La Gazette du Nord, 28 avril 1860, p. 5-6 (article signé E. Reyer).

Chronique musicale.

C’est M. GevaërtGevaërt, François-AugusteFrançois-Auguste Gevaërt (Huysse près d’Oudenaarde/ Belgique, 31 juillet 1828 – Bruxelles, 24 décembre 1908), compositeur et musicologue. Il étudia d’abord avec l’organiste J.-B. Christiaens. Très doué il entra à l’âge de 13 ans au conservatoire de Gand où il étudia le piano aveLire la suite… [Gevaert] qui a écrit la musique du Château-TrompetteChâteau-Trompette, LeLe Château-Trompette, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugene Cormon et Michel Carré mis en musique par François Gevaert créé à l’Opéra-comique le 28 avril 1860.Lire la suite…, ouvrage en trois actes, joué pour la première fois lundi dernier, sur le Théâtre-impérial et subventionné de l’Opéra-Comique.

Il est bon de rappeler à ceux qui pourraient les avoir oubliés les titres de M. GevaërtGevaërt, François-AugusteFrançois-Auguste Gevaërt (Huysse près d’Oudenaarde/ Belgique, 31 juillet 1828 – Bruxelles, 24 décembre 1908), compositeur et musicologue. Il étudia d’abord avec l’organiste J.-B. Christiaens. Très doué il entra à l’âge de 13 ans au conservatoire de Gand où il étudia le piano aveLire la suite… à l’estime du monde musical : le jeune maître a déjà écrit dans un espace de huit années deux opérettes et quatre partitions importantes, sans compter celles qui attendent peut-être dans son portefeuille : il a de plus un ouvrage en quatre ou cinq actes, reçu à l’Opéra, — reçu pour être joué : — les paroles sont de M. Gustave Vaëz. GeorgetteGeorgette ou le Moulin de FontenoyGeorgette ou Le Moulin de Fontenoy, opéra-comique en un acte sur un livret de Gustave Vaëz et Alphonse Royer mis en musique par François Gevaert et créé au Théâtre-Lyrique le 28 novembre 1853.Lire la suite…, le Billet de MargueriteBillet de Marguerite, LeLe Billet de Marguerite, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et Léon Brunswick mis en musique par François Gevaert et créé au Théâtre-Lyrique le 7 octobre 1854.Lire la suite… et les Lavandières de SantaremLavandières de Santarem, LesLes Lavandières de Santarem, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe d’Ennery et Eugène Grangé mis en musique par François Gevaert et créé au Théâtre-Lyrique le 25 octobre 1855.Lire la suite…, qui brillèrent successivement sur l’affiche du théâtre-Lyrique ; le Moulin du Diable [Le Diable au MoulinDiable au moulin, LeLe Diable au moulin, opéra-comique en un acte sur un livret d’Eugène Cormon et Michel Carré mis en musique par François Gevaert et créé à l’Opéra-Comique le 13 mai 1859.Lire la suite…], Quentin DurwardQuentin DurwardQuentin Durward, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Cormon et Michel Carré mis en musique par François Gevaert et créé à l’Opéra-Comique le 25 mars 1858.Lire la suite… et le Château-TrompetteChâteau-Trompette, LeLe Château-Trompette, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugene Cormon et Michel Carré mis en musique par François Gevaert créé à l’Opéra-comique le 28 avril 1860.Lire la suite…, représentés à quelques mois d’intervalle à l’Opéra-Comique, voilà certes un bagage assez volumineux pour valoir à M. GevaërtGevaërt, François-AugusteFrançois-Auguste Gevaërt (Huysse près d’Oudenaarde/ Belgique, 31 juillet 1828 – Bruxelles, 24 décembre 1908), compositeur et musicologue. Il étudia d’abord avec l’organiste J.-B. Christiaens. Très doué il entra à l’âge de 13 ans au conservatoire de Gand où il étudia le piano aveLire la suite… un brevet de facilité ou de fécondité, ce qui n’est pourtant pas la même chose.

Les musiciens qui produisent beaucoup cèdent uniquement, j’aime à le croire, à un besoin de travail : les musiciens qui produisent peu ne cèdent pas, comme on le suppose généralement, à un besoin de paresse. Et si je ne craignais de faire du paradoxe ou de jouer sur les mots, je dirais que ceux qui produisent le moins, sont peut-être ceux qui travaillent le plus. Mettre en musique dans un court espace de temps une très grande quantité de duos, de trios, de chœurs, de couplets et de cavatines, c’est travailler d’une certaine façon qui va à certaines organisations, à certains tempéraments ; tandis que chez d’autres individus doués d’aptitudes différentes, le travail est lent, pénible même, et ils attendront l’inspiration aussi longtemps que l’inspiration se fera attendre. On voit tous les jours des acteurs jouer les rôles les plus comiques tout en étant en proie à de violents chagrins : je connais des compositeurs qui, dans quelque disposition d’esprit qu’ils se trouvent, sont capables d’écrire une scène pathétique ou un morceau bouffe avec la même facilité.

La fécondité c’est le génie ; la fécondité chez le musicien implique le mérite de l’œuvre ; et le mérite de l’œuvre est tout entier dans son individualité. Vous avez pu écrire une foule d’ouvrages et n’en signer aucun. Ce n’est pas la quantité de notes qui importe : c’est le nombre et la valeur des idées. Le plus fécond des compositeurs modernes ne serait pas RossiniRossini, GioachinoGioachino Rossini (Pesaro/Italie 29 février 1792 – Passy, 13 novembre 1868), compositeur. Né de parents musiciens, Rossini étudia le chant avec Giuseppe Malerbi à Lugo et débuta comme chanteur au théâtre d’Imola en 1804 et chanta le rôle d’un enfant dans Camilla de Paer à Bologne en 180Lire la suite… s’il était démontré, par exemple, que de tous les compositeurs de notre époque, RossiniRossini, GioachinoGioachino Rossini (Pesaro/Italie 29 février 1792 – Passy, 13 novembre 1868), compositeur. Né de parents musiciens, Rossini étudia le chant avec Giuseppe Malerbi à Lugo et débuta comme chanteur au théâtre d’Imola en 1804 et chanta le rôle d’un enfant dans Camilla de Paer à Bologne en 180Lire la suite… n’est pas celui qui a eu le plus d’idées.

Si l’on est le plagiaire d’autrui ou le plagiaire de soi-même, on n’est certes pas un compositeur fécond, et je me soucie médiocrement que ma plume ait des ailes si mon imagination n’en a pas. Mais aujourd’hui tout va vite, et les opéras passent plus rapidement que les morts dans la ballade. Autrefois un ouvrage restait six mois sur l’affiche, et ce n’était pas à la richesse de la mise en scène ni à de somptueux décors, ni à des trucs merveilleux qu’il devait la durée de son succès ; quand ce même ouvrage avait disparu de la scène, il prenait sa place au répertoire et reparaissait plus tard.

Aujourd’hui les grands succès deviennent à peine centenaires et ceux qui atteignent ce chiffre sont rares, on le sait. D’abord il y a dans tous les théâtres lyriques, dramatiques et autres, un ouvrage en répétition qui attend avec impatience la fin du succès de celui qu’on représente. On a joué il y a quelques années sur un de nos premiers théâtres subventionnés une œuvre d’un très-grand mérite et qui faisait seulement huit mille francs de recette. Or la direction de ce théâtre ne peut pas payer ses premières chanteuses quatre-vingt mille francs et autant ses premiers ténors avec une recette aussi minime. L’œuvre en question a donc été mise de côté et on l’a remplacée par une œuvre nouvelle sur laquelle la direction fondait les plus grandes espérances, mais qui malheureusement ne se sont pas réalisées. Autrefois un opéra comique qui produisait une recette de deux ou trois mille francs avait bien des chances pour vivre plusieurs mois ; aujourd’hui c’est autre chose : une pièce qui mettrait un peu trop de temps à se faire accepter, à se faire comprendre, une pièce qui aurait des charmes secrets et qu’elle ne montrerait pas à une première audition, à une première vue, serait une pièce à sacrifier, et il y en aurait une toute prête à prendre sa place. J’écris un opéra qui pourrait être joué deux cents fois de suite ; mais peut-être n’aura-t-il qu’une dizaine de représentations. Autant vaut le faire vite, cela me prendra moins de temps et moins de peine que si je voulais le faire bien, et après celui-là j’en écrirai un autre, puisque mon métier est de faire des opéras. J’ai entendu tenir ce petit discours en écoutant à la porte d’un de nos plus féconds compositeurs. Les directeurs de théâtre encouragent cette manière de traiter l’art. Ils s’inquiètent beaucoup du poème, encore plus des costumes et des décors, et très-peu de la musique. Cela se conçoit aisément ; les directeurs de théâtres lyriques ne sont pas tenus d’être musiciens et ils usent largement de cette faculté.

Et cependant, comment un directeur qui ne sait pas la musique reconnaîtra-t-il un chef-d’œuvre dans cette partition qui lui est apportée par un inconnu ? On répondra à cela qu’en général les chefs-d’œuvre ne sont pas faits par des inconnus. En général, c’est possible ; mais exceptionnellement pourquoi pas ?

M. Théodore Anne, un savant et judicieux écrivain pourtant, demandait dernièrement dans la Gazette des Théâtres, que les partitions des jeunes compositeurs fussent essayées par l’orchestre afin que M. le directeur pût les juger avant de les accepter. Les opéras n’étant point des symphonies, il serait peut-être plus rationnel de les faire essayer par des chanteurs, mais enfin ne vaudrait-il pas mieux encore que M. le directeur pût se rendre compte par lui -même, dans le silence de son cabinet, de la valeur d’une Å“uvre ? Il a lu le libretto, mais il ne peut lire la partition ! Et en admettant que les chanteurs (sans l’orchestre) la lui fassent entendre, est-il bien certain qu’à cette audition il comprenne grand chose et qu’elle lui suffise pour apprécier l’ouvrage et décider s’il doit l’accepter ou le proscrire ? Malheureusement la grande majorité des gens qui se prétendent liés aux destinés de l’art musical affirment qu’un directeur qui serait un musicien de quelque capacité serait un administrateur fort médiocre. Un fait récent qui s’est produit au Théâtre-Lyrique, la retraite de M. Carvalho, est venu corroborer celle opinion tant soit peu erronée. M. Carvalho était artiste avant d’être directeur ; en devenant directeur il est resté artiste : il a réveillé des chefs-d’œuvre que bien d’autres à sa place eussent laissé dormir en paix, tant ils en ignoraient la valeur, tant ils en ignoraient même l’existence ; il a donné à tel compositeur dont il admirait la haute intelligence et le savoir plus d’une occasion de se venger sur la scène du théâtre lyrique d’échecs immérités dont il avait été victime sur une scène plus grande ; il a appelé à lui des artistes d’un talent éprouvé : il n’a pas accepté d’ouvrages sur la simple recommandation de leur étiquette, et s’il en a subi quelques-uns d’une infériorité incontestable, on ne saurait vraiment en imputer à lui seul toute la responsabilité. M. Carvalho a plus fait pour l’art musical que pas un de ses confrères et il laisse à son successeur, M. RétyRéty, François-Ernest-Charles-HippolyteFrançois-Ernest-Charles-Hippolyte Réty (Paris, 28 mai 1824 – Paris, 1er juillet 1895), directeur et critique musical. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint un 1er prix de solfège en 1839. Secrétaire général au Théâtre-Lyrique depuis 1856, il succéda au directeur, Léon CarvalhLire la suite…, des traditions que celui-ci ne manquera pas de suivre, car M. RétyRéty, François-Ernest-Charles-HippolyteFrançois-Ernest-Charles-Hippolyte Réty (Paris, 28 mai 1824 – Paris, 1er juillet 1895), directeur et critique musical. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint un 1er prix de solfège en 1839. Secrétaire général au Théâtre-Lyrique depuis 1856, il succéda au directeur, Léon CarvalhLire la suite… lui aussi est un artiste et un musicien très-habile. Mais M. Carvalho ayant simplement réussi à placer en première ligne le théâtre qu’il dirigeait, sans gagner à cela une fortune, allez donc convaincre ceux pour lesquels les chiffres ont une éloquence irréfutable de l’habileté administrative de M. Carvalho.

Me voilà bien loin de M. GevaërtGevaërt, François-AugusteFrançois-Auguste Gevaërt (Huysse près d’Oudenaarde/ Belgique, 31 juillet 1828 – Bruxelles, 24 décembre 1908), compositeur et musicologue. Il étudia d’abord avec l’organiste J.-B. Christiaens. Très doué il entra à l’âge de 13 ans au conservatoire de Gand où il étudia le piano aveLire la suite… et du Château-TrompetteChâteau-Trompette, LeLe Château-Trompette, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugene Cormon et Michel Carré mis en musique par François Gevaert créé à l’Opéra-comique le 28 avril 1860.Lire la suite… : il est temps que je revienne sur mes pas.

Les habitants de Bordeaux fêtent l’arrivée de leur nouveau gouverneur, M. le maréchal duc de Richelieu, et parlent avec la même admiration de ses exploits galants et de ses victoires. Le duc possède un médailler où le portrait de chacune de ses maîtresses a sa place par ordre chronologique. Les chroniqueurs bordelais ont dévoilé les mystères de cette galerie amoureuse dans laquelle Olivier Bancelin a lu avec indignation le nom de sa mère. Il veut aller chez le duc lui demander raison de cet outrage. Mlle Lise, la fiancée d’Olivier, que l’on a surnommée Château-TrompetteChâteau-Trompette, LeLe Château-Trompette, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugene Cormon et Michel Carré mis en musique par François Gevaert créé à l’Opéra-comique le 28 avril 1860.Lire la suite… à cause des succès chorégraphiques qu’elle obtient chaque soir sous les tonnelles de la célèbre guinguette, engage son amoureux à retarder de quelques jours l’exécution de ses projets de vengeance. Elle a entendu dire que le duc devait faire enlever le soir même la femme de l’échevin Bourcant, lequel, prévoyant tous les dangers auxquels l’exposait la beauté de madame son épouse, allait l’envoyer à la campagne chez une de ses parentes. Mlle Lise se substitue à Mme Bourcant et prend place à coté de M. Champagne, valet de confiance du maréchal et batelier par occasion, dans la nacelle qui vogue vers le palais du gouverneur. La jolie grisette joue à merveille son rôle de bourgeoise effarouchée, et M. de Richelieu, plein de confiance dans le succès de son entreprise, boit avec tant d’ardeur à ses nouvelles amours qu’il s’endort auprès de la belle. Pendant le sommeil du duc, Lise découvre le fameux médailler et reconnaît sans peine le portrait de la mère d’Olivier. Elle s’en empare et se sauve aussitôt en laissant un petit billet sur la table où le héros s’est endormi. Le lendemain pendant qu’elle raconte à ses compagnes son aventure de la veille, M. de Richelieu, qui ne veut pas avoir été mystifié, félicite la grisette du subterfuge dont elle se sert pour déguiser le dommage fait à sa vertu. Mais devant le courroux d’Olivier l’orgueil du faux séducteur s’humilie, et M. le maréchal proclame à la fois l’innocence de Mlle Lise et celle de Mme Bancelin. L’amoureux de Mlle Château-Trompette se contente de la parole du gentilhomme et il est probable qu’un peu plus tard Mme Bourcant acquittera la dette de la jolie grisette. Les auteurs n’ont pas osé ajouter ce quatrième acte à leur pièce ; ils ont pensé, avec trop de modestie, sans doute, que c’était bien assez de trois.

MM. Michel CarréCarré, Michel-FlorentinMichel-Florentin Carré (Besançon, 21 octobre 1822 – Paris, 28 juin 1872), auteur dramatique, librettiste. Il écrivit de nombreux drames, comédies, vaudevilles et livrets principalement en collaboration avec Jules Barbier dont Galathée (Massé), Les Noces de Jeannette (Massé), Les Papillotes Lire la suite… et CormonCormon, EugènePierre-Étienne Piestre, dit Eugène Cormon (Lyon, 5 mai 1810 – Paris, 7 mars 1903), auteur dramatique. Il écrivit des pièces de théâtre, dont Philippe II, roi d’Espagne (1847), et des livrets d’opéras-comiques, seul ou en collaboration : Gastilbezza (1847) avec Adolphe d’Ennery, Lire la suite… ont mis beaucoup d’esprit, d’entrain et de gaieté dans cette Å“uvre légère dont je me suis borné à esquisser les situations principales. Le public a trouvé cela charmant et il a beaucoup ri. On ne saurait prétendre à un succès plus réellement en harmonie avec le véritable genre de l’Opéra-Comique.

La partition de M. GevaërtGevaërt, François-AugusteFrançois-Auguste Gevaërt (Huysse près d’Oudenaarde/ Belgique, 31 juillet 1828 – Bruxelles, 24 décembre 1908), compositeur et musicologue. Il étudia d’abord avec l’organiste J.-B. Christiaens. Très doué il entra à l’âge de 13 ans au conservatoire de Gand où il étudia le piano aveLire la suite… est remplie d’excellentes choses, et à cette profusion de petits contre-sujets, de dessins et de fines broderies exécutés par l’orchestre, on reconnaît aisément la main expérimentée d’un maître. Tout le monde, d’ailleurs, est d’accord pour rendre hommage au talent de M. GevaërtGevaërt, François-AugusteFrançois-Auguste Gevaërt (Huysse près d’Oudenaarde/ Belgique, 31 juillet 1828 – Bruxelles, 24 décembre 1908), compositeur et musicologue. Il étudia d’abord avec l’organiste J.-B. Christiaens. Très doué il entra à l’âge de 13 ans au conservatoire de Gand où il étudia le piano aveLire la suite…, pour proclamer son savoir et son intelligence.

On a remarqué au premier acte l’air de M. Champagne et les couplets de mam’zelle Lise dont le refrain est répété par un chÅ“ur de jeunes filles. Les altos jouent à l’unisson des voix et la gamme ascendante exécutée par Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite… sur le motif du refrain donne à ce morceau une couleur qui n’est pas exempte d’originalité.

Dans le duo suivant Mlle Lise chante les plaisirs de la danse, et l’orchestre rappelle avec beaucoup d’à-propos des fragments de chacones et de menuets populaires au dix-huitième siècle.

Il y a une jolie phrase de cor dans la romance d’Olivier Bancelin que M. Ponchard termine ainsi :

Lise cette femme est ma mère !

C’est à moi de la pro-ho-téger !

Quand donc les chanteurs en auront-ils fini avec cette manie de couronner chacun de leurs morceaux, cavatines ou ariettes, par ces cadences et ces points d’orgue dont l’effet est tout aussi suranné qu’il est ridicule.

La chanson du batelier est fort jolie et le chœur dialogué qui vient ensuite est charmant. Dans le final, la solennité de la situation est on ne peut mieux exprimée par la réunion des voix, de l’orchestre et des pétards du feu d’artifice.

On a beaucoup applaudi au second acte le grand air à roulades chanté par Mme Cabel Cabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite…:

Non, non, je ne suis plus Lisette.

C’est la continuation du feu d’artifice tiré à l’acte précédent. L’air de Richelieu est écrit dans un tout autre style : la voix de M. MockerMocker, Toussaint-Eugène-ProsperToussaint-Eugène-Prosper Mocker (Lyon, 16 juillet 1811 – Brunoy, 3 octobre 1895), ténor. D’abord timbalier au Théâtre de l’Odéon puis à l’Opéra (1829), il prit des leçons de chant avec Ponchard et débuta à l’Opéra-Comique dans La Fête du Village Voisin (Boieldieu) en 1830. Il chaLire la suite… ne se prêterait guère, du reste, aux périlleuses évolutions que Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite… affectionne. Les couplets gasconnés par la servante de M. Bourcant, Mlle Cadichonne, sont très-spirituellement faits.

Il pleut pendant le souper, mais la pluie n’arrête pas la verve roucoulante de Mam’selle Lise, et Richelieu s’endort au milieu du plus interminable de tous les points d’orgue. Malheureusement pour lui

Les applaudissements qui viennent du parterre

Ne le réveillent pas,

et il ne s’aperçoit du départ de la fausse Mme Bourcant que lorsqu’elle est partie.

Il y a du GrétryGrétry, André-Ernest-ModesteAndré-Ernest-Modeste Grétry (Liège, 11 février 1741 – Montmorency, 24 septembre 1813), compositeur. Il apprit la musique à la maîtrise de la collégiale de Saint-Denis de Liège et reçut des leçons d’harmonie de Renkin et de composition de Moreau. Une bourse de la fondation Darchis lui perLire la suite… dans le chÅ“ur d’introduction du troisième acte :

Ribé don bédi, ribé don béda

Faut pas rougir pour ça.

On a bissé les couplets de M. Frigousse nommé maître-queux du maréchal par la protection de Mlle Cadichonne, et j’ai retenu ces jolis vers que chante en manière d’apologue le valet de M. de Richelieu à l’échevin Bourcant :

Il se peut bien qu’une belle

A ses serments infidèle

En cherchant à s’égayer,

Pendant le feu d’artifice

Ait pris la nuit pour complice

Et l’amour pour nautonier.

Le troisième acte, pas plus que les deux autres, ne pouvait se passer sans roulades. Et ce sont les mêmes fusées qui éclatent, les mêmes notes aiguës qui rebondissent sur les mêmes pointes d’aiguille. Vraiment Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite… ne ménage pas assez les trésors de son gosier : que n’imite-t-elle l’économie de M. TamberlickTamberlick, EnricoEnrico Tamberlick (Rome, 16 mars 1820 – Paris, 13 mars 1889), ténor. Après avoir étudié à Rome, à Naples et à Bologne, il fit ses débuts au Teatro del Fondo de Naples en 1843. Dès 1850, il se produisit chaque année à Londres dans les rôles de ténors héroïques, notamment Arnold (GuilLire la suite… qui ne donne pas plus de deux ut dièse par soirée.

Olivier Bancelin soupire une romance sentimentale que l’on écouterait peut-être avec plus d’attention si elle n’était pas si rapprochée du dénouement. A ce moment là les lorgnettes s’apprêtent déjà à rentrer dans leur étui ; il est bien rare que le public reste jusqu’à la fin d’une pièce, même quand il sait que l’auteur sera rappelé et qu’il paraîtra sur la scène.

Je crois au succès du Château-TrompetteChâteau-Trompette, LeLe Château-Trompette, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugene Cormon et Michel Carré mis en musique par François Gevaert créé à l’Opéra-comique le 28 avril 1860.Lire la suite… et à celui de mademoiselle Château-TrompetteChâteau-Trompette, LeLe Château-Trompette, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugene Cormon et Michel Carré mis en musique par François Gevaert créé à l’Opéra-comique le 28 avril 1860.Lire la suite… comme Olivier croit à la vertu de Mam’zelle Lise. Tous les comiques de la troupe figurent dans cette Å“uvre amusante dont tous les rôles sont amusants, excepté pourtant celui de M. de Richelieu ; le pauvre maréchal n’est d’aucune façon le héros de la pièce. Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite… a le bon goût de ne pas prendre pour elle seule les applaudissements du public et d’en laisser une très grosse part à la servante Cadichonne et au maître-queux Frigousse (M. BerthelierBerthelier, Jean-François-PhilibertJJean-François-Philibert Berthelier (Panissières/Loire, 14 décembre 1830 – Paris, 29 septembre 1888), ténor. Chanteur bouffe doté d’une voix claire et juste, il fit ses débuts en 1849 à Poitiers dans La Favorite (Donizetti). Refusé par le Conservatoire de Paris, il fut engagé par OffenbacLire la suite… et Mlle LemercierLemercier, Marie Charlotte LeocadieMarie Charlotte Léocadie Lermercier (Blois, 7 avril 1827 – Paris, 9 août 1907), soprano. Elle fit ses études au Conservatoire de Paris et obtint en 1845 un 2eme accessit de chant. Elle débuta à l’Opéra-Comique le 29 Juin 1846 dans Zémire et Azor (Grétry). Elle resta jusqu’en 1862 à l’Lire la suite…).

M. RoqueplanRoqueplan, Louis-Victor-NestorLouis-Victor-Nestor Roqueplan (Monreal/Aude, 16 septembre 1820 – Paris, 24 avril 1870), journaliste, directeur. Il vint à Paris en 1825 et s’engagea dans une carrière de journaliste. Il fut rédacteur en chef du Figaro où en 1830 il s’opposa aux ordonnances de Charles X. Pour La Presse et au Lire la suite… a compris que la musique du Château-TrompetteChâteau-Trompette, LeLe Château-Trompette, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugene Cormon et Michel Carré mis en musique par François Gevaert créé à l’Opéra-comique le 28 avril 1860.Lire la suite… pouvait se passer de décors et il a fait les choses simplement, c’est-à-dire d’une manière flatteuse pour le musicien. M. RoqueplanRoqueplan, Louis-Victor-NestorLouis-Victor-Nestor Roqueplan (Monreal/Aude, 16 septembre 1820 – Paris, 24 avril 1870), journaliste, directeur. Il vint à Paris en 1825 et s’engagea dans une carrière de journaliste. Il fut rédacteur en chef du Figaro où en 1830 il s’opposa aux ordonnances de Charles X. Pour La Presse et au Lire la suite… retrouvera l’occasion de dire à ses peintres ordinaires : brossez-moi cette fois-ci des décors qui puissent se passer de musique.

— Un très-beau concert à orchestre donné par Mme Louisa Yung-GuibertJung-Guibert, LouisaLouisa Jung-Guibert (? – ?), pianiste. La Revue et gazette musicale du 29 avril 1860 et du 7 avril 1861 et Le Ménestrel du 15 avril 1860 font les éloges de cette pianiste.Lire la suite… [Jung-Guibert]Jung-Guibert, LouisaLouisa Jung-Guibert (? – ?), pianiste. La Revue et gazette musicale du 29 avril 1860 et du 7 avril 1861 et Le Ménestrel du 15 avril 1860 font les éloges de cette pianiste.Lire la suite… a eu lieu vendredi dernier à la salle HerzHerz, Henri H.Henri Herz (Vienne, 6 janvier 1803 – Paris, 5 janvier 1888), pianiste et compositeur. Il étudia le piano avec son père, Jacques Herz, puis avec Louis-Barthélemy Pradher au Conservatoire de Paris et obtint un premier prix en 1817. Il fonda une manufacture de pianos en 1825 en association avec leLire la suite…. Mme Yung-GuibertJung-Guibert, LouisaLouisa Jung-Guibert (? – ?), pianiste. La Revue et gazette musicale du 29 avril 1860 et du 7 avril 1861 et Le Ménestrel du 15 avril 1860 font les éloges de cette pianiste.Lire la suite… est une fort belle personne et une artiste d’un grand talent, élevée à la meilleure école. Si elle était ma voisine, je lui pardonnerais très-volontiers de me troubler dans mon travail et je l’écouterais avec ravissement. Elle joue du piano avec un brio, une netteté, une délicatesse incomparables. Mme Yung-GuibertJung-Guibert, LouisaLouisa Jung-Guibert (? – ?), pianiste. La Revue et gazette musicale du 29 avril 1860 et du 7 avril 1861 et Le Ménestrel du 15 avril 1860 font les éloges de cette pianiste.Lire la suite… paraissait en public pour la première fois, son concert a été une révélation ; elle a joué avec un égal succès des morceaux du style le plus différent empruntés à l’œuvre de ChopinChopin, Frédéric-FrançoisFrédéric-François Chopin (Zelazowa près Varsovie, 1er mars 1810 – Paris, 17 octobre 1849), compositeur et pianiste. S’il étudia la musique avec Joseph Elsner, l’orgue et le piano avec Wilhelm Würfel, Chopin fut essentiellement un pianiste autodidacte.Ses premières compositions, des PoLire la suite…, de MendelssohnMendelssohn, FelixJacob-Ludwig-Felix Mendelssohn-Bartholdy (Hambourg, 3 février 1809 – Leipzig, 4 novembre 1847), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter et le piano avec Berger et se lia d’amitié avec Goethe. Enfant surdoué, ses premières compositions datent de 1819 et à douze ans il avait déjà cLire la suite… et de M. Henri HerzHerz, Henri H.Henri Herz (Vienne, 6 janvier 1803 – Paris, 5 janvier 1888), pianiste et compositeur. Il étudia le piano avec son père, Jacques Herz, puis avec Louis-Barthélemy Pradher au Conservatoire de Paris et obtint un premier prix en 1817. Il fonda une manufacture de pianos en 1825 en association avec leLire la suite…. Le talent de Mme Yung-GuibertJung-Guibert, LouisaLouisa Jung-Guibert (? – ?), pianiste. La Revue et gazette musicale du 29 avril 1860 et du 7 avril 1861 et Le Ménestrel du 15 avril 1860 font les éloges de cette pianiste.Lire la suite… n’est pas sans analogie avec celui de Mme Marie Pleyel. Je ne saurais renchérir sur un pareil éloge.

Mlle WertheimberWertheimber, PalmyrePalmyre Wertheimber (Paris, 9 septembre 1832 – Paris, 9 mai 1917), contralto. Elle étudia au Conservatoire de Parie où elle obtint les 1er Prix de chant et d’opéra et d’opéra-comique en 1851. Elle débuta à l’Opéra-Comique en 1852 participant cette année aux créations du Carillonneur dLire la suite… dont le nom était l’un des attraits du programme a chanté le célèbre NoëlNoëlNoël (Minuit, chrétiens), cantique de Noël pour soprano et clavier (piano, orgue ou harmonium) sur des paroles de Placide Cappeau mises en musique par Adolphe Adam. Ce cantique devint vite très célèbre et fut l’objet de multiples transcriptions et arrangements.Lire la suite… d’Adolphe AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite… et la chanson à boire de GalathéeGalatéeGalatée, opéra-comique en deux actes sur un livret de Jules Barbier et Michel Carré mis en musique par Victor Massé et créé à l’Opéra-Comique le 14 avril 1852.Lire la suite…. Plus j’entends cette voix harmonieuse et veloutée, ce style si correct, si large et si dramatique, plus je demeure convaincu que la place de Mlle WertheimberWertheimber, PalmyrePalmyre Wertheimber (Paris, 9 septembre 1832 – Paris, 9 mai 1917), contralto. Elle étudia au Conservatoire de Parie où elle obtint les 1er Prix de chant et d’opéra et d’opéra-comique en 1851. Elle débuta à l’Opéra-Comique en 1852 participant cette année aux créations du Carillonneur dLire la suite… n’est point à l’Opéra-Comique.

Le festival des orphéonistes de France à Londres doit avoir lieu du 24 au 30 Juin prochain.

Trois mille chanteurs réunis sous la direction de M. DelaporteDelaporte, EugèneChristophe-Louis-Joseph-Eugène Delaporte (Paris, 21 février 1818 – Saint-Mandé près Paris, 21 février 1886), organiste et chef de chÅ“urs. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint un accessit en Solfège en 1830. Il fut organiste à Sens en 1846. Il créa l’Association des SociÃLire la suite… exécuteront les chÅ“urs suivants :

God save the queen ; Veni CreatorVeni CreatorVeni Creator, chÅ“ur à quatre voix d’hommes sans accompagnement sur un texte en latin attribué au moine bénédictin Rabanus Maurus mis en musique par Louis-Désiré Besozzi. Il en existe aussi une version pour chÅ“ur mixte. Toutes deux furent publiées à Paris : aux bureaux du journal de l’OLire la suite… de BosozziBosozzi, Louis-DésiréLouis-Désiré Bosozzi (Versailles, 13 avril 1814 – Paris, 12 novembre 1879), organiste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint un 1er prix de piano en 1831 et le Prix de Rome en 1837. Il enseigna le solfège au Conservatoire de 1835 à 1837. En 1852, il succéda à LouisLire la suite… [Besozzi] ; Fragment du psaume XIX de Marcello Marcello, Benedetto GiacomoBenedetto Giacomo Marcello (Venise, 24 juin 1686 – Brescia, 24 juillet 1739), administrateur et compositeur. Après des études de droit, il servit dans l’administration de la République de Venise. En 1728, il épousa son élève Rosanna Scalfi, puis fut muté comme gouverneur provincial à PulLire la suite…; ChoralChoralIl n’y a pas encore de descriptionLire la suite… de Léon Hassler (1601) ; ChoralChoralIl n’y a pas encore de descriptionLire la suite… de Henri ScheidemannScheidemann, HeinrichHeinrich Scheidemann (Wöhrden/ Holstein, vers 1595 – Hambourg, 26 septembre 1663), organiste et compositeur. Il étudia avec son père, qui s’était installé à Hambourg en 1604, puis avec Jan Pieterszoon Sweelinck à Amsterdam entre 1611 et 1614. Il fut organiste de l’église Sainte-CatherLire la suite… (1604) ; chÅ“ur des prêtres des Mystères d’IsisMystères d’Isis, LesLes Mystères d’Isis, opéra en quatre actes, livret d’Étienne Morel de Chedeville sur une musique adaptée de La Flûte enchantée de Mozart par Louis-Wenceslas Lachnith. L’œuvre fut créée à l’Opéra de Paris le 23 août 1801.Lire la suite… ; septuor des HuguenotsHuguenots, LesLes Huguenots, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugene Scribe et  Emile Deschamps, mis en musique par Giacomo Meyerbeer, créé à l’Opéra de Paris le 29 février 1836.Lire la suite… ; Cimbres et TeutonsCimbres et TeutonsCimbres et Teutons, chÅ“ur pour voix d’hommes et accompagnement de musique militaire sur un poème de François Barrillot mis en musique par Louis Lacombe vers 1855.Lire la suite… de Louis Lacombe Lacombe, LouisLouis Trouillon Lacombe, dit Louis Lacombe (Bourges, 26 novembre 1818 – Saint-Vaast-la-Hougue, 30 septembre 1884), pianiste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint en 1831 un 1er prix de piano dans la classe de Zimmerman. De 1834 à 1839, il fit une longue tournée européeLire la suite…; les Enfants de ParisEnfants de Paris, LesLes Enfants de Paris, chÅ“ur à 4 voix d’hommes sans accompagnement sur un texte d’Alfred de Clémenceau de Saint-Julien mis en musique par Adolphe Adam.Lire la suite… d’Adolphe Adam Adam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite…; la Chapelle Chapelle, LaLa Chapelle, chÅ“ur pour 4 voix d’hommes à cappella sur un poème de Victor Hanssens mis en musique par Valentin Eduard Becker.Lire la suite…[du vallon] de Becker Becker, Constantin JuliusConstantin Julius Becker (Freiberg/Saxe inférieure, 3 février 1811 – Oberlössnitz près Dresde, 26 février 1859), compositeur. Il étudia d’abord avec August Anacker puis partit à Leipzig en 1835 pour étudier avec Carl Ferdinand Becker. Il assista Robert Schumann comme éditeur de la Neue ZeLire la suite…; le Départ des ChasseursDépart des chasseurs, LeDer Jäger Abschied (Le Départ du chasseur) op. 50 no. 2 pour chÅ“ur pour de voix d’hommes avec accompagnement de cors ad libitum sur des paroles de Joseph Eichendorff mis en musique par Felix Mendelssohn.Lire la suite… de Mendelssohn Mendelssohn, FelixJacob-Ludwig-Felix Mendelssohn-Bartholdy (Hambourg, 3 février 1809 – Leipzig, 4 novembre 1847), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter et le piano avec Berger et se lia d’amitié avec Goethe. Enfant surdoué, ses premières compositions datent de 1819 et à douze ans il avait déjà cLire la suite…; le Jour du Seigneur de Kreutzer Kreutzer, ConradinConradin Kreutzer (Messkirch/ Baden, 22 novembre 1780 – Riga, 14 décembre 1849), compositeur. Il étudia la théorie musicale et l’orgue avec Ernst Weinrauch tout suivant un cursus de droit, qu’il abandonna à la mort de son père. De 1812 à 1816, il fut maître de chapelle à la cour à StuLire la suite…; le Chant des MontagnardsChant des MontagnardsChant des montagnards, pour chÅ“ur d’hommes à quatre voix d’hommes sans accompagnement sur des paroles imitées de l’Allemand par Gabrielle Roger mises en musique par Friedrich Wilhelm Kücken.Lire la suite… et le Chant du bivouacChant du bivouacChant du bivouac (Im Bivouac), Op. 84 2e livre, pour chÅ“ur d’hommes à quatre voix sans accompagnement sur des paroles en allemand de Julius Sturm mises en musique de Friedrich Wilhelm Kücken. Il existe une version en français due à Henry Couvez et une autre due à Alexandre Boulay.Lire la suite… de Kucken Kucken, Friedrich WilhelmFriedrich Wilhelm Kücken (Bleckede/ Hanovre, 16 novembre 1810 – Schwerin, 3 avril 1882), compositeur et chef d’orchestre. Enfant, il étudia le piano puis s’installa à Schwerin où il étudia la basse continue, le violon, le piano et la flûte. Il devint membre de l’orchestre du Théâtre Lire la suite…; la RetraiteRetraite, LaLa Retraite, chÅ“ur pour quatre voix d’hommes sur des paroles de Théodore Lajarte mis en musique par Laurent de Rillé.Lire la suite… de Laurent de Rillé ; la Nouvelle alliance Nouvelle Alliance, LaLa Nouvelle alliance, chÅ“ur pour quatre voix d’hommes sur des paroles de Jean-François Vaudin mis en musique par Fromental Halévy en 1860.Lire la suite…d’HalévyHalévy, Jacques-Fromental-ÉlieJacques-Fromental-Élie Halévy (Paris, 27 mai 1799 – Nice, 12 mars 1862), compositeur. Il étudia la composition au Conservatoire de Paris avec Cherubini et Méhul et obtint le Prix de Rome en 1819. Il débuta avec succès à l’Opéra-comique en 1827 avec L’Artisan et produisit à ce théâtrLire la suite… et France ! France !France! France!France ! France !, chÅ“ur pour voix d’hommes sans accompagnement sur des paroles de Jean-Francois Vaudin, mis en musique par Ambroise Thomas et créé au concours d’orphéons qui eut lieu au Crystal Palace de Londres les 25, 26 et 28 juin 1860.Lire la suite… d’Ambroise Thomas.

Les deux derniers chÅ“urs dont les paroles sont de M. F. VaudinVaudin, Jean-FrançoisJean-François Vaudin (Saucourt/Haute-Marne, 20 octobre 1826 – Paris, 16 mars 1869), journaliste et poète. Il fut rédacteur en chef du Béranger (septembre 1857 à janvier 1858) et de La Petite presse (1858). Il fut rédacteur de L’Orphéon de 1859 à 1861 et fonda la revue La France chorale, Lire la suite… ont été spécialement composés pour le festival. Je m’étonne que les noms de MM. GounodGounod, CharlesCharles Gounod (Paris, 17 juin 1818 – Saint-Cloud, 18 octobre 1893) compositeur. Gounod étudia le piano avec sa mère et la composition et l’harmonie en privé avec Reicha tout en faisant d’excellentes études classiques au Lycée Saint-Louis à Paris. Après avoir obtenu son baccalauréat, il Lire la suite… et François BazinBazin, François-Emmanuel-JosephFrançois-Emmanuel-Joseph Bazin (Marseille, 4 septembre 1816 – Paris, 2 juillet 1878), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint le premier Prix de Rome en 1840. En 1849, il fut nommé professeur d’harmonie et d’accompagnement au Conservatoire. Il eut notamment pour élèves Lire la suite…, deux compositeurs qui se sont associés depuis si longtemps au succès de l’œuvre de M. DelaporteDelaporte, EugèneChristophe-Louis-Joseph-Eugène Delaporte (Paris, 21 février 1818 – Saint-Mandé près Paris, 21 février 1886), organiste et chef de chÅ“urs. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint un accessit en Solfège en 1830. Il fut organiste à Sens en 1846. Il créa l’Association des SociÃLire la suite…, ne figurent pas sur le programme. La solennité n’en aura pas moins un très grand intérêt et un très-grand retentissement : plus d’un touriste mélomane passera la Manche à la suite des trois mille orphéonistes de M. DelaporteDelaporte, EugèneChristophe-Louis-Joseph-Eugène Delaporte (Paris, 21 février 1818 – Saint-Mandé près Paris, 21 février 1886), organiste et chef de chÅ“urs. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint un accessit en Solfège en 1830. Il fut organiste à Sens en 1846. Il créa l’Association des SociÃLire la suite….