Le Journal des Débats, 11 septembre 1869 (article signé E. Reyer).

FEUILLETON DU JOURNAL DES DEBATS

DU  11 SEPTEMBRE 1869.

REVUE MUSICALE.

MignonMignonMignon, opéra-comique en trois actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra-Comique le 17 novembre 1866.Lire la suite… et le Théâtre-Italien. — Le concours du Théâtre-Lyrique. — Une lettre de M. Charles BeauquierBeauquier, CharlesCharles Beauquier (Besançon/Doubs, 19 décembre 1833 – Besançon, 12 août 1916), homme politique, historien et librettiste. Il étudia à l’Ecole impériale des chartes et reçut son diplôme en 1857. Il fut député du Doubs de 1880 à 1914 et membre fondateur de la Société pour la protectiLire la suite…. — La commission des auteurs et compositeurs dramatiques et M. MartinetMartinet, LouisLouis Martinet (Paris, 19 mars 1814 – Paris, avant 8 janvier 1895), peintre et directeur. Il fit des études de peinture à l’École des beaux-arts de Paris avec Antoine-Jean Gros. Une maladie des yeux l’obligeant à abandonner la carrière de peintre, il devint inspecteur dans l’administrLire la suite…. — Nouvelles des théâtres lyriques. — Le festival de Bruxelles.

……. Et voilà la guerre allumée entre l’Opéra-Comique et le Théâtre-Italien. Celui-ci avait son répertoire, celui-là avait le sien, chacun paraissait content de son lot, et tous deux étant d’accord sur ce point, qu’il y a des Å“uvres qui ne vieillissent pas. Comment donc deux voisins si bien faits pour s’entendre en sont-ils venus à se quereller ? Je vais vous le dire : c’est à cause de MignonMignonMignon, opéra-comique en trois actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra-Comique le 17 novembre 1866.Lire la suite…, un charmant ouvrage qui, après avoir réussi à l’Opéra-Comique, a réussi également sur les principales scènes d’Europe, et dont il existe une nouvelle version, la version italienne, que le directeur de la salle Ventadour veut absolument nous faire connaître.

La version nouvelle comporte des récits remplaçant le dialogue, et un dénoûment plus conforme au texte du roman de GoetheGoethe, Johann Wolfgang vonJohann Wolfgang von Goethe (Francfort, 28 août 1749 – Weimar, 22 mars 1832), écrivain. Son Å“uvre est prolifique et presqu’encyclopédique puisqu’il a écrit des poèmes, des drames, des romans mais aussi des ouvrages de botanique et d’ostéologie et d’analyse du spectre des couleurs. Ses Lire la suite…. C’est ainsi que Mignon MignonMignon, opéra-comique en trois actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra-Comique le 17 novembre 1866.Lire la suite…sera chantée cet hiver à Saint-Pétersbourg par Mme PattiPatti, Adela-Juana-Maria dite AdelinaAdela-Juana-Maria dite Adelina Patti (Madrid, 10 février 1843 – Craig-y-Nos près de Brecon/Pays de Galles, 27 septembre 1919), soprano. Peu après sa naissance, sa famille émigra aux États-Unis, où elle étudia le chant dès l’âge de neuf ans. Elle débuta à New York dans le rôle-titre de Lire la suite…, et c’est ainsi que Mme PattiPatti, Adela-Juana-Maria dite AdelinaAdela-Juana-Maria dite Adelina Patti (Madrid, 10 février 1843 – Craig-y-Nos près de Brecon/Pays de Galles, 27 septembre 1919), soprano. Peu après sa naissance, sa famille émigra aux États-Unis, où elle étudia le chant dès l’âge de neuf ans. Elle débuta à New York dans le rôle-titre de Lire la suite… désire chanter MignonMignonMignon, opéra-comique en trois actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra-Comique le 17 novembre 1866.Lire la suite… au Théâtre-Italien de Paris, à son retour de Russie. Le directeur du Théâtre-Italien plein de déférence pour les désirs de sa prima donna, a donc adressé à son confrère de la salle Favart une requête que les auteurs de MignonMignonMignon, opéra-comique en trois actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra-Comique le 17 novembre 1866.Lire la suite… ont appuyée. Cette requête a été mal accueillie. Elle était pourtant rédigée dans les meilleurs termes : « Mme PattiPatti, Adela-Juana-Maria dite AdelinaAdela-Juana-Maria dite Adelina Patti (Madrid, 10 février 1843 – Craig-y-Nos près de Brecon/Pays de Galles, 27 septembre 1919), soprano. Peu après sa naissance, sa famille émigra aux États-Unis, où elle étudia le chant dès l’âge de neuf ans. Elle débuta à New York dans le rôle-titre de Lire la suite… ne demande que MignonMignonMignon, opéra-comique en trois actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra-Comique le 17 novembre 1866.Lire la suite… du répertoire de l’Opéra-Comique, et, si c’est possible, l’accomplissement de la bonne promesse de M. de Leuven pour la Fille du régimentFille du Regiment, LaLa Fille du régiment, opéra-comique en deux actes sur un livret de Jean-François-Alfred Bayard et Henri de Saint-Georges mis en musique par Gaetano Donizetti et créé à l’Opéra-Comique le 11 février 1840.Lire la suite…. En remerciement, elle s’engage à chanter à l’Opéra-Comique un acte de MignonMignonMignon, opéra-comique en trois actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra-Comique le 17 novembre 1866.Lire la suite… et un acte de la Fille du régimentFille du Regiment, LaLa Fille du régiment, opéra-comique en deux actes sur un livret de Jean-François-Alfred Bayard et Henri de Saint-Georges mis en musique par Gaetano Donizetti et créé à l’Opéra-Comique le 11 février 1840.Lire la suite…, dans une représentation dont la date serait fixée d’accord avec elle et M. BagierBagier, Charles-ProsperCharles-Prosper Bagier (Niort/Deux-Sèvres, 8 mai 1811 – Paris, 31 mai 1881), agent de change et directeur. Il était le fils de François Bagier, sellier à Niort et de Renée Mathieu son épouse ; on sait très peu de choses sur sa formation. Il devint agent de change et fit une fortune considÃLire la suite…. »

On le voit, en échange du sacrifice qu’ils prétendaient obtenir de M. de Leuven et de son coassocié, M. BagierBagier, Charles-ProsperCharles-Prosper Bagier (Niort/Deux-Sèvres, 8 mai 1811 – Paris, 31 mai 1881), agent de change et directeur. Il était le fils de François Bagier, sellier à Niort et de Renée Mathieu son épouse ; on sait très peu de choses sur sa formation. Il devint agent de change et fit une fortune considÃLire la suite… et Mme PattiPatti, Adela-Juana-Maria dite AdelinaAdela-Juana-Maria dite Adelina Patti (Madrid, 10 février 1843 – Craig-y-Nos près de Brecon/Pays de Galles, 27 septembre 1919), soprano. Peu après sa naissance, sa famille émigra aux États-Unis, où elle étudia le chant dès l’âge de neuf ans. Elle débuta à New York dans le rôle-titre de Lire la suite… leur offraient une compensation. Il paraît que ces messieurs, après y avoir réfléchi, n’ont pas trouvé la compensation suffisante. Et ils ont nettement refusé. Mais le dernier mot n’est peut-être pas dit sur cette affaire. On s’agite beaucoup autour de la direction de l’Opéra-Comique ; les auteurs de MignonMignonMignon, opéra-comique en trois actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra-Comique le 17 novembre 1866.Lire la suite… discutent au point de vue de l’art ; la direction discute au point de ses intérêts. Evidemment, ils n’arriveront jamais à s’entendre, mais cela peut les mener loin, surtout si Mme PattiPatti, Adela-Juana-Maria dite AdelinaAdela-Juana-Maria dite Adelina Patti (Madrid, 10 février 1843 – Craig-y-Nos près de Brecon/Pays de Galles, 27 septembre 1919), soprano. Peu après sa naissance, sa famille émigra aux États-Unis, où elle étudia le chant dès l’âge de neuf ans. Elle débuta à New York dans le rôle-titre de Lire la suite… persiste dans son désir. La Fille du régimentFille du Regiment, LaLa Fille du régiment, opéra-comique en deux actes sur un livret de Jean-François-Alfred Bayard et Henri de Saint-Georges mis en musique par Gaetano Donizetti et créé à l’Opéra-Comique le 11 février 1840.Lire la suite… n’occupe que le second plan dans la discussion : c’est MignonMignonMignon, opéra-comique en trois actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra-Comique le 17 novembre 1866.Lire la suite… seule qui passionne les esprits ; c’est MignonMignonMignon, opéra-comique en trois actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra-Comique le 17 novembre 1866.Lire la suite… qu’il importe de conquérir. Si M. de Leuven et son coassocié tiennent bon et se renferment dans leur droit, cette conquête est impossible. On leur demanderait les Deux Chasseurs et la Laitière, dont le succès est pourtant bien près d’être épuisé, que je leur conseillerai de ne pas transiger ; à plus forte raison dans le cas présent, où il s’agit d’une Å“uvre qui vient à peine d’atteindre la moitié de son premier lustre. L’exécution actuelle est faible, dit-on. J’admets qu’elle soit plus faible encore, est-ce là une considération à faire valoir auprès de M. de Leuven ? Et s’il en prenait quelque souci, ne créerait-il pas un précédent qui pourrait compromettre singulièrement le répertoire de son théâtre ? D’ailleurs, toutes réserves faites en faveur de Mme PattiPatti, Adela-Juana-Maria dite AdelinaAdela-Juana-Maria dite Adelina Patti (Madrid, 10 février 1843 – Craig-y-Nos près de Brecon/Pays de Galles, 27 septembre 1919), soprano. Peu après sa naissance, sa famille émigra aux États-Unis, où elle étudia le chant dès l’âge de neuf ans. Elle débuta à New York dans le rôle-titre de Lire la suite…, on ne peut répondre que l’exécution de MignonMignonMignon, opéra-comique en trois actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra-Comique le 17 novembre 1866.Lire la suite… serait meilleure au Théâtre-Italien, où le défaut d’ensemble est un défaut d’habitude.

La partition de M. Ambroise Thomas y trouverait quand même un regain de popularité et il en résulterait pour M. BagierBagier, Charles-ProsperCharles-Prosper Bagier (Niort/Deux-Sèvres, 8 mai 1811 – Paris, 31 mai 1881), agent de change et directeur. Il était le fils de François Bagier, sellier à Niort et de Renée Mathieu son épouse ; on sait très peu de choses sur sa formation. Il devint agent de change et fit une fortune considÃLire la suite… la satisfaction d’encaisser quelques belles recettes, mais faut-il s’étonner que cela soit tout à fait indifférent à M. de Leuven et à son coassocié, malgré le dédommagement qu’on leur offre ? Selon toute probabilité, et à moins d’incidens inattendus, MignonMignonMignon, opéra-comique en trois actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra-Comique le 17 novembre 1866.Lire la suite… restera donc à l’Opéra-Comique, lequel, ne voulant rien prendre au Théâtre-Italien, ne lui cédera rien non plus. Quant au public, il sera privé du plaisir de comparer Mme PattiPatti, Adela-Juana-Maria dite AdelinaAdela-Juana-Maria dite Adelina Patti (Madrid, 10 février 1843 – Craig-y-Nos près de Brecon/Pays de Galles, 27 septembre 1919), soprano. Peu après sa naissance, sa famille émigra aux États-Unis, où elle étudia le chant dès l’âge de neuf ans. Elle débuta à New York dans le rôle-titre de Lire la suite… à Mme Galli-MariéGalli-Marié, CélestineMarie-Célestine-Laurence Marié de l’Isle dite Galli-Marié (Paris, 15 mars 1837 – Vence, 22 septembre 1905), mezzo-soprano. Fille du ténor Mécène Marié de l’Isle, elle épousa le 27 novembre 1855 le sculpteur Jean-Pierre-Victor Gally (Semur-en-Auxois/Côte-d’Or, 22 octobre 1827 – ParLire la suite… dans un rôle auquel celle-ci a donné une physionomie très accentuée, qu’elle a chanté avec talent et joué d’une façon extrêmement remarquable. Mme PattiPatti, Adela-Juana-Maria dite AdelinaAdela-Juana-Maria dite Adelina Patti (Madrid, 10 février 1843 – Craig-y-Nos près de Brecon/Pays de Galles, 27 septembre 1919), soprano. Peu après sa naissance, sa famille émigra aux États-Unis, où elle étudia le chant dès l’âge de neuf ans. Elle débuta à New York dans le rôle-titre de Lire la suite… gardera ses fioritures et ses points d’orgue pour une autre occasion, et M. BagierBagier, Charles-ProsperCharles-Prosper Bagier (Niort/Deux-Sèvres, 8 mai 1811 – Paris, 31 mai 1881), agent de change et directeur. Il était le fils de François Bagier, sellier à Niort et de Renée Mathieu son épouse ; on sait très peu de choses sur sa formation. Il devint agent de change et fit une fortune considÃLire la suite… se consolera, de n’avoir pu obtenir MignonMignonMignon, opéra-comique en trois actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra-Comique le 17 novembre 1866.Lire la suite… en conservant Piccolino. Quand donc en aurons-nous fini avec toutes ces combinaisons, toutes ces évolutions auxquelles la virtuosité de certains artistes sert de prétexte ? Ne serait-il pas temps de revenir à des exercices plus sérieux ?

Le résultat du concours du Théâtre-Lyrique est connu. C’est un résultat un peu mince si on le compare aux efforts des quarante-trois concurrens et à la peine qu’ont prise les hommes de bonne volonté qui faisaient partie du jury ; mais enfin c’est bien quelque chose que d’avoir mis en lumière un petit acte écrit par un pianiste de talent, et qui peut dès aujourd’hui, avec plus d’autorité que la plupart de ses confrères, s’intituler pianiste-compositeur. On dit bien que ce petit acte était composé longtemps avant l’institution du concours, mais cela n’empêche pas de supposer qu’il a une certaine valeur, car, s’il en était autrement, on ne s’expliquerait guère que deux opéras, l’un en cinq actes, l’autre en trois actes, s’étant un moment partagé les voix, le prix ait été donné à un lever de rideau.

Eh bien ! la décision des juges n’est pourtant point acceptée par tous les concurrens avec la même déférence, et l’auteur du poëme de FiesqueFiesqueFiesque, opéra en trois actes sur un livret de Charles Beauquier, d’après le drame de Friedrich Schiller, mis en musique par Édouard Lalo. L’œuvre fut composée pour le concours lancé par le Théâtre-Lyrique de Paris en 1869, pour lequel il y eut 43 participants. Le jury décerna le 1er prLire la suite… (c’est l’opéra qui vient en seconde ligne après l’ouvrage couronné) a même écrit au directeur général de l’administration des théâtres pour lui demander L’ANNUALTION DU CONCOURS ! Et voici sur quoi s’appuie la prétention de M. Charles BeauquierBeauquier, CharlesCharles Beauquier (Besançon/Doubs, 19 décembre 1833 – Besançon, 12 août 1916), homme politique, historien et librettiste. Il étudia à l’Ecole impériale des chartes et reçut son diplôme en 1857. Il fut député du Doubs de 1880 à 1914 et membre fondateur de la Société pour la protectiLire la suite…. Il était dit dans le rapport de M. Camille Doucet au ministre de la maison de l’Empereur et des beaux-arts : « Pour qu’un débouché de plus soit ouvert aux compositeurs, les directeurs des théâtres lyriques des départemens pourront assister aux dernières séances des jurys, dans lesquelles seront EXÉCUTÉES les meilleures partitions réservées pour le concours. Et il leur sera loisible, si les auteurs y consentent, de faire jouer sur leur théâtre ceux des ouvrages qui, tout en n’étant pas réservés pour Paris, leur sembleraient de nature à pouvoir être représentés ailleurs avec succès. »

M. Charles BeauquierBeauquier, CharlesCharles Beauquier (Besançon/Doubs, 19 décembre 1833 – Besançon, 12 août 1916), homme politique, historien et librettiste. Il étudia à l’Ecole impériale des chartes et reçut son diplôme en 1857. Il fut député du Doubs de 1880 à 1914 et membre fondateur de la Société pour la protectiLire la suite… constate que cette clause est demeurée lettre morte pour le jury du Théâtre-Lyrique, et il ajoute qu’il en a été de même de cette autre qui portait qu’invitation devait être adressée au directeur du Théâtre-Italien d’assister aux travaux du concours : « Si, parmi les ouvrages envoyés au concours du Théâtre-Lyrique, disait le rapport, il s’en trouve un autre que l’ouvrage couronné qui paraisse convenir à la scène italienne, le directeur du théâtre impérial Italien de Paris, pourra s’entendre avec les auteurs pour le faire traduire et représenter sur son théâtre. » Or, quel ouvrage, demande M. BeauquierBeauquier, CharlesCharles Beauquier (Besançon/Doubs, 19 décembre 1833 – Besançon, 12 août 1916), homme politique, historien et librettiste. Il étudia à l’Ecole impériale des chartes et reçut son diplôme en 1857. Il fut député du Doubs de 1880 à 1914 et membre fondateur de la Société pour la protectiLire la suite…, semblait mieux convenir à la scène italienne que FiesqueFiesqueFiesque, opéra en trois actes sur un livret de Charles Beauquier, d’après le drame de Friedrich Schiller, mis en musique par Édouard Lalo. L’œuvre fut composée pour le concours lancé par le Théâtre-Lyrique de Paris en 1869, pour lequel il y eut 43 participants. Le jury décerna le 1er prLire la suite…, un drame qui se passe à Gênes et à une des époques les plus glorieuses de l’histoire de cette république ? Cette raison ne me semble pas péremptoire, d’abord parce qu’il est encore temps de soumettre le poëme et la musique de FiesqueFiesqueFiesque, opéra en trois actes sur un livret de Charles Beauquier, d’après le drame de Friedrich Schiller, mis en musique par Édouard Lalo. L’œuvre fut composée pour le concours lancé par le Théâtre-Lyrique de Paris en 1869, pour lequel il y eut 43 participants. Le jury décerna le 1er prLire la suite… à l’acceptation de M. BagierBagier, Charles-ProsperCharles-Prosper Bagier (Niort/Deux-Sèvres, 8 mai 1811 – Paris, 31 mai 1881), agent de change et directeur. Il était le fils de François Bagier, sellier à Niort et de Renée Mathieu son épouse ; on sait très peu de choses sur sa formation. Il devint agent de change et fit une fortune considÃLire la suite…, aussitôt qu’il sera délivré de l’inquiétude que lui cause l’incident relatif à la représentation de MignonMignonMignon, opéra-comique en trois actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra-Comique le 17 novembre 1866.Lire la suite…, et ensuite parce qu’on ne peut dire qu’un ouvrage écrit sur un sujet italien, napolitain ou génois, convient plus particulièrement qu’un autre à une scène italienne. Mais M. Charles BeauquierBeauquier, CharlesCharles Beauquier (Besançon/Doubs, 19 décembre 1833 – Besançon, 12 août 1916), homme politique, historien et librettiste. Il étudia à l’Ecole impériale des chartes et reçut son diplôme en 1857. Il fut député du Doubs de 1880 à 1914 et membre fondateur de la Société pour la protectiLire la suite… a d’autres argumens à son service.

« Je ne me livrerai à aucune réflexion, dit-il, sur le choix tout au moins singulier fait par un jury de cinq ou six membres, (ils devaient être dix-sept !, lesquels s’en vont, parmi quarante-trois partitions, donner le prix à un lever de rideau en un acte, lorsqu’il y avait en présence, comme tout le monde le sait aujourd’hui, deux Å“uvres remarquables, d’une tout autre importance, qui se partageaient les voix, un opéra, en cinq actes, la Coupe et les lèvresCoupe et les lèvres, LaLa Coupe et les lèvres, opéra en cinq actes sur un livret d’Ernest d’Hervilly, d’après le poème dramatique d’Alfred de Musset, mise en musique par Gustave Canoby. L’œuvre fut composée pour le concours lancé par le Théâtre-Lyrique de Paris en 1868 pour lequel il y eut 43 participanLire la suite…, et FiesqueFiesqueFiesque, opéra en trois actes sur un livret de Charles Beauquier, d’après le drame de Friedrich Schiller, mis en musique par Édouard Lalo. L’œuvre fut composée pour le concours lancé par le Théâtre-Lyrique de Paris en 1869, pour lequel il y eut 43 participants. Le jury décerna le 1er prLire la suite…, en trois actes ! Je ne veux pas signaler non plus l’influence possible, sur un si petit nombre de juges, du directeur du Théâtre-Lyrique. Le plus simple bon sens ne commandait-il pas de laisser tout à fait en dehors un directeur qui, évidemment, devait faire tous ses efforts pour n’avoir à jouer qu’un lever de rideau, au lieu d’un opéra en plusieurs actes nécessitant de tout autres frais ? Je n’insisterai pas sur le fait essentiellement illégal d’avoir admis au nombre des membres du Jury, quoiqu’il n’eût pas été nommé par les concurrens, l’accompagnateur du Théâtre-Lyrique…… Je laisse de côté tous ces griefs, et bien d’autres encore, qu’il me serait facile d’énumérer ; je m’en tiens au déni flagrant de justice dont nous sommes victimes, à l’inexécution des clauses les plus importantes du concours ; et, en présence de ces déplorables irrégularités, qui nous enlèvent toute possibilité de voir FiesqueFiesqueFiesque, opéra en trois actes sur un livret de Charles Beauquier, d’après le drame de Friedrich Schiller, mis en musique par Édouard Lalo. L’œuvre fut composée pour le concours lancé par le Théâtre-Lyrique de Paris en 1869, pour lequel il y eut 43 participants. Le jury décerna le 1er prLire la suite… joué, JE DEMANDE L’ANNULATION DU CONCOURS. »

Tout en laissant de côté les griefs qu’il énumère, comme ceux qu’il n’énumère pas, M. Charles BeauquierBeauquier, CharlesCharles Beauquier (Besançon/Doubs, 19 décembre 1833 – Besançon, 12 août 1916), homme politique, historien et librettiste. Il étudia à l’Ecole impériale des chartes et reçut son diplôme en 1857. Il fut député du Doubs de 1880 à 1914 et membre fondateur de la Société pour la protectiLire la suite… espère probablement que ces griefs seront pris en considération par le directeur général de l’administration des théâtres ; sans cela il n’en eût point parlé. Je doute cependant qu’aux yeux de M. Camille Doucet, comme aux yeux de tous ceux qui connaissent l’activité de M. PasdeloupPasdeloup, Jules-EtienneJules-Étienne Pasdeloup (Paris, 15 septembre 1819 – Fontainebleau, 13 août 1887), pianiste et chef d’orchestre. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint les premiers prix de solfège en 1832 et de piano en 1834. En 1841, il devint répétiteur de solfège au Conservatoire, puis répÃLire la suite…, le reproche adressé par M. BeauquierBeauquier, CharlesCharles Beauquier (Besançon/Doubs, 19 décembre 1833 – Besançon, 12 août 1916), homme politique, historien et librettiste. Il étudia à l’Ecole impériale des chartes et reçut son diplôme en 1857. Il fut député du Doubs de 1880 à 1914 et membre fondateur de la Société pour la protectiLire la suite… au directeur du Théâtre-Lyrique ait la moindre gravité. Il suffit de se souvenir de la longue série d’ouvrages représentés sur ce théâtre pendant la saison dernière et de parcourir la liste de ceux qui doivent y être représentés pendant la saison qui va s’ouvrir, pour être bien convaincu qu’un ouvrage en trois actes, et même en cinq actes, de plus ou de moins, n’est rien pour l’infatigable directeur. Il n’y regarde pas de si près, pas plus qu’il ne regarde à la dépense de quelques décors à faire repeindre, de quelques costumes à faire restaurer.

Pour ce qui est de la non-convocation des directeurs de province, je conviens avec M. Charles BeauquierBeauquier, CharlesCharles Beauquier (Besançon/Doubs, 19 décembre 1833 – Besançon, 12 août 1916), homme politique, historien et librettiste. Il étudia à l’Ecole impériale des chartes et reçut son diplôme en 1857. Il fut député du Doubs de 1880 à 1914 et membre fondateur de la Société pour la protectiLire la suite… que c’est là un oubli très regrettable ; mais il n’est cependant pas impossible de le réparer. Maintenant que l’attention de ces messieurs est attirée sur les deux ouvrages qui ont pesé d’un si grand poids dans la balance du jury, rien ne les empêche d’adresser aux auteurs de FiesqueFiesqueFiesque, opéra en trois actes sur un livret de Charles Beauquier, d’après le drame de Friedrich Schiller, mis en musique par Édouard Lalo. L’œuvre fut composée pour le concours lancé par le Théâtre-Lyrique de Paris en 1869, pour lequel il y eut 43 participants. Le jury décerna le 1er prLire la suite… et de la Coupe et les LèvresCoupe et les lèvres, LaLa Coupe et les lèvres, opéra en cinq actes sur un livret d’Ernest d’Hervilly, d’après le poème dramatique d’Alfred de Musset, mise en musique par Gustave Canoby. L’œuvre fut composée pour le concours lancé par le Théâtre-Lyrique de Paris en 1868 pour lequel il y eut 43 participanLire la suite… des propositions que ceux-ci s’empresseront sans doute d’accepter. Ce sera un pas de fait dans la voie de la décentralisation en faveur de laquelle nous avons déjà prêché bien souvent. Malheureusement il est à craindre que la routine ne soit la plus forte, et que, malgré les excellentes raisons que nous avons cherché à faire prévaloir auprès de MM. les directeurs de nos scènes départementales, ils ne continuent, sauf de très rares exceptions, à ne représenter d’autres nouveautés que celles que les théâtres de Paris leur envoient après en avoir donné la primeur à leurs habitués.

L’administration supérieure seule pourra modifier cet état de chose le jour où elle se préoccupera sérieusement de l’avenir des prix de Rome pour lesquels nous avons demandé déjà la création de fonctions analogues à celles qui existent en Allemagne. Le jeune lauréat auquel, à son retour en France, on offrirait la perspective d’être attaché en qualité de maître de chapelle à l’une de nos scènes départementales et d’y faire représenter un ouvrage de sa composition, verrait tout à coup bien des difficultés s’aplanir devant lui ; et ne serait-ce pas la moindre des choses que dans le cahier des charges imposé à un directeur par la municipalité qui le subventionne, celui-ci trouvât l’obligation de représenter dans un temps déterminé un opéra comique ou même un grand opéra, composé par le maître de chapelle de son théâtre ? Si M. Camille Doucet n’était pas plus capable que personne d’avoir des idées à lui, et des idées excellentes, je croirais presque qu’il s’est souvenu de ce que j’ai écrit sur ce sujet, lorsqu’il a décidé, à propos du concours du Théâtre-Lyrique, que « pour qu’un débouché de plus fût ouvert aux compositeurs, les directeurs des théâtres lyriques des départemens pourraient assister aux dernières séances du jury. » Associer ces directeurs à des travaux de ce genre, c’est déjà leur donner la pensée de prendre l’initiative à leur tour.

Il y a pourtant, dans le rapport de M. Camille Doucet, une nuance que M. Charles BeauquierBeauquier, CharlesCharles Beauquier (Besançon/Doubs, 19 décembre 1833 – Besançon, 12 août 1916), homme politique, historien et librettiste. Il étudia à l’Ecole impériale des chartes et reçut son diplôme en 1857. Il fut député du Doubs de 1880 à 1914 et membre fondateur de la Société pour la protectiLire la suite… ne me paraît pas avoir bien saisie. En disant que les directeurs des théâtres lyriques des départemens pourraient assister aux dernières séances du jury, M. Camille Doucet ne donnait pas au jury la mission de les convoquer ; il laissait seulement à ces messieurs la faculté de venir ou de ne pas venir. Et voilà pourquoi ils ne sont pas venus.

M. Charles BeauquierBeauquier, CharlesCharles Beauquier (Besançon/Doubs, 19 décembre 1833 – Besançon, 12 août 1916), homme politique, historien et librettiste. Il étudia à l’Ecole impériale des chartes et reçut son diplôme en 1857. Il fut député du Doubs de 1880 à 1914 et membre fondateur de la Société pour la protectiLire la suite… rend hommage à la bienveillante sollicitude du directeur général, et n’accuse que l’incurie du jury par suite de laquelle il subit un dommage réel. Ce sont là ses propres expressions. Je n’interviens pas dans le débat pour examiner jusqu’à quel point les griefs invoqués par l’auteur du poëme de FiesqueFiesqueFiesque, opéra en trois actes sur un livret de Charles Beauquier, d’après le drame de Friedrich Schiller, mis en musique par Édouard Lalo. L’œuvre fut composée pour le concours lancé par le Théâtre-Lyrique de Paris en 1869, pour lequel il y eut 43 participants. Le jury décerna le 1er prLire la suite… méritent d’être appréciés ; c’est affaire à l’administration supérieure à laquelle il s’adresse. Mais il m’est impossible de ne pas voir dans ce fâcheux incident la confirmation de ce que j’avais pressenti l’année dernière, à pareille époque, en parlant des concours et de tout ce qu’ils promettaient. Voici, en effet, dans quels termes M. Charles BeauquierBeauquier, CharlesCharles Beauquier (Besançon/Doubs, 19 décembre 1833 – Besançon, 12 août 1916), homme politique, historien et librettiste. Il étudia à l’Ecole impériale des chartes et reçut son diplôme en 1857. Il fut député du Doubs de 1880 à 1914 et membre fondateur de la Société pour la protectiLire la suite… s’exprime au début de la lettre, de la protestation, ou, si l’on veut, du réquisitoire qu’il a signé :

« En instituant le concours du Théâtre-Lyrique (pourquoi ne pas faire allusion aux trois concours ?), vous avez eu la louable intention d’encourager les jeunes compositeurs dont les œuvres ne peuvent se produire qu’avec les plus grandes difficultés.

« Comment se fait-il cependant que le résultat ait été tout à fait contraire à ce que vous aviez lieu d’en espérer, et que les artistes, après le concours, se trouvent encore plus découragés qu’avant ? »

M. Charles BeauquierBeauquier, CharlesCharles Beauquier (Besançon/Doubs, 19 décembre 1833 – Besançon, 12 août 1916), homme politique, historien et librettiste. Il étudia à l’Ecole impériale des chartes et reçut son diplôme en 1857. Il fut député du Doubs de 1880 à 1914 et membre fondateur de la Société pour la protectiLire la suite… est, je crois, l’auteur d’un ouvrage de littérature qui a pour titre : la Philosophie de la musiquePhilosophie de la musique, LaLa Philosophie de la musique, par Charles Beauquier. L’ouvrage qui fait un parallèle entre la promotion de la musique instrumentale par rapport à la musique vocale et la promotion du paysage en peinture par rapport au portrait fut publié par Germer Baillière à Paris en 1865.Lire la suite…. Je lui conseille d’écrire maintenant, sous ce titre : la Philosophie des musiciensPhilosophie de la musique, LaLa Philosophie de la musique, par Charles Beauquier. L’ouvrage qui fait un parallèle entre la promotion de la musique instrumentale par rapport à la musique vocale et la promotion du paysage en peinture par rapport au portrait fut publié par Germer Baillière à Paris en 1865.Lire la suite…, un livre dans lequel il enseignera aux jeunes compositeurs, et même aux compositeurs de tout âge, le moyen de devenir philosophes.

La commission des auteurs et compositeurs dramatiques mettait dernièrement en interdit le directeur d’un petit théâtre qu’elle accusait (le fait n’était que trop vrai !) d’avoir passé un marché clandestin, et au-dessous du cours avec l’auteur inconnu d’un tout petit vaudeville. Aujourd’hui c’est au tour de M. MartinetMartinet, LouisLouis Martinet (Paris, 19 mars 1814 – Paris, avant 8 janvier 1895), peintre et directeur. Il fit des études de peinture à l’École des beaux-arts de Paris avec Antoine-Jean Gros. Une maladie des yeux l’obligeant à abandonner la carrière de peintre, il devint inspecteur dans l’administrLire la suite… de se courber devant les foudres de la commission. Le directeur de l’Athénée (Fantaisies-Parisiennes), n’ayant pas de traité avec ladite commission, ne peut jouer sur son théâtre aucun ouvrage de l’un des membres de la Société quelle représente et dont les intérêts lui sont confiés.

Voilà M. MartinetMartinet, LouisLouis Martinet (Paris, 19 mars 1814 – Paris, avant 8 janvier 1895), peintre et directeur. Il fit des études de peinture à l’École des beaux-arts de Paris avec Antoine-Jean Gros. Une maladie des yeux l’obligeant à abandonner la carrière de peintre, il devint inspecteur dans l’administrLire la suite… dans de beaux draps, et je serais curieux de savoir comment il pourra se tirer d’affaire s’il persiste dans son refus de rentrer dans la loi commune. Il lui faudra se contenter de traductions allemandes ou italiennes, et demander au public de s’en contenter aussi. Mais comme l’exiguïté de la scène que dirige, très habilement du reste, M. MartinetMartinet, LouisLouis Martinet (Paris, 19 mars 1814 – Paris, avant 8 janvier 1895), peintre et directeur. Il fit des études de peinture à l’École des beaux-arts de Paris avec Antoine-Jean Gros. Une maladie des yeux l’obligeant à abandonner la carrière de peintre, il devint inspecteur dans l’administrLire la suite…, ne lui permet pas de franchir certaines limites, il ne pourra choisir que dans le genre comique ou parmi les ouvrages de demi-caractère et de petite dimension. Et il se convaincra bien vite que des partitions comme l’Oie du CaireL’Oca del Cairo (L’Oie du Caire)L’Oca del Cairo (L’Oie du Caire), opera buffa en trois actes sur un livret en italien de l’abbé Girolamo Giovanni Battista Varesco, dont Wolfgang Amadeus Mozart ne mit en musique que sept des dix numéros du premier acte, entre juillet et octobre 1783, avant d’abandonner le projet. Six numÃLire la suite… et les Conjurées, par exemple, sont rares à découvrir dans le bagage des compositeurs célèbres.

Le mieux et le plus sage me paraît être de s’entendre avec la commission et de laisser aux tribunaux le soin de décider sur des questions d’un autre ordre. Jusqu’ici plein de bonne volonté pour les jeunes compositeurs français et toujours empressé à leur prouver ses vives sympathies, M. MartinetMartinet, LouisLouis Martinet (Paris, 19 mars 1814 – Paris, avant 8 janvier 1895), peintre et directeur. Il fit des études de peinture à l’École des beaux-arts de Paris avec Antoine-Jean Gros. Une maladie des yeux l’obligeant à abandonner la carrière de peintre, il devint inspecteur dans l’administrLire la suite… voudrait-il donc laisser à d’autres le mérite d’une pareille abnégation et d’un si louable dévouement ?

La réouverture du Théâtre-Lyrique s’est faite avec la reprise de RienziRienziRienzi, opéra en cinq actes sur un livret en allemand et une musique de Richard Wagner créé au Théâtre royal de la Cour à Dresde le 20 octobre 1842. La version en français due à Charles Nuitter et Jules Guillaume fut créée au Théâtre-Lyrique de Paris le 6 avril 1867.Lire la suite… et celle de Don QuichotteDon QuichotteDon Quichotte, opéra-comique en trois actes sur un livret de Jules Barbier et Michel Carré mis en musique par Ernest Boulanger et créé au Théâtre-Lyrique le 10 mai 1869.Lire la suite…. Ici j’ouvre une parenthèse pour saluer et complimenter mon ami et cher confrère le chevalier Ernest Boulanger. Viendront ensuite, dans un ordre que je ne saurais déterminer et qui n’est peut-être pas encore parfaitement arrêté dans l’esprit de M. PasdeloupPasdeloup, Jules-EtienneJules-Étienne Pasdeloup (Paris, 15 septembre 1819 – Fontainebleau, 13 août 1887), pianiste et chef d’orchestre. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint les premiers prix de solfège en 1832 et de piano en 1834. En 1841, il devint répétiteur de solfège au Conservatoire, puis répÃLire la suite… lui-même : la BohémienneBohemian Girl, The (La Bohémienne)The Bohemian Girl (La Bohémienne), opéra romantique en trois actes sur un livret en anglais de Alfred Bunn mis en musique par Michael William Balfe, créé au Théâtre Drury Lane de Londres le 27 novembre 1843. La version française, due à Henri de Saint-Georges, consiste en un prologue et quatrLire la suite…,  de MM. BalfeBalfe, Michael WilliamMichael William Balfe (Dublin, 15 mai 1808 – Rowney Abbey/Hertfordshire, Angleterre, 20 octobre 1870), baryton et compositeur. Il étudia la musique d’abord avec son père, qui était violoniste et maître de danse, puis avec le compositeur William Rooke. En 1823, il se rendit à Londres, où ilLire la suite… et de Saint-GeorgesSaint-Georges, Jules-Henri Vernoy deJules-Henri Vernoy de Saint-Georges (Paris, 7 novembre 1799 – Paris, 23 décembre 1875), auteur dramatique, librettiste. Il écrivit d’abord un roman puis il se tourna vers la scène et écrivit plusieurs comédies, drames et vaudevilles et produisit pendant cinquante ans des livrets d’opéras eLire la suite…, la Nidia [Nydia], de MM. Victorien JoncièresJoncières, Victorin deFélix-Ludger Rossignol de Joncières dit Victorin de Joncières (Paris, 12 avril 1839 – Paris, 26 octobre 1903), compositeur. Son père était l’avocat et journaliste à La Patrie Auguste-Félix de Joncières. Il étudia la peinture tout en cultivant la musique. À vingt ans, il composa une opÃLire la suite… et Charles Nuitter, les Deux ReinesDeux Reines, LesLes Deux Reines, musique de scène pour soli, chÅ“ur et orchestre de Charles Gounod pour le drame éponyme d’Ernest Legouvé. L’œuvre fut créée au Théâtre Ventadour le 27 novembre 1872.Lire la suite…, un drame de M. LegouvéLegouvé, ErnestGabriel-Jean-Baptiste-Ernest-Wilfred Legouvé (Paris, 14 février 1807 – Paris, 14 mars 1903), écrivain, auteur dramatique, critique littéraire et librettiste. Il débuta en écrivant des poèmes dont La Découverte de l’imprimerie, qui fut couronné par l’Académie française en 1829. AuteuLire la suite…, interdit jadis par la censure, et pour lequel M. GounodGounod, CharlesCharles Gounod (Paris, 17 juin 1818 – Saint-Cloud, 18 octobre 1893) compositeur. Gounod étudia le piano avec sa mère et la composition et l’harmonie en privé avec Reicha tout en faisant d’excellentes études classiques au Lycée Saint-Louis à Paris. Après avoir obtenu son baccalauréat, il Lire la suite… a écrit des chÅ“urs, des soli et des scènes mélodramatiques, le LohengrinLohengrinLohengrin, opéra romantique en trois actes sur un livret en allemand et une musique de Richard Wagner créé au Théâtre Grand-ducal de Weimar le 28 août 1850.Lire la suite… de Richard WagnerWagner, RichardRichard Wagner (Leipzig, 22 mai 1813 – Venise, 13 février 1843), compositeur. Il étudia la musique tout d’abord en autodidacte puis, à partir de 1831, à l’université de Leipzig avec C. T. Weinlig. Chef des chÅ“urs à Wurtzbourg en 1831, il devint directeur musical à Magdebourg de 1834 àLire la suite… et l’opéra couronné par le jury, dont j’ai parlé plus haut sans dire qu’il était intitulé le MagnifiqueMagnifique, LeLe Magnifique, opéra-comique en un acte sur un livret de Jules Barbier mis en musique par Jules Philipot et créé à L’Opéra National Lyrique de Paris le 24 mai 1876. L’œuvre fut composée pour le concours lancé par le Théâtre-Lyrique de Paris pour lequel il y eut 43 participants. Elle reLire la suite… et que la musique était de M. Jules PhilippotPhilipot, JulesJules Philipot (Paris, 24 janvier 1824 – Paris, 17 mars 1897), pianiste, compositeur et professeur. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint un 1er prix de piano en 1844. Il se consacra à l’enseignement et composa de nombreuses Å“uvres pour piano dont plusieurs Études de style, ÉtuLire la suite… [Philipot]Philipot, JulesJules Philipot (Paris, 24 janvier 1824 – Paris, 17 mars 1897), pianiste, compositeur et professeur. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint un 1er prix de piano en 1844. Il se consacra à l’enseignement et composa de nombreuses Å“uvres pour piano dont plusieurs Études de style, ÉtuLire la suite…. En ajoutant à tous ces ouvrages ceux du répertoire courant et en tenant compte des études que nécessite chaque opéra nouveau, on s’étonne que neuf ou dix mois puissent suffire à une telle besogne, et on songe involontairement à ce Gascon qui, après avoir raconté qu’il avait parcouru le monde entier, vécu tant d’années dans un pays et tant d’années dans un autre, se trouvait être beaucoup plus vieux que Mathusalem.

Plusieurs journaux ont annoncé un peu prématurément que Mlle WertheimberWertheimber, PalmyrePalmyre Wertheimber (Paris, 9 septembre 1832 – Paris, 9 mai 1917), contralto. Elle étudia au Conservatoire de Parie où elle obtint les 1er Prix de chant et d’opéra et d’opéra-comique en 1851. Elle débuta à l’Opéra-Comique en 1852 participant cette année aux créations du Carillonneur dLire la suite… était engagée pour chanter l’un des rôles principaux de l’opéra de M. Joncières. Rien n’est terminé jusqu’à présent, et, il y a quelques jours, on pouvait en dire autant de l’engagement de Mlle Marie RozePonsin, Marie-Hippolyte dite Marie RôzeMarie-Hippolyte Ponsin dite Marie Rôze (Paris, 2 mars 1846 – Paris, 2 juin 1926), soprano. Elle étudia au Conservatoire de Paris, où elle obtint un 1er prix d’opéra-comique et un 1er prix de chant en 1865. Engagée à l’Opéra-Comique, elle débuta dans le rôle-titre de Marie (Hérold) leLire la suite…. Cependant, si M. PasdeloupPasdeloup, Jules-EtienneJules-Étienne Pasdeloup (Paris, 15 septembre 1819 – Fontainebleau, 13 août 1887), pianiste et chef d’orchestre. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint les premiers prix de solfège en 1832 et de piano en 1834. En 1841, il devint répétiteur de solfège au Conservatoire, puis répÃLire la suite… croit réellement pouvoir faire figurer sur l’affiche de son théâtre les ouvrages que je viens de citer plus haut, et si ce n’est point là un programme imaginaire, il lui sera difficile de s’en tenir aux ressources que lui offrait son personnel de l’année dernière.

A l’Opéra-Comique, on répète activement la Petite Fadette Petite Fadette, LaLa Petite Fadette, opéra-comique en trois actes sur un livret de Michel Carré et George Sand d’après le roman de cette dernière et mis en musique par Théodore Semet. L’œuvre fut créée au Théâtre de l’Opéra-Comique à Paris le 11 septembre 1869.Lire la suite…; mais il n’est pas probable que l’œuvre si impatiemment attendue de Mme George SandSand, GeorgeAmandine-Aurore-Lucile Dupin, baronne Dudevant dite George Sand (Paris, 1er juillet 1804 – Nohant, 8 juin 1876), écrivain. Elle fut l’un des écrivains les plus prolifiques de son temps : plus de 70 romans dont Indiana (1832), Lélia (1833/39), Mauprat (1837), Le Compagnon du tour de France (1840Lire la suite… et de M. Th. SemetSemet, Théodore-Aimé-ÉmileThéodore-Aimé-Émile Semet (Lille, 6 septembre 1824 – Corbeil, 15 mars 1888), compositeur. Il étudia le violoncelle et l’harmonie au Conservatoire de Lille puis se perfectionna au Conservatoire de Paris auprès d’Halévy. Il se consacra à l’enseignement et à la composition de mélodies,Lire la suite… soit représentée avant le milieu du mois prochain.

Après avoir pris JaguaritaJaguarita l’IndienneJaguarita l’Indienne, opéra-comique en un acte sur un livret de Henri de Saint-Georges et Adolphe de Leuven, mis en musique par Fromental Halévy et créé au Théâtre-Lyrique le 14 mai 1855.Lire la suite… au répertoire du Théâtre-Lyrique, M. de Leuven voudrait, dit-on, lui ravir le Secret de l’oncle VincentSecret de l’oncle Vincent, LeLe Secret de l’oncle Vincent, opéra-comique en un acte sur un livret de Henri Boisseaux, mis en musique par Théodore de Lajarte, créé au Théâtre-Lyrique le 24 novembre 1855.Lire la suite…, un charmant petit acte dont les paroles sont d’Henri BoisseauxBoisseaux, Claude-Nicolas-HenriHenri Boisseaux (Dijon, 14 octobre 1820 – Paris, 20 novembre 1863), auteur dramatique et journaliste. Il collabora à des journaux et écrivit seul et en collaboration (d’Ennery, Scribe) des pièces de théâtres dont Les Trois Maupin (1858), Le Fléau de l’attelier (1862), des vaudevilles etLire la suite…, lequel fut un moment le collaborateur de Scribe, et la musique, de M. Théodore de LajarteLajarte, Theodore-Edouard Dufaure deThéodore-Édouard Dufaure de Lajarte (Bordeaux, 10 juillet 1826 – 20 juin 1890), compositeur et musicographe. Il étudia au Conservatoire de Paris la composition avec Aimé-Ambroise-Simon Leborne à partir de 1850. Son premier opéra-comique, Le Secret de l’oncle Vincent, fut suivi d’une dizaLire la suite…. Je ne pense pas que M. PasdeloupPasdeloup, Jules-EtienneJules-Étienne Pasdeloup (Paris, 15 septembre 1819 – Fontainebleau, 13 août 1887), pianiste et chef d’orchestre. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint les premiers prix de solfège en 1832 et de piano en 1834. En 1841, il devint répétiteur de solfège au Conservatoire, puis répÃLire la suite… ait le droit, ni même l’intention de s’opposer à cet enlèvement.

Quant au bruit qui a couru que les ouvrages de M. GounodGounod, CharlesCharles Gounod (Paris, 17 juin 1818 – Saint-Cloud, 18 octobre 1893) compositeur. Gounod étudia le piano avec sa mère et la composition et l’harmonie en privé avec Reicha tout en faisant d’excellentes études classiques au Lycée Saint-Louis à Paris. Après avoir obtenu son baccalauréat, il Lire la suite… représentés au Théâtre-Lyrique étaient devenus la propriété du théâtre Favart, c’est un bruit sans fondement. M. GounodGounod, CharlesCharles Gounod (Paris, 17 juin 1818 – Saint-Cloud, 18 octobre 1893) compositeur. Gounod étudia le piano avec sa mère et la composition et l’harmonie en privé avec Reicha tout en faisant d’excellentes études classiques au Lycée Saint-Louis à Paris. Après avoir obtenu son baccalauréat, il Lire la suite…, il est vrai, a concédé à M. de Leuven et à son coassocié futur le droit de jouer Roméo et JulietteRoméo et JulietteRoméo et Juliette, opéra en cinq actes sur un livret de Jules Barbier et Michel Carré mis en musique par Charles Gounod et créé au Théâtre-Lyrique de Paris le 27 avril 1867.Lire la suite…, mais il a laissé à M. PasdeloupPasdeloup, Jules-EtienneJules-Étienne Pasdeloup (Paris, 15 septembre 1819 – Fontainebleau, 13 août 1887), pianiste et chef d’orchestre. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint les premiers prix de solfège en 1832 et de piano en 1834. En 1841, il devint répétiteur de solfège au Conservatoire, puis répÃLire la suite… la faculté de reprendre Philémon et BaucisPhilémon et BaucisPhilémon et Baucis, opéra-comique en trois actes sur un livret de Jules Barbier et Michel Carré mis en musique par Charles Gounod et créé au Théâtre-Lyrique le 18 février 1860. Gounod en fit une nouvelle version en deux actes qui fut créée à l’Opéra-Comique le 16 mai 1876.Lire la suite…, le Médecin malgré luiMédecin malgré lui, LeLe Médecin malgré lui, opéra-comique en trois actes sur un livret de Jules Barbier et Michel Carré d’après de Molière, mis en musique par Charles Gounod et créé au Théâtre-Lyrique le 15 janvier 1858.Lire la suite… et MireilleMireilleMireille, opéra en cinq actes sur un livret de Michel Carré mis en musique par Charles Gounod et créé au Théâtre-Lyrique de Paris le 19 mars 1864.Lire la suite….

Les Strasbourgeois sont dans la désolation : le ténor GénevoisGenévois, B.Genévois (? – ?), ténor et professeur de chant. Il fit partie de la troupe de l’Opéra de Strasbourg dans les années 1860 et se distingua lors des représentations de Joseph (Méhul) en 1868. Il se produisit en concert à Wiesbaden en juillet 1869, chanta Joseph (Méhul) à Orange en août eLire la suite… quitte le théâtre de Strasbourg pour entrer à l’Opéra. Sa voix ne manque ni d’ampleur ni d’étendue, mais elle a surtout du charme ; comme comédien, il n’est pas inférieur à M. ColinColin, Edouard-AdolpheÉdouard-Adolphe Colin (Paris 26 décembre 1840 – Colombes près de Paris, 13 janvier 1872), ténor. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint en 1866 un 2nd prix d’opéra-comique et un 2e accessit d’opéra. Il fut d’abord engagé à Marseille puis à l’Opéra de Paris, où il Lire la suite… ni à M. VillaretVillaret, Pierre-FrançoisPierre-François Villaret (Milhaud/Gard, 29 avril 1830 – Suresnes, 28 avril 1896), ténor. Il passa sa jeunesse à Nîmes, ou il prit ses premières leçons de musique auprès d’un ami. Il fut contremaître dans une brasserie de Beaucaire et s’engagea dans la société d’orphéon de cette viLire la suite….

J’apprends avec plaisir que les préparatifs pour les fêtes qui auront lieu dans la nouvelle gare du Midi, à Bruxelles, vers la fin de septembre, avancent rapidement. On sait qu’elles inaugurent en Belgique l’ère de ces grandes solennités musicales dont l’Allemagne a depuis longtemps le privilège. Plusieurs sociétés étrangères ont envoyé leur adhésion ; mais jusqu’ici les sociétés belges, sauf celles de Bruxelles et d’Anvers, ont montré peu d’empressement. On compte cependant sur mille choristes environ. Le programme complet n’est pas encore arrêté ; les principales Å“uvres qui y figureront sont : le MessieMessiah (Messie)Messiah (Messie), HWV 56, oratorio en trois parties pour solistes, chÅ“ur et orchestre sur un texte tiré des Saintes Ecriture par Charles Jennens et mis en musique par George Frideric Haendel et créé le 13 avril 1742 au Great Music Hall de la rue Fishamble de Dublin.En mars 1789, Wolfgang AmaLire la suite… de Haendel, les Ruines d’AthènesRuines d’Athènes, LesLes Ruines d’Athènes (Die Ruinen von Athen), Op. 113, musique de scène de Ludwig van Beethoven pour la pièce de théâtre d’August von Kotzebue, créée pour l’inauguration du nouveau Théâtre de Pest le 10 février 1812. Le « ChÅ“ur des Derviches » est le troisième numéro de la pLire la suite… de Beethoven et des fragmens de l’OrphéeOrphée et EurydiceOrphée et Euridice, drame héroïque en trois actes sur un livret de Pierre-Louis Moline mis en musique par Christoph Willibald Gluck et créé à l’Opéra de Paris le 2 août 1774.Lire la suite… de Gluck. La commission s’est déjà assurée le concours de MMmes Sass, WertheimberWertheimber, PalmyrePalmyre Wertheimber (Paris, 9 septembre 1832 – Paris, 9 mai 1917), contralto. Elle étudia au Conservatoire de Parie où elle obtint les 1er Prix de chant et d’opéra et d’opéra-comique en 1851. Elle débuta à l’Opéra-Comique en 1852 participant cette année aux créations du Carillonneur dLire la suite…, LedellierDe Give-Ledellier, ValentineValentine De Give-Ledellier (Anvers, 5 mai 1846 – Anvers, 21 février 1912), mezzo-soprano et professeur de chant. Elle étudia à l’école de musique d’Anvers et se produisit avec succès dans plusieurs villes de Hollande et de Belgique. Elle était réputée pour ses interprétations du répLire la suite…, HasselmansHasselmans, MarieMarie Hasselmans (Bruxelles, ? 1845 – ?), soprano. Nièce du chef d’orchestre Joseph Hasselmans, elle étudia le chant avec Henri Warnots et Pauline Viardot et débuta à Bade en 1865. En 1868, elle fut engagée en 1868 comme chanteuse légère à la Nouvelle-Orléans puis elle chanta à AnverLire la suite…, GobbaertsGobbaerts, VirginieVirginie Gobbaerts (Anvers ? – ?), soprano. Elle était la sÅ“ur du pianiste et compositeur Jean-Louis Gobbaerts (Anvers, 23 septembre 1835 – Saint-Gilles/Bruxelles, 28 avril 1886). Elle étudia au Conservatoire d’Anvers et fit ses débuts à Tournai en 1869. Elle se produisit en 1871 dans lLire la suite… et de MM. VieuxtempsVieuxtemps, HenriHenri Vieuxtemps (Verviers/Belgique, 17 février 1820 – Mustapha/Algérie, 6 juin 1881), violoniste et compositeur. Enfant prodige, il se produisit en concerts à Bruxelles dès l’âge de sept ans, attirant l’attention du violoniste Charles de Bériot qui le fit venir à Paris, où il débuta enLire la suite…, AgnesiAgnesi, Luigi-FernandoLouis-Ferdinand-Leopold Agniez dit Luigi-Fernando Agnesi (Erpent/Namur, 17 juillet 1833 – Londres, 2 février 1875), baryton-basse. Il étudia au Conservatoire de Bruxelles et devint maître de chapelle de l’église Sainte-Catherine. Il enseigna la musique et composa de nombreuses mélodies, pubLire la suite…, Linst et MaillyMailly, Jean-Alphonse-ErnestJean-Alphonse-Ernest Mailly (Bruxelles, 27 novembre 1833 – Ixelles près Bruxelles, 10 janvier 1918), organiste, professeur et compositeur. Fils d’un maître de chapelle et violoncelliste, il étudia au Conservatoire de Bruxelles, où il obtint un 1er prix de théorie musicale (1847), un 1er priLire la suite…. Les répétitions des chÅ“urs sont dirigées par M. WarnotsWarnots, HenriHenri Warnots (Saint-Trond/province de Limbourg en Belgique, 11 juillet 1832 – Bruxelles, 27 février 1893), ténor et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Bruxelles, où il obtint un 1er prix de déclamation lyrique en 1855. L’année suivante, il débuta avec succès au Théâtre de LiègeLire la suite…, chanteur plein de goût et excellent musicien. C’est sans doute pour donner à cette solennité un caractère tout à fait national que l’exécution du programme est entièrement confiée, sauf une seule exception, à des artistes belges. Nous serions bien embarrassés d’en faire autant dans une circonstance semblable.

E. REYER.