L’Athenæum français, 9 avril 1853, p. 347-348 (article non signé)

Chronique musicale.

Théâtre de l’Opéra-Comique. La TonelliTonelli, LaLa Tonelli, opéra-comique en deux actes sur un livret de Thomas Sauvage mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra-Comique le 30 mars 1853.Lire la suite…, opéra-comique en deux actes, paroles de M. T. SauvageSauvage, Thomas-Marie-FrançoisThomas-Marie-François Sauvage (Paris, 5 novembre 1794 – Paris, 2 mai 1877), auteur dramatique et critique théâtral. Il écrivit des pièces de théâtre et des vaudevilles et fut critique théâtral au Journal Général de France et au Moniteur Universel. Il fut pendant un an (1827/28) le direcLire la suite…, musique de M. Ambroise Thomas.


Les succès obtenus par la TonelliTonelli, AnnaAnna Tonelli (?, ca 1710 – ?), soprano. Elle épousa l’impresario italien Eustachio Bambini et fut la prima donna de sa troupe avec laquelle elle se produisit à Cortone et Pesaro, puis au Teatro Regio Ducale de Milan en 1745, à Turin en 1748 et à Venise en 1748/49. Bambini fut nommé directeur Lire la suite… sur la scène de l’Opéra au commencement de la seconde moitié du XVIIIe siècle, ont suffisamment illustré le nom de cette cantatrice, pour que M. SauvageSauvage, Thomas-Marie-FrançoisThomas-Marie-François Sauvage (Paris, 5 novembre 1794 – Paris, 2 mai 1877), auteur dramatique et critique théâtral. Il écrivit des pièces de théâtre et des vaudevilles et fut critique théâtral au Journal Général de France et au Moniteur Universel. Il fut pendant un an (1827/28) le direcLire la suite… ait cru pouvoir en faire l’héroïne de son nouveau poème. La TonelliTonelli, AnnaAnna Tonelli (?, ca 1710 – ?), soprano. Elle épousa l’impresario italien Eustachio Bambini et fut la prima donna de sa troupe avec laquelle elle se produisit à Cortone et Pesaro, puis au Teatro Regio Ducale de Milan en 1745, à Turin en 1748 et à Venise en 1748/49. Bambini fut nommé directeur Lire la suite… vint à Paris en 1752, en compagnie de sa sÅ“ur Calarina [Caterina], de Pietro ManelliManelli, PietroPietro Manelli ( ? – ?), basse. On ne sait rien de sa naissance et de ses études. En 1750 il entra dans la troupe itinérante de chanteurs dirigée par l’imprésario Felice Bambini qui fit une tournée en Allemagne présentant des Intermezzi napolitains. La même troupe fut engagée à Paris enLire la suite…, primo basso buffo, et de CosiniCosimi, GiuseppeGiuseppe Cosimi (? – ?), basse. Il était le deuxième basse bouffe et arrangeur de la troupe d’Eustachio Bambini. De 1748 à 1797, il se produisit en tournées dans plusieurs villes d’Europe: Venise, Munich, Strasbourg, Paris, Bologne, Pesaro, Milan, Prague, encore Venise et Milan, puis StuttgaLire la suite… [Cosimi]Cosimi, GiuseppeGiuseppe Cosimi (? – ?), basse. Il était le deuxième basse bouffe et arrangeur de la troupe d’Eustachio Bambini. De 1748 à 1797, il se produisit en tournées dans plusieurs villes d’Europe: Venise, Munich, Strasbourg, Paris, Bologne, Pesaro, Milan, Prague, encore Venise et Milan, puis StuttgaLire la suite…, secondo basso buffo, et comme à cette époque notre première scène lyrique languissait dans un état assez voisin de la détresse, l’arrivée des artistes que l’Italie nous envoyait, chargés de sonnets et de couronnes, fut saluée des plus vives acclamations. A part son talent de cantatrice, la TonelliTonelli, AnnaAnna Tonelli (?, ca 1710 – ?), soprano. Elle épousa l’impresario italien Eustachio Bambini et fut la prima donna de sa troupe avec laquelle elle se produisit à Cortone et Pesaro, puis au Teatro Regio Ducale de Milan en 1745, à Turin en 1748 et à Venise en 1748/49. Bambini fut nommé directeur Lire la suite… était fort belle, et ses biographes, tout en nous apprenant qu’elle naquit à Naples, où elle fit longtemps les délices de la cour du roi Charles III, ne vont pas jusqu’à lui signer, comme M. SauvageSauvage, Thomas-Marie-FrançoisThomas-Marie-François Sauvage (Paris, 5 novembre 1794 – Paris, 2 mai 1877), auteur dramatique et critique théâtral. Il écrivit des pièces de théâtre et des vaudevilles et fut critique théâtral au Journal Général de France et au Moniteur Universel. Il fut pendant un an (1827/28) le direcLire la suite…, un brevet de rosière. Mais comme, après tout, c’est souvent l’exception qui séduit au théâtre, nous acceptons volontiers la fantaisie du librettiste, et nous laisserons à la belle chanteuse napolitaine tout le mérite de sa fidélité à l’égard du signor ManelliManelli, PietroPietro Manelli ( ? – ?), basse. On ne sait rien de sa naissance et de ses études. En 1750 il entra dans la troupe itinérante de chanteurs dirigée par l’imprésario Felice Bambini qui fit une tournée en Allemagne présentant des Intermezzi napolitains. La même troupe fut engagée à Paris enLire la suite…. L’intérêt de la pièce repose, du reste, beaucoup moins sur la vertu de la TonelliTonelli, AnnaAnna Tonelli (?, ca 1710 – ?), soprano. Elle épousa l’impresario italien Eustachio Bambini et fut la prima donna de sa troupe avec laquelle elle se produisit à Cortone et Pesaro, puis au Teatro Regio Ducale de Milan en 1745, à Turin en 1748 et à Venise en 1748/49. Bambini fut nommé directeur Lire la suite… que sur la parfaite ressemblance qui existe entre elle et Bettina, la fille d’un pêcheur d’Amalfi. Carlo Puppo a été un des premiers à se laisser tromper, ou plutôt séduire par cette ressemblance. Après avoir aimé Bettina, il s’est éloigné de la jeune fille pour courir après une toge de magistrat, et il a rencontré sur sa route les beaux yeux de la TonelliTonelli, AnnaAnna Tonelli (?, ca 1710 – ?), soprano. Elle épousa l’impresario italien Eustachio Bambini et fut la prima donna de sa troupe avec laquelle elle se produisit à Cortone et Pesaro, puis au Teatro Regio Ducale de Milan en 1745, à Turin en 1748 et à Venise en 1748/49. Bambini fut nommé directeur Lire la suite…, qui lui ont fait soupirer de doux chants d’amour et pincer les cordes de sa mandoline sous le balcon de la diva. Surpris au milieu d’une de ses sérénades par une troupe de pifferari qui lui demandent l’aumône, il est délivré des obsessions de ces mendiants par le buffo ManelliManelli, PietroPietro Manelli ( ? – ?), basse. On ne sait rien de sa naissance et de ses études. En 1750 il entra dans la troupe itinérante de chanteurs dirigée par l’imprésario Felice Bambini qui fit une tournée en Allemagne présentant des Intermezzi napolitains. La même troupe fut engagée à Paris enLire la suite…, dans lequel il reconnaît un ami d’autrefois. Celui-ci est très-épris aussi de la belle cantatrice, qu’il a accompagnée à Caserte, la résidence d’été du roi de Naples, où ils ont été appelés l’un et l’autre pour récréer les loisirs de leur gracieux souverain ; seulement les habitudes qu’il a prises dans les tripots et dans les cabarets ne sont nullement du goût de la signera TonelliTonelli, AnnaAnna Tonelli (?, ca 1710 – ?), soprano. Elle épousa l’impresario italien Eustachio Bambini et fut la prima donna de sa troupe avec laquelle elle se produisit à Cortone et Pesaro, puis au Teatro Regio Ducale de Milan en 1745, à Turin en 1748 et à Venise en 1748/49. Bambini fut nommé directeur Lire la suite…, qui refuse de lui accorder la plus légère faveur jusqu’au jour où il aura renoncé à mener la vie d’un vaurien fieffé. Carlo est médiocrement satisfait d’apprendre qu’il a un rival, mais cela ne l’empêche pas, après le départ du basso buffo, de tomber aux genoux de la TonelliTonelli, AnnaAnna Tonelli (?, ca 1710 – ?), soprano. Elle épousa l’impresario italien Eustachio Bambini et fut la prima donna de sa troupe avec laquelle elle se produisit à Cortone et Pesaro, puis au Teatro Regio Ducale de Milan en 1745, à Turin en 1748 et à Venise en 1748/49. Bambini fut nommé directeur Lire la suite… et de lui jurer un amour éternel. Il ne se sait pas, dans ce moment, abusé par une prodigieuse ressemblance, et il obtient de Bettina, qui est venue là pour réclamer à Pietro ManelliManelli, PietroPietro Manelli ( ? – ?), basse. On ne sait rien de sa naissance et de ses études. En 1750 il entra dans la troupe itinérante de chanteurs dirigée par l’imprésario Felice Bambini qui fit une tournée en Allemagne présentant des Intermezzi napolitains. La même troupe fut engagée à Paris enLire la suite… le montant d’une créance de 3,000 ducats, dont elle a hérité de son oncle Jérôme Bernardone, tout ce qu’il croit demander à la célèbre actrice, et mieux encore… deux bons baisers. Carlo, au comble de ses vÅ“ux, est surpris dans son tête-à-tête par le signor ManelliManelli, PietroPietro Manelli ( ? – ?), basse. On ne sait rien de sa naissance et de ses études. En 1750 il entra dans la troupe itinérante de chanteurs dirigée par l’imprésario Felice Bambini qui fit une tournée en Allemagne présentant des Intermezzi napolitains. La même troupe fut engagée à Paris enLire la suite…, qui le provoque en duel ; mais celui-ci, éclairé en secret par Bettina sur sa méprise, propose à Carlo d’arranger l’affaire, et lui fait signer une promesse de mariage, sur laquelle il substitue le nom de Bettina à celui de la Tonelli Tonelli, AnnaAnna Tonelli (?, ca 1710 – ?), soprano. Elle épousa l’impresario italien Eustachio Bambini et fut la prima donna de sa troupe avec laquelle elle se produisit à Cortone et Pesaro, puis au Teatro Regio Ducale de Milan en 1745, à Turin en 1748 et à Venise en 1748/49. Bambini fut nommé directeur Lire la suite…; Carlo s’aperçoit un peu tard qu’il a été pris au piège ; mais comme Bettina est devenue riche et qu’elle lui promet de renoncer à son commerce de marée, il sent renaître pour elle la passion de ses jeunes ans, et l’épouse.

La fable de M. SauvageSauvage, Thomas-Marie-FrançoisThomas-Marie-François Sauvage (Paris, 5 novembre 1794 – Paris, 2 mai 1877), auteur dramatique et critique théâtral. Il écrivit des pièces de théâtre et des vaudevilles et fut critique théâtral au Journal Général de France et au Moniteur Universel. Il fut pendant un an (1827/28) le direcLire la suite… repose, on le voit, sur une donnée assez simple ; le librettiste a cherché plutôt à faire un cadre à musique qu’une pièce incidentée et nous l’approuvons fort, car rien n’est plus en dehors du véritable genre de l’opéra-comique que ces drames prétentieux dont les inextricables péripéties absorbent l’attention du spectateur aux dépens de la chose principale, l’œuvre du musicien.

M. Ambroise Thomas est un de nos compositeurs les plus distingués ; jeune encore, ses Å“uvres, dont quelques-unes ont obtenu un succès de vogue des mieux mérités, lui ont valu à l’Institut le fauteuil de l’auteur de la VestaleVestale, LaLa Vestale, tragédie lyrique en trois actes sur un livret d’Etienne de Jouy mis en musique par Gaspare Spontini et créé à l’Opéra de Paris le 11 décembre 1807.Lire la suite… et de Fernand CortezFernand CortezFernand Cortez ou La Conquête du Mexique, opéra en trois actes sur un livret d’Etienne de Jouy et Joseph-Alphonse d’Esménard mis en musique par Gaspare Spontini et créé à l’Opéra de Paris le 28 novembre 1809.Lire la suite…. Nous aimons ce talent fin et gracieux, plein d’élégance et d’originalité, qui cache sous des fleurs une science peu commune. La partition de la TonelliTonelli, LaLa Tonelli, opéra-comique en deux actes sur un livret de Thomas Sauvage mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra-Comique le 30 mars 1853.Lire la suite… ne le cède en rien à celles qui l’ont précédée : Le CaïdCaïd, LeLe Caïd, opéra-comique en deux actes sur un livret de Thomas Sauvage mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra-Comique le 3 janvier 1849.Lire la suite… et le Songe d’une nuit d’étéSonge d’une nuit d’été, LeLe Songe d’une nuit d’été, opéra-comique en trois actes sur un livret de Joseph Rosier et Adolphe de Leuven, mis en musique par Ambroise Thomas, créé à l’Opéra-Comique le 20 avril 1850Lire la suite…. Quant aux réminiscences, peu nombreuses du reste, que nous avons pu y remarquer, nous nous bornons à les constater, sans en faire au musicien un reproche sérieux ; nous les lui pardonnons d’autant plus volontiers que ces bribes de mélodie qui semblent empruntées à d’autres maîtres, impliquent moins à nos yeux un défaut d’imagination qu’une coïncidence involontaire.

L’ouverture de la TonelliTonelli, LaLa Tonelli, opéra-comique en deux actes sur un livret de Thomas Sauvage mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra-Comique le 30 mars 1853.Lire la suite… débute par des pizzicati et des traits d’une délicatesse extrême exécutés par les premiers violons, repris ensuite fortissimo par les altos et amenant un chant de clarinette, auquel succède une phrase très-habilement fuguée. Le motif de l’allegro qui passe alternativement du hautbois au quatuor est pétillant de verve et de légèreté ; la péroraison de cette page symphonique est instrumentée d’une manière brillante et avec une entente parfaite de la sonorité de l’orchestre.

Au lever du rideau, Carlo Puppo chante une sérénade dont la phrase principale est répétée pizzicato par les instruments à corde, ce qui donne à ce morceau un cachet mystérieux d’une entière nouveauté ; arrivent les pifferari, qui chantent un chÅ“ur bien rhythmé et coupé par une mélodie d’un caractère napolitain, inspiré sans doute à M. ThomasThomas, Charles-Louis-AmbroiseCharles-Louis-Ambroise Thomas (Metz, 5 août 1811 – Paris, 12 février 1896), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint le 1er Prix de piano en 1829 dans la classe de G. Zimmerman, et, élève dans la classe de composition de Lesueur il obtint le Prix de Rome en 1832. Il compLire la suite… par les souvenirs de son séjour en Italie ; ce chÅ“ur des pifferari, qui a été bissé, est accompagné par de jolis dessins qui reposent sur deux pédales de basson et de clarinette ; c’est une des pages les meilleures et les plus colorées de la partition. ManelliManelli, PietroPietro Manelli ( ? – ?), basse. On ne sait rien de sa naissance et de ses études. En 1750 il entra dans la troupe itinérante de chanteurs dirigée par l’imprésario Felice Bambini qui fit une tournée en Allemagne présentant des Intermezzi napolitains. La même troupe fut engagée à Paris enLire la suite… entre en scène un flacon de vin dans une main et une épée dans l’autre ; dans les charmants couplets qu’il détaille avec une verve assez bachique, nous avons applaudi le refrain chanté sur ces paroles :

J’aime l’eau pour l’amour du vin.

L’air suivant est hérissé de vocalises d’une exécution difficile qui mettront en péril une voix moins souple et moins exercée que celle de M. Faure Faure, Jean-BaptisteJean-Baptiste Faure (Moulins, 15 janvier 1830 – Paris, 9 novembre 1914), baryton. Elève de Ponchard au Conservatoire de Paris, il obtint les 1er Prix de chant et d’opéra-comique à l’unanimité en 1852 et débuta en octobre à l’Opéra-Comique dans le rôle de Pygmalion (Massé). A l’OpÃLire la suite…; après une bluette mélodique d’une importance secondaire, Mme UgaldeUgalde, DelphineDelphine Ugalde née Beaucé (Paris, 3 décembre 1829 – Paris, 19 juillet 1910), soprano. Elle étudia avec Mme Cinti-Damoreau et débuta en 1848 à l’Opéra-Comique. Elle y fit de nombreuses créations dont : Le Toréador (Adam) en 1849, La Dame de Pique (Halévy) en 1850, Galathée (Massé) enLire la suite… dit avec autant d’expression que le lui permet la nature de son talent, une romance sentimentale suivie d’une tarentelle dans laquelle elle peut déployer l’étonnante flexibilité de son merveilleux gosier ; c’est à défier l’instrumentiste le plus habile par la rapidité du trait et la justesse de chaque note. Nous avons même à signaler au premier acte un duo comique entre Carlo et Bettina et le final dans lequel le chant passe de la scène à l’orchestre et reparaît dans des tons différents à la suite de modulations ingénieuses et inattendues.

La toile se lève au second acte sur un andante en si bémol, poétique et suave inspiration admirablement entreprise par la voix mélodieuse et sympathique de M. FaureFaure, Jean-BaptisteJean-Baptiste Faure (Moulins, 15 janvier 1830 – Paris, 9 novembre 1914), baryton. Elève de Ponchard au Conservatoire de Paris, il obtint les 1er Prix de chant et d’opéra-comique à l’unanimité en 1852 et débuta en octobre à l’Opéra-Comique dans le rôle de Pygmalion (Massé). A l’OpÃLire la suite…. Nous aimons beaucoup moins la cabalette qui suit malgré les piquants détails que nous avons appréciés dans l’instrumentation, les triolets des premiers violons et les notes éclatantes jetées par les deux trompettes. L’air de MockerMocker, Toussaint-Eugène-ProsperToussaint-Eugène-Prosper Mocker (Lyon, 16 juillet 1811 – Brunoy, 3 octobre 1895), ténor. D’abord timbalier au Théâtre de l’Odéon puis à l’Opéra (1829), il prit des leçons de chant avec Ponchard et débuta à l’Opéra-Comique dans La Fête du Village Voisin (Boieldieu) en 1830. Il chaLire la suite…

Charmant théâtre,

Je l’idolâtre,

n’a rien de bien saillant ; mais dans le duo entre la TonelliTonelli, AnnaAnna Tonelli (?, ca 1710 – ?), soprano. Elle épousa l’impresario italien Eustachio Bambini et fut la prima donna de sa troupe avec laquelle elle se produisit à Cortone et Pesaro, puis au Teatro Regio Ducale de Milan en 1745, à Turin en 1748 et à Venise en 1748/49. Bambini fut nommé directeur Lire la suite… et ManelliManelli, PietroPietro Manelli ( ? – ?), basse. On ne sait rien de sa naissance et de ses études. En 1750 il entra dans la troupe itinérante de chanteurs dirigée par l’imprésario Felice Bambini qui fit une tournée en Allemagne présentant des Intermezzi napolitains. La même troupe fut engagée à Paris enLire la suite…, le talent de M. Ambroise Thomas se révèle avec toute sa supériorité et toute sa distinction. Cette partie de l’ouvrage, qui est on ne peut mieux réussie d’un bout à l’autre, renferme une opposition de style du meilleur effet que le compositeur a établie très-habilement en intercalant au milieu du morceau quelques fragments de la Serva padronaServa PadronaLa Serva padrona, opera buffa en deux actes sur un livret de Gennaro Antonio Federico mis en musique par Giovanni Battista Pergolesi créé au Théâtre San Bartolomeo de Naples en 28 août 1733.Lire la suite… de Pergolèse. Citons pour terminer un trio comique dont l’allegro à trois temps est plein de verve et de mouvement, puis la scène finale qui rappelle un des motifs de l’ouverture et dans laquelle il signor ManelliManelli, PietroPietro Manelli ( ? – ?), basse. On ne sait rien de sa naissance et de ses études. En 1750 il entra dans la troupe itinérante de chanteurs dirigée par l’imprésario Felice Bambini qui fit une tournée en Allemagne présentant des Intermezzi napolitains. La même troupe fut engagée à Paris enLire la suite… se livre de nouveau à ses vocalises, pour lesquelles il paraît avoir une prédilection marquée.

Les longueurs que l’on avait remarquées à la première représentation ont disparu, et aujourd’hui le succès de la pièce n’est pas plus douteux que celui de la partition, grâces en soient rendues à l’intelligence de M. le directeur de l’Opéra-Comique.