Le Journal des Débats, 15 juillet 1869 (article signé E. Reyer).

VARIÉTÉS.

 Bibliographie musicale.

Histoire générale de la musique depuis les temps les plus anciens jusqu’à nos joursHistoire générale de la musique depuis les temps les plus anciens jusqu’à nos joursHistoire générale de la musique depuis les temps les plus anciens jusqu’à nos jours par François-Joseph Fétis. L’ouvrage en cinq volumes parut à Paris : Firmin Didot, les volumes 1 et 2 en 1869, le volume 3 en 1872, le volume 4 en 1874 et le volume 5 en 1876.Lire la suite…, (tome I), par M. F.-J. FétisUn volume in-8°. Paris, Firmin Didot frères, fils et Cie.. — La MusiqueMusique, les musiciens et les instruments de musique chez les différents peuples du monde, LaLa musique, les musiciens et les instruments de musique chez les différents peuples du monde par Oscar Comettant, publié à Paris : Michel Lévy frères, 1869.Lire la suite…, les Musiciens et les Instrumens de musique chez les différens peuples du mondeMusique, les musiciens et les instruments de musique chez les différents peuples du monde, LaLa musique, les musiciens et les instruments de musique chez les différents peuples du monde par Oscar Comettant, publié à Paris : Michel Lévy frères, 1869.Lire la suite…, par M. Oscar ComettantUn volume in-8°. Paris, Michel Lévy frères.. — Les Luthiers italiens aux dix-septième et dix-huitième siècles, nouvelle édition du Parfait LuthierLuthiers italiens aux XVIIe et XVIIIe siècles : nouvelle édition du « Parfait Luthier » de l’abbé Sibire suivie de notes sur les maîtres des diverses écoles, LesLes luthiers italiens aux XVIIe et XVIIIe siècles : nouvelle édition du « Parfait Luthier » de l’abbé Sibire suivie de notes sur les maîtres des diverses écoles par Jules Gallay publié à Paris : Académie des bibliophiles, 1869.Lire la suite…, de l’abbé SibireSibire, Sébastien-AndréSébastien-André Sibire (Paris, 1752 – Paris, 20 octobre 1823), abbé et musicologue. Il fit ses études au séminaire de Saint-Sulpice puis rejoignit la Maison des mission étrangères de la rue du Bac, où il fut envoyé au royaume de Loango (aujourd’hui Gabon). De retour à Paris vers 1787, Lire la suite…, suivi de notes sur les maîtres des diverses écoles, par M. J. GallayUn volume in-12. Paris, Académie des bibliophiles.. — L’Ecole de l’accompagnementÉcole de l’accompagnement, L’L’École de l’accompagnement, ouvrage faisant suite à l’Étude sur le quatuor, par Eugène Sauzay, publié à Paris : Firmin-Didot frères, fils et Cie, 1869.Lire la suite…, ouvrage faisant suite à l’Etude sur le quatuor, par M. Eugène SauzayUn volume in-8°. Paris, Firmin Didot frères, fils et Cie.. — Histoire de W.-A. MozartMozart, Wolfgang AmadeusWolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791), compositeur. Enfant prodige. Son père développa ses dons pour le piano et la composition et l’exhiba dès l’âge de six ans dans des voyages à travers toute l’Europe. Ses premières compositions, des pièces Lire la suite…, sa vie et son œuvre, d’après la grande biographie de G.-N. Nissen, augmentée de nouvelles lettres et de documens authentiques, traduite de l’allemand par M. Albert SowinskiUn volume in-8°. Paris, Garnier frères.. — L’Art du chant et l’école actuelleArt du chant et l’école actuelle, L’L’Art du chant et l’école actuelle, par Charles Delprat, publié à Pau : impr. de Véronèse, 1869.Lire la suite…, par M. Charles DelpratUn volume in-12. Pau..

(Deuxième article. – Voir le numéro d’hier)

Le rôle que la musique a joué à l’Exposition universelle de 1867 a été différemment apprécié, et je crois qu’il n’y a pas à revenir sur ces appréciations. On sait aujourd’hui, au point de vue de la composition et de l’exécution musicale, ce qu’ont produit les concours et ce qu’il en reste : quelques médailles accrochées à la hampe des bannières d’orphéons et le souvenir d’une cantate qui, après avoir été couronnée, a eu bien du mal à obtenir qu’on lui octroyât sa couronne. Quant aux festivals et aux hymnes de paix ou de guerre, malgré les cloches et le canon, malgré l’airain et le bronze, le bruit s’en est éteint bien vite ; quelques concerts exotiques ont jeté une note plus discordante qu’originale dans le pandémonium lyrique du Champs-de-Mars, et tous les Chinois qui y ont pris part ne sont pas retournés en Chine. C’est donc principalement sous le rapport des instrumens et des œuvres didactiques que l’Exposition universelle a produit des résultats et mis en évidence des perfectionnemens qui ont eu une incontestable utilité. Le livre publié par M. Oscar Comettant traite avec la même bonne foi et la même impartialité de tout ce qui se rattache à la partie musicale, envisagée sous ses différens aspects, de cette vaste entreprise : c’est un livre considérable (il a plus de 700 pages), un livre qui était à faire et qui est bien fait, un livre que l’on consultera à cause des documens officiels qu’il renferme, un livre dont la partie technique offre un intérêt tout particulier aux gens du métier, et dont la lecture plaira à ceux même qui y chercheront seulement les distractions que procurent de piquantes anecdotes très spirituellement racontées. Il est divisé en quatre sections principales et précédé d’une introduction historique où l’auteur a reproduit le magnifique discours que prononça, lors de la première Exposition qui eut lieu l’an VI de la République, le ministre de l’intérieur, François de NeufchâteauFrançois, Nicolas dit François de NeufchâteauNicolas François dit François de Neufchâteau (Saffais/Meurthe-et-Moselle, 17 avril 1750 – Paris, 10 janvier 1828), écrivain, et homme politique. Fils d’un régent d’école, il se fit remarquer par son intelligence et sa précocité du bailli d’Alsace Henri d’Hénin, qui le soutint. Il Lire la suite…. « L’an septième de la République montrera, dans son cours, tout ce que peut l’émulation sur un peuple libre et ami des arts. Vous qui les cultivez avec tant de succès, secondez les efforts constans d’un gouvernement paternel ; vos intérêts sont les siens ; les arts ne peuvent régner qu’avec la liberté ; vous êtes les ennemis les plus dangereux pour les ennemis de la République ; les victoires de l’industrie sont des victoires immortelles. »

La première section est consacrée à l’organisation musicale et à tout ce qui s’y rattache, y compris la polémique à laquelle elle donna lieu, à propos d’idées excellentes et d’améliorations nécessaires dont chacun à son tour réclame l’initiative et la priorité. On y trouve aussi la lettre que M. FétisFétis, Francois-JosephFrançois-Joseph Fétis (Mons, 25 mars 1784 – Bruxelles, 26 mars 1871), compositeur, théoricien et professeur. Il étudia au Conservatoire de Paris le piano avec Boieldieu et Pradher et l’harmonie avec Rey et obtint un deuxième prix de composition en 1807. Après avoir occupé des postes à BoLire la suite…, président du comité des concerts historiques, écrivit au commissaire général de l’Exposition :

     « Monsieur le commissaire général,

   J’ai communiqué à mes collègues la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire le 18 de ce mois. Le but des concerts historiques que S. Exc. M. le ministre d’Etat nous a chargés d’organiser ne nous semblait devoir soulever qu’une question d’art et nullement une question de budget. Nous avons donc pensé que, puisque le comité des finances ne pouvait prendre sur lui de voter les fonds qui lui ont été demandés, il valait mieux renoncer à l’entreprise dont nous nous occupons depuis trois mois que de tenter une expérience qui, si elle avortait, serait pour la commission impériale comme pour nous un véritable échec. Il est prudent de le prévoir ; il sera plus prudent encore de l’éviter. »

Tout était dit, ajoute M. ComettantComettant, Oscar-Jean-PierreOscar-Jean-Pierre Comettant (Bordeaux, 18 avril 1819 – Montivilliers/Seine-Maritime, 24 janvier 1898), compositeur et musicologue. De 1839 à 1843, il étudia au Conservatoire de Paris avec Antoine Elwart et Michel Carafa. Il épousa Eulalie Cade à Paris le 1er août 1843 et entreprit avec elle uLire la suite…. Les membres du comité se séparèrent et ne se réunirent plus. Aucun concert n’eut lieu, et il ne reste des travaux du comité des concerts historiques qu’un souvenir et un regret. Puisqu’en définitive on se souciait si peu de ces concerts, il eût été plus simple et plus convenable aussi de ne pas déranger de chez eux des musiciens distingués, qu’on a fait se débattre assez ridiculement dans le vide d’un budget insaisissable. M. Oscar Comettant est-il bien sûr que le ridicule de la situation, qu’il définit d’ailleurs si exactement et en si bons termes, atteignait particulièrement les membres du comité ?

La seconde section comprend l’exécution musicale proprement dite : il y est parlé des festivals à grand orchestre, des concours d’orphéons, de musiques civiles et militaires, de l’orchestre chinois et des musiciens tziganes, de l’hymne de Rossini et de la cantate de M. Camille Saint-SaënsSaint-Saëns, Charles-CamilleCharles-Camille Saint-Saëns (Paris, 9 octobre 1835 – Alger, 16 décembre 1921), pianiste, organiste et compositeur. Il étudia le piano avec Camille Stamaty et donna son premier concert public en 1843. Il étudia au Conservatoire de Paris avec François Benoist (orgue) et Fromental Halévy (compoLire la suite…, les Noces de ProméthéeNoces de Prométhée, LesLes Noces de Prométhée op. 19, cantate pour soli, double chœur et orchestre sur un poème de Romain-Marcelin Cornut mis en musique par Camille Saint-Saëns, créée au Cirque de l’Impératrice à Paris le 1er septembre 1867. Dans le concours pour la musique de cette cantate pour l’Exposition Lire la suite…, des concerts dirigés par StraussStrauss II, Johann BaptistJohann Baptist Strauss, Fils (Vienne, 25 octobre 1825 – Vienne, 3 juin 1899), compositeur, violoniste et chef d’orchestre. Il étudia le violon avec Franz Amon et Anton Kohlmann et l’harmonie et le contrepoint avec Joachim Hoffmann puis Joseph Drechsler. Après des études de comptabilité et Lire la suite… de Vienne et BilseBilse, Johann Ernst BenjaminJohann Ernst Benjamin Bilse (Liegnitz (aujourd’hui Legnica/Pologne), 17 août 1816 – Liegnitz, 13 juillet 1902), compositeur et chef d’orchestre. Il étudia au Conservatoire de Vienne, prit des leçons de violon avec Joseph Böhm et joua dans l’orchestre de Johann Strauss I. Il fut nommé maLire la suite… de Berlin, du théâtre international, du café tunisien, des droits des auteurs et de la résistance de la commission impériale, des récompenses accordées aux vainqueurs, du Capitole et de la roche Tarpéienne.

L’analyse des méthodes de musique vocale et de celles qui servent à l’étude du plain-chant, des solfèges et systèmes de notation, des traités d’harmonie et de la musique des couleurs, des appareils pour l’enseignement, clavier déliateur et veloce mano ; le tableau des publications musicales, précédé d’un coup d’œil sur l’impression de la musique chez les différens peuples du monde, et la liste des éditeurs récompensés, forment la troisième partie du livre. La quatrième est affectée aux instrumens de musique, instrumens des sauvages et des peuples civilisés, depuis le marimba du Cafre jusqu’au piano de Steinway. Divers instrumens anciens de la galerie consacrée à l’histoire du travail y sont l’objet d’une description spéciale avec les légendes et anecdotes qui s’y rapportent : la quena du Pérou, la trompette de l’âge de bronze, le tympanum, la lyre à cinq cordes, la flûte à trois trous, les cymbales et les sambucas de l’ancienne Rome, le tambour magique des Lapons et l’oliphant de Roland. En somme, le livre de M. Oscar Comettant n’est pas seulement un monument historique, commémoratif d’un fait isolé ; c’est aussi un ouvrage où l’érudition et l’esprit tiennent une large place.

Selon, M. FétisFétis, Francois-JosephFrançois-Joseph Fétis (Mons, 25 mars 1784 – Bruxelles, 26 mars 1871), compositeur, théoricien et professeur. Il étudia au Conservatoire de Paris le piano avec Boieldieu et Pradher et l’harmonie avec Rey et obtint un deuxième prix de composition en 1807. Après avoir occupé des postes à BoLire la suite…, l’abbé SibireSibire, Sébastien-AndréSébastien-André Sibire (Paris, 1752 – Paris, 20 octobre 1823), abbé et musicologue. Il fit ses études au séminaire de Saint-Sulpice puis rejoignit la Maison des mission étrangères de la rue du Bac, où il fut envoyé au royaume de Loango (aujourd’hui Gabon). De retour à Paris vers 1787, Lire la suite…, auteur de la Chélonomie ou le parfait luthier, aimait passionnément le violon, et en jouait fort mal. Le célèbre LupotLupot, NicolasNicolas Lupot (Stuttgart, 4 décembre 1758 – Paris, 13 août 1824), Luthier. Il était le petit-fils du luthier Laurent Lupot (Mirecourt/Vosges, 11 août 1696 – Orléans, après 1762) et le fils du luthier François Lupot (Plombières/Vosges, 5 juillet 1725 – Paris, 25 août 1805), qui quitta Lire la suite…, dont il était l’ami, lui confia les notes et observations manuscrites qu’il avait recueillies sur les instrumens fabriqués par les anciens luthiers de Crémone, et c’est d’après ces documens que l’abbé SibireSibire, Sébastien-AndréSébastien-André Sibire (Paris, 1752 – Paris, 20 octobre 1823), abbé et musicologue. Il fit ses études au séminaire de Saint-Sulpice puis rejoignit la Maison des mission étrangères de la rue du Bac, où il fut envoyé au royaume de Loango (aujourd’hui Gabon). De retour à Paris vers 1787, Lire la suite… écrivit son livre dont les exemplaires sont devenus très rares. M. FétisFétis, Francois-JosephFrançois-Joseph Fétis (Mons, 25 mars 1784 – Bruxelles, 26 mars 1871), compositeur, théoricien et professeur. Il étudia au Conservatoire de Paris le piano avec Boieldieu et Pradher et l’harmonie avec Rey et obtint un deuxième prix de composition en 1807. Après avoir occupé des postes à BoLire la suite…, tout en n’accordant pas un très grand mérite à cet ouvrage « dont le style ampoulé n’est pas exempt de ridicule », reconnaît cependant que les observations de LupotLupot, NicolasNicolas Lupot (Stuttgart, 4 décembre 1758 – Paris, 13 août 1824), Luthier. Il était le petit-fils du luthier Laurent Lupot (Mirecourt/Vosges, 11 août 1696 – Orléans, après 1762) et le fils du luthier François Lupot (Plombières/Vosges, 5 juillet 1725 – Paris, 25 août 1805), qui quitta Lire la suite… « renferment d’excellentes choses qui ne sont pas assez connues des facteurs d’instrumens et de ceux qui sont chargés de la réparation des produits de la lutherie ancienne. » Cette raison ne suffirait-elle pas à justifier et à rendre intéressante la publication de M. J. Gallay Gallay, Félix-JulesFélix-Jules Gallay (Saint-Quentin/Aisne, 4 septembre 1822 – Paris, 3 novembre 1897), avocat et musicologue. Il fit des études de droit et devint avocat à la cour de Paris. Il épousa Laure Goüin (Nantes, 23 octobre 1826 – Paris, 25 janvier 1892) à Paris le 14 juin 1847 ; ensemble ils eurenLire la suite…?

« La partie technique de l’ouvrage que nous rééditons, dit M. GallayGallay, Félix-JulesFélix-Jules Gallay (Saint-Quentin/Aisne, 4 septembre 1822 – Paris, 3 novembre 1897), avocat et musicologue. Il fit des études de droit et devint avocat à la cour de Paris. Il épousa Laure Goüin (Nantes, 23 octobre 1826 – Paris, 25 janvier 1892) à Paris le 14 juin 1847 ; ensemble ils eurenLire la suite…, a sans doute quelque peu vieilli, mais la lutherie n’est pas dans une période de perfectionnement et de conquête telle, que cette monographie puisse paraître surannée. »

Cependant M. GallayGallay, Félix-JulesFélix-Jules Gallay (Saint-Quentin/Aisne, 4 septembre 1822 – Paris, 3 novembre 1897), avocat et musicologue. Il fit des études de droit et devint avocat à la cour de Paris. Il épousa Laure Goüin (Nantes, 23 octobre 1826 – Paris, 25 janvier 1892) à Paris le 14 juin 1847 ; ensemble ils eurenLire la suite… avoue que la lutherie parisienne est en progrès et qu’elle revient peu à peu aux traditions de LupotLupot, NicolasNicolas Lupot (Stuttgart, 4 décembre 1758 – Paris, 13 août 1824), Luthier. Il était le petit-fils du luthier Laurent Lupot (Mirecourt/Vosges, 11 août 1696 – Orléans, après 1762) et le fils du luthier François Lupot (Plombières/Vosges, 5 juillet 1725 – Paris, 25 août 1805), qui quitta Lire la suite… ; mais il regrette en même temps que les heureux efforts dont elle a fait preuve n’aient pas été suffisamment encouragés par les récompenses officielles. Dans des notes placées à la fin du volume, M. GallayGallay, Félix-JulesFélix-Jules Gallay (Saint-Quentin/Aisne, 4 septembre 1822 – Paris, 3 novembre 1897), avocat et musicologue. Il fit des études de droit et devint avocat à la cour de Paris. Il épousa Laure Goüin (Nantes, 23 octobre 1826 – Paris, 25 janvier 1892) à Paris le 14 juin 1847 ; ensemble ils eurenLire la suite… nous donne de courtes mais intéressantes notices sur Nicolas LupotLupot, NicolasNicolas Lupot (Stuttgart, 4 décembre 1758 – Paris, 13 août 1824), Luthier. Il était le petit-fils du luthier Laurent Lupot (Mirecourt/Vosges, 11 août 1696 – Orléans, après 1762) et le fils du luthier François Lupot (Plombières/Vosges, 5 juillet 1725 – Paris, 25 août 1805), qui quitta Lire la suite… et sur deux luthiers dont l’abbé SibireSibire, Sébastien-AndréSébastien-André Sibire (Paris, 1752 – Paris, 20 octobre 1823), abbé et musicologue. Il fit ses études au séminaire de Saint-Sulpice puis rejoignit la Maison des mission étrangères de la rue du Bac, où il fut envoyé au royaume de Loango (aujourd’hui Gabon). De retour à Paris vers 1787, Lire la suite… ne fait pas mention, bien qu’ils occupent le premier rang après Stradivarius : l’un est Carlo BergonziBergonzi, CarloCarlo Bergonzi (Crémone/Italie, baptisé le 21 décembre 1683 – Crémone, 9 février 1747), luthier. Il est le premier de trois générations successives de luthiers de sa famille. Son père était meunier et sa mère, devenue veuve en 1697, tenait une auberge. Il étudia la lutherie auprès de VLire la suite…, l’autre Dominicus [Domenico] MontagnanaMontagnana, DomenicoDomenico Montagnana (Lendinara/Rovigo, Italie, 24 juin 1686 – Venise, 6 mars 1750), luthier. Fils d’un cordonnier, il étudia la lutherie auprès de Matteo Salla à Venise et fut sans doute un assistant de Matteo Goffriller. Vers 1711, il ouvrit un atelier à son propre compte, ou peut-être en Lire la suite…. De ce dernier, M. FétisFétis, Francois-JosephFrançois-Joseph Fétis (Mons, 25 mars 1784 – Bruxelles, 26 mars 1871), compositeur, théoricien et professeur. Il étudia au Conservatoire de Paris le piano avec Boieldieu et Pradher et l’harmonie avec Rey et obtint un deuxième prix de composition en 1807. Après avoir occupé des postes à BoLire la suite… ne parle pas non plus, ni dans la Biographie universelle des musiciensBiographie universelle des musiciensFrançois-Joseph Fétis : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Paris : H. Fournier, 1835-1844. Une deuxième édition parut à Paris : Firmin-Didot 1860-1865 et enfin un Supplément et complément, publié sous la direction de M. Arthur Pougin, Paris : FLire la suite…, ni dans sa belle étude sur Stradivarius. « Presque tous les violoncelles de MontagnanaMontagnana, DomenicoDomenico Montagnana (Lendinara/Rovigo, Italie, 24 juin 1686 – Venise, 6 mars 1750), luthier. Fils d’un cordonnier, il étudia la lutherie auprès de Matteo Salla à Venise et fut sans doute un assistant de Matteo Goffriller. Vers 1711, il ouvrit un atelier à son propre compte, ou peut-être en Lire la suite…, dit M. GallayGallay, Félix-JulesFélix-Jules Gallay (Saint-Quentin/Aisne, 4 septembre 1822 – Paris, 3 novembre 1897), avocat et musicologue. Il fit des études de droit et devint avocat à la cour de Paris. Il épousa Laure Goüin (Nantes, 23 octobre 1826 – Paris, 25 janvier 1892) à Paris le 14 juin 1847 ; ensemble ils eurenLire la suite…, et ce sont ses meilleurs instrumens, sont en Angleterre et en Allemagne. » Des détails biographiques, d’instructifs renseignemens sur la nature et les qualités des matières premières employées dans la lutherie, sur les modifications de la barre, l’odyssée de quelques instrumens fameux, entre autres celle du violoncelle Stradivarius qui appartient aujourd’hui à M. FranchommeFranchomme, Auguste-JosephAuguste-Joseph Franchomme (Lille, 10 avril 1808 – Paris, 21 janvier 1884), violoncelliste. Il étudia au Conservatoire de Paris et remporta un premier prix de violoncelle en 1825. Il fut d’abord engagé à l’orchestre de l’Ambigu, puis à celui du Théâtre-Italien en 1827. L’année suivanLire la suite…, une table chronologique et critique des luthiers italiens des diverses écoles (1490-1760), la liste des instrumens rappelant les beaux types des écoles de Crémone et de Brescia, et faisant partie de collections particulières, avec les noms des propriétaires actuels et des précédens possesseurs, enfin les étiquettes et monogrammes des principaux maîtres de la lutherie, tels sont les élémens nouveaux qui, ajoutés par M. GallayGallay, Félix-JulesFélix-Jules Gallay (Saint-Quentin/Aisne, 4 septembre 1822 – Paris, 3 novembre 1897), avocat et musicologue. Il fit des études de droit et devint avocat à la cour de Paris. Il épousa Laure Goüin (Nantes, 23 octobre 1826 – Paris, 25 janvier 1892) à Paris le 14 juin 1847 ; ensemble ils eurenLire la suite… à l’ouvrage de l’abbé SibireSibire, Sébastien-AndréSébastien-André Sibire (Paris, 1752 – Paris, 20 octobre 1823), abbé et musicologue. Il fit ses études au séminaire de Saint-Sulpice puis rejoignit la Maison des mission étrangères de la rue du Bac, où il fut envoyé au royaume de Loango (aujourd’hui Gabon). De retour à Paris vers 1787, Lire la suite…, les complètent et doivent en augmenter singulièrement la valeur, aux yeux des amateurs et des artistes.

M. SauzaySauzay, Charles-EugèneCharles-Eugène Sauzay (Paris, 14 juillet 1809 – Paris, 24 janvier 1901), violoniste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint, en 1827, un premier prix de violon dans la classe de Pierre Baillot (dont il épousera la fille) et un deuxième prix de contrepoint et de fugue Lire la suite…, l’éminent professeur du Conservatoire, a choisi pour épigraphe de son livre cette pensée de MontaigneMontaigne, Michel-Eyquem deMichel Eyquem de Montaigne (Château de Saint-Michel-de-Montaigne/Dordogne, 28 février 1533 – Château de Saint-Michel-de-Montaigne/Dordogne, 13 septembre 1592), écrivain. Il étudia avec son père et après une adolescence tumultueuse suivit à la cour des aides de Périgueux des études de droitLire la suite… : « La science doit être logée dans une plaine fertile où l’on arrive par des routes gazonnées et doux fleurantes, d’une pente facile et polie. Pourquoi les planter à l’écart, sur un rocher raboteux, emmy les ronces ? phantosme à estonner les gens. » Eh bien ! personne ne sera étonné de voir avec quelle science aimable M. SauzaySauzay, Charles-EugèneCharles-Eugène Sauzay (Paris, 14 juillet 1809 – Paris, 24 janvier 1901), violoniste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint, en 1827, un premier prix de violon dans la classe de Pierre Baillot (dont il épousera la fille) et un deuxième prix de contrepoint et de fugue Lire la suite… traite les questions multiples de l’accompagnement et avec quelle clarté il en définit les principes. N’est-ce pas le moyen le plus sûr de captiver l’attention de l’élève et de changer à ses yeux en routes gazonnées les sentiers raboteux de l’étude ? « Savoir travailler, dit M. SauzaySauzay, Charles-EugèneCharles-Eugène Sauzay (Paris, 14 juillet 1809 – Paris, 24 janvier 1901), violoniste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint, en 1827, un premier prix de violon dans la classe de Pierre Baillot (dont il épousera la fille) et un deuxième prix de contrepoint et de fugue Lire la suite…, est l’art de l’élève, comme savoir montrer est l’art du maître. Pas de réussite complète sans un concours de ces deux volontés. » Cette aptitude à enseigner, M. SauzaySauzay, Charles-EugèneCharles-Eugène Sauzay (Paris, 14 juillet 1809 – Paris, 24 janvier 1901), violoniste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint, en 1827, un premier prix de violon dans la classe de Pierre Baillot (dont il épousera la fille) et un deuxième prix de contrepoint et de fugue Lire la suite… la possède à un degré supérieur, et plus d’un professeur pourra profiter des théories si nettement définies et des excellens conseils que renferme son livre. L’Ecole de l’accompagnementÉcole de l’accompagnement, L’L’École de l’accompagnement, ouvrage faisant suite à l’Étude sur le quatuor, par Eugène Sauzay, publié à Paris : Firmin-Didot frères, fils et Cie, 1869.Lire la suite… se divise en deux parties suivies d’un Appendice où l’auteur a réuni, sous une forme attrayante et descriptive, quelques faits d’expérience et d’observation destinés à compléter son étude sur l’enseignement et ses exigences. La première partie, précédée d’une introduction rétrospective, est consacrée au catalogue thématique raisonné de HaydnHaydn, Franz JosefFranz Josef Haydn (Rohrau/Basse Autriche, 31 mars 1732 – Vienne, 31 mai 1809), compositeur. Il étudia avec Johann Mathias Franck, chef de chœur de l’église de Hainburg et fut remarqué par Reutter, maître de chapelle du Stephansdom à Vienne, qu’il le recruta en 1739 ou 1740 comme choristeLire la suite…, MozartMozart, Wolfgang AmadeusWolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791), compositeur. Enfant prodige. Son père développa ses dons pour le piano et la composition et l’exhiba dès l’âge de six ans dans des voyages à travers toute l’Europe. Ses premières compositions, des pièces Lire la suite… et BeethovenBeethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite…, suivi d’un catalogue biographique des auteurs qui ont marché avec éclat dans la voie que ces trois grands maîtres ont particulièrement illustrée. La seconde partie, intitulée : Principes de l’accompagnementÉcole de l’accompagnement, L’L’École de l’accompagnement, ouvrage faisant suite à l’Étude sur le quatuor, par Eugène Sauzay, publié à Paris : Firmin-Didot frères, fils et Cie, 1869.Lire la suite…, se compose de la leçon d’accompagnementÉcole de l’accompagnement, L’L’École de l’accompagnement, ouvrage faisant suite à l’Étude sur le quatuor, par Eugène Sauzay, publié à Paris : Firmin-Didot frères, fils et Cie, 1869.Lire la suite… et de définitions, de questions usuelles qui répondent, en les développant, aux sujets qui n’ont été d’abord qu’esquissés dans le chapitre intitulé : Etude d’une sonate. Si M. SauzaySauzay, Charles-EugèneCharles-Eugène Sauzay (Paris, 14 juillet 1809 – Paris, 24 janvier 1901), violoniste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint, en 1827, un premier prix de violon dans la classe de Pierre Baillot (dont il épousera la fille) et un deuxième prix de contrepoint et de fugue Lire la suite… n’avait pris soin de regretter l’omission, sur son Catalogue complémentaire, « de plusieurs noms qui, déjà connus et pratiqués en France et à l’étranger, le compléteraient dignement et y figureraient à son avantage », je regretterais moi-même qu’il ait passé sous silence les noms et les œuvres de MmeLouise Farrenc, de M. Adolphe Blanc, de Joachim Raff, de RubinsteinRubinstein, AntonAnton Rubinstein (Vikhvatinets/ Ukraine, 28 novembre 1829 – Peterhof/ Russie, 20 novembre 1894), pianiste et compositeur. Il étudia le piano avec A. I. Villoing et fit un tour de l’Europe comme enfant prodige (1840-1843). Sa famille s’installa à Berlin où, de 1844 à 1846, il étudia la comLire la suite…, de VieuxtempsVieuxtemps, HenriHenri Vieuxtemps (Verviers/Belgique, 17 février 1820 – Mustapha/Algérie, 6 juin 1881), violoniste et compositeur. Enfant prodige, il se produisit en concerts à Bruxelles dès l’âge de sept ans, attirant l’attention du violoniste Charles de Bériot qui le fit venir à Paris, où il débuta enLire la suite… et de quelques autres. Mais M. SauzaySauzay, Charles-EugèneCharles-Eugène Sauzay (Paris, 14 juillet 1809 – Paris, 24 janvier 1901), violoniste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint, en 1827, un premier prix de violon dans la classe de Pierre Baillot (dont il épousera la fille) et un deuxième prix de contrepoint et de fugue Lire la suite… s’excuse de ces oublis volontaires par la nécessité d’obéir à la forme qu’il s’est imposée « et qui ne peut être dépassée sans nuire à la proportion relative à garder entre les diverses parties qui composent cette Etude. » Et maintenant c’est bien sincèrement que je souhaite au livre de M. SauzaySauzay, Charles-EugèneCharles-Eugène Sauzay (Paris, 14 juillet 1809 – Paris, 24 janvier 1901), violoniste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint, en 1827, un premier prix de violon dans la classe de Pierre Baillot (dont il épousera la fille) et un deuxième prix de contrepoint et de fugue Lire la suite… le succès qu’il mérite, succès qui serait grand si tous ceux auxquels il s’adresse avaient la bonne pensée de le lire et surtout d’en profiter.

L’histoire de MozartMozart, Wolfgang AmadeusWolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791), compositeur. Enfant prodige. Son père développa ses dons pour le piano et la composition et l’exhiba dès l’âge de six ans dans des voyages à travers toute l’Europe. Ses premières compositions, des pièces Lire la suite…, que vient de publier M. Albert Sowinski, d’après la grande biographie de Nissen, ne me semble pas, malgré les nouvelles lettresLuthiers italiens aux XVIIe et XVIIIe siècles : nouvelle édition du « Parfait Luthier » de l’abbé Sibire suivie de notes sur les maîtres des diverses écoles, LesLes luthiers italiens aux XVIIe et XVIIIe siècles : nouvelle édition du « Parfait Luthier » de l’abbé Sibire suivie de notes sur les maîtres des diverses écoles par Jules Gallay publié à Paris : Académie des bibliophiles, 1869.Lire la suite… et les document authentiques qu’elle reproduit, devoir ajouter grand’chose d’intéressant et d’instructif à tout ce qui a été déjà écrit sur la vie et les œuvres de l’illustre compositeur. Si M. Albert Sowinski n’a eu d’autre ambition, comme il le dit dans sa préface, que de présenter au public « une courte analyse de la biographie de Nissen, laquelle, malgré ses défauts, offre encore des matériaux bien précieux pour faire connaître l’homme et l’artiste », M. Albert Sowinski a atteint son but. Les documens authentiques dont il nous offre la primeur sont puisés un peu partout ; les lettres nouvellesLuthiers italiens aux XVIIe et XVIIIe siècles : nouvelle édition du « Parfait Luthier » de l’abbé Sibire suivie de notes sur les maîtres des diverses écoles, LesLes luthiers italiens aux XVIIe et XVIIIe siècles : nouvelle édition du « Parfait Luthier » de l’abbé Sibire suivie de notes sur les maîtres des diverses écoles par Jules Gallay publié à Paris : Académie des bibliophiles, 1869.Lire la suite… ne sont pas du moins des lettres inédites, M. SowinskiSowiński, Wojciech dit AlbertWojciech Sowiński dit Albert Sowinski (Lukaszówka/Pologne, ? 1805 – Paris, 2 mars 1880), pianiste et compositeur. À Vienne, il étudia le piano avec Carl Czerny et Maximilian Josef Leidesdorf, la composition avec Ignaz von Seyfried et l’orchestration avec Adalbert Gyrowetz ; il reçut égalLire la suite… les ayant, de son propre aveu, empruntées au livre de M. de NohlNohl, LudwigLudwig Nohl (Iserlohn/Rhénanie-du-Nord-Westphalie, 5 décembre 1831 – Heidelberg, 15 décembre 1885), musicologue. Il fit ses premières études à Duisbourg puis étudia le droit dans les universités de Bonn, Heidelberg et Berlin. À Berlin, il étudia la musique avec Siegfried Dehn et FriedricLire la suite… (MozartMozart, Wolfgang AmadeusWolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791), compositeur. Enfant prodige. Son père développa ses dons pour le piano et la composition et l’exhiba dès l’âge de six ans dans des voyages à travers toute l’Europe. Ses premières compositions, des pièces Lire la suite…’s Briefe, Salzbourg, 1867) ; reste donc le mérite de la traduction et celui de quelques critiques et appréciations personnelles du traducteur. « A quel degré de perfection ne serait pas arrivé le génie extraordinaire de MozartMozart, Wolfgang AmadeusWolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791), compositeur. Enfant prodige. Son père développa ses dons pour le piano et la composition et l’exhiba dès l’âge de six ans dans des voyages à travers toute l’Europe. Ses premières compositions, des pièces Lire la suite…, si une mort prématurée n’était point venue interrompre sa prodigieuse activité, quand on songe qu’à l’âge de vingt ans, MozartMozart, Wolfgang AmadeusWolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791), compositeur. Enfant prodige. Son père développa ses dons pour le piano et la composition et l’exhiba dès l’âge de six ans dans des voyages à travers toute l’Europe. Ses premières compositions, des pièces Lire la suite… était un maître accompli, et que ses connaissances musicales se développèrent avec une rapidité extrême, malgré les obstacles et les injustices des contemporains ? » Cette question que soumet M. SowinskiSowiński, Wojciech dit AlbertWojciech Sowiński dit Albert Sowinski (Lukaszówka/Pologne, ? 1805 – Paris, 2 mars 1880), pianiste et compositeur. À Vienne, il étudia le piano avec Carl Czerny et Maximilian Josef Leidesdorf, la composition avec Ignaz von Seyfried et l’orchestration avec Adalbert Gyrowetz ; il reçut égalLire la suite… « aux savans et aux musiciens érudits, dans l’intérêt de l’histoire de l’art », est extrêmement facile à résoudre, surtout pour ceux qui, sans être des musiciens érudits ou des savans, ont voué à MozartMozart, Wolfgang AmadeusWolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791), compositeur. Enfant prodige. Son père développa ses dons pour le piano et la composition et l’exhiba dès l’âge de six ans dans des voyages à travers toute l’Europe. Ses premières compositions, des pièces Lire la suite… une admiration sans bornes. Aussi a-t-elle été posée et résolue bien souvent, sans qu’on puisse dire toutefois ce que l’histoire de l’art a gagné à cette solution. « MozartMozart, Wolfgang AmadeusWolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791), compositeur. Enfant prodige. Son père développa ses dons pour le piano et la composition et l’exhiba dès l’âge de six ans dans des voyages à travers toute l’Europe. Ses premières compositions, des pièces Lire la suite…, comme tous les grands génies, n’était pas sans défauts. Il voulait tout embrasser, il s’occupait fort peu de règles et d’anciens modèles ; avant tout il voulait être original et dépasser tous ceux qui suivaient la même carrière que lui. Quant au catalogue écrit de sa main, il prouve assurément une grande fertilité de son talent. — (En effet, près de huit cents morceaux sont inscrits sur ce catalogue). — Mais Mozart se répéta souvent, et le trop-plein de ses œuvres ressemble à une inondation qui dévaste les plantes, les arbres, les plaines et toute la terre (!!). Il y a dans ses œuvres du bon, du mauvais et du très mauvais. — (N’y a-t-il pas aussi du sublime ?) — La mélodie est traînante dans les parties de chant ; elle ne coule pas de fait comme chez les Italiens… » Ces dernières lignes prouvent chez M. Albert Sowinski beaucoup d’imagination et une très grande indépendance de jugement ; mais il ajoute un peu plus loin : « Le merveilleux génie musical de MozartMozart, Wolfgang AmadeusWolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791), compositeur. Enfant prodige. Son père développa ses dons pour le piano et la composition et l’exhiba dès l’âge de six ans dans des voyages à travers toute l’Europe. Ses premières compositions, des pièces Lire la suite… restera toujours l’étonnement et l’admiration du monde entier. » Et comme je crois bien que c’est là le vrai sentiment et la conviction intime de M. Albert Sowinski, je me hâte de l’en féliciter.

L’Histoire de MozartHistoire de W. A. Mozart, sa vie et son œuvreHistoire de W. A. Mozart, sa vie et son œuvre d’après la grande biographie de G. N. de Nissen, augmentée de nouvelles lettres et de documents authentiques, traduite de l’allemand par Albert Sowinski publié à Paris : Garnier frères, 1869.Lire la suite… a été publiée par souscription. Et ainsi que cela se fait habituellement, la liste des souscripteurs est placée en tête du volume. Après avoir parcouru cette longue liste de noms aristocratiques on ne peut douter que le talent de pianiste de M. Albert Sowinski ne lui ait créé de par le monde de fort belles relations.

M. Charles DelpratDelprat, CharlesCharles Delprat (Bordeaux, 5 décembre 1803 – Pau, 25 janvier 1888), professeur de chant. Il fut un élève de Louis-Antoine-Éléonore Ponchard. Il fournit des articles au journal L’Art musical et en republia certains en recueil : Le Conservatoire de musique de Paris et la commission du ministLire la suite…, qui a bien voulu m’envoyer son livre : l’Art du chant et l’Ecole actuelleArt du chant et l’école actuelle, L’L’Art du chant et l’école actuelle, par Charles Delprat, publié à Pau : impr. de Véronèse, 1869.Lire la suite…, est le très proche parent d’un de nos confrères les plus distingués de la presse parisienne ; lui-même sait dire d’excellentes choses en très bon style et, simple amateur habitant la province, il n’en parle pas moins avec toute l’autorité d’un homme qui, connaissant parfaitement son sujet, est bien sûr d’être écouté. Les professeurs de chant, du moins ceux qui prennent ce titre et auxquels on le laisse prendre, trouveront peut-être que M. DelpratDelprat, CharlesCharles Delprat (Bordeaux, 5 décembre 1803 – Pau, 25 janvier 1888), professeur de chant. Il fut un élève de Louis-Antoine-Éléonore Ponchard. Il fournit des articles au journal L’Art musical et en republia certains en recueil : Le Conservatoire de musique de Paris et la commission du ministLire la suite… ne se gêne guère pour les déshabiller devant leurs élèves ; mais les minces résultats que donne aujourd’hui l’enseignement du chant en France, en Allemagne et surtout en Italie, même dans les écoles spéciales, résultats déplorables à tous les points de vue, excusent suffisamment la sévérité des critiques de M. DelpratDelprat, CharlesCharles Delprat (Bordeaux, 5 décembre 1803 – Pau, 25 janvier 1888), professeur de chant. Il fut un élève de Louis-Antoine-Éléonore Ponchard. Il fournit des articles au journal L’Art musical et en republia certains en recueil : Le Conservatoire de musique de Paris et la commission du ministLire la suite…. On pourrait même regretter qu’il n’ait pas été plus loin. Voici le début de 3e chapitre de son livre : « Dans les sciences, dans les arts, ainsi que dans toutes les professions en général, ceux qui se vouent à l’éducation d’autrui sont au moins tenus de savoir à peu près ce qu’ils veulent enseigner. Pour le chant, il n’en est pas ainsi, car, sauf quelques heureuses exceptions que l’on rencontre dans les villes privilégiées, l’enseignement en est généralement livré à des pianistes ou à de simples accompagnateursLes accompagnateurs pullulent surtout en Italie dont ils ont fait le pays où l’on chante aujourd’hui le plus mal et le plus faux. En Allemagne et en France, les choses ne vont guère mieux . qui, pour la plupart, n’en possèdent aucune notion. » Mais que ne parlez-vous aussi, cher Monsieur, de ceux qui ne sont ni accompagnateurs, ni pianistes, mais seulement de très médiocres chanteurs auxquels le professorat sert de refuge contre les mésaventures de leur carrière théâtrale ?

Tout en constatant le grand mouvement musical de notre époque (je veux bien l’admettre aussi), M. DelpratDelprat, CharlesCharles Delprat (Bordeaux, 5 décembre 1803 – Pau, 25 janvier 1888), professeur de chant. Il fut un élève de Louis-Antoine-Éléonore Ponchard. Il fournit des articles au journal L’Art musical et en republia certains en recueil : Le Conservatoire de musique de Paris et la commission du ministLire la suite… se plaint que, malgré les écoles de chant très multipliées, et même malgré les grands Conservatoires de musique d’Allemagne, de Belgique, de France et d’Italie, il y ait aujourd’hui « une pénurie désespérante de bons chanteurs. » C’est au point, ajoute M. DelpratDelprat, CharlesCharles Delprat (Bordeaux, 5 décembre 1803 – Pau, 25 janvier 1888), professeur de chant. Il fut un élève de Louis-Antoine-Éléonore Ponchard. Il fournit des articles au journal L’Art musical et en republia certains en recueil : Le Conservatoire de musique de Paris et la commission du ministLire la suite…, que, sauf quelques rares exceptions, nos premières scènes lyriques, qui cependant paient fort cher (souvent beaucoup trop cher) tout ce qui possède quelque talent, ne recrutent le plus souvent, surtout en fait d’hommes, que des ébauches de chanteurs, sans voix, sans véritable talent, et qui, par le mauvais genre de leur chant, dépravent le sens musical du public. Ils le dépravent en effet, car à force d’entendre « brailler » sans goût, sans justesse, sans le moindre sentiment des nuances, le public finit par se blaser, par ne plus distinguer le bon du mauvais, etc., etc. « Brailler » est un peu dur, pour ceux qui braillent ; mais pour ceux qui écoutent n’est-ce pas le mot juste ? M. DelpratDelprat, CharlesCharles Delprat (Bordeaux, 5 décembre 1803 – Pau, 25 janvier 1888), professeur de chant. Il fut un élève de Louis-Antoine-Éléonore Ponchard. Il fournit des articles au journal L’Art musical et en republia certains en recueil : Le Conservatoire de musique de Paris et la commission du ministLire la suite… termine son étude par des conseils fort sages qu’il donne aux chanteurs, conseils dont quelques uns, et ce ne sont pas les moins utiles, sont relatifs à la mimique et à l’hygiène. Et voici le mot de la fin : « Ainsi que je crois l’avoir assez démontré, la théorie du chant est peu de choses, la pratique est tout. C’est pourquoi je pose en principe absolu que tout bon professeur doit savoir bien chanter lui-même… » En cela M. DelpratDelprat, CharlesCharles Delprat (Bordeaux, 5 décembre 1803 – Pau, 25 janvier 1888), professeur de chant. Il fut un élève de Louis-Antoine-Éléonore Ponchard. Il fournit des articles au journal L’Art musical et en republia certains en recueil : Le Conservatoire de musique de Paris et la commission du ministLire la suite… est de l’avis de l’abbé de BacillyBacilly, Bertrand deBertrand de Bacilly (Lolif/Manche, baptisé 21 décembre 1621 – Paris, 27 septembre 1690), compositeur, chanteur et professeur de chant. Troisième fils d’un officier royal contrôleur des tailles d’Avranches/Manche, il reçut la prêtrise en 1647 ou 1648. Engagé au service du duc d’Elbeuf,Lire la suite…, qui avait dit : « Un bon professeur de chant doit savoir chanter d’abord, et aussi avoir de la voix pour se faire entendre, car on n’apprend pas le chant dans les livres. » Cette pensée, qui sert d’épigraphe à l’un des chapitres du livre de M. DelpratDelprat, CharlesCharles Delprat (Bordeaux, 5 décembre 1803 – Pau, 25 janvier 1888), professeur de chant. Il fut un élève de Louis-Antoine-Éléonore Ponchard. Il fournit des articles au journal L’Art musical et en republia certains en recueil : Le Conservatoire de musique de Paris et la commission du ministLire la suite…, est de 1668. Elle méritait d’être rajeunie.

E. REYER.