Le Courrier de Paris, 30 avril 1859, [p. 1-2] (article signé E. Reyer).
Chronique musicale.
Concert spirituel de M. Hector Berlioz : l’Enfance du ChristEnfance du Christ, L’L’Enfance du Christ, trilogie sacrée pour récitant (ténor), soli, chœur et orchestre sur un livret et une musique de Hector Berlioz, créée à la salle Herz à Paris le 10 décembre 1854. Les trois parties de cette œuvre ont pour titre: Le Songe d’Hérode; La Fuite en Egypte; L’ArrivéLire la suite…, fragmens de FaustDamnation de Faust, LaLa Damnation de Faust, légende dramatique en quatre parties, Op. 24, pour solistes, double chœur, chœur d’enfants et orchestre sur un texte de Gérard de Nerval traduit de Wolfganf von Goethe avec des ajouts d’Almire Gandonnière, mis en musique par Hector Berlioz et créé à l’Opéra-ComLire la suite…. — M. de HartogHartog, Édouard deÉdouard de Hartog (Amsterdam, 15 août 1828 – La Haye, 5 novembre 1909), compositeur. Il étudia la composition avec Bartelmann, Döhler, Mme. Dulcken, et Hoch, puis avec Elwart et Litollf et enfin avec Heinze, un élève de Mendelssohn et Damcke. En 1852, il s’installa à Paris pour se consacrLire la suite…. — M. Georges Mathias. — M. Hans de BülowBulow, Hans Guido Freiherr vonHans Guido Freiherr von Bülow (Dresde, 8 janvier 1830 – Le Caire/Egypte, 12 février 1894), pianiste et chef d’orchestre. Il prit des leçons de piano avec Friedrich Wieck, père de Clara Schumann puis de composition avec Max Eberwein à Dresde et Louis Plaidy (piano) et Moritz Hauptmann (composiLire la suite…. — MM. BesekirskyBesekirsky, Vasil VasilievichVasil Vasilievich Besekirsky (Moscou, 26 janvier 1835 – Moscou, 8 novembre 1919), violoniste. Il étudia avec Hubert Léonard à Bruxelles en 1858. Il fit des tournées en Europe avec beaucoup de succès et fut violon soliste de l’orchestre impérial du Théâtre Bolchoi de Moscou de 1861 à 1890Lire la suite… et Arwed PoortenPoorten, ArvedArved Poorten (Riga, ? 1835 – Riga, 20 mars [1er juin] 1901), violoncelliste et compositeur. Il étudia le violoncelle avec Friedrich August Kummer à Dresde et au Conservatoire de Bruxelles avec Adrien-François Servais. Il se produisit en tournée en Belgique, Hollande et Russie où il devint Lire la suite…. — Les chœurs d’AthalieChœurs d’AthalieChœurs d’Athalie, musique de scène pour la tragédie de Jean Racine composée par Jules-Emile-David Cohen et créée au Théâtre Français le 8 avril 1859.Lire la suite…, par M. Jules Cohen. — PoliutoPoliutoPoliuto, tragédie lyrique en trois actes sur un livret en italien de Salvadore Cammarano mis en musique par Gaetano Donizetti en 1838 et créée posthumément au Théâtre San Carlo de Naples le 30 novembre 1848. Devant le refus du roi Ferdinand II de Naples en 1838 d’autoriser le représentationLire la suite… au Théâtre-Italien. — Mlle WertheimberWertheimber, PalmyrePalmyre Wertheimber (Paris, 9 septembre 1832 – Paris, 9 mai 1917), contralto. Elle étudia au Conservatoire de Parie où elle obtint les 1er Prix de chant et d’opéra et d’opéra-comique en 1851. Elle débuta à l’Opéra-Comique en 1852 participant cette année aux créations du Carillonneur dLire la suite…. — M. Michel BergsonBergson, MichelMichel Bergson (Varsovie, 20 mai 1820 – Londres, 9 mars 1898), pianiste, compositeur et directeur du conservatoire de Genève. Il étudia avec Friedrich Schneider à Dessau et avec Karl Friedrich Rungenhagen et Wilhelm Taubert à Berlin. Il étudia à Paris de 1840 à 1846 puis se rendit en Italie (Lire la suite….
L’Enfance du ChristEnfance du Christ, L’L’Enfance du Christ, trilogie sacrée pour récitant (ténor), soli, chœur et orchestre sur un livret et une musique de Hector Berlioz, créée à la salle Herz à Paris le 10 décembre 1854. Les trois parties de cette œuvre ont pour titre: Le Songe d’Hérode; La Fuite en Egypte; L’ArrivéLire la suite… a défrayé la première partie du concert que M. Hector BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite… a donné le samedi saint à l’Opéra-Comique. Beaucoup de gens savent par quelle circonstance bizarre M. BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite… fut amené à écrire ce chef-d’œuvre ; beaucoup d’autres ne le savent pas et ne seront peut-être pas fâchés de l’apprendre.
M. BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite… passait la soirée dans une maison où la plupart des invités étaient groupés autour d’un tapis vert. Faisait-on un baccarat, un lansquenet, je l’ignore ; mais lui, BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite…, ne faisait rien : il était adossé à la cheminée et regardait machinalement ce qui se passait autour de lui, sans avoir l’air d’y rien comprendre. Un de ses amis, touché de son isolement, lui tend une feuille de papier et lui dit : Puisque tu ne joues pas, travaille et écris-moi là-dessus un morceau de musique pour mon album. BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite… prit la feuille de papier et y traça quelques portées sur lesquelles, ainsi qu’il le raconte lui-même, vint bientôt se poser un andante à quatre parties pour l’orgue. Ce chant lui parut avoir un caractère de simplicité agreste et naïve : il y adapta des paroles du même genre : le morceau d’orgue disparut et devint le chœur des bergers de Bethléem adressant leurs adieux à l’enfant Jésus au moment du départ de la Sainte-Famille pour l’Egypte. Le plus petit grain d’idée, dans la tête d’un homme d’esprit, germe avec une rapidité incroyable ; certes, si le génie de BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite… est contesté par les amateurs d’ariettes et de pont-neufs, son esprit n’est contesté par personne. Au chœur des bergers, BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite… ajouta, quelques jours après, le Repos de la Sainte-Famille, air chanté par le récitant, et une petite ouverture en style fugué sans note sensible ; puis il signa tout cela du nom d’un maître de chapelle imaginaire, Pierre Ducré, et prétendit avoir découvert ce précieux manuscrit, auquel il donna la date de 1679, dans une armoire murée de la Sainte-Chapelle ; il avoua même avoir beaucoup de peine à déchiffrer le parchemin écrit en notation ancienne. L’œuvre de Pierre Ducré fut exécutée à un concert donné par M. BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite…, et tous, musiciens, choristes et spectateurs se montrèrent unanimes dans leurs manifestations enthousiastes : « Que c’est simple, que c’est touchant, que c’est beau ! »
« Ah ! s’écria une voix aigre dans l’auditoire, ce n’est pas M. BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite… qui ferait de la musique pareille ! » Mais la supercherie du malin compositeur fut bientôt découverte, et la même voix aigre le traita d’impertinent ! Un critique, qui avait fait bien inutilement des recherches biographiques sur Pierre Ducré, ne fut peut-être pas plus délicat dans le choix de ses épithètes. Et BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite… se réjouit autant de la mystification qu’il avait imaginée que du succès qu’il venait d’obtenir.
Pendant un voyage qu’il fit en Allemagne, on lui conseilla de compléter son œuvre rétrospective, qu’il avait intitulée : la Fuite en Egypte, mystère attribué à Pierre Ducré, maître de chapelle imaginaire, et il écrivit alors le Songe d’Hérode et l’arrivée à Saïs. Ainsi fut achevée l’Enfance du ChristEnfance du Christ, L’L’Enfance du Christ, trilogie sacrée pour récitant (ténor), soli, chœur et orchestre sur un livret et une musique de Hector Berlioz, créée à la salle Herz à Paris le 10 décembre 1854. Les trois parties de cette œuvre ont pour titre: Le Songe d’Hérode; La Fuite en Egypte; L’ArrivéLire la suite…, trilogie sacrée, qui a ouvert à M. BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite… les portes de l’Institut, et dont nous avons détaillé plus d’une fois toutes les beautés. Nous ne reviendrons pas aujourd’hui sur l’analyse de ce chef-d’œuvre ; nous nous bornerons à constater l’accueil chaleureux qu’il a reçu l’autre soir à l’Opéra-Comique.
La marche de la patrouille romaine conduite par Polydorus ; le monologue d’Hérode qui vient d’entrevoir en songe l’enfant qui doit le détrôner ; la conjuration des devins consultés par le roi de Judée ; le duo de Joseph et Marie ; l’air du Récitant ; l’Adieu des Bergers ; l’Arrivée à Saïs ; l’air du Père de famille ; le ravissant trio pour harpe et deux flûtes ; le chœur mystique qui termine l’ouvrage, tout a été applaudi avec le même élan, avec la même spontanéité. M. MeyerbeerMeyerbeer, GiacomoJakob Liebmann Meyer Beer dit Giacomo Meyerbeer (Vogelsdorf, 5 septembre 1791 – Paris, 2 mai 1864), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter puis l’abbé Vogler et le piano avec Franz Lauska. Bien que considéré par Moscheles comme un des plus grands pianistes de son temps, Meyerbeer abLire la suite…, qui assistait à cette exécution, et qui entendait pour la première fois L’Enfance du ChristEnfance du Christ, L’L’Enfance du Christ, trilogie sacrée pour récitant (ténor), soli, chœur et orchestre sur un livret et une musique de Hector Berlioz, créée à la salle Herz à Paris le 10 décembre 1854. Les trois parties de cette œuvre ont pour titre: Le Songe d’Hérode; La Fuite en Egypte; L’ArrivéLire la suite…, a exprimé sincèrement son admiration et s’est empressé d’aller porter ses félicitations à son illustre confrère. Je ne sais rien de noble et de touchant comme ces loyales accolades échangées par deux grands artistes.
Après l’Enfance du ChristEnfance du Christ, L’L’Enfance du Christ, trilogie sacrée pour récitant (ténor), soli, chœur et orchestre sur un livret et une musique de Hector Berlioz, créée à la salle Herz à Paris le 10 décembre 1854. Les trois parties de cette œuvre ont pour titre: Le Songe d’Hérode; La Fuite en Egypte; L’ArrivéLire la suite…, M. BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite… nous a fait entendre des fragmens de FaustDamnation de Faust, LaLa Damnation de Faust, légende dramatique en quatre parties, Op. 24, pour solistes, double chœur, chœur d’enfants et orchestre sur un texte de Gérard de Nerval traduit de Wolfganf von Goethe avec des ajouts d’Almire Gandonnière, mis en musique par Hector Berlioz et créé à l’Opéra-ComLire la suite…, une de ses plus belles symphonies : le Sommeil de Faust bercé par le chant des Sylphes, et la Valse des Sylphes.
Que ce chant est suave ! Quelle originalité et quelle poésie dans ces murmures aériens de l’orchestre ! Cette tenue des violoncelles, ces sons harmoniques de harpes, ces thèmes vaporeux, ces légères broderies de flûtes et de clarinettes, ces petits coups de timbales : tout cela est d’un effet ravissant. Heureux Faust ! comme chante le chœur, de quels rêves délicieux ne doivent pas le bercer ces chants et ces harmonies ! On a bissé la valse. Quand donc entendrons-nous l’œuvre tout entière ? Ah ! c’est qu’il faut y regarder à deux fois avant de donner un concert avec des chœurs et un orchestre, même quand un directeur vous offre gracieusement sa salle, ainsi que l’a fait M. RoqueplanRoqueplan, Louis-Victor-NestorLouis-Victor-Nestor Roqueplan (Monreal/Aude, 16 septembre 1820 – Paris, 24 avril 1870), journaliste, directeur. Il vint à Paris en 1825 et s’engagea dans une carrière de journaliste. Il fut rédacteur en chef du Figaro où en 1830 il s’opposa aux ordonnances de Charles X. Pour La Presse et au Lire la suite… à M. BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite…. Et encore est-il une salle de spectacle qui, pour l’exécution d’une œuvre symphonique, vaille une salle de concert ? Tous les musiciens sont d’accord là-dessus : à des œuvres différentes il faut des cadres différens. Vous verrez qu’un jour ou l’autre on nous bâtira une salle de concert spacieuse, élégante, avec de larges couloirs, des loges commodes et des fauteuils rembourrés ; une salle qui rivalisera pour la sonorité avec celle du Conservatoire, et qui sera à la disposition de tous les compositeurs. Les morts ont bien leur salle, pourquoi les vivans n’auraient-ils pas la leur ?
Jamais il n’y a eu autant de concerts à orchestre que cette année, et comme il y a orchestre et orchestre, la réunion de quelques instrumens autour d’un piano a suffit pour justifier aux yeux de certains virtuoses ce titre attrayant : concert à orchestre. Ce que voyant, d’autres virtuoses qui comptaient quelques exécutans de plus ont affiché des concerts à grand orchestre. M. de HartogHartog, Édouard deÉdouard de Hartog (Amsterdam, 15 août 1828 – La Haye, 5 novembre 1909), compositeur. Il étudia la composition avec Bartelmann, Döhler, Mme. Dulcken, et Hoch, puis avec Elwart et Litollf et enfin avec Heinze, un élève de Mendelssohn et Damcke. En 1852, il s’installa à Paris pour se consacrLire la suite… est de ce nombre : il a fait les choses grandement : on voyait aux premiers pupitres la plupart de nos meilleurs solistes de l’Opéra ; aussi l’exécution des œuvres de M. de HartogHartog, Édouard deÉdouard de Hartog (Amsterdam, 15 août 1828 – La Haye, 5 novembre 1909), compositeur. Il étudia la composition avec Bartelmann, Döhler, Mme. Dulcken, et Hoch, puis avec Elwart et Litollf et enfin avec Heinze, un élève de Mendelssohn et Damcke. En 1852, il s’installa à Paris pour se consacrLire la suite…, dont se composait presque exclusivement le programme de la soirée, a-t-elle été irréprochable ; je parle de l’exécution instrumentale, car les voix se mêlant aux instrumens ont failli tout compromettre, tout gâter. Une exception doit être faite en faveur de Mlle DelisleDelisle, Cécile-Pétronille Morache diteCécile-Pétronille Morache dite Delisle (Lille, 28 juillet 1831 – ?), soprano. Elle étudia au Conservatoire de Paris et obtint un 2eme prix de chant en 1850. Elle se produisit à Troyes et fut engagée à l’Opéra en novembre 1854. Elle s’y produisit jusqu’en 1860.Source: Constant PierreLire la suite…, l’une des plus charmantes et des plus intelligentes pensionnaires de l’Opéra : elle a chanté d’une manière délicieuse une ballade intitulée l’EsclaveEsclave, L’L’Esclave, pour soprano et orchestre Op. 33 no.1 sur une poésie de Théophile Gautier mise en musique par Edouard de Hartog. L’œuvre fait partie de Trois Ballades pour voix et orchestre d’Edouard de Hartog publiées par Brandus et Dufour, Paris, 1862.Lire la suite…, composée par M. de HartogHartog, Édouard deÉdouard de Hartog (Amsterdam, 15 août 1828 – La Haye, 5 novembre 1909), compositeur. Il étudia la composition avec Bartelmann, Döhler, Mme. Dulcken, et Hoch, puis avec Elwart et Litollf et enfin avec Heinze, un élève de Mendelssohn et Damcke. En 1852, il s’installa à Paris pour se consacrLire la suite… sur des vers de Théophile Gautier.
La mélodie de cette ballade est très élégante, très poétique et l’accompagnement tout plein de détails ravissans. Des deux ouvertures qu’a fait exécuter M. de HartogHartog, Édouard deÉdouard de Hartog (Amsterdam, 15 août 1828 – La Haye, 5 novembre 1909), compositeur. Il étudia la composition avec Bartelmann, Döhler, Mme. Dulcken, et Hoch, puis avec Elwart et Litollf et enfin avec Heinze, un élève de Mendelssohn et Damcke. En 1852, il s’installa à Paris pour se consacrLire la suite…, j’aime mieux la première que la seconde : je préfère PortiaOuverture "Portia"Portia, poème dramatique sur des paroles d’Emile Augier mises en musique par Edouard de Hartog. Seuls l’ouverture et quelques extraits furent exécutés en première audition dans un concert de la Société Sainte-Cécile à Paris en 1853.Lire la suite… à Macbeth ; dans l’une et l’autre, il y a beaucoup de talent sans doute, mais la première est plus claire, plus brillante et l’inspiration s’y fait sentir davantage : l’inspiration !… oiseau rare. A travers une exécution défectueuse, j’ai saisi d’excellentes choses et de fraîches idées dans les deux fragmens de l’opéra-comique intitulé Lorenza [Lorenzo] AldiniLorenzo AldiniLorenzo Aldini op. 29, opéra sur un livret de Jules Barbier mis en musique par Edouard de Hartog. L’œuvre n’a pas été représentée.Lire la suite…, dont M. de HartogHartog, Édouard deÉdouard de Hartog (Amsterdam, 15 août 1828 – La Haye, 5 novembre 1909), compositeur. Il étudia la composition avec Bartelmann, Döhler, Mme. Dulcken, et Hoch, puis avec Elwart et Litollf et enfin avec Heinze, un élève de Mendelssohn et Damcke. En 1852, il s’installa à Paris pour se consacrLire la suite… a écrit la musique : le duo doit produire beaucoup d’effet en scène ; la valse, si elle était chantée par Mme Miolan-CarvalhoMiolan-Carvalho, Marie-CarolineMarie-Caroline Félix-Miolan épouse Calvalho (Marseille, 31 décembre 1827 – Paris, 10 juillet 1895), soprano. Elle étudia au Conservatoire de Paris avec Duprez et obtint le 1er prix de chant en 1847. Elle débuta à l’Opéra-Comique en Mai 1850 dans L’Ambassadrice (Auber). Elle participa à Lire la suite… ou Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite…, serait assurément très applaudie. Donner un concert comme celui auquel nous a convié M. de HartogHartog, Édouard deÉdouard de Hartog (Amsterdam, 15 août 1828 – La Haye, 5 novembre 1909), compositeur. Il étudia la composition avec Bartelmann, Döhler, Mme. Dulcken, et Hoch, puis avec Elwart et Litollf et enfin avec Heinze, un élève de Mendelssohn et Damcke. En 1852, il s’installa à Paris pour se consacrLire la suite…, c’est tendre sa sébile à la porte d’un théâtre. Je sais bien que nos directeurs ont leurs pauvres, mais ce n’est pas une raison pour ne pas mettre un tout petit poëme dans la sébile de M. de HartogHartog, Édouard deÉdouard de Hartog (Amsterdam, 15 août 1828 – La Haye, 5 novembre 1909), compositeur. Il étudia la composition avec Bartelmann, Döhler, Mme. Dulcken, et Hoch, puis avec Elwart et Litollf et enfin avec Heinze, un élève de Mendelssohn et Damcke. En 1852, il s’installa à Paris pour se consacrLire la suite…. Eh ! vraiment, le poëme existe déjà, et il faudrait bien peu de chose pour que l’opéra de Lorenza AldiniLorenzo AldiniLorenzo Aldini op. 29, opéra sur un livret de Jules Barbier mis en musique par Edouard de Hartog. L’œuvre n’a pas été représentée.Lire la suite…, inédit aujourd’hui, fut acclamé demain.
J’ai rarement eu l’occasion de parler de M. Georges Mathias, l’un de nos pianistes les plus distingués, et je ne serais pas étonné que M. Georges Mathias m’ait accusé d’indifférence, moi qui ai toujours eu une si vive sympathie pour son beau talent. La soirée musicale donnée la semaine dernière par cet habile virtuose m’est donc une occasion toute naturelle de vanter ses remarquables qualités, non seulement comme exécutant, mais aussi comme compositeur. C’était une soirée à grand orchestre. On y a entendu les œuvres les plus importantes du jeune musicien, œuvres qui seraient dignes d’un examen approfondi, et que j’aurais le plus grand plaisir à analyser si l’espace me le permettait. Dans l’ouverture d’HamletOuverture "Hamlet"Ouverture d’Hamlet pour orchestre op. 23 de Georges Mathias. L’œuvre dans une réduction pour piano à 4 mains a été publiée par Richault.Lire la suite…, dans la symphonie dramatique ayant pour titre Wilhelm MeisterSymphonie Dramatique "Wilhelm Meister"Wilhelm Meister, symphonie dramatique pour orchestre de Georges Mathias. Elle fut créée le 19 avril 1859 sous la direction de Théophile-Alexandre Tilmant.Lire la suite… et dans le concerto en fa dièze mineur on devine aisément le musicien amoureux de son art et élevé à la meilleure école. Cela est traité avec la science d’un maître, et, à chaque page, l’individualité du compositeur se révèle par de poétiques pensées et de charmans effets d’instrumentation.
On a applaudi surtout une très-jolie berceuse chantée par Mlle Marie DussyDussy, MarieMarie Cotteret, dite Dussy (Lyon, 19 août 1828 – Nice, ? mars 1907), soprano. Elle étudia au Conservatoire de Paris où elle obtint un deuxième prix d’opéra-comique en 1850, puis débuta l’année suivante à l’Opéra, où elle se produisit jusqu’en 1859. Elle y créa entre autres Le MLire la suite…, puis la Rêverie de Mignon, exécutée par les violoncelles et l’Orgie des Bohémiens, qui sont peut-être les morceaux les plus saillans de la deuxième et de la troisième partie de Wilhelm MeisterSymphonie Dramatique "Wilhelm Meister"Wilhelm Meister, symphonie dramatique pour orchestre de Georges Mathias. Elle fut créée le 19 avril 1859 sous la direction de Théophile-Alexandre Tilmant.Lire la suite…. Les trois petites pièces de ChopinChopin, Frédéric-FrançoisFrédéric-François Chopin (Zelazowa près Varsovie, 1er mars 1810 – Paris, 17 octobre 1849), compositeur et pianiste. S’il étudia la musique avec Joseph Elsner, l’orgue et le piano avec Wilhelm Würfel, Chopin fut essentiellement un pianiste autodidacte.Ses premières compositions, des PoLire la suite…, une mazurka, un nocturne et une valse, ont été exécutés par M. MathiasMathias, Georges-Amedee-Saint-ClairGeorges-Amédée-Saint-Clair Mathias (Paris, 14 octobre 1826 – Paris, 14 octobre 1910), pianiste et compositeur. Il fut l’élève de Kalkbrenner et de Chopin de 1838 à 1843. Il fut titulaire d’une classe de piano au Conservatoire de 1862 à 1887.Lire la suite… avec une délicatesse de doigts et un sentiment exquis, que la salle entière a parfaitement appréciés. Il y avait beaucoup d’artistes au concert de M. Georges Mathias et ils ne paraissaient pas moins enthousiasmés que le reste du public. Décidément, la confraternité n’est pas un vain mot.
M. Hans de BulowBulow, Hans Guido Freiherr vonHans Guido Freiherr von Bülow (Dresde, 8 janvier 1830 – Le Caire/Egypte, 12 février 1894), pianiste et chef d’orchestre. Il prit des leçons de piano avec Friedrich Wieck, père de Clara Schumann puis de composition avec Max Eberwein à Dresde et Louis Plaidy (piano) et Moritz Hauptmann (composiLire la suite…, que l’on nous avait annoncé comme l’un des plus fervens adeptes de l’école de l’avenir, peut-être à cause de sa parenté avec LisztLiszt, FranzFranz Liszt (Raiding, 22 octobre 1811 – Bayreuth, 31 juillet, 1886), pianiste et compositeur. Il étudia le piano d’abord avec son père puis grâce à une bourse étudia à Vienne avec Czerny pour le piano et Salieri pour la composition. Ses premiers récitals en 1823 à Vienne et à Pest firenLire la suite…, est au contraire un pianiste sérieux, dont le talent est très-correct, plein d’élévation, et qui excelle surtout dans l’interprétation de la musique classique. Quand il aborde des compositions d’un autre genre, il ne se livre à aucune de ces excentricités qui rendent tant d’exécutans ridicules, et c’est à peine si on s’aperçoit des difficultés vaincues par la puissance et l’habileté du virtuose. M. Hans de BulowBulow, Hans Guido Freiherr vonHans Guido Freiherr von Bülow (Dresde, 8 janvier 1830 – Le Caire/Egypte, 12 février 1894), pianiste et chef d’orchestre. Il prit des leçons de piano avec Friedrich Wieck, père de Clara Schumann puis de composition avec Max Eberwein à Dresde et Louis Plaidy (piano) et Moritz Hauptmann (composiLire la suite… est très-estimé en Allemagne, autant pour son talent d’artiste que pour son talent d’écrivain, qui lui a valu une des premières places dans la presse musicale.
Voici deux jeunes gens que la Russie nous envoie et qui se recommandent l’un et l’autre par un talent plein de distinction, de verve et de jeunesse. M. BesekirskyBesekirsky, Vasil VasilievichVasil Vasilievich Besekirsky (Moscou, 26 janvier 1835 – Moscou, 8 novembre 1919), violoniste. Il étudia avec Hubert Léonard à Bruxelles en 1858. Il fit des tournées en Europe avec beaucoup de succès et fut violon soliste de l’orchestre impérial du Théâtre Bolchoi de Moscou de 1861 à 1890Lire la suite… est attaché en qualité de premier soliste du théâtre impérial de Moscou. Il joue du violon avec une très grande pureté, beaucoup de justesse et de sentiment : une fantaisie de LéonardLeonard, HubertVioloniste, pédagogue et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec François-Antoine Habeneck tout en travaillant comme violoniste à l’orchestre du Théâtre des Variétés puis à celui de l’Opéra-Comique et de l’Opéra. Violon solo des concerts Vivienne, il fit des tournée dLire la suite… et le RossignolVariations sur Le RossignolDivertissements d’amateurs sur des mélodies russes favorites, op. 24 pour violon et piano de Henri Vieuxtemps. Ce sont 6 morceaux sur des mélodies russes. Le deuxième morceau est intitulé Divertissement sur « Le rossignol » d’Alex Alabieff.Lire la suite… de Vieuxtemps ont mis en relief les précieuses qualités de ce virtuose. M. PoortenPoorten, ArvedArved Poorten (Riga, ? 1835 – Riga, 20 mars [1er juin] 1901), violoncelliste et compositeur. Il étudia le violoncelle avec Friedrich August Kummer à Dresde et au Conservatoire de Bruxelles avec Adrien-François Servais. Il se produisit en tournée en Belgique, Hollande et Russie où il devint Lire la suite… a, comme violoncelliste, partagé le succès de son partenaire. Le Caprice appassionatoCaprice Appassionato pour VioloncelleIl n’y a pas encore de descriptionLire la suite…, composé et exécuté par ce jeune artiste, est un morceau fort bien écrit et dans lequel l’auteur a tiré un excellent parti de toutes les ressources de son instrument. Mlle Sophie SilasSilas, SophieSoeur de Edourd Silas, compositeur, pianiste et organisteLire la suite…, pianiste au jeu gracieux et énergique, a prêté son concours à la soirée de MM. BesekirskyBesekirsky, Vasil VasilievichVasil Vasilievich Besekirsky (Moscou, 26 janvier 1835 – Moscou, 8 novembre 1919), violoniste. Il étudia avec Hubert Léonard à Bruxelles en 1858. Il fit des tournées en Europe avec beaucoup de succès et fut violon soliste de l’orchestre impérial du Théâtre Bolchoi de Moscou de 1861 à 1890Lire la suite… et Arwed PoortenPoorten, ArvedArved Poorten (Riga, ? 1835 – Riga, 20 mars [1er juin] 1901), violoncelliste et compositeur. Il étudia le violoncelle avec Friedrich August Kummer à Dresde et au Conservatoire de Bruxelles avec Adrien-François Servais. Il se produisit en tournée en Belgique, Hollande et Russie où il devint Lire la suite…. Mlle SilasSilas, Edouard (Elie)Edouard-Elie Silas (Amsterdam, 22 août 1827 – Londres, 8 février 1909), pianiste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint un 1er prix d’orgue en 1849. Il s’installa à Londres en 1850 et fut titulaire de l’orgue de la chapelle catholique de Kingston on Thames. En 1852, Lire la suite… est la sœur de M. E. SilasSilas, Edouard (Elie)Edouard-Elie Silas (Amsterdam, 22 août 1827 – Londres, 8 février 1909), pianiste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint un 1er prix d’orgue en 1849. Il s’installa à Londres en 1850 et fut titulaire de l’orgue de la chapelle catholique de Kingston on Thames. En 1852, Lire la suite… qui jouit en Angleterre d’une très grande réputation comme pianiste et compositeur.
D’autres concerts ont eu lieu dont je n’ose pas parler, parce que je n’y ai pas assisté. C’est la seule raison que je puisse donner à mon silence, et je crains bien que tout le monde ne la trouve pas péremptoire.
J’arrive maintenant aux chœurs d’AthalieChœurs d’AthalieChœurs d’Athalie, musique de scène pour la tragédie de Jean Racine composée par Jules-Emile-David Cohen et créée au Théâtre Français le 8 avril 1859.Lire la suite…, composés par M. Jules Cohen et qui ne me paraissent nullement indignes de la poésie qui les a inspirés. M. Jules Cohen est un lauréat du Conservatoire, où il remportait un premier prix de piano il y a quelques années et où il professe aujourd’hui. M. HalévyHalévy, Jacques-Fromental-ÉlieJacques-Fromental-Élie Halévy (Paris, 27 mai 1799 – Nice, 12 mars 1862), compositeur. Il étudia la composition au Conservatoire de Paris avec Cherubini et Méhul et obtint le Prix de Rome en 1819. Il débuta avec succès à l’Opéra-comique en 1827 avec L’Artisan et produisit à ce théâtrLire la suite… lui a appris le grand art de la composition. L’élève intelligent et bien doué a mis à profit les excellentes leçons de ce grand maître. Sa partition des Chœurs d’AthalieChœurs d’AthalieChœurs d’Athalie, musique de scène pour la tragédie de Jean Racine composée par Jules-Emile-David Cohen et créée au Théâtre Français le 8 avril 1859.Lire la suite… lui fera ouvrir, indubitablement, les portes d’un théâtre lyrique, où il tiendra sa place aussi bien et peut-être beaucoup mieux que beaucoup d’autres. Des six chœurs écrits par M. Jules Cohen, le premier et le second me semblent les plus remarquables, tant sous le rapport de l’instrumentation que sous le rapport mélodique. Au milieu de très-grands effets produits pas les masses vocales, les chants confiés à des voix isolées ne sont pas passés inaperçus. Le solo de ténor :
Ainsi l’on vit l’aimable Samuel
Croître à l’ombre du tabernacle.
est une mélodie originale, auquel le compositeur, en se l’appropriant, a su conserver toute la grandeur, toute la simplicité de son caractère biblique ; le final du 4e acte mérite également une mention particulière ; les triolets de violons qui accompagnent l’une des phrases les plus saillantes de ce morceau, l’effet de trompettes que l’on entend dans la coulisse attestent chez M. Jules Cohen de très-grandes capacités comme harmoniste et une connaissance approfondie des secrets de l’orchestre. J’ai bien saisi çà et là quelque vague réminiscence, quelque ressouvenir des procédés de tel ou tel maître ; mais quand on est jeune, il est aussi facile de se faire pardonner des péchés mignons de ce genre que de les commettre. Mlle Ferdinand, chargée d’un solo très-important au 2e acte, est une fort belle personne qui chante avec infiniment de goût et dont la voix est pleine de charme ; je l’ai écoutée en fermant les yeux pour bien me convaincre que je ne subissais pas l’influence de sa tournure élégante et de son joli visage.
Les MartyrsMartyrs, LesLes Martyrs, opéra en quatre actes sur un livret d’Eugene Scribe d’après Polyeucte de Corneille, mis en musique par Gaetano Donizetti et créé à l’Opéra de Paris le 10 avril 1840. A l’origine, c’était un opéra italien en trois actes, Poliuto , sur un livret de Salvator Cammarano, Lire la suite…, opéra joué sur notre première scène lyrique, en 1840, avec Duprez pour principal interprète, vient de reparaître au Théâtre-Italien, sous son titre primitif : PoliutoPoliutoPoliuto, tragédie lyrique en trois actes sur un livret en italien de Salvadore Cammarano mis en musique par Gaetano Donizetti en 1838 et créée posthumément au Théâtre San Carlo de Naples le 30 novembre 1848. Devant le refus du roi Ferdinand II de Naples en 1838 d’autoriser le représentationLire la suite…. Cette partition renferme plus d’une page remarquable, et le souffle dramatique y est quelquefois aussi puissant que dans LucieLucia di LamermoorLucia di Lammermoor, dramma tragico en trois actes sur un livret en italien de Salvadore Cammarano, d’après The Bride of Lammermoor de Walter Scott, mis en musique par Gaetano Donizetti et créé au Théâtre San Carlo de Naples le 26 septembre 1835 et au Théâtre-Italien de Paris le 12 déceLire la suite…, le chef-d’œuvre du maître. Le final du second acte, le duo de la prison et le duo au troisième acte ont particulièrement électrisé la salle, une salle élégante, parfumée, décolletée, aristocratique, et qui ne se laisse pas exclusivement impressionner, ainsi que les médisans veulent le faire croire, par le prestige et l’éclat d’une note phénoménale. D’ailleurs, dans PoliutoPoliutoPoliuto, tragédie lyrique en trois actes sur un livret en italien de Salvadore Cammarano mis en musique par Gaetano Donizetti en 1838 et créée posthumément au Théâtre San Carlo de Naples le 30 novembre 1848. Devant le refus du roi Ferdinand II de Naples en 1838 d’autoriser le représentationLire la suite…, M. TamberlickTamberlick, EnricoEnrico Tamberlick (Rome, 16 mars 1820 – Paris, 13 mars 1889), ténor. Après avoir étudié à Rome, à Naples et à Bologne, il fit ses débuts au Teatro del Fondo de Naples en 1843. Dès 1850, il se produisit chaque année à Londres dans les rôles de ténors héroïques, notamment Arnold (GuilLire la suite… se contente de donner un simple si naturel et de chanter son rôle avec toute la passion, tout le talent d’un grand artiste.
« A la Saint-Jean les jeunes filles se rassemblent sur le bord de la Vistule et y jettent des couronnes. La première que le courant emporte, annonce à la jeune fille que son mariage sera célébré dans l’année. » Ces quelques lignes servent d’épigraphe à une poétique légende racontée en trois couplets par M. Paul Juillerat, et qui a inspiré à M. Michel BergsonBergson, MichelMichel Bergson (Varsovie, 20 mai 1820 – Londres, 9 mars 1898), pianiste, compositeur et directeur du conservatoire de Genève. Il étudia avec Friedrich Schneider à Dessau et avec Karl Friedrich Rungenhagen et Wilhelm Taubert à Berlin. Il étudia à Paris de 1840 à 1846 puis se rendit en Italie (Lire la suite… une fraîche et gracieuse mélodie qu’il a intitulée MazurkaMazurkaIl n’y a pas encore de descriptionLire la suite…, à cause du rythme sur lequel elle est écrite. J’ai entendu cette jolie composition par le plus grand des hasards, dans une soirée où l’on ne devait pas faire de musique et où l’on en a fait tout de même. Mlle WertheimberWertheimber, PalmyrePalmyre Wertheimber (Paris, 9 septembre 1832 – Paris, 9 mai 1917), contralto. Elle étudia au Conservatoire de Parie où elle obtint les 1er Prix de chant et d’opéra et d’opéra-comique en 1851. Elle débuta à l’Opéra-Comique en 1852 participant cette année aux créations du Carillonneur dLire la suite… était là ; on l’a priée de se mettre au piano, et avec tant d’insistances, qu’il lui aurait été difficile de refuser. Mlle WertheimberWertheimber, PalmyrePalmyre Wertheimber (Paris, 9 septembre 1832 – Paris, 9 mai 1917), contralto. Elle étudia au Conservatoire de Parie où elle obtint les 1er Prix de chant et d’opéra et d’opéra-comique en 1851. Elle débuta à l’Opéra-Comique en 1852 participant cette année aux créations du Carillonneur dLire la suite…, comme Mme ViardotViardot, Michelle-Ferdinande-PaulineMichelle-Ferdinande-Pauline Viardot( Paris, 18 juillet 1821 – Paris, 18 mai 1910), contralto, compositeur, pianiste et professeur de chant. Fille de Manuel Vincente Garcia, ténor et compositeur, soeur de la soprano Maria Malibran et de Manuel Patricio Garcia, l’un des plus important professeur deLire la suite…, s’accompagne volontiers elle-même.
La mazurkaMazurkaIl n’y a pas encore de descriptionLire la suite… de M. BergsonBergson, MichelMichel Bergson (Varsovie, 20 mai 1820 – Londres, 9 mars 1898), pianiste, compositeur et directeur du conservatoire de Genève. Il étudia avec Friedrich Schneider à Dessau et avec Karl Friedrich Rungenhagen et Wilhelm Taubert à Berlin. Il étudia à Paris de 1840 à 1846 puis se rendit en Italie (Lire la suite…, interprétée par l’éminente cantatrice, dont le goût est parfait et la voix des plus sympathiques, m’a donné la meilleure idée du talent fin et original de M. BergsonBergson, MichelMichel Bergson (Varsovie, 20 mai 1820 – Londres, 9 mars 1898), pianiste, compositeur et directeur du conservatoire de Genève. Il étudia avec Friedrich Schneider à Dessau et avec Karl Friedrich Rungenhagen et Wilhelm Taubert à Berlin. Il étudia à Paris de 1840 à 1846 puis se rendit en Italie (Lire la suite…. Cette mazurkaMazurkaIl n’y a pas encore de descriptionLire la suite… s’appelle la Pêche aux FiancésPêche aux fiancés, LaLa Pêche aux fiancés, mazurka pour une voix et piano sur des paroles de Paul Juillerat mises en musique par Michel Bergson.Lire la suite…. C’est un joli titre, et j’aime à croire que les jeunes personnes qui rêvent de mariage tout en s’occupant de musique ne seront pas les seules à s’en souvenir.
Personnes discutées
Personnes citées
Oeuvres discutées
Oeuvres citées
Notes d'édition
Il s’agit de l’architecte Joseph-Louis Duc.