La Revue de Paris, mai 1853, p. 306-308 (article signé E. Reyer).
Critique musicale
Nous ne croyons pas qu’à aucune époque la fécondité des compositeurs français ait été poussée aussi loin qu’elle l’est aujourd’hui ; il ne se passe pas de semaine que la critique ne soit appelée à juger une œuvre nouvelle et le métier d’Aristarque devient tellement pénible que les plus intrépides finiront bientôt par être sur les dents ; MM. les directeurs se trouveront alors dans la nécessité de suppléer eux-mêmes les feuilletonistes invalides, et c’est une besogne qui leur paraîtra d’autant plus naturelle que le premier pas dans ce genre-là a été fait déjà, sinon avec beaucoup de succès du moins avec assez de retentissement. A la fin de ce mois-ci il y aura eu en moins de six semaines trois ouvrages nouveaux à l’Opéra-Comique, trois au Théâtre-Lyrique et un au Grand-Opéra, sans compter les reprises et les débuts dont le Théâtre-Italien a eu cette année presque seul le monopole. Quant aux concerts, il serait difficile de se faire une idée de la quantité d’affiches et de programmes dont ils ont inondé la capitale des arts : Jamais Paris n’avait vu une si prodigieuse affluence de virtuoses de toutes sortes, une plus étonnante variété de physionomies et de talents. C’était un steeple-chase d’instrumentistes et de chanteurs dans lequel les plus vulgaires médiocrités coudoyaient sans façon les artistes les plus célèbres, les réputations les mieux établies. Si nous voulions donner seulement la liste des illustrations qui se sont succédé à la Salle-Herz, au Jardin-d’Hiver, à la Salle-Pleyel ou au Palais Bonne-Nouvelle depuis le commencement de la saison, à peine s’il nous resterait l’espace nécessaire pour signer notre nom au bas de cet article ; d’ailleurs les théâtres attendent et il nous est impossible de ne pas observer dans notre compte-rendu la règle hiérarchique. Commençons donc par les théâtres.
Un pastiche du Diable amoureuxDiable amoureux, LeLe Diable amoureux, ballet-pantomime en trois actes sur un livret de Henri de Saint-Georges, une chorégraphie de Joseph Mazillier et une musique de François Benoist et Henri Reber créé à l’Opéra de Paris le 23 septembre 1840.Lire la suite…, de Robert-le-DiableRobert-le-diableRobert le Diable, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugene Scribe et Germain Delavigne, mis en musique par Giacomo Meyerbeer, créé à l’Opéra de Paris le 21 novembre 1831.Lire la suite… [Robert le DiableRobert-le-diableRobert le Diable, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugene Scribe et Germain Delavigne, mis en musique par Giacomo Meyerbeer, créé à l’Opéra de Paris le 21 novembre 1831.Lire la suite…] et de Freyschütz Freischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite…[FreischützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite…], baptisé du nom des Amours du DiableAmours du Diable, LesLes Amours du Diable, opéra-comique en quatre actes sur un livret de Henri de Saint-Georges mis en musique par Albert Grisar et créé à l’Opéra-Comique le 24 août 1863.Lire la suite…, et dû à la collaboration mnémotechnique de MM. de Saint-GeorgesSaint-Georges, Jules-Henri Vernoy deJules-Henri Vernoy de Saint-Georges (Paris, 7 novembre 1799 – Paris, 23 décembre 1875), auteur dramatique, librettiste. Il écrivit d’abord un roman puis il se tourna vers la scène et écrivit plusieurs comédies, drames et vaudevilles et produisit pendant cinquante ans des livrets d’opéras eLire la suite… et Albert GrisarGrisar, AlbertAlbert Grisar (Anvers, 26 décembre 1808 – Asnières, 15 juin 1869), compositeur. Élève de Reicha à Paris et de Mercadante à Naples, il écrivit des opéras-comiques dans la tradition de Boieldieu qui eurent du succès dont Gilles ravisseur (1848), Les Porcherons (1850), Bonsoir M. Pantalon (185Lire la suite…, a précédé au Théâtre-Lyrique le Roi des HallesRoi des halles, LeLe Roi des halles, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et Léon Brunswick mis en musique par Adolphe Adam et créé au Théâtre-Lyrique le 11 avril 1853.Lire la suite… de M. Adolphe AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite…. Il n’y a pas de comparaison à établir entre ces deux ouvrages, écrits tous les deux par des hommes de mérite qui depuis longtemps ne comptent plus avec le succès ; cependant nous engagerons M. GrisarGrisar, AlbertAlbert Grisar (Anvers, 26 décembre 1808 – Asnières, 15 juin 1869), compositeur. Élève de Reicha à Paris et de Mercadante à Naples, il écrivit des opéras-comiques dans la tradition de Boieldieu qui eurent du succès dont Gilles ravisseur (1848), Les Porcherons (1850), Bonsoir M. Pantalon (185Lire la suite… à se souvenir mieux qu’il ne le fait des pièces qui ont commencé sa réputation et à ne pas essayer de la compromettre en donnant dans un genre tout opposé et peu approprié ce nous semble à la nature de son talent essentiellement fin et original, mais fort peu dramatique. Ce n’est certes pas M. AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite… qui, lui, tomberait dans ce piège tendu si souvent à l’amour-propre des compositeurs d’opéras-comiques ; chacun lui redit sur tous les tons qu’il est un des savants parmi les plus savants de nos musiciens modernes, mais cela ne lui trouble pas la cervelle, et il continue depuis le Châlet à écrire des partitions charmantes pleines de gaieté et de verve, émaillées de gracieuses mélodies et orchestrées avec une clarté et une finesse des plus rares. Il se soucie médiocrement de donner dans les travers de bon nombre de ses collègues, et quand il entend fredonner ses refrains sur tous les théâtres, dans tous les salons et dans tous les carrefours, il se console, sans doute, en se voyant si populaire de ne pas être plus ennuyeux. Mais, bast ! persuader à un compositeur qu’il n’est pas appelé aux plus hautes destinées de son art, c’est lui faire une injure qu’il ne pardonne jamais : autant vaudrait contester la valeur de ces œuvres ternes, flasques et incolores mises en très-grande vogue par certains directeurs amateurs de grisailles. Heureusement que tôt ou tard la lumière se fait et qu’un artiste n’abuse jamais le public jusqu’au bout de sa carrière ; il vient un moment où le prestige disparaît, on ne sait comment, et alors l’idole encensée de la veille, une fois dépouillée de ses faux bijoux et de ses oripeaux d’emprunt, grimace d’une façon piteuse et paraît désagréablement impressionnée en voyant à la fois son isolement et sa nudité. Le mieux, du reste, est de laisser aller les choses et d’attendre le jour du nivellement ; la critique sans doute doit faire son devoir, mais elle est, il faut bien l’avouer, impuissante à lutter contre la force de l’intrigue d’une part, et l’absurdité de l’engouement de l’autre. Pour en revenir à M. GrisarGrisar, AlbertAlbert Grisar (Anvers, 26 décembre 1808 – Asnières, 15 juin 1869), compositeur. Élève de Reicha à Paris et de Mercadante à Naples, il écrivit des opéras-comiques dans la tradition de Boieldieu qui eurent du succès dont Gilles ravisseur (1848), Les Porcherons (1850), Bonsoir M. Pantalon (185Lire la suite… et à M. de Saint-GeorgesSaint-Georges, Jules-Henri Vernoy deJules-Henri Vernoy de Saint-Georges (Paris, 7 novembre 1799 – Paris, 23 décembre 1875), auteur dramatique, librettiste. Il écrivit d’abord un roman puis il se tourna vers la scène et écrivit plusieurs comédies, drames et vaudevilles et produisit pendant cinquante ans des livrets d’opéras eLire la suite…, nous leur dirons très-franchement qu’à côté des nombreuses réminiscences que nous avons constatées dans le poëme et dans la partition des Amours du DiableAmours du Diable, LesLes Amours du Diable, opéra-comique en quatre actes sur un livret de Henri de Saint-Georges mis en musique par Albert Grisar et créé à l’Opéra-Comique le 24 août 1863.Lire la suite…, nous avons applaudi des scènes très-bien traitées, intéressantes quelquefois, des mélodies assez distinguées, des morceaux d’ensemble vigoureusement touchés et de somptueux décors. Il n’en faut pas davantage, Dieu merci ! pour que tout le monde soit content. Le rôle d’Urielle nous a révélé une cantatrice d’un talent encore assez incorrect, mais qui est susceptible, avec quelques perfectionnements, de devenir un talent de premier ordre ; nous voulons parler de Mme ColsonColson, Pauline DésiréePauline-Désirée Dejon épouse Colson (Belgique, ca. 1828 – Milan, 1904), soprano. Elle débuta à La Haye sous le nom de Pauline Marchand. Elle épousa en 1850 le ténor Charles-Alexandre Colson et fit carrière sous le nom de Mme Colson. Elle fut engagée au Théâtre-Lyrique de Paris en 1852 eLire la suite…, assez peu remarquée jusqu’ici sur la troisième scène lyrique où elle a paru pour la première fois dans l’Opéra de M. Adam : Si j’étais roi !Si j’étais roiSi j’étais roi, opéra-comique en trois actes sur un livret de Adolphe d’Ennery et Jules Brésil mis en musique par Adolphe Adam, créé au Théâtre-Lyrique le 4 septembre 1852.Lire la suite…
Le Roi des HallesRoi des halles, LeLe Roi des halles, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et Léon Brunswick mis en musique par Adolphe Adam et créé au Théâtre-Lyrique le 11 avril 1853.Lire la suite…, c’est le duc de Beaufort ; le duc de Beaufort, c’est CholletChollet, Jean-Baptiste MarieJean-Baptiste-Marie Chollet (Paris, 20 mai 1798 – Nemours, 10 janvier 1892), ténor. Il débuta à l’Opéra-comique en 1826. Il créa les rôles-titres de Fra Diavolo (Auber, 1830), et Zampa (Hérold, 1831). Adam écrit pour lui le rôle de Chapelou dans Le Postillon de Lonjumeau (1835). Il Lire la suite…, CholletChollet, Jean-Baptiste MarieJean-Baptiste-Marie Chollet (Paris, 20 mai 1798 – Nemours, 10 janvier 1892), ténor. Il débuta à l’Opéra-comique en 1826. Il créa les rôles-titres de Fra Diavolo (Auber, 1830), et Zampa (Hérold, 1831). Adam écrit pour lui le rôle de Chapelou dans Le Postillon de Lonjumeau (1835). Il Lire la suite… qui rajeunit à chaque rôle qu’il crée ou qu’il ressuscite ; la voix lui fait défaut de temps à autre, mais le geste est toujours plein de vérité, de naturel et de distinction. LaurentLaurent, Pierre MariePierre-Marie Quillevéré, dit Laurent (Brest, 24 janvier 1821 – Chatou, 23 août 1854), baryton. Second prix de chant en 1840 au Conservatoire de Paris, il débuta à Marseille avant d’être engagé au Théâtre-Lyrique en 1852. Il créa le rôle-titre de Maître Wolfram d’Ernest Reyer en maiLire la suite… joue avec beaucoup de sensibilité le personnage de l’épicier Blanchet amoureux de Marielle, la fille illégitime du duc. JuncaJunca, Francois MarcelFrançois-Marcel Junca (Bayonne, vers 1818 – Lormes près de Corbigny/ Nièvre, 4 octobre 1878), basse. Il fit ses études à Toulon puis à Paris et débuta en 1838 à Metz. Il chanta en 1840/41 à Lyon et de 1850 à 1855 au Théâtre-Lyrique de Paris où il participa aux créations des œuvres sLire la suite… est magnifique à voir sous son costume de fort, et aussi très-agréable et très-amusant à entendre ; il chante au premier acte des couplets qui sont d’une verve incroyable. M. AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite… trouve que le quatuor qui vient ensuite est un des meilleurs morceaux qui soient sortis de sa plume, et nous sommes bien de son avis.
L’Opéra-Comique nous a donné deux actes de MM. SauvageSauvage, Thomas-Marie-FrançoisThomas-Marie-François Sauvage (Paris, 5 novembre 1794 – Paris, 2 mai 1877), auteur dramatique et critique théâtral. Il écrivit des pièces de théâtre et des vaudevilles et fut critique théâtral au Journal Général de France et au Moniteur Universel. Il fut pendant un an (1827/28) le direcLire la suite… et Ambroise Thomas, les heureux auteurs du CaïdCaïd, LeLe Caïd, opéra-comique en deux actes sur un livret de Thomas Sauvage mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra-Comique le 3 janvier 1849.Lire la suite… : la TonelliTonelli, LaLa Tonelli, opéra-comique en deux actes sur un livret de Thomas Sauvage mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra-Comique le 30 mars 1853.Lire la suite…, accueillie assez froidement le soir de la première représentation, fait à ce qu’il paraît, aujourd’hui, des recettes très-élevées ; c’est un ouvrage dont l’intrigue fort simple est traitée avec cette habileté scénique que possède M. SauvageSauvage, Thomas-Marie-FrançoisThomas-Marie-François Sauvage (Paris, 5 novembre 1794 – Paris, 2 mai 1877), auteur dramatique et critique théâtral. Il écrivit des pièces de théâtre et des vaudevilles et fut critique théâtral au Journal Général de France et au Moniteur Universel. Il fut pendant un an (1827/28) le direcLire la suite…. Toute l’action repose sur l’étonnante ressemblance qui existe entre Bettina, la fille d’un pêcheur d’Amalfi, et la célèbre cantatrice dont le talent et la beauté furent en très-grand renom au commencement de la seconde moitié du dix-huitième siècle : Un certain magistrat, ayant des façons de Monsignor, égaye de ses sérénades et de ses disputes avec une bande de pifferari la première partie de la pièce qui, après une foule de méprises et de quiproquos, se termine par un double mariage, celui de Bettina avec l’homme noir, et de la Tonelli avec le signor Manelli, premier basso-buffo de Sa Majesté le roi de Naples.
M. Ambroise Thomas, qui occupe à l’Institut le fauteuil de SpontiniSpontini, Gaspare Luigi PacificoGaspare Luigi Pacifico Spontini (Maiolati près Ancona/Italie, 14 novembre 1774 – Maiolati près Ancona, 24 janvier 1851), compositeur. Il étudia la musique au conservatoire des Turchini à Naples et son premier opéra bouffe, Li puntigli delle donne, fut représenté à Rome en 1796. Plusieurs de Lire la suite…, est un compositeur consciencieux, possédant entre autres qualités, très-dignes d’être appréciées, une grande élégance dans la forme mélodique, une remarquable habileté d’instrumentation et une exquise délicatesse à ciseler tous ces petits détails que d’autres négligent si souvent ; M. ThomasThomas, Charles-Louis-AmbroiseCharles-Louis-Ambroise Thomas (Metz, 5 août 1811 – Paris, 12 février 1896), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint le 1er Prix de piano en 1829 dans la classe de G. Zimmerman, et, élève dans la classe de composition de Lesueur il obtint le Prix de Rome en 1832. Il compLire la suite… est assez connu par des œuvres importantes pour que nous ayons autre chose à faire ici qu’à mentionner le nouveau succès qu’il vient d’obtenir.
Il est question à l’Opéra-Comique de l’engagement du ténor LagraveRousseau de Lagrave, Théophile-ÉtienneThéophile-Étienne Rousseau dit Rousseau de Lagrave (Château-Gontier, 15 septembre 1815 – En mer, 3 septembre 1860), ténor. Il quitta le couvent pour la peinture et la peinture pour le chant. Il fut engagé pendant 3 à 4 ans au théâtre de Bordeaux, où il eut beaucoup de succès. Il débuta àLire la suite…, dont l’Opéra n’a pas utilisé, comme il l’aurait pu, la voix souple et étendue, le timbre sympathique et la délicieuse méthode. Cet artiste nous paraîtrait tout à fait à sa place au théâtre de la rue Favart, et ce serait pour M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite… une excellente acquisition dont les auteurs surtout ne manqueraient pas de le féliciter.
L’éditeur Mayaud va publier prochainement une très-curieuse collection de walses, de quadrilles et de polkas inédites de StraussStrauss II, Johann BaptistJohann Baptist Strauss, Fils (Vienne, 25 octobre 1825 – Vienne, 3 juin 1899), compositeur, violoniste et chef d’orchestre. Il étudia le violon avec Franz Amon et Anton Kohlmann et l’harmonie et le contrepoint avec Joachim Hoffmann puis Joseph Drechsler. Après des études de comptabilité et Lire la suite… (de Vienne).
Le théâtre Ventadour s’apprête à finir la saison de la manière la plus brillante. Le BravoBravo, IlIl Bravo, melodramma en trois actes sur un livret en italien de Gaetano Rossi et Marco Marcelliano Marcello mis en musique par Saverio Mercadante et créé au Théâtre de La Scala de Milan le 9 mars 1839 et au Théâtre-Italien de Paris le 12 mai 1853.Lire la suite… de MercadanteMercadante, SaverioGiuseppe Saverio Raffaele Mercadante (Altamura, baptisé 17 septembre 1795 – Naples, 17 décembre 1870), compositeur. Il étudia au Conservatoire di San Sebastiano de Naples avec Zingarelli. Il composa d’abord de la musique instrumentale (concertos pour flûte et quatuors avec flûte), puis se tLire la suite… est à l’étude, et Mme de LagrangeLagrange, Anne Caroline deAnne Caroline de Lagrange (Nancy, 24 juillet 1824 – Paris, 23 avril 1905), soprano. Elève à Paris de Giulio Marco Bordogni. Elle fit une apparition au Théâtre de la Renaissance en 1840 dans La Duchesse de Guise (Flotow) puis se rendit en Italie où elle continua ses études d’abord à Milan avecLire la suite… joue pour la première fois au bénéfice de Felippo [Filippo] GalliGalli, FilippoFilippo Galli (Rome, 5 décembre 1781 – Paris, 3 juin 1853), ténor puis basse-baryton. Il débuta sa carrière à Naples en 1801. Il chanta comme ténor pendant les dix années suivantes à Naples, Bologne et Parme. A la suite d’une grave maladie, sa voix changea et grâce aux conseils de PaisielLire la suite…, le doyen des chanteurs italiens, un des plus charmants opéras de Donizetti, l’Elisir d’amor Elisir d’Amore, L’L’Elisir d’Amore, melodramma giocoso en deux actes sur un livret en italien de Felice Romani mis en musique par Gaetano Donizetti et créé au Théâtre de la Canobbiana à Milan le 12 mai 1832.Lire la suite…[d’amore].