FEUILLETON DU JOURNAL DES DÉBATS
DU 25 MARS 1873.
REVUE MUSICALE.
Salle Pleyel : Concert pour l’audition des œuvres de Jean-Sébastien BachBach, Jean-SebastienJohann Sebastian Bach (Eisenach, 21 mars 1685 – Leipzig, 28 juillet 1750), organiste et compositeur. Il fut nommé organiste à la Neue Kirche d’Arnstadt de 1703 à 1707. Ses premières œuvres pour orgue datent de cette époque. Il devint organiste à la Blasiuskirche de Mulhausen en 1707 et éLire la suite…, donné au profit des pauvres de Paris, sous la direction de M. Charles LamoureuxLamoureux, CharlesCharles Lamoureux (Bordeaux, 28 septembre 1834 – Paris, 21 décembre 1899), violoniste et chef d’orchestre. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint en 1854 un 1er prix de violon. Pour gagner sa vie, il joua dans l’orchestre du Grand-Théâtre de Bordeaux, dans celui du Théâtre duLire la suite…. — La Querelle de Phœbus et de PanDer Streit zwischen Phoebus und Pan (La Querelle de Phœbus et de Pan) BWV 201Der Streit zwischen Phoebus und Pan (La Querelle de Phœbus et de Pan) BWV 201, cantate profane pour soli, chœur et orchestre sur un livret de Picander, pseudonyme de Christian Friedrich Henrici, mis en musique par Jean-Sébastien Bach et créée à Leipzig probablement en 1729.Lire la suite…, drame lyrique avec récitatifs, soli et chœur : Mlle Marcus, Mlle Adèle Monnier, M. BatailleBataille, EugèneEugène Bataille (Toulouse, ca 1845 – ?), basse-baryton. Après s’être produit sur les scènes de Bruxelles, Bordeaux et Marseille, il débuta en septembre 1863 à l’Opéra-Comique, où il créa, entre autres, La Fiancée du roi Garbe (Auber, 1864), Fior d’Aliza (Massé, 1866) et Mignon (ALire la suite… et M. Grisy, de l’Opéra, M. Archainbaud. Solistes de la partie instrumentale : M. DelabordeDelaborde, Elie-Miriam-EraïmElie-Miriam-Eraïm Delaborde (Paris, 8[9] février 1839 – Paris, 9 décembre 1913), pianiste et compositeur. Il était le fils naturel de Charles-Valentin Alkan. Il étudia le piano avec son père, Ignaz Moscheles puis avec le pianiste virtuose Adolf von Henselt. Il fit des tournées de concerts dLire la suite…, professeur au Conservatoire, MM. FissotFissot, Alexis-HenryAlexis-Henry Fissot (Airaines/Somme, 24 octobre 1843 – Paris, 29 janvier 1896), pianiste et organiste. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint un 1er prix de solfège en 1854, de piano en 1855, d’harmonie et d’accompagnement en 1857, d’orgue en 1860 et de contrepoint et fugue en 186Lire la suite… et TaffanelTaffanel, Claude-PaulClaude-Paul Taffanel (Bordeaux, 16 septembre 1844 – Paris, 22 novembre 1908), flûtiste, compositeur et chef d’orchestre. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint les 1ers prix de flûte (1860), d’harmonie (1862) et de contrepoint et fugue (1865). Il fut engagé dans l’orchestre dLire la suite….
Théâtre de l’Opéra : Les HuguenotsHuguenots, LesLes Huguenots, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugene Scribe et Emile Deschamps, mis en musique par Giacomo Meyerbeer, créé à l’Opéra de Paris le 29 février 1836.Lire la suite…, débuts de MM. Léon AchardAchard, LeonLeon Achard (Lyon, 16 février 1831 – Paris, juillet 1905), ténor. Il débute au Théâtre-Lyrique de Paris qu’il quitte à la mort de son père en 1856. Il se produit à l’Opéra de Lyon de 1857 à 1862. De 1862 à 1870 il est à l’Opéra-Comique puis va en tournée en France et en Belgique Lire la suite… et MenuMenu, Georges-François-LéopoldGeorges-François-Léopold Menu (Witry-les-Reims/Marne, 13 février 1848 – Paris, 26 février 1886), basse. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint un 3e accessit de chant en 1870 et un 1er accessit d’opéra en 1872. Il fut engagé à l’Opéra de Paris de 1872 à 1880. Il y débuta dansLire la suite…. — Dernière représentation de la Coupe du roi de Thulé ;Coupe du roi de Thulé, LaLa Coupe du roi de Thulé, opéra en trois actes sur un livret de Louis Gallet et Edouard Blau mis en musique par Eugene Diaz et créé à l’Opéra le 10 janvier 1873.Lire la suite… départ de M. FaureFaure, Jean-BaptisteJean-Baptiste Faure (Moulins, 15 janvier 1830 – Paris, 9 novembre 1914), baryton. Elève de Ponchard au Conservatoire de Paris, il obtint les 1er Prix de chant et d’opéra-comique à l’unanimité en 1852 et débuta en octobre à l’Opéra-Comique dans le rôle de Pygmalion (Massé). A l’Op�Lire la suite….
La semaine dernière, c’était un jeudi, jour consacré à Jupiter. MM. PleyelPleyel, Ignace-JosephIgnace-Joseph (Ignaz-Josef) Pleyel (Ruppersthal/Basse-Autriche, 18 juin 1757 – Paris, 14 novembre 1831), compositeur, facteur de pianos et éditeur de musique. Après avoir étudié avec Johann Baptist Vanhal, il devint l’élève de Joseph Haydn au château d’Esterhaza en 1772. Son opéra pour Lire la suite…, WolfWolff, Désiré-Auguste-BernardDésiré-Auguste-Bernard Wolff (Paris, 3 mai 1821 – Paris, 9 février 1887), pianiste, compositeur et facteur de pianos. Il étudia au Conservatoire de Paris en obtint un premier prix de piano en 1839. De 1842 à 1847, il fut répétiteur de piano au Conservatoire. En 1850, il entra dans la fabriqLire la suite… et Cie ont donné, au profit des pauvres de Paris, un premier concert avec orchestre, soli et chœurs, dans lequel on n’a exécuté que des œuvres de BachBach, Jean-SebastienJohann Sebastian Bach (Eisenach, 21 mars 1685 – Leipzig, 28 juillet 1750), organiste et compositeur. Il fut nommé organiste à la Neue Kirche d’Arnstadt de 1703 à 1707. Ses premières œuvres pour orgue datent de cette époque. Il devint organiste à la Blasiuskirche de Mulhausen en 1707 et éLire la suite…, du grand Sébastien Bach, le Jupiter de la musique. Celui- là est le plus fort parmi les plus forts, le plus illustre parmi les plus illustres.
Il me souvient qu’étant un jour dans une ville d’Allemagne, un très grand amateur de musique, ami de MeyerbeerMeyerbeer, GiacomoJakob Liebmann Meyer Beer dit Giacomo Meyerbeer (Vogelsdorf, 5 septembre 1791 – Paris, 2 mai 1864), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter puis l’abbé Vogler et le piano avec Franz Lauska. Bien que considéré par Moscheles comme un des plus grands pianistes de son temps, Meyerbeer abLire la suite…, m’invita à une soirée dont il voulut bien me communiquer le programme. « Nous aurons, me dit-il, un psaume de MendelssohnMendelssohn, FelixJacob-Ludwig-Felix Mendelssohn-Bartholdy (Hambourg, 3 février 1809 – Leipzig, 4 novembre 1847), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter et le piano avec Berger et se lia d’amitié avec Goethe. Enfant surdoué, ses premières compositions datent de 1819 et à douze ans il avait déjà cLire la suite…, un motet de PalestrinaPalestrina, Giovanni Pierluigi daGiovanni Pierluigi da Palestrina (Palestrina ?, 1525 [1526 ?] – Rome, 2 février 1594), compositeur. Il fut admis dans la maîtrise de Sainte-Marie-Majeure à Rome. En 1544, il fut nommé organiste de la cathédrale de Palestrina. En 1551, il fut d’abord maître de chant de la chapelle Giulia Lire la suite…, un fragment de l’Armide de GluckGluck, Christoph WillibaldChristoph Willibald Gluck (Erasbach/Haut-Palatinat, 2 juillet 1714 – Vienne, 15 novembre 1787), compositeur. Né en Bohème, on ne sait rien de ses études scolaires ou musicales. En 1732, il alla à Prague, jouant du violon, et préférablement du violoncelle et chantant dans les chœurs des églLire la suite…, un air du Samson de HaendelHandel, Georges FredericGeorge Frideric Haendel (Halle, 23 février 1685 – Londres, 14 avril 1759), compositeur. Il étudia la composition avec Friedrich Wilhelm Zachow, organiste à Halle. En 1703, il accepta le poste de violoniste dans l’orchestre de Hambourg. C’est là qu’il composa son premier opéra, Almira (1Lire la suite…, une grande scène de la Didone de CavalliCavalli, Pietro-FrancescoPietro-Francesco Cavalli (Crema/Vénétie, 14 février 1602 – Venise, 14 janvier 1676), compositeur. Il est né Pietro-Francesco Caletti et étudia d’abord avec son père. Sa belle voix de soprano et son étonnante musicalité le fit remarque par le gouverneur de Crema, Federico Cavalli, qui le Lire la suite…, et un concerto de BachBach, Jean-SebastienJohann Sebastian Bach (Eisenach, 21 mars 1685 – Leipzig, 28 juillet 1750), organiste et compositeur. Il fut nommé organiste à la Neue Kirche d’Arnstadt de 1703 à 1707. Ses premières œuvres pour orgue datent de cette époque. Il devint organiste à la Blasiuskirche de Mulhausen en 1707 et éLire la suite…. » En prononçant le nom de BachBach, Jean-SebastienJohann Sebastian Bach (Eisenach, 21 mars 1685 – Leipzig, 28 juillet 1750), organiste et compositeur. Il fut nommé organiste à la Neue Kirche d’Arnstadt de 1703 à 1707. Ses premières œuvres pour orgue datent de cette époque. Il devint organiste à la Blasiuskirche de Mulhausen en 1707 et éLire la suite…, il fit avec son poing un geste formidable.
C’est avec raison et avec une rare vérité d’expression qu’on a appelé BachBach, Jean-SebastienJohann Sebastian Bach (Eisenach, 21 mars 1685 – Leipzig, 28 juillet 1750), organiste et compositeur. Il fut nommé organiste à la Neue Kirche d’Arnstadt de 1703 à 1707. Ses premières œuvres pour orgue datent de cette époque. Il devint organiste à la Blasiuskirche de Mulhausen en 1707 et éLire la suite… le père nourricier des plus grands musiciens. Tous se sont abreuvés à la source féconde et intarissable de ce vaste génie. Et ce n’est pas seulement la science du contrapontiste qu’il faut admirer en lui, mais aussi l’élégance, la grâce et le charme mélodique. Son œuvre est immense. Qui peut se vanter de la connaître tout entière, d’en avoir sondé toutes les profondeurs ?
Un très grand nombre de compositions de BachBach, Jean-SebastienJohann Sebastian Bach (Eisenach, 21 mars 1685 – Leipzig, 28 juillet 1750), organiste et compositeur. Il fut nommé organiste à la Neue Kirche d’Arnstadt de 1703 à 1707. Ses premières œuvres pour orgue datent de cette époque. Il devint organiste à la Blasiuskirche de Mulhausen en 1707 et éLire la suite… sont longtemps restées à l’état de manuscrits dans des collections particulières. Les plus considérables appartiennent à l’Académie de Chant et à la Bibliothèque royale de Berlin. Cependant, il y a plus de vingt ans déjà, à l’occasion de l’anniversaire séculaire de la mort de BachBach, Jean-SebastienJohann Sebastian Bach (Eisenach, 21 mars 1685 – Leipzig, 28 juillet 1750), organiste et compositeur. Il fut nommé organiste à la Neue Kirche d’Arnstadt de 1703 à 1707. Ses premières œuvres pour orgue datent de cette époque. Il devint organiste à la Blasiuskirche de Mulhausen en 1707 et éLire la suite…, de savans professeurs, éditeurs et musiciens allemands fondèrent à Leipsick [Leipzig] une Société (Bach Gesellschaft) pour la publication des œuvres complètes de l’illustre maître. Cette Société, que d’augustes personnages patronnent, compte de nombreux adhérens en Allemagne et des souscripteurs en tous pays. Ella aura rendu à l’art musical un immense service.
Parmi les œuvres que BachBach, Jean-SebastienJohann Sebastian Bach (Eisenach, 21 mars 1685 – Leipzig, 28 juillet 1750), organiste et compositeur. Il fut nommé organiste à la Neue Kirche d’Arnstadt de 1703 à 1707. Ses premières œuvres pour orgue datent de cette époque. Il devint organiste à la Blasiuskirche de Mulhausen en 1707 et éLire la suite… a écrites pour chant et orchestre, et en dehors de ses grandes compositions religieuses, la Querelle de Phœbus et de Pan, drame lyrique (dramma per musica), est une des plus intéressantes et des plus originales. C’est au concert de la salle PleyelPleyel, Ignace-JosephIgnace-Joseph (Ignaz-Josef) Pleyel (Ruppersthal/Basse-Autriche, 18 juin 1757 – Paris, 14 novembre 1831), compositeur, facteur de pianos et éditeur de musique. Après avoir étudié avec Johann Baptist Vanhal, il devint l’élève de Joseph Haydn au château d’Esterhaza en 1772. Son opéra pour Lire la suite… qu’elle a été exécutée pour la première fois à Paris, sous la direction de M. Charles LamoureuxLamoureux, CharlesCharles Lamoureux (Bordeaux, 28 septembre 1834 – Paris, 21 décembre 1899), violoniste et chef d’orchestre. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint en 1854 un 1er prix de violon. Pour gagner sa vie, il joua dans l’orchestre du Grand-Théâtre de Bordeaux, dans celui du Théâtre duLire la suite…, second chef d’orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire. Certes l’interprétation n’a pas été irréprochable, surtout du côté des chanteurs. — Mais à qui la faute ? Avait-on assez répété, avait-on assez travaillé cette musique si différente de celle dont nos chanteurs ont l’habitude, et où les mouvemens et les nuances sont si souvent laissés à l’intelligence de l’exécutant ? Je félicite néanmoins Mlle Marcus de la façon spirituelle dont elle a chanté le délicieux petit air de Momus SeigneurSymphonie no. 9 ré mineur Op. 125Symphonie pour solistes, chœur et orchestre no. 9 en ré mineur Op. 125 dite « Symphonie chorale » de Ludwig van Beethoven dédiée au Frédéric Guillaume III de Prusse et créée au Kärnthnerthortheater de Vienne le 7 mai 1824. Le dernier mouvement contient la partie vocale (solistes et chœLire la suite…, c’est la flûte de Pan, traduction un peu libre de : Patron, patron, dass macht der Wind ! Je louerai aussi M. BatailleBataille, EugèneEugène Bataille (Toulouse, ca 1845 – ?), basse-baryton. Après s’être produit sur les scènes de Bruxelles, Bordeaux et Marseille, il débuta en septembre 1863 à l’Opéra-Comique, où il créa, entre autres, La Fiancée du roi Garbe (Auber, 1864), Fior d’Aliza (Massé, 1866) et Mignon (ALire la suite…, qui a dit avec une bonne voix et un excellent sentiment l’air si brillant et d’une forme si élégante : Par des chants joyeux, par la danse et les jeux. Ce petit orchestre qui n’emploie dans les tutti que trois trompettes, deux hautbois, deux flûtes, deux timbales, le quatuor et le cembalo, a presque toujours une sonorité superbe. Mais aussi quel admirable travail que celui de ce quatuor ! La partie de cembalo a été réalisée, d’après la basse chiffrée de l’auteur, par M. Charles LamoureuxLamoureux, CharlesCharles Lamoureux (Bordeaux, 28 septembre 1834 – Paris, 21 décembre 1899), violoniste et chef d’orchestre. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint en 1854 un 1er prix de violon. Pour gagner sa vie, il joua dans l’orchestre du Grand-Théâtre de Bordeaux, dans celui du Théâtre duLire la suite…. La traduction de M. Romain BussineBussine, RomainRomain Bussine (Paris, 4 novembre 1830 – Paris, 21 octobre 1899), poète, traducteur, compositeur, baryton et professeur de chant. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint un 2d prix de chant en 1850 et un 1er prix d’opéra-comique en 1851. Il devint membre de la Société des concerts du Lire la suite… est parfaite. L’observation que j’ai faite plus haut n’est point une critique : pour les œuvres lyriques, les traductions littérales ne sont pas les meilleures.
Le chœur extrait d’une cantate, pour le seizième dimanche après la Trinité, a un charme inexprimable, avec son délicieux accompagnement de deux hautbois d’amourLe hautbois d’amour (oboe d’amore) descendait plus bas que le hautbois ordinaire et montait ; un peu plus haut que le cor anglais. Il participait donc à la fois de ces deux instrumens, mais avec un son plus pastoral et plus doux., qu’on a dû remplacer par deux clarinettes.
Avez-vous remarqué que le motif de la Berceuse de la nuit de Noël offre une certaine ressemblance avec celui en réSymphonie no. 9 ré mineur Op. 125Symphonie pour solistes, chœur et orchestre no. 9 en ré mineur Op. 125 dite « Symphonie chorale » de Ludwig van Beethoven dédiée au Frédéric Guillaume III de Prusse et créée au Kärnthnerthortheater de Vienne le 7 mai 1824. Le dernier mouvement contient la partie vocale (solistes et chœLire la suite… majeur dans le scherzo de la 9e symphonie de Beethoven Beethoven, Ludwig vanLudwig van Beethoven (Bonn, 16 décembre 1770 – Vienne, 26 mars 1827), compositeur. Enfant prodige qui donna son premier concert public à Bonn à huit ans. Il alla à Vienne et prit des leçons avec Haydn de 1792 à 1794 puis avec Albrechtsberger de 1794 à 1795 et avec Salieri vers 1799. Il compLire la suite…?
La partie de flûte dans l’Introduction et fugue de l’ouverture en si mineur a été admirablement exécutée par M. TaffanelTaffanel, Claude-PaulClaude-Paul Taffanel (Bordeaux, 16 septembre 1844 – Paris, 22 novembre 1908), flûtiste, compositeur et chef d’orchestre. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint les 1ers prix de flûte (1860), d’harmonie (1862) et de contrepoint et fugue (1865). Il fut engagé dans l’orchestre dLire la suite….
Le concerto en ut majeur pour deux clavecins et orchestre d’instrumens à cordes avait pour interprètes MM. DelabordeDelaborde, Elie-Miriam-EraïmElie-Miriam-Eraïm Delaborde (Paris, 8[9] février 1839 – Paris, 9 décembre 1913), pianiste et compositeur. Il était le fils naturel de Charles-Valentin Alkan. Il étudia le piano avec son père, Ignaz Moscheles puis avec le pianiste virtuose Adolf von Henselt. Il fit des tournées de concerts dLire la suite… et FissotFissot, Alexis-HenryAlexis-Henry Fissot (Airaines/Somme, 24 octobre 1843 – Paris, 29 janvier 1896), pianiste et organiste. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint un 1er prix de solfège en 1854, de piano en 1855, d’harmonie et d’accompagnement en 1857, d’orgue en 1860 et de contrepoint et fugue en 186Lire la suite…, deux jeunes maîtres très renommés et d’un talent magistral. M. DelabordeDelaborde, Elie-Miriam-EraïmElie-Miriam-Eraïm Delaborde (Paris, 8[9] février 1839 – Paris, 9 décembre 1913), pianiste et compositeur. Il était le fils naturel de Charles-Valentin Alkan. Il étudia le piano avec son père, Ignaz Moscheles puis avec le pianiste virtuose Adolf von Henselt. Il fit des tournées de concerts dLire la suite… a exécuté ensuite le concerto en réSymphonie no. 9 ré mineur Op. 125Symphonie pour solistes, chœur et orchestre no. 9 en ré mineur Op. 125 dite « Symphonie chorale » de Ludwig van Beethoven dédiée au Frédéric Guillaume III de Prusse et créée au Kärnthnerthortheater de Vienne le 7 mai 1824. Le dernier mouvement contient la partie vocale (solistes et chœLire la suite… mineur dans lequel il a introduit un point d’orgue de sa composition, avec une petite malice, bien inoffensive d’ailleurs, à l’adresse de MendelssohnMendelssohn, FelixJacob-Ludwig-Felix Mendelssohn-Bartholdy (Hambourg, 3 février 1809 – Leipzig, 4 novembre 1847), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter et le piano avec Berger et se lia d’amitié avec Goethe. Enfant surdoué, ses premières compositions datent de 1819 et à douze ans il avait déjà cLire la suite…. Il y a en effet, dans un des caprices les plus populaires de MendelssohnMendelssohn, FelixJacob-Ludwig-Felix Mendelssohn-Bartholdy (Hambourg, 3 février 1809 – Leipzig, 4 novembre 1847), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter et le piano avec Berger et se lia d’amitié avec Goethe. Enfant surdoué, ses premières compositions datent de 1819 et à douze ans il avait déjà cLire la suite…, une phrase dont le rhythme et la mélodie rappellent certain passage du concerto en ré. C’est cette phrase que M. DelabordeDelaborde, Elie-Miriam-EraïmElie-Miriam-Eraïm Delaborde (Paris, 8[9] février 1839 – Paris, 9 décembre 1913), pianiste et compositeur. Il était le fils naturel de Charles-Valentin Alkan. Il étudia le piano avec son père, Ignaz Moscheles puis avec le pianiste virtuose Adolf von Henselt. Il fit des tournées de concerts dLire la suite… a reproduite textuellement dans son point d’orgue. MendelssohnMendelssohn, FelixJacob-Ludwig-Felix Mendelssohn-Bartholdy (Hambourg, 3 février 1809 – Leipzig, 4 novembre 1847), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter et le piano avec Berger et se lia d’amitié avec Goethe. Enfant surdoué, ses premières compositions datent de 1819 et à douze ans il avait déjà cLire la suite… s’était tellement nourri de BachBach, Jean-SebastienJohann Sebastian Bach (Eisenach, 21 mars 1685 – Leipzig, 28 juillet 1750), organiste et compositeur. Il fut nommé organiste à la Neue Kirche d’Arnstadt de 1703 à 1707. Ses premières œuvres pour orgue datent de cette époque. Il devint organiste à la Blasiuskirche de Mulhausen en 1707 et éLire la suite…, qu’on ne peut trouver surprenant qu’il ait conservé à l’état de légères réminiscences, dans quelques unes de ses compositions, des traces de cette nourriture fortifiante.
M. DelabordeDelaborde, Elie-Miriam-EraïmElie-Miriam-Eraïm Delaborde (Paris, 8[9] février 1839 – Paris, 9 décembre 1913), pianiste et compositeur. Il était le fils naturel de Charles-Valentin Alkan. Il étudia le piano avec son père, Ignaz Moscheles puis avec le pianiste virtuose Adolf von Henselt. Il fit des tournées de concerts dLire la suite… a cherché à imiter, autant que possible, dans ce point d’orgue où l’on entend des doubles trilles en octaves exécutés par les deux mains, le style inimitable du maître saxon.
Voilà une bonne soirée dont nous ne saurions trop remercier M. Auguste Wolff, le chef intelligent de la maison PleyelPleyel, Ignace-JosephIgnace-Joseph (Ignaz-Josef) Pleyel (Ruppersthal/Basse-Autriche, 18 juin 1757 – Paris, 14 novembre 1831), compositeur, facteur de pianos et éditeur de musique. Après avoir étudié avec Johann Baptist Vanhal, il devint l’élève de Joseph Haydn au château d’Esterhaza en 1772. Son opéra pour Lire la suite…, si sympathique à tous les artistes. Mais est-il besoin d’ajouter qu’il y a eu dans cette soirée plus de jouissance pour les musiciens que de bénéfice pour les pauvres ?
Le grand événement du jour, c’est le départ de M. FaureFaure, Jean-BaptisteJean-Baptiste Faure (Moulins, 15 janvier 1830 – Paris, 9 novembre 1914), baryton. Elève de Ponchard au Conservatoire de Paris, il obtint les 1er Prix de chant et d’opéra-comique à l’unanimité en 1852 et débuta en octobre à l’Opéra-Comique dans le rôle de Pygmalion (Massé). A l’Op�Lire la suite…. M. FaureFaure, Jean-BaptisteJean-Baptiste Faure (Moulins, 15 janvier 1830 – Paris, 9 novembre 1914), baryton. Elève de Ponchard au Conservatoire de Paris, il obtint les 1er Prix de chant et d’opéra-comique à l’unanimité en 1852 et débuta en octobre à l’Opéra-Comique dans le rôle de Pygmalion (Massé). A l’Op�Lire la suite… va à Londres, ce qui en cette saison n’est pas précisément un voyage d’agrément. Je trouve tout naturel que M. FaureFaure, Jean-BaptisteJean-Baptiste Faure (Moulins, 15 janvier 1830 – Paris, 9 novembre 1914), baryton. Elève de Ponchard au Conservatoire de Paris, il obtint les 1er Prix de chant et d’opéra-comique à l’unanimité en 1852 et débuta en octobre à l’Opéra-Comique dans le rôle de Pygmalion (Massé). A l’Op�Lire la suite… aille à Londres, mais il est assez singulier que nous persistions à attacher la fortune d’un ouvrage aux caprices d’un chanteur qui, comme tous les chanteurs de notre temps, a la manie de se déplacer. Voilà les représentations de la Coupe du roi de ThuléCoupe du roi de Thulé, LaLa Coupe du roi de Thulé, opéra en trois actes sur un livret de Louis Gallet et Edouard Blau mis en musique par Eugene Diaz et créé à l’Opéra le 10 janvier 1873.Lire la suite… arrêtées, indéfiniment peut-être, parce que M. FaureFaure, Jean-BaptisteJean-Baptiste Faure (Moulins, 15 janvier 1830 – Paris, 9 novembre 1914), baryton. Elève de Ponchard au Conservatoire de Paris, il obtint les 1er Prix de chant et d’opéra-comique à l’unanimité en 1852 et débuta en octobre à l’Opéra-Comique dans le rôle de Pygmalion (Massé). A l’Op�Lire la suite…, qui a créé le principal rôle de cet ouvrage, s’en va dans une île voisine. Et il n’y a pas à dire que M. FaureFaure, Jean-BaptisteJean-Baptiste Faure (Moulins, 15 janvier 1830 – Paris, 9 novembre 1914), baryton. Elève de Ponchard au Conservatoire de Paris, il obtint les 1er Prix de chant et d’opéra-comique à l’unanimité en 1852 et débuta en octobre à l’Opéra-Comique dans le rôle de Pygmalion (Massé). A l’Op�Lire la suite… abandonnant son rôle, un autre artiste peut le chanter à sa place. Non, le rôle chanté par M. FaureFaure, Jean-BaptisteJean-Baptiste Faure (Moulins, 15 janvier 1830 – Paris, 9 novembre 1914), baryton. Elève de Ponchard au Conservatoire de Paris, il obtint les 1er Prix de chant et d’opéra-comique à l’unanimité en 1852 et débuta en octobre à l’Opéra-Comique dans le rôle de Pygmalion (Massé). A l’Op�Lire la suite… est bien à lui ; il l’a créé, et nul autre n’osera, avant bien longtemps du moins, s’essayer après lui dans cette création. D’ailleurs, la recette se ressentirait tellement de cette substitution d’un chanteur à un autre, que le directeur de l’Opéra, qui se connaît en recettes, ne pousserait pas bien loin l’expérience, si toutefois, il était tenté de la faire. Eh bien ! moi qui n’ai pas sur la conscience d’avoir proclamé que la Coups du roi de Thulé Coupe du roi de Thulé, LaLa Coupe du roi de Thulé, opéra en trois actes sur un livret de Louis Gallet et Edouard Blau mis en musique par Eugene Diaz et créé à l’Opéra le 10 janvier 1873.Lire la suite…était un chef-d’œuvre, mais qui ai fort apprécié les mérites poétiques du livret, je plains sincèrement les auteurs de cet ouvrage, qui va disparaître de l’affiche, parce que M. FaureFaure, Jean-BaptisteJean-Baptiste Faure (Moulins, 15 janvier 1830 – Paris, 9 novembre 1914), baryton. Elève de Ponchard au Conservatoire de Paris, il obtint les 1er Prix de chant et d’opéra-comique à l’unanimité en 1852 et débuta en octobre à l’Opéra-Comique dans le rôle de Pygmalion (Massé). A l’Op�Lire la suite… fait ses malles pour Covent-Garden, où il n’emporte pas même l’élégant pourpoint du bouffon Paddock. Assurément le dommage eût été bien plus considérable pour les poëtes comme pour le musicien si M. FaureFaure, Jean-BaptisteJean-Baptiste Faure (Moulins, 15 janvier 1830 – Paris, 9 novembre 1914), baryton. Elève de Ponchard au Conservatoire de Paris, il obtint les 1er Prix de chant et d’opéra-comique à l’unanimité en 1852 et débuta en octobre à l’Opéra-Comique dans le rôle de Pygmalion (Massé). A l’Op�Lire la suite…, ne s’étant épris un beau jour de la musique de M. Diaz, avait laissé à quelqu’un de ses camarades le soin d’en révéler les beautés au public. La Coupe du roi de ThuléCoupe du roi de Thulé, LaLa Coupe du roi de Thulé, opéra en trois actes sur un livret de Louis Gallet et Edouard Blau mis en musique par Eugene Diaz et créé à l’Opéra le 10 janvier 1873.Lire la suite… alors n’eût peut-être pas eu les dix-huit ou vingt représentations consécutives où elle est arrivée. Mais puisque, grâce au talent de M. FaureFaure, Jean-BaptisteJean-Baptiste Faure (Moulins, 15 janvier 1830 – Paris, 9 novembre 1914), baryton. Elève de Ponchard au Conservatoire de Paris, il obtint les 1er Prix de chant et d’opéra-comique à l’unanimité en 1852 et débuta en octobre à l’Opéra-Comique dans le rôle de Pygmalion (Massé). A l’Op�Lire la suite… et au prestige qu’il exerce sur le public, elle avait atteint ce chiffre dont on ne peut méconnaître la signification, il n’est pas douteux qu’elle eût pu le dépasser. Pareille mésaventure arriva à HamletHamletHamlet, opéra en cinq actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra de Paris le 9 mars 1868.Lire la suite… quand Mme NilssonNilsson, ChristineChristine Nilsson (Sjöabol, près de Växjö/Suède, 20 août 1843 – Stockholm, 22 novembre 1921), soprano. Elle étudia le chant avec Franz Adolf Berwald à Stockholm puis vint se perfectionner à Paris auprès de Victor Massé et d’Enrico Delle Sedie. En 1864, elle débuta dans le rôle-titre dLire la suite… partit pour Londres, puis pour Saint-Pétersbourg. Depuis on a repris HamletHamletHamlet, opéra en cinq actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra de Paris le 9 mars 1868.Lire la suite… sans Mme Nilsson Nilsson, ChristineChristine Nilsson (Sjöabol, près de Växjö/Suède, 20 août 1843 – Stockholm, 22 novembre 1921), soprano. Elle étudia le chant avec Franz Adolf Berwald à Stockholm puis vint se perfectionner à Paris auprès de Victor Massé et d’Enrico Delle Sedie. En 1864, elle débuta dans le rôle-titre dLire la suite…; mais il est clair que, pour les habitués de l’Opéra, Mme NilssonNilsson, ChristineChristine Nilsson (Sjöabol, près de Växjö/Suède, 20 août 1843 – Stockholm, 22 novembre 1921), soprano. Elle étudia le chant avec Franz Adolf Berwald à Stockholm puis vint se perfectionner à Paris auprès de Victor Massé et d’Enrico Delle Sedie. En 1864, elle débuta dans le rôle-titre dLire la suite… sera toujours la seule vraie, la seule poétique Ophélie. Heureusement, il y a dans Hamlet HamletHamlet, opéra en cinq actes sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra de Paris le 9 mars 1868.Lire la suite…un intérêt musical qui n’existe pas au même degré, je n’ai pas besoin de le faire remarquer, dans la Coupe du roi de Thulé.Coupe du roi de Thulé, LaLa Coupe du roi de Thulé, opéra en trois actes sur un livret de Louis Gallet et Edouard Blau mis en musique par Eugene Diaz et créé à l’Opéra le 10 janvier 1873.Lire la suite…
Cela est vraiment triste, et j’en gémis malgré moi, car tous les musiciens sont solidaires les uns des autres. On a fait un chef-d’œuvre ou une œuvre médiocre, peu importe : un chanteur de grande attraction se charge d’en faire le succès, de l’imposer à la foule, et puis, un beau jour, le chanteur passant le détroit, l’œuvre reste sur la rive opposée. Elle reste là, seule, abandonnée ; aux accens de triomphe succèdent les gémissemens ; et puis bientôt tout se tait. Avez-vous donc entendu parler d’un opéra que l’on appelait la Coupe du roi de ThuléCoupe du roi de Thulé, LaLa Coupe du roi de Thulé, opéra en trois actes sur un livret de Louis Gallet et Edouard Blau mis en musique par Eugene Diaz et créé à l’Opéra le 10 janvier 1873.Lire la suite…, et dans lequel M. FaureFaure, Jean-BaptisteJean-Baptiste Faure (Moulins, 15 janvier 1830 – Paris, 9 novembre 1914), baryton. Elève de Ponchard au Conservatoire de Paris, il obtint les 1er Prix de chant et d’opéra-comique à l’unanimité en 1852 et débuta en octobre à l’Opéra-Comique dans le rôle de Pygmalion (Massé). A l’Op�Lire la suite… avait, dit-on, un rôle admirable, composé tout exprès pour lui, qu’il chantait au théâtre, qu’il chantait dans les salons, qu’il chantait partout et qu’il ne chante plus ? Ah ! les pauvres auteurs ! on les berce du doux espoir d’une reprise. Mais faut-il donc leur apprendre combien le public est inconstant dans les manifestations de son goût musical et combien d’événemens peuvent se passer entre la coupe et les lèvres ?
Alors M. FaureFaure, Jean-BaptisteJean-Baptiste Faure (Moulins, 15 janvier 1830 – Paris, 9 novembre 1914), baryton. Elève de Ponchard au Conservatoire de Paris, il obtint les 1er Prix de chant et d’opéra-comique à l’unanimité en 1852 et débuta en octobre à l’Opéra-Comique dans le rôle de Pygmalion (Massé). A l’Op�Lire la suite… étant parti et la Jeanne d’ArcJeanne d’ArcJeanne d’Arc, opéra en quatre actes sur un livret et une musique d’Auguste Mermet, créé à l’Opéra de Paris le 5 avril 1876. Ce fut la première création produite dans le nouvel opéra de Charles Garnier.Lire la suite… de M. Mermet n’en étant encore qu’à cette période pénible de la distribution des rôles et du choix d’une héroïne accomplie, il a fallu chercher ce qui pourrait consoler le public de ce départ et le distraire de la longue attente d’une œuvre nouvelle. On a repris le TrouvèreTrouvère, LeLe Trouvère, opéra en quatre actes sur un livret en français d’Emilien Pacini traduit du livret en italien de Salvatore Cammarano, Il trovatore, mis en musique par Giuseppe Verdi. La version en français fut créée d’abord au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles le 20 mai 1856 puis a l’Op�Lire la suite…, on a repris la SourceSource, LaLa Source, ballet en trois actes sur un livret d’Arthur Saint-Léon et Charles Nuitter (pseudonyme de Charles-Louis-Étienne Truinet), musique de Léon Minkus et Léo Delibes et chorégraphie d’Arthur Saint-Léon. Le ballet fut créé à l’Opéra de Paris le 12 novembre 1866. Les rôles princiLire la suite…, on a organisé une représentation de la JuiveJuive, LaLa Juive, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugène Scribe mis en musique par Fromental Halévy et créé à l’Opéra de Paris le 23 février 1835.Lire la suite… avec le ballet de la Tour enchantée, au bénéfice des amputés de la guerre ; on a dit à ces demoiselles du corps de ballet : Nous avons un besoin pressant du Forgeron de Gretna-GreenGretna-GreenGretna-Green, ballet en un acte sur un livret de Charles Nuitter, pseudonyme de Charles Truinet, sur une chorégraphie de Louis Mérante mise en musique par Ernest Guiraud et créé à l’Opéra de Paris le 5 mars 1873.Lire la suite… (c’est un nouveau ballet de M. Guiraud). On s’est beaucoup agité, on a fait quelques essais qui n’ont pas réussi au gré de tout le monde, on a consulté le caissier de l’Opéra, et enfin on a fait débuter M. Léon AchardAchard, LeonLeon Achard (Lyon, 16 février 1831 – Paris, juillet 1905), ténor. Il débute au Théâtre-Lyrique de Paris qu’il quitte à la mort de son père en 1856. Il se produit à l’Opéra de Lyon de 1857 à 1862. De 1862 à 1870 il est à l’Opéra-Comique puis va en tournée en France et en Belgique Lire la suite… et M. MenuMenu, Georges-François-LéopoldGeorges-François-Léopold Menu (Witry-les-Reims/Marne, 13 février 1848 – Paris, 26 février 1886), basse. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint un 3e accessit de chant en 1870 et un 1er accessit d’opéra en 1872. Il fut engagé à l’Opéra de Paris de 1872 à 1880. Il y débuta dansLire la suite… dans les Huguenots.Huguenots, LesLes Huguenots, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugene Scribe et Emile Deschamps, mis en musique par Giacomo Meyerbeer, créé à l’Opéra de Paris le 29 février 1836.Lire la suite…
Vous souvenez-vous de ce qu’était le chef-d’œuvre de MeyerbeerMeyerbeer, GiacomoJakob Liebmann Meyer Beer dit Giacomo Meyerbeer (Vogelsdorf, 5 septembre 1791 – Paris, 2 mai 1864), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter puis l’abbé Vogler et le piano avec Franz Lauska. Bien que considéré par Moscheles comme un des plus grands pianistes de son temps, Meyerbeer abLire la suite… autrefois, non pas au beau temps de NourritNourrit, AdolpheAdolphe Nourrit (Paris, 3 mars 1802 – Naples, 8 mars 1839), ténor. Fils du chanteur Louis Nourrit, il fit ses études avec Manuel Garcia et débuta à l’Opéra de Paris en 1821 dans le rôle de Pylade dans Iphigenie en Tauride (Gluck). Nommé 1er sujet en 1824, il créa de nombreux rôles écriLire la suite…, de DuprezDuprez, Gilbert-LouisGilbert-Louis Duprez (Paris, 6 décembre 1806 – Poissy, 23 septembre 1896), ténor. Il se fit d’abord une carrière en Italie où il créa plusieurs rôles d’opéras de Donizetti. Ce dernier écrivit le rôle d’Edgardo de Lucia di Lammermoor pour Duprez qui le créa à Naples en 1835. En 183Lire la suite…, de Mlle FalconFalcon, Marie-CornelieMarie-Cornélie Falcon (Paris, 28 janvier 1814 – Paris, 25 fevrier 1897), soprano. Élève au Conservatoire de Paris, elle obtint les 1er Prix de chant et d’opéra en 1831 et fut engagée à l’Opéra en 1832 où elle créa, entre autres, les rôles d’Amélie dans Gustave III ou le Bal masqué Lire la suite…, mais même après que ces illustres eurent fait place à de plus jeunes et à de moins vaillans qu’eux ? Quand Meyerbeer était à Berlin, quelqu’un de dévoué à ses intérêts le représentait à Paris, et je ne crois pas qu’on se fût permis alors ce qu’on se permet aujourd’hui. Le maître était fort redouté, parce que rien ne lui tenait plus à cœur que la bonne exécution de ses œuvres. A la 400e représentation de Robert-le-DiableRobert-le-diableRobert le Diable, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugene Scribe et Germain Delavigne, mis en musique par Giacomo Meyerbeer, créé à l’Opéra de Paris le 21 novembre 1831.Lire la suite…, je le vis descendre quatre à quatre l’escalier qui conduit des troisièmes loges à l’orchestre pour s’informer d’un accident survenu au timbalier. Cet accident avait arrêté dans son élan un tout petit blousement de timbales. Enfin, je ne crois pas nécessaire de rappeler toutes les anecdotes qui ont été racontées touchant le soin extrême, le soin vraiment paternel que MeyerbeerMeyerbeer, GiacomoJakob Liebmann Meyer Beer dit Giacomo Meyerbeer (Vogelsdorf, 5 septembre 1791 – Paris, 2 mai 1864), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter puis l’abbé Vogler et le piano avec Franz Lauska. Bien que considéré par Moscheles comme un des plus grands pianistes de son temps, Meyerbeer abLire la suite… prenait de ses œuvres. Ah ! il en verrait de belles aujourd’hui ! On avait d’abord substitué un saxophone à la clarinette basse qui, dans les HuguenotsHuguenots, LesLes Huguenots, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugene Scribe et Emile Deschamps, mis en musique par Giacomo Meyerbeer, créé à l’Opéra de Paris le 29 février 1836.Lire la suite…, accompagne de ses notes lugubres le trio du cinquième acte ; on avait ajouté aussi quelques accords de trombones dans le chœur de la dispute entre les parpaillots et les papistes. Cela se fit en même temps qu’on mettait des sourdines aux violoncelles qui accompagnent l’admirable cantabile de Guillaume Tell : Sois immobile et vers la terre abaisse un regard suppliant. Puis vinrent les rallentando, les accelerando et les altérations du texte.
C’est surtout des changemens de mouvement que j’ai été frappé dans la dernière exécution du chef-d’œuvre de MeyerbeerMeyerbeer, GiacomoJakob Liebmann Meyer Beer dit Giacomo Meyerbeer (Vogelsdorf, 5 septembre 1791 – Paris, 2 mai 1864), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter puis l’abbé Vogler et le piano avec Franz Lauska. Bien que considéré par Moscheles comme un des plus grands pianistes de son temps, Meyerbeer abLire la suite…. Et je ne suis pas le seul à m’en être aperçu. Il est donc du devoir de tous ceux qui ont le respect des belles œuvres de donner avis de ces incroyables, licences, dont je n’accuse personne particulièrement, à M. le directeur de notre première scène lyrique, lequel, sans aucun doute, est à l’abri de tout soupçon de les avoir autorisées.
On ne saurait réagir avec trop de vigueur contre les entraînemens de messieurs les chanteurs et de mesdames les cantatrices dans une voie où, perdant tout sentiment du goût et des convenances, ils n’ont d’autre souci que celui de leur virtuosité.
Cela dit, je suis heureux de constater les heureux efforts de M. Léon AchardAchard, LeonLeon Achard (Lyon, 16 février 1831 – Paris, juillet 1905), ténor. Il débute au Théâtre-Lyrique de Paris qu’il quitte à la mort de son père en 1856. Il se produit à l’Opéra de Lyon de 1857 à 1862. De 1862 à 1870 il est à l’Opéra-Comique puis va en tournée en France et en Belgique Lire la suite… pour atteindre à la hauteur d’un rôle qui semblait au-dessus de ses forces et auquel il ne songeait guère lorsqu’il chantait : Viens, gentille dame, avec la fraîche et douce voix de ses vingt ans. M. MenuMenu, Georges-François-LéopoldGeorges-François-Léopold Menu (Witry-les-Reims/Marne, 13 février 1848 – Paris, 26 février 1886), basse. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint un 3e accessit de chant en 1870 et un 1er accessit d’opéra en 1872. Il fut engagé à l’Opéra de Paris de 1872 à 1880. Il y débuta dansLire la suite… a un bel organe, très franc et très sympathique. Son début, dans le personnage de Marcel, est un heureux début.
Nous voilà revenus au point de départ : les reprises et les débuts. L’Opéra-Comique annonçant la prochaine représentation de Talon rouge, l’ouvrage impatiemment attendu de MM. GondinetGondinet, EdmondEdmond Gondinet (Laurière/Haute-Vienne, 7 mars 1828 – Neuilly-sur-Seine, 19 novembre 1888), auteur dramatique et librettiste. Il fit d’abord carrière dans l’administration, où il fut nommé sous-chef de bureau au ministère des Finances. Il débuta au théâtre avec un acte en vers, Trop cuLire la suite… et DelibesDelibes, Clément-Philibert-LéoClément-Philibert-Léo Delibes (St-Germain-du-Val, 21 février 1836 – Paris, 16 janvier 1891), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris, où il obtint un 1er prix de solfège en 1850. En 1853, il fut nommé organiste de l’église Saint-Pierre-de-Chaillot et accompagnateur et répétiteurLire la suite…, nous pourrons oublier, pendant un temps plus ou moins long, l’Opéra et la monotonie de son répertoire.
E. Reyer.
Personnes discutées
Personnes citées
Oeuvres discutées
Oeuvres citées
Notes d'édition
Il s’agit de la cantate Liebster Gott, wenn wird ich sterben (Dieu bien aimé quand donc vais-je mourir) BWV 8
La Tour enchantée est le nom du ballet du troisième acte de l’opéra La Juive de Fromental Halévy.
C’est l’opéra-comique de Delibes connu sous le nom de Le Roi l’a dit. Le titre a connu plusieurs permutations en cours des répétitions : Le Talon rouge, Si le Roi le savait, Le Roi le sait.