FEUILLETON DU JOURNAL DES DÉBATS

DU 16 JUILLET 1871.

 AuberAuber, Daniel-François-EspritDaniel-François-Esprit Auber (Caen, 29 janvier 1782 – Paris, 12 mai 1871), compositeur. Sa famille était aisée et le prépara aux affaires tout en lui enseignant la musique, dans laquelle il montra très tôt son talent de chanteur (baryton), de pianiste, de violoniste et de violoncelliste. LesLire la suite…. — FétisFétis, Edouard-Louis-FrançoisEdouard-Louis-François Fétis (Bouvignes, Belgique, 15 mai 1812 – Bruxelles, 31 janvier 1909), critique musical et bibliothécaire. Fils du musicologue François-Joseph Fétis, il débuta sa carrière de critique musical à dix-sept ans à la Revue musicale belge fondée par son père. Il collaboLire la suite…. — MaillartMaillart, AiméLouis Maillart, dit Aimé Maillart (Montpellier, 24 mars 1817 – Moulins, 26 mai 1871), compositeur. Premier prix de Rome en 1841, son premier ouvrage pour la scène, Gastibelza, fut représenté avec succès à l’Opéra National, fondé par Adolphe Adam, en 1847. La Croix de Marie (1852) fait sLire la suite…. — ThalbergThalberg, Sigismond-Fortuné-FrançoisSigismund-Fortune-François Thalberg (Genève, 8 janvier 1812 – Naples, 27 mars 1871), pianiste et compositeur. Il étudia à Vienne avec Simon Sechter (composition) et Johann Nepomuk Hummel (piano) et se produisit dès l’âge de quatorze ans avec succès dans les salons. Il publia ses premièreLire la suite…. — BarroilhetBarroilhet, Paul-BernardPaul-Bernard Barroilhet (Bayonne, 22 septembre 1810 – Paris, avant 19 avril 1871), baryton. Après avoir étudié au Conservatoire de Milan avec David Banderali, il débuta à Bergame le 1er janvier 1833 dans L’Elisir d’amore (Donizetti) ; il chanta ensuite à Rome en 1836 dans Parisina et ToLire la suite…. — Saint-LéonSaint-Léon, ArthurCharles-Victor-Arthur Michel, dit Arthur Saint-Léon (Paris, 17 septembre 1821 – Paris, 2 septembre 1870), danseur et chorégraphe. Il étudia la musique et la danse avec son père à Stuttgart et le violon avec Mayseder. Il débuta à Stuttgart comme violoniste en 1834 et à Munich comme danseur Lire la suite….

M. AuberAuber, Daniel-François-EspritDaniel-François-Esprit Auber (Caen, 29 janvier 1782 – Paris, 12 mai 1871), compositeur. Sa famille était aisée et le prépara aux affaires tout en lui enseignant la musique, dans laquelle il montra très tôt son talent de chanteur (baryton), de pianiste, de violoniste et de violoncelliste. LesLire la suite… a été, après BoïeldieuBoieldieu, Francois-AdrienFrançois-Adrien Boieldieu (Rouen, 16 décembre 1775 – Jarcy, 8 octobre 1834), compositeur. Il étudia à  Rouen avec Charles Broche, organiste de la cathédrale et fut nommé organiste de St. André de Rouen. Son premier opéra-comique, La Fille coupable, représenté en 1793 au Théâtre des ArLire la suite… et HéroldHérold, Louis-Joseph-FerdinandLouis-Joseph-Ferdinand Hérold (Paris, 28 janvier 1791 – Paris, 19 janvier 1833), compositeur. Premier prix de Rome en 1812, il rencontra des succès durables à l’Opera-Comique avec Marie (1826), Zampa (1831), et Le Pré aux clercs (1832).Lire la suite…, le chef de l’école française. Ce titre, que personne ne lui a jamais contesté, il le doit tout autant à l’éclat de sa renommée qu’au soin avec lequel il a su dégager son talent de toute influence étrangère. On peut dire qu’il est demeuré spectateur im­passible du grand mouvement musical qui, commencé en Allemagne vers les pre­mières années de ce siècle, ne s’est guère acclimaté chez nous que pendant la se­conde moitié. Si, par sa manière d’écrire, M. AuberAuber, Daniel-François-EspritDaniel-François-Esprit Auber (Caen, 29 janvier 1782 – Paris, 12 mai 1871), compositeur. Sa famille était aisée et le prépara aux affaires tout en lui enseignant la musique, dans laquelle il montra très tôt son talent de chanteur (baryton), de pianiste, de violoniste et de violoncelliste. LesLire la suite… laisse deviner qu’à l’école de CherubiniCherubini, Maria Luigi Carlo Zanobi SalvadoreMaria Luigi Carlo Zanobi Salvadore Cherubini (Florence, 8 septembre 1860 – Paris, 15 mars 1842), compositeur. Il étudia la musique avec son père puis avec Bartolomeo Felici, Pietro Bizzari et Giuseppe Castrucci, puis à Milan avec Giuseppe Sarti. Il fut engagé comme compositeur au King’s TheateLire la suite… il vécut dans l’intimité des maî­tres classiques, si plus tard l’auteur de la MuetteMuette de Portici, LaLa Muette de Portici, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugène Scribe et Germain Delavigne mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra de Paris le 29 février 1828.Lire la suite… ne put dissimuler l’impression qu’il avait reçue des prodigieux succès de RossiniRossini, GioachinoGioachino Rossini (Pesaro/Italie 29 février 1792 – Passy, 13 novembre 1868), compositeur. Né de parents musiciens, Rossini étudia le chant avec Giuseppe Malerbi à Lugo et débuta comme chanteur au théâtre d’Imola en 1804 et chanta le rôle d’un enfant dans Camilla de Paer à Bologne en 180Lire la suite…, il n’en est pas moins vrai que ses étu­des, pas plus que ses admirations les plus sincères, ne lui créèrent des attaches sé­rieuses avec tel ou tel compositeur. Quel que soit le jugement de la postérité sur son Å“uvre, quel que soit le rang qu’elle assigne à ce musicien si universellement fêté de son vivant, M. AuberAuber, Daniel-François-EspritDaniel-François-Esprit Auber (Caen, 29 janvier 1782 – Paris, 12 mai 1871), compositeur. Sa famille était aisée et le prépara aux affaires tout en lui enseignant la musique, dans laquelle il montra très tôt son talent de chanteur (baryton), de pianiste, de violoniste et de violoncelliste. LesLire la suite… restera comme la plus brillante personnification du génie musical français, nul n’ayant possédé à un plus haut degré l’esprit et la grâce, ces deux qualités éminemment françaises, que les maîtres allemands, d’ailleurs, ne nous en­vient pas.

Ses premiers biographes l’appelèrent un musicien amateur, plutôt par ironie que pour excuser la faiblesse de ses premiers essais. M. AuberAuber, Daniel-François-EspritDaniel-François-Esprit Auber (Caen, 29 janvier 1782 – Paris, 12 mai 1871), compositeur. Sa famille était aisée et le prépara aux affaires tout en lui enseignant la musique, dans laquelle il montra très tôt son talent de chanteur (baryton), de pianiste, de violoniste et de violoncelliste. LesLire la suite…, en effet, au début de sa carrière, ne fit guère pressentir à quel point il deviendrait illustre un jour. La musique était pour lui une simple distraction, peut-être aussi un moyen de se rendre agréable et de se faire accueillir avec plus d’em­pressement dans les salons qu’il aimait à fréquenter. Le professeur LadurnerLadurner, Ignaz-Anton-Franz-XaverIgnaz-Anton-Franz-Xaver Ladurner (Aldein/Autriche, 1er août 1766 – Villaine/Seine-et-Oise, 4 mars 1839), pianiste, professeur et compositeur. Il étudia d’abord à l’abbaye de Benediktbeuern en Bavière puis compléta ses études universitaires et musicales à Munich. Il se rendit à Paris enLire la suite… lui ap­prit un peu de piano, le chanteur MartinMartin, Nicolas-Jean-BlaiseNicolas-Jean-Blaise Martin (Paris, 24 février 1768 – Ronzières près de Lyon, 28 octobre 1837), baryton aigu. Après des débuts en 1789 dans Le Marquis de Tulipano (Paisiello), il fut engagé en 1801 à l’Opéra-Comique, où il fit toute sa carrière. Sa voix de baryton très étendue lui perLire la suite… lui enseigna un peu de solfège. Il en sut bientôt assez pour écrire d’assez jolies ro­mances qui obtinrent une certaine vogue, accompagnées par l’auteur. Ces faciles suc­cès ne suffisant plus à son ambition, il composa un trio pour piano, violon et vio­loncelle, auquel succédèrent plusieurs con­certos que son ami le violoncelliste LamareLamare, Jacques-Michel Hurel deJacques-Michel Hurel de Lamare [Delamare] (Paris,1er mai 1772 – Caen, 27 mars 1823), violoncelliste. Il fut admis à sept ans parmi les pages de la musique du roi et reçut une excellente éducation. A quinze ans, il prit des leçons de violoncelle avec Jean-Louis Duport et fit de prodigieux progrLire la suite… exécutait avec une grande habileté et don­nait comme étant de lui. Quelques artistes étaient dans le secret de cette collabora­tion ; ils commencèrent à répandre le nom de M. AuberAuber, Daniel-François-EspritDaniel-François-Esprit Auber (Caen, 29 janvier 1782 – Paris, 12 mai 1871), compositeur. Sa famille était aisée et le prépara aux affaires tout en lui enseignant la musique, dans laquelle il montra très tôt son talent de chanteur (baryton), de pianiste, de violoniste et de violoncelliste. LesLire la suite…, et un concerto de violon qu’il composa à la même époque fut très ap­plaudi au Conservatoire, exécuté par MazasMazas, Jacques FéréolJacques Féréol Mazas (Lavaur/Tarn, 23 septembre 1782 – Bordeaux, 26 août 1849), violoniste et compositeur. Il étudia le violon avec Pierre Baillot au Conservatoire de Paris, où il obtint un 1er prix en 1805. Daniel-François-Esprit Auber écrivit pour lui un concerto pour violon en ré majeurLire la suite…, l’un des meilleurs élèves de BaillotBaillot, Pierre-Marie-François de SalesPierre-Marie-François de Sales Baillot (Passy, 1er octobre 1771 – Paris, 15 septembre 1842), violoniste et compositeur. Il étudia le violon avec Polidori, Sainte-Marie puis à Rome avec Pollani, élève de Nardini, de 1784 à 1785. A Paris, il se lia d’amitié avec Vioti, qui joua un rôle déteLire la suite…. Alors, l’idée lui vient de travailler pour le théâtre. Il était presque un artiste, il allait redevenir un amateur.

C’est sur un théâtre d’amateurs que fut joué son premier opéra, intitulé Julie ;JulieJulie [L’Erreur d’un moment], S. 1, opéra-comique en un acte sur un livret de Jacques-Marie Boutet de Monvel mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à la Salle Doyen à Paris en 1805.Lire la suite… peu de temps après, il en écrivit un second dont le titre n’a pas été conservé et qui fut représenté chez le prince de Chimay. Ces deux expériences eurent cela de bon qu’elles lui démontrèrent l’insuffisance de son édu­cation musicale. Il entra alors dans la classe de CherubiniCherubini, Maria Luigi Carlo Zanobi SalvadoreMaria Luigi Carlo Zanobi Salvadore Cherubini (Florence, 8 septembre 1860 – Paris, 15 mars 1842), compositeur. Il étudia la musique avec son père puis avec Bartolomeo Felici, Pietro Bizzari et Giuseppe Castrucci, puis à Milan avec Giuseppe Sarti. Il fut engagé comme compositeur au King’s TheateLire la suite…. L’auteur de MédéeMédéeMédée, tragédie lyrique en trois actes et en vers de François-Benoit Hoffman mis en musique par Luigi Cherubini et créée au Théâtre Feydeau le 13 mars 1797.Lire la suite… était un ami de son père : « C’est aux bonnes étu­des que j’ai faites sous la direction de ce maître, dit un jour M. AuberAuber, Daniel-François-EspritDaniel-François-Esprit Auber (Caen, 29 janvier 1782 – Paris, 12 mai 1871), compositeur. Sa famille était aisée et le prépara aux affaires tout en lui enseignant la musique, dans laquelle il montra très tôt son talent de chanteur (baryton), de pianiste, de violoniste et de violoncelliste. LesLire la suite… à l’un de ses biographes M. B. JouvinJouvin, Jean-Baptiste-François dit BenoitJean-Baptiste-François dit Benoit Jouvin (Grenoble, 21 janvier 1810 – Château de Bois-Préau à Rueil, 14 novembre 1886), journaliste et critique musical et dramatique. Après ses études scolaires à Grenoble, il se rendit à Paris pour y suivre des études de droit. Pour gagner sa vie il devinLire la suite… : D.-F.-E. AuberAuber, Daniel-François-EspritDaniel-François-Esprit Auber (Caen, 29 janvier 1782 – Paris, 12 mai 1871), compositeur. Sa famille était aisée et le prépara aux affaires tout en lui enseignant la musique, dans laquelle il montra très tôt son talent de chanteur (baryton), de pianiste, de violoniste et de violoncelliste. LesLire la suite…, sa vie et ses Å“uvres, notice publiée par le Ménestrel., que je dois de fixer rapide­ment mes idées sur le papier, et de trou­ver, au besoin, en une heure ce qu’il m’ar­rivait auparavant de chercher des mois en­tiers sans le trouver. »

Au bout de trois années le jeune AuberAuber, Daniel-François-EspritDaniel-François-Esprit Auber (Caen, 29 janvier 1782 – Paris, 12 mai 1871), compositeur. Sa famille était aisée et le prépara aux affaires tout en lui enseignant la musique, dans laquelle il montra très tôt son talent de chanteur (baryton), de pianiste, de violoniste et de violoncelliste. LesLire la suite… savait assez d’harmonie et de contre-point pour écrire très correctement un opéra ou une messe. Il donna la préférence au genre religieux. Et le seul morceau connu de sa première messe est un Agnus Dei dont il a fait la prière du mariage, au premier acte de la Muette.Muette de Portici, LaLa Muette de Portici, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugène Scribe et Germain Delavigne mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra de Paris le 29 février 1828.Lire la suite… Il n’y a pas à s’étonner de cette transformation, on en voit de bien plus surprenantes tous les jours.

Peu de temps après, M. AuberAuber, Daniel-François-EspritDaniel-François-Esprit Auber (Caen, 29 janvier 1782 – Paris, 12 mai 1871), compositeur. Sa famille était aisée et le prépara aux affaires tout en lui enseignant la musique, dans laquelle il montra très tôt son talent de chanteur (baryton), de pianiste, de violoniste et de violoncelliste. LesLire la suite… arrivait au théâtre Feydeau avec un ouvrage en un acte dont BouillyBouilly, Jean-NicolasJean-Nicolas Bouilly (La Caudraye près Tours, 23 janvier 1763 – Paris, 14 avril 1842), librettiste. Il fit des études de droit à Orléans puis fut reçu au parlement de Paris. En 1787, il abandonna sa carrière de juriste pour se consacrer à la littérature. Il fut sous la Révolution accusateurLire la suite… lui avait fourni le poëme. Il n’est guère resté du Séjour militaireSéjour militaire, LeLe Séjour militaire, S. 3, opéra-comique en un acte sur un livret de Jean-Nicolas Bouilly mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra-Comique à Paris le 17 février 1813.Lire la suite… que la date de la première représentation : 27 fé­vrier 1813. « La musique est d’un jeune homme », voilà tout ce que put en dire GeoffroyGeoffroy, Julien-LouisJulien-Louis Geoffroy (Rennes, 17 août 1743 – Paris, 27 février 1814), journaliste et critique dramatique et littéraire. Il étudia au Collège de Rennes puis à Louis-le-Grand à Paris. Il enseigna successivement au Collège de Navarre puis au Collège des Quatre-Nations. En 1776, il devint crLire la suite…, dans le Journal des Débats.

Six années se passèrent. Dans cet inter­valle, le père de M. AuberAuber, Daniel-François-EspritDaniel-François-Esprit Auber (Caen, 29 janvier 1782 – Paris, 12 mai 1871), compositeur. Sa famille était aisée et le prépara aux affaires tout en lui enseignant la musique, dans laquelle il montra très tôt son talent de chanteur (baryton), de pianiste, de violoniste et de violoncelliste. LesLire la suite… étant mort sans laisser de fortune, le jeune compositeur se vit obligé de demander les ressources né­cessaires à son existence à un art que jus­que-là il avait cultivé pour son agrément. A force de persévérance, il obtint un livret de M. de PlanardPlanard, François-Antoine-Eugène deFrançois-Antoine-Eugène de Planard (Millau/Aveyron, 4 fevrier 1783 – Paris, 13 novembre 1853), auteur dramatique, librettiste. Durant la Révolution, Planard fut emprisonné avec sa mère, étant aristocrates. A sa libération il alla à Paris et fut engagé en 1806 comme archiviste au Conseil dâ€Lire la suite…. Que dis-je ? il en obtint deux : le Testament et les billets douxTestament et les billets doux, LeLe Testament et les billets doux, S. 4, comédie mêlée de chants en un acte sur un livret de François-Antoine-Eugène de Planard mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra-Comique à Paris le 18 septembre 1819.Lire la suite… et la Bergère châtelaine. « Les Billets douxBergère Châtelaine, LaLa Bergère Châtelaine, opéra-comique en trois actes sur un livret de François-Antoine-Eugène de Planard mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber créé au Théâtre de l’Opéra-Comique le 27 janvier 1820.Lire la suite…, dit M. JouvinJouvin, Jean-Baptiste-François dit BenoitJean-Baptiste-François dit Benoit Jouvin (Grenoble, 21 janvier 1810 – Château de Bois-Préau à Rueil, 14 novembre 1886), journaliste et critique musical et dramatique. Après ses études scolaires à Grenoble, il se rendit à Paris pour y suivre des études de droit. Pour gagner sa vie il devinLire la suite… D.-F.-E. AuberAuber, Daniel-François-EspritDaniel-François-Esprit Auber (Caen, 29 janvier 1782 – Paris, 12 mai 1871), compositeur. Sa famille était aisée et le prépara aux affaires tout en lui enseignant la musique, dans laquelle il montra très tôt son talent de chanteur (baryton), de pianiste, de violoniste et de violoncelliste. LesLire la suite…, sa vie et ses Å“uvres, notice publiée par le Ménestrel., n’allèrent point à leur adresse, et ce fut un testament in articulo mortis (plaisanterie du temps). »

De la Bergère châtelaineBergère Châtelaine, LaLa Bergère Châtelaine, opéra-comique en trois actes sur un livret de François-Antoine-Eugène de Planard mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber créé au Théâtre de l’Opéra-Comique le 27 janvier 1820.Lire la suite…, représentée le 27 janvier 1820, datent la grande renommée de M. AuberAuber, Daniel-François-EspritDaniel-François-Esprit Auber (Caen, 29 janvier 1782 – Paris, 12 mai 1871), compositeur. Sa famille était aisée et le prépara aux affaires tout en lui enseignant la musique, dans laquelle il montra très tôt son talent de chanteur (baryton), de pianiste, de violoniste et de violoncelliste. LesLire la suite… et le commencement de sa ra­pide fortune. Cet ouvrage, remarquable par l’originalité de la mélodie et l’élégance de l’instrumentation, obtint un succès complet. Les critiques du temps firent bien quelques réserves : ils reprochèrent à M. AuberAuber, Daniel-François-EspritDaniel-François-Esprit Auber (Caen, 29 janvier 1782 – Paris, 12 mai 1871), compositeur. Sa famille était aisée et le prépara aux affaires tout en lui enseignant la musique, dans laquelle il montra très tôt son talent de chanteur (baryton), de pianiste, de violoniste et de violoncelliste. LesLire la suite… d’avoir « sacrifié à la mode », et écrit « tout à fait dans le goût de l’opera- buffa » ; mais le public les laissa dire, et donna raison, par ses applaudissemens, aux innovations ou, si l’on veut, aux imi­tations ingénieuses du jeune musicien.

Emma ou la Promesse imprudenteEmma ou La Promesse imprudenteEmma ou La Promesse imprudente, S. 6, opéra-comique en trois actes sur un livret de François-Antoine-Eugène de Planard mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra-Comique à Paris le 7 juillet 1821.Lire la suite… suc­céda à la Bergère châtelaine.Bergère Châtelaine, LaLa Bergère Châtelaine, opéra-comique en trois actes sur un livret de François-Antoine-Eugène de Planard mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber créé au Théâtre de l’Opéra-Comique le 27 janvier 1820.Lire la suite… C’était la même musique, vive, spirituelle, facile ; ce fut le même succès.

A cette époque, M. AuberAuber, Daniel-François-EspritDaniel-François-Esprit Auber (Caen, 29 janvier 1782 – Paris, 12 mai 1871), compositeur. Sa famille était aisée et le prépara aux affaires tout en lui enseignant la musique, dans laquelle il montra très tôt son talent de chanteur (baryton), de pianiste, de violoniste et de violoncelliste. LesLire la suite… se lia avec ScribeScribe, Augustin-EugèneAugustin-Eugène Scribe (Paris, 24 décembre 1791 – Paris, 20 février 1861), auteur dramatique, librettiste. Auteur dramatique le plus joué à la Comédie Française en son temps (Bertrand et Raton en 1833, La Camaraderie en 1837, Une Chaîne en 1841), il fut un écrivain prolixe qui écrivit 425 Lire la suite… et devint son collaborateur. Ces deux esprits, entre lesquels je n’établis cependant aucun parallèle, étaient si bien faits pour s’entendre, qu’ils devaient évidemment se rencontrer. Ils ont produit ensemble, de­puis LeicesterLeicester ou Le Château de KenilworthLeicester ou Le Château de Kenilworth, S. 7, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe et de Mélesville, pseudonyme de Anne-Honoré-Joseph Duveyrier, mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra-Comique à Paris le 11 janvier 1864.Lire la suite… jusqu’à la Fiancée du roi de GarbeFiancée du Roi de Garbe, LaLa Fiancée du Roi de Garbe, S. 49, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe et de Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra-Comique à Paris le 11 janvier 1864.Lire la suite…, près de quarante ouvrages repré­sentés à l’Opéra et à l’Opéra-Comique avec des fortunes diverses, sans que jamais une de ces chutes éclatantes qui souvent font bien plus pour la gloire d’un artiste qu’un demi-succès soit venue altérer la douce sérénité du plus heureux des compositeurs. Manon LescautManon LescautManon Lescaut, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra-Comique le 23 février 1856.Lire la suite…, dont MM. Michel CarréCarré, Michel-FlorentinMichel-Florentin Carré (Besançon, 21 octobre 1822 – Paris, 28 juin 1872), auteur dramatique, librettiste. Il écrivit de nombreux drames, comédies, vaudevilles et livrets principalement en collaboration avec Jules Barbier dont Galathée (Massé), Les Noces de Jeannette (Massé), Les Papillotes Lire la suite… et Jules BarbierBarbier, Paul-JulesPaul-Jules Barbier (Paris, 8 mars 1825 – Paris, 16 janvier 1901), librettiste. Il débuta à la Comédie-Française à l’âge de dix-huit ans avec un intermède : L’Ombre de Molière et un drame : Un Poète. De 1849 à 1872 ,il écrivit en collaboration avec Michel Carré des drames, des comédiLire la suite… ont écrit le livret, est la seule infidélité que M. AuberAuber, Daniel-François-EspritDaniel-François-Esprit Auber (Caen, 29 janvier 1782 – Paris, 12 mai 1871), compositeur. Sa famille était aisée et le prépara aux affaires tout en lui enseignant la musique, dans laquelle il montra très tôt son talent de chanteur (baryton), de pianiste, de violoniste et de violoncelliste. LesLire la suite… ait faite à Eugène ScribeScribe, Augustin-EugèneAugustin-Eugène Scribe (Paris, 24 décembre 1791 – Paris, 20 février 1861), auteur dramatique, librettiste. Auteur dramatique le plus joué à la Comédie Française en son temps (Bertrand et Raton en 1833, La Camaraderie en 1837, Une Chaîne en 1841), il fut un écrivain prolixe qui écrivit 425 Lire la suite…. Seulement, lorsque celui-ci mou­rut, M. AuberAuber, Daniel-François-EspritDaniel-François-Esprit Auber (Caen, 29 janvier 1782 – Paris, 12 mai 1871), compositeur. Sa famille était aisée et le prépara aux affaires tout en lui enseignant la musique, dans laquelle il montra très tôt son talent de chanteur (baryton), de pianiste, de violoniste et de violoncelliste. LesLire la suite… n’ayant nulle envie de se re­poser et se trouvant encore assez jeune pour continuer une carrière déjà si bien remplie, choisit d’autres collaborateurs. Le sujet du Premier jour de bonheurPremier Jour de bonheur, LeLe Premier Jour de bonheur, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe d’Ennery et Eugène Cormon mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé au Théâtre de l’Opéra-Comique le 15 février 1868.Lire la suite… et celui de Rêve d’amourRêve d’amourRêve d’amour, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe d’Ennery et Eugène Cormon mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber créé au Théâtre de l’Opéra-Comique le 20 décembre 1869.Lire la suite… lui ont été donnés par MM. CormonCormon, EugènePierre-Étienne Piestre, dit Eugène Cormon (Lyon, 5 mai 1810 – Paris, 7 mars 1903), auteur dramatique. Il écrivit des pièces de théâtre, dont Philippe II, roi d’Espagne (1847), et des livrets d’opéras-comiques, seul ou en collaboration : Gastilbezza (1847) avec Adolphe d’Ennery, Lire la suite… et d’Enneryd’Ennery, Dennery, AdolpheAdolphe Philippe dit d’Ennery (Paris, 17 juin 1811 – Paris, 25 janvier 1899), auteur dramatique et librettiste. Né Adolphe Philippe, il se donna le pseudonyme Dennery q’un décret en 1858 lui permit de changer et d’écrire avec la particule d’Ennery. Littérateur très habile dans l’agencement deLire la suite….

Je n’ai pas l’intention, dans cette courte notice, d’analyser l’une après l’autre les quarante partitions que l’Opéra-Comique et l’Opéra doivent à M. AuberAuber, Daniel-François-EspritDaniel-François-Esprit Auber (Caen, 29 janvier 1782 – Paris, 12 mai 1871), compositeur. Sa famille était aisée et le prépara aux affaires tout en lui enseignant la musique, dans laquelle il montra très tôt son talent de chanteur (baryton), de pianiste, de violoniste et de violoncelliste. LesLire la suite…. Ce travail a été fait d’une manière très remarqua­ble par M. B. JouvinJouvin, Jean-Baptiste-François dit BenoitJean-Baptiste-François dit Benoit Jouvin (Grenoble, 21 janvier 1810 – Château de Bois-Préau à Rueil, 14 novembre 1886), journaliste et critique musical et dramatique. Après ses études scolaires à Grenoble, il se rendit à Paris pour y suivre des études de droit. Pour gagner sa vie il devinLire la suite…, et j’ajouterai que la brochure de l’éminent critique offre d’au­tant plus d’intérêt qu’elle semble, pour tout ce qui concerne la partie anecdotique, avoir été écrite sous la dictée de l’illustre compositeur.

Parmi tant d’ouvrages charmans dont quelques uns, dans leur genre, sont de vé­ritables chefs-d’œuvre, il en est peu qui n’aient laissé au moins un agréable souvenir à ceux qui les ont entendus. Dans ses partitions les moins applaudies, le maître a toujours eu l’heureuse chance de placer quelque gracieux refrain qui en a amorti la chute et les a sauvées de l’oubli. Ainsi LéocadieLéocadieLéocadie, S. 12, drame lyrique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe et de Mélesville, pseudonyme de Anne-Honoré-Joseph Duveyrier, d’après Cervantes, mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra-Comique à Paris le 4 novembre 1824.Lire la suite…, la BarcarolleBarcarolle, LaLa Barcarolle, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra-Comique le 22 avril 1845.Lire la suite…, ZerlineZerline ou la Corbeille d’orangesZerline ou la Corbeille d’oranges, opéra en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe, mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber, créé à l’Opéra de Paris le 16 mai 1851.Lire la suite… et Jenny BellJenny BellJenny Bell, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra-Comique le 2 juin 1855.Lire la suite… (je n’en cite que quatre) vivront-elles à l’ombre de ces Å“uvres célèbres et éternellement jeunes qui s’appellent Fra-DiavoloFra DiavoloFra Diavolo, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra-Comique le 23 janvier 1830.Lire la suite…, la MuetteMuette de Portici, LaLa Muette de Portici, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugène Scribe et Germain Delavigne mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra de Paris le 29 février 1828.Lire la suite…, le PhiltrePhiltre, LeLe Philtre, opéra en deux actes sur un livret d’Eugène Scribe mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra de Paris le 20 juin 1831.Lire la suite…, le Domino noir; l’Ambassadrice, le Dieu et la BayadèreDieu et la bayadère, LeLe Dieu et la bayadère, opéra-ballet en deux actes sur un livret d’Eugène Scribe, une chorégraphie de Marie Taglioni et une musique de Daniel-François-Esprit Auber créé à l’Opéra de Paris le 13 octobre 1830.Lire la suite…, les Diamans de la couronneDiamants de la couronne, LesLes Diamants de la couronne, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe et Henri de Saint-Georges mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra-Comique le 6 mars 1841.Lire la suite…, le Cheval de bronzeCheval de bronze, LeLe Cheval de bronze, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra-Comique le 23 mars 1835.Lire la suite…, la FiancéeFiancée du Roi de Garbe, LaLa Fiancée du Roi de Garbe, S. 49, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe et de Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra-Comique à Paris le 11 janvier 1864.Lire la suite…, la SirèneSirène, LaLa Sirène, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra-Comique le 26 mars 1844.Lire la suite… (il en est bien d’au­tres que je pourrais citer).

Je crois qu’on a un peu exagéré en disant que M. AuberAuber, Daniel-François-EspritDaniel-François-Esprit Auber (Caen, 29 janvier 1782 – Paris, 12 mai 1871), compositeur. Sa famille était aisée et le prépara aux affaires tout en lui enseignant la musique, dans laquelle il montra très tôt son talent de chanteur (baryton), de pianiste, de violoniste et de violoncelliste. LesLire la suite… n’aimait pas sa musique et n’a jamais eu, en composant, d’autre com­pagnon que l’ennui. Cela s’est dit sans doute parce que M. AuberAuber, Daniel-François-EspritDaniel-François-Esprit Auber (Caen, 29 janvier 1782 – Paris, 12 mai 1871), compositeur. Sa famille était aisée et le prépara aux affaires tout en lui enseignant la musique, dans laquelle il montra très tôt son talent de chanteur (baryton), de pianiste, de violoniste et de violoncelliste. LesLire la suite…, qui, on le sait, avait infiniment d’esprit, est le musicien auquel on a prêté le plus de mots spirituels et d’ingénieux paradoxes. Je crois seule­ment qu’il n’a jamais connu, même en écri­vant ses meilleurs ouvrages, cette folle ivresse qui s’empare à certain moment de l’âme du compositeur, du poëte, et le plonge alternativement dans les délices de la joie la plus vive et dans les tristesses d’un sombre découragement. Si la musique eût procuré le plus court instant d’ennui au maître qui faisait si grand cas des douceurs de la vie, il eût bien vite renoncé à la mu­sique. Au contraire, c’était pour lui un be­soin de produire, et il travaillait sans cesse et partout, s’inquiétant peu des bruits du dehors, des petites agitations comme des grandes querelles. Peut-être se jugeait-il sévèrement, mais il ne jugeait pas les au­tres et n’a jamais manqué de démentir ceux qui, pour attaquer avec plus de force quelque solide renommée, prétendaient s’ap­puyer sur son opinion. Il était bienveil­lant et doux, et d’une exquise politesse avec tout le monde. Et comment l’envie et la haine auraient-elles pu se glisser dans son cÅ“ur ? Il avait reçu, toute sa vie et sous toutes les formes, les caresses de la fortune, et le genre humain ne lui avait pas fait grand mal. Qui sait cependant si un peu d’amertume n’est pas venu à ses lèvres quand il s’est vu mourir, lui, l’ami des élé­gances mondaines, au milieu du plus ef­froyable désastre qui ait jamais frappé un peuple intelligent et civilisé !

Ainsi qu’AnacréonAnacréonAnacréon (Téos aujourd’hui près de SiÄŸacik/Turquie, vers 550 av. J.-C. – Téos, vers 464 av. J.-C.), poète. Il s’exila vers 540 av. J.-C. pour Abdère (Polystylon) puis pour Samos. En 522, il fut invité par le tyran Hipparque, fils de Pisistrate, à Athènes. Après la chute de Hippias, Lire la suite…, le murmure des brises

Berçait son cœur depuis quatre-vingt-dix printemps,

Et son front s’inclinait sous les roses, surprises

De le trouver si jeune avec des cheveux blancs.

………………………………………………………

Toi qui partis au milieu de l’orage,

Et qui fermas tes yeux lassés

Loin de tes enfans dispersés,

Accueille aujourd’hui leur hommage !…

Et nous offrons au cher absent

Les honneurs réservés aux maîtres de la lyre ;

Mais cachons les lauriers qui le faisaient sourire

Sous les roses qu’il aimait tant ! Hommage à Auber, poésie de Louis Gallet.

M. AuberAuber, Daniel-François-EspritDaniel-François-Esprit Auber (Caen, 29 janvier 1782 – Paris, 12 mai 1871), compositeur. Sa famille était aisée et le prépara aux affaires tout en lui enseignant la musique, dans laquelle il montra très tôt son talent de chanteur (baryton), de pianiste, de violoniste et de violoncelliste. LesLire la suite… et M. FétisFétis, Edouard-Louis-FrançoisEdouard-Louis-François Fétis (Bouvignes, Belgique, 15 mai 1812 – Bruxelles, 31 janvier 1909), critique musical et bibliothécaire. Fils du musicologue François-Joseph Fétis, il débuta sa carrière de critique musical à dix-sept ans à la Revue musicale belge fondée par son père. Il collaboLire la suite… étaient à peu près du même âge ; ils sont morts presque en même temps. Le savant directeur du Con­servatoire de Bruxelles, qui fut à la fois musicographe, critique et compositeur, a accompli pendant sa longue carrière un ensemble de travaux à faire pâlir un bé­nédictin. Il a écrit pour le piano et pour l’orchestre, il a composé des sonates et des symphonies, de la musique de chambre et de la musique d’église, des motets, des li­tanies, des hymnes et des opéras. A neuf ans il était organiste du chapitre noble de Sainte-Waudru et accompagnait le chÅ“ur des chanoinesses et les anciennes messes de vieux maîtres allemands et italiens ; à quinze ans il avait déjà dans son bagage musical : deux concertos de piano, une symphonie concertante pour deux violons, alto et basse avec orchestre, des sonates et des fantaisies, un Stabat, une messe, des quatuors et un concerto de violon. Tout cela a été anéanti, nous dit-il, à l’exception de trois quatuors, composés à l’âge de douze ans, conservés par curiosité.

De 1830 à 1832, plusieurs de ses opéras furent représentés à Feydeau et au théâtre Ventadour. Le Mannequin de BergameMannequin de Bergame,LeLe Mannequin de Bergame, opéra-comique en un acte sur un livret de François-Antoine-Eugène de Planard et d’Eugène Duport mis en musique par François-Joseph Fétis et créé à l’Opéra-Comique à Paris le 1er mars 1832.Lire la suite… et la VieilleVieille, LaLa Vieille, opéra-comique en un acte sur un livret d’Eugène Scribe et Germain Delavigne mis en musique par François-Joseph Fétis et créé à l’Opéra-Comique le 14 mars 1826.Lire la suite… obtinrent même un certain suc­cès ; mais le génie de M. FétisFétis, Edouard-Louis-FrançoisEdouard-Louis-François Fétis (Bouvignes, Belgique, 15 mai 1812 – Bruxelles, 31 janvier 1909), critique musical et bibliothécaire. Fils du musicologue François-Joseph Fétis, il débuta sa carrière de critique musical à dix-sept ans à la Revue musicale belge fondée par son père. Il collaboLire la suite… n’était rien moins que dramatique, et l’on ne trouve pas dans les ouvrages qu’il a écrits pour la scène cette fraîcheur d’idées, ces fines harmonies et cette nouveauté dans la forme qui distinguent la plupart de ses composi­tions instrumentales. Aussi Berlioz, en sor­tant d’une représentation de la VieilleVieille, LaLa Vieille, opéra-comique en un acte sur un livret d’Eugène Scribe et Germain Delavigne mis en musique par François-Joseph Fétis et créé à l’Opéra-Comique le 14 mars 1826.Lire la suite… que l’on venait de reprendre à l’Opéra-Comique, écrivit-il dans le Journal des Débats : « Je viens d’entendre la VieilleVieille, LaLa Vieille, opéra-comique en un acte sur un livret d’Eugène Scribe et Germain Delavigne mis en musique par François-Joseph Fétis et créé à l’Opéra-Comique le 14 mars 1826.Lire la suite… musique de M. FétisFétis, Edouard-Louis-FrançoisEdouard-Louis-François Fétis (Bouvignes, Belgique, 15 mai 1812 – Bruxelles, 31 janvier 1909), critique musical et bibliothécaire. Fils du musicologue François-Joseph Fétis, il débuta sa carrière de critique musical à dix-sept ans à la Revue musicale belge fondée par son père. Il collaboLire la suite…. » C’est ce qu’on peut appe­ler de l’ironie par absence de ponctuation. Le trait alla à son adresse, et on doit croire que M. FétisFétis, Edouard-Louis-FrançoisEdouard-Louis-François Fétis (Bouvignes, Belgique, 15 mai 1812 – Bruxelles, 31 janvier 1909), critique musical et bibliothécaire. Fils du musicologue François-Joseph Fétis, il débuta sa carrière de critique musical à dix-sept ans à la Revue musicale belge fondée par son père. Il collaboLire la suite… eut le bon goût de ne pas s’en souvenir lorsqu’il publia dans sa Biographie universelle des musiciensBiographie universelle des musiciensFrançois-Joseph Fétis : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Paris : H. Fournier, 1835-1844. Une deuxième édition parut à Paris : Firmin-Didot 1860-1865 et enfin un Supplément et complément, publié sous la direction de M. Arthur Pougin, Paris : FLire la suite… la no­tice relative à l’illustre compositeur.

Parmi les ouvrages didactiques, histori­ques et critiques que M. FétisFétis, Edouard-Louis-FrançoisEdouard-Louis-François Fétis (Bouvignes, Belgique, 15 mai 1812 – Bruxelles, 31 janvier 1909), critique musical et bibliothécaire. Fils du musicologue François-Joseph Fétis, il débuta sa carrière de critique musical à dix-sept ans à la Revue musicale belge fondée par son père. Il collaboLire la suite… a fait paraî­tre ou qui étaient en voie de publication au moment de sa mort, les plus importans sont : le Traité de fugue et de contre-pointTraité de musique de BoèceTraité de musique de Boèce, par François-Joseph Fétis. L’ouvrage manuscrit n’a pas été publié.Lire la suite…, le Traité de l’accompagnement de la parti­tionTraité de l’accompagnement de la partitionTraité de l’accompagnement de la partition sur le piano ou l’orgue, par François-Joseph Fétis, Maurice Schlesinger, Paris, 1829.Lire la suite…, la Biographie universelle des musi­ciensBiographie universelle des musiciensFrançois-Joseph Fétis : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Paris : H. Fournier, 1835-1844. Une deuxième édition parut à Paris : Firmin-Didot 1860-1865 et enfin un Supplément et complément, publié sous la direction de M. Arthur Pougin, Paris : FLire la suite…, la Méthode des méthodes de pianoMéthode des méthodes de pianoMéthode des méthodes de piano, par François-Joseph Fétis et Ignaz Moscheles, Maurice Schlesinger, Paris, 1840.Lire la suite…, la Méthode des méthodes de chantMéthode des méthodes de chantMéthode des méthodes de chant, suivie de 12 vocalises, basée sur les principes des écoles les plus célèbres de l’Italie et de la France, par François-Joseph Fétis, Schott, Paris, 1869.Lire la suite…, le Traité complet de la théorie et de la pratique de l’harmonieTraité complet de la théorie et de la pratique de l’harmonieTraité complet de la théorie et de la pratique de l’harmonie, par François-Joseph Fétis, Maurice Schlesinger, Paris, 1844.Lire la suite…, la Philosophie générale de la musiquePhilosophie générale de la musiquePhilosophie générale de la musique, par François-Joseph Fétis. L’ouvrage manuscrit n’a pas été publié.Lire la suite…, l’Histoire générale de la musiquePhilosophie générale de la musiquePhilosophie générale de la musique, par François-Joseph Fétis. L’ouvrage manuscrit n’a pas été publié.Lire la suite…, les Souvenirs d’un vieux musicienSouvenirs d’un vieux musicienSouvenirs d’un vieux musicien, par François-Joseph Fétis. L’ouvrage manuscrit n’a pas été publié.Lire la suite… (Mé­moires sur la vie de l’auteur et sur ses re­lations avec les hommes les plus célèbres dans l’art et, dans la science pendant soixante ans) et une traduction française du Traité de musiqueTraité de musique de BoèceTraité de musique de Boèce, par François-Joseph Fétis. L’ouvrage manuscrit n’a pas été publié.Lire la suite… de BoèceBoèce, Anicieus-Manlius-Severinus Boethius ditAnicieus-Manlius-Severinus Boethius dit Boèce (Rome, vers 480 – Pavie, 524), philosophe et homme politique. Fils d’un consul, il reçut une solide éducation et devint l’ami intime de Théodoric le Grand, roi des Ostrogoths. Il fut nommé consul en 510. Il traduisit l’Organon d’Aristote eLire la suite…. En 1806, M. FétisFétis, Edouard-Louis-FrançoisEdouard-Louis-François Fétis (Bouvignes, Belgique, 15 mai 1812 – Bruxelles, 31 janvier 1909), critique musical et bibliothécaire. Fils du musicologue François-Joseph Fétis, il débuta sa carrière de critique musical à dix-sept ans à la Revue musicale belge fondée par son père. Il collaboLire la suite… fut engagé dans un travail im­mense, dont il nous dit lui-même qu’il n’avait pas mesuré l’étendue, qui fut plu­sieurs fois interrompu, qu’il reprit cepen­dant toujours avec courage et qu’il a enfin achevé après trente années de recherches et de patience. Il s’agit d’une révision de tout le chant de l’Eglise romaine, d’a­près les manuscrits les plus authentiques et les plus curieux, conférés avec les meil­leures éditions, travail immense, en effet, pour lequel M. FétisFétis, Edouard-Louis-FrançoisEdouard-Louis-François Fétis (Bouvignes, Belgique, 15 mai 1812 – Bruxelles, 31 janvier 1909), critique musical et bibliothécaire. Fils du musicologue François-Joseph Fétis, il débuta sa carrière de critique musical à dix-sept ans à la Revue musicale belge fondée par son père. Il collaboLire la suite…, remontant bien plus haut que GiovanelliGiovanelli, RuggieroRuggiero Giovanelli (Velletri près de Rome, vers 1560 – Rome 7 janvier 1625), compositeur et ténor. On sait peu de choses de sa formation, il fut peut-être un élève de Giovanni Pierluigi da Palestrina. De 1587 à 1591, il fut maître de chapelle de Saint-Louis-des-Français à Rome puis au CoLire la suite…, GuidettiGuidetti, Giovanni DomenicoGiovanni Domenico Guidetti (baptisé à Bologne 1er janvier 1531 – Rome, 30 novembre 1592), chanteur et éditeur de plain-chant. Elève de Giovanni Pierluigi da Palestrina, il fut engagé dans le chÅ“ur de la chapelle papale en 1575 et devint le chapelain du pape Grégoire XIII. En 1592, il reçutLire la suite… et PalestrinaPalestrina, Giovanni Pierluigi daGiovanni Pierluigi da Palestrina (Palestrina ?, 1525 [1526 ?] – Rome, 2 février 1594), compositeur. Il fut admis dans la maîtrise de Sainte-Marie-Majeure à Rome. En 1544, il fut nommé organiste de la cathédrale de Palestrina. En 1551, il fut d’abord maître de chant de la chapelle Giulia Lire la suite…, a dû compulser deux cent quarante-six ma­nuscrits des bibliothèques de Paris, de Cambrai, d’Arras, du Musée britanni­que de Londres, de la bibliothèque des ducs de Bourgogne, à Bruxelles, etc., etc., et dont plusieurs datent du neuvième siècle. « Le graduel et l’antiphonaire, ajoute-t-il, sont prêts à être livrés à l’im­pression ; mais il est vraisemblable que le fruit d’un si grand labeur ne verra ja­mais le jour ; car, après avoir été témoin des luttes violentes où les ecclésiastiques de France se sont laissé entraîner à propos d’opinions plus ou moins mal fondées sur ce qu’ils ont appelé la restauration du chant grégorien, l’auteur de la première idée de cette restauration et des premiers travaux entrepris pour l’opérer se gardera d’appeler sur lui-même l’animadversion de tous les partis. En l’état actuel des choses, il s’exposerait, en publiant le fruit de ses veilles sur ce sujet, à voir troubler la tran­quillité de ses derniers jours, sans aucune chance de succès. » Il faut espérer que M. FétisFétis, Edouard-Louis-FrançoisEdouard-Louis-François Fétis (Bouvignes, Belgique, 15 mai 1812 – Bruxelles, 31 janvier 1909), critique musical et bibliothécaire. Fils du musicologue François-Joseph Fétis, il débuta sa carrière de critique musical à dix-sept ans à la Revue musicale belge fondée par son père. Il collaboLire la suite…, craignant moins pour sa mémoire que pour « la tranquillité de ses derniers jours », aura chargé son fils M. Edouard Fé­tis, le savant et judicieux critique de l’Indépendance belge, du soin de livrer à la publicité et à toutes les vivacités de la po­lémique une Å“uvre d’une si haute portée et d’un si grand intérêt. Nous en dirons autant de l’Histoire générale de la musiquePhilosophie générale de la musiquePhilosophie générale de la musique, par François-Joseph Fétis. L’ouvrage manuscrit n’a pas été publié.Lire la suite…, dont il n’a paru jusqu’à présent que deux volumes, ainsi que de la Philosophie géné­rale de la musiquePhilosophie générale de la musiquePhilosophie générale de la musique, par François-Joseph Fétis. L’ouvrage manuscrit n’a pas été publié.Lire la suite…, ouvrage borné à un seul volume, mais que l’auteur regarde comme un des plus considérables qu’il ait écrits.

Si M. FétisFétis, Edouard-Louis-FrançoisEdouard-Louis-François Fétis (Bouvignes, Belgique, 15 mai 1812 – Bruxelles, 31 janvier 1909), critique musical et bibliothécaire. Fils du musicologue François-Joseph Fétis, il débuta sa carrière de critique musical à dix-sept ans à la Revue musicale belge fondée par son père. Il collaboLire la suite… redoutait les attaques des gens d’église, du moins était-il depuis longtemps habitué aux discussions les plus acerbes avec les laïques de tous pays. Ja­mais écrivain ne fut plus contredit dans ses opinions ni taxé de plus d’erreurs. C’est de l’Allemagne surtout que lui sont venus les coups les plus redoutables ; il est vrai que les savans belges, ses compatriotes, ne l’ont guère épargné non plus. Evidemment son Å“uvre est trop vaste pour être parfaite ; l’ensemble de ses travaux n’en est pas moins un des monumens les plus complets et les plus dignes de la reconnaissance des artistes qui aient été élevés de notre temps à l’art musical et à l’histoire de la musique.

On a reproché à M. FétisFétis, Edouard-Louis-FrançoisEdouard-Louis-François Fétis (Bouvignes, Belgique, 15 mai 1812 – Bruxelles, 31 janvier 1909), critique musical et bibliothécaire. Fils du musicologue François-Joseph Fétis, il débuta sa carrière de critique musical à dix-sept ans à la Revue musicale belge fondée par son père. Il collaboLire la suite…, avec une jus­tesse de raison que je ne veux point examiner, de n’avoir pas toujours été guidé par la conviction la plus sincère dans les appréciations de sa critique. On l’accuse même d’avoir subi certaines influences que l’homme qui tient une plume doit absolu­ment repousser. Il est bien difficile de prou­ver des accusations de ce genre. Elles tombent quelquefois d’elles-mêmes sans que l’écrivain attaqué prenne la peine de se défendre, et je n’ai pas entendu dire que M. FétisFétis, Edouard-Louis-FrançoisEdouard-Louis-François Fétis (Bouvignes, Belgique, 15 mai 1812 – Bruxelles, 31 janvier 1909), critique musical et bibliothécaire. Fils du musicologue François-Joseph Fétis, il débuta sa carrière de critique musical à dix-sept ans à la Revue musicale belge fondée par son père. Il collaboLire la suite… se soit jamais défendu.

M. FétisFétis, Edouard-Louis-FrançoisEdouard-Louis-François Fétis (Bouvignes, Belgique, 15 mai 1812 – Bruxelles, 31 janvier 1909), critique musical et bibliothécaire. Fils du musicologue François-Joseph Fétis, il débuta sa carrière de critique musical à dix-sept ans à la Revue musicale belge fondée par son père. Il collaboLire la suite… est le fondateur de la Revue musicale ; en même temps qu’il collaborait à cette publication, il rédigeait le feuilleton musical du TempsHistoire générale de la musique depuis les temps les plus anciens jusqu’à nos joursHistoire générale de la musique depuis les temps les plus anciens jusqu’à nos jours par François-Joseph Fétis. L’ouvrage en cinq volumes parut à Paris : Firmin Didot, les volumes 1 et 2 en 1869, le volume 3 en 1872, le volume 4 en 1874 et le volume 5 en 1876.Lire la suite… et celui du National, ce qui l’a obligé plusieurs fois à écrire trois articles dans le même jour sur un opéra nouveau. Dans chacun de ces articles, qui paraissaient le surlendemain de la repré­sentation, l’ouvrage était considéré sous un aspect différent. M. FétisFétis, Edouard-Louis-FrançoisEdouard-Louis-François Fétis (Bouvignes, Belgique, 15 mai 1812 – Bruxelles, 31 janvier 1909), critique musical et bibliothécaire. Fils du musicologue François-Joseph Fétis, il débuta sa carrière de critique musical à dix-sept ans à la Revue musicale belge fondée par son père. Il collaboLire la suite… a publié aussi, dans la Gazette musicale de Paris et dans la Revue de la musique religieuse, une mul­titude d’articles de critique, de théorie, d’histoire et de philosophie de la musique, formant plus de 2,500 pages d’impression.

Il est mort à l’âge de quatre-vingt-sept ans. C’est M. Gevaert, compositeur très dis­tingué, musicien des plus érudits et l’un des meilleurs élèves du Conservatoire de Gand, qui lui a succédé comme directeur du Conservatoire de Bruxelles.

Aimé MaillartMaillart, AiméLouis Maillart, dit Aimé Maillart (Montpellier, 24 mars 1817 – Moulins, 26 mai 1871), compositeur. Premier prix de Rome en 1841, son premier ouvrage pour la scène, Gastibelza, fut représenté avec succès à l’Opéra National, fondé par Adolphe Adam, en 1847. La Croix de Marie (1852) fait sLire la suite…, l’auteur de GastibelzaGastibelzaGastibelza, opéra en trois actes sur un livret d’Adolphe d’Ennery et Eugène Cormon mis en musique par Aimé Maillart et créé à l’Opéra National (futur Théâtre-Lyrique) le 15 novembre 1847.Lire la suite…, du Moulin des TilleulsMoulin des tilleuls, LeLe Moulin des tilleuls, opéra-comique en un acte sur un livret de Julien de Mallian et Eugène Cormon mis en musique par Aimé Maillart et créé à l’Opéra-Comique le 9 novembre 1849.Lire la suite…, des Dragons de VillarsDragons de Villars, LesLes Dragons de Villars, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Cormon et Joseph-Philippe Lockroy mis en musique par Aimé Maillart et créé au Théâtre-Lyrique le 19 septembre 1856.Lire la suite…

et de LaraLaraLara, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugene Cormon et Michel Carré, mis en musique par Aimé Maillart et créé à l’Opéra-Comique à Paris le 21 mars 1864.Lire la suite…, MaillartMaillart, AiméLouis Maillart, dit Aimé Maillart (Montpellier, 24 mars 1817 – Moulins, 26 mai 1871), compositeur. Premier prix de Rome en 1841, son premier ouvrage pour la scène, Gastibelza, fut représenté avec succès à l’Opéra National, fondé par Adolphe Adam, en 1847. La Croix de Marie (1852) fait sLire la suite… le compositeur si sou­vent applaudi et dont le dernier ouvrage fut un des plus grands succès de l’Opéra-Comique, MaillartMaillart, AiméLouis Maillart, dit Aimé Maillart (Montpellier, 24 mars 1817 – Moulins, 26 mai 1871), compositeur. Premier prix de Rome en 1841, son premier ouvrage pour la scène, Gastibelza, fut représenté avec succès à l’Opéra National, fondé par Adolphe Adam, en 1847. La Croix de Marie (1852) fait sLire la suite…, ancien pensionnaire de l’Ecole de Rome, est mort aussi, à la suite d’une longue maladie dont l’issue fatale ne laissait aucune illusion, aucun espoir à ses nombreux amis. Il avait un talent plus ro­buste qu’original et se préoccupait beaucoup plus de l’expression dramatique que de la dé­licatesse des contours ; mais on rencontre ce­pendant dans quelques uns de ses ouvrages des pages d’un coloris charmant et d’une grâce sentimentale, qui indiquent suffisam­ment que son âme d’artiste n’était point fer­mée à toute poésie. Les Dragons de Villars (Die Glocke des Eremit)Dragons de Villars, LesLes Dragons de Villars, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Cormon et Joseph-Philippe Lockroy mis en musique par Aimé Maillart et créé au Théâtre-Lyrique le 19 septembre 1856.Lire la suite… sont joués sur tous les théâtres d’Allemagne ; ils ont eu plus de cent représentations au Théâtre-Lyrique, et puisque ce théâtre n’existe plus, je m’é­tonne que l’Opéra-Comique, qui existe toujours, n’ait pas pensé à répandre quel­ques fleurs sur la tombe de l’auteur de la Croix de MarieCroix de Marie, LaLa Croix de Marie, opéra-comique en trois actes sur un livret de Joseph-Philippe Lockroy et Adolphe d’Ennery, mis en musique par Louis Maillart, créé à l’Opéra-Comique  le 19 juillet 1852.Lire la suite… et de Lara.LaraLara, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugene Cormon et Michel Carré, mis en musique par Aimé Maillart et créé à l’Opéra-Comique à Paris le 21 mars 1864.Lire la suite…

Nous avons perdu aussi le grand pianiste ThalbergThalberg, Sigismond-Fortuné-FrançoisSigismund-Fortune-François Thalberg (Genève, 8 janvier 1812 – Naples, 27 mars 1871), pianiste et compositeur. Il étudia à Vienne avec Simon Sechter (composition) et Johann Nepomuk Hummel (piano) et se produisit dès l’âge de quatorze ans avec succès dans les salons. Il publia ses premièreLire la suite…, qui fut chef d’école, et le chan­teur BarroilhetBarroilhet, Paul-BernardPaul-Bernard Barroilhet (Bayonne, 22 septembre 1810 – Paris, avant 19 avril 1871), baryton. Après avoir étudié au Conservatoire de Milan avec David Banderali, il débuta à Bergame le 1er janvier 1833 dans L’Elisir d’amore (Donizetti) ; il chanta ensuite à Rome en 1836 dans Parisina et ToLire la suite…, dont le nom restera atta­ché à la création de quelques uns des rôles les plus importans du répertoire de l’Opéra.

Et maintenant, fermons cette liste nécro­logique en donnant un souvenir, un regret à Saint-LéonSaint-Léon, ArthurCharles-Victor-Arthur Michel, dit Arthur Saint-Léon (Paris, 17 septembre 1821 – Paris, 2 septembre 1870), danseur et chorégraphe. Il étudia la musique et la danse avec son père à Stuttgart et le violon avec Mayseder. Il débuta à Stuttgart comme violoniste en 1834 et à Munich comme danseur Lire la suite…, le célèbre chorégraphe, l’excellent violoniste, qui fut pendant long­temps maître de ballet à l’Opéra. Pour un pareil emploi, il faut un danseur habile. Comment se fait-il qu’on ne l’ait pas en­core offert à un mathématicien ?

E. Reyer.