Le Journal des Débats, 31 mai 1870 (article signé E. Reyer).
FEUILLETON DU JOURNAL DES DEBATS
DU 31 MAI 1870.
REVUE MUSICALE.
THEATRE DE L’OPERA : Le FreyschützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite…, opéra romantique en trois actes, de Frédéric Kind (traduction française de M. Emilien PaciniPacini, EmilienEmilien Pacini (Paris, 17 novembre 1811 – Neuilly-sur-Seine, 23 novembre 1898), traducteur et librettiste. Il fut censeur dramatique au ministère de l’Intérieur et écrira quelques livrets tels ceux de Pierre de Médicis (Poniatowski, 1860) avec Henri de Saint-Georges et d’Erostrate (Reyer, 18Lire la suite…, avec récitatifs d’Hector BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite…), musique de WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite….
Ce n’est plus Robin des BoisRobin des BoisRobin des bois, opéra-comique en trois actes sur un livret de Castil-Blaze et Thomas Sauvage avec la musique de Carl Maria von Weber créé au Théâtre de l’Odéon le 7 décembre 1824.Lire la suite…, mais ce n’est pas encore le FreischützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite…. C’est le FreyschützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite…, avec un y. Cette orthographe aide à la prononciation du titre, je le veux bien, mais était-il donc utile d’y aider ? On écrit don JuanDon Giovanni (Don Juan)Il dissoluto punito ossia il Don Giovanni, K.V. 527, dramma giocoso en deux actes sur un livret de Lorenzo Da Ponte mis en musique par Wolfgang Amadeus Mozart et créé au Théâtre des Etats de Prague le 29 octobre 1787. Mozart fit des modifications pour la création de l’œuvre au Burgtheater deLire la suite…, et tout le monde prononce don Jouan. En somme, cela est peu de chose, et, ce qui importe, c’est moins de savoir comment il faut écrire le FreischützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite… que de savoir comment il faut le chanter. Mlle HissonHisson, Louise-Gabrielle-JuliaLouise-Gabrielle-Julia Hisson (Besançon, 16 mars 1849 – Paris, 26 novembre 1876), soprano. Elle étudia avec Charles-Amable Bataille et François Wartel au Conservatoire de Paris, où elle obtint une 1ere médaille de solfège en 1864 et un 1er accessit de chant en 1865. Le 15 juillet 1868, elle Lire la suite…, par exemple, ne s’en doute pas du tout, et je crois bien qu’on perdrait son temps à vouloir le lui expliquer.
L’idée d’ajouter des récitatifs au FreischützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite… n’est pas venue à BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite… tout naturellement : il avait plus que qui que ce soit le respect des chefs-d’œuvre, et quand il l’enseignait aux autres on peut bien dire qu’il prêchait d’exemple. Un jour M. Léon PilletPillet, LeonLéon Pillet (Paris, 6 decembre 1803 – Venise, 20 mars 1868), journaliste, directeur. Il fit des études de droit puis se tourna vers le journalisme. Il fonda Le Nouveau journal de Paris en 1827 où il soutint les causes libérales. A l’avènement de Louis-Philippe, il se montra l’un des fidèLire la suite…, directeur de l’Opéra, plein de confiance dans le talent de Mme StoltzStoltz, RosineVictoire Noël, dite Rosine Stoltz (Paris, 13 février 1815 – Paris, 28 juillet 1903), mezzo-soprano. Elle débuta au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles en 1831 et fut engagée six ans plus tard à l’Opéra de Paris, en remplacement de Cornélie Falcon. Elle brilla dans les rôles écrits pourLire la suite…, forma le projet de mettre en scène le FreischützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite…, le vrai FreischützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite… allemand, et non pas la version légèrement altérée qu’en avait donnée quelques années auparavant à l’Odéon M. CastilblazeCastil-Blaze, Francois-Henri-JosephFrançois-Henri-Joseph Blaze dit Castil-Blaze (Cavaillon/Vaucluse, 1er décembre 1784 – Paris, 11 décembre 1857), critique musical, librettiste, traducteur et adaptateur. Il étudia d’abord la musique avec son père, avant de se rendre à Paris pour étudier le droit ; il devint l’un des premLire la suite… sous le titre de Robin des BoisRobin des BoisRobin des bois, opéra-comique en trois actes sur un livret de Castil-Blaze et Thomas Sauvage avec la musique de Carl Maria von Weber créé au Théâtre de l’Odéon le 7 décembre 1824.Lire la suite…. Rien ne semblait plus facile que de réaliser un tel projet, à la condition toutefois d’avoir sous la main des artistes dignes d’interpréter l’incomparable chef-d’œuvre de WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite…. Mais le FreischützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite… est un opéra avec dialogue, ce que nous appelons un opéra-comique, et comme la tradition, le règlement, la loi, l’usage, les ordonnances, les décrets, les arrêtés, le cahier de charges (ah ! qu’on a eu raison de le nommer ainsi !) défendent qu’un opéra-comique soit représenté sur la scène de l’Opéra (cela se passait avant la liberté des théâtres, et cela se passe exactement de la même façon aujourd’hui), il fallait avant tout habiller le FreischützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite… au goût des ordonnances, des règlemens, de la tradition, et le mettre en état de paraître convenablement sur notre première scène lyrique. C’est à BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite… que M. Léon PilletPillet, LeonLéon Pillet (Paris, 6 decembre 1803 – Venise, 20 mars 1868), journaliste, directeur. Il fit des études de droit puis se tourna vers le journalisme. Il fonda Le Nouveau journal de Paris en 1827 où il soutint les causes libérales. A l’avènement de Louis-Philippe, il se montra l’un des fidèLire la suite… s’adressa pour faire faire cette besogne, qui devait répugner à l’illustre compositeur, grand admirateur de WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite…, et qu’il accepta cependant. « Je ne crois pas, répondit-il à M. Léon PilletPillet, LeonLéon Pillet (Paris, 6 decembre 1803 – Venise, 20 mars 1868), journaliste, directeur. Il fit des études de droit puis se tourna vers le journalisme. Il fonda Le Nouveau journal de Paris en 1827 où il soutint les causes libérales. A l’avènement de Louis-Philippe, il se montra l’un des fidèLire la suite…, qu’on doive ajouter au FreischützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite… les récitatifs que vous me demandez ; cependant puisque c’est la tradition sans laquelle il ne peut être représenté à l’Opéra, et comme si je ne les écrivais pas vous en confieriez la composition à un autre moins familier peut-être que je ne le suis avec WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite…, et certainement moins dévoué que moi à la glorification de son chef-d’œuvre, j’accepte votre offre à une condition : le FreyschützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite… (pourquoi BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite… n’écrit-il pas Freischütz ?)Freischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite… sera joué absolument tel qu’il est, sans rien changer dans le livret ni dans la musique. » — « C’est bien mon intention, répliqua M. Pillet Pillet, LeonLéon Pillet (Paris, 6 decembre 1803 – Venise, 20 mars 1868), journaliste, directeur. Il fit des études de droit puis se tourna vers le journalisme. Il fonda Le Nouveau journal de Paris en 1827 où il soutint les causes libérales. A l’avènement de Louis-Philippe, il se montra l’un des fidèLire la suite…; me croyez-vous capable de renouveler les scandales de ?…… » (Voir la suite dans les Mémoires de Berlioz, page 327 et suivantes.)
Ce que M. Léon PilletPillet, LeonLéon Pillet (Paris, 6 decembre 1803 – Venise, 20 mars 1868), journaliste, directeur. Il fit des études de droit puis se tourna vers le journalisme. Il fonda Le Nouveau journal de Paris en 1827 où il soutint les causes libérales. A l’avènement de Louis-Philippe, il se montra l’un des fidèLire la suite… appelait jouer le FreischützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite… sans rien changer dans le livret ni dans la musique ne devait pas être pris au pied de la lettre. En effet, le rôle de l’ermite lui paraissant inutile, il proposa à BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite… de le supprimer. BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite… n’y voulut point consentir ; il demanda la permission de se retirer. « Mon Dieu ! que vous êtes entier dans vos opinions ! lui dit M. Léon PilletPillet, LeonLéon Pillet (Paris, 6 decembre 1803 – Venise, 20 mars 1868), journaliste, directeur. Il fit des études de droit puis se tourna vers le journalisme. Il fonda Le Nouveau journal de Paris en 1827 où il soutint les causes libérales. A l’avènement de Louis-Philippe, il se montra l’un des fidèLire la suite…. Eh bien ! on gardera l’ermite, on conservera tout, je vous en donne ma parole. » Cet argument était sans réplique. Et pourtant BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite… avoue que ce ne fut pas sans une certaine méfiance qu’il se mit à l’œuvre.
M. Emilien PaciniPacini, EmilienEmilien Pacini (Paris, 17 novembre 1811 – Neuilly-sur-Seine, 23 novembre 1898), traducteur et librettiste. Il fut censeur dramatique au ministère de l’Intérieur et écrira quelques livrets tels ceux de Pierre de Médicis (Poniatowski, 1860) avec Henri de Saint-Georges et d’Erostrate (Reyer, 18Lire la suite…, chargé de traduire le texte allemand en français d’opéra, s’acquitta de sa tâche avec beaucoup d’intelligence et d’exactitude ; mais, malgré la concision de ses vers, malgré la rapidité que BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite… sut donner aux récits, on trouva le dialogue beaucoup trop long dans sa nouvelle forme. « Jamais, dit BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite…, je ne pus faire abandonner aux acteurs leur manière lente, lourde et emphatique de chanter le récitatif ; et, dans les scènes entre Max et Gaspard principalement, le débit musical de leur conversation essentiellement simple et familière avait toute la pompe et la solennité d’une scène de tragédie lyrique. Cela nuisit un peu à l’effet général du FreyschützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite…, qui néanmoins obtint un éclatant succès. Je ne voulus pas être nommé comme auteur de ces récitatifs, où les artistes et les critiques trouvaient partout des qualités dramatiques, un mérite spécial, celui du style, qui, disaient-ils, s’harmonisait parfaitement avec le style de WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite…, et une réserve dans l’instrumentation que mes ennemis eux-mêmes furent forcés de reconnaître. » Rien n’est plus vrai, et nous ajouterons que ces récitatifs, en dehors de leurs qualités dramatiques et de l’heureux reflet qu’ils présentent du style de WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite…, ont encore le mérite de traduire l’esprit et le sens du dialogue avec une remarquable fidélité. Mais ils ont, aussi le défaut (et comment l’éviter sans tomber dans les banalités du récitatif italien ?) d’user, en les reproduisant, les effets d’instrumentation les plus caractéristiques de WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite…, et d’établir entre les différens morceaux de la partition un lien que la nature de l’œuvre ne comporte pas et que le compositeur n’a pas voulu, le compositeur pas plus que le librettiste. Non, vraiment, on ne peut changer sans péril la forme d’un ouvrage, surtout lorsque cet ouvrage est parfait et admirablement conçu dans sa forme primitive. Cela s’est fait pour Don JuanDon Giovanni (Don Juan)Il dissoluto punito ossia il Don Giovanni, K.V. 527, dramma giocoso en deux actes sur un livret de Lorenzo Da Ponte mis en musique par Wolfgang Amadeus Mozart et créé au Théâtre des Etats de Prague le 29 octobre 1787. Mozart fit des modifications pour la création de l’œuvre au Burgtheater deLire la suite… (d’abord MozartMozart, Wolfgang AmadeusWolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791), compositeur. Enfant prodige. Son père développa ses dons pour le piano et la composition et l’exhiba dès l’âge de six ans dans des voyages à travers toute l’Europe. Ses premières compositions, des pièces Lire la suite… l’avait fait lui-même ; on l’a refait après lui) et cela s’est fait aussi pour FidelioFidelioFidelio, opéra en deux actes sur un livret en allemand de Joseph Sonnleithner remanié par Stephan von Breuning puis par Georg Friedrich Treitschke et cree au Kärntnertortheater de Vienne le 23 mai 1814.Lire la suite…: M. GounodGounod, CharlesCharles Gounod (Paris, 17 juin 1818 – Saint-Cloud, 18 octobre 1893) compositeur. Gounod étudia le piano avec sa mère et la composition et l’harmonie en privé avec Reicha tout en faisant d’excellentes études classiques au Lycée Saint-Louis à Paris. Après avoir obtenu son baccalauréat, il Lire la suite… a écrit après coup les récits de FaustFaustFaust, opéra en cinq actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier d’après Goethe mis en musique par Charles Gounod et crée au Théâtre-Lyrique le 19 mars 1859.Lire la suite…, et certes l’œuvre a singulièrement gagné à cette transformation ; mais FaustFaustFaust, opéra en cinq actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier d’après Goethe mis en musique par Charles Gounod et crée au Théâtre-Lyrique le 19 mars 1859.Lire la suite…, Don Juan et FidelioFidelioFidelio, opéra en deux actes sur un livret en allemand de Joseph Sonnleithner remanié par Stephan von Breuning puis par Georg Friedrich Treitschke et cree au Kärntnertortheater de Vienne le 23 mai 1814.Lire la suite… sont des Å“uvres essentiellement dramatiques et auxquelles peut convenir, par cela même, la forme habituelle du drame lyrique, tandis que le FreischützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite… est un opéra de genre, un opéra de demi-caractère, un opéra romantique : romantische oper. La scène de la Gorge-aux-Loups, si sublime qu’elle soit, est une scène fantastique et non point une scène dramatique ; le drame dans le FreischützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite… n’a rien de sérieux, rien d’émouvant. Gaspard, tué par la septième balle enchantée, s’en va au diable sans que ses compagnons lui fassent une bien longue oraison funèbre : « C’était un scélérat et le ciel l’a puni. »
Er war von je ein Bösewicht,
Ihn traf des Himmels Strafgericht !
Et l’évanouissement d’Agathe « la colombe », que Max croit avoir frappée au cÅ“ur, ne dure qu’un instant. Il faut avoir vu le FreischützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite… joué par des Allemands pour bien apprécier le véritable caractère de cet ouvrage. Ils y mettent de la verve, de la gaîté même, de la simplicité, de la bonhomie, de la tendresse, de la grâce, de la naïveté ; ils y mettent des sentimens tempérés et c’est bien ce qu’il faut y mettre. Nos chanteurs français, en général, y mettent trop de passion, trop d’emphase, et l’observation que fait BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite… à propos des récitatifs peut s’appliquer à presque toutes les parties de l’ouvrage. Qu’il faille de belles voix et de grands talents, des talents de premier ordre, pour interpréter les sublimes inspirations de WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite…, cela n’est pas douteux ; mais il faut avant tout ne pas faire sortir une Å“uvre de son cadre et ne pas chercher à lui donner des proportions qui, loin de la grandir, lui ôtent sa véritable physionomie. Est-ce que l’air d’Agathe, par exemple, doit être chanté comme l’air de Léonore, au deuxième acte de FidelioFidelioFidelio, opéra en deux actes sur un livret en allemand de Joseph Sonnleithner remanié par Stephan von Breuning puis par Georg Friedrich Treitschke et cree au Kärntnertortheater de Vienne le 23 mai 1814.Lire la suite…, comme celui de dona Anna ou celui d’Armide : Venez, venez, haine implacable ! N’y a-t-il pas des degrés dans la passion comme dans tous les sentimens humains ? Agathe est une jeune paysanne ; elle attend son fiancé et elle prie. Des pas se font entendre : C’est lui ! c’est lui ! Elle court à la fenêtre, agite son mouchoir :
Dein Mädchen wacht noch in der Nacht…..
Ton amante veille encore au milieu de la nuit…..
Sans doute il est vainqueur ! Ô douce espérance !
Et de son cœur s’élance un cri de joie, de reconnaissance et d’amour. Mais est-ce la de la passion dramatique ? est-ce de la tragédie ou du drame intime ?
Si cet air d’Agathe n’est pas sans analogie avec celui de FidelioFidelioFidelio, opéra en deux actes sur un livret en allemand de Joseph Sonnleithner remanié par Stephan von Breuning puis par Georg Friedrich Treitschke et cree au Kärntnertortheater de Vienne le 23 mai 1814.Lire la suite…, quelle différence dans l’expression ! Mme KraussKrauss, GabrielleGabrielle Krauss (Vienne, 24 mars 1842 – Paris, 6 janvier 1906), soprano. En 1853, elle entra au Conservatoire de Vienne pour étudier le piano, l’harmonie et les langues étrangères avant d’étudier le chant avec Mathilde Marchesi 1858. Elle obtint un 1er prix de piano, de chant et d’harmoLire la suite…, qui les a chantés tous les deux cet hiver, donnait à chacun le style, le caractère, l’expression qui lui conviennent, et voilà pourquoi elle y a un très grand succès, un double succès de cantatrice et de tragédienne lyrique. Mlle HissonHisson, Louise-Gabrielle-JuliaLouise-Gabrielle-Julia Hisson (Besançon, 16 mars 1849 – Paris, 26 novembre 1876), soprano. Elle étudia avec Charles-Amable Bataille et François Wartel au Conservatoire de Paris, où elle obtint une 1ere médaille de solfège en 1864 et un 1er accessit de chant en 1865. Le 15 juillet 1868, elle Lire la suite…, au contraire, chante cet air d’Agathe comme elle chante le duo du quatrième acte des HuguenotsHuguenots, LesLes Huguenots, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugene Scribe et Emile Deschamps, mis en musique par Giacomo Meyerbeer, créé à l’Opéra de Paris le 29 février 1836.Lire la suite…, le trio du cinquième Acte de FaustFaustFaust, opéra en cinq actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier d’après Goethe mis en musique par Charles Gounod et crée au Théâtre-Lyrique le 19 mars 1859.Lire la suite… ou la fameuse cavatine du TrouvèreTrouvère, LeLe Trouvère, opéra en quatre actes sur un livret en français d’Emilien Pacini traduit du livret en italien de Salvatore Cammarano, Il trovatore, mis en musique par Giuseppe Verdi. La version en français fut créée d’abord au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles le 20 mai 1856 puis a l’OpÃLire la suite…, avec la même solennité, la même exagération, les mêmes emportemens et les mêmes défaillances. Pas la moindre simplicité, pas la moindre émotion contenue dans la cavatine du troisième acte (ah ! ne croyez pas que ce soit une cavatine italienne), et par-dessus le marché un beau point d’orgue à l’avant-dernière mesure, un point d’orgue inutile, déplacé et du plus mauvais effet. Ce qui caractérise la musique de WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite…, faut-il le répéter sans cesse et toujours inutilement ? ce qui donne à cette musique un cachet tout particulier, tout individuel et inimitable, c’est principalement l’absence d’ornement et l’imprévu, l’originalité des cadences finales. Il ne faut point toucher, sous aucun prétexte, à ce qu’ont écrit des maîtres tels WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite…, MozartMozart, Wolfgang AmadeusWolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791), compositeur. Enfant prodige. Son père développa ses dons pour le piano et la composition et l’exhiba dès l’âge de six ans dans des voyages à travers toute l’Europe. Ses premières compositions, des pièces Lire la suite…, SpontiniSpontini, Gaspare Luigi PacificoGaspare Luigi Pacifico Spontini (Maiolati près Ancona/Italie, 14 novembre 1774 – Maiolati près Ancona, 24 janvier 1851), compositeur. Il étudia la musique au conservatoire des Turchini à Naples et son premier opéra bouffe, Li puntigli delle donne, fut représenté à Rome en 1796. Plusieurs de Lire la suite…, GluckGluck, Christoph WillibaldChristoph Willibald Gluck (Erasbach/Haut-Palatinat, 2 juillet 1714 – Vienne, 15 novembre 1787), compositeur. Né en Bohème, on ne sait rien de ses études scolaires ou musicales. En 1732, il alla à Prague, jouant du violon, et préférablement du violoncelle et chantant dans les chÅ“urs des églLire la suite… et BeethovenBeethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite…. Le moindre point d’orgue, le moindre gruppetto, la moindre fioriture, la moindre appoggiature suffit pour altérer la pureté de la ligne et dénaturer le sentiment, le coloris de la phrase.
Quand donc les chanteurs se contenteront-ils d’être les interprètes des œuvres qu’ils sont chargés d’exécuter ? Certes il ne manque pas d’ouvrages sur lesquels ils peuvent broder au gré de leur fantaisie. N’est-ce point assez de ceux-là  ?
Voila bien des mots et bien des récriminations, n’est-ce pas ? à propos d’un petit point d’orgue ajouté au texte de WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite…, et encore ce petit point d’orgue n’a-t-il servi à rien, pas même à faire applaudir Mlle HissonHisson, Louise-Gabrielle-JuliaLouise-Gabrielle-Julia Hisson (Besançon, 16 mars 1849 – Paris, 26 novembre 1876), soprano. Elle étudia avec Charles-Amable Bataille et François Wartel au Conservatoire de Paris, où elle obtint une 1ere médaille de solfège en 1864 et un 1er accessit de chant en 1865. Le 15 juillet 1868, elle Lire la suite….
Faut-il parler aussi des transpositions et des coupures ? On a supprimé le personnage de l’ermite et on passe (sans doute comme faisant longueur) la ballade et l’air d’Annette avec accompagnement d’alto principal ; la première partie de l’air de Max, au premier acte, a été haussée d’un ton. Ce rôle est écrit un peu bas pour un ténor, mais des ténors l’ont chanté et le chantent encore sans le transposer ; quand on a besoin d’un ténor qui ait la voix haute, on ne le trouve pas, quand on a besoin d’un ténor qui ait un bon médium, on ne le trouve pas davantage. Quelle disette !
Vraiment le directeur de l’Opéra est un homme bien à plaindre. On lui reproche d’avoir repris le FreischützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite… pour faire servir ce chef-d’œuvre de lever de rideau à un ballet. Et s’il eût joué le Freischütz tout entierFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite…, mais tout seul, sans coupures mais sans ballet, le Freischütz Freischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite…n’eût pas fait plus de recettes que le Comte OryComte Ory, LeLe Comte Ory, opéra en deux actes sur un livret d’Eugène Scribe et Charles-Gaspard Delestre-Poirson mis en musique par Gioachino Rossini et créé à l’Opéra de Paris le 20 août 1828.Lire la suite… ou le PhiltrePhiltre, LeLe Philtre, opéra en deux actes sur un livret d’Eugène Scribe mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra de Paris le 20 juin 1831.Lire la suite…. Le Freischütz Freischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite…est un opéra en trois actes, et bien qu’on ait l’habitude à l’Opéra de ne jamais entendre plus de trois actes d’un ouvrage, il faut au moins cinq actes sur l’affiche. Un spectacle qui commence à neuf heures et qui finit avant minuit n’est pas un spectacle suffisant. Le public aristocratique de l’Opéra en veut pour son argent, tout comme le public un peu mélangé de la Gaîté ou de l’Ambigu-Comique.
Lorsque M. Léon PilletPillet, LeonLéon Pillet (Paris, 6 decembre 1803 – Venise, 20 mars 1868), journaliste, directeur. Il fit des études de droit puis se tourna vers le journalisme. Il fonda Le Nouveau journal de Paris en 1827 où il soutint les causes libérales. A l’avènement de Louis-Philippe, il se montra l’un des fidèLire la suite… reprit le FreischützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite…, avec les récitatifs de BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite…, il voulut y introduire un ballet. Tous les efforts de BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite…, pour l’en empêcher, furent inutiles. Il proposa alors de composer une scène chorégraphique, « indiquée par WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite… lui-même dans son rondo de piano, l’Invitation à la valse », et il instrumenta pour l’orchestre cette délicieuse fantaisie. « Mais, dit BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite… dans ses Mémoires, le chorégraphe, au lieu de suivre le plan tout tracé dans la musique, ne sut trouver que des lieux-communs de danse, des combinaisons banales qui devaient fort médiocrement charmer le public. Pour remplacer alors la qualité par la quantité, on exigea l’addition de trois autres pas. Or, voilà les danseurs qui se fourrent dans la tête que j’avais dans mes symphonies des morceaux très convenables à la danse et qui compléteraient on ne peut mieux le ballet. Ils en parlent à M. Pillet Pillet, LeonLéon Pillet (Paris, 6 decembre 1803 – Venise, 20 mars 1868), journaliste, directeur. Il fit des études de droit puis se tourna vers le journalisme. Il fonda Le Nouveau journal de Paris en 1827 où il soutint les causes libérales. A l’avènement de Louis-Philippe, il se montra l’un des fidèLire la suite…; celui-ci abonde dans leur sens et vient me demander d’introduire dans la partition de WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite… le bal de ma Symphonie fantastiqueSymphonie fantastiqueLe titre original est: Épisode de la vie d’un artiste, symphonie fantastique en cinq parties, Op. 14, pour orchestre composée par Hector Berlioz et créée à la Salle du Conservatoire de Paris le 5 décembre 1830.Lire la suite… et la fête de Roméo et JulietteRomeo et JulietteRoméo et Juliette, symphonie dramatique, Op. 17, pour solistes, chÅ“ur et orchestre sur un texte d’Emile Deschamps d’après William Shakespeare, composée par Hector Berlioz et créée à la Salle du Conservatoire de Paris le 24 novembre 1839.Lire la suite…. » Comme on le pense bien, BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite… ne voulut point y consentir. Le compositeur allemand DessauerDessauer, JosefJosef Dessauer (Prague, 28 mai 1798 – Mödling/Autriche, 8 juillet 1876), pianiste et compositeur. Il étudia la musique à Prague avec Friedrich Dionys Weber et Wenzel Johann Tomaschek et se produisit comme pianiste en tournées en Italie, en Angleterre et en France où il séjourna en 1831/32 etLire la suite… était alors à Paris et fréquentait assidûment les coulisses de l’Opéra. BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite… lui fit part de la proposition de M. Léon PilletPillet, LeonLéon Pillet (Paris, 6 decembre 1803 – Venise, 20 mars 1868), journaliste, directeur. Il fit des études de droit puis se tourna vers le journalisme. Il fonda Le Nouveau journal de Paris en 1827 où il soutint les causes libérales. A l’avènement de Louis-Philippe, il se montra l’un des fidèLire la suite… devant M. Léon PilletPillet, LeonLéon Pillet (Paris, 6 decembre 1803 – Venise, 20 mars 1868), journaliste, directeur. Il fit des études de droit puis se tourna vers le journalisme. Il fonda Le Nouveau journal de Paris en 1827 où il soutint les causes libérales. A l’avènement de Louis-Philippe, il se montra l’un des fidèLire la suite… lui-même. « Oh ! BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite…, ne faites pas cela ! » répondit DessauerDessauer, JosefJosef Dessauer (Prague, 28 mai 1798 – Mödling/Autriche, 8 juillet 1876), pianiste et compositeur. Il étudia la musique à Prague avec Friedrich Dionys Weber et Wenzel Johann Tomaschek et se produisit comme pianiste en tournées en Italie, en Angleterre et en France où il séjourna en 1831/32 etLire la suite…. Et il n’en fut plus question. On prit des airs de danse dans ObéronOberonOberon, opéra romantique en trois actes sur un livret en anglais de James Robinson Planche, d’après le poème de Christoph Martin Wieland, mis en musique par Carl Maria von Weber et créé au Théâtre de Covent Garden à Londres le 12 avril 1826. La version en français due à Charles Nuitter eLire la suite… et dans PreciosaPreciosaPreciosa, Op. 78, musique de scène pour le drame en quatre actes en allemand de Pius Alexander Wolff, d’après la nouvelle La Gitanilla de Cervantès, composée par Carl Maria von Weber et créé à Berlin le 14 mars 1821.Lire la suite…. Ce qui m’étonne, c’est qu’on n’ait jamais songé à intercaler dans le FreischützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite… cette valse de ReissigerReissiger, Carl GottliebCarl Gottlieb Reissiger (Belzig, 31 janvier 1798 – Dresde, 7 novembre 1859), compositeur. Il étudia le piano et le violon d’abord avec son père, puis à la Thomasschule de Leipzig avec Schicht, qui lui enseigna aussi la composition. Une bourse lui permit d’étudier à Vienne (1821) avec SaliLire la suite… connue sous le nom de Dernière pensée de WeberDerniere Pensee de WeberNo. 5 des "Danses brillantes pour le pianoforte" de 1822.Lire la suite…, et que la plupart des amateurs qui la jouent, avec une expression mélancolique, attribuent à WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite…. Mais est-il bien vrai qu’on n’y ait jamais songé ? Plus tard, quand M. Léon PilletPillet, LeonLéon Pillet (Paris, 6 decembre 1803 – Venise, 20 mars 1868), journaliste, directeur. Il fit des études de droit puis se tourna vers le journalisme. Il fonda Le Nouveau journal de Paris en 1827 où il soutint les causes libérales. A l’avènement de Louis-Philippe, il se montra l’un des fidèLire la suite… quitta la direction de l’Opéra, et pendant que BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite… était en Russie, on supprima les airs de danse Obéron OberonOberon, opéra romantique en trois actes sur un livret en anglais de James Robinson Planche, d’après le poème de Christoph Martin Wieland, mis en musique par Carl Maria von Weber et créé au Théâtre de Covent Garden à Londres le 12 avril 1826. La version en français due à Charles Nuitter eLire la suite…et de PreciosaPreciosaPreciosa, Op. 78, musique de scène pour le drame en quatre actes en allemand de Pius Alexander Wolff, d’après la nouvelle La Gitanilla de Cervantès, composée par Carl Maria von Weber et créé à Berlin le 14 mars 1821.Lire la suite…, on coupa « à tort et à travers » dans l’Invitation à la valse, on retrancha une partie du final du troisième acte, et on ne s’en tint pas là  : tout le premier tableau de ce troisième acte, où se trouvent la prière d’Agathe et la scène des demoiselles d’honneur, et l’air si romantique d’Annette (l’air avec accompagnement d’alto), toutes ces pages poétiques et charmantes disparurent également.
« Et c’est ainsi déshonoré, ajoute BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite…, qu’on représente aujourd’hui le Freyschütz Freischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite…à l’opéra de Paris. Ce chef-d’œuvre de poésie, d’originalité et de passion sert de lever de rideau aux plus misérables ballets et doit en conséquence se déformer pour leur faire place……. Soyez donc un inventeur, un porte-flambeau, un homme inspiré, un génie pour être ainsi torturé, sali, vilipendé !…. « A qui la faute ? Au directeur de l’Opéra ? Pas le moins du monde. Quand on joue le FreischützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite…, en lever de rideau à un ballet, le public arrive quand le premier acte est fini ; si on le joue tout seul, IL NE FAIT PAS RECETTE ! Le FreischützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite… à l’Opéra a toujours fait moins d’argent que..,..
Allons ! ne chagrinons personne, ni les vivans ni les morts. Certes le décor de la Gorge-aux-Loups est superbe, et on ne fit jamais passer sous les yeux du spectateur une fantasmagorie plus compliquée ; le divertissement du troisième acte a été parfaitement réglé, avec beaucoup de goût et d’intelligence, par M. Saint-Léon Saint-Léon, ArthurCharles-Victor-Arthur Michel, dit Arthur Saint-Léon (Paris, 17 septembre 1821 – Paris, 2 septembre 1870), danseur et chorégraphe. Il étudia la musique et la danse avec son père à Stuttgart et le violon avec Mayseder. Il débuta à Stuttgart comme violoniste en 1834 et à Munich comme danseur Lire la suite…; mais on aurait dû peut-être distribuer les rôles d’une façon plus attrayante : faire chanter Agathe par Mme Sass ou par Mme GueymardDeligne-Lauters, PaulinePauline Deligne-Lauters (Bruxelles, 1er décembre 1834 – Paris, 10 mai 1918), mezzo-soprano. Elle étudia au Conservatoire de Bruxelles et fut engagée au Théâtre-Lyrique de Paris en 1854. Elle y créa Le Billet de Marguerite (Gevaert, 1854), se produisit ensuite dans la version de Castil-Blaze dLire la suite…, et Annette par Mme Carvalho. Les exigences du répertoire ne l’ont sans doute pas permis. M. DavidDavid,David ( ? – ?), basse. Il fit ses débuts en juin 1864 dans le rôle de Bertram de Robert le Diable (Meyerbeer). Il se produisit ensuite dans L’Africaine (Meyerbeer) et créa le rôle du Grand Inquisiteur dans Don Carlos (Verdi) ainsi que celui de Polus dans La Fiancée de Corynthe (Duprato).Lire la suite… est excellent dans le personnage de Gaspard ; il a parfaitement dit les couplets bachiques du premier acte, et a mis une expression vraiment satanique dans l’air admirable et si difficile : Triomphe ! vengeance ! M. CaronCaron, Eugène-CharlesEugène-Charles Caron (Rouen, 4 novembre 1834 – Courbevoie, 18 décembre 1903), baryton. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint un 1er prix de chant en 1861, un 1er prix d’opéra en 1862 et un 1er accessit d’opéra-comique en 1862. Il débuta à l’Opéra de Paris le 26 septembre 1862Lire la suite… a chanté avec beaucoup de verve les couplets de Killian, et M. VillaretVillaret, Pierre-FrançoisPierre-François Villaret (Milhaud/Gard, 29 avril 1830 – Suresnes, 28 avril 1896), ténor. Il passa sa jeunesse à Nîmes, ou il prit ses premières leçons de musique auprès d’un ami. Il fut contremaître dans une brasserie de Beaucaire et s’engagea dans la société d’orphéon de cette viLire la suite…, bien que le rôle de Max ne soit pas dans ses moyens, s’en est tiré très honorablement. C’est un artiste consciencieux, plein de zèle et fort intelligent ; le public lui a su gré de ses efforts et l’a applaudi après l’air du premier acte dont il a fait ressortir le charme mélodique et dont il a bien rendu les saisissantes oppositions. Mlle MauduitMauduit, Emma-FélicitéEmma-Félicité Mauduit (Rennes, 4 juillet 1845 – ?), soprano. Elle étudia au Conservatoire de Paris, où elle obtint un 1er prix de chant et d’opéra en 1865. La même année, elle fut engagée à l’Opéra de Paris où elle débuta dans le rôle d’Alice de Robert le Diable (Meyerbeer). ElLire la suite… est plutôt une chanteuse dramatique qu’une chanteuse légère. Si remarquables que soient les qualités de cette excellente artiste, elles ne peuvent donc convenir au personnage d’Annette, qui demande de la gentillesse, de la grâce, de la légèreté.
Voilà plusieurs épreuves successives qui ne réussissent guère à Mlle HissonHisson, Louise-Gabrielle-JuliaLouise-Gabrielle-Julia Hisson (Besançon, 16 mars 1849 – Paris, 26 novembre 1876), soprano. Elle étudia avec Charles-Amable Bataille et François Wartel au Conservatoire de Paris, où elle obtint une 1ere médaille de solfège en 1864 et un 1er accessit de chant en 1865. Le 15 juillet 1868, elle Lire la suite…. On s’est trop hâté, je crois, de produire cette jeune personne dans les premiers rôles du répertoire. Il fallait calmer, au lieu de les encourager, les ardeurs de son amour-propre, au risque de lui ôter quelques illusions. Aujourd’hui Mlle HissonHisson, Louise-Gabrielle-JuliaLouise-Gabrielle-Julia Hisson (Besançon, 16 mars 1849 – Paris, 26 novembre 1876), soprano. Elle étudia avec Charles-Amable Bataille et François Wartel au Conservatoire de Paris, où elle obtint une 1ere médaille de solfège en 1864 et un 1er accessit de chant en 1865. Le 15 juillet 1868, elle Lire la suite… doit s’apercevoir que le public ne l’accepte plus comme une débutante et ne la met pas encore au rang des étoiles de l’Opéra. Mlle HissonHisson, Louise-Gabrielle-JuliaLouise-Gabrielle-Julia Hisson (Besançon, 16 mars 1849 – Paris, 26 novembre 1876), soprano. Elle étudia avec Charles-Amable Bataille et François Wartel au Conservatoire de Paris, où elle obtint une 1ere médaille de solfège en 1864 et un 1er accessit de chant en 1865. Le 15 juillet 1868, elle Lire la suite… ignorait peut-être que le rôle d’Agathe a toujours été un écueil, même pour de très grandes cantatrices. On aurait dû charitablement l’en avertir.
E. REYER.
Ma fonction dans ce journal n’est point de rendre compte des ballets ; mais comme j’ai pris un très grand plaisir à l’œuvre de MM. NuitterNuitter, Charles-Louis-EtienneCharles-Louis-Étienne Truinet, dit Charles Nuitter (Paris, 24 avril 1828 – Paris, 24 février 1899), librettiste et archiviste. Après des études de droit, il fut reçu à la cour d’appel de Paris en 1849. Sa première Å“uvre représentée fut L’Amour dans un ophicléide (Théâtre du PalaisLire la suite…, Saint-LéonSaint-Léon, ArthurCharles-Victor-Arthur Michel, dit Arthur Saint-Léon (Paris, 17 septembre 1821 – Paris, 2 septembre 1870), danseur et chorégraphe. Il étudia la musique et la danse avec son père à Stuttgart et le violon avec Mayseder. Il débuta à Stuttgart comme violoniste en 1834 et à Munich comme danseur Lire la suite… et DelibesDelibes, Clément-Philibert-LéoClément-Philibert-Léo Delibes (St-Germain-du-Val, 21 février 1836 – Paris, 16 janvier 1891), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint un 1er prix de solfège en 1850. En 1853, il fut nommé organiste de l’église Saint-Pierre-de-Chaillot et accompagnateur et répétiteurLire la suite…, dont la musique est charmante, fine, spirituelle et très ingénieusement orchestrée, je demande, pour cette fois seulement, à mon excellent confrère Jules JaninJanin, JulesJules Janin (Saint-Étienne, 16 février 1804 – Paris, 19 juin 1874), critique dramatique et écrivain. Après des études au Lycée Louis-le-Grand à Paris, il devint rédacteur au Figaro et à La Quotidienne et publia ses premiers romans : L’Ane mort et la Femme guillotinée (1827) et La ConfLire la suite… (de l’Académie Française, s’il vous plaît !) la permission d’adresser toutes mes félicitations aux auteurs de CoppeliaCoppéliaCoppélia, ballet en deux actes sur un scénario de Charles Nuitter et Arthur Saint-Léon mis en musique par Léo Delibes et chorégraphié par Arthur Saint-Léon. L’oeuvre fut créée à l’Opéra de Paris le 25 mai 1870.Lire la suite….
E. R.
Personnes discutées
Personnes citées
Oeuvres discutées
Oeuvres citées
Notes d'édition
La référence des pages des Mémoires de Berlioz que donne Reyer dans son texte est pour la première édition. Dans la remarquable édition critique des Mémoires d’Hector Berlioz de 1803 à 1865 dont le texte est établi, présenté et annoté par M. Peter Bloom et qui est publiée par la Librairie Philosophique J. Vrin, Paris, 2019 cette citation se trouve à la page 609 et suivantes.