Le Moniteur Universel, 22 décembre 1864, p. (article signé E. REYER).

Feuilleton du MoniteurSOUVENIRS D’ALLEMAGNE Voir Le Moniteur des 19, 20, 22, 27, 29, 30 novembre et 16 décembre 1864.

La harpe, dont je parlais tout à l’heure, n’est pas le seul instrument dont on ait à regretter l’abandon ; les trompettes et les cors ordinaires, de même que les trombones à coulisses, deviennent chaque jour plus rares ; grâce à la nouvelle organisation de nos musiques militaires, le nombre des bassons a singulièrement diminué et les hautbois se comptent.

En Allemagne, bien plus que chez nous, le piston a fait son chemin, et presque tous les compositeurs, à l’exemple de M. Richard Wagner, ne se servent plus guère que de trompettes et de cors à pistons ; le timbre et le caractère de ces instruments, ainsi modifiés, changent tout à fait la physionomie de l’orchestre ; les notes bouchées, écrites avec intention dans les partitions anciennes, sont maintenant presque toujours jouées en sons ouverts, et l’on n’entend plus ces notes étincelantes de la trompette ordinaire qui étaient comme des points lumineux placés dans l’orchestre. On m’a souvent objecté que les pistons adaptés aux cors et aux trompettes, tout en simplifiant l’étude de ces instruments, leur donnaient plus de justesse et faisaient disparaître les dangers du couac ; les sectateurs du piston prétendent aussi que le compositeur était trop souvent gêné autrefois par la nécessité de faire changer de tons aux trompettes et aux cors, non-seulement en passant d’un morceau à un autre, mais aussi dans le même morceau ; bien souvent aussi il était arrêté au milieu d’une phrase par des notes manquant à la trompette et s’entendant à peine sur le cor, tandis qu’aujourd’hui, grâce au système des pistons, avec un cor en fa et un cornet en si bémol, on peut parcourir l’échelle chromatique de la gamme et aller d’un bout à l’autre d’une partition. Toutes ces objections et bien d’autres ne m’ont jamais convaincu ; d’abord, l’instrumentiste qui joue faux s’en prend toujours à son instrument ; quant aux couacs (c’est le mot consacré), du moment que le danger d’en faire n’existe plus, il n’y a plus de talent à les éviter ; et pour ce qui est des changements de tons, j’avoue que, s’ils ont des inconvénients, ils ont du moins, particulièrement pour le cor, l’avantage de varier le timbre de l’instrument et d’offrir, par conséquent, de plus grandes ressources au compositeur. Que dirait WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite…, qui s’est servi des cors d’une si merveilleuse façon, s’il entendait FreischützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite… ou Oberon OberonOberon, opéra romantique en trois actes sur un livret en anglais de James Robinson Planche, d’après le poème de Christoph Martin Wieland, mis en musique par Carl Maria von Weber et créé au Théâtre de Covent Garden à Londres le 12 avril 1826. La version en français due à Charles Nuitter eLire la suite…exécutés par des cors en fa, et tout en sons ouverts ?… Sur les cors à pistons comme sur les cors ordinaires les notes bouchées peuvent se faire ; mais, ainsi que je l’ai dit plus haut, la plupart des instrumentistes ne les font pas. Je ne parle que de celles que le compositeur a écrites avec intention et pour des effets particuliers ; quant aux autres, la nécessité de les éviter ou d’en user sobrement et avec une certaine adresse obligeait le compositeur à une étude spéciale de l’instrument et le forçait à acquérir une expérience dont il n’a que faire aujourd’hui. Est-ce là un progrès, une amélioration ? Je ne le pense pas. D’ailleurs l’invention des pistons appliqués aux cors et aux trompettes n’est pas aussi récente qu’on le croit en général ; elle date presque du commencement de ce siècle : c’est Jean-Henri [Heinrich David] Stœlzel qui, en 1806, eut l’idée de perfectionner les instruments de cuivre en augmentant leur échelle diatonique et chromatique. « Il fit entendre à Breslau, en Silésie, un cor fabriqué d’après son nouveau système, et sa découverte ayant été goûtée, disent MM. EscudierEscudier, MarieMarie Escudier (Castelnaudray, 29 juin 1809 – Paris, 17 avril 1880), journaliste et éditeur de musique. Avec Leon Escudier ils fondèrent en 1873 le périodique La France musicale, qui soutint l’école musicale italienne. En 1843, ils créèrent une maison d’édition, le Bureau Central de MusLire la suite… frères dans leur Dictionnaire de musique, il la publia en 1814. » BeethovenBeethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite… et WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite…, qui étaient contemporains de Jean-Henri Stœlzel, ont peut-être fort goûté sa précieuse découverte, mais ils n’en ont pas profité.

Les pistons adaptés aux trombones, aux cors et aux trompettes donnent à ces instruments une homogénéité de timbre qui ne permet qu’à une oreille exercée de les distinguer les uns des autres quand ils jouent ensemble dans un tutti d’orchestre. Les trombones à pistons que les Allemands ont adoptés sont bien loin d’avoir l’éclat et le mordant des trombones à coulisses dont nous nous servons encore et que nous ferons bien de conserver le plus longtemps possible. Nous avons remplacé le trombone alto et le trombone basse par le trombone ténor ; il faut nous en tenir là. — A l’aide des pistons, il paraît qu’on peut arriver assez facilement à exécuter sur le trombone les variations les plus compliquées, par exemple celles que PaganiniPaganini, NicoloNicolo Paganini (Gênes, 27 octobre 1827 – Nice, 27 mai 1840), violoniste et compositeur. Il étudia le violon, la guitare et la composition avec Giovanni Cervetto (Servetto), Giacomo Costa et Francesco Gnecco, puis se perfectionna à Parme avec Alessandro Rolla et Gaspare Ghiretti de 1795 à 1796. Lire la suite… a composées sur Le Carnaval de VeniseVariations sur le Carnaval de Venise Op. 10Variations pour violon solo sur Le Carnaval de Venise, op. 10, de Nicolo Paganini.Lire la suite…. Je demanderai encore une fois si c’est là un perfectionnement, si c’est là un progrès. Les pistons, en supposant qu’ils soient une ressource pour les maîtres, offrent au compositeur inexpérimenté des dangers qu’il ne sait pas toujours éviter, et jamais nos orchestres n’ont été aussi bruyants et d’une aussi vulgaire sonorité que depuis que les cornets à pistons y chantent des cavatines.

Il est fâcheux vraiment que l’invention des pistons ne puisse pas être appliquée aux instruments à percussion, aux timbales par exemple, qui ne donnent qu’une seule note ; mais un facteur célèbre a trouvé, dit-on, le moyen d’éviter au timbalier les évolutions que celui-ci est obligé de faire pour diminuer ou augmenter la tension de son instrument, et il a inventé un jeu chromatique de timbales qui a l’avantage de tenir beaucoup moins de place dans l’orchestre que les quatre timbales dont s’est servi MeyerbeerMeyerbeer, GiacomoJakob Liebmann Meyer Beer dit Giacomo Meyerbeer (Vogelsdorf, 5 septembre 1791 – Paris, 2 mai 1864), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter puis l’abbé Vogler et le piano avec Franz Lauska. Bien que considéré par Moscheles comme un des plus grands pianistes de son temps, Meyerbeer abLire la suite… dans Robert le DiableRobert-le-diableRobert le Diable, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugene Scribe et  Germain Delavigne, mis en musique par Giacomo Meyerbeer, créé à l’Opéra de Paris le 21 novembre 1831.Lire la suite…. Quant à la sonorité et aux qualités de timbre du nouvel instrument, ce sont choses secondaires.

Certes ce n’est pas de nos jours que Therpandre [Terpandre] de Lesbos ou Timothée de Milet seraient blâmés par nos éphores pour avoir ajouté de nouvelles cordes à leur lyre.

Si j’avais l’honneur d’être chef d’orchestre à Paris ou maître de chapelle en Allemagne, j’inviterais les artistes placés sous ma direction à ne se servir de cornets et de cors à pistons que pour l’exécution de quelques ouvrages modernes qui les réclament absolument. L’usage de ces instruments serait donc tout à fait exceptionnel : je ne voudrais d’autre trombone que le trombone à coulisses, et je ne laisserais pas l’ophicléide, instrument lourd et flasque, prendre la place du tuba, qui seul, par l’analogie de son timbre avec celui du trombone, peut donner des basses sonores et éclatantes à l’harmonie de cuivre. Je ne permettrais pas aux clarinettistes de transposer tant bien que mal sur la clarinette en si bémol, la seule dont la plupart d’entre eux fassent usage aujourd’hui, les morceaux écrits pour la clarinette en la ou pour celle en ut ; je ne laisserais pas frapper par le même artiste la grosse caisse et la cymbale qui y est attachée, ce qui produit un bruit de ferraille des plus désagréables, et je proportionnerais le nombre des altos à celui des violons, des violoncelles et des contre-basses. Il y a peu d’orchestres en France où le nombre des altos ne soit insuffisant, et cependant les chefs d’orchestre n’ignorent pas que l’alto, depuis quelques années, joue un rôle bien plus important qu’autrefois : il ne faut pas remonter très-loin pour trouver des partitions dans lesquelles cet instrument marche presque toujours à l’unisson des violoncelles et des contre-basses. L’orchestre de la Société des concerts du Conservatoire se compose de quatorze premiers violons, quatorze seconds, dix altos, douze violoncelles et dix contre-basses : voilà la véritable proportion, voilà le quatuor modèle.

A propos d’altos, il me souvient d’une petite aventure dont j’ai été autrefois le témoin et la victime. Cela se passait au Théâtre-Lyrique il y a une dizaine d’années. Je faisais répéter un ouvrage dans lequel la partie d’alto, sans être écrite d’une façon extrêmement compliquée, a cependant une importance réelle, et je n’entendais rien, absolument rien. Alors, m’approchant de l’endroit de l’orchestre où les altos ont l’habitude d’être placés, j’eus beau chercher, je n’en trouvai qu’un, un seul. C’était un vieillard qui avait relevé jusqu’aux oreilles le collet de son habit, car il faisait très-froid, et qui promenait timidement les crins de son archet, vierges de colophane, sur les cordes muettes de son instrument. Je le priai de la façon la plus respectueuse, puisqu’il était seul à son pupitre, de vouloir bien donner un peu plus de son ; il me répondit que c’était tout à fait inutile, et comme je lui montrai quelque étonnement, il ajouta ceci :

« Monsieur, je suis l’alto des répétitions ; le soir de l’exécution, il en viendra un autre qui donnera plus de son que moi, » — mais qui n’aura jamais répété. Aujourd’hui il y a plus d’un alto au Théâtre-Lyrique, et l’orchestre s’est amélioré d’une façon remarquable sous l’intelligente direction de son chef, M. DeloffreDeloffre, Louis-Michel AdolpheLouis-Michel-Adolphe Deloffre (Paris, 28 juillet 1817 – Paris, 8 janvier 1876), violoniste et chef d’orchestre. Il étudia le violon d’abord avec son père, puis avec Bellon, Lafont et enfin Baillot. En 1836, il partit avec le chef d’orchestre Louis Jullien à Londres où il fut violon solo Lire la suite….

Je me suis laissé en traîner un peu loin de Weimar par les cors, les trompettes et les trombones à pistons, que j’ai été médiocrement enchanté de rencontrer là comme ailleurs. Pistons à part, l’orchestre mignon du petit théâtre grand-ducal est excellent, et je ne crois pas me hasarder beaucoup en disant qu’il est presque entièrement composé de virtuoses. Aussi quand on l’entend exécuter certains ouvrages réputés très-difficiles, on est frappé de l’ensemble de l’exécution, des soins et du fini qu’il apporte à rendre les moindres détails de l’œuvre, et on ne s’aperçoit guère de son exiguïté. La direction de l’orchestre du théâtre de Weimar est partagée entre M. Edouard LassenLassen, EduardEduard Lassen (Copenhague, 13 avril 1830 – Weimar, 15 janvier 1904), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Bruxelles avec François-Joseph Fétis et obtint un 1er prix de piano (1844), un 1er prix de composition (1847) et le Prix de Rome belge (1851). Il séjourna en Italie et en Allemagne, Lire la suite… et M. Stœr, premier maître de chapelle, compositeur distingué, qui a écrit de la musique dramatique pour La ClocheChant de la cloche, LeLe Chant de la cloche (Das Lied von der Glocke), Op. 20, poème symphonique en do majeur pour récitant et orchestre de Carl Stör  illustrant le poème en allemand de Friedrich Schiller traduit en français par Emile Crémieux. Le récitant lit le poème de Schiller entre les mouvements symphoniquLire la suite… de SchillerSchiller, Johann Christoph FriedrichJohann Christoph Friedrich Schiller (Marbach/ Wurtemberg, 10 novembre 1759 – Weimar, 9 mai 1805), écrivain. Il est l’auteur d’ouvrages de philosophie éthique et esthétique, ainsi que de livres d’histoire, mais ce sont surtout ses drames qui l’on rendu célèbre dont : Die Räuber (Les Lire la suite…, comme LisztLiszt, FranzFranz Liszt (Raiding, 22 octobre 1811 – Bayreuth, 31 juillet, 1886), pianiste et compositeur. Il étudia le piano d’abord avec son père puis grâce à une bourse étudia à Vienne avec Czerny pour le piano et Salieri pour la composition. Ses premiers récitals en 1823 à Vienne et à Pest firenLire la suite… l’a fait pour Le Prométhée délivréProméthée délivréProméthée  délivré (Der Entfesselte Prometheus), musique de scène pour chœur et orchestre pour accompagner les treize scènes mythologiques en allemand de Johann Gottfried von Herder, écrites comme une suite au Prométhée enchainé d’Eschyle, composée par Franz Liszt et créée à WeimarLire la suite… de HerderHerder, Johann GottfriedJohann Gottfried Herder (Mohrungen/Prusse orientale, 18 décembre 1803 – Weimar, 18 décembre 1803), poète, théologien et philosophe. Il étudia la théologie à l’université de Königsberg, où il suivit aussi les cours du philosophe Emmanuel Kant. De 1764 à 1769, il enseigna à Riga, où iLire la suite….

C’est à Weimar que j’ai entendu pour la première fois Le Hollandais volant (Der fliegende Hollænder) de M. Richard Wagner, partition qui dans l’œuvre du maître succède à RienziRienziRienzi, opéra en cinq actes sur un livret en allemand et une musique de Richard Wagner créé au Théâtre royal de la Cour à Dresde le 20 octobre 1842. La version en français due à Charles Nuitter et Jules Guillaume fut créée au Théâtre-Lyrique de Paris le 6 avril 1867.Lire la suite…, et dont le style m’a paru plus orageux que dramatique. On y sent les premières inquiétudes d’un esprit chercheur, les aspirations hardies d’un génie aventureux, mais il n’y a pas là encore ce souffle puissant, cette grandeur épique qui élèvent au niveau des plus belles productions de l’art musical certaines pages de LohengrinLohengrinLohengrin, opéra romantique en trois actes sur un livret en allemand et une musique de Richard Wagner créé au Théâtre Grand-ducal de Weimar le 28 août 1850.Lire la suite… et de TannhäuserTannhäuserTannhäuser, opéra romantique en trois actes sur un livret en allemand et une musique de Richard Wagner créé au Théâtre royal de la Cour à Dresde le 19 octobre 1845. Wagner fit des quelques changements pour la version en français due à Charles Nuitter qui fut créée à l’Opéra de Paris Lire la suite… ; cependant, comme lorsqu’il composa Le Hollandais volant, M. Richard Wagner n’avait point encore été proclamé (fort improprement d’ailleurs) l’apôtre de la musique de l’avenir M. Wagner repousse lui-même cette qualification, et voici en quels termes : « Œuvre d’art de l’avenir, tel est le titre que je donnai à un écrit développé dans lequel j’exposais avec plus de détails les idées que je viens d’indiquer ; c’est à ce titre que nous sommes redevables (soit dit en passant) de ce spectre, si bien inventé, d’une musique de l’avenir. Ce spectre est devenu si populaire qu’on l’a vu courir comme un revenant jusque dans des écrits français. Vous pouvez à cette heure comprendre clairement sur quel malentendu cette invention a été imaginée, et dans quel but (Lettre sur la musique adressée à M. Frédéric Villot, page XXI). Et plus loin (p. LXXII) : « Vous pouvez trouver ici, sous la forme la plus précise et la plus exacte, en quoi consiste mon innovation. Elle ne consiste aucunement dans je ne sais quelle révolution arbitraire, toute musicale, dont on s’est avisé de m’imputer l’idée, la tendance, avec ce beau mot, musique de l’avenir. »; comme il n’était pas encore plongé dans les abstractions les plus quintessenciées de son système, qui l’ont conduit plus tard à écrire Tristan et IseultTristan und IsoldeTristan et Isolde, handlung (action) en trois actes sur un livret en allemand et une musique de Richard Wagner créée au Théâtre royal de la Cour de Bavière à Munich le 10 juin 1865.Lire la suite…, la muse avec laquelle il était plus familier venait le visiter plus souvent, et l’on trouve sans trop s’en étonner, dans cette œuvre de sa jeunesse, des phrases pleines de fraîcheur et d’une allure toute naturelle, des cadences qui n’ont aucune prétention à l’originalité, des morceaux d’une coupe tout à fait classique, un air, une ballade, une chanson, une cavatine et même des points d’orgue.

(La suite prochainement.)