Le Journal des Débats, 28 septembre 1869 (article signé E. Reyer).
FEUILLETON DU JOURNAL DES DEBATS
DUÂ 28 SEPTEMBRE 1869.
REVUE MUSICALE.
THEATRE DE L’OPERA-COMIQUE : La Petite FadettePetite Fadette, LaLa Petite Fadette, opéra-comique en trois actes sur un livret de Michel Carré et George Sand d’après le roman de cette dernière et mis en musique par Théodore Semet. L’œuvre fut créée au Théâtre de l’Opéra-Comique à Paris le 11 septembre 1869.Lire la suite…, pièce en trois actes et cinq tableaux, de Georges SandSand, GeorgeAmandine-Aurore-Lucile Dupin, baronne Dudevant dite George Sand (Paris, 1er juillet 1804 – Nohant, 8 juin 1876), écrivain. Elle fut l’un des écrivains les plus prolifiques de son temps : plus de 70 romans dont Indiana (1832), Lélia (1833/39), Mauprat (1837), Le Compagnon du tour de France (1840Lire la suite…, musique de M. Th. SemetSemet, Théodore-Aimé-ÉmileThéodore-Aimé-Émile Semet (Lille, 6 septembre 1824 – Corbeil, 15 mars 1888), compositeur. Il étudia le violoncelle et l’harmonie au Conservatoire de Lille puis se perfectionna au Conservatoire de Paris auprès d’Halévy. Il se consacra à l’enseignement et à la composition de mélodies,Lire la suite…. — THEATRE-LYRIQUE : Le Dernier Jour de PompéiDernier Jour de Pompéi, LeLe Dernier Jour de Pompéi, opéra en quatre actes sur un livret de Charles Nuitter et Louis-Alexandre Beaumont mis en musique par Victorin Joncières et créé au Théâtre-Lyrique le 21 septembre 1869. Le titre provisoire en avait été Nydia du nom d’une des protagonistes.Lire la suite…, opéra en quatre actes, de MM. NuitterNuitter, Charles-Louis-EtienneCharles-Louis-Étienne Truinet, dit Charles Nuitter (Paris, 24 avril 1828 – Paris, 24 février 1899), librettiste et archiviste. Après des études de droit, il fut reçu à la cour d’appel de Paris en 1849. Sa première Å“uvre représentée fut L’Amour dans un ophicléide (Théâtre du PalaisLire la suite… et BeaumontBeaumont, Louis-AlexandreLouis-Alexandre Beaume, dit Beaumont (Paris, 1er août 1827 – Paris, 11 mars 1909), juriste et librettiste. Il fit des études de droit et publia en 1854 sous son vrai nom, avec Étienne Blanc, un Code général de la propriété industrielle littéraire et artistique puis avec Adrien Huard DialoLire la suite…, musique de M. Victorien JoncièresJoncières, Victorin deFélix-Ludger Rossignol de Joncières dit Victorin de Joncières (Paris, 12 avril 1839 – Paris, 26 octobre 1903), compositeur. Son père était l’avocat et journaliste à La Patrie Auguste-Félix de Joncières. Il étudia la peinture tout en cultivant la musique. À vingt ans, il composa une opÃLire la suite…. — THEATRE DE L’ATHENEE : Le Docteur CrispinDocteur Crispin, LeLe Docteur Crispin, opéra-bouffe en quatre actes sur un livret en français de Charles Nuitter et Alexandre Beaumont adapté du livret en italien de Francesco Maria Piave mis en musique par Luigi et Federico Ricci et créé au Théâtre de l’Athénée à Paris le 18 septembre 1869. Le titre origiLire la suite…, les Maques. — THEATRE DES BOUFFES-PARISIENS : Le Rajah de Mysore.Rajah de Mysore, LeLe Rajah de Mysore, opérette en un acte sur un livret de Henri Chivot et Henri-Alfred Daru mis en musique par Charles Lecocq et créé au Théâtre des Bouffes-Parisiens le 21 septembre 1869.Lire la suite… — Début de Mlle Mélanie Reboux à l’Opéra. — A propos d’une lettre de M. P. BagierBagier, Charles-ProsperCharles-Prosper Bagier (Niort/Deux-Sèvres, 8 mai 1811 – Paris, 31 mai 1881), agent de change et directeur. Il était le fils de François Bagier, sellier à Niort et de Renée Mathieu son épouse ; on sait très peu de choses sur sa formation. Il devint agent de change et fit une fortune considÃLire la suite…, directeur du Théâtre-Italien.
Il y a une vingtaine d’années, M. Anicet Bourgeois, célèbre dramaturge, obtint de Mme SandSand, GeorgeAmandine-Aurore-Lucile Dupin, baronne Dudevant dite George Sand (Paris, 1er juillet 1804 – Nohant, 8 juin 1876), écrivain. Elle fut l’un des écrivains les plus prolifiques de son temps : plus de 70 romans dont Indiana (1832), Lélia (1833/39), Mauprat (1837), Le Compagnon du tour de France (1840Lire la suite… l’autorisation de découper un vaudeville dans le roman de la Petite Fadette.Petite Fadette, LaLa Petite Fadette, opéra-comique en trois actes sur un livret de Michel Carré et George Sand d’après le roman de cette dernière et mis en musique par Théodore Semet. L’œuvre fut créée au Théâtre de l’Opéra-Comique à Paris le 11 septembre 1869.Lire la suite… Ce vaudeville, joué aux Variétés, eut beaucoup de succès ; c’était un vaudeville à musique, avec des rondes, des chansons, des ballades et des couplets. Et comme tous ces airs étaient charmans, très mélodiques, bien rythmés et faciles à retenir, un éditeur se présenta pour acheter au jeune musicien sa partition. Il la paya CINQUANTE FRANCS. Quelle bonne aubaine, quelle surprise et quelle joie pour le jeune compositeur, lui qui n’avait rien à voir ni à toucher dans les droits de la pièce, et qui se croyait d’ailleurs suffisamment récompensé par l’honneur de figurer sur l’affiche des Variétés, à côté d’un dramaturge célèbre ! En même temps que la gloire, la fortune lui souriait ; il entrait dans la carrière sous des auspices tellement favorables, qu’on s’en étonna autour de lui. D’où venait ce héros et comment avait-il eu le triple bonheur de collaborer de la façon la plus désintéressée avec un dramaturge célèbre, d’être exécuté par l’orchestre des Variétés (ce n’était pas alors l’orchestre d’aujourd’hui, celui qui accompagne Mlle SchneiderSchneider, Catherine-Jeanne dite HortenseCatherine-Jeanne dite Hortense Schneider (Bordeaux, 30 avril 1833 – Paris, 5 mai 1920), soprano. Elle prit des leçons de chant et débuta sur scène à douze ans (1845) avant de rejoindre une troupe de province. En 1855, elle s’installa à Paris et devint la maîtresse de Jean Berthelier, qui lLire la suite…) et de vendre sa partition cinquante francs, en espèces sonnantes, à l’éditeur Grus ? Ce héros avait à peine vingt ans, il venait de Lille et se nommait Théophile Semet. — Vingt ans plus tard, il devait traiter le même sujet, oublier sa première partition et en écrire une nouvelle, mais beaucoup plus importante et dans des conditions bien meilleures.
Entre les deux Petites FadettesPetite Fadette, LaLa Petite Fadette, opéra-comique en trois actes sur un livret de Michel Carré et George Sand d’après le roman de cette dernière et mis en musique par Théodore Semet. L’œuvre fut créée au Théâtre de l’Opéra-Comique à Paris le 11 septembre 1869.Lire la suite… se placent plusieurs ouvrages : les Nuits d’EspagneNuits d’Espagne, LesLes Nuits d’Espagne, opéra-comique en deux actes sur un livret de Michel Carré mis en musique par Théophile Semet et créé au Théâtre-Lyrique le 26 mai 1857.Lire la suite…, la Demoiselle d’honneurDemoiselle d’honneur, LaLa Demoiselle d’honneur, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Méstepès et Antoine-Sébastien Kauffmann mis en musique par Théophile Semet et créé au Théâtre-Lyrique le 30 décembre 1857.Lire la suite…, Gil BlasGil BlasGil Blas, opéra-comique en cinq actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier mis en musique par Théophile Semet et créé au Théâtre-Lyrique le 23 mars 1860.Lire la suite… et Ondine, que M. SemetSemet, Théodore-Aimé-ÉmileThéodore-Aimé-Émile Semet (Lille, 6 septembre 1824 – Corbeil, 15 mars 1888), compositeur. Il étudia le violoncelle et l’harmonie au Conservatoire de Lille puis se perfectionna au Conservatoire de Paris auprès d’Halévy. Il se consacra à l’enseignement et à la composition de mélodies,Lire la suite… a fait représenter au Théâtre-Lyrique, sous la direction de M. Carvalho et sous celle de M. Charles Réty. Mme UgaldeUgalde, DelphineDelphine Ugalde née Beaucé (Paris, 3 décembre 1829 – Paris, 19 juillet 1910), soprano. Elle étudia avec Mme Cinti-Damoreau et débuta en 1848 à l’Opéra-Comique. Elle y fit de nombreuses créations dont : Le Toréador (Adam) en 1849, La Dame de Pique (Halévy) en 1850, Galathée (Massé) enLire la suite… aida considérablement au succès de Gil BlasGil BlasGil Blas, opéra-comique en cinq actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier mis en musique par Théophile Semet et créé au Théâtre-Lyrique le 23 mars 1860.Lire la suite…. Gil BlasGil BlasGil Blas, opéra-comique en cinq actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier mis en musique par Théophile Semet et créé au Théâtre-Lyrique le 23 mars 1860.Lire la suite… n’est peut-être pas la meilleure partition de M. SemetSemet, Théodore-Aimé-ÉmileThéodore-Aimé-Émile Semet (Lille, 6 septembre 1824 – Corbeil, 15 mars 1888), compositeur. Il étudia le violoncelle et l’harmonie au Conservatoire de Lille puis se perfectionna au Conservatoire de Paris auprès d’Halévy. Il se consacra à l’enseignement et à la composition de mélodies,Lire la suite…, mais c’est celle, qui, le poëme aidant, a le mieux réussi. La complainte de Gil BlasGil BlasGil Blas, opéra-comique en cinq actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier mis en musique par Théophile Semet et créé au Théâtre-Lyrique le 23 mars 1860.Lire la suite… est demeurée célèbre. On l’a beaucoup chantée déjà , on la chante encore, on la chantera longtemps. Ceux qui ont cru que c’était un thème espagnol ont sans doute été trompés par l’étonnante couleur locale de ce morceau. Mme UgaldeUgalde, DelphineDelphine Ugalde née Beaucé (Paris, 3 décembre 1829 – Paris, 19 juillet 1910), soprano. Elle étudia avec Mme Cinti-Damoreau et débuta en 1848 à l’Opéra-Comique. Elle y fit de nombreuses créations dont : Le Toréador (Adam) en 1849, La Dame de Pique (Halévy) en 1850, Galathée (Massé) enLire la suite… le chantait avec une désinvolture et des inflexions de voix dont on se souvient. Mlle WertheimberWertheimber, PalmyrePalmyre Wertheimber (Paris, 9 septembre 1832 – Paris, 9 mai 1917), contralto. Elle étudia au Conservatoire de Parie où elle obtint les 1er Prix de chant et d’opéra et d’opéra-comique en 1851. Elle débuta à l’Opéra-Comique en 1852 participant cette année aux créations du Carillonneur dLire la suite… le chante différemment, et ce doit être extrêmement curieux d’entendre dans la même soirée, — mais cela ne s’entend qu’en province, — la célèbre cantatrice chanter la complainte de Gil BlasGil BlasGil Blas, opéra-comique en cinq actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier mis en musique par Théophile Semet et créé au Théâtre-Lyrique le 23 mars 1860.Lire la suite… et la complainte de Roméo et Juliette :
Ah ! se tu dormi svegliati !
Pourtant s’il est une chose triste, c’est de penser qu’un compositeur qui a écrit une demi-douzaine de partitions, et qui a mis deux fois en musique la Petite FadettePetite Fadette, LaLa Petite Fadette, opéra-comique en trois actes sur un livret de Michel Carré et George Sand d’après le roman de cette dernière et mis en musique par Théodore Semet. L’œuvre fut créée au Théâtre de l’Opéra-Comique à Paris le 11 septembre 1869.Lire la suite…, ne peut être compositeur que parce qu’il est timbalier, timbalier de l’Opéra, timbalier adjoint, sous-timbalier, simple timbalier. Et encore est-il quelquefois obligé de laisser là les timbales pour jouer du tambour. Il pourrait, être timbalier sans être compositeur, mais serait-il compositeur s’il n’était pas timbalier ?… La timbale est un instrument dont l’utilité dans l’orchestre, surtout dans l’orchestre moderne, n’a pas besoin d’être démontrée. Autrefois les timbaliers des régimens de cavalerie devaient être nègres ; aujourd’hui pour être timbalier dans un orchestre d’opéra ou de symphonie, il suffit d’être excellent musicien. Un jour je me trouvais dans la loge de MeyerbeerMeyerbeer, GiacomoJakob Liebmann Meyer Beer dit Giacomo Meyerbeer (Vogelsdorf, 5 septembre 1791 – Paris, 2 mai 1864), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter puis l’abbé Vogler et le piano avec Franz Lauska. Bien que considéré par Moscheles comme un des plus grands pianistes de son temps, Meyerbeer abLire la suite…, à l’Opéra ; on jouait Robert-le-DiableRobert-le-diableRobert le Diable, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugene Scribe et Germain Delavigne, mis en musique par Giacomo Meyerbeer, créé à l’Opéra de Paris le 21 novembre 1831.Lire la suite…, et l’on sait combien est important le rôle des timbales dans cet ouvrage. Tout à coup le maître s’agite sur sa chaise et, se tournant vers moi, me demande le nom du timbalier. Ce soir-là M. SemetSemet, Théodore-Aimé-ÉmileThéodore-Aimé-Émile Semet (Lille, 6 septembre 1824 – Corbeil, 15 mars 1888), compositeur. Il étudia le violoncelle et l’harmonie au Conservatoire de Lille puis se perfectionna au Conservatoire de Paris auprès d’Halévy. Il se consacra à l’enseignement et à la composition de mélodies,Lire la suite… remplaçait la chef d’emploi, M. Emmery, et il avait manqué une rentrée très essentielle. MeyerbeerMeyerbeer, GiacomoJakob Liebmann Meyer Beer dit Giacomo Meyerbeer (Vogelsdorf, 5 septembre 1791 – Paris, 2 mai 1864), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter puis l’abbé Vogler et le piano avec Franz Lauska. Bien que considéré par Moscheles comme un des plus grands pianistes de son temps, Meyerbeer abLire la suite… qui était tout oreille quand il assistait à l’exécution d’un de ses chefs-d’œuvre, et à qui la moindre négligence, le moindre oubli d’un chanteur ou d’un instrumentiste n’échappait pas, s’étonna de la distraction de M. SemetSemet, Théodore-Aimé-ÉmileThéodore-Aimé-Émile Semet (Lille, 6 septembre 1824 – Corbeil, 15 mars 1888), compositeur. Il étudia le violoncelle et l’harmonie au Conservatoire de Lille puis se perfectionna au Conservatoire de Paris auprès d’Halévy. Il se consacra à l’enseignement et à la composition de mélodies,Lire la suite…, qu’il tenait pour un artiste très consciencieux, très habile, et voulut en connaître la cause. Je promis au maître de le satisfaire, et, pendant l’entr’acte, je questionnai mon confrère SemetSemet, Théodore-Aimé-ÉmileThéodore-Aimé-Émile Semet (Lille, 6 septembre 1824 – Corbeil, 15 mars 1888), compositeur. Il étudia le violoncelle et l’harmonie au Conservatoire de Lille puis se perfectionna au Conservatoire de Paris auprès d’Halévy. Il se consacra à l’enseignement et à la composition de mélodies,Lire la suite…, sans lui dire que MeyerbeerMeyerbeer, GiacomoJakob Liebmann Meyer Beer dit Giacomo Meyerbeer (Vogelsdorf, 5 septembre 1791 – Paris, 2 mai 1864), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter puis l’abbé Vogler et le piano avec Franz Lauska. Bien que considéré par Moscheles comme un des plus grands pianistes de son temps, Meyerbeer abLire la suite… était dans la salle et que l’illustre maître attendait impatiemment le résultat de ma mission ; Voici ce qui s’était passé : Quelques jours auparavant, M. SemetSemet, Théodore-Aimé-ÉmileThéodore-Aimé-Émile Semet (Lille, 6 septembre 1824 – Corbeil, 15 mars 1888), compositeur. Il étudia le violoncelle et l’harmonie au Conservatoire de Lille puis se perfectionna au Conservatoire de Paris auprès d’Halévy. Il se consacra à l’enseignement et à la composition de mélodies,Lire la suite…, placé perpendiculairement au-dessous des loges d’avant-scène, avait reçu sur la tête un étui de lorgnette. Et pendant la représentation de Robert, au moment où les quatre timbales de l’orchestre doivent exécuter seules le thème du tournoi, cet accident lui étant revenu en mémoire, un instant de vague appréhension avait suffi pour lui faire oublier sa rentrée. « Il me semblait, me dit-il, que cette fois j’allais recevoir sur la tête la lorgnette avec l’étui. » M. MeyerbeerMeyerbeer, GiacomoJakob Liebmann Meyer Beer dit Giacomo Meyerbeer (Vogelsdorf, 5 septembre 1791 – Paris, 2 mai 1864), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter puis l’abbé Vogler et le piano avec Franz Lauska. Bien que considéré par Moscheles comme un des plus grands pianistes de son temps, Meyerbeer abLire la suite… rit beaucoup de l’aventure, tout en paraissant prendre le plus vif intérêt au danger qu’avait couru M. SemetSemet, Théodore-Aimé-ÉmileThéodore-Aimé-Émile Semet (Lille, 6 septembre 1824 – Corbeil, 15 mars 1888), compositeur. Il étudia le violoncelle et l’harmonie au Conservatoire de Lille puis se perfectionna au Conservatoire de Paris auprès d’Halévy. Il se consacra à l’enseignement et à la composition de mélodies,Lire la suite…, et au danger beaucoup plus grave, quoique tout à fait imaginaire, qu’il avait cru courir. Depuis, des précautions ont dû être prises pour garantir le timbalier de l’Opéra de la chute des lorgnettes et même des étuis de lorgnettes.
J’ai retrouvé dans la partition de la Petite FadettePetite Fadette, LaLa Petite Fadette, opéra-comique en trois actes sur un livret de Michel Carré et George Sand d’après le roman de cette dernière et mis en musique par Théodore Semet. L’œuvre fut créée au Théâtre de l’Opéra-Comique à Paris le 11 septembre 1869.Lire la suite… les qualités de grâce, d’élégance et de distinction particulières au talent de M. SemetSemet, Théodore-Aimé-ÉmileThéodore-Aimé-Émile Semet (Lille, 6 septembre 1824 – Corbeil, 15 mars 1888), compositeur. Il étudia le violoncelle et l’harmonie au Conservatoire de Lille puis se perfectionna au Conservatoire de Paris auprès d’Halévy. Il se consacra à l’enseignement et à la composition de mélodies,Lire la suite…, et l’art que possède ce compositeur de manier les instrumens de l’orchestre. En cela, l’inexpérience n’amène que trop souvent l’exagération ; les instrumens dont se sont servis WeberWeber, Carl Maria vonCarl Maria von Weber (Eutin, 18 novembre 1786 – Londres, 5 juin 1826), compositeur. Il étudia avec son père, puis avec Johann Peter Heuschkel, organiste à Hildburghausen où sa famille s’était établie en 1796. L’année suivante, sa famille s’installa à Salzbourg où Weber étudia avec Lire la suite…, BeethovenBeethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite…, MeyerbeerMeyerbeer, GiacomoJakob Liebmann Meyer Beer dit Giacomo Meyerbeer (Vogelsdorf, 5 septembre 1791 – Paris, 2 mai 1864), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter puis l’abbé Vogler et le piano avec Franz Lauska. Bien que considéré par Moscheles comme un des plus grands pianistes de son temps, Meyerbeer abLire la suite…, BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite…, ne suffisent plus aujourd’hui ; on altère leur timbre sous prétexte de les perfectionner, on en invente d’autres, et ainsi cela va de mal en pis pour les maladroits et les inexpérimentés. Donc, quand un compositeur fait preuve de savoir et de goût dans cet art difficile et plein de périls, il convient de l’en féliciter. Tel n’est pas le cas de M. Joncières, l’auteur de SardanapaleSardanapaleSardanapale, opéra en trois actes sur un livret de Henry Becque mis en musique par Victorin Joncières et créé au Théâtre-Lyrique de Paris le 8 février 1867.Lire la suite… et du Dernier Jour de PompéiDernier Jour de Pompéi, LeLe Dernier Jour de Pompéi, opéra en quatre actes sur un livret de Charles Nuitter et Louis-Alexandre Beaumont mis en musique par Victorin Joncières et créé au Théâtre-Lyrique le 21 septembre 1869. Le titre provisoire en avait été Nydia du nom d’une des protagonistes.Lire la suite…. Sans doute la tragédie lyrique a des exigences que le drame intime ne comporte point ; mais ce qui est bruyant ne saurait être grandiose, parce que ce qui est véritablement grandiose n’est jamais bruyant. L’excès de sonorité ne sert ordinairement qu’à masquer le vide, la pauvreté de la pensée mélodique. Les partitions italiennes abondent en effets de ce genre, et on en trouve une assez grande quantité dans les partitions françaises pareillement. La petite flûte qui pousse des si aigus, les trombones qui chantent comme des clarinettes, la grosse caisse et les cymbales qui marquent le rythme en frappant invariablement sur le temps fort de la mesure, les violons qui démanchent, les trompettes qui pour un rien sonnent une fanfare, vous font regretter, au bout de quelques instans d’un si violent exercice, l’orchestre du bonhomme GrétryGrétry, André-Ernest-ModesteAndré-Ernest-Modeste Grétry (Liège, 11 février 1741 – Montmorency, 24 septembre 1813), compositeur. Il apprit la musique à la maîtrise de la collégiale de Saint-Denis de Liège et reçut des leçons d’harmonie de Renkin et de composition de Moreau. Une bourse de la fondation Darchis lui perLire la suite…. Je ne veux point chagriner un jeune musicien plein de confiance dans ses propres forces et qui a des aspirations très élevées, mais je tiens cependant à lui rappeler que le moindre grain d’originalité vaut mieux que tous ces artifices grossiers à l’aide desquels certains compositeurs essaient de donner le change sur des réminiscences trop nombreuses et la vulgarité des idées qui leur appartiennent. Entre la partition de la Petite FadettePetite Fadette, LaLa Petite Fadette, opéra-comique en trois actes sur un livret de Michel Carré et George Sand d’après le roman de cette dernière et mis en musique par Théodore Semet. L’œuvre fut créée au Théâtre de l’Opéra-Comique à Paris le 11 septembre 1869.Lire la suite… et celle du Dernier Jour de PompéiDernier Jour de Pompéi, LeLe Dernier Jour de Pompéi, opéra en quatre actes sur un livret de Charles Nuitter et Louis-Alexandre Beaumont mis en musique par Victorin Joncières et créé au Théâtre-Lyrique le 21 septembre 1869. Le titre provisoire en avait été Nydia du nom d’une des protagonistes.Lire la suite…, il y a toute la distance qui sépare l’œuvre d’un musicien maître de lui, de celle d’un compositeur qui marche un peu à l’aventure et dépasse souvent son but. Certes, on ne peut refuser à M. Joncières le tempérament et la conviction ; mais il a besoin de dompter sa fougue et de modérer ses ardeurs juvéniles. Il a besoin surtout d’apurer ses idées, ou plutôt de ne pas prendre pour siennes celles qui appartiennent à d’autres. On ne peut pas dire qu’il ait beaucoup appris, mais il n’a pas assez oublié. Des phrases entières sont copiées textuellement dans LohengrinLohengrinLohengrin, opéra romantique en trois actes sur un livret en allemand et une musique de Richard Wagner créé au Théâtre Grand-ducal de Weimar le 28 août 1850.Lire la suite…, le TannhäuserTannhäuserTannhäuser, opéra romantique en trois actes sur un livret en allemand et une musique de Richard Wagner créé au Théâtre royal de la Cour à Dresde le 19 octobre 1845. Wagner fit des quelques changements pour la version en français due à Charles Nuitter qui fut créée à l’Opéra de Paris Lire la suite…, le FreyschützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite… et le FaustFaustFaust, opéra en cinq actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier d’après Goethe mis en musique par Charles Gounod et crée au Théâtre-Lyrique le 19 mars 1859.Lire la suite… de M. Gounod Gounod, CharlesCharles Gounod (Paris, 17 juin 1818 – Saint-Cloud, 18 octobre 1893) compositeur. Gounod étudia le piano avec sa mère et la composition et l’harmonie en privé avec Reicha tout en faisant d’excellentes études classiques au Lycée Saint-Louis à Paris. Après avoir obtenu son baccalauréat, il Lire la suite…; des phrases et des rythmes, des harmonies et des progressions mélodiques. Avec cette manière de procéder, il est facile de produire coup sur coup deux grands opéras. J’ai entendu deux fois le Dernier jour de PompéiDernier Jour de Pompéi, LeLe Dernier Jour de Pompéi, opéra en quatre actes sur un livret de Charles Nuitter et Louis-Alexandre Beaumont mis en musique par Victorin Joncières et créé au Théâtre-Lyrique le 21 septembre 1869. Le titre provisoire en avait été Nydia du nom d’une des protagonistes.Lire la suite…. Je constate seulement que les chÅ“urs ont chanté un peu plus faux la seconde fois que la première et que le petit bateau a disparu. Çà et là cependant quelques éclairs d’inspiration personnelle apparaissent au milieu de cette vaste mosaïque : le duo qui termine le premier acte :
Tout bruit se tait, ma bien-aimée,
Et dans les bois silencieux,
L’oiseau dans l’épaisse ramée
Entendra seul nos doux aveux ;
Le double chÅ“ur des chrétiens et des prêtresses d’Isis au troisième acte, et la danse nubienne dont le rythme est étrange et l’instrumentation très colorée. Je mentionnerai aussi l’air du grand-prêtre Pythéas, dans l’accompagnement duquel le cor fait entendre trois notes qui, répétées obstinément, donnent un certain relief à la phrase mélodique. On a beaucoup médit du livret, emprunté au roman de Henri Lytton-Bulwer. Le roman est sans doute plus intéressant que le livret, mais le livret n’est pas absolument dépourvu d’intérêt, et, s’il n’a pas mieux réussi, c’est principalement à cause du dénoûment et du tableau final qui ont trompé toutes les prévisions. Au lieu de l’éruption à laquelle on s’attendait, on a vu un petit Vésuve fort tranquille, surmonté d’une lanterne. Au premier plan, un petit bateau monté par des marionnettes, disons pupazzi, puisque nous sommes si près de Naples. Le public a ri et a continué de rire, quand Nydia, l’esclave qui a été payée vingt sesterces d’argent et qui ne vaut pas davantage, se précipite dans les eaux du golfe, péripétie renouvelée du saut de Leucade. Le lendemain, MM. NuitterNuitter, Charles-Louis-EtienneCharles-Louis-Étienne Truinet, dit Charles Nuitter (Paris, 24 avril 1828 – Paris, 24 février 1899), librettiste et archiviste. Après des études de droit, il fut reçu à la cour d’appel de Paris en 1849. Sa première Å“uvre représentée fut L’Amour dans un ophicléide (Théâtre du PalaisLire la suite… et BeaumontBeaumont, Louis-AlexandreLouis-Alexandre Beaume, dit Beaumont (Paris, 1er août 1827 – Paris, 11 mars 1909), juriste et librettiste. Il fit des études de droit et publia en 1854 sous son vrai nom, avec Étienne Blanc, un Code général de la propriété industrielle littéraire et artistique puis avec Adrien Huard DialoLire la suite… prenaient à l’Athénée, comme traducteurs, une éclatante revanche. M. Joncières prendra également la sienne. Mais je lui conseille de ne pas autant se presser que lorsqu’il a voulu, avec le Dernier Jour de PompéiDernier Jour de Pompéi, LeLe Dernier Jour de Pompéi, opéra en quatre actes sur un livret de Charles Nuitter et Louis-Alexandre Beaumont mis en musique par Victorin Joncières et créé au Théâtre-Lyrique le 21 septembre 1869. Le titre provisoire en avait été Nydia du nom d’une des protagonistes.Lire la suite…, venger l’échec de SardanapaleSardanapaleSardanapale, opéra en trois actes sur un livret de Henry Becque mis en musique par Victorin Joncières et créé au Théâtre-Lyrique de Paris le 8 février 1867.Lire la suite…, un opéra de grande dimension, aussi grand que le Dernier Jour de PompéiDernier Jour de Pompéi, LeLe Dernier Jour de Pompéi, opéra en quatre actes sur un livret de Charles Nuitter et Louis-Alexandre Beaumont mis en musique par Victorin Joncières et créé au Théâtre-Lyrique le 21 septembre 1869. Le titre provisoire en avait été Nydia du nom d’une des protagonistes.Lire la suite…, et qui a été joué au mois de février de l’an 1867, il n’y a pas plus de vingt et un mois.
En passant de la Petite FadettePetite Fadette, LaLa Petite Fadette, opéra-comique en trois actes sur un livret de Michel Carré et George Sand d’après le roman de cette dernière et mis en musique par Théodore Semet. L’œuvre fut créée au Théâtre de l’Opéra-Comique à Paris le 11 septembre 1869.Lire la suite… au Dernier Jour de PompéiDernier Jour de Pompéi, LeLe Dernier Jour de Pompéi, opéra en quatre actes sur un livret de Charles Nuitter et Louis-Alexandre Beaumont mis en musique par Victorin Joncières et créé au Théâtre-Lyrique le 21 septembre 1869. Le titre provisoire en avait été Nydia du nom d’une des protagonistes.Lire la suite…, de M. SemetSemet, Théodore-Aimé-ÉmileThéodore-Aimé-Émile Semet (Lille, 6 septembre 1824 – Corbeil, 15 mars 1888), compositeur. Il étudia le violoncelle et l’harmonie au Conservatoire de Lille puis se perfectionna au Conservatoire de Paris auprès d’Halévy. Il se consacra à l’enseignement et à la composition de mélodies,Lire la suite… à M. Joncières, j’ai toujours eu l’intention de revenir à M. SemetSemet, Théodore-Aimé-ÉmileThéodore-Aimé-Émile Semet (Lille, 6 septembre 1824 – Corbeil, 15 mars 1888), compositeur. Il étudia le violoncelle et l’harmonie au Conservatoire de Lille puis se perfectionna au Conservatoire de Paris auprès d’Halévy. Il se consacra à l’enseignement et à la composition de mélodies,Lire la suite…, et j’y reviens. Tout le monde a lu le roman de Mme SandSand, GeorgeAmandine-Aurore-Lucile Dupin, baronne Dudevant dite George Sand (Paris, 1er juillet 1804 – Nohant, 8 juin 1876), écrivain. Elle fut l’un des écrivains les plus prolifiques de son temps : plus de 70 romans dont Indiana (1832), Lélia (1833/39), Mauprat (1837), Le Compagnon du tour de France (1840Lire la suite…, une Å“uvre exquise, une touchante histoire, une merveille de style. C’est du consentement de l’auteur que M. Michel CarréCarré, Michel-FlorentinMichel-Florentin Carré (Besançon, 21 octobre 1822 – Paris, 28 juin 1872), auteur dramatique, librettiste. Il écrivit de nombreux drames, comédies, vaudevilles et livrets principalement en collaboration avec Jules Barbier dont Galathée (Massé), Les Noces de Jeannette (Massé), Les Papillotes Lire la suite…, avec ce tact et cette habileté qu’on lui reconnaît généralement, a fait les changemens nécessités par la transformation de l’œuvre première, Des pages entières du roman, textuellement reproduites, se retrouvent dans le livret ; la chanson de Fadette y est aussi :
Fadet, Fadet, petit Fadet,
Prends ta chandelle et ton cornet ;
J’ai pris ma cape et mon capet,
Toute follette a son follet.
A part le final du premier acte et les deux duos entre Fadette et Landry, qui sont vigoureusement touchés, la partition de M. SemetSemet, Théodore-Aimé-ÉmileThéodore-Aimé-Émile Semet (Lille, 6 septembre 1824 – Corbeil, 15 mars 1888), compositeur. Il étudia le violoncelle et l’harmonie au Conservatoire de Lille puis se perfectionna au Conservatoire de Paris auprès d’Halévy. Il se consacra à l’enseignement et à la composition de mélodies,Lire la suite… est écrite dans un style sobre, dont la simplicité a çà et là une pointe d’archaïsme qui ne lui messied pas. On voit que le compositeur a voulu rester dans les limites que lui imposait la nature même du sujet. La ronde berrichonne : « Ah ! le joli bois, Mesdames ! » par la franchise du rythme et de la mélodie, l’intervention du chÅ“ur, les dessins de l’accompagnement et le toc-toc du tambour de basque, est un morceau parfaitement réussi ; le public l’a bissé, et ce n’est pas la seule page de la partition qu’il ait voulu entendre deux fois. Le final, je l’ai déjà dit, est traité magistralement, très bien développé et d’un accent tout à fait dramatique. On a remarqué au second acte le charmant coloris que l’ingénieux musicien a donné à l’ariette chantée par la mère Fadet :
Ce soir, oublie en dormant
Ton tourment,
le trio entre Landry, Sylvinet et Fadette, le chœur original qui se chante devant l’église, et dans lequel les cors imitent le carillon des cloches, le couplet de Cadet-Caillaux et le duo final. Citons, au troisième acte, l’air de Barbeau : Pour noyer le chagrin…, un joli terzetto, et la romance de Landry, dont il faut louer le charme mélodique et le délicieux accompagnement. Le duo de Fadette et Landry, les couplets de la mère Fadet et le chœur rustique, où le compositeur a mis toutes les herbes de la Saint-Jean :
Fêtons la Saint-Jean d’été,
ont été applaudis comme le reste, ou à peu près. Je ne saurais dire dès aujourd’hui quel sera le succès de la Petite Fadette Petite Fadette, LaLa Petite Fadette, opéra-comique en trois actes sur un livret de Michel Carré et George Sand d’après le roman de cette dernière et mis en musique par Théodore Semet. L’œuvre fut créée au Théâtre de l’Opéra-Comique à Paris le 11 septembre 1869.Lire la suite…: il y a des succès très longs à s’établir ; mais quel que soit le sort de l’ouvrage (avant-hier la représentation était brusquement interrompue par un fâcheux accident arrivé à M. BarréBarré, ArmandArmand Barré (Le Pallet/Loire-Atlantique, 10 décembre 1838 – Paris, 5 mai 1885), baryton. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint un 2e accessit de chant en 1857. Il débuta à l’Opéra-Comique dans Le Valet de chambre (Carafa) le 14 août 1858. Il quitta ensuite l’Opéra-ComiqueLire la suite…), il faut féliciter M. SemetSemet, Théodore-Aimé-ÉmileThéodore-Aimé-Émile Semet (Lille, 6 septembre 1824 – Corbeil, 15 mars 1888), compositeur. Il étudia le violoncelle et l’harmonie au Conservatoire de Lille puis se perfectionna au Conservatoire de Paris auprès d’Halévy. Il se consacra à l’enseignement et à la composition de mélodies,Lire la suite… d’avoir si bien justifié la confiance de son illustre collaborateur, et prouvé une fois de plus la souplesse de son talent, la fraîcheur et le charme de ses inspirations. S’il m’était permis cependant d’adresser une légère critique à M. SemetSemet, Théodore-Aimé-ÉmileThéodore-Aimé-Émile Semet (Lille, 6 septembre 1824 – Corbeil, 15 mars 1888), compositeur. Il étudia le violoncelle et l’harmonie au Conservatoire de Lille puis se perfectionna au Conservatoire de Paris auprès d’Halévy. Il se consacra à l’enseignement et à la composition de mélodies,Lire la suite…, je lui reprocherais d’avoir un peu abusé de certaines appogiatures, de certains traits rustiques particuliers à la manière de Pierre DupontDupont, PierrePierre Dupont (Lyon, 23 avril 1821 – Lyon, 24 juillet 1870), poète et chansonnier. Grâce au soutien du poète Pierre Lebrun il publia en 1844 son premier volume de vers, Les Deux anges. Sa chanson, Les Boeufs, publiée en 1846 dans son second volume, Les Paysans, connut un retentissant succès. SeLire la suite….
C’est à la suite d’une audition très brillante que Mlle Mélanie Reboux a été engagée à l’Opéra. Peu remarquée au Théâtre-Lyrique, où elle entra il y a quelques années après avoir été couronnée au Conservatoire, Mlle RebouxReboux, Mélanie-Alphonsine-CharlotteMélanie-Alphonsine-Charlotte Reboux (Saint-Josse-ten-Noode/Belgique, 28 avril 1843 – Paris, 16 mars 1876), soprano. Elle étudia au Conservatoire de Paris, où elle obtint un 2nd prix d’opéra-comique en 1861. En 1861, elle fut engagée à l’Opéra de Paris, où elle chanta le rôle du pâtreLire la suite… obtint de grands succès en Italie, à Milan, où, première chanteuse du théâtre de la Scala, elle se lança hardiment dans le grand répertoire. C’est une belle personne aux cheveux blonds ; sa voix a de l’ampleur, de l’étendue et un timbre très sympathique. Le rôle de Valentine a parfaitement mis en relief les qualités de chanteuse et de tragédienne de Mlle RebouxReboux, Mélanie-Alphonsine-CharlotteMélanie-Alphonsine-Charlotte Reboux (Saint-Josse-ten-Noode/Belgique, 28 avril 1843 – Paris, 16 mars 1876), soprano. Elle étudia au Conservatoire de Paris, où elle obtint un 2nd prix d’opéra-comique en 1861. En 1861, elle fut engagée à l’Opéra de Paris, où elle chanta le rôle du pâtreLire la suite…. Elle exagère certains effets et s’emporte facilement ; mais ce sont là des défauts que corrigera bien vite l’habitude de chanter devant un public délicat qui est en même temps, comme chacun sait, le public le plus éclairé de l’univers.
MM. NuitterNuitter, Charles-Louis-EtienneCharles-Louis-Étienne Truinet, dit Charles Nuitter (Paris, 24 avril 1828 – Paris, 24 février 1899), librettiste et archiviste. Après des études de droit, il fut reçu à la cour d’appel de Paris en 1849. Sa première Å“uvre représentée fut L’Amour dans un ophicléide (Théâtre du PalaisLire la suite… et BeaumontBeaumont, Louis-AlexandreLouis-Alexandre Beaume, dit Beaumont (Paris, 1er août 1827 – Paris, 11 mars 1909), juriste et librettiste. Il fit des études de droit et publia en 1854 sous son vrai nom, avec Étienne Blanc, un Code général de la propriété industrielle littéraire et artistique puis avec Adrien Huard DialoLire la suite… ont traduit en français Crispino e la ComareCrispino e la comareCrispino e la comare, opera buffa en trois actes sur un livret en italien de Francesco Maria Piave mis en musique par les frères Luigi et Federico Ricci et créé au Théâtre San Benedetto de Venise le 28 février 1850 et au Théâtre-Italien de Paris le 4 avril 1865.Lire la suite…, dont ils ont fait le Docteur CrispinDocteur Crispin, LeLe Docteur Crispin, opéra-bouffe en quatre actes sur un livret en français de Charles Nuitter et Alexandre Beaumont adapté du livret en italien de Francesco Maria Piave mis en musique par Luigi et Federico Ricci et créé au Théâtre de l’Athénée à Paris le 18 septembre 1869. Le titre origiLire la suite…, et Tutti in mascheraTutti in mascheraTutti in maschera, (Tous masqués), comédie lyrique en trois actes, sur un livret de Marco Marcelliano Marcello d’après Carlo Goldoni, mis en musique par Carlo Pedrotti, fut créé au Teatro Nuovo de Vérone le 4 novembre 1856. La version en français, intitulée Les Masques, due à Charles-LouiLire la suite…, qui s’appelle sur l’affiche de l’Athénée les MasquesMasques, LesLes Masques, comédie lyrique en trois actes sur un livret en français de Charles Nuitter et Alexandre Beaumont d’après le livret en italien de Marco Marcelliano Marcello mis en musique par Carlo Pedrotti et créé au Théâtre de l’Athénée à Paris le 23 septembre 1869. Le titre original deLire la suite…. Avec ces deux bouffonneries M. MartinetMartinet, LouisLouis Martinet (Paris, 19 mars 1814 – Paris, avant 8 janvier 1895), peintre et directeur. Il fit des études de peinture à l’École des beaux-arts de Paris avec Antoine-Jean Gros. Une maladie des yeux l’obligeant à abandonner la carrière de peintre, il devint inspecteur dans l’administrLire la suite… peut se consoler des tribulations que lui a fait subir la commission des auteurs et compositeurs dramatiques, et qui, en fin de compte, ont abouti à un arrangement. La partition du maestro PedrottiPedrotti, CarloCarlo Pedrotti (Vérone, 12 novembre 1817 – Vérone, 16 octobre 1893), compositeur et chef d’orchestre. Il étudia la musique avec Domenico Foroni et se mit a composer des opéras. Les deux premiers ne furent pas représentés mais le troisième, Lina, fut créé à Vérone en 1840. De 1840 à Lire la suite… vaut celle des frères RicciRicci, LuigiLuigi Ricci (? Naples, 8 juin [ou juillet] 1805 – Prague, 31 décembre 1860), compositeur. Il entra à neuf ans au Conservatoire de Naples, où il étudia d’abord le violon avant d’aborder le piano et la composition avec Nicolo Antonio Zingarelli et Pietro Generali. Il débuta au Théâtre NuoLire la suite…. Même verve, même style. Les MasquesMasques, LesLes Masques, comédie lyrique en trois actes sur un livret en français de Charles Nuitter et Alexandre Beaumont d’après le livret en italien de Marco Marcelliano Marcello mis en musique par Carlo Pedrotti et créé au Théâtre de l’Athénée à Paris le 23 septembre 1869. Le titre original deLire la suite… et le Docteur CrispinDocteur Crispin, LeLe Docteur Crispin, opéra-bouffe en quatre actes sur un livret en français de Charles Nuitter et Alexandre Beaumont adapté du livret en italien de Francesco Maria Piave mis en musique par Luigi et Federico Ricci et créé au Théâtre de l’Athénée à Paris le 18 septembre 1869. Le titre origiLire la suite… vont attirer la foule au théâtre de l’Athénée, actuellement théâtre des fantaisies italiennes.
Les Bouffes-Parisiens tiennent un nouveau succès. M. LecocqLecocq, Alexandre-CharlesAlexandre-Charles Lecocq (Paris, 3 juin 1832 – Paris, 24 octobre 1918), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint un 1er prix d’harmonie et d’accompagnement en 1850 puis un 2e prix de contrepoint et fugue deux ans plus tard. Au Conservatoire, il côtoya Georges Bizet et Lire la suite…, un des bons élèves d’HalévyHalévy, Jacques-Fromental-ÉlieJacques-Fromental-Élie Halévy (Paris, 27 mai 1799 – Nice, 12 mars 1862), compositeur. Il étudia la composition au Conservatoire de Paris avec Cherubini et Méhul et obtint le Prix de Rome en 1819. Il débuta avec succès à l’Opéra-comique en 1827 avec L’Artisan et produisit à ce théâtrLire la suite…, l’auteur de Fleur-de-ThéFleur-de-ThéFleur-de-Thé, opéra-bouffe en trois actes sur un livret de Henri Chivot et Alfred Duru mis en musique par Charles Lecocq et créé au Théâtre de l’Athénée de Paris le 11 avril 1868.Lire la suite…, pièce chinoise, n’a pas moins bien réussi cette désopilante bouffonnerie indienne qui a pour titre le Rajah de MysoreRajah de Mysore, LeLe Rajah de Mysore, opérette en un acte sur un livret de Henri Chivot et Henri-Alfred Daru mis en musique par Charles Lecocq et créé au Théâtre des Bouffes-Parisiens le 21 septembre 1869.Lire la suite…, pour parrains deux hommes d’esprit, MM. ChivotChivot, HenriHenri Chivot (Paris, 13 novembre 1830 – Vésinet/Yvelines, 18 septembre 1897), écrivain et librettiste. Il connut très tôt un premier succès avec son vaudeville Sous un hangar (Folies-Dramatiques, 1857) et plus tard avec un autre vaudeville : Les Locataires de Monsieur Blondeau (Palais-Royal,Lire la suite… et DuruDuru, Henri-AlfredHenri-Alfred Duru (Batignolles/Seine, 27 novembre 1829 – Paris, 28 décembre 1889), auteur dramatique et librettiste. Il collabora avec son ami de classe Henri Chivot à une centaine de pièces de théâtre et de livrets d’ouvrages lyriques. Parmi les pièces, on peut citer La Femme de Jephté (Lire la suite…, et pour interprètes, M. DésiréDésiré, Amable Courtecuisse ditAmable Courtecuisse dit Désiré (Lille, 21 février 1823 – Courbevoie/Seine, 7 septembre 1873), comédien et chanteur. Né de père inconnu, sa mère était une cuisinière de Lille. Après avoir étudié le basson au Conservatoire de Lille, il se produisit à partir de 1845 comme chanteur, d’aLire la suite…, Mme ThierretThierret, Félicie-MarieFélicie-Marie Thierret (ca. 1815 – Paris, 1er mai 1873), soprano et actrice. Elle étudia au Conservatoire de Paris et devint pensionnaire de la Comédie-Française en 1832. Elle quitta la Comédie-Française dix ans plus tard. Après s’être produite à Rouen, elle débuta en 1848 dans La DameLire la suite… et Mlle RaymondeEmmanuelle, dite Mlle RaymondeMlle Emmanuelle dite Raymonde ( ? – ?), actrice. Elle fit ses débuts aux Bouffes-Parisiens, créant le rôle de l’amour dans La Diva (Offenbach, 1869), puis celui de Dilara dans Le Rajah de Mysore (Lecocq, 1869). Elle passa ensuite au Théâtre du Palais-Royal, où elle créa de nombreuses piLire la suite….
Le directeur du Théâtre-Italien vient d’envoyer à tous les journaux une circulaire autographiée, accompagnée d’une lettre également autographiée, et adressée par lui à l’Art musical, « en réponse à plusieurs articles insérés dans ce journal, dont les attaques injustes contre le Théâtre-Italien étaient de nature à porter un grave préjudice aux intérêts de la direction, et à nuire à ceux des compositeurs et auteurs français. » Je n’ai pas lu les articles publiés par l’Art musical, articles que M. BagierBagier, Charles-ProsperCharles-Prosper Bagier (Niort/Deux-Sèvres, 8 mai 1811 – Paris, 31 mai 1881), agent de change et directeur. Il était le fils de François Bagier, sellier à Niort et de Renée Mathieu son épouse ; on sait très peu de choses sur sa formation. Il devint agent de change et fit une fortune considÃLire la suite… déclare avoir été faits dans l’intérêt matériel et personnel du directeur de ce journal, lequel est en même temps l’éditeur des Å“uvres de Verdi Verdi, GiuseppeGiuseppe Verdi (Roncole près Busseto/Italie, 9 octobre 1813 – Milan, 27 janvier 1901), compositeur. Il étudia avec Ferdinando Provesi à Busseto dès 1825 puis, de 1831 à 1835 avec Vincenzo Lavigna à Milan. De 1836 à 1839, il fut maestro di musica à Busseto puis retourna à Milan où son premiLire la suite…; je sais seulement que M. BagierBagier, Charles-ProsperCharles-Prosper Bagier (Niort/Deux-Sèvres, 8 mai 1811 – Paris, 31 mai 1881), agent de change et directeur. Il était le fils de François Bagier, sellier à Niort et de Renée Mathieu son épouse ; on sait très peu de choses sur sa formation. Il devint agent de change et fit une fortune considÃLire la suite…, ayant formé le projet de faire traduire et représenter sur son théâtre des ouvrages de compositeurs français appartenant au répertoire de l’Opéra, de l’Opéra-Comique et du Théâtre-Lyrique, a communiqué ce projet à l’administration supérieure, qui ne l’a pas très favorablement accueilli. Il est possible que parmi les compositeurs français il y en ait un assez grand nombre qui aient à se plaindre de l’indifférence et de l’oubli des directeurs à leur égard ; mais parce qu’un opéra, après avoir figuré au répertoire, est mis de côté pendant un certain temps, est-ce une raison pour qu’il ne soit pas repris un jour ou l’autre ? M. BagierBagier, Charles-ProsperCharles-Prosper Bagier (Niort/Deux-Sèvres, 8 mai 1811 – Paris, 31 mai 1881), agent de change et directeur. Il était le fils de François Bagier, sellier à Niort et de Renée Mathieu son épouse ; on sait très peu de choses sur sa formation. Il devint agent de change et fit une fortune considÃLire la suite… s’en empare : il le joue trois ou quatre fois dans la saison, peut-être moins. Pour lui, ces Å“uvres seront des hors-d’œuvre. Qu’arrivera-t-il ensuite ? c’est que l’ouvrage, retiré ainsi du théâtre auquel il appartient, n’y rentrera plus. Après avoir échoué auprès du directeur de l’Opéra-Comique, auquel il demandait MignonMignonMignon, opéra-comique en trois actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra-Comique le 17 novembre 1866.Lire la suite… et la Fille du régimentFille du Regiment, LaLa Fille du régiment, opéra-comique en deux actes sur un livret de Jean-François-Alfred Bayard et Henri de Saint-Georges mis en musique par Gaetano Donizetti et créé à l’Opéra-Comique le 11 février 1840.Lire la suite…, le directeur de la salle Ventadour a obtenu l’autorisation de prendre Guido et GinevraGuido et GinevraGuido et Ginevra, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugène Scribe mis en musique par Fromental Halévy et créé à l’Opéra de Paris le 9 mars 1838.Lire la suite…, d’HalévyHalévy, Jacques-Fromental-ÉlieJacques-Fromental-Élie Halévy (Paris, 27 mai 1799 – Nice, 12 mars 1862), compositeur. Il étudia la composition au Conservatoire de Paris avec Cherubini et Méhul et obtint le Prix de Rome en 1819. Il débuta avec succès à l’Opéra-comique en 1827 avec L’Artisan et produisit à ce théâtrLire la suite…, au répertoire de l’Opéra, et on assure que M. Félicien DavidDavid, Félicien-CésarCésar-Félicien David (Cadenet, 13 avril 1810 – St Germain-en-Laye 29 aout 1876), compositeur. Orphelin à cinq ans, après des études à la maîtrise de la cathédrale St.-Sauveur d’Aix-en-Provence et au collège St.-Louis d’Aix, il entra en 1830 au Conservatoire de Paris dans la classe d’HLire la suite… ne s’opposerait pas à ce que la Perle du BrésilPerle du Brésil, LaLa Perle du Brésil, opéra-comique en trois actes sur un livret de Jules-Joseph Gabriel et Sylvain Saint-Etienne mis en musique par Félicien David et créé au Théâtre-Lyrique le 22 novembre 1851.Lire la suite… fût chantée par Mme PattiPatti, Adela-Juana-Maria dite AdelinaAdela-Juana-Maria dite Adelina Patti (Madrid, 10 février 1843 – Craig-y-Nos près de Brecon/Pays de Galles, 27 septembre 1919), soprano. Peu après sa naissance, sa famille émigra aux États-Unis, où elle étudia le chant dès l’âge de neuf ans. Elle débuta à New York dans le rôle-titre de Lire la suite…. Malheureusement, comme M. BagierBagier, Charles-ProsperCharles-Prosper Bagier (Niort/Deux-Sèvres, 8 mai 1811 – Paris, 31 mai 1881), agent de change et directeur. Il était le fils de François Bagier, sellier à Niort et de Renée Mathieu son épouse ; on sait très peu de choses sur sa formation. Il devint agent de change et fit une fortune considÃLire la suite… reçoit une subvention annuelle de 100,000 fr., la liberté des théâtres n’existe pas plus pour lui que pour les autres directeurs de scènes subventionnées. Il dépend de l’administration et ne peut rien faire, en dehors de son cahier des charges, sans l’agrément de l’administration. Celle-ci agira donc sagement en sauvegardant les droits et les intérêts des confrères de M. BagierBagier, Charles-ProsperCharles-Prosper Bagier (Niort/Deux-Sèvres, 8 mai 1811 – Paris, 31 mai 1881), agent de change et directeur. Il était le fils de François Bagier, sellier à Niort et de Renée Mathieu son épouse ; on sait très peu de choses sur sa formation. Il devint agent de change et fit une fortune considÃLire la suite…, et si l’art italien périclite, s’il n’existe plus ou pas assez pour alimenter à lui seul le Théâtre-Italien de Paris, ce serait une chose souverainement injuste que de vouloir améliorer cette situation (est-il bien sûr encore qu’on y réussirait ?) en favorisant l’entreprise de M. BagierBagier, Charles-ProsperCharles-Prosper Bagier (Niort/Deux-Sèvres, 8 mai 1811 – Paris, 31 mai 1881), agent de change et directeur. Il était le fils de François Bagier, sellier à Niort et de Renée Mathieu son épouse ; on sait très peu de choses sur sa formation. Il devint agent de change et fit une fortune considÃLire la suite… aux dépens d’entreprises rivales. Le Théâtre-Italien est un théâtre de virtuoses et ne peut guère être que cela aujourd’hui : on vous dira ce qu’a chanté Mme PattiPatti, Adela-Juana-Maria dite AdelinaAdela-Juana-Maria dite Adelina Patti (Madrid, 10 février 1843 – Craig-y-Nos près de Brecon/Pays de Galles, 27 septembre 1919), soprano. Peu après sa naissance, sa famille émigra aux États-Unis, où elle étudia le chant dès l’âge de neuf ans. Elle débuta à New York dans le rôle-titre de Lire la suite… l’an dernier et combien de fois elle a chanté ; mais qui se souvient des opéras de GraffignaGraffigna, AchilleAchille Graffigna (San Martino dair Argine ores de Mantoue, 5 mai 1816 – Padoue, 19 juillet 1896), compositeur. Il étudia la musique avec Alessandro Rolla à Milan et se consacra d’abord à la musique sacrée et aux cantates avant de composer des opéras : ldegonda e Riccardo (Milan, 1841), ElLire la suite…, de CognoniCagnoni, AntonioAntonio Cagnoni (Godiasco/Voghera en Italie, 8 février 1828 – Bergame, 30 avril 1896), compositeur. Il prit des leçons de musique avec Felice Moretti avant d’entrer au Conservatoire de Milan (1842-47), où il étudia le violon et la composition. Il y fit représenter en juin 1847 un opéra bouLire la suite… [Cagnoni]Cagnoni, AntonioAntonio Cagnoni (Godiasco/Voghera en Italie, 8 février 1828 – Bergame, 30 avril 1896), compositeur. Il prit des leçons de musique avec Felice Moretti avant d’entrer au Conservatoire de Milan (1842-47), où il étudia le violon et la composition. Il y fit représenter en juin 1847 un opéra bouLire la suite…, d’AlaryAlary, Jules (Giulio)-Eugène-AbrahamJules (Giulio)-Eugène-Abraham Alary (Mantoue, 16 mars 1814 – Paris, 17 avril 1891), chef d’orchestre et compositeur. Après des études au Conservatoire de Milan, il fut flutiste dans l’orchestre de la Scala jusqu’en 1833. Venu à Paris en 1835, il devint chef d’orchestre au Casino-PaganiniLire la suite… et de MelaMela, VincenzoVincenzo Mela (Isola della Scala près de Vérone, 27 octobre 1821 – Cologna Veneta/Italie, 21 novembre 1897), basse et compositeur. On ne sait rien de sa formation musicale. Il apparaît comme chanteur dans le rôle de Publio de La Vestale (Mercadante) à Coni/Piémont, puis au printemps 1844 danLire la suite…, dont parle M. BagierBagier, Charles-ProsperCharles-Prosper Bagier (Niort/Deux-Sèvres, 8 mai 1811 – Paris, 31 mai 1881), agent de change et directeur. Il était le fils de François Bagier, sellier à Niort et de Renée Mathieu son épouse ; on sait très peu de choses sur sa formation. Il devint agent de change et fit une fortune considÃLire la suite… dans sa lettre au directeur de l’Art musical, et qu’il se vante d’avoir fait représenter dans une période de cinq ou six ans ? Donc, puisque le Théâtre-Italien est un théâtre de virtuoses, que sa destinée s’accomplisse. Si j’ai exprimé mon opinion sur cet incident avec une entière franchise, c’est d’abord parce qu’il est assez dans mes habitudes de dire ce que je pense, et ensuite parce que M. BagierBagier, Charles-ProsperCharles-Prosper Bagier (Niort/Deux-Sèvres, 8 mai 1811 – Paris, 31 mai 1881), agent de change et directeur. Il était le fils de François Bagier, sellier à Niort et de Renée Mathieu son épouse ; on sait très peu de choses sur sa formation. Il devint agent de change et fit une fortune considÃLire la suite…, dans sa circulaire, a bien voulu m’y encourager.
E. REYER.
Personnes discutées
Personnes citées
Oeuvres discutées
Oeuvres citées
Notes d'édition
C’est le nom d’une île ionienne de Grèce où se trouve un cap de 72 mètres de haut. La légende veut que la poétesse Sappho s’y serait précipitée à sa mort parce que Phaon avait trahi son amour. Cet incident est le sujet de l’opéra de Charles Gounod Sapho (1851).
Le Ménestrel du 26 septembre 1869 rapporte que « L’autre soir, à l’Opéra-Comique, le chanteur Barré, à peine arrivé en scène, n’a pu articuler que quelques mots de son rôle dans la Petite Fadette ; pris d’une indisposition subite, sa mémoire lui a fait défaut complètement. On a dû baisser le rideau. Son camarade Potel est venu prier le public d’attendre quelques instants. Le rideau s’est levé sur le deuxième tableau, mais Barré, malgré sa bonne volonté, n’a pu continuer la pièce… ».
Le directeur de ce journal est Léon Escudier.