L’Athenæum français, 26 janvier 1856, p. 78-79 (article signé E. Reyer).

Chronique musicale.

Théâtre-Lyrique : FalstaffFalstaffFalstaff, opéra-comique en un acte sur un livret de Henri de Saint-Georges et Adolphe de Leuven, mis en musique par Adolphe Adam et créé au Théâtre-Lyrique le 18 janvier 1856.Lire la suite…, opéra-comique en un acte, paroles de MM. de LeuvenLeuven, Adolphe deAdolphe de Leuven (Paris, 1800 – Paris, 14 avril 1884), auteur dramatique, librettiste. Fils d’un des trois conspirateurs de l’assassinat du roi de Suède, Gustave III, il est né en 1800 et prit comme nom de plume celui de sa grand-mère maternelle. Il était un grand ami d’Alexandre Dumas pèrLire la suite… et Saint-GeorgesSaint-Georges, Jules-Henri Vernoy deJules-Henri Vernoy de Saint-Georges (Paris, 7 novembre 1799 – Paris, 23 décembre 1875), auteur dramatique, librettiste. Il écrivit d’abord un roman puis il se tourna vers la scène et écrivit plusieurs comédies, drames et vaudevilles et produisit pendant cinquante ans des livrets d’opéras eLire la suite…, musique de M. AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite…. — Le Sourd ou l’Auberge pleineSourd ou L’Auberge pleine, LeLe Sourd ou L’Auberge pleine, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et Ferdinand Langlé fondé sur celui de Jean-Baptiste Desforges mis en musique par Adolphe Adam et créé à l’Opéra-Comique le 2 février 1853.Lire la suite…, opéra-comique en trois actes arrangé par M. de LeuvenLeuven, Adolphe deAdolphe de Leuven (Paris, 1800 – Paris, 14 avril 1884), auteur dramatique, librettiste. Fils d’un des trois conspirateurs de l’assassinat du roi de Suède, Gustave III, il est né en 1800 et prit comme nom de plume celui de sa grand-mère maternelle. Il était un grand ami d’Alexandre Dumas pèrLire la suite…, d’après DesforgesDesforges, Pierre-Jean-BaptistePierre-Jean-Baptiste Choudard dit Desforges (Paris, 15 septembre 1746 – Paris, 13 août 1806), acteur, auteur dramatique et librettiste. Fils naturel du médecin Antoine Petit, fondateur d’une chaire d’anatomie et d’une chaire de chirurgie à la Faculté de médecine de Paris, il étudia queLire la suite…, musique de M. AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite…. —Un prochain opéra de M. ClapissonClapisson, Antoine-LouisAntoine-Louis Clapisson (Naples, 5 septembre 1808 – Paris, 19 mars 1866), compositeur. Il étudia le violon d’abord à Bordeaux puis avec Habeneck au Conservatoire de Paris. En 1832 il fut engagé comme violoniste au Théâtre-Italien et composa à partir de 1839 de nombreuses romances dont certLire la suite…. — Un prochain opéra de M. AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite…. —Premier concert du Conservatoire.


M. Hermann-LéonHermann-Léon, LeonardLeonard Herrmann dit Hermann-Léon (Lyon, 3 juillet 1814 – Paris, 13 novembre 1858), basse chantante. Il étudia le chant avec Delsarte et débuta en province puis à Bruxelles. Engagé en 1844 à l’Opéra-comique il y créa les rôles du Capitaine Roland dans Les Mousquetaires de la Reine (HalÃLire la suite…, l’excellente basse de l’Opéra-Comique détrônée par BattailleBattaille, Charles-AmableCharles-Amable Battaille (Nantes, 30 septembre 1822 – Paris, 2 mai 1872), Basse. Après des études de médecine à Nantes, il vint à Paris et étudia au Conservatoire avec Manuel Garcia. Il obtint les premiers prix de chant, d’opera et d’opéra-comique en 1847 et débuta en 1848 à l’Opéra-CoLire la suite…, nourrissait depuis longtemps l’idée de représenter à la scène le personnage de Falstaff ; un jour il communiqua cette idée, passée chez lui à l’état de marotte, à deux hommes de beaucoup d’imagination qui furent enchantés de n’avoir pas, une fois par hasard, à puiser dans leur propre fonds. Toucher à l’un des types immortalisés par Shakespeare, le barbouiller des pieds à la tête, le rendre dégoûtant à force d’être grotesque, méconnaissable à force de l’exagérer, lui faire parler un langage émaillé de coq-à-l’âne et de calembours, cela parut la chose du monde la plus simple à MM. de LeuvenLeuven, Adolphe deAdolphe de Leuven (Paris, 1800 – Paris, 14 avril 1884), auteur dramatique, librettiste. Fils d’un des trois conspirateurs de l’assassinat du roi de Suède, Gustave III, il est né en 1800 et prit comme nom de plume celui de sa grand-mère maternelle. Il était un grand ami d’Alexandre Dumas pèrLire la suite… et Saint-GeorgesSaint-Georges, Jules-Henri Vernoy deJules-Henri Vernoy de Saint-Georges (Paris, 7 novembre 1799 – Paris, 23 décembre 1875), auteur dramatique, librettiste. Il écrivit d’abord un roman puis il se tourna vers la scène et écrivit plusieurs comédies, drames et vaudevilles et produisit pendant cinquante ans des livrets d’opéras eLire la suite…, et ces deux habiles librettistes se mirent à l’œuvre avec d’autant plus d’activité qu’ils savaient travailler pour M. AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite…, le compositeur qui attend le moins et qui fait le moins attendre. La direction du Théâtre-Lyrique a assez compté sur l’éducation du public et sur la popularité de l’obèse favori d’Henri V pour juger inutile d’indiquer sur l’affiche que la pièce était imitée ou traduite de l’anglais. Au dire de certaines personnes qui ont prêté une oreille attentive au dialogue, MM. les auteurs du nouveau Falstaff ne se seraient même pas contentés de porter une main téméraire sur les Joyeuses commères de WindsorJoyeuses Commères de Windsor, LesLes Joyeuses Commères de Windsor (The Merry Wives of Windsor), comédie en anglais de William Shakespeare publiée en 1602 mais probablement écrite avant 1597.Lire la suite… (The merry wives of Windsor) ; ils auraient aussi intercalé très-adroitement dans leur Å“uvre quelques réminiscences des Fourberies de ScapinFourberies de Scapin, LesLes Fourberies de Scapin, comédie en trois actes par Molière créée au Théâtre du Palais-Royal  le 24 mai 1671.Lire la suite… et de Don QuichotteDon QuichotteL’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche ou L’Ingénieux Noble Don Quichotte de la Manche (El ingenioso hidalgo don Quijote de la Mancha) est un roman écrit en espagnol par Miguel de Cervantès et publié à Madrid en deux parties, en 1605 et 1615.Lire la suite…. Ne touchez pas à la reineNe Touchez pas a la ReineNe touchez pas à la Reine, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe et de Gustave Vaëz, mis en musique par Xavier Boisselot, créé à l’Opéra-comique le 16 janvier 1847.Lire la suite…, disait-on autrefois en Espagne ; ne touchez pas non plus aux chefs-d’œuvre, devrait-on dire aujourd’hui, à nos faiseurs modernes. M. Hermann-LéonHermann-Léon, LeonardLeonard Herrmann dit Hermann-Léon (Lyon, 3 juillet 1814 – Paris, 13 novembre 1858), basse chantante. Il étudia le chant avec Delsarte et débuta en province puis à Bruxelles. Engagé en 1844 à l’Opéra-comique il y créa les rôles du Capitaine Roland dans Les Mousquetaires de la Reine (HalÃLire la suite… (l’acteur principal d’une pièce y collabore toujours un peu) a pensé que l’exagération physique du héros qu’il avait choisi serait un élément des plus comiques : M. Hermann-LéonHermann-Léon, LeonardLeonard Herrmann dit Hermann-Léon (Lyon, 3 juillet 1814 – Paris, 13 novembre 1858), basse chantante. Il étudia le chant avec Delsarte et débuta en province puis à Bruxelles. Engagé en 1844 à l’Opéra-comique il y créa les rôles du Capitaine Roland dans Les Mousquetaires de la Reine (HalÃLire la suite… s’est trompé ; le public, en voyant arriver devant la rampe un mastodonte coiffé d’un chapeau à plumes rouges, a bientôt passé de l’étonnement à une pitié sincère, mais silencieusement éloquente pour l’infirmité du pauvre homme : il l’a vu se mouvoir, boire et manger, signer des édits contre l’intempérance et danser la gigue avec miss Polly, sans donner la plus légère marque de déplaisir ou de sympathie ; il n’a remarqué qu’une chose, c’est la disproportion existant entre la corpulence et la voix de l’individu. M. Hermann-LéonHermann-Léon, LeonardLeonard Herrmann dit Hermann-Léon (Lyon, 3 juillet 1814 – Paris, 13 novembre 1858), basse chantante. Il étudia le chant avec Delsarte et débuta en province puis à Bruxelles. Engagé en 1844 à l’Opéra-comique il y créa les rôles du Capitaine Roland dans Les Mousquetaires de la Reine (HalÃLire la suite… n’a pas pensé que le développement qu’il donnait à son abdomen altérerait la puissance de son organe, et fort heureusement personne ne l’entendait pour la première fois ; sans cela on aurait pu croire qu’en cheminant de la rue Favart au boulevard du Temple, il avait perdu en route une partie de ses moyens. Quant au talent de vocalisation du chanteur, il est incontestable, et il n’a pas fléchi sous le poids du costume ; j’aime moins la manière dont M. Hermann-LéonHermann-Léon, LeonardLeonard Herrmann dit Hermann-Léon (Lyon, 3 juillet 1814 – Paris, 13 novembre 1858), basse chantante. Il étudia le chant avec Delsarte et débuta en province puis à Bruxelles. Engagé en 1844 à l’Opéra-comique il y créa les rôles du Capitaine Roland dans Les Mousquetaires de la Reine (HalÃLire la suite… prononce les e muets ; il en fait alternativement des o et des a ; je n’aime pas davantage, à la fin de chaque point d’orgue, ce repos inévitable sur la dominante avant de descendre sur la tonique. La critique m’entraîne un peu loin : j’oublie que M. Hermann-LéonHermann-Léon, LeonardLeonard Herrmann dit Hermann-Léon (Lyon, 3 juillet 1814 – Paris, 13 novembre 1858), basse chantante. Il étudia le chant avec Delsarte et débuta en province puis à Bruxelles. Engagé en 1844 à l’Opéra-comique il y créa les rôles du Capitaine Roland dans Les Mousquetaires de la Reine (HalÃLire la suite… est depuis longtemps passé maître dans l’art de chanter, et que chacun vante la perfection de son goût et l’excellence de sa méthode.

Si M. AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite… n’était pas membre de l’Institut, officier de la Légion d’honneur et d’une foule d’autres ordres ; s’il n’était pas comblé des souvenirs, épingles et tabatières de tous les souverains de l’Europe ; si les orgues de Crémone n’avaient pas promené ses mélodies et popularisé son nom dans les cinq parties du monde ; si M. AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite… était un compositeur de fraîche date ; si enfin je n’avais pas l’honneur de le connaître particulièrement, je lui déguiserais peut-être la vérité sur sa nouvelle partition ; je serais indulgent dans la crainte de décourager un jeune confrère et j’aurais même pu me taire par excès de bonne camaraderie ; mais au point où en est arrivé M. AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite… je puis lui dire mon opinion avec une extrême franchise : un fruit sec du Conservatoire déclarerait la partition de FalstaffFalstaffFalstaff, opéra-comique en un acte sur un livret de Henri de Saint-Georges et Adolphe de Leuven, mis en musique par Adolphe Adam et créé au Théâtre-Lyrique le 18 janvier 1856.Lire la suite… indigne de lui et n’oserait pas la signer ; il est impossible de s’imaginer, sous le rapport mélodique, quelque chose de plus trivial et de plus commun ; le moindre faiseur d’ariettes et de polkas eût assurément trouvé mieux. Quand le rideau a été baissé, je crois que j’aurais entendu volontiers l’air des Fraises, chanté par Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite… elle-même : c’est vraiment bien la peine de prendre la place d’un jeune compositeur pour doter le Théâtre-Lyrique d’une pareille pièce ! Ceci me ramène tout naturellement à la question des levers de rideau que j’ai déjà discutée dans les colonnes de ce journal : l’intention de la commission des auteurs, quand elle a signé son traité avec le prédécesseur de M. PellegrinPellegrin, PierrePierre Pellegrin, (Carcassonne, 30 avril 1794 – Toulon, 25 juin 1877), directeur. Il fut directeur du Grand-Théâtre de Toulon de 1833-36, de 1838-44, et de 1846-47. Après avoir dirigé le Théâtre du Gymnase à Marseille, il fut nommé directeur du Grand-Théâtre de Marseille du 21 Novembre 184Lire la suite…, était de confier les levers de rideau aux jeunes compositeurs ; on sait comment cet article du contrat, article dont la rédaction n’était malheureusement pas assez explicite, fut interprété par M. Perrin Perrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite…; les auteurs des pièces en trois actes, du consentement de M. le directeur, ne permirent à personne de venir écorner leur recette, et nous eûmes alors, pour accompagner le Muletier de TolèdeMuletier de Tolède, LeLe Muletier de Tolède, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe d’Ennery et Clairville, pseudonyme de Louis-François-Marie Nicolaïe, mis en musique par Adolphe Adam et créé au Théâtre-Lyrique le 16 décembre 1854.Lire la suite…, la PromisePromise, LaLa Promise, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et Léon Brunswick mis en musique par Louis Clapisson et créé au Théâtre-Lyrique le 16 mars 1854.Lire la suite… et JaguaritaJaguarita l’IndienneJaguarita l’Indienne, opéra-comique en un acte sur un livret de Henri de Saint-Georges et Adolphe de Leuven, mis en musique par Fromental Halévy et créé au Théâtre-Lyrique le 14 mai 1855.Lire la suite…, trois petits chefs-d’œuvre intitulés : A ClichyÀ ClichyÀ Clichy, opéra-comique en un acte sur un livret d’Adolphe d’Ennery et de Pierre-Eugène Grangé, mis en musique par Adolphe Adam, créé au Théâtre-Lyrique de Paris le 24 décembre 1854.Lire la suite…, Dans les vignesDans les VignesDans les vignes, opéra-comique en un acte sur un livret de Léon Brunswick et d’Arthur de Beauplan, mis en musique par Antoine-Louis Clapisson, créé au Théâtre-Lyrique le 31 décembre 1854.Lire la suite… et l’InconsolableInconsolable, L’L’Inconsolable, opéra-comique en un acte sur un livret de Henri de Saint-Georges et d’Adolphe de Leuven, mis en musique par Alberti, alias Fromental Halévy, créé au Théâtre-Lyrique le 13 juin 1855. Halévy a pris un alias pour cette Å“uvre qu’il fit passer pour être écrite par un M. AlbeLire la suite…, ce dernier signé, proh pudor ! du pseudonyme d’AlbertiAlbertiPseudonyme de Jacques Fromental HalevyLire la suite…. Aujourd’hui M. AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite… passe la rhubarbe à M. ClapissonClapisson, Antoine-LouisAntoine-Louis Clapisson (Naples, 5 septembre 1808 – Paris, 19 mars 1866), compositeur. Il étudia le violon d’abord à Bordeaux puis avec Habeneck au Conservatoire de Paris. En 1832 il fut engagé comme violoniste au Théâtre-Italien et composa à partir de 1839 de nombreuses romances dont certLire la suite…, qui lui passera bientôt le séné : FalstaffFalstaffFalstaff, opéra-comique en un acte sur un livret de Henri de Saint-Georges et Adolphe de Leuven, mis en musique par Adolphe Adam et créé au Théâtre-Lyrique le 18 janvier 1856.Lire la suite… servira de lever de rideau à FanchonnetteFanchonnette, LaLa Fanchonnette, opéra-comique en trois actes sur un livret de Henri de Saint-Georges et Adolphe de Leuven, mis en musique par Louis Clapisson et créé au Théâtre-Lyrique le 1er mars 1856.Lire la suite…. et l’auteur de FanchonnetteFanchonnette, LaLa Fanchonnette, opéra-comique en trois actes sur un livret de Henri de Saint-Georges et Adolphe de Leuven, mis en musique par Louis Clapisson et créé au Théâtre-Lyrique le 1er mars 1856.Lire la suite… écrira un lever de rideau pour le prochain opéra de M. Adam ; ces messieurs voulant, du reste, équilibrer loyalement leurs chances de succès, succès d’argent bien entendu, sont convenus de ne toucher que la moitié du bénéfice auquel leur donnera droit leur petit acte respectif. Au point de vue commercial, je trouve cela d’une justice et d’une loyauté remarquables ; au point de vue de l’art, cela me paraît scandaleux, et je crie au scandale. Ceux qui sont de mon avis, et j’en connais beaucoup, devraient bien faire comme moi. J’espère bien que maintenant ce n’est plus que par ironie qu’on appelle le Théâtre-Lyrique le théâtre des jeunes compositeurs.

Le SourdSourd ou L’Auberge pleine, LeLe Sourd ou L’Auberge pleine, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et Ferdinand Langlé fondé sur celui de Jean-Baptiste Desforges mis en musique par Adolphe Adam et créé à l’Opéra-Comique le 2 février 1853.Lire la suite… ou l’Auberge pleineSourd ou L’Auberge pleine, LeLe Sourd ou L’Auberge pleine, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et Ferdinand Langlé fondé sur celui de Jean-Baptiste Desforges mis en musique par Adolphe Adam et créé à l’Opéra-Comique le 2 février 1853.Lire la suite… a un peu déridé les spectateurs qui venaient d’assister à la première représentation de Falstaff FalstaffFalstaff, opéra-comique en un acte sur un livret de Henri de Saint-Georges et Adolphe de Leuven, mis en musique par Adolphe Adam et créé au Théâtre-Lyrique le 18 janvier 1856.Lire la suite…; on a surtout applaudi l’amusante gaucherie avec laquelle Dasnières, en faisant son lit dans l’auberge, essaye de cacher au public certains apprêts de son installation nocturne. La partition du SourdSourd ou L’Auberge pleine, LeLe Sourd ou L’Auberge pleine, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et Ferdinand Langlé fondé sur celui de Jean-Baptiste Desforges mis en musique par Adolphe Adam et créé à l’Opéra-Comique le 2 février 1853.Lire la suite… est gaie, facile et spirituelle ; la mélodie n’en est pas dépourvue d’une certaine élégance, et l’orchestre est assez finement traité ; nous avons analysé autrefois cette Å“uvre, assez légère du reste, et qui évidemment a dû une très-grande partie de son succès à la comédie de DesforgesDesforges, Pierre-Jean-BaptistePierre-Jean-Baptiste Choudard dit Desforges (Paris, 15 septembre 1746 – Paris, 13 août 1806), acteur, auteur dramatique et librettiste. Fils naturel du médecin Antoine Petit, fondateur d’une chaire d’anatomie et d’une chaire de chirurgie à la Faculté de médecine de Paris, il étudia queLire la suite…. Mlle GirardGirard, CarolineCaroline Girard (Paris, 7 avril 1830 – Paris, 4 janvier 1925), soprano. Elle étudia au Conservatoire de Paris où elle obtint un 1er prix d’opéra-comique en 1853 et débuta au Théâtre-Lyrique où pendant dix ans elle créa de nombreux rôles tels que Georgette des Dragons de Villars (Maillart,Lire la suite… y est charmante : sa voix est pure, flexible et harmonieuse ; elle met dans son jeu beaucoup de vivacité et de naturel. Tant que Mlle GarnierGarnier, MarieMarie Garnier (? – ?), contralto. Engagée au Théâtre-Lyrique en 1852, elle participa aux créations de Si j’étais roi (Adam, 1852), Le Roi des Halles (Adam, 1853) et Colin-Maillard (Hignard, 1853). Elle créa le rôle-titre de Rose et Narcisse (Barbier, 1855) puis quitta le Théâtre-Lyrique pLire la suite… persistera à chanter faux, je ne pourrai louer que la beauté de ses cheveux et la fraîcheur de ses costumes.

— La première séance de la Société des concerts du Conservatoire ne nous a pas satisfait complètement ; la partie chorale a laissé beaucoup à désirer, et la manière dont Mlle Ribault a chanté le solo du beau chÅ“ur de Castor et PolluxCastor et PolluxCastor et Pollux, tragédie lyrique en cinq actes avec un prologue sur un livret de Gentil Bernard mis en musique par Jean-Philippe Rameau et créé à l’Opéra de Paris le 24 octobre 1737.Lire la suite… nous a indiqué suffisamment que cette jeune personne n’était pas tout à fait à la hauteur de ce genre de musique : elle a de la voix sans doute, mais une voix qui se produit par saccades, une voix inégale et peu sympathique. M. GirardGirard, CarolineCaroline Girard (Paris, 7 avril 1830 – Paris, 4 janvier 1925), soprano. Elle étudia au Conservatoire de Paris où elle obtint un 1er prix d’opéra-comique en 1853 et débuta au Théâtre-Lyrique où pendant dix ans elle créa de nombreux rôles tels que Georgette des Dragons de Villars (Maillart,Lire la suite… a montré bien peu de respect pour la musique de RameauRameau, Jean-PhilippeJean-Philippe Rameau (Dijon, 25 septembre 1683 – Paris, 12 septembre 1764), compositeur. Fils de l’organiste Jean Rameau, il étudia au collège jésuite des Godrans mais interrompit ses études suite au décès de sa mère en 1697. Dès 1699, il travailla comme organiste suppléant de son pèreLire la suite… en confiant la partie de Talaïre [Télaïre] à l’inexpérience d’une pensionnaire. L’Hymne au Soleil, 1’une des plus belles pages de l’Alexandre à BabyloneAlexandre à BabyloneAlexandre à Babylone, opéra en 5 actes sur un livret de Louis-Pierre-Marie-François Baour-Lormian, mis en musique par Jean-François Lesueur, reçu à l’Opéra de Paris en 1823 mais non représenté.Lire la suite… de LesueurLesueur, Jean-FrancoisJean-François Lesueur (Drucat-Plessiel/Somme, 15 février 1760 – Paris, 6 octobre 1837), compositeur. Il reçut sa formation musicale dans les maîtrises d’Abbeville et d’Amiens. Il quitte Amiens en 1876 et pendant dix ans dirigea successivement les maîtrises de différents chapitres de provLire la suite…, a produit un très-grand effet ; malheureusement ce morceau était placé le dernier sur le programme, et l’usage commence à se répandre au Conservatoire de demander son paletot et de chercher l’étui de sa lorgnette avant la fin du concert ; M. BussineBussine, Prosper-AlphonseProsper-Alphonse Bussine (Paris, 22 septembre 1821 – Paris, 22 janvier 1881), baryton. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Manuel Garcia et Mme Moreau-Sainti et obtint les premiers prix de chant et d’opéra-comique en 1845. Il débuta à l’Opéra-Comique en décembre 1845 dans le rôle du Lire la suite… a chanté un air de TamerlanTamerlanTamerlan, opéra en quatre actes sur un livret d’Etienne Morel de Chédeville, d’après Voltaire, mis en musique par Peter von Winter et créé à l’Opéra de Paris le 14 septembre 1802.Lire la suite…, opéra de WinterWinter, Peter vonPeter Winter (von Winter) (Mannheim, bap. 28 août 1754 – Munich, 17 octobre 1825), compositeur. Il entra très jeune comme violoniste à l’orchestre de la cour de Mannheim. À partir de 1775, il prit des leçons de composition avec l’abbé Vogler. Trois ans plus tard, il suivit la cour à MunLire la suite…, et les honneurs de la séance ont été pour MM. DorusDorus, LouisVincent-Joseph van Steenkiste, dit Louis Dorus (Valenciennes, 1er mars 1813 – Étretat, 9 juin 1896), flûtiste.En 1828, il obtint un premier prix de flûte au Conservatoire de Paris et fut engagé comme flûte solo à l’Opéra en 1835. Il y restera jusqu’en 1866. En 1847 il fut un des fondatLire la suite…, CrasCras, Louis-DieudonnéLouis-Dieudonné Cras (Lambezellec/Finistère, 26 avril 1826 – ca. 1887), hautboïste. Il étudia le hautbois au Conservatoire de Paris où il obtint un 2eme prix en 1843 et un 1er prix en 1844. Il fut membre de l’orchestre de l’opera de 1850 à 1878 et de l’orchestre de la Société des conLire la suite…, LeroyLeroy, Adolphe-MartheAdolphe-Marthe Leroy (Saint-Germain-en-Laye, 16 août 1827 – Argenteuil, 1er septembre 1880), clarinettiste. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint un premier prix en 1845. Membre de la Société des Concerts du Conservatoire à partir de 1851 et de la Chapelle impériale en 1853, il jouaLire la suite…, RousselotRousselot, Joseph-FrancoisJoseph-François Rousselot (Nîmes, 6 février 1803 – Argenteuil, 4 septembre 1880), corniste. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint un premier prix de cor en 1823 dans la classe de Louis-François Dauprat. De 1828 à 1838, il joua dans l’orchestre de la Société des Concerts du CLire la suite… et CockenCokken, Jean-Francois-BarthelemyJean-François-Barthélemy Cokken (Kocken) (Paris, 23 janvier 1801 – Paris, 13 février 1875), bassoniste. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint un premier prix de Basson en 1820. De 1813 à 1830, il fit une carrière dans la musique de l’armée, avant de devenir bassoniste dans lâLire la suite… [Cokken]Cokken, Jean-Francois-BarthelemyJean-François-Barthélemy Cokken (Kocken) (Paris, 23 janvier 1801 – Paris, 13 février 1875), bassoniste. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint un premier prix de Basson en 1820. De 1813 à 1830, il fit une carrière dans la musique de l’armée, avant de devenir bassoniste dans lâLire la suite…, qui ont exécuté avec un talent merveilleux quelques fragments d’un quintette de ReichaReicha, Antoine-JosephAntoine-Joseph Reicha (Prague, 26 février 1770 – Paris, 28 mai 1836), compositeur. Après une jeunesse itinérante au gré des manÅ“uvres de l’armée napoléonienne, il suivit l’enseignement de Salieri et d’Albrechtsberger à Vienne (1802 à 1808) avant de s’installer à Paris, où il futLire la suite… pour instruments à vents. Je suis arrivé trop tard, dimanche dernier, à la salle Herz, pour entendre la symphonie de M. GouvyGouvy, Louis-TheodoreLouis-Théodore Gouvy (Goffontaine [Schafbrücke]/ Sarre, 3 juillet 1819 – Leipzig, 21 avril 1898), compositeur. Il vint à Paris en 1836, fit d’abord des études de droit, puis étudia la théorie musicale avec Antoine Elwart et le piano avec Pierre Zimmermann. Son ouverture symphonique, Un joLire la suite…, élève de M. ElwartElwart, Antoine-Amable-ElieAntoine-Amable-Elie Elwart, (Paris, 19 septembre 1808 – Paris, 14 octobre 1877), compositeur. Élève de Lesueur au Conservatoire de Paris, il obtint le 1er Prix de Rome en 1834. De 1832 à 1872, il enseigna l’harmonie et le contrepoint au Conservatoire. Il composa surtout des Å“uvres sacrées (Lire la suite…….. et de MendelssohnMendelssohn, FelixJacob-Ludwig-Felix Mendelssohn-Bartholdy (Hambourg, 3 février 1809 – Leipzig, 4 novembre 1847), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter et le piano avec Berger et se lia d’amitié avec Goethe. Enfant surdoué, ses premières compositions datent de 1819 et à douze ans il avait déjà cLire la suite…, Å“uvre dans laquelle il y a, m’a-t-on dit, des parties excessivement remarquables. En revanche, j’ai assisté à la plus abominable exécution qu’on puisse se figurer du final de la Norma : Mme FrezzoliniFrezzolini-Poggi, Erminia dite FrezzoliniErminia Frezzolini-Poggi, dite Frezzolini (Orvieto/ Italie 27 mars 1818 – Paris, 5 novembre 1884). Elle étudia avec son père, Giuseppe Frezzolini, créateur du rôle de Dulcamara de L’Elisir d’amore (Donizetti, 1832) et Domenico Ronconi avant de débuter en 1837 à Florence dans Beatrice di Lire la suite…, l’orchestre, le chÅ“ur et un monsieur dont j’ignore le nom ont pris une part égale à ce charivari dramatique qu’ils ont donné au public avec un sérieux et un aplomb imperturbables. J’ai entendu aussi une fantaisie pour le violon, jouée et probablement composée par M. Lapret Lapret, EdouardÉdouard Lapret, (Besançon, 1834 – 1899 ?) violoniste. Fils du professeur de musique Jean-Pierre Barbassat dit Lapret (Besançon, 6 novembre 1806- Besançon, 1er décembre 1871), il arriva à Paris en 1850 et devint l’élève de Jules Armingaud. Il donna son premier concert public parisien le Lire la suite…; malgré le travestissement dont l’auteur les a affublées, j’ai reconnu quelques-unes des gracieuses mélodies de Donizetti Donizetti, GaetanoGaetano Donizetti (Bergame, 29 novembre 1797 – Bergame, 8 avril 1848), compositeur. Elève de Simon Mayr à Bergame et de Padre Stanislao Mattei à Bologne, Donizetti fit ses débuts en 1818 au théâtre San Luca de Venise avec Enrico di Borgogna dont le succès lui valut la commande de trois ouvragLire la suite…; ce morceau n’a pas duré moins de trente-cinq minutes.