et maitre de chapelle. Il était maitre de chapelle de l’église Saint-Jacques du Haut-Pas où il remit à l’honneur le chant grégorien puis il fut maitre de chapelle de Saint-Thomas-d’Aquin.Sources : J. d’Ortigue : La Musique à l’église ; BNF.Lire la suite…, maître de chapelle de l’église Saint-Jacques du Haut-Pas ; MM. TelefsenTellefsen, Thomas-Dyke-AclandThomas-Dyke-Acland Tellefsen (Trondheim/Norvège, 26 novembre 1823 – Paris, 7 octobre 1874), pianiste et compositeur. Il étudia la musique avec son père, l’organiste Johan Christian Tellefsen, et le piano avec Ole Andreas Lindeman, un compositeur et collecteur de chants folkloriques de la NorvèLire la suite… [Tellefsen]Tellefsen, Thomas-Dyke-AclandThomas-Dyke-Acland Tellefsen (Trondheim/Norvège, 26 novembre 1823 – Paris, 7 octobre 1874), pianiste et compositeur. Il étudia la musique avec son père, l’organiste Johan Christian Tellefsen, et le piano avec Ole Andreas Lindeman, un compositeur et collecteur de chants folkloriques de la NorvèLire la suite…, SauzaySauzay, Charles-EugèneCharles-Eugène Sauzay (Paris, 14 juillet 1809 – Paris, 24 janvier 1901), violoniste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint, en 1827, un premier prix de violon dans la classe de Pierre Baillot (dont il épousera la fille) et un deuxième prix de contrepoint et de fugue Lire la suite… et FranchommeFranchomme, Auguste-JosephAuguste-Joseph Franchomme (Lille, 10 avril 1808 – Paris, 21 janvier 1884), violoncelliste. Il étudia au Conservatoire de Paris et remporta un premier prix de violoncelle en 1825. Il fut d’abord engagé à l’orchestre de l’Ambigu, puis à celui du Théâtre-Italien en 1827. L’année suivanLire la suite… ont exécuté un trio de RameauRameau, Jean-PhilippeJean-Philippe Rameau (Dijon, 25 septembre 1683 – Paris, 12 septembre 1764), compositeur. Fils de l’organiste Jean Rameau, il étudia au collège jésuite des Godrans mais interrompit ses études suite au décès de sa mère en 1697. Dès 1699, il travailla comme organiste suppléant de son pèreLire la suite… pour piano, violon et violoncelle, un petit chef-d’œuvre de grâce mélodique, divisé en trois parties : la Livri, la Timide, et la Pantomime.
Je viens d’assister à la soirée que M. Louis LacombeLacombe, LouisLouis Trouillon Lacombe, dit Louis Lacombe (Bourges, 26 novembre 1818 – Saint-Vaast-la-Hougue, 30 septembre 1884), pianiste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint en 1831 un 1er prix de piano dans la classe de Zimmerman. De 1834 à 1839, il fit une longue tournée européeLire la suite… a donnée dans les salons de M. Érard. M. LacombeLacombe, LouisLouis Trouillon Lacombe, dit Louis Lacombe (Bourges, 26 novembre 1818 – Saint-Vaast-la-Hougue, 30 septembre 1884), pianiste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint en 1831 un 1er prix de piano dans la classe de Zimmerman. De 1834 à 1839, il fit une longue tournée européeLire la suite… est un artiste qui ne se prodigue pas et que nous ne saurions passer sous silence : il a du talent et comme exécutant et comme compositeur, un talent correct, distingué et très-sympathique. Ses compositions ne sont pas de celles qui deviennent facilement populaires ; il y met de la couleur, de la poésie et un peu trop de cette science qui semble défier le talent de l’amateur et le faire douter de lui-même ; l’admirable trio en réTrio no. 4 pour piano et cordes ré majeur Op. 70 no. 1Trio no. 4 pour piano, violon et violoncelle no. 4 en ré majeur Op. 70 no. 1 dit « Les Esprits » de Ludwig van Beethoven. Composé en 1808 quand Beethoven habitait chez la Comtesse Anna Marie Erdödy et dédiée à ladite Comtesse. Il doit sont surtitre à une esquisse du second mouvement sur lLire la suite… de BeethovenBeethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite…, exécuté par MM. AlardAlard, Delphin-JeanDelphin-Jean Alard (Bayonne, 8 mars 1815 – Paris, 22 février 1888), violoniste, pédagogue et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Habeneck, Fétis et Halévy et obtint un premier prix de violon à l’unanimité en 1830. Il fut soliste à la Société des Concerts du ConservatoLire la suite…, RignaultRignault, Francois-EmileFrançois-Émile Rignault (Paris, 14 juin 1812 – Paris, 15 mars 1895), violoncelliste. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint un premier prix de violoncelle en 1833. Deux ans plus tard, il entra à la Société des Concerts du Conservatoire, mais il se consacra principalement à la muLire la suite… et LacombeLacombe, LouisLouis Trouillon Lacombe, dit Louis Lacombe (Bourges, 26 novembre 1818 – Saint-Vaast-la-Hougue, 30 septembre 1884), pianiste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint en 1831 un 1er prix de piano dans la classe de Zimmerman. De 1834 à 1839, il fit une longue tournée européeLire la suite… a été écouté jusqu’au bout avec beaucoup de calme, avec une sorte politesse britannique ; cela ne m’a nullement étonné : en général ce genre de musique n’est guère goûté que par deux ou trois personnes qui ne sont pas dans la salle. L’adagio de ce trio donne la chair de poule : le public n’y a vu qu’une phrase assez insignifiante répétée à satiété par les trois instrumentistes. M. RogerRoger, Gustave-HippolyteGustave-Hippolyte Roger (La-Chapelle-Saint-Denis, 17 décembre 1815 – Paris, 12 septembre 1879), ténor. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint les 1er Prix de chant et d’opéra-comique en 1837. Il débuta le 16 Février 1838 à l’Opéra-Comique dans le rôle de Georges de L’EclairLire la suite…, M. LefortLefort, Jules-François-RenéJules-François-René Lefort (Paris, 27 janvier 1822 – Paris, 7 septembre 1898), ténor puis baryton. Il fit surtout une carrière dans les salons parisiens. En 1861, il parut sur la scène du Théâtre-Lyrique dans Le Neveu de Gulliver (Lajarte) avec peu de succès et ne renouvellera pas l’expéLire la suite… et Mme Pauline Lauters [Deligne-Lauters]Deligne-Lauters, PaulinePauline Deligne-Lauters (Bruxelles, 1er décembre 1834 – Paris, 10 mai 1918), mezzo-soprano. Elle étudia au Conservatoire de Bruxelles et fut engagée au Théâtre-Lyrique de Paris en 1854. Elle y créa Le Billet de Marguerite (Gevaert, 1854), se produisit ensuite dans la version de Castil-Blaze dLire la suite… ont chanté des mélodies de M. LacombeLacombe, LouisLouis Trouillon Lacombe, dit Louis Lacombe (Bourges, 26 novembre 1818 – Saint-Vaast-la-Hougue, 30 septembre 1884), pianiste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint en 1831 un 1er prix de piano dans la classe de Zimmerman. De 1834 à 1839, il fit une longue tournée européeLire la suite…, dont la plupart nous étaient déjà connues ; les élèves de M. ChevéChevé, Émile-Joseph-MauriceÉmile-Joseph-Maurice Chevé (Douarnenez/ Finistère, 31 mai 1804 – Paris, 26 août 1864), médecin et théoricien. Il entra dans la marine à seize ans et obtint ses diplômes de chirurgien et docteur en médecine. Installa à Paris en 1835, il prit des cours de musique avec Aimé Paris, dont il Lire la suite… méritent tous nos éloges ; ils ont exécuté avec un ensemble remarquable un chœur d’Écho et NarcisseEcho et NarcisseEcho et Narcisse, opéra en trois actes sur un livret du baron Jean-Baptiste-Louis-Théodore de Tschudy mis en musique par Christoph Willibald Gluck créé à l’Opéra de Paris le 24 septembre 1779.Lire la suite…, un Agnus DeiAgnus Dei pour choeur de femmes, piano et orgueAgnus dei pour chœur de femmes, piano et orgue de Louis LacombeLire la suite… pour voix de femmes, avec accompagnent de piano et d’orgue, un HosannahHosannahHosannah Op. 59 No. 1, chœur pour voix d’hommes 2 ténors et 2 basses sans accompagnement sur un texte d’Edouard Turquety mis en musique par Louis Lacombe.Lire la suite…, et le chœur des Esprits invisibles, emprunté à la symphonie de ManfredManfred, symphonie dramatiqueManfred, Symphonie dramatique en quatre parties pour solistes, chœur et orchestre de Louis Lacombe sur un livret de Jules Barbier de Château-Renaud et Adolphe Queyroy créée à la salle du Conservatoire de Paris le 21 mars 1847.Lire la suite…. Ces trois derniers morceaux, dans lesquels il y a des beautés réelles, sont de la composition de M. Louis LacombeLacombe, LouisLouis Trouillon Lacombe, dit Louis Lacombe (Bourges, 26 novembre 1818 – Saint-Vaast-la-Hougue, 30 septembre 1884), pianiste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint en 1831 un 1er prix de piano dans la classe de Zimmerman. De 1834 à 1839, il fit une longue tournée européeLire la suite…. RogerRoger, Gustave-HippolyteGustave-Hippolyte Roger (La-Chapelle-Saint-Denis, 17 décembre 1815 – Paris, 12 septembre 1879), ténor. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint les 1er Prix de chant et d’opéra-comique en 1837. Il débuta le 16 Février 1838 à l’Opéra-Comique dans le rôle de Georges de L’EclairLire la suite… a dit avec une expression très-dramatique la ballade du Roi des AulnesRoi des aulnes, LeLe Roi des aulnes, mélodie pour une voix et piano de Franz Schubert D. 328 sur un texte en français d’Antoine Bélanger adapté au texte original en allemand de Wolfgang von Goethe dont le titre est Erlkönig.Lire la suite…, dont l’effet n’est jamais douteux, surtout quand c’est RogerRoger, Gustave-HippolyteGustave-Hippolyte Roger (La-Chapelle-Saint-Denis, 17 décembre 1815 – Paris, 12 septembre 1879), ténor. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint les 1er Prix de chant et d’opéra-comique en 1837. Il débuta le 16 Février 1838 à l’Opéra-Comique dans le rôle de Georges de L’EclairLire la suite… qui la chante. Je me mêle très-peu de ce qui se passe derrière la coulisse, et j’ignore à la suite de quel différend ou par quel malentendu regrettable Mme LautersDeligne-Lauters, PaulinePauline Deligne-Lauters (Bruxelles, 1er décembre 1834 – Paris, 10 mai 1918), mezzo-soprano. Elle étudia au Conservatoire de Bruxelles et fut engagée au Théâtre-Lyrique de Paris en 1854. Elle y créa Le Billet de Marguerite (Gevaert, 1854), se produisit ensuite dans la version de Castil-Blaze dLire la suite… n’est plus engagée au Théâtre-Lyrique. Il n’est pas possible qu’elle se soit volontairement condamnée à errer comme une âme en peine de concert en concert, de Paris à Orléans, d’Orléans à Gand ou à Bruxelles ; tandis qu’elle pourrait prétendre à de plus hautes destinées et rendre de véritables services à un directeur qui saurait utiliser les brillantes qualités qu’elle possède. Si Mme LautersDeligne-Lauters, PaulinePauline Deligne-Lauters (Bruxelles, 1er décembre 1834 – Paris, 10 mai 1918), mezzo-soprano. Elle étudia au Conservatoire de Bruxelles et fut engagée au Théâtre-Lyrique de Paris en 1854. Elle y créa Le Billet de Marguerite (Gevaert, 1854), se produisit ensuite dans la version de Castil-Blaze dLire la suite… voulait bien suivre pendant quelques mois les conseils d’un bon professeur, elle arriverait infailliblement au grand Opéra.
Puisque j’ai l’occasion de parler de M. LacombeLacombe, LouisLouis Trouillon Lacombe, dit Louis Lacombe (Bourges, 26 novembre 1818 – Saint-Vaast-la-Hougue, 30 septembre 1884), pianiste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint en 1831 un 1er prix de piano dans la classe de Zimmerman. De 1834 à 1839, il fit une longue tournée européeLire la suite…, je vais lui faire part d’un grief que j’ai contre lui et que j’aimerais bien mieux avoir contre un autre. Il m’a passé entre les mains, il y a quelques jours, un morceau de musique portant ce titre sur la couverture : l’Invitation à la valseInvitation à la valse, L’Aufforderung zum Tanz (Invitation à la valse), rondo brillant pour piano Op. 65 de Carl Maria von Weber, composé en 1819 et dédié à son épouse Caroline Brandt. L’œuvre fut orchestrée par Hector Berlioz en 1841.Lire la suite… de WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite…, arrangée par L. LacombeLacombe, LouisLouis Trouillon Lacombe, dit Louis Lacombe (Bourges, 26 novembre 1818 – Saint-Vaast-la-Hougue, 30 septembre 1884), pianiste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint en 1831 un 1er prix de piano dans la classe de Zimmerman. De 1834 à 1839, il fit une longue tournée européeLire la suite…. Je me suis contenté, bien entendu, de lire le titre ; je n’ai pas voulu en savoir davantage. Mais que diable peut-il y avoir à arranger à un morceau composé par WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite…, qui était un très-habile pianiste et qui écrivait pour le piano aussi bien que personne, je crois ? Est-ce que par hasard M. LacombeLacombe, LouisLouis Trouillon Lacombe, dit Louis Lacombe (Bourges, 26 novembre 1818 – Saint-Vaast-la-Hougue, 30 septembre 1884), pianiste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint en 1831 un 1er prix de piano dans la classe de Zimmerman. De 1834 à 1839, il fit une longue tournée européeLire la suite… serait jaloux de la glorieuse spécialité de M. Castil-Blaze ? Je sais bien qu’il existe une édition des œuvres de BeethovenBeethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite…, revue, corrigée, augmentée, arrangée et je ne sais quoi encore par un professeur très-classique pour le compte d’un éditeur plein de fantaisie ; mais cela ne m’explique pas la malencontreuse idée de M. LacombeLacombe, LouisLouis Trouillon Lacombe, dit Louis Lacombe (Bourges, 26 novembre 1818 – Saint-Vaast-la-Hougue, 30 septembre 1884), pianiste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint en 1831 un 1er prix de piano dans la classe de Zimmerman. De 1834 à 1839, il fit une longue tournée européeLire la suite… qui, je le répète, est un artiste sérieux, un coloriste, un poëte, et qui admire trop WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite… pour qu’on ne s’étonne pas qu’il lui ait manqué de respect.