Journal des Débats – 1872-05-02
FEUILLETON DU JOURNAL DES DÉBATS
DU 2 MAI 1872
REVUE MUSICALE.
Retour d’Egypte. — SylvanaSilvanaSilvana, opéra-comique romantique et héroïque en trois actes sur un livret de Franz Carl Hiemer d’apres le livret de Das Waldmädchen de Carl von Steinberg, mis en musique par Carl Maria von Weber et créé au Théâtre de Francfort le 16 septembre 1810.Lire la suite…, opéra en quatre actes, paroles de MM. Wilder et Mestépès, musique de WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite…. — Le PassantPassant, LeLe Passant, opéra-comique en un acte sur un livret de François Coppée mis en musique par Emile Paladilhe et créé au théâtre de l’Opéra-Comique le 24 avril 1872.Lire la suite…, pièce en un acte, poésie de M. François Coppée, musique de M. Emile PaladilhePaladilhe, EmileEmile Paladilhe (Montpellier, 3 juin 1844 – Paris, 6 janvier 1926), pianiste et compositeur. Il étudia d’abord avec l’organiste de la cathédrale de Montpellier, Dom Sébastien Boixet, puis entra au Conservatoire de Paris, où il obtint un premier prix de piano en 1857 dans la classe d’AntoLire la suite…. — M. LogéLogé, Henri-Edouard-AugusteHenri-Edouard-Auguste Logé (Bruxelles, 12 janvier 1854 – Paris, 18 février 1912), pianiste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Bruxelles, où il obtint le Grand Prix à l’âge de 14 ans. Il se produisit d’abord dans les villes de la Côte d’Azur (Nice, Menton, Cannes et MarseillLire la suite…. — Concert du Conservatoire : Mme Carvalho, Mme AlboniAlboni, MariettaMarietta Alboni (Cita di Castello/ Italie, 6 mars 1823 – Ville d’Avray, 23 juin 1894), contralto. Elle étudia à Bologne, où elle débuta en 1842 dans Saffo (Pacini). De 1847 à 1849, elle fut engagée au Théâtre-Italien de Paris, où elle chanta dans les opéras de Rossini et Donizetti. DLire la suite…, M. Francis PlantéPlanté, FrancisFrancis Planté (Orthez, 2 mars 1839 – Saint-Avit, 19 décembre 1934), pianiste. Il étudia avec Mme de Saint-Aubert, élève de Liszt, et donna son premier concert public à l’Hôtel de Ville de Paris à sept ans. Il étudia ensuite au Conservatoire de Paris, où il obtint un premier prix de piLire la suite…. — M. VieuxtempsVieuxtemps, HenriHenri Vieuxtemps (Verviers/Belgique, 17 février 1820 – Mustapha/Algérie, 6 juin 1881), violoniste et compositeur. Enfant prodige, il se produisit en concerts à Bruxelles dès l’âge de sept ans, attirant l’attention du violoniste Charles de Bériot qui le fit venir à Paris, où il débuta enLire la suite…. — Concert de la société Guillot de Sainbris. — Les Sakiehs du Nil.
Il est beaucoup plus facile d’aller en Egypte que d’en revenir. Je suis de ceux que l’Orient attire et captive ; je pressenÂtais les enchantemens et les surprises que ce pays merveilleux réserve à ceux qui en sont épris, et si j’y suis resté si longtemps, c’est qu’aucun devoir impérieux ne m’emÂpêchait d’y prolonger mon séjour. Je pouÂvais manquer à la première représenÂtation de la Timbale d’argent.Timbale d’ argent, LaLa Timbale d’argent, opéra-bouffe en trois actes sur un livret d’Adolphe Jaime et Jules Noriac, mis en musique par Léon Vasseur et créé au théâtre des Bouffes-Parisiens le 9 avril 1872. Lire la suite… A mon retour, on m’a conté l’engouement du public pour cette pièce qui n’a aucune prétention à la morale, et pour l’actrice qui y tient le principal rôle. L’auteur de la partition est un jeune homme ; jusqu’ici il avait vécu dans l’intimité de BachBach, Jean-SebastienJohann Sebastian Bach (Eisenach, 21 mars 1685 – Leipzig, 28 juillet 1750), organiste et compositeur. Il fut nommé organiste à la Neue Kirche d’Arnstadt de 1703 à 1707. Ses premières Å“uvres pour orgue datent de cette époque. Il devint organiste à la Blasiuskirche de Mulhausen en 1707 et éLire la suite… et de PalestrinaPalestrina, Giovanni Pierluigi daGiovanni Pierluigi da Palestrina (Palestrina ?, 1525 [1526 ?] – Rome, 2 février 1594), compositeur. Il fut admis dans la maîtrise de Sainte-Marie-Majeure à Rome. En 1544, il fut nommé organiste de la cathédrale de Palestrina. En 1551, il fut d’abord maître de chant de la chapelle Giulia Lire la suite…, et, ayant étudié le plain-chant à l’école de Niedermeyer, il était devenu un excellent organiste, presque un homme d’Eglise. Le voilà bien changé aujourd’hui, et désormais son nom, voué à une popularité précoce, est associé à l’œuvre la plus égrillarde, la plus provocante, la plus liÂbertine qui nous ait été offerte, pour nous distraire, en ce temps de calamités.
Naguère une voix autorisée, une voix éloquente se faisait entendre dans une grande Assemblée, et elle disait avec l’acÂcent de la plus sincère conviction :
« N’oublions pas surtout la génération d’artistes qui se forment, les jeunes compositeurs sur lesquels nous comptons, notre espoir, notre vengeance, notre avenir. Donnons-leur la force et la confiance ! Qu’ils sachent que la France leur a préparé un piédestal, et que ce piédestal, c’est l’Opéra ! » Ceci est le bouquet, le mot de la fin d’un discours qui a été acÂcueilli « par des acclamations enthousiastes » et qui a valu à l’orateur « de très vives féliÂcitations. » L’Assemblée électrisée, a voté les 800,000 fr. de subvention que lui demandait M. Beulé Beulé, Charles-ErnestCharles-Ernest Beulé (Saumur, 29 juin 1826 – Paris, 4 avril 1874), archéologue et homme politique. Il étudia au collège Rollin puis de 1845 à 1848 à l’Ecole normale, d’où il sortit second agrégé des lettres ; après une année passée à Moulins, il rejoignit l’Ecole d’Athènes. Lire la suite…; de sorte que, pour le directeur qui a pris en main les destinées de l’Opéra, on peut espérer que la spéculation sera bonne. Mais que cet accès ou cet excès de générosité donne aux jeunes compositeurs la force et la confiance, voilà ce dont il est permis de douter. Nous en verrons encore plus d’un qui, tout en sachant que la France leur prépare un piédestal rue Le Peletier ou ailleurs, trouveront plus facile et moins long surtout de grimper au mât de cocagne d’où ils peuvent décrocher, aux applaudissemens de la foule, une timbale d’argent ou quelque autre échantillon de l’industrie parisienne. Les expériences isoÂlées, les tentatives hardies et même les beaux discours ne modifient ni les goûts d’un peuple ni les aspirations d’une catéÂgorie d’individus ; nous sommes d’un pays où le flon-flon mène à tout, à la fortune et aux honneurs ; nos jeunes compositeurs ne l’ignorent point, et voilà pourquoi il y en a tant parmi eux qui préfèrent les joyeuses fanfares du cornet à pistons aux poétiques accens de la lyre.
Maintenant parlons un peu de SylvanaSilvanaSilvana, opéra-comique romantique et héroïque en trois actes sur un livret de Franz Carl Hiemer d’apres le livret de Das Waldmädchen de Carl von Steinberg, mis en musique par Carl Maria von Weber et créé au Théâtre de Francfort le 16 septembre 1810.Lire la suite…, un pastiche, dit-on, mais un pastiche fait avec de la musique de WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite….
SylvanaSilvanaSilvana, opéra-comique romantique et héroïque en trois actes sur un livret de Franz Carl Hiemer d’apres le livret de Das Waldmädchen de Carl von Steinberg, mis en musique par Carl Maria von Weber et créé au Théâtre de Francfort le 16 septembre 1810.Lire la suite…, opéra-comique en trois actes, a été composé à Stuttgardt [Stuttgart], sur un texte du poëte Franz Karl HiemerHiemer, Franz KarlFranz Karl Hiemer (Rottenacker, 9 août 1768 – Stuttgart, 15 novembre 1822), acteur, librettiste et fonctionnaire. Il étudia à la Karlsakademie à partir de 1778. Il fut tour à tour peintre (portrait en pastel du poète Friedrich Hölderlin, 1792), clerc de juriste, acteur (de 1804 à 1807) puiLire la suite…. WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite…, selon son habitude, a daté chacun des morceaux. Le dernier composé porte la date du 23 février 1810 ; WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite… avait alors vingt-quatre ans. Ceux qui ont cru que SylvanaSilvanaSilvana, opéra-comique romantique et héroïque en trois actes sur un livret de Franz Carl Hiemer d’apres le livret de Das Waldmädchen de Carl von Steinberg, mis en musique par Carl Maria von Weber et créé au Théâtre de Francfort le 16 septembre 1810.Lire la suite… était une Å“uvre de sa première jeunesse ou, pour mieux dire, de son enfance, se sont donc absolument trompés. C’est un biographe allemand qui le premier a propagé cette erreur en confondant SylvanaSilvanaSilvana, opéra-comique romantique et héroïque en trois actes sur un livret de Franz Carl Hiemer d’apres le livret de Das Waldmädchen de Carl von Steinberg, mis en musique par Carl Maria von Weber et créé au Théâtre de Francfort le 16 septembre 1810.Lire la suite… avec le peÂtit opéra en deux actes intitulé : Das WaldmædchenWaldmädchen, DasDas Waldmädchen (La Fille des bois), opéra-comique romantique en deux actes sur un livret de Carl von Steinsberg mis en musique par Car Maria von Weber et créé au Buttermarkt de Freiberg (Saxe) le 24 novembre 1800. Il n’en reste plus que deux fragments. Weber révisa l’œuvre sur un nouveaLire la suite… (la Fille de la forêt), que WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite… composa à l’âge de quatorze ans. La cause de cette erreur s’explique par l’analogie qui existe entre le sujet des deux pièces, analogie que le titre indique suffiÂsamment. Mais, sauf le fond du sujet, SylÂvanaSilvanaSilvana, opéra-comique romantique et héroïque en trois actes sur un livret de Franz Carl Hiemer d’apres le livret de Das Waldmädchen de Carl von Steinberg, mis en musique par Carl Maria von Weber et créé au Théâtre de Francfort le 16 septembre 1810.Lire la suite… et la Fille de la forêt sont traitées d’une façon toute différente, et, quant à la musique de l’une, elle n’a rien de commun avec la musique de l’autre.
SylvanaSilvanaSilvana, opéra-comique romantique et héroïque en trois actes sur un livret de Franz Carl Hiemer d’apres le livret de Das Waldmädchen de Carl von Steinberg, mis en musique par Carl Maria von Weber et créé au Théâtre de Francfort le 16 septembre 1810.Lire la suite… est, d’ailleurs, le sixième ouvrage dramatique de WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite….
Le premier est Die Macht der Liebe und des WeinsDie Macht der Liebe und des Weins / La Puissance de l’amour et du vinDie Macht der Liebe und des Weins [La Puissance de l’amour et du vin], opéra de Carl Maria von Weber, composé en 1798/99, qui ne fut jamais représenté et dont la partition est perdue.Lire la suite… (la Puissance de l’amour et du vin) ;
Le deuxième, Das Waldmædchen ;Waldmädchen, DasDas Waldmädchen (La Fille des bois), opéra-comique romantique en deux actes sur un livret de Carl von Steinsberg mis en musique par Car Maria von Weber et créé au Buttermarkt de Freiberg (Saxe) le 24 novembre 1800. Il n’en reste plus que deux fragments. Weber révisa l’œuvre sur un nouveaLire la suite…
Le troisième, Peter Schmoll und seine NachbarnPeter Schmoll und seine NachbarnPeter Schmoll und seine Nachbarn (Peter Schmoll et ses voisins), opéra-comique en deux actes sur un livret en allemand de Joseph Türk d’après le roman de Carl Gottlob Cramer mis en musique par Carl maria von Weber. L’ouvrage fut créé au Théâtre d’Augsbourg en 1803. Le livret en est aujoLire la suite… (Pierre Schmoll et ses voisins) ;
Le quatrième, RübezahlRübezahlRübezahl, opéra en deux actes sur un livret de Johann Gottlieb Rhode d’après Johann Karl August Musäus, mis en musique par Carl Maria von Weber. L’œuvre composée en 1804/5 ne fut jamais représentée et il n’en reste que trois fragments.Lire la suite… (c’est le nom d’un Kobold), ouvrage inachevé ;
Le cinquième est la musique écrite pour le TurandotTurandot, op. 37Turandot, op. 37, JV75, musique de scène pour orchestre pour la pièce de théâtre de Friedrich Schiller d’après Carlo Gozzi. L’œuvre, composée en 1809, comprend une ouverture et six morceaux instrumentaux. Elle fut créée à Stuttgart le 20 septembre 1809. A l’exception du troisième moLire la suite…, de SchillerSchiller, Johann Christoph FriedrichJohann Christoph Friedrich Schiller (Marbach/ Wurtemberg, 10 novembre 1759 – Weimar, 9 mai 1805), écrivain. Il est l’auteur d’ouvrages de philosophie éthique et esthétique, ainsi que de livres d’histoire, mais ce sont surtout ses drames qui l’on rendu célèbre dont : Die Räuber (Les Lire la suite…, petite partition qui comprend une ouverture et six nuÂméros de musique mélodramatique.
SylvanaSilvanaSilvana, opéra-comique romantique et héroïque en trois actes sur un livret de Franz Carl Hiemer d’apres le livret de Das Waldmädchen de Carl von Steinberg, mis en musique par Carl Maria von Weber et créé au Théâtre de Francfort le 16 septembre 1810.Lire la suite… fut jouée pour la première fois à Francfort le 16 septembre 1810. La pièce eut un très grand succès ; mais WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite… était peu connu, et le bruit que fit son opéra ne dépassa pas l’enceinte de la grande ville, libre jadis, qui fut le berceau de la maison de Rothschild et où naquit GoetheGoethe, Johann Wolfgang vonJohann Wolfgang von Goethe (Francfort, 28 août 1749 – Weimar, 22 mars 1832), écrivain. Son Å“uvre est prolifique et presqu’encyclopédique puisqu’il a écrit des poèmes, des drames, des romans mais aussi des ouvrages de botanique et d’ostéologie et d’analyse du spectre des couleurs. Ses Lire la suite…. CepenÂdant Weber réussit à faire monter cet ouÂvrage à Berlin, où il fut représenté sous sa direction le 10 juillet 1812, malgré l’opposiÂtion du compositeur bolonais RighiniRighini, VincenzoVincenzo Righini (Bologne/Italie, 22 janvier 1756 – Bologne/Italie, 19 août 1812) compositeur et professeur de chant. Il étudia la musique avec le Père Giovanni Battista Martini et le chant avec le castrat Antonio Bernacchi à l’Académie Philharmonique de Bologne. Il débuta comme ténor à Lire la suite…, qui avait une très grande influence à la cour du roi de Prusse, et qui avait peut être deÂviné le génie de son jeune compétiteur. Pour cette exécution nouvelle, WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite… reÂtoucha sa partition. Il était mécontent du grand air du ténor et de celui de la première chanteuse. Un poëte berlinois nommé TollToll, F. G.F. G. Toll (? – ?), librettiste. Rien n’est connu de cette personne sinon qu’elle habitait en 1812 à Berlin à la même adresse (12 Hausvogteiplatz, anciennement Schinkenplatz) que la famille Türke avec laquelle Weber correspondait.Lire la suite… lui fournit des paroles sur lesquelles il composa deux chefs-d’œuvre : l’air de ténor du premier acte, Hélas ! ce doux espoir, et l’air de soprano qui ouvre le second acte. Ces deux morceaux n’ont donc pas été écrits pour céder aux exigences d’un chanÂteur et d’une prima-donna, comme cela se pratique de nos jours, mais bien parce que WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite… n’était point satisfait de son preÂmier travail. Et c’est après les avoir comÂposés que WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite… écrivit sur le carnet de ses notes quotidiennes : « Hier ist mir die wahre Ansicht über Arien-form erschienen. » Il venait de trouver la vraie forme de l’air dramatique, du grand air d’opéra. SylvanaSilvanaSilvana, opéra-comique romantique et héroïque en trois actes sur un livret de Franz Carl Hiemer d’apres le livret de Das Waldmädchen de Carl von Steinberg, mis en musique par Carl Maria von Weber et créé au Théâtre de Francfort le 16 septembre 1810.Lire la suite… eut un très grand succès à Berlin. Voici ce que WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite… en dit lui- même dans son journal :
« Ce soir enfin, après bien des cabales et des misères de toute espèce, ma Sylvana SilvanaSilvana, opéra-comique romantique et héroïque en trois actes sur un livret de Franz Carl Hiemer d’apres le livret de Das Waldmädchen de Carl von Steinberg, mis en musique par Carl Maria von Weber et créé au Théâtre de Francfort le 16 septembre 1810.Lire la suite…a fait son apparition sur la scène. Les applaudissemens commencèrent après l’ouverture. L’introduction fut chaudement acclamée ; l’air du ténor et le finale le furent inhumainement (unmenschlich) ! Le succès continua pendant le second acte ; plusieurs morceaux furent applaudis avec rage et l’enthousiasme grandit au finale (c’est le finale du troisième acte dans l’arrangement du Théâtre-Lyrique). Après le troisième acte, toute la salle éclata en bravos. Et voilà comment, Dieu merci ! la bonne cause a triomphé ! » Il ajoute enÂcore : « Les deux airs nouveaux ont donné une plus-value considérable à l’ouvrage. »
On pourrait s’étonner que, malgré le douÂble succès obtenu par SylvanaSilvanaSilvana, opéra-comique romantique et héroïque en trois actes sur un livret de Franz Carl Hiemer d’apres le livret de Das Waldmädchen de Carl von Steinberg, mis en musique par Carl Maria von Weber et créé au Théâtre de Francfort le 16 septembre 1810.Lire la suite… à Francfort et à Berlin, cet ouvrage ne soit point resté au répertoire. D’abord, à cette époque, WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite… n’était qu’un petit chef d’orchestre dont la réputation n’allait guère au delà des quelques villes où il se faisait personÂnellement connaître ; ensuite, il est proÂbable que les formes nouvelles de sa muÂsique et le tour original de ses mélodies (là où l’influence de MozartMozart, Wolfgang AmadeusWolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791), compositeur. Enfant prodige. Son père développa ses dons pour le piano et la composition et l’exhiba dès l’âge de six ans dans des voyages à travers toute l’Europe. Ses premières compositions, des pièces Lire la suite… ne se fait pas senÂtir) déroutaient quelque peu l’intelligence de la majorité des spectateurs ; peut-être aussi le sujet de SylvanaSilvanaSilvana, opéra-comique romantique et héroïque en trois actes sur un livret de Franz Carl Hiemer d’apres le livret de Das Waldmädchen de Carl von Steinberg, mis en musique par Carl Maria von Weber et créé au Théâtre de Francfort le 16 septembre 1810.Lire la suite… n’avait-il rien de particulièrement séduisant pour ces mêmes Allemands qui, quelques années plus tard, devaient bâiller au poëme d’EuryantheEuryantheEuryanthe, opéra en trois actes sur un livret en allemand de Helmina von Chézy mis en musique par Carl Maria von Weber et créé Kärntnertortheater de Vienne 25 octobre 1823.Lire la suite…, sans égard pour les beautés de la partition. Le sujet du FreischützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite… avec son double caractère fantastique a certainement contribué au succès de l’ouvrage autant pour le moins que l’admirable musique de WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite…. Aussi FreischützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite… a-t-il frappé comme un coup de foudre et pris son essor à travers l’Allemagne avec une rapidité élecÂtrique, tandis que, pour nous y habituer, il nous a fallu passer par la version, je n’ose dire la traduction de Robin des Bois.Robin des BoisRobin des bois, opéra-comique en trois actes sur un livret de Castil-Blaze et Thomas Sauvage avec la musique de Carl Maria von Weber créé au Théâtre de l’Odéon le 7 décembre 1824.Lire la suite…
Ce grand succès aurait dû rejaillir sur SylvanaSilvanaSilvana, opéra-comique romantique et héroïque en trois actes sur un livret de Franz Carl Hiemer d’apres le livret de Das Waldmädchen de Carl von Steinberg, mis en musique par Carl Maria von Weber et créé au Théâtre de Francfort le 16 septembre 1810.Lire la suite… et réveiller en faveur de cette partition la curiosité du public allemand ; mais l’ivresse causée par le Freischütz Freischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite…n’était pas encore dissipée que parut Euryanthe.EuryantheEuryanthe, opéra en trois actes sur un livret en allemand de Helmina von Chézy mis en musique par Carl Maria von Weber et créé Kärntnertortheater de Vienne 25 octobre 1823.Lire la suite… Les Viennois, on le sait, lui firent un médiocre accueil. Il fallut en revenir au FreischützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite…, et si l’on songea à SylvanaSilvanaSilvana, opéra-comique romantique et héroïque en trois actes sur un livret de Franz Carl Hiemer d’apres le livret de Das Waldmädchen de Carl von Steinberg, mis en musique par Carl Maria von Weber et créé au Théâtre de Francfort le 16 septembre 1810.Lire la suite…, ce dut être pour l’écarter, car cet ouvrage présente une très grande analogie de couÂleur avec Euryanthe.EuryantheEuryanthe, opéra en trois actes sur un livret en allemand de Helmina von Chézy mis en musique par Carl Maria von Weber et créé Kärntnertortheater de Vienne 25 octobre 1823.Lire la suite… A EuryantheEuryantheEuryanthe, opéra en trois actes sur un livret en allemand de Helmina von Chézy mis en musique par Carl Maria von Weber et créé Kärntnertortheater de Vienne 25 octobre 1823.Lire la suite… sucÂcéda ObéronQuatuor à cordes no. 3 en si bémol majeur op. 52Quatuor à cordes no. 3 en si bémol majeur op. 52 de Henri Vieuxtemps. L’œuvre fut publiée posthumément par Brandus & Cie, Paris en 1884.Lire la suite…, avec lequel on rentrait dans le domaine de la légende et du fantastique. Le succès, un peu tiède d’abord, s’accenÂtua bientôt et prit même les proportions d’un véritable triomphe : WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite… était mort. ObéronQuatuor à cordes no. 3 en si bémol majeur op. 52Quatuor à cordes no. 3 en si bémol majeur op. 52 de Henri Vieuxtemps. L’œuvre fut publiée posthumément par Brandus & Cie, Paris en 1884.Lire la suite… et FreischützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite… suffisaient à l’enthousiasme des Allemands, qui penÂsent encore aujourd’hui que le génie de WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite… est tout entier dans ces deux ouÂvrages. Ils se trompent assurément, et, pour ne parler que de SylvanaSilvanaSilvana, opéra-comique romantique et héroïque en trois actes sur un livret de Franz Carl Hiemer d’apres le livret de Das Waldmädchen de Carl von Steinberg, mis en musique par Carl Maria von Weber et créé au Théâtre de Francfort le 16 septembre 1810.Lire la suite…, ils négliÂgent sans trop le connaître un véritable chef-d’œuvre qui peut être mis presque sur le même rang que les trois grands ouvrages de WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite…, et qui traduit tout un côté faÂmilier et aimable du génie de l’illustre maîÂtre. Le duo de Rodolphe et de Krips et l’air de Krips au premier acte sont les seuls morceaux dans lesquels on retrouve, sinon une imitation servile, du moins un reflet du style de MozartMozart, Wolfgang AmadeusWolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791), compositeur. Enfant prodige. Son père développa ses dons pour le piano et la composition et l’exhiba dès l’âge de six ans dans des voyages à travers toute l’Europe. Ses premières compositions, des pièces Lire la suite…, et il ne faut pas oublier que l’on a fait la même remarque à propos de certaines pages du premier acte de FidelioFidelioFidelio, opéra en deux actes sur un livret en allemand de Joseph Sonnleithner remanié par Stephan von Breuning puis par Georg Friedrich Treitschke et cree au Kärntnertortheater de Vienne le 23 mai 1814.Lire la suite…, ce qui n’empêche pas FidelioFidelioFidelio, opéra en deux actes sur un livret en allemand de Joseph Sonnleithner remanié par Stephan von Breuning puis par Georg Friedrich Treitschke et cree au Kärntnertortheater de Vienne le 23 mai 1814.Lire la suite… d’être le premier des chefs-d’œuvre.
La partition originale de SylvanaSilvanaSilvana, opéra-comique romantique et héroïque en trois actes sur un livret de Franz Carl Hiemer d’apres le livret de Das Waldmädchen de Carl von Steinberg, mis en musique par Carl Maria von Weber et créé au Théâtre de Francfort le 16 septembre 1810.Lire la suite…, c’est-à -dire le manuscrit de WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite…, n’est pas entièrement conservée. On possède enÂcore le premier et le troisième acte qui l’un et l’autre sont entre les mains de son fils, M. Max de WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite…. Le deuxième acte, sauf l’air de la chanteuse, est perdu ; mais les copies des théâtres de Francfort et de Berlin sont intactes. Par suite des modifiÂcations faites par le compositeur lui-même, la copie de Berlin diffère en plusieurs enÂdroits de celle de Francfort. C’est celle de Berlin dont s’est servi M. Wilder pour son arrangement du Théâtre-Lyrique.
Tout en conservant le sujet primitif de Franz Karl HiemerHiemer, Franz KarlFranz Karl Hiemer (Rottenacker, 9 août 1768 – Stuttgart, 15 novembre 1822), acteur, librettiste et fonctionnaire. Il étudia à la Karlsakademie à partir de 1778. Il fut tour à tour peintre (portrait en pastel du poète Friedrich Hölderlin, 1792), clerc de juriste, acteur (de 1804 à 1807) puiLire la suite…, les auteurs du nouveau poëme ont fait une pièce nouvelle, où touÂtefois les situations traitées par le musiÂcien restent identiques ou analogues à celles du livret original. Voici maintenant en quoi consistent les changemens, supÂpressions et additions qu’il convient d’atÂtribuer et de pardonner à M. Wilder : pluÂsieurs morceaux que WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite… avait à peu près condamnés ont disparu, et, entre auÂtres, un grand duo entre le père (le duc Mathias) et sa fille (Hélène). M. Max de WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite…, dans la biographie de son père, dit que ce duo est une des pages les plus faiÂbles de la partition. Les morceaux supÂprimés ont été remplacés par d’autres pris à des sources différentes, mais toujours, bien entendu, dans l’œuvre de WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite….
Sauf l’air du ténor (au 4e acte), Pardonne-moi, ma bonne et sainte mère ! qui est tiré d’un Liederkreis intitulé : Leyer und SchwertLeyer und Schwert, op. 42Leyer und Schwert [Lyre et épée], op. 42, six mélodies pour quatre voix d’hommes sur des poèmes de Carl Theodor Körner mis en musique par Carl Maria von Weber. Il en existe aussi une version pour voix et piano.Lire la suite… (la Lyre et l’Épée), et qui, par sa forme mélodique et ses tournures harmoÂniques, rappelle les belles pages de Richard WagnerWagner, RichardRichard Wagner (Leipzig, 22 mai 1813 – Venise, 13 février 1843), compositeur. Il étudia la musique tout d’abord en autodidacte puis, à partir de 1831, à l’université de Leipzig avec C. T. Weinlig. Chef des chÅ“urs à Wurtzbourg en 1831, il devint directeur musical à Magdebourg de 1834 à Lire la suite…, tous les autres morceaux sont dans une couleur riante. L’ouvrage original, après le premier acte, tournait au drame sombre. Le deuxième acte et le troisième, malgré d’incontestables beautés et deux danses gracieuses, étaient de vrais actes de mélodrame. Il en résultait une monotonie fatigante à laquelle il fallait absolument reÂmédier. Et voilà comment sont nés les couÂplets de la dugazon Zina : J’aurai donc un mari, la chanson en forme de valse, le trio : Que cette voix si chère, extrait de Peter SchmollPeter Schmoll und seine NachbarnPeter Schmoll und seine Nachbarn (Peter Schmoll et ses voisins), opéra-comique en deux actes sur un livret en allemand de Joseph Türk d’après le roman de Carl Gottlob Cramer mis en musique par Carl maria von Weber. L’ouvrage fut créé au Théâtre d’Augsbourg en 1803. Le livret en est aujoLire la suite…, le chÅ“ur des musiciens ambulans et le chÅ“ur des bûcherons. Ce derÂnier acte a été emprunté à une cantate de WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite….
On sait que WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite… a composé plusieurs cantates, qui toutes n’ont pas été publiées. Ces ouvrages de circonstance sont pour la plupart remarquables : quelques uns sont de petits chefs-d’œuvre. En faisant des reÂcherches dans ce recueil, M. Wilder a pu se convaincre que le maître y a souvent puisé des motifs et des morceaux entiers qu’il intercalait dans ses opéras. Pour n’en citer qu’un ou deux exemples, il a pris dans la cantate intitulée : l’Accoglienza L’AccoglienzaL’Accoglienza, JV221, cantate (Festa teatrale) pour solistes, chÅ“ur et orchestre sur un texte du Cavalieri de Celani mis en musique par Carl Maria von Weber. L’œuvre fut exécutée a Dresde le 29 octobre 1817 pour les festivités du mariage par procuration de l’archiduc Leopold II de ToscaneLire la suite…(l’Accueil ou la Bienvenue) écrite en octoÂbre 1817 pour le mariage de Léopold de Toscane avec Marie-Anne-Caroline de SaxeMaria-Anna-Carolina de SaxeMaria-Anna-Carolina de Saxe (Dresde, 15 novembre 1799 – Pise, 24 mars 1832), princesse. Elle est la fille du prince Maximilien de Saxe, devenu roi de Saxe en 1827, et de Caroline de Bourbon-Parme. Elle épousa le grand-duc Leopold II de Habsbourg-Toscane par procuration à Dresde le 28 octobre 181Lire la suite…, l’air de danse d’ObéronQuatuor à cordes no. 3 en si bémol majeur op. 52Quatuor à cordes no. 3 en si bémol majeur op. 52 de Henri Vieuxtemps. L’œuvre fut publiée posthumément par Brandus & Cie, Paris en 1884.Lire la suite… et le chÅ“ur du 2e acte en la majeurQuatuor à cordes no. 3 en si bémol majeur op. 52Quatuor à cordes no. 3 en si bémol majeur op. 52 de Henri Vieuxtemps. L’œuvre fut publiée posthumément par Brandus & Cie, Paris en 1884.Lire la suite…, à six-huit. Et c’est aussi à une cantate composée en septemÂbre 1821 pour l’anniversaire de la naissance de la duchesse Marie-Amélie, sÅ“ur du roi de Saxe Frédéric-Auguste, qu’il a emprunté textuellement la dernière partie du finale du 1er acte d’Euryanthe.EuryantheEuryanthe, opéra en trois actes sur un livret en allemand de Helmina von Chézy mis en musique par Carl Maria von Weber et créé Kärntnertortheater de Vienne 25 octobre 1823.Lire la suite…
M. Wilder a donc, pour excuse de la liberté qu’il a prise, l’exemple de WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite… lui-même et, quelque peu de goût que j’aie pour les pastiches en général et même pour les partitions retouchées, j’avoue que le travail de M. Wilder est fait avec beaucoup d’inÂtelligence et d’habileté, que personne assuÂrément ne l’eût fait mieux que lui, et que, dans ce cas-là , il n’y a pas bien loin de l’excuse à l’absolution.SylvanaSilvanaSilvana, opéra-comique romantique et héroïque en trois actes sur un livret de Franz Carl Hiemer d’apres le livret de Das Waldmädchen de Carl von Steinberg, mis en musique par Carl Maria von Weber et créé au Théâtre de Francfort le 16 septembre 1810.Lire la suite… est montée sans luxe, mais avec goût ; les costumes sont pittoresques, les artistes font de leur mieux, et, quelle que soit dans l’avenir la destinée du Théâtre- Lyrique, il faut rendre justice au zèle de son directeur. Le voisinage du Grand-Opéra inachevé aura nui à ce théâtre bien longÂtemps avant de le servir. Si M. MartinetMartinet, LouisLouis Martinet (Paris, 19 mars 1814 – Paris, avant 8 janvier 1895), peintre et directeur. Il fit des études de peinture à l’École des beaux-arts de Paris avec Antoine-Jean Gros. Une maladie des yeux l’obligeant à abandonner la carrière de peintre, il devint inspecteur dans l’administrLire la suite… était logé ailleurs, et surtout mieux logé, il viendrait plus de monde chez lui.
J’ai assisté avec un vif intérêt à la preÂmière représentation du Passant.Passant, LeLe Passant, opéra-comique en un acte sur un livret de François Coppée mis en musique par Emile Paladilhe et créé au théâtre de l’Opéra-Comique le 24 avril 1872.Lire la suite… Il n’est pas besoin de dire que le poëme, approprié, au moyen de très légères modifications, à la scène de l’Opéra-Comique, est de M. FranÂçois Coppée. La musique est de M. PalaÂdilhePaladilhe, EmileEmile Paladilhe (Montpellier, 3 juin 1844 – Paris, 6 janvier 1926), pianiste et compositeur. Il étudia d’abord avec l’organiste de la cathédrale de Montpellier, Dom Sébastien Boixet, puis entra au Conservatoire de Paris, où il obtint un premier prix de piano en 1857 dans la classe d’AntoLire la suite…. Ce qui peut se dire peut donc se chanter. Ce petit ouvrage est vraiment charmant et d’un sentiment poétique exÂquis. Une mélodie, une canzone qui est devenue populaire et que M. PaladilhePaladilhe, EmileEmile Paladilhe (Montpellier, 3 juin 1844 – Paris, 6 janvier 1926), pianiste et compositeur. Il étudia d’abord avec l’organiste de la cathédrale de Montpellier, Dom Sébastien Boixet, puis entra au Conservatoire de Paris, où il obtint un premier prix de piano en 1857 dans la classe d’AntoLire la suite… a sans doute écrite à Rome : la MandolinataMandolinata, LaLa Mandolinata – Souvenir de Rome, mélodie pour voix et piano sur un texte italien de A. P. mis en musique par Emile Paladhile. Il reprit cette mélodie dans son opéra-comique Le Passant dont le troisième numéro, chanté par Zanetto, est intitulé Mandoline.Lire la suite…, devait nécessairement trouver place dans sa partition. Le public l’a redeÂmandée à Mme Galli-MariéGalli-Marié, CélestineMarie-Célestine-Laurence Marié de l’Isle dite Galli-Marié (Paris, 15 mars 1837 – Vence, 22 septembre 1905), mezzo-soprano. Fille du ténor Mécène Marié de l’Isle, elle épousa le 27 novembre 1855 le sculpteur Jean-Pierre-Victor Gally (Semur-en-Auxois/Côte-d’Or, 22 octobre 1827 – ParLire la suite…, qui la chante fort bien. On a applaudi l’air de Sylvia, son duo avec Zanetto et l’air du petit guitariste, le chanteur florentin. HéÂlas ! ce titre m’a rappelé une saynète jouée il y a quelques années aux Fantaisies-PaÂrisiennes (ce théâtre, on s’en souvient, fut la première incarnation de M. MartinetMartinet, LouisLouis Martinet (Paris, 19 mars 1814 – Paris, avant 8 janvier 1895), peintre et directeur. Il fit des études de peinture à l’École des beaux-arts de Paris avec Antoine-Jean Gros. Une maladie des yeux l’obligeant à abandonner la carrière de peintre, il devint inspecteur dans l’administrLire la suite…) et qui ne fournit pas une brillante carrière, bien qu’il y eût dans le poëme comme dans la musique beaucoup de talent et d’inspiration. Le poëme était de MM. Edouard et Alfred Blau Blau, AlfredHenry Théodore Alfred Blau, dit Alfred Blau (Blois, 29 mai 1827 – Bruxelles, 23 février 1896), librettiste. Il est le fils de Théodore Blau et de Marguerite-Zélie Brunet et le cousin germain du librettiste Stanislas-Edouard Viateur dit Edouard Blau. Il écrivit, en collaboration avec Louis de Lire la suite…; la musique de M. DupratoDuprato, Jules-Laurent-AnacharsisJules-Laurent-Anacharsis Hinard dit Duprato (Nîmes, 20 juillet 1827 – Paris, 20 mai 1892), compositeur. Il étudia la composition avec Simon Leborne au Conservatoire de Paris et obtint le premier Prix de Rome en 1848. Il rencontra le succès aux Bouffes-Parisiens en 1856 avec son opérette MonsieurLire la suite….
Je souhaite une meilleure fortune à l’œuvre de M. PaladilhePaladilhe, EmileEmile Paladilhe (Montpellier, 3 juin 1844 – Paris, 6 janvier 1926), pianiste et compositeur. Il étudia d’abord avec l’organiste de la cathédrale de Montpellier, Dom Sébastien Boixet, puis entra au Conservatoire de Paris, où il obtint un premier prix de piano en 1857 dans la classe d’AntoLire la suite…, qui est très fineÂment instrumentée et remplie d’ingénieux détails. On y sent la main exercée d’un compositeur pour lequel la science n’a plus de secrets et qui a le respect de son art, ce qui est quelque chose, je vous l’asÂsure. Mais dans un théâtre où la poésie sent bien qu’elle n’est pas chez elle, peut-être le PassantPassant, LeLe Passant, opéra-comique en un acte sur un livret de François Coppée mis en musique par Emile Paladilhe et créé au théâtre de l’Opéra-Comique le 24 avril 1872.Lire la suite… ne fera-t-il que passer.
Plusieurs personnes auxquelles la vue d’un piano ne donne pas des attaques de nerfs m’ont fait un très grand éloge du taÂlent de M. LogéLogé, Henri-Edouard-AugusteHenri-Edouard-Auguste Logé (Bruxelles, 12 janvier 1854 – Paris, 18 février 1912), pianiste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Bruxelles, où il obtint le Grand Prix à l’âge de 14 ans. Il se produisit d’abord dans les villes de la Côte d’Azur (Nice, Menton, Cannes et MarseillLire la suite…, jeune pianiste belge, et m’ont dit que son jeu élégant, correct, plein de délicatesse, et de brio, avait fait sensation à Paris pendant que j’étais en Égypte. J’admire donc de confiance M. LogéLogé, Henri-Edouard-AugusteHenri-Edouard-Auguste Logé (Bruxelles, 12 janvier 1854 – Paris, 18 février 1912), pianiste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Bruxelles, où il obtint le Grand Prix à l’âge de 14 ans. Il se produisit d’abord dans les villes de la Côte d’Azur (Nice, Menton, Cannes et MarseillLire la suite…. Que serait-ce si je l’avais entendu ?
Par exemple, j’ai entendu M. PlantéPlanté, FrancisFrancis Planté (Orthez, 2 mars 1839 – Saint-Avit, 19 décembre 1934), pianiste. Il étudia avec Mme de Saint-Aubert, élève de Liszt, et donna son premier concert public à l’Hôtel de Ville de Paris à sept ans. Il étudia ensuite au Conservatoire de Paris, où il obtint un premier prix de piLire la suite… dimanche dernier au Conservatoire, où l’on donnait, au profit de la libération du territoire, un splendide concert. M. PlantéPlanté, FrancisFrancis Planté (Orthez, 2 mars 1839 – Saint-Avit, 19 décembre 1934), pianiste. Il étudia avec Mme de Saint-Aubert, élève de Liszt, et donna son premier concert public à l’Hôtel de Ville de Paris à sept ans. Il étudia ensuite au Conservatoire de Paris, où il obtint un premier prix de piLire la suite…, que j’ai connu à ses débuts, est aujourd’hui un maître qui n’a pas de rivaux. Et si l’abbé LisztLiszt, FranzFranz Liszt (Raiding, 22 octobre 1811 – Bayreuth, 31 juillet, 1886), pianiste et compositeur. Il étudia le piano d’abord avec son père puis grâce à une bourse étudia à Vienne avec Czerny pour le piano et Salieri pour la composition. Ses premiers récitals en 1823 à Vienne et à Pest firenLire la suite… lui-même reÂparaissait un jour sur la scène de ses preÂmiers succès, avec cette humilité chréÂtienne qui survivra sans doute à sa vocaÂtion dernière, il s’inclinerait devant le taÂlent de M. Francis PlantéPlanté, FrancisFrancis Planté (Orthez, 2 mars 1839 – Saint-Avit, 19 décembre 1934), pianiste. Il étudia avec Mme de Saint-Aubert, élève de Liszt, et donna son premier concert public à l’Hôtel de Ville de Paris à sept ans. Il étudia ensuite au Conservatoire de Paris, où il obtint un premier prix de piLire la suite…. Mme AlboniAlboni, MariettaMarietta Alboni (Cita di Castello/ Italie, 6 mars 1823 – Ville d’Avray, 23 juin 1894), contralto. Elle étudia à Bologne, où elle débuta en 1842 dans Saffo (Pacini). De 1847 à 1849, elle fut engagée au Théâtre-Italien de Paris, où elle chanta dans les opéras de Rossini et Donizetti. DLire la suite… et Mme Carvalho ont émerveillé l’auditoire par le charme, la pureté et la fraîcheur de leurs voix de vingt ans. Un délicieux scherzo de BoccheriniBoccherini, LuigiLuigi Boccherini (Lucques, 19 février 1743 – Madrid, 28 mai 1805), violoncelliste et compositeur. Il étudia le violoncelle et la composition avec Francesco Vannucci et dès l’âge de treize ans se produisit en public avec un concerto pour violoncelle. En 1858, il fit une tournée de concerts aveLire la suite… a été exécuté avec une perÂfection remarquable par MM. AlardAlard, Delphin-JeanDelphin-Jean Alard (Bayonne, 8 mars 1815 – Paris, 22 février 1888), violoniste, pédagogue et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Habeneck, Fétis et Halévy et obtint un premier prix de violon à l’unanimité en 1830. Il fut soliste à la Société des Concerts du ConservatoLire la suite…, FranchommeFranchomme, Auguste-JosephAuguste-Joseph Franchomme (Lille, 10 avril 1808 – Paris, 21 janvier 1884), violoncelliste. Il étudia au Conservatoire de Paris et remporta un premier prix de violoncelle en 1825. Il fut d’abord engagé à l’orchestre de l’Ambigu, puis à celui du Théâtre-Italien en 1827. L’année suivanLire la suite…, DanclaDancla, CharlesCharles Dancla (Bagnères-de-Bigorre, 19 décembre 1817 – Tunis, 10 novembre 1907), violoniste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Guérin puis Baillot et obtint un 1er prix de violon en 1833. Il étudia la composition avec Halévy, Berton et obtint un 2d prix de Rome en 1838Lire la suite…, GoufféGouffé, AchilleAchille-Henry-Hector Gouffé (Pontoise, 4 novembre 1804 – Paris, 31 août 1874), contrebassiste. Il fut contrebassiste à la Société des Concerts du Conservatoire et à l’Opéra. De 1836 à 1874, il organisa chez lui des séances de musique de chambre qui furent très suivies et auxquelles partiLire la suite… et TrombettaTrombetta, Charles-JosephCharles-Joseph Trombetta (Metz, 1er septembre 1834 – Paris, 15 mars 1899), altiste. Il fit partie de l’orchestre de l’Opéra de Paris et de plusieurs sociétés de musique de chambre dont les quatuors de Delphin Alard et d’Édouard Nadaud. Il était également sociétaire de la Société desLire la suite…. Je crois que la recette a été bonne. Le public cette fois en a eu pour son argent.
VieuxtempsVieuxtemps, HenriHenri Vieuxtemps (Verviers/Belgique, 17 février 1820 – Mustapha/Algérie, 6 juin 1881), violoniste et compositeur. Enfant prodige, il se produisit en concerts à Bruxelles dès l’âge de sept ans, attirant l’attention du violoniste Charles de Bériot qui le fit venir à Paris, où il débuta enLire la suite… est toujours le roi des vioÂlonistes. Les importantes fonctions de proÂfesseur au Conservatoire de Bruxelles, que M. GevaërtGevaërt, François-AugusteFrançois-Auguste Gevaërt (Huysse près d’Oudenaarde/ Belgique, 31 juillet 1828 – Bruxelles, 24 décembre 1908), compositeur et musicologue. Il étudia d’abord avec l’organiste J.-B. Christiaens. Très doué il entra à l’âge de 13 ans au conservatoire de Gand où il étudia le piano aveLire la suite… lui a offertes et qu’il a acceptées, lui font heureusement quelques loisirs. Il est venu cet hiver à Paris ; il y reviendra l’hiver prochain. VieuxtempsVieuxtemps, HenriHenri Vieuxtemps (Verviers/Belgique, 17 février 1820 – Mustapha/Algérie, 6 juin 1881), violoniste et compositeur. Enfant prodige, il se produisit en concerts à Bruxelles dès l’âge de sept ans, attirant l’attention du violoniste Charles de Bériot qui le fit venir à Paris, où il débuta enLire la suite…, deux fois céÂlèbre comme compositeur et comme virÂtuose, nous a fait entendre, au concert qu’il a donné dans les salons Pleyel, deux de ses nouvelles compositions : des fragmens d’un quatuor en si bémol et une SuiteSuite pour violon et piano en si mineur op. 43Suite pour violon et piano en si mineur op. 43 de Henri Vieuxtemps. L’œuvre fut publiée par Schuberth & Co., Leipzig en 1871.Lire la suite… pour le violon.
Ces deux compositions sont d’une facture excellente et écrites dans le meilleur style ; M. VieuxtempsVieuxtemps, HenriHenri Vieuxtemps (Verviers/Belgique, 17 février 1820 – Mustapha/Algérie, 6 juin 1881), violoniste et compositeur. Enfant prodige, il se produisit en concerts à Bruxelles dès l’âge de sept ans, attirant l’attention du violoniste Charles de Bériot qui le fit venir à Paris, où il débuta enLire la suite… était secondé par MM. DesÂjardinsDesjardins, Louis-Joseph-IsnardLouis-Joseph-Isnard Desjardins (Paris, 14 janvier 1814 – L’Haÿ-les-Roses/Val-de-Marne, 11 novembre 1894), graveur et inventeur. Il étudia à l’école des beaux-arts de Paris avec le peintre Antoine-Jean Gros et le graveur Auguste Fauchery. Il se spécialisa dans l’eau-forte et la gravure dLire la suite…, GodardGodard, Benjamin-Louis-PaulBenjamin-Louis-Paul Godard (Paris, 18 août 1849 – Cannes, 10 janvier 1895), violoniste et compositeur. Il étudia le violon avec Richard-Robert Hammer et Henri Vieuxtemps et la composition avec Henri Reber au Conservatoire de Paris. Il acquit rapidement une réputation de violoniste virtuose, dâ€Lire la suite… et JacquardJacquard, Léon-JeanLéon-Jean Jacquard (Paris, 3 novembre 1826 – Paris, 27 mars 1886), violoncelliste. Il étudia le violoncelle avec Louis Norblin au Conservatoire de Paris où il obtint en 1844 un premier prix de violoncelle. Il joua surtout dans les formations de musique de chambre, dont la société de quatuorsLire la suite…, le très habile violoncelliste ; Mme MassartMassart, Louise-AglaéLouise-Aglaé Massart, née Masson (Paris, 10 juin 1827 – Paris, 26 juillet 1887), pianiste. Elle étudia au Conservatoire de Paris avec Antoine-François Marmontel et obtint un 1er prix de piano en 1840. Elle était la cousine de l’altiste Louis Casimir-Ney et épousa en 1849 le violoniste LambLire la suite… lui a prêté aussi le concours de son beau talent, si distingué et si sympathique ; Mme Anna de LagrangeLagrange, Anne Caroline deAnne Caroline de Lagrange (Nancy, 24 juillet 1824 – Paris, 23 avril 1905), soprano. Elève à Paris de Giulio Marco Bordogni. Elle fit une apparition au Théâtre de la Renaissance en 1840 dans La Duchesse de Guise (Flotow) puis se rendit en Italie où elle continua ses études d’abord à Milan avecLire la suite… a chanté dans la perfection une IdylleIdylleIdylle, mélodie pour voix et piano de Julius Schulhoff. C’est un arrangement d’une Å“uvre pour piano solo de Schulhoff par André-Victor-Armand Roux (Vif/Isère, 4 août 1832 – Vif/Isère, 13 août 1887), compositeur de musique qui travaillait chez Peyel et épousa la cantatrice Hélène BrunetLire la suite… de SchulhoffSchulhoff, JuliusJulius Schulhoff (Prague, 22 août 1825 – Berlin, 15 mars 1898), pianiste et compositeur. Il étudia le piano avec Ignaz Amadeus Tedesco et la composition avec Václav Tomášek avant de débuter en concert à Dresde (1842). Il fit ses débuts à la salle Erard de Paris le 2 novembre 1845. Il s’inLire la suite… et un sonnet de SoularySoulary, Joseph-Marie dit JoséphinJoseph-Marie Soulary dit Joséphin Soulary (Lyon, 23 février 1815 – Lyon, 28 mars 1891), poète. Rejeté par ses parents dès sa naissance, il fut balloté d’un placement à un autre pendant toute son enfance. De 1833 à 1838, il fut engagé dans le 48e régiment de ligne. Tout en servant sous Lire la suite…, mis en musique, en très bonne musique, par un tout jeune compositeur M. Francis Thomé.
Je ne puis guère parler des concerts qui se sont donnés pendant mon absence ; il m’est tout aussi difficile de rendre compte de tous ceux auxquels j’ai assisté depuis mon retour. On en a donné beaucoup cet hiver, et ce n’est pas fini. Il y a les conÂcerts de bienfaisance, par exemple, dont la série est loin d’être épuisée ; il y a aussi les concerts d’amateurs. Le plus en vogue est celui que donne chaque année la Société Guillot de Sainbris. On y voit sur l’estrade des jeunes personnes du meilleur monde, et dans la salle les pareils de ces demoiselles. Dans l’origine, il n’y avait pour accompagner qu’un piano ; puis vint un harmonium ; aujourd’hui, la Société Guillot de Sainbris a un orchestre, et quel orchestre ! Je n’ai pu rester jusqu’à la fin du concert ; le PassantPassant, LeLe Passant, opéra-comique en un acte sur un livret de François Coppée mis en musique par Emile Paladilhe et créé au théâtre de l’Opéra-Comique le 24 avril 1872.Lire la suite… me réclamait ; mais j’ai pu entendre le chÅ“ur d’Estelle ; Estelle et NémorinEstelle et Némorin, pastorale de Jean-Pierre Claris de Florian écrite en 1788.Lire la suite…dont M. Léonce Farrenc a emprunté les paroles à la pastorale de FlorianFlorian, Jean-Pierre Claris deJean-Pierre Claris de Florian (Château Florian près de Sauve/ Gard, 6 mars 1755 – Sceaux, 13 septembre 1794), écrivain. Il connut d’abord le succès avec ses comédies, Les Deux Billets (1779) et surtout Les Deux Jumeaux de Bergame (1782). Il écrivit des pastorales (Galatée, 1783 ; EstelleLire la suite…. Les bergers disent adieu à leurs bergères. Cela est touchant, simple, mélodieux et tendre. M. Léonce Farrenc, qui est le neveu de Mme FarrencFarrenc, Léonce-Jean-BaptisteLéonce-Jean-Baptiste Farrenc (Alger, 28 avril 1847 – Paris, 26 janvier 1933), compositeur et administrateur. Il est le fils de Louis-Emmanuel-Augustin Farrenc (Marseille, 29 août 1796 – Lyon, 24 août 1875), oncle maternel d’Ernest Reyer, chef de la comptabilité à la trésorerie d’Alger,Lire la suite…, l’habile et savant professeur du Conservatoire, est aussi l’élève de M. Adolphe de Groot Groot, Adolphe deAdolphe de Groot ( Frankfort, 20 mai 1819 – Paris, 22 février 1896), chef d’orchestre et compositeur. Fils du clarinettiste David de Groot et frère du pianiste et compositeur Jules de Groot. Il fut chef d’orchestre au Théâtre de la Porte Saint-Martin puis au Châtelet. Il composa la musiquLire la suite…; il a appris de son maître l’art d’écrire avec correction et avec élégance ; son instrumentation est sobre, les différens timbres y sont ingénieuseÂment employés, et quand l’expérience lui sera venue, il prendra rang parmi ces comÂpositeurs, peu nombreux aujourd’hui, desÂquels on attend quelque chose parce qu’ils promettent beaucoup.
Je vais au théâtre, je vais au concert, et malgré moi j’entends toujours bourdonner à mes oreilles le bruit des sakiehs Les Sakiehs sont des machines hydrauliques, forme toute primitive, et que l’on emploie en Orient pour les irrigations. Il y en a beaucoup dans la Haute-Egypte, tout le long du Nil et surÂtout aux environs de l’île de PhilÅ“. au bord du Nil, bruit monotone et doux que j’éÂcoutais le soir, assis sur le rivage. De loin, on dirait les sons de quelque harpe éolienne suspendue par une main invisible aux branches des palmiers qui se mirent dans l’eau transparente du fleuve.
E. Reyer.
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Oeuvres citées
Notes d'édition
Il s’agit de la cantate Du bekranzend uns’re Laren [Tu couronnes nos Lares], J.283, pour deux sopranos, ténor, basse, chœur, flûte et piano sur un texte de Friedrich Kind. Composée en septembre 1821, son numéro 8, Sänge und Tänze [Chants et Danses], réapparaît comme Fröliche Klänge [Sons joyeux] dans le final du premier acte d’Euryanthe.
Aucune mélodie de Francis Thomé sur un poème de Joséphin Soulary n’a pu être trouvée. Il se peut que Reyer ait confondu le Sonnet d’amour sur un sonnet d’André de Saineville et un sonnet de Joséphin Soulary.