La Revue de Paris, octobre 1852, p. 142-146 (article signé Ernest Reyer).
Critique musicale
Opéra-Comique : Le Père GaillardPère Gaillard, LeLe Père Gaillard, opéra-comique en trois actes sur un livret de Thomas Sauvage, mis en musique par Henri Reber, créé à l’Opéra-Comique le 27 septembre 1852. Lire la suite…, trois actes, par MM. T. SauvageSauvage, Thomas-Marie-FrançoisThomas-Marie-François Sauvage (Paris, 5 novembre 1794 – Paris, 2 mai 1877), auteur dramatique et critique théâtral. Il écrivit des pièces de théâtre et des vaudevilles et fut critique théâtral au Journal Général de France et au Moniteur Universel. Il fut pendant un an (1827/28) le direcLire la suite… et H. ReberReber, Napoléon-HenriNapoléon-Henri Reber (Mulhouse, 21 octobre 1807 – Paris, 24 novembre 1880), compositeur. Il entra au Conservatoire de Paris en 1828 où il fut l’élève de Lesueur pour la composition. Il fut nommé professeur d’harmonie au Conservatoire en 1851 et de composition en 1862 à la suite d’HalÃLire la suite…. — Théâtre Lyrique : Si j’étais roiSi j’étais roiSi j’étais roi, opéra-comique en trois actes sur un livret de Adolphe d’Ennery et Jules Brésil mis en musique par Adolphe Adam, créé au Théâtre-Lyrique le 4 septembre 1852.Lire la suite…, trois actes, par MM. Denneryd’Ennery, Dennery, AdolpheAdolphe Philippe dit d’Ennery (Paris, 17 juin 1811 – Paris, 25 janvier 1899), auteur dramatique et librettiste. Né Adolphe Philippe, il se donna le pseudonyme Dennery q’un décret en 1858 lui permit de changer et d’écrire avec la particule d’Ennery. Littérateur très habile dans l’agencement deLire la suite… [d’Ennery], BrésilBrésil, Jules-HenriJules-Henri Brésil (Paris, 8 mai 1818 – Bois-Colombes, 22 octobre 1899), comédien et librettiste. Il fut un brillant comédien qui se produisit sur diverses scènes à Paris, en province et à l’étranger (Belgique, Nouvelle-Orléans). Il écrivit des livrets d’opéra-comique  dont Venus au MLire la suite… et Adolphe AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite….
Le Père GaillardPère Gaillard, LeLe Père Gaillard, opéra-comique en trois actes sur un livret de Thomas Sauvage, mis en musique par Henri Reber, créé à l’Opéra-Comique le 27 septembre 1852. Lire la suite… vient d’interrompre à l’Opéra-Comique cette série de pièces à grand spectacle et de partitions à grand orchestre, dont la Croix de MarieCroix de Marie, LaLa Croix de Marie, opéra-comique en trois actes sur un livret de Joseph-Philippe Lockroy et Adolphe d’Ennery, mis en musique par Louis Maillart, créé à l’Opéra-Comique le 19 juillet 1852.Lire la suite… a été certainement l’expression la plus complète. Sur une donnée très-simple empruntée à un épisode de la vie de MézerayMézeray, François-Eudes deFrançois-Eudes de Mézeray (Ri/Normandie, 1610 – Paris, 10 juillet 1683), historiographe. Il fut élu à l’Académie Française en 1648. Il fut nommé historiographe du Roi. Il publia une Histoire de France, depuis Faramond jusqu’à maintenant en trois volumes (1643, 1646 et 1651). En 1675 il dLire la suite…, M. SauvageSauvage, Thomas-Marie-FrançoisThomas-Marie-François Sauvage (Paris, 5 novembre 1794 – Paris, 2 mai 1877), auteur dramatique et critique théâtral. Il écrivit des pièces de théâtre et des vaudevilles et fut critique théâtral au Journal Général de France et au Moniteur Universel. Il fut pendant un an (1827/28) le direcLire la suite… a bâti un délicieux petit poëme sans prétention, d’une allure franche, et dans lequel il n’a pas mis plus de sentiment qu’il n’en faut en général dans un opéra comique. Le librettiste a fourni au musicien des situations musicales ; il a semé de l’esprit dans son dialogue ; il a dessiné avec beaucoup de finesse les caractères de ses personnages, et il a donné à son scenario la physionomie piquante et naïve d’une charmante comédie de SedaineSedaine, Michel-JeanMichel-Jean Sedaine (Paris, 4 juillet 1719 – Paris, 17 mai 1797), librettiste. Un des plus importants librettistes d’opéras-comiques au XVIIIe siècle. Les livrets qu’il écrivit pour Monsigny (On ne s’avise jamais de tout; Le Roi et le fermier; Rose et Colas, Le Déserteur) , Philidor (BlaisLire la suite…. Le sujet du Père GaillardPère Gaillard, LeLe Père Gaillard, opéra-comique en trois actes sur un livret de Thomas Sauvage, mis en musique par Henri Reber, créé à l’Opéra-Comique le 27 septembre 1852. Lire la suite… peut être raconté très-succinctement :
Le capitaine Herson, qui est un peu parent de l’historiographe du grand roi, est parti brusquement le lendemain de ses noces pour aller prendre part aux guerres de la Fronde, laissant M. de MézerayMézeray, François-Eudes deFrançois-Eudes de Mézeray (Ri/Normandie, 1610 – Paris, 10 juillet 1683), historiographe. Il fut élu à l’Académie Française en 1648. Il fut nommé historiographe du Roi. Il publia une Histoire de France, depuis Faramond jusqu’à maintenant en trois volumes (1643, 1646 et 1651). En 1675 il dLire la suite… achever auprès de Mme Herson, sa cousine, une lune de miel dont l’infortuné guerrier n’a pu entrevoir que le premier quartier… à peine. Neuf mois après le héros rentre au toit conjugal, balafré, manchot et borgne, et le célèbre historien remet secrètement entre les mains d’un cabaretier de la Chapelle Saint-Denis un tout petit enfant qu’il fait baptiser du nom de Gervais, et dont Mme Gaillard est la marraine. A la mort de M. de MézerayMézeray, François-Eudes deFrançois-Eudes de Mézeray (Ri/Normandie, 1610 – Paris, 10 juillet 1683), historiographe. Il fut élu à l’Académie Française en 1648. Il fut nommé historiographe du Roi. Il publia une Histoire de France, depuis Faramond jusqu’à maintenant en trois volumes (1643, 1646 et 1651). En 1675 il dLire la suite…, ses héritiers naturels, le capitaine Herson et le procureur Corbin, réunis dans le cabaret du père Gaillard où doit avoir lieu l’ouverture du testament, apprennent avec un certain déplaisir que c’est au mari de Francine que l’illustre académicien a légué tous ses biens. Mais Corbin qui, sous sa robe de procureur, cache la soutane de Bazile, invente une petite perfidie à l’aide de laquelle il persuade à l’honnête cabaretier que Mme Gaillard a bien pu être autre chose pour M. de MézerayMézeray, François-Eudes deFrançois-Eudes de Mézeray (Ri/Normandie, 1610 – Paris, 10 juillet 1683), historiographe. Il fut élu à l’Académie Française en 1648. Il fut nommé historiographe du Roi. Il publia une Histoire de France, depuis Faramond jusqu’à maintenant en trois volumes (1643, 1646 et 1651). En 1675 il dLire la suite… qu’une simple commère, et il ajoute sournoisement qu’une fortune mal acquise ne profite jamais. Le trop crédule bonhomme va répudier tous ses droits à l’héritage, lorsque Mme Gaillard, pour couper court aux soupçons de son mari, met sous les yeux de celui-ci une lettre de M. de MézerayMézeray, François-Eudes deFrançois-Eudes de Mézeray (Ri/Normandie, 1610 – Paris, 10 juillet 1683), historiographe. Il fut élu à l’Académie Française en 1648. Il fut nommé historiographe du Roi. Il publia une Histoire de France, depuis Faramond jusqu’à maintenant en trois volumes (1643, 1646 et 1651). En 1675 il dLire la suite… à Mme Herson qui ne lui laisse plus aucun doute sur la naissance de Gervais et sur la fidélité de sa femme. Cette lettre avait été oubliée par le notaire entre deux feuillets du testament. Le père Gaillard a bien vite repris son humeur joyeuse, et Francine, tapant lestement sur l’épaule de son homme, s’écrie avec un accent de satisfaction toute conjugale : Enfin ! j’ai retrouvé mon gaillard Père Gaillard, LeLe Père Gaillard, opéra-comique en trois actes sur un livret de Thomas Sauvage, mis en musique par Henri Reber, créé à l’Opéra-Comique le 27 septembre 1852. Lire la suite…!
Un de nos confrères disait dernièrement, en parlant de M. ReberReber, Napoléon-HenriNapoléon-Henri Reber (Mulhouse, 21 octobre 1807 – Paris, 24 novembre 1880), compositeur. Il entra au Conservatoire de Paris en 1828 où il fut l’élève de Lesueur pour la composition. Il fut nommé professeur d’harmonie au Conservatoire en 1851 et de composition en 1862 à la suite d’HalÃLire la suite…, qu’il y avait dans presque toutes ses compositions une légère pointe d’archaïsme. Cette fois-ci la dose est plus forte qu’à l’ordinaire, et nous ne savons trop pourquoi M. ReberReber, Napoléon-HenriNapoléon-Henri Reber (Mulhouse, 21 octobre 1807 – Paris, 24 novembre 1880), compositeur. Il entra au Conservatoire de Paris en 1828 où il fut l’élève de Lesueur pour la composition. Il fut nommé professeur d’harmonie au Conservatoire en 1851 et de composition en 1862 à la suite d’HalÃLire la suite… a donné à l’ensemble de sa nouvelle partition une physionomie rétrospective qui peut faire supposer que l’auteur du Père Gaillard Père Gaillard, LeLe Père Gaillard, opéra-comique en trois actes sur un livret de Thomas Sauvage, mis en musique par Henri Reber, créé à l’Opéra-Comique le 27 septembre 1852. Lire la suite…est aujourd’hui âgé de plus d’un siècle, et, qu’il était bien jeune lorsqu’il a écrit la musique du poëme de M. SauvageSauvage, Thomas-Marie-FrançoisThomas-Marie-François Sauvage (Paris, 5 novembre 1794 – Paris, 2 mai 1877), auteur dramatique et critique théâtral. Il écrivit des pièces de théâtre et des vaudevilles et fut critique théâtral au Journal Général de France et au Moniteur Universel. Il fut pendant un an (1827/28) le direcLire la suite…. Si M. ReberReber, Napoléon-HenriNapoléon-Henri Reber (Mulhouse, 21 octobre 1807 – Paris, 24 novembre 1880), compositeur. Il entra au Conservatoire de Paris en 1828 où il fut l’élève de Lesueur pour la composition. Il fut nommé professeur d’harmonie au Conservatoire en 1851 et de composition en 1862 à la suite d’HalÃLire la suite…, l’un des professeurs les plus distingués de notre Conservatoire, a voulu démontrer à quelques compositeurs modernes que la mélodie élégante et facile d’autrefois valait bien la mélodie prétentieuse et contournée d’aujourd’hui, il pouvait certainement le faire sans, pour cela, s’astreindre systématiquement aux vieilles formules et sans encourir aussi fréquemment le reproche de réminiscences. Malgré ces observations qui ne diminuent en rien le mérite de M. ReberReber, Napoléon-HenriNapoléon-Henri Reber (Mulhouse, 21 octobre 1807 – Paris, 24 novembre 1880), compositeur. Il entra au Conservatoire de Paris en 1828 où il fut l’élève de Lesueur pour la composition. Il fut nommé professeur d’harmonie au Conservatoire en 1851 et de composition en 1862 à la suite d’HalÃLire la suite…, nous avons applaudi à plusieurs parties de son Å“uvre qui renferment de charmants détails et qui portent évidemment le cachet du maître. Ce que nous louerons d’abord, c’est la sobriété de l’orchestration, l’élégance des accompagnements, et la finesse des harmonies. Il est donc possible d’écrire un opéra, un opéra en trois actes, dans lequel le chanteur n’a pas à lutter constamment contre le bruit assourdissant des instruments à percussion et des gros cuivres ! — L’ouverture du Père GaillardPère Gaillard, LeLe Père Gaillard, opéra-comique en trois actes sur un livret de Thomas Sauvage, mis en musique par Henri Reber, créé à l’Opéra-Comique le 27 septembre 1852. Lire la suite… n’est pas tout à fait ce que nous attendions d’un symphoniste aussi habile que M. Reber Reber, Napoléon-HenriNapoléon-Henri Reber (Mulhouse, 21 octobre 1807 – Paris, 24 novembre 1880), compositeur. Il entra au Conservatoire de Paris en 1828 où il fut l’élève de Lesueur pour la composition. Il fut nommé professeur d’harmonie au Conservatoire en 1851 et de composition en 1862 à la suite d’HalÃLire la suite…; les motifs y sont mal agencés ; elle est trop sautillante et manque un peu de développement : on dirait la préface d’un ballet. Quant au trio d’introduction, c’est bien différent ; nous pouvons lui accorder tous nos éloges ; les trois motifs, entendus d’abord séparément, s’unissent ensuite de la façon la plus inattendue, et il était impossible à M. ReberReber, Napoléon-HenriNapoléon-Henri Reber (Mulhouse, 21 octobre 1807 – Paris, 24 novembre 1880), compositeur. Il entra au Conservatoire de Paris en 1828 où il fut l’élève de Lesueur pour la composition. Il fut nommé professeur d’harmonie au Conservatoire en 1851 et de composition en 1862 à la suite d’HalÃLire la suite… de nous donner un plus gracieux échantillon de son talent de contrepointiste. L’air chanté par M. BattailleBattaille, Charles-AmableCharles-Amable Battaille (Nantes, 30 septembre 1822 – Paris, 2 mai 1872), Basse. Après des études de médecine à Nantes, il vint à Paris et étudia au Conservatoire avec Manuel Garcia. Il obtint les premiers prix de chant, d’opera et d’opéra-comique en 1847 et débuta en 1848 à l’Opéra-CoLire la suite… a du caractère, et les couplets de Gervais, accompagnés par le cor, sont d’un bon sentiment mélodique. Il y a, entre ces deux morceaux, une cavatine chantée par Mme Gaillard, dont le talent de Mlle Andréa FavelFavel, AndreaClaudine Duclairfait dite Andrea Favel (Voisinlieu/Oise, 17 janvier 1831 – Saint Vaast-la-Hougue, 18 septembre 1902), soprano. Elle étudia au Conservatoire de Paris où elle obtint un 2eme Prix d’opéra-comique en 1851 et débuta à l’Opéra-Comique dans Nina ou la Folle par amour (Dalayrac) enLire la suite… a eu bien du mal à dissimuler la médiocrité. Le sextuor qui termine le premier acte a le défaut de rappeler, par la situation des personnages et par la progression des voix, certaine page bien connue du Barbier de SévilleBarbier de Séville, LeIl Barbiere di Siviglia (Le Barbier de Séville), opera buffa en 2 actes sur un livret de Cesare Sterbini, d’après Beaumarchais, mis en musique par Gioachino Rossini créé au Teatro Argentina à Rome le 20 février 1816. L’œuvre fut donnée à Paris pour la première fois au Théâtre-ItalienLire la suite…. La ronde chantée au deuxième acte par Jacques, le garçon de cave, et Marotte, la servante du cabaret, est une jolie inspiration qui a de l’entrain ; le trio suivant, écrit pour trois soprani, est un petit chef-d’œuvre, une véritable perle mélodique ; le bourdonnement ingénieux du quatuor en sourdines ajoute encore au charme de cette gracieuse composition. Dans la scène finale, nous avons remarqué le passage où les voix entrent séparément et répètent à satiété :
Nous ignorons ce qu’on prépare, etc.
Cette partie de l’œuvre de M. ReberReber, Napoléon-HenriNapoléon-Henri Reber (Mulhouse, 21 octobre 1807 – Paris, 24 novembre 1880), compositeur. Il entra au Conservatoire de Paris en 1828 où il fut l’élève de Lesueur pour la composition. Il fut nommé professeur d’harmonie au Conservatoire en 1851 et de composition en 1862 à la suite d’HalÃLire la suite… est fort habilement traitée sur la scène comme dans l’orchestre. Au troisième acte, le Père Gaillard, attristé par les insinuations perfides du procureur Corbin, chante ses infortunes conjugales sur le ton mélancolique de ré mineur ; le cor anglais mêle ses accents plaintifs à cette touchante élégie. L’air pimpant et guilleret que Mlle DecroixDecroix, Marguerite Jeanne CamilleMarguerite Jeanne Camille Decroix (Lyon, 11 janvier 1828 – ?) Après avoir débuté à l’éphémère Opéra-National au Cirque Olympique du Boulevard du Temple dirigé par Adolphe Adam (15 Nov. 1847 au 13 Mars 1848), elle chanta à l’Opéra-Comique de 1848 à 1860. Elle débuta dans le rôle de Lire la suite… débite avec une coquetterie et une verve si séduisantes a beaucoup d’analogie avec les couplets de Mylord dans Fra DiavoloFra DiavoloFra Diavolo, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra-Comique le 23 janvier 1830.Lire la suite…, ce qui ne l’empêchera nullement d’arriver bien vite à une grande popularité… bien au contraire. Après un duo dramatique entre M. et Mme Gaillard, la toile tombe sur un chÅ“ur dont le rhythme est franc et la coupe originale.
BattailleBattaille, Charles-AmableCharles-Amable Battaille (Nantes, 30 septembre 1822 – Paris, 2 mai 1872), Basse. Après des études de médecine à Nantes, il vint à Paris et étudia au Conservatoire avec Manuel Garcia. Il obtint les premiers prix de chant, d’opera et d’opéra-comique en 1847 et débuta en 1848 à l’Opéra-CoLire la suite… a apporté dans la création du Père Gaillard son admirable talent de chanteur et son intelligence de grand comédien. Mlle Andréa FavelFavel, AndreaClaudine Duclairfait dite Andrea Favel (Voisinlieu/Oise, 17 janvier 1831 – Saint Vaast-la-Hougue, 18 septembre 1902), soprano. Elle étudia au Conservatoire de Paris où elle obtint un 2eme Prix d’opéra-comique en 1851 et débuta à l’Opéra-Comique dans Nina ou la Folle par amour (Dalayrac) enLire la suite… a prêté au rôle de Francine ses brillantes qualités de femme et d’artiste ; elle vient de réaliser toutes les prédictions que nous avions faites sur son compte après l’avoir applaudie dans NinaNina ou la Folle par amourNina ou la Folle par amour, comédie en un acte, en prose mêlée d’ariettes, sur un livret de Joseph Marsollier mis en musique par Nicolas Dalayrac, créé à la Comédie-Italienne le 15 mai 1786.Lire la suite… et dans les Voitures verséesVoitures versées, LesLes Voitures versées, opéra-comique en deux actes sur un livret d’Alexandre-Louis Poulet dit Vedel d’après la farce Le Séducteur en voyage d’Emmanuel Dupaty, mis en musique par François-Adrien Boieldieu, créé au Palais de l’Hermitage à Saint-Pétersbourg le 16 avril 1808, et repris dLire la suite…. Mlle DecroixDecroix, Marguerite Jeanne CamilleMarguerite Jeanne Camille Decroix (Lyon, 11 janvier 1828 – ?) Après avoir débuté à l’éphémère Opéra-National au Cirque Olympique du Boulevard du Temple dirigé par Adolphe Adam (15 Nov. 1847 au 13 Mars 1848), elle chanta à l’Opéra-Comique de 1848 à 1860. Elle débuta dans le rôle de Lire la suite… est une délicieuse soubrette qui a l’air déluré, l’œil vif, la voix fraîche et très-sympathique. RicquierRicquier, AchilleAchille-Charles-Colette Ricquier (Paris, ? 1794 – Paris, 24 avril 1861), ténor. Ancien officier de l’armée impériale, il débuta à Bordeaux en 1815. Excellent comique, il fit partie de la troupe de l’Opéra-Comique de 1835 à  1856 et y créa de nombreux rôles dont le marquis du PostillLire la suite… et Sainte-FoySainte-Foy, Charles-Louis Pubereaux ditCharles-Louis Pubereaux dit Sainte-Foy (Vitry-le-Francois/Marne, 13 fevrier 1817 – Neuilly, 1er avril 1877), tenor. Elève de Morin au Conservatoire de Paris. Débute à l’Opéra-Comique le 18 Mai 1840 dans le rôle de Dionigi dans Zanetta ou jouer avec le feu (Auber). Il y resta jusqu’à sa retraitLire la suite… ont été ce qu’ils sont toujours : des acteurs du plus fin comique.
En somme, rien n’a manqué au succès du Père GaillardPère Gaillard, LeLe Père Gaillard, opéra-comique en trois actes sur un livret de Thomas Sauvage, mis en musique par Henri Reber, créé à l’Opéra-Comique le 27 septembre 1852. Lire la suite…, pas même l’éloge de M. Hector BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite….
Prenons maintenant l’omnibus des boulevards, et arrivons jusqu’au troisième théâtre lyrique, qui vient de rouvrir brillamment ses portes par un opéra en trois actes de MM. Denneryd’Ennery, Dennery, AdolpheAdolphe Philippe dit d’Ennery (Paris, 17 juin 1811 – Paris, 25 janvier 1899), auteur dramatique et librettiste. Né Adolphe Philippe, il se donna le pseudonyme Dennery q’un décret en 1858 lui permit de changer et d’écrire avec la particule d’Ennery. Littérateur très habile dans l’agencement deLire la suite…, BrésilBrésil, Jules-HenriJules-Henri Brésil (Paris, 8 mai 1818 – Bois-Colombes, 22 octobre 1899), comédien et librettiste. Il fut un brillant comédien qui se produisit sur diverses scènes à Paris, en province et à l’étranger (Belgique, Nouvelle-Orléans). Il écrivit des livrets d’opéra-comique  dont Venus au MLire la suite… et Adolphe AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite…, de l’Institut. Il nous sera facile d’analyser l’œuvre des librettistes, qui n’ont guère fait que broder légèrement sur un thème des Mille et une NuitsContes des mille et une nuitsLes Contes des mille et une nuit, recueil en langue arabe de contes anonymes d’origine persane et indienne. Les contes sont enchâssés les uns dans les autres, les personnages sont mis en miroir les uns par rapport aux autres et le tout est encadré par l’histoire de Shéhérazade et du sultan Lire la suite…. Le conte fantastique du Dormeur éveillé est devenu poëme d’opéra comique, et s’appelle Si j’étais RoiSi j’étais roiSi j’étais roi, opéra-comique en trois actes sur un livret de Adolphe d’Ennery et Jules Brésil mis en musique par Adolphe Adam, créé au Théâtre-Lyrique le 4 septembre 1852.Lire la suite…, titre prétentieux et vulgaire, qui est plutôt celui d’une romance que d’un grand ouvrage.
Le pêcheur Zéphoris a sauvé des flots la princesse Néméah ; il s’endort près du rivage, en regrettant que son obscure condition ne lui permette pas de prétendre à la main d’une si belle personne, et il trace sur le sable ces mots qui expriment en même temps son rêve et ses regrets : Si j’étais RoiSi j’étais roiSi j’étais roi, opéra-comique en trois actes sur un livret de Adolphe d’Ennery et Jules Brésil mis en musique par Adolphe Adam, créé au Théâtre-Lyrique le 4 septembre 1852.Lire la suite…. Le roi, qui passe par là , trouve plaisant d’exaucer pendant vingt-quatre heures le souhait de son ambitieux sujet, et il le fait transporter dans son palais. A son réveil, Zéphoris est salué roi de Goa ; il donne audience à ses ministres, et veut que la justice soit égale pour tout le monde : il fait donner aux uns des poignées d’or et des coups de bâton aux autres. Après le conseil, Zéphoris parle d’amour à la belle Néméah, sans s’inquiéter des regards obliques que lui lance le prince Kadaor, un traître qui conspire contre la sûreté du royaume, et entretient des relations secrètes avec le chef de l’armée portugaise. Les deux amants se jurent une fidélité à toute épreuve, mais malheureusement l’heure qui marque l’expiration de la royauté de Zéphoris vient de sonner, et le pauvre pêcheur, en croyant boire à sa maîtresse, avale un narcotique à l’aide duquel on le ramène dans sa cabane, auprès de ses filets. Il est en train de conter tous ses chagrins à sa sÅ“ur Zélide, lorsqu’on lui annonce que les ennemis sont aux portes de la ville : s’armer d’un grand sabre et courir au milieu du danger, c’est pour Zéphoris l’affaire d’un instant : il fait des prodiges de valeur, sauve son pays, et obtient, pour prix de son courage, la main de la belle Néméah. Vous voyez d’ici la mine piteuse de Kadaor, dont la félonie est démasquée, et auquel le roi ne pardonne qu’en faveur de sa haute naissance et de sa longue barbe, ce qui a toujours été chez les peuples orientaux un objet de vénération profonde.
M. AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite…, on le sait, est un compositeur gai, vif, spirituel et d’une fécondité sans pareille ; il écrit un opéra comme un autre écrirait une polka ou une ariette. Dans sa nouvelle partition, il a été plus dramatique qu’il ne l’est habituellement, et nous pouvons citer toute la scène finale du troisième acte comme une des inspirations les plus complètes et les plus grandioses de l’auteur du ChâletChâlet, LeLe Châlet, opéra-comique en un acte sur un livret d’Eugène Scribe et de Honoré-Marie-Joseph Duveyrier-Mélesville, mis en musique par Adolphe Adam, créé à l’Opéra-Comique le 25 septembre 1834.Lire la suite…, du BrasseurBrasseur de Preston, LeLe Brasseur de Preston, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et de Léon Brunswick, mis en musique par Adolphe Adam, créé à l’Opéra-Comique le 31 octobre 1838.Lire la suite… et de GiraldaGiraldaGiralda, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Augustin-Eugène Scribe, mis en musique par Adolphe Adam, créé à l’Opéra-Comique le 20 juillet 1850. Lire la suite….
L’ouverture de Si j’étais RoiSi j’étais roiSi j’étais roi, opéra-comique en trois actes sur un livret de Adolphe d’Ennery et Jules Brésil mis en musique par Adolphe Adam, créé au Théâtre-Lyrique le 4 septembre 1852.Lire la suite… débute par un vigoureux tutti, et après des traits d’une délicatesse extrême exécutés par les premiers violons, les timbres accompagnent de la façon la plus piquante une mélodie toute parfumée des brises de l’Orient. Un joli chÅ“ur d’introduction, une charmante cavatine et un duo bouffe plein de gaieté, précèdent un trio dans lequel le roi de Goa chante sur ces paroles :
Maintenant dites-nous, princesse,
Si vous croyez encore rêver,
une délicieuse mélodie qu’il est impossible de rendre avec plus de charme que ne l’a fait M. LaurentLaurent, Pierre MariePierre-Marie Quillevéré, dit Laurent (Brest, 24 janvier 1821 – Chatou, 23 août 1854), baryton. Second prix de chant en 1840 au Conservatoire de Paris, il débuta à Marseille avant d’être engagé au Théâtre-Lyrique en 1852. Il créa le rôle-titre de Maître Wolfram d’Ernest Reyer en maiLire la suite…, le nouveau baryton du théâtre de M. SévesteSéveste, JulesDésiré-Henri-Jules Séveste (Paris, 19 mars 1803 – Meudon, 30 juin 1854), directeur. Fils de Pierre Séveste, en 1822 il se joignit à son père qui dirigeait le théâtre de Saint-Cloud. Avec son frère, Edmond Séveste, il fonda le Théâtre de Belleville en 1828 et obtint le privilège de prLire la suite… [Seveste].
Le chœur que l’on entend ensuite dans la coulisse est d’un très-bon effet, et la romance amoureuse soupirée par le pêcheur Zéphoris ne manque pas d’une certaine distinction.
Le deuxième acte s’ouvre par une scène chorégraphique qui rappelle les plus jolis motifs de GiselleGiselleGiselle, ballet fantastique en deux actes sur un livret de Théophile Gautier et Henri de Saint-Georges, une chorégraphie de Jean Coralli et une musique d’Adolphe Adam, créé à l’Opéra de Paris le 28 juin 1841.Lire la suite…, et nous avons applaudi, dans un pas réglé par M. LerougeLerouge, Emilemaitre de ballet au Theatre-Lyriquedanse une tarentelle dans La moissonneuse de Adolphe Vogel Sept 1853meurt en juin 1855 a 44 ans (Walsh)Lire la suite…, les sÅ“urs Marie et Alexandrine DabbasDabbas, AlexandrineAlexandrine Dabbas (? – ?, 1882), danseuse. Après s’être produite à l’Opéra de Paris, elle dansa au Cirque Imperial de 1854 à 1856, au Théâtre de la Porte St. Martin de 1859 à 1865, puis au Théâtre-Lyrique, à Strasbourg et à Liège. Elle épousa Alexandre Molina. Son décès est rLire la suite…, deux charmantes transfuges de l’Académie nationale de musique. Le roi et Zéphoris chantent un duo bouffe, Kadaor lance le refrain énergique d’un air de bravoure, et LaurentLaurent, Pierre MariePierre-Marie Quillevéré, dit Laurent (Brest, 24 janvier 1821 – Chatou, 23 août 1854), baryton. Second prix de chant en 1840 au Conservatoire de Paris, il débuta à Marseille avant d’être engagé au Théâtre-Lyrique en 1852. Il créa le rôle-titre de Maître Wolfram d’Ernest Reyer en maiLire la suite… entonne avec une verve et un brio incomparables la première strophe d’une chanson à boire répétée par le chÅ“ur. Il est fâcheux que quatre bonzes, chantant faux comme des chantres de paroisse, soient venus attiédir un peu l’admiration du public à la fin de ce deuxième acte.
Mlle RouvroyRouvray, Louise-RoseLouise-Rose Rouvray (Lille, 19 août 1823 – Paris, 20 novembre 1883), soprano. Elle étudia au Conservatoire de Paris et obtint un 2eme Prix de chant en 1842. Elle débuta peut-être en 1845 à Toulouse puis fut engagée à Marseille où elle chanta les rôles de Zerline dans La Sirène (Auber)Lire la suite… a brodé de brillantes vocalises, exécutées avec une perfection irréprochable, les couplets de l’Oiseau moqueur, qui sont étincelants de coquetterie et d’originalité ; le duo suivant est une des meilleures pages de la partition ; le basson joue dans 1’accompagnement un rôle rempli d’intérêt. Nous avons déjà parlé de la magnifique scène qui termine l’ouvrage, et dans laquelle les instruments de Sax produisent un excellent effet : M. AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite… a déployé là toutes les ressources de son orchestre, que personne ne sait manier mieux que lui, avec plus d’art et d’habileté.
La mise en scène de Si j’étais RoiSi j’étais roiSi j’étais roi, opéra-comique en trois actes sur un livret de Adolphe d’Ennery et Jules Brésil mis en musique par Adolphe Adam, créé au Théâtre-Lyrique le 4 septembre 1852.Lire la suite… est d’un goût parfait et d’une richesse éblouissante. Parmi les artistes qui ont concouru à l’exécution de l’opéra de M. AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite…, nous devons citer en première ligne Mmes RouvroyRouvray, Louise-RoseLouise-Rose Rouvray (Lille, 19 août 1823 – Paris, 20 novembre 1883), soprano. Elle étudia au Conservatoire de Paris et obtint un 2eme Prix de chant en 1842. Elle débuta peut-être en 1845 à Toulouse puis fut engagée à Marseille où elle chanta les rôles de Zerline dans La Sirène (Auber)Lire la suite… [Rouvray]Rouvray, Louise-RoseLouise-Rose Rouvray (Lille, 19 août 1823 – Paris, 20 novembre 1883), soprano. Elle étudia au Conservatoire de Paris et obtint un 2eme Prix de chant en 1842. Elle débuta peut-être en 1845 à Toulouse puis fut engagée à Marseille où elle chanta les rôles de Zerline dans La Sirène (Auber)Lire la suite…, ColsonColson, Pauline DésiréePauline-Désirée Dejon épouse Colson (Belgique, ca. 1828 – Milan, 1904), soprano. Elle débuta à La Haye sous le nom de Pauline Marchand. Elle épousa en 1850 le ténor Charles-Alexandre Colson et fit carrière sous le nom de Mme Colson. Elle fut engagée au Théâtre-Lyrique de Paris en 1852 eLire la suite… et Sophie NoëlNoel, SophieSophie Noel (?, 1824-?, 1861), soprano. Elle fut engagée au Théâtre-Lyrique en 1852, elle y créa le rôle de PhÅ“bé dans Les Amours du Diable (Grisar, 1853)Source: T.J. Walsh: Second Empire OperaLire la suite…, MM. LaurentLaurent, Pierre MariePierre-Marie Quillevéré, dit Laurent (Brest, 24 janvier 1821 – Chatou, 23 août 1854), baryton. Second prix de chant en 1840 au Conservatoire de Paris, il débuta à Marseille avant d’être engagé au Théâtre-Lyrique en 1852. Il créa le rôle-titre de Maître Wolfram d’Ernest Reyer en maiLire la suite…, TallonTallon, HenryHenry Tallon (Toulon, ? juin 1822 – Marseille, ca. 1900), ténor. Créateur de Frantz dans Maitre Wolfram de Reyer au Théâtre-Lyrique le 20 Mai 1854.« Né à Toulon en juin 1822, Henry Tallon [Talon], après de rapides études primaires, entra en apprentissage chez un peintre en voitures de laLire la suite…, CarréCarré, MCarré (? – ?), ténor léger. Il s’est produit en Algérie avant d’être engagé en 1852 au Théâtre-Lyrique, où il ne resta que deux saisons. Il y créa le rôle de Fabrice dans Guillery le trompette (Sarmiento, 1852), et Adalbert dans Le Roi d’Yvetot (Adam, 1853). En 1858, il fut enLire la suite… et JuncaJunca, Francois MarcelFrançois-Marcel Junca (Bayonne, vers 1818 – Lormes près de Corbigny/ Nièvre, 4 octobre 1878), basse. Il fit ses études à Toulon puis à Paris et débuta en 1838 à Metz. Il chanta en 1840/41 à Lyon et de 1850 à 1855 au Théâtre-Lyrique de Paris où il participa aux créations des Å“uvres sLire la suite…, le plus bel homme et la plus belle voix de basse de la troupe de M. SévesteSéveste, JulesDésiré-Henri-Jules Séveste (Paris, 19 mars 1803 – Meudon, 30 juin 1854), directeur. Fils de Pierre Séveste, en 1822 il se joignit à son père qui dirigeait le théâtre de Saint-Cloud. Avec son frère, Edmond Séveste, il fonda le Théâtre de Belleville en 1828 et obtint le privilège de prLire la suite….
En somme, rien n’a manqué au succès de M. Adolphe AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite…, pas même l’indifférence dédaigneuse de M. Hector BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite…. Nous souhaitons bonne chance au troisième théâtre lyrique, et nous le prions de se souvenir que c’est surtout pour les jeunes compositeurs qu’il doit écrire sur sa porte cette maxime de l’Évangile : Frappez, et l’on vous ouvrira.
Personnes discutées
Personnes citées
Oeuvres discutées
Oeuvres citées
Notes d'édition
Allusion à l’article du 11 septembre 1852 du Journal des Débats, dans lequel Berlioz décrit fort élogieusement la partition du Père Gaillard.
Allusion à l’article du 11 septembre 1852 du Journal des Débats, dans lequel Berlioz ironise sur la musique d’Adolphe Adam.