FEUILLETON DU JOURNAL DES DÉBATS

DU 28 OCTOBRE 1873.  

REVUE MUSICALE.

Théâtre Lyrique de l’Athénée : Reprise du Bijou perdu. —Bijou perdu, LeLe Bijou perdu, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et Philippe-Auguste-Alfred Pittaud de Forges mis en musique par Adolphe Adam et créé au Théâtre-Lyrique le 6 octobre 1853.Lire la suite… Mme Marie CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite…. — L’Ecole du petit chien. — Mlle SingeléeSingelée, LouisaLouisa Singelée (? – ?), soprano. Fille de Jean-Baptiste Singelée, violoniste, compositeur et chef d’orchestre à Gand. Elle étudia le violon vraisemblablement avec son père et le chant avec Gibert Duprez et se produisit à Paris comme violoniste et chanteuse en concert en 1858. Elle chanta leLire la suite…. — La Dot mal placéeDot mal placée, LaLa Dot mal placée, opéra-comique en trois actes sur un livret de Georges Mancel mis en musique par Paul Lacôme et créé au Théâtre-Lyrique de l’Athénée de Paris le 28 février 1873.Lire la suite… et les affaires d’Es­pagne.

 

Réouverture des Concerts populaires. — M. Joachim Raff. — La deuxième partie de Roméo et JulietteRomeo et JulietteRoméo et Juliette, symphonie dramatique, Op. 17, pour solistes, chœur et orchestre sur un texte d’Emile Deschamps d’après William Shakespeare, composée par Hector Berlioz et créée à la Salle du Conservatoire de Paris le 24 novembre 1839.Lire la suite…, d’Hector BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite….

Il y a des ouvrages qui, malgré leur suc­cès, ou plutôt à cause du genre de succès qu’ils obtiennent, semblent ne pas devoir sur­vivre à leur principal interprète. C’est pour le début de Mme Marie CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite…, au Théâtre-Lyrique, qu’Adolphe AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite… écrivit en 1853 la partition du Bijou perdu.Bijou perdu, LeLe Bijou perdu, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et Philippe-Auguste-Alfred Pittaud de Forges mis en musique par Adolphe Adam et créé au Théâtre-Lyrique le 6 octobre 1853.Lire la suite… Mme Marie CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite…, Dieu merci ! est encore de ce monde et se porte même fort bien ; mais elle ne chante guère plus à Paris. On pouvait donc croire à la disparition définitive, à la perte du Bijou perduBijou perdu, LeLe Bijou perdu, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et Philippe-Auguste-Alfred Pittaud de Forges mis en musique par Adolphe Adam et créé au Théâtre-Lyrique le 6 octobre 1853.Lire la suite…, lorsqu’une jeune cantatrice belge, belge comme Mme Marie CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite…, est venue le rendre à l’admiration du public.

Ah ! qu’il fait donc bon cueillir la fraise

Au bois de Bâgneux,

Quand on est deux.

Je me souviens qu’un jour je suivis, de la Madeleine au Château-d’Eau, un régi­ment dont la musique jouait cette ronde avec l’accentuation rhythmique particulière au pas redoublé, et instrumentée avec des fifres et des tambours. Je cheminai ainsi sans bien me rendre compte de l’air que j’enten­dais, et subissant peut-être malgré moi la double influence de l’opposition des timbres et de la persistance du rhythme. Il est bien évident que ce que j’éprouvais n’était pas une sensation musicale, et si j’avais re­connu tout d’abord la ronde du Bijou perduBijou perdu, LeLe Bijou perdu, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et Philippe-Auguste-Alfred Pittaud de Forges mis en musique par Adolphe Adam et créé au Théâtre-Lyrique le 6 octobre 1853.Lire la suite…, je ne serais pas allé si loin ; mais l’éclat strident des petites flûtes et le ronflement de la peau d’âne agissaient sur mon système nerveux, et, surexcité comme je l’étais, je ne sais pas jusqu’où je serais allé si le régiment et le colonel du régiment, le tambour-major et la musique n’étaient ren­trés dans la caserne, laissant les badauds dehors.

La plupart des airs populaires doivent leur succès à la franchise, à l’accentuation du rhythme. Et le rhythme est un des plus puissans auxiliaires de la musique primi­tive, de la musique des peuples barbares ou peu civilisés. C’est pourquoi les instrumens à percussion jouent un si grand rôle dans les orchestres de saltimbanques et dans les danses des nègres de l’Afrique centrale et des sauvages de l’Amérique du Sud.

M. Arthur Pougin, qui a publié dans le Mé­nestrel une étude très complète sur Adolphe AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite…, sa vie et ses œuvres, et qui s’est aidé, pour ce travail intéressant, de documens inédits mis à sa disposition par la veuve du célèbre compositeur, nous ra­conte comment Adolphe AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite… écrivit, tou­jours à la hâte, la partition du Bijou perdu.Bijou perdu, LeLe Bijou perdu, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et Philippe-Auguste-Alfred Pittaud de Forges mis en musique par Adolphe Adam et créé au Théâtre-Lyrique le 6 octobre 1853.Lire la suite… MmeCabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite… venait d’être engagée au Théâtre-Lyrique. Cette jeune cantatrice, qui avait commencé en 1849 au Château des Fleurs, un établissement situé aux Champs-Elysées et où l’on donnait des concerts, avait débuté sans éclat à l’Opéra-Comique, et, à force de travail, revenait à Paris avec une réputation faite en pro­vince. SévesteSéveste, JulesDésiré-Henri-Jules Séveste (Paris, 19 mars 1803 – Meudon, 30 juin 1854), directeur. Fils de Pierre Séveste, en 1822 il se joignit à son père qui dirigeait le théâtre de Saint-Cloud. Avec son frère, Edmond Séveste, il fonda le Théâtre de Belleville en 1828 et obtint le privilège de prLire la suite…, qui dirigeait alors le Théâtre-Lyrique, en parla à Adolphe AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite…, et il fut question de la faire débuter dans la Reine d’un jour.Reine d’un jour, LaLa Reine d’un jour, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe et Henri de Saint-Georges mis en musique par Adolphe Adam et créé à l’Opéra-Comique le 19 septembre 1839.Lire la suite… Mais après l’avoir enten­due, Adolphe AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite…, ébloui et charmé par cette fraîcheur de voix, par cette vocalisation brillante, dit à SévesteSéveste, JulesDésiré-Henri-Jules Séveste (Paris, 19 mars 1803 – Meudon, 30 juin 1854), directeur. Fils de Pierre Séveste, en 1822 il se joignit à son père qui dirigeait le théâtre de Saint-Cloud. Avec son frère, Edmond Séveste, il fonda le Théâtre de Belleville en 1828 et obtint le privilège de prLire la suite… que pour une pareille chanteuse ce n’était pas une re­prise qu’il fallait, mais bien un ouvrage nouveau, fait pour elle. « Il n’y avait pas de temps à perdre, car le pauvre Théâtre-Lyrique, ajoute AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite… dans ses Mémoires, avait besoin d’un succès. De Leuven lut le Bijou perduBijou perdu, LeLe Bijou perdu, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et Philippe-Auguste-Alfred Pittaud de Forges mis en musique par Adolphe Adam et créé au Théâtre-Lyrique le 6 octobre 1853.Lire la suite… et je me hâtai d’écrire un rôle pour Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite…. »

Le livret du Bijou perduBijou perdu, LeLe Bijou perdu, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et Philippe-Auguste-Alfred Pittaud de Forges mis en musique par Adolphe Adam et créé au Théâtre-Lyrique le 6 octobre 1853.Lire la suite…, d’après M. Arthur Pougin, n’était pas de M. de LeuvenLeuven, Adolphe deAdolphe de Leuven (Paris, 1800 – Paris, 14 avril 1884), auteur dramatique, librettiste. Fils d’un des trois conspirateurs de l’assassinat du roi de Suède, Gustave III, il est né en 1800 et prit comme nom de plume celui de sa grand-mère maternelle. Il était un grand ami d’Alexandre Dumas pèrLire la suite… seul ; ce dernier avait pour colla­borateur M. de Forges. Dans l’origine, c’est- à-dire vers 1836 ou 1837, le Bijou perdu Bijou perdu, LeLe Bijou perdu, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et Philippe-Auguste-Alfred Pittaud de Forges mis en musique par Adolphe Adam et créé au Théâtre-Lyrique le 6 octobre 1853.Lire la suite…s’appelait Manon Giroux :Manon GirouxManon Giroux, comédie-vaudeville en deux acte d’Adolphe de Leuven et Auguste Pittaud de Forges créée au Théâtre du Palais-Royal le 26 août 1839. L’œuvre fut remaniée en opéra-comique en 1853 sous le titre Le Bijou perdu.Lire la suite… la pièce était en deux actes et avait été écrite pour Albert GrisarGrisar, AlbertAlbert Grisar (Anvers, 26 décembre 1808 – Asnières, 15 juin 1869), compositeur. Élève de Reicha à Paris et de Mercadante à Naples, il écrivit des opéras-comiques dans la tradition de Boieldieu qui eurent du succès dont Gilles ravisseur (1848), Les Porcherons (1850), Bonsoir M. Pantalon (185Lire la suite…. Mais M. CrosnierCrosnier, EdmondFrançois-Louis Croisnu, dit Edmond Crosnier (Versailles, 12 mai 1792 – Château de Lépau à  Lisle/Loire et Cher, 1er septembre 1867), administrateur. Il écrivit quelques vaudevilles et devint directeur du Théâtre de la Porte Saint-Martin en 1830. De 1834 à 1845, il dirigea l’Opéra-ComLire la suite…, à cette époque directeur de l’Opéra-Comique, l’ayant re­fusée, et GrisarGrisar, AlbertAlbert Grisar (Anvers, 26 décembre 1808 – Asnières, 15 juin 1869), compositeur. Élève de Reicha à Paris et de Mercadante à Naples, il écrivit des opéras-comiques dans la tradition de Boieldieu qui eurent du succès dont Gilles ravisseur (1848), Les Porcherons (1850), Bonsoir M. Pantalon (185Lire la suite… étant ensuite parti pour l’Italie, les auteurs la transformèrent en vaudeville, et elle fut jouée au Palais-Royal. Lorsqu’il fut question d’une pièce pour les débuts de Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite…, MM. de LeuvenLeuven, Adolphe deAdolphe de Leuven (Paris, 1800 – Paris, 14 avril 1884), auteur dramatique, librettiste. Fils d’un des trois conspirateurs de l’assassinat du roi de Suède, Gustave III, il est né en 1800 et prit comme nom de plume celui de sa grand-mère maternelle. Il était un grand ami d’Alexandre Dumas pèrLire la suite… et de Forges rendirent à leur Manon GirouxManon GirouxManon Giroux, comédie-vaudeville en deux acte d’Adolphe de Leuven et Auguste Pittaud de Forges créée au Théâtre du Palais-Royal le 26 août 1839. L’œuvre fut remaniée en opéra-comique en 1853 sous le titre Le Bijou perdu.Lire la suite… sa forme première, l’augmen­tèrent d’un acte et en firent le Bijou perdu. Bijou perdu, LeLe Bijou perdu, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et Philippe-Auguste-Alfred Pittaud de Forges mis en musique par Adolphe Adam et créé au Théâtre-Lyrique le 6 octobre 1853.Lire la suite…« Le succès de Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite… fut immense, dit Adam ; du premier coup elle se posa comme cantatrice, et, comme actrice, elle était charmante dans le rôle de Toinon. La ronde des Fraises, qui devint si populaire grâce à elle, était bissée chaque soir. Cet ouvrage ne m’avait pas donné beaucoup de peine à faire. Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite… en fit le succès. Je lui dédiai la partition avec ces mots : L’au­teur de la musique à l’auteur du succès. » Il était impossible d’être à la fois plus galant et plus modeste. Puisque Adam lui-même ne se faisait pas illusion sur le mérite de son œuvre, il n’y a aucun inconvénient pour la gloire du compositeur à dire que c’est une œuvre fort médiocre.

Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite… avait alors dans la voix et a peut-être encore aujourd’hui des notes tout à fait exceptionnelles. Et l’on par­lait avec le même enthousiasme de l’ut dièse de TamberlickTamberlick, EnricoEnrico Tamberlick (Rome, 16 mars 1820 – Paris, 13 mars 1889), ténor. Après avoir étudié à Rome, à Naples et à Bologne, il fit ses débuts au Teatro del Fondo de Naples en 1843. Dès 1850, il se produisit chaque année à Londres dans les rôles de ténors héroïques, notamment Arnold (GuilLire la suite… et du fa suraigu de Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite….

Avez-vous lu dans un ouvrage très in­structif et très amusant d’Hector BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite…, intitulé : A travers chantsA travers chantsA travers chants. Etudes musicales, adorations, boutades et critiques, essai de Hector Berlioz, publié par Calmann Lévy, Paris : 1862.Lire la suite…, une boutade humoristique sur l’Ecole du petit chien ?

« L’Ecole du petit chien est celle des chanteuses dont la voix extraordinaire­ment étendue dans le haut leur permet de lancer à tout bout de chant des contre-mi et des contre-fa aigus, semblables, pour le caractère et le plaisir qu’ils font à l’audi­toire, au cri d’un king’s-charles dont on écrase la patte. Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite…, il faut le recon­naître, à l’époque où elle pratiquait ce sys­tème de chant, atteignait toujours son but. Quand elle visait un mi ou un fa, et même un solSonate pour piano et violon no. 4 en sol mineur op. 129 dite « chromatique en un mouvement »Sonate pour piano et violon no. 4 en sol mineur op. 129 dite « chromatique en un mouvement » de Joachim Raff. La sonate fut composée en 1866 et publiée en 1867 avec une dédicace à Henri Vieuxtemps. L’unique mouvement est en fait en trois sections (Allegro mosso assai – Andante (non troppLire la suite… suraigu, c’était un solSonate pour piano et violon no. 4 en sol mineur op. 129 dite « chromatique en un mouvement »Sonate pour piano et violon no. 4 en sol mineur op. 129 dite « chromatique en un mouvement » de Joachim Raff. La sonate fut composée en 1866 et publiée en 1867 avec une dédicace à Henri Vieuxtemps. L’unique mouvement est en fait en trois sections (Allegro mosso assai – Andante (non troppLire la suite…, un fa, un mi Marche héroïque pour orchestre en mi bémol majeur op. 34Marche héroïque pour orchestre en mi bémol majeur op. 34 de Camille Saint-Saëns. L’œuvre fut écrite pour deux pianos puis orchestrée en 1870. La version pour deux pianos fut créée par Camille Saint-Saëns et Albert Lavignac au Grand-Hôtel de Paris le 30 novembre 1870. La version pour orcLire la suite…qu’elle touchait ; mais on ne lui en savait aucun gré, tandis que ses élèves ou imita­trices, ne parvenant d’ordinaire qu’au Symphonie no. 4 en ré mineur op. 122Symphonie no. 4 en ré mineur op. 122 pour orchestre de Robert Schumann. Elle fut composée dans la foulée de la première symphonie et créée le 6 décembre 1841 par l’orchestre du Gewandhaus de Leipzig sous la direction de Ferdinand David. Schumann la révisa profondément et la première de cLire la suite…dièze s’il s’agit du mi ou au mi s’il s’agit du fa excitent toujours ainsi des transports d’admiration frénétiques. Cette injustice et cette injustesse ont fini par dégoûter Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite… de son école.

» C’était fait pour cela. Maintenant, elle se borne à chanter comme une femme charmante qu’elle est, et ne songe plus à imi­ter ni les petits chiens ni les oiseaux. »

BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite… aurait pu être encore plus gra­cieux pour Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite…, et ajouter que le petit chien est aussi une constellation.

Mlle SingeléeSingelée, LouisaLouisa Singelée (? – ?), soprano. Fille de Jean-Baptiste Singelée, violoniste, compositeur et chef d’orchestre à Gand. Elle étudia le violon vraisemblablement avec son père et le chant avec Gibert Duprez et se produisit à Paris comme violoniste et chanteuse en concert en 1858. Elle chanta leLire la suite…, à laquelle un de nos con­frères a appliqué avec beaucoup d’esprit et d’à-propos ce vers d’Emile Augier Augier, EmileGuillaume-Victor-Emile Augier (Valence, 17 septembre 1820 – Croissy-sur-Seine, 25 octobre 1889), auteur dramatique. Après des études brillantes au Lycée Henri IV, il étudia le droit tout en écrivant des pièces de théâtre. Sa comédie en vers, La Ciguë, rencontra un vif succès au théâtrLire la suite…:

Elle est charmante, elle est charmante, elle est charmante !

n’appartient ni à l’école du petit chien ni à l’école de Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite…. Elle chante avec goût, vocalise agréablement, mais n’a point encore atteint ce degré de perfection rela­tive qui rend une cantatrice l’idole du pu­blic, quel que soit d’ailleurs le genre auquel elle consacre son talent ou ses rares fa­cultés. Peut-être, après tout, ne manque-t-il à Mlle SingeléeSingelée, LouisaLouisa Singelée (? – ?), soprano. Fille de Jean-Baptiste Singelée, violoniste, compositeur et chef d’orchestre à Gand. Elle étudia le violon vraisemblablement avec son père et le chant avec Gibert Duprez et se produisit à Paris comme violoniste et chanteuse en concert en 1858. Elle chanta leLire la suite… qu’une scène plus grande pour se produire et un imprésario assez intelligent pour en faire du jour au lende­main une étoile, une merveille, une légende, et répandre sa renommée dans les cinq parties du monde.

L’infatigable directeur du Théâtre Lyri­que de l’Athénée, qui s’apprête à ne point nous laisser chômer cet hiver, a repris, en même temps que le Bijou perduBijou perdu, LeLe Bijou perdu, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et Philippe-Auguste-Alfred Pittaud de Forges mis en musique par Adolphe Adam et créé au Théâtre-Lyrique le 6 octobre 1853.Lire la suite…, une des plus amusantes bouffonneries de son ré­pertoire, la Dot mal placéeDot mal placée, LaLa Dot mal placée, opéra-comique en trois actes sur un livret de Georges Mancel mis en musique par Paul Lacôme et créé au Théâtre-Lyrique de l’Athénée de Paris le 28 février 1873.Lire la suite…, dont la musi­que espagnole est de M. Lacôme et les pa­roles de M. Georges MancelMancel, GeorgesGeorges Mancel ( ? – ?), auteur dramatique et librettiste. Il était un des rédacteurs du journal illustré La Vie parisienne sous le pseudonyme de Lot. Il écrivit seul ou en collaboration des proverbes et saynètes de salon, des pièces de théâtre dont Changement de garnison (Théâtre des FoLire la suite…. Je ne fais pas de politique dans mon feuilleton, pas même de la politique extérieure : mais il me sem­ble que tous ces guitaristes qui aspirent à la main de la belle Pépita et lui chantent la même sérénade font d’autant mieux son­ger à la situation actuelle de l’Espagne que c’est un cinquième larron, un cinquième prétendant qui tombe des nues aux pieds de la belle, embroche ses rivaux, empoche la dot et hâte le dénoûment.

J’ai dit un mot du premier Concert po­pulaire, dont le succès a été pour la Suite d’orchestreTroisième Suite d’orchestreTroisième Suite d’orchestre – Scènes dramatiques : Musique pour une pièce antique en sol mineur de Jules Massenet. Elle fut créée le 9 février 1873 aux Concerts Pasdeloup. Elle comprend quatre mouvements extraits de la musique de scène composée par Jules Massenet pour la pièce de thé�Lire la suite… (musique des ErynniesErynnies, Les op. 10Les Erynnies, op. 10, musique de scène de Jules Massenet pour la tragédie en deux parties et en vers de Charles-Marie-René Leconte de Lisle. La musique fut commandée par le directeur du Théâtre de l’Odéon de Paris, Félix-Henri Duquesnel, pour la création de la tragédie de Leconte de LislLire la suite…) de M. Jules Massenet. Deux airs russes de GlinkaGlinka, Mikhail IvanovitchMikhail Ivanovitch Glinka (Novospasskoye près Yelnya, district de Smolensk/Russie, 20 mai [1er juin ?] 1804 – Berlin, 15 février 1857), compositeur. Il étudia le piano avec John Field puis Charles Meyer et le chant avec Belloli. Il voyagea en Italie de 1830 à 1833 avec le ténor Nicolay IvanoLire la suite…, offerts au public sous le titre un peu barbare de KomarinskajaKamarinskaya [Komarinskaja]Kamarinskaya [Komarinskaja] pour orchestre de Mikhail Ivanovitch Glinka. L’œuvre fut composée en 1848 lors d’un séjour de Glinka à Varsovie. Elle est fondée sur deux thèmes folkloriques russes : une lente chanson nuptiale Iz-za gor (Au-delà des montagnes) et une danse rapide qui donne soLire la suite…, qui ne lui a rien appris du tout, ont été peu applaudis, bien que les musiciens aient remarqué les qualités de facture et d’instrumentation de cette composition exotique. Quant à la symphonie en Symphonie no. 4 en ré mineur op. 122Symphonie no. 4 en ré mineur op. 122 pour orchestre de Robert Schumann. Elle fut composée dans la foulée de la première symphonie et créée le 6 décembre 1841 par l’orchestre du Gewandhaus de Leipzig sous la direction de Ferdinand David. Schumann la révisa profondément et la première de cLire la suite… mineur de SchumannSchumann, RobertRobert Alexander Schumann (Zwickau, 8 juin 1810 – Endenich près Bonn, 29 juillet 1856), compositeur. Il étudia le droit avant de se consacrer à la musique. Entre 1829 et 1840, il  composa essentiellement des pièces pour piano telles que Carnaval op. 9,  Études symphoniques op. 13, Scènes Lire la suite…, elle a soulevé les mêmes protestations qu’une certaine partie du public réserve indistinc­tement à toute composition signée d’un nom de l’école allemande moderne, con­fondant SchumannSchumann, RobertRobert Alexander Schumann (Zwickau, 8 juin 1810 – Endenich près Bonn, 29 juillet 1856), compositeur. Il étudia le droit avant de se consacrer à la musique. Entre 1829 et 1840, il  composa essentiellement des pièces pour piano telles que Carnaval op. 9,  Études symphoniques op. 13, Scènes Lire la suite… et WagnerWagner, RichardRichard Wagner (Leipzig, 22 mai 1813 – Venise, 13 février 1843), compositeur. Il étudia la musique tout d’abord en autodidacte puis, à partir de 1831, à l’université de Leipzig avec C. T. Weinlig. Chef des chœurs à Wurtzbourg en 1831, il devint directeur musical à Magdebourg de 1834 àLire la suite…, comme on a confondu longtemps WagnerWagner, RichardRichard Wagner (Leipzig, 22 mai 1813 – Venise, 13 février 1843), compositeur. Il étudia la musique tout d’abord en autodidacte puis, à partir de 1831, à l’université de Leipzig avec C. T. Weinlig. Chef des chœurs à Wurtzbourg en 1831, il devint directeur musical à Magdebourg de 1834 àLire la suite… et BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite….

Aussi M. PasdeloupPasdeloup, Jules-EtienneJules-Étienne Pasdeloup (Paris, 15 septembre 1819 – Fontainebleau, 13 août 1887), pianiste et chef d’orchestre. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint les premiers prix de solfège en 1832 et de piano en 1834. En 1841, il devint répétiteur de solfège au Conservatoire, puis rép�Lire la suite… eût-il bien fait d’in­diquer sur le programme du dernier con­cert que Joachim Raff est né à Lachen, petite ville située aux environs du lac de Zurich. M. PasdeloupPasdeloup, Jules-EtienneJules-Étienne Pasdeloup (Paris, 15 septembre 1819 – Fontainebleau, 13 août 1887), pianiste et chef d’orchestre. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint les premiers prix de solfège en 1832 et de piano en 1834. En 1841, il devint répétiteur de solfège au Conservatoire, puis rép�Lire la suite…, qui apporte cepen­dant un soin minutieux dans les explica­tions dont il accompagne certains mor­ceaux offerts pour la première fois à son pu­blic, n’aurait pas dû non plus se contenter de mentionner sous cette simple dénomi­nation : Danse des Dryades, le scherzo de la symphonie de Joachim Raff intitulée Im WaldeSymphonie pour orchestre no. 3 en fa majeur op. 153 dite Im WaldeSymphonie pour orchestre no. 3 en fa majeur op. 153 dite Im Walde de Joachim Raff. L’œuvre fut composée à Wiesbaden en 1869 mais fut révisée en 1870 avant et après sa création à Weimar le 17 avril 1870.Lire la suite… (Dans la forêt), et exécutée le mois dernier avec un très grand succès au festival de Spa.

Joachim Raff, qui, à l’exemple de Wag­nerWagner, RichardRichard Wagner (Leipzig, 22 mai 1813 – Venise, 13 février 1843), compositeur. Il étudia la musique tout d’abord en autodidacte puis, à partir de 1831, à l’université de Leipzig avec C. T. Weinlig. Chef des chœurs à Wurtzbourg en 1831, il devint directeur musical à Magdebourg de 1834 àLire la suite…, cultiva les sciences et les arts avant de s’adonner à la composition musicale, a été un des plus fervens apologistes du maî­tre allemand. Mais son admiration ne l’a point entraîné, fort heureusement, dans la voie si dangereuse de l’imitation servile. Sans cela, Joachim Raff n’eût certainement pas conquis la renommée dont il jouit en Alle­magne et l’estime qu’accordent à quelques unes de ses compositions certains musiciens français. Le violoniste LéonardLeonard, HubertVioloniste, pédagogue et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec François-Antoine Habeneck tout en travaillant comme violoniste à l’orchestre du Théâtre des Variétés puis à celui de l’Opéra-Comique et de l’Opéra. Violon solo des concerts Vivienne, il fit des tournée dLire la suite… et le pia­niste de BériotBériot, Charles Auguste deCharles-Auguste de Bériot (Louvain, 20 février 1802 – Bruxelles, 8 avril 1870), violoniste et compositeur. Il étudia avec André Robberechts et, sur les conseils de Viotti, suivit pendant quelques mois la classe de Baillot au Conservatoire de Paris. Son jeu avait une grande justesse d’intonatioLire la suite… ont essayé d’acclimater chez nous, dans le monde où la musique de chambre est honorée, les sonates de RaffRaff, Joseph JoachimJoseph Joachim Raff (Lachen près Zurich, 27 mai 1822 – Francfort, 24/5 juin 1882), compositeur, critique et pédagogue. Il étudia la philologie et enseigna dans une école primaire avant de se décider de faire carrière dans la musique en 1844. Ses premières compositions furent louées par FelLire la suite….

Parmi celles-ci, la sonate chromatique est peut-être la plus remarquable. Mais il faut compter avec les difficultés de l’exé­cution, et c’est là un grave écueil. Aussi le nom de Joachim Raff est-il peu connu en France, et le public des Concerts populaires, en le lisant pour la première fois, a-t-il pu croire à une exhumation.

Joachim Raff a écrit un concerto de violon, des lieder, des symphonies, des sonates, de la musique de piano (il est excellent pia­niste et excellent violoniste) et un opéra re­présenté sous la direction de LisztLiszt, FranzFranz Liszt (Raiding, 22 octobre 1811 – Bayreuth, 31 juillet, 1886), pianiste et compositeur. Il étudia le piano d’abord avec son père puis grâce à une bourse étudia à Vienne avec Czerny pour le piano et Salieri pour la composition. Ses premiers récitals en 1823 à Vienne et à Pest firenLire la suite… à Weimar, le Roi Alfred.Roi Alfred, LeLe Roi Alfred, opéra en quatre actes sur un livret de Gotthold Logau mis en musique par Joachim Raff et créé à Weimar le 9 mars 1851. L’œuvre fut remaniée par le compositeur et la nouvelle version fut créée à Weimar le 13 mars 1853.Lire la suite…

Sa symphonie Im WaldeSymphonie pour orchestre no. 3 en fa majeur op. 153 dite Im WaldeSymphonie pour orchestre no. 3 en fa majeur op. 153 dite Im Walde de Joachim Raff. L’œuvre fut composée à Wiesbaden en 1869 mais fut révisée en 1870 avant et après sa création à Weimar le 17 avril 1870.Lire la suite… a été le grand événement du festival de Spa, et un cri­tique fort autorisé, M. Ed. van den Boorn, dans une correspondance que plusieurs journaux ont publiée, en fait un très grand éloge. « Cette symphonie, dit-il, est vraiment une œuvre magistrale. L’auteur y cherche, dans les ressources du rhythme, dans les modulations hardies, dans les formules inusitées, dans les développemens imprévus et dans les associations des timbres, des horizons nou­veaux, de nouvelles conquêtes artisti­ques. » Après une analyse consacrée aux deux premières parties de l’œuvre, le cri­tique belge ajoute : « La Danse des Dryades, qui tient lieu de scherzo, n’est pas moins bien réussie, quoi qu’il soit devenu difficile de faire un scherzo sans rappeler le sou­venir de BeethovenBeethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite… en ce genre. » Nous ne voyons pas trop ce que BeethovenBeethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite… a à voir en cette affaire. Ce scherzo, cette Danse des Dryades, à part une assez belle phrase exécutée par les violons et les violoncelles unis, est une imitation flagrante du scherzo du Songe d’une nuit d’étéSonge d’une nuit d’étéSonge d’une nuit d’été (Ein Sommernachtstraum), ouverture (Op. 21) et musique de scène (Op. 61) de Felix Mendelssohn pour la comédie de Shakespeare traduite par August Wilhelm Schlegel, créée au Neues Schloss à Potsdam le 14 octobre 1843.Lire la suite…, de MendelssohnMendelssohn, FelixJacob-Ludwig-Felix Mendelssohn-Bartholdy (Hambourg, 3 février 1809 – Leipzig, 4 novembre 1847), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter et le piano avec Berger et se lia d’amitié avec Goethe. Enfant surdoué, ses premières compositions datent de 1819 et à douze ans il avait déjà cLire la suite…. C’est peut-être ce qui a pré­servé M. Joachim Raff, plus encore que l’énigme de son nom, de toute manifesta­tion hostile de la part des anti-wagnéristes qui siègent sur les hauts gradins du Cirque.

On a accueilli avec beaucoup de faveur une MarcheMarche héroïque pour orchestre en mi bémol majeur op. 34Marche héroïque pour orchestre en mi bémol majeur op. 34 de Camille Saint-Saëns. L’œuvre fut écrite pour deux pianos puis orchestrée en 1870. La version pour deux pianos fut créée par Camille Saint-Saëns et Albert Lavignac au Grand-Hôtel de Paris le 30 novembre 1870. La version pour orcLire la suite… de M. Camille Saint-SaënsSaint-Saëns, Charles-CamilleCharles-Camille Saint-Saëns (Paris, 9 octobre 1835 – Alger, 16 décembre 1921), pianiste, organiste et compositeur. Il étudia le piano avec Camille Stamaty et donna son premier concert public en 1843. Il étudia au Conservatoire de Paris avec François Benoist (orgue) et Fromental Halévy (compoLire la suite…, qui n’est, à proprement parler, ni une marche héroïque ni une marche nuptiale. C’est tout simplement une marche brillante dans laquelle on a surtout remarqué de très ingénieux détails d’instrumentation.

La deuxième partie de Roméo et Juliette Romeo et JulietteRoméo et Juliette, symphonie dramatique, Op. 17, pour solistes, chœur et orchestre sur un texte d’Emile Deschamps d’après William Shakespeare, composée par Hector Berlioz et créée à la Salle du Conservatoire de Paris le 24 novembre 1839.Lire la suite…(Roméo seul — tristesse — concert et bal — grande fête chez Capulet) a produit un immense effet, bien que le rhythme de l’allegro manquât peut-être un peu d’ac­centuation. Après le délicieux solo de hautbois en ut majeurSymphonie pour orchestre no. 3 en fa majeur op. 153 dite Im WaldeSymphonie pour orchestre no. 3 en fa majeur op. 153 dite Im Walde de Joachim Raff. L’œuvre fut composée à Wiesbaden en 1869 mais fut révisée en 1870 avant et après sa création à Weimar le 17 avril 1870.Lire la suite…, il y a eu un fré­missement dans toute la salle. Mais quand le public sera préparé à entendre l’œuvre du maître toute entière, où l’exécutera-t-on ?

E. REYER