Le Journal des Débats, 4 novembre 1868 (article signé E. Reyer).

VARIÉTÉS.

 Bibliographie musicale.

Les Musiciens célèbres, depuis le seizième siècle jusqu’à nos joursMusiciens célèbres depuis le seizième siècle jusqu’à nos jours, LesFélix Clément : Les Musiciens célèbres depuis le seizième siècle jusqu’à nos jours. Paris : L. Hachette, 1868.Lire la suite…, par M. Félix Clément Un volume grand in-8°, Paris, L. Hachette et Cie.. — L’Acoustique et les phénomènes du sonAcoustique et les phénomènes du son, L’L’Acoustique et les Phénomènes du son par Rodolphe Radau, 2e édition revue et augmentée publiée à Paris : L. Hachette, 1870.Lire la suite…, par M. R. RadauRadau, Jean-Charles-RodolpheJean-Charles-Rodolphe Radau (Angerburg/Prusse-Orientale aujourd’hui WÄ™gorzewo/Pologne, 22 janvier 1835 – Paris, 21 décembre 1911), astronome et géodésien. De 1855 à 1856, il fut astronome à l’observatoire de Königsberg (aujourd’hui Kaliningrad/Russie). En 1858, il se rendit à Paris eLire la suite… Un volume in-12, Paris, L. Hachette et Cie.. — Les origines de l’opéra et le ballet de la reineOrigines de l’opéra et le ballet de la reine (1581), LesLes Origines de l’opéra et le Ballet de la reine (1581) par Ludovic Celler, publié à Paris : Didier, 1868.Lire la suite… (1581), par M. Ludovic CellerCeller, LudovicLudovic Celler, pseudonyme de Louis Leclercq (Paris, 8 février 1828 – ?), écrivain et musicologue. Il publia des contes (1875) et des ouvrages d’érudition dont La Semaine sainte au Vatican, étude musicale et pittoresque (1867) et Les Décors de théâtre, les costumes et la mise en scène au Lire la suite… Un volume in-12, Paris, Didier et Cie.. — Dictionnaire de la musique appliquée à l’amourDictionnaire de la musique appliquée à l’amourDictionnaire de la musique appliquée à l’amour par Albert de Lasalle, publié à Paris : Librairie internationale, A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1868.Lire la suite…, par M. Albert de LasalleLa Salle [Lasalle], Albert deAlbert de La Salle [Lasalle] (Le Mans, 16 août 1833 – Paris, 24 août 1886), critique musical et musicologue. Après des études de droit, il fit carrière dans le journalisme. Il fut critique musical du Monde illustré dès sa création en 1858 et collabora également à plusieurs titres dont LeLire la suite… Un volume in-12, Paris, Lacroix, Verboeckhoven et Cie.. — Mes souvenirs Littérature musicale. Mes Souvenirs. Les VirtuosesLittérature musicale. Mes Souvenirs. Les Virtuoses par Léon Escudier publié à Paris : E. Dentu, 1868.Lire la suite…(les Virtuoses), par M. Léon EscudierEscudier, LéonLéon Escudier (Castelnaudray, 15 septembre 1815 – Paris, 22 juin 1881), journaliste et éditeur de musique. Avec Marie Escudier ils fondèrent en 1837 le périodique La France musicale, qui soutint l’école musicale italienne. En 1843, ils créèrent une maison d’édition, le Bureau Central dLire la suite… Un volume in-12, Paris, E. Denin.. — Misères d’un prix de RomeMisères d’un prix de RomeMisères d’un prix de Rome, nouvelle d’Alberic Second publiée à Paris par E. Dentu, 1868.Lire la suite…, par M. Albéric SecondSecond, AlbéricAlberic Second (Angoulême, 17 juin 1817 – Paris, 2 juin 1887), journaliste, écrivain et auteur dramatique. Il collabora au Charivari  et fut l’un des cofondateurs de La Comédie parisienne (1857). Il collabora au Figaro et fonda avec Hippolyte de Villemessant le Grand Jounal (1864). Il fut égaLire la suite… Un volume in-12, Paris, E. Denin.. — Le Trésor des pianistesTrésor des pianistes, LeLe Trésor des pianistes, Collection des Å“uvres choisies des maîtres de tous les pays et de toutes les époques, depuis le XVIe siècle jusqu’à la moitié du XIXe, accompagnées de notices biographiques, de renseignements bibliographiques et historiques, d’observations sur le caractère qui cLire la suite…, par Aristide Farrenc et Mme Louise Farrenc Ouvrage publié en livraisons, chez l’auteur.. — BelliniBellini, VincenzoVincenzo Bellini (Catania 3 novembre 1801 – Puteaux près Paris, 23 septembre 1835), compositeur. Fils et petit-fils de compositeurs, il fit ses études au Collège Royal de Musique à Naples de 1819 à 1825 avec Tritto et Zingarelli. Il fut également influencé par les opéras de Rossini, compositLire la suite…, sa vie et ses Å“uvres, par M. Arthur Pougin Un volume in-12, Paris, L. Hachette et Cie..

M. Félix Clément est un érudit dont la réputation dans le monde artiste a été établie par de remarquables travaux sur l’art musical, et principalement sur l’histoire de la musique religieuse et le plain-chant. Compositeur distingué et surtout habile harmoniste, M. Félix Clément pouvait mieux que personne, en écrivant la biographie des musiciens célèbres, juger leurs Å“uvres avec autorité. Il a donc ajouté à l’ensemble des faits déjà connus pour la plupart, et relatifs aux artistes qui ont trouvé place dans sa galerie, quelques renseignemens nouveaux et des appréciations personnelles qui ne sont pas la partie la moins intéressante de son livre. La manière de voir de M. Félix Clément n’est pas toujours la mienne, relativement surtout à certains compositeurs modernes dont il critique sévèrement les ouvrages et blâme les doctrines et les tendances avec non moins de sévérité ; mais je me plais à rendre hommage à la bonne foi de sa critique, et je ne vois dans ses jugemens que le résultat de convictions sincères qui doivent être respectées par ceux-là même qui sont le plus éloignés de les partager. Sur les cinq virtuoses que M. Félix Clément a admis dans sa collection : ViottiViotti, Giovanni BattistaGiovanni Battista Viotti (Fontanetto da Po/Italie, 12 mai 1755 – Londres, 3 mars 1824), violoniste, compositeur et directeur. Il étudia la musique à Turin avec Antonio Celoniat et, à partir de 1770, avec Gaetano Pugnani, qui lui transmit la tradition de jeu d’Archangelo Corelli. En décembre Lire la suite…, PaganiniPaganini, NicoloNicolo Paganini (Gênes, 27 octobre 1827 – Nice, 27 mai 1840), violoniste et compositeur. Il étudia le violon, la guitare et la composition avec Giovanni Cervetto (Servetto), Giacomo Costa et Francesco Gnecco, puis se perfectionna à Parme avec Alessandro Rolla et Gaspare Ghiretti de 1795 à 1796. Lire la suite…, ChopinChopin, Frédéric-FrançoisFrédéric-François Chopin (Zelazowa près Varsovie, 1er mars 1810 – Paris, 17 octobre 1849), compositeur et pianiste. S’il étudia la musique avec Joseph Elsner, l’orgue et le piano avec Wilhelm Würfel, Chopin fut essentiellement un pianiste autodidacte.Ses premières compositions, des PoLire la suite…, LisztLiszt, FranzFranz Liszt (Raiding, 22 octobre 1811 – Bayreuth, 31 juillet, 1886), pianiste et compositeur. Il étudia le piano d’abord avec son père puis grâce à une bourse étudia à Vienne avec Czerny pour le piano et Salieri pour la composition. Ses premiers récitals en 1823 à Vienne et à Pest firenLire la suite… et ThalbergThalberg, Sigismond-Fortuné-FrançoisSigismund-Fortune-François Thalberg (Genève, 8 janvier 1812 – Naples, 27 mars 1871), pianiste et compositeur. Il étudia à Vienne avec Simon Sechter (composition) et Johann Nepomuk Hummel (piano) et se produisit dès l’âge de quatorze ans avec succès dans les salons. Il publia ses premièreLire la suite…, trois, dit-il, devaient dans tous les cas y figurer comme compositeurs ; « les deux autres (LisztLiszt, FranzFranz Liszt (Raiding, 22 octobre 1811 – Bayreuth, 31 juillet, 1886), pianiste et compositeur. Il étudia le piano d’abord avec son père puis grâce à une bourse étudia à Vienne avec Czerny pour le piano et Salieri pour la composition. Ses premiers récitals en 1823 à Vienne et à Pest firenLire la suite… et PaganiniPaganini, NicoloNicolo Paganini (Gênes, 27 octobre 1827 – Nice, 27 mai 1840), violoniste et compositeur. Il étudia le violon, la guitare et la composition avec Giovanni Cervetto (Servetto), Giacomo Costa et Francesco Gnecco, puis se perfectionna à Parme avec Alessandro Rolla et Gaspare Ghiretti de 1795 à 1796. Lire la suite… ?) ont jeté un si grand éclat dans le monde par le prestige de leur exécution et l’originalité de leur talent, que le lecteur aurait été surpris de ne pas trouver dans ce livre quelques renseignemens sur leur vie accidentée. » La notice consacrée à Franz LisztLiszt, FranzFranz Liszt (Raiding, 22 octobre 1811 – Bayreuth, 31 juillet, 1886), pianiste et compositeur. Il étudia le piano d’abord avec son père puis grâce à une bourse étudia à Vienne avec Czerny pour le piano et Salieri pour la composition. Ses premiers récitals en 1823 à Vienne et à Pest firenLire la suite… est particulièrement intéressante. J’en extrais ce passage où le célèbre pianiste fait lui-même l’aveu d’un de ses péchés de jeunesse : « J’exécutais alors fréquemment, soit en public, soit dans les salons (où l’on ne manquait jamais de m’objecter que je choisissais bien mal mes morceaux), les Å“uvres de Beethoven, Weber et Hummel, et, je l’avoue à ma honte, afin d’arracher les bravos d’un public toujours lent à concevoir les belles choses dans leur auguste simplicité, je ne me faisais nul scrupule d’en altérer les mouvemens et les intentions ; j’allais même jusqu’à y ajouter insolemment une foule de traits et de points d’orgue qui, en me valant des applaudissemens ignares, faillirent m’entraîner dans une fausse voie, dont heureusement je me suis dégagé. » Et dans laquelle j’aime à croire que M. LisztLiszt, FranzFranz Liszt (Raiding, 22 octobre 1811 – Bayreuth, 31 juillet, 1886), pianiste et compositeur. Il étudia le piano d’abord avec son père puis grâce à une bourse étudia à Vienne avec Czerny pour le piano et Salieri pour la composition. Ses premiers récitals en 1823 à Vienne et à Pest firenLire la suite… n’est jamais retombé plus tard. Quant à ses compositions, voici comment les apprécie M. Félix Clément : « Elles nous paraissent l’effet malheureux d’une ambition fourvoyée. L’homme qui a pu les signer méritait bien — et tel a été son châtiment — de voir son nom associé à celui de M. WagnerWagner, RichardRichard Wagner (Leipzig, 22 mai 1813 – Venise, 13 février 1843), compositeur. Il étudia la musique tout d’abord en autodidacte puis, à partir de 1831, à l’université de Leipzig avec C. T. Weinlig. Chef des chÅ“urs à Wurtzbourg en 1831, il devint directeur musical à Magdebourg de 1834 àLire la suite… dans la campagne entreprise contre le bon sens et le goût par les musiciens de l’avenir. » M. LisztLiszt, FranzFranz Liszt (Raiding, 22 octobre 1811 – Bayreuth, 31 juillet, 1886), pianiste et compositeur. Il étudia le piano d’abord avec son père puis grâce à une bourse étudia à Vienne avec Czerny pour le piano et Salieri pour la composition. Ses premiers récitals en 1823 à Vienne et à Pest firenLire la suite… ne se considère nullement comme châtié lorsqu’on associe son nom à celui de M. Richard WagnerWagner, RichardRichard Wagner (Leipzig, 22 mai 1813 – Venise, 13 février 1843), compositeur. Il étudia la musique tout d’abord en autodidacte puis, à partir de 1831, à l’université de Leipzig avec C. T. Weinlig. Chef des chÅ“urs à Wurtzbourg en 1831, il devint directeur musical à Magdebourg de 1834 àLire la suite…, à la popularité duquel il a si efficacement contribué d’ailleurs. Mais ce qui le chagrinera peut-être, c’est que M. Félix Clément ne le juge pas digne d’être placé comme compositeur, lui, l’auteur des Poëmes symphoniques et de la Messe de GranMesse de Gran S. 9Missa solemnis zur Erweihung der Basilika in Gran (Messe solennelle pour la dédicace de la basilique de Gran) S. 9 dite « Messe de Gran » pour soli, chÅ“ur et orchestre de Franz Liszt. Elle fut créée le 31 août 1856 à Esztergom (Gran, en allemand).Lire la suite…, dans une galerie où figurent au même titre ChopinChopin, Frédéric-FrançoisFrédéric-François Chopin (Zelazowa près Varsovie, 1er mars 1810 – Paris, 17 octobre 1849), compositeur et pianiste. S’il étudia la musique avec Joseph Elsner, l’orgue et le piano avec Wilhelm Würfel, Chopin fut essentiellement un pianiste autodidacte.Ses premières compositions, des PoLire la suite… et ThalbergThalberg, Sigismond-Fortuné-FrançoisSigismund-Fortune-François Thalberg (Genève, 8 janvier 1812 – Naples, 27 mars 1871), pianiste et compositeur. Il étudia à Vienne avec Simon Sechter (composition) et Johann Nepomuk Hummel (piano) et se produisit dès l’âge de quatorze ans avec succès dans les salons. Il publia ses premièreLire la suite…. L’homme d’église trouvera-t-il dans ses sentimens d’humilité chrétienne de quoi panser la blessure faite à l’amour-propre du musicien ?

Le beau livre M. Félix Clément est imprimé avec luxe et orné de quarante-quatre portraits gravés à l’eau-forte, dont quelques uns ont été exécutés d’après ceux qui appartiennent à la riche collection de la bibliothèque impériale (cabinet des Estampes).

L’Acoustique et les phénomènes du sonAcoustique et les phénomènes du son, L’L’Acoustique et les Phénomènes du son par Rodolphe Radau, 2e édition revue et augmentée publiée à Paris : L. Hachette, 1870.Lire la suite… fait partie de la Bibliothèque des merveilles, dirigée par M. Edouard Charton, publication qui embrasse une centaine de volumes, et dont le but est de vulgariser, sous une forme attrayante et instructive à la fois, un ensemble de connaissances utiles se rattachant à l’histoire, aux sciences, aux arts, à l’industrie, etc. Le livre de M. RadauRadau, Jean-Charles-RodolpheJean-Charles-Rodolphe Radau (Angerburg/Prusse-Orientale aujourd’hui WÄ™gorzewo/Pologne, 22 janvier 1835 – Paris, 21 décembre 1911), astronome et géodésien. De 1855 à 1856, il fut astronome à l’observatoire de Königsberg (aujourd’hui Kaliningrad/Russie). En 1858, il se rendit à Paris eLire la suite… n’est donc point un de ces traités scientifiques où la complication des problèmes et l’obscurité des définitions embarrassent quelquefois les savans eux-mêmes. C’est, au contraire, un résumé clair et concis de toutes les théories, de toutes les inventions, de tous les faits relatifs à une science qui, bien que remontant à une haute antiquité, est loin d’avoir dit son dernier mot aujourd’hui, malgré l’impulsion que lui ont donnée dans ces derniers temps les importantes découvertes de ChladniChladni, Ernst Florens FriedrichErnst Florens Friedrich Chladni (Wittenberg/Saxe-Anhalt, 30 novembre 1756 – Breslau (aujourd’hui Wroclaw/Pologne), 3 avril 1827), physicien. Il fit des études de droit et de musique à Leipzig et commença une carrière juridique jusqu’au décès de son père, puis se tourna vers la physique Lire la suite… et plus récemment encore les travaux et les expériences de M. HelmholzHelmholtz, Hermann Ludwig Ferdinand vonHermann Ludwig Ferdinand von Helmholtz (Potsdam, 31 août 1821 – Berlin-Charlottenburg, 8 septembre 1894), physicien et physiologiste. Il étudia à l’École de médecine militaire Frédéric-Guillaume et devint successivement médecin militaire (1846), professeur d’anatomie et de physiologie Lire la suite…, professeur de physiologie à l’Université de Heidelberg. Les bases scientifiques de la musique étant pour la plupart déterminée par les phénomènes résultant de la vibration des corps sonores ou de la production du son, un ouvrage sur l’acoustiqueAcoustique et les phénomènes du son, L’L’Acoustique et les Phénomènes du son par Rodolphe Radau, 2e édition revue et augmentée publiée à Paris : L. Hachette, 1870.Lire la suite… doit nécessairement intéresser les musiciens, et je leur recommande particulièrement les chapitres que M. RadauRadau, Jean-Charles-RodolpheJean-Charles-Rodolphe Radau (Angerburg/Prusse-Orientale aujourd’hui WÄ™gorzewo/Pologne, 22 janvier 1835 – Paris, 21 décembre 1911), astronome et géodésien. De 1855 à 1856, il fut astronome à l’observatoire de Königsberg (aujourd’hui Kaliningrad/Russie). En 1858, il se rendit à Paris eLire la suite… a consacrés à la résonance (acoustique des églises et salles de spectacles), à la hauteur des sons, aux notes, au timbre, à la voix et aux interférences. Dans le dernier chapitre, Musique et science, l’auteur, après avoir expliqué succinctement les systèmes formulés et les erreurs répandues à différentes époques par de célèbres physiciens, mathématiciens et acousticiens, sans oublier les pythagoriciens, revient sur une analyse publiée par lui dans le Moniteur scientifique, de l’ouvrage de M. Helmholz Helmholtz, Hermann Ludwig Ferdinand vonHermann Ludwig Ferdinand von Helmholtz (Potsdam, 31 août 1821 – Berlin-Charlottenburg, 8 septembre 1894), physicien et physiologiste. Il étudia à l’École de médecine militaire Frédéric-Guillaume et devint successivement médecin militaire (1846), professeur d’anatomie et de physiologie Lire la suite…: Die Lehre von den Tonempfindung (la Théorie de la perception des sons) M. Paul de RémusatRémusat, Paul-Louis-Etienne, comte dePaul-Louis-Étienne, comte de Rémusat (Paris, 17 novembre 1831 – Paris, 22 janvier 1897), journaliste et écrivain. Tout en collaborant régulièrement à la Revue des deux mondes, il écrivit des pièces de théâtre dont Abélard (1877) et La Saint-Barthélemy (1878), les mémoires (1880) et leLire la suite… a déjà publié dans l’une de ses dernières Revues scientifiques une analyse très détaillée d’un nouvel ouvrage de M. Helmholtz Helmholtz, Hermann Ludwig Ferdinand vonHermann Ludwig Ferdinand von Helmholtz (Potsdam, 31 août 1821 – Berlin-Charlottenburg, 8 septembre 1894), physicien et physiologiste. Il étudia à l’École de médecine militaire Frédéric-Guillaume et devint successivement médecin militaire (1846), professeur d’anatomie et de physiologie Lire la suite…: Théorie physiologique de la musique fondée sur l’étude des sensations auditivesThéorie physiologique sur la musique fondée sur l’étude des sensations auditivesThéorie physiologique sur la musique fondée sur l’étude des sensations auditives par Hermann Helmholtz traduit de l’allemand par G. Guéroult avec le concours pour la partie musicale de Auguste Wolff, de la maison Pleyel et Cie, avec figures dans le texte, publié à Paris :  Victor Masson etLire la suite…, lequel se rattachait plus particulièrement à la spécialité de mon jeune et savant confrère qu’à celle dont je suis chargé dans ce journal. Je n’ai donc rien à ajouter à l’étude si consciencieuse et si complète de M. Paul de RémusatRémusat, Paul-Louis-Etienne, comte dePaul-Louis-Étienne, comte de Rémusat (Paris, 17 novembre 1831 – Paris, 22 janvier 1897), journaliste et écrivain. Tout en collaborant régulièrement à la Revue des deux mondes, il écrivit des pièces de théâtre dont Abélard (1877) et La Saint-Barthélemy (1878), les mémoires (1880) et leLire la suite….. C’est au savant professeur allemand qu’est dû le mérite « d’avoir ramené à des phénomènes physiques, susceptibles d’être soumis au calcul, les rapports secrets de sympathie et d’antipathie qui existent entre les sons naturels, et dévoilé la cause des sensations qu’ils nous font éprouver. » Et, bien que « toutes les déductions de M. HelmholzHelmholtz, Hermann Ludwig Ferdinand vonHermann Ludwig Ferdinand von Helmholtz (Potsdam, 31 août 1821 – Berlin-Charlottenburg, 8 septembre 1894), physicien et physiologiste. Il étudia à l’École de médecine militaire Frédéric-Guillaume et devint successivement médecin militaire (1846), professeur d’anatomie et de physiologie Lire la suite… ne soient pas hors de conteste », il n’en est pas moins arrivé « à déduire de considérations pour ainsi dire mathématiques les règles fondamentales de la composition. » |Mais, dit en concluant M. Radau Radau, Jean-Charles-RodolpheJean-Charles-Rodolphe Radau (Angerburg/Prusse-Orientale aujourd’hui WÄ™gorzewo/Pologne, 22 janvier 1835 – Paris, 21 décembre 1911), astronome et géodésien. De 1855 à 1856, il fut astronome à l’observatoire de Königsberg (aujourd’hui Kaliningrad/Russie). En 1858, il se rendit à Paris eLire la suite…: « S’il est possible ainsi d’établir à priori les lois les plus importantes de la musique, quelque grand que soit le résultat au point de vue de la philosophie et de l’art, il ne s’ensuit pas que la connaissance de ces lois suffise pour devenir musicien. Il faut répéter ici ce que d’AlembertAlembert, Jean Le Rond dit d’Jean Le Rond, dit d’Alembert (Paris, 16 novembre 1717 – Paris, 29 octobre 1783), mathématicien, encyclopédiste et philosophe. Après de brillantes études au collège des Quatre-Nations, il présenta à l’Académie des sciences son premier travail en mathématiques en 1739. Trois ans plus taLire la suite… disait dans la préface de son livre sur la musique : « C’est à la nature à faire le reste ; sans elle, on ne compose pas de meilleure musique pour avoir lu ces élémens, qu’on ne fera de bons vers avec le dictionnaire de Richelet. Ce sont, en un mot, des élémens de musique et non des élémens de génie que je prétends donner. » Ce n’est pas une raison, ajouterai-je, pour ne pas signaler le travail de M. RadauRadau, Jean-Charles-RodolpheJean-Charles-Rodolphe Radau (Angerburg/Prusse-Orientale aujourd’hui WÄ™gorzewo/Pologne, 22 janvier 1835 – Paris, 21 décembre 1911), astronome et géodésien. De 1855 à 1856, il fut astronome à l’observatoire de Königsberg (aujourd’hui Kaliningrad/Russie). En 1858, il se rendit à Paris eLire la suite… à l’attention d’un grand nombre de musiciens.

Dans les Origines de l’opéra et le ballet de la reineOrigines de l’opéra et le ballet de la reine (1581), LesLes Origines de l’opéra et le Ballet de la reine (1581) par Ludovic Celler, publié à Paris : Didier, 1868.Lire la suite…, M. Ludovic CellerCeller, LudovicLudovic Celler, pseudonyme de Louis Leclercq (Paris, 8 février 1828 – ?), écrivain et musicologue. Il publia des contes (1875) et des ouvrages d’érudition dont La Semaine sainte au Vatican, étude musicale et pittoresque (1867) et Les Décors de théâtre, les costumes et la mise en scène au Lire la suite… nous montre les premiers essais du théâtre lyrique, et nous fait connaître le rôle qui revient à la France dans la constitution moderne et définitive de ce genre de spectacle. Tout le monde en soupçonne quelque chose dès qu’il s’agit de MazarinMazarin, JulesGiulio Mazzarino, dit Jules Mazarin (Pescina, 14 juillet 1602 – Vincennes, 9 mars 1661), cardinal et homme politique. Nommé Principal Ministre de l’État à la mort du cardinal de Richelieu, il retint cette position durant la régence d’Anne d’Autriche, mère du roi Louis XIV. Grâce aux suLire la suite… et de Lully Lully, Jean-BaptisteJean-Baptiste Lully (Florence, 29 novembre 1632 – Paris, 22 mars 1687), compositeur. A l’âge de 13 ans, il est engagé par la duchesse de Montpensier qui voulait apprendre l’Italien. Il apprit le violon, le clavecin et la composition avec Nicolas Metru. La duchesse reconnut ses talents lui peLire la suite…; mais on ignore en général que sous le règne des Valois, en 1581, et pour les noces du duc de JoyeuseJoyeuse, Anne deAnne de Joyeuse (Château de Joyeuse à Couiza/Aude, ? 1560 – Coutras/Gironde, 20 octobre 1587), amiral de France. Il étudia d’abord au collège de Toulouse puis, en 1572, au collège de Navarre à Paris. En 1577, il accompagna son père, Guillaume de Joyeuse, en campagne contre les huguenots Lire la suite…, la cour a vu représenter une féerie qui, pour la pompe des décors, la complication des machines, les vols audacieux, la variété des danses le nombre des personnages, la richesse des costumes, ne laissait rien trop à envier à toutes celles qui, dans ces dernières années, ont fait la gloire sinon la fortune de deux théâtres, et dont les étrangers venus à  Paris pendant l’Exposition universelle, pour y admirer le génie de la France, ont pu avoir les yeux et le cÅ“ur réjouis. Le ballet-opéra porte le nom de Circé Ballet comique de la reine ou CircéBallet comique de la reine ou Circé, ballet conçu par Balthazar de Beaujoyeulx mêlé de chant et de déclamation sur un texte de Nicolas Filleul de La Chesnaye, une musique de Girard de Beaulieu et Jacques Salmon et des décors de Jacques Patin créé le 15 octobre 1581 dans la salle du Petit-BouLire la suite…; le monde mythologique y gravite autour de l’enchanteresse ; la cour, qui forme le public, fournit en même temps les acteurs ; ceux-ci vont de leurs sièges à la scène et les reprennent tour à tour. Les premiers gentilshommes du royaume figurent les dieux et les demi-dieux de l’Olympe ; la reine et les princesses paraissent mêlées à l’action, tout au moins pour y recevoir des hommages, et les demoiselles d’honneur, ces fameuses demoiselles d’honneur dont la politique tout italienne de Catherine se fit, dit-on, un instrument de séduction, prêtent leurs charmes peu voilés aux divinités peu cruelles du paganisme. L’auteur ou, si l’on veut, l’inventeur de CircéBallet comique de la reine ou CircéBallet comique de la reine ou Circé, ballet conçu par Balthazar de Beaujoyeulx mêlé de chant et de déclamation sur un texte de Nicolas Filleul de La Chesnaye, une musique de Girard de Beaulieu et Jacques Salmon et des décors de Jacques Patin créé le 15 octobre 1581 dans la salle du Petit-BouLire la suite… fut Baltazarini, un des premiers violonistes de son époque, surnommé en France Beaujoyeux ou BeaujoyeulxBeaujoyeulx [Beaujoyeux], Balthazar deBalthazar de Beaujoyeulx [Beaujoyeux] (Piémont, avant 1535 – Paris, 1587), violoniste et chorégraphe. Il vint en France vers 1555 comme chef d’une bande de violons envoyés par le maréchale Brissac à la reine Catherine de Médicis. Il fut vite naturalisé et obtint la charge de valet de chamLire la suite…, à cause du nombre des fêtes galantes, bals, ballets, festins et mascarades qu’il organisa pour la cour des Valois. Il eut pour collaborateur La ChesnayeLa Chesnaye, Nicolas Filleul deNicolas Filleul de La Chesnaye (Rouen, ? 1530 – Paris, 1575), poète et auteur dramatique. Il publia à Rouen un recueil de sonnets (1560), Les Discours ou Sonnets moraux (1563) et La Couronne de Henry le victorieux, roi de Pologne (1563). Il fut Professeur au collège d’Harcourt et y fit reprÃLire la suite…, aumônier du roi, qui fit les vers ; Patin, peintre du roi, qui, sur l’ordre de la reine, dessina « peintures, décors et costumes », et BeaulieuBeaulieu, Girard [Lambert] deGirard [Lambert] de Beaulieu (actif entre 1559 et 1590), compositeur et basse. Il fut valet de chambre de la maison des rois Charles IX puis Henri III entre 1572 et 1588. Il compte parmi les compositeurs du Ballet comique de la reine (1581) et on connaît de lui trois airs de cour sur des paroles deLire la suite…, qui fit la musique. Mais il faut en citer, je crois, un quatrième dont Baltazarini parle dans sa préface, et dont M. Ludovic CellerCeller, LudovicLudovic Celler, pseudonyme de Louis Leclercq (Paris, 8 février 1828 – ?), écrivain et musicologue. Il publia des contes (1875) et des ouvrages d’érudition dont La Semaine sainte au Vatican, étude musicale et pittoresque (1867) et Les Décors de théâtre, les costumes et la mise en scène au Lire la suite… ne parle pas dans son livre, Jacques SalmonSalmon, JacquesJacques Salmon (Picardie vers 1545 – après 1586), ténor et compositeur. En 1571, il entra comme chanteur au service de François, duc d’Anjou, le plus jeune frère du roi Charles IX, puis il fit partie de la maison du roi Henri III comme valet de chambre et chanteur de 1874 à 1584. Son air deLire la suite… ou maistre Salmon, qui était, comme le sieur de BeaulieuBeaulieu, Girard [Lambert] deGirard [Lambert] de Beaulieu (actif entre 1559 et 1590), compositeur et basse. Il fut valet de chambre de la maison des rois Charles IX puis Henri III entre 1572 et 1588. Il compte parmi les compositeurs du Ballet comique de la reine (1581) et on connaît de lui trois airs de cour sur des paroles deLire la suite…, musicien et valet de chambre d’Henri III. Si Baltazarini est considéré comme l’auteur du ballet de CircéBallet comique de la reine ou CircéBallet comique de la reine ou Circé, ballet conçu par Balthazar de Beaujoyeulx mêlé de chant et de déclamation sur un texte de Nicolas Filleul de La Chesnaye, une musique de Girard de Beaulieu et Jacques Salmon et des décors de Jacques Patin créé le 15 octobre 1581 dans la salle du Petit-BouLire la suite…, il n’a pourtant pas eu le premier l’idée de ce sujet. « Quelques années auparavant, dit M. CellerCeller, LudovicLudovic Celler, pseudonyme de Louis Leclercq (Paris, 8 février 1828 – ?), écrivain et musicologue. Il publia des contes (1875) et des ouvrages d’érudition dont La Semaine sainte au Vatican, étude musicale et pittoresque (1867) et Les Décors de théâtre, les costumes et la mise en scène au Lire la suite…, Agrippa d’AubignéAubigné, Théodore-Agrippa d’Théodore Agrippa d’Aubigné, né d’Aubigny (Pons/Saintonge, 8 février 1552 – Genève, 9 mai 1630), poète, écrivain et militaire. Son père l’éleva dans la religion calviniste, le fit instruire en latin, grec et hébreux avant de l’envoyer en 1562 parfaire ses études à Paris auprès deLire la suite… avait fait pour Catherine de MédicisCatherine de MédicisCatherine de Médicis (Florence, 13 avril 1519 – Blois, 5 janvier 1589), reine de France. Fille de Laurent II de Médicis et de Madeleine de la Tour d’Auvergne, elle épousa le futur Henri II en 1533. Devenue reine de France en 1547, elle fut officiellement sacrée à la basilique Saint-Denis deLire la suite… une tragédie avec danse et musique, intitulée CircéBallet comique de la reine ou CircéBallet comique de la reine ou Circé, ballet conçu par Balthazar de Beaujoyeulx mêlé de chant et de déclamation sur un texte de Nicolas Filleul de La Chesnaye, une musique de Girard de Beaulieu et Jacques Salmon et des décors de Jacques Patin créé le 15 octobre 1581 dans la salle du Petit-BouLire la suite… ; la mise à la scène de cette Å“uvre devait coûter fort cher, et la reine-mère recula devant la dépense. Il serait curieux de pouvoir comparer en quoi cette première CircéBallet comique de la reine ou CircéBallet comique de la reine ou Circé, ballet conçu par Balthazar de Beaujoyeulx mêlé de chant et de déclamation sur un texte de Nicolas Filleul de La Chesnaye, une musique de Girard de Beaulieu et Jacques Salmon et des décors de Jacques Patin créé le 15 octobre 1581 dans la salle du Petit-BouLire la suite… a pu servir à Baltazarini ; mais si la reine-mère refusa la représentation pour raison d’économie, il servit peu à la cassette royale d’avoir eu cette modération, car la CircéBallet comique de la reine ou CircéBallet comique de la reine ou Circé, ballet conçu par Balthazar de Beaujoyeulx mêlé de chant et de déclamation sur un texte de Nicolas Filleul de La Chesnaye, une musique de Girard de Beaulieu et Jacques Salmon et des décors de Jacques Patin créé le 15 octobre 1581 dans la salle du Petit-BouLire la suite… d’Henri III coûta, comme nous le verrons, 1 million 200,000 écus, soit 3 millions 600,000 fr., somme énorme pour l’époque et pour ce temps de misère. » Nous sommes moins misérables aujourd’hui, et aussi beaucoup plus économes. Le chapitre consacré à la musique de CircéBallet comique de la reine ou CircéBallet comique de la reine ou Circé, ballet conçu par Balthazar de Beaujoyeulx mêlé de chant et de déclamation sur un texte de Nicolas Filleul de La Chesnaye, une musique de Girard de Beaulieu et Jacques Salmon et des décors de Jacques Patin créé le 15 octobre 1581 dans la salle du Petit-BouLire la suite… renferme de curieux détails sur les orchestres, l’harmonie et les instrumens en usage à la fin du seizième siècle ; mais je ne suis pas tout à fait de l’avis de l’auteur lorsqu’il se félicite, à la fin de ce chapitre, de la réaction qui s’opère «heureusement » depuis quelques années contre le système de la prédominance des cordes dans notre musique. D’abord je ne vois pas que le rôle plus actif donné aujourd’hui aux instrumens à vent soit, comme il le dit, un signe de cette réaction, et, si elle devait avoir lieu dans le sens qu’indique M. Ludovic CollerCeller, LudovicLudovic Celler, pseudonyme de Louis Leclercq (Paris, 8 février 1828 – ?), écrivain et musicologue. Il publia des contes (1875) et des ouvrages d’érudition dont La Semaine sainte au Vatican, étude musicale et pittoresque (1867) et Les Décors de théâtre, les costumes et la mise en scène au Lire la suite…, il faudrait la combattre avec la plus grande énergie, car un bon quatuor, un quatuor bien nourri est la base fondamentale de l’orchestre, de même que la science et l’habileté d’un compositeur se reconnaissent surtout à l’importance qu’il donne au quatuor et à la façon dont il le traite dans chacune de ses parties. Cela n’empêche pas M. CellerCeller, LudovicLudovic Celler, pseudonyme de Louis Leclercq (Paris, 8 février 1828 – ?), écrivain et musicologue. Il publia des contes (1875) et des ouvrages d’érudition dont La Semaine sainte au Vatican, étude musicale et pittoresque (1867) et Les Décors de théâtre, les costumes et la mise en scène au Lire la suite… d’avoir écrit un livre très intéressant, très bon à consulter et plein de renseignemens puisés aux sources les meilleures, c’est-à-dire les plus authentiques.

La musique peut être appliquée à l’amour comme un stimulant ou comme un remède ; si folle, par exemple, que soit ma passion pour une jeune pianiste, je m’en guérirai bien vite si je suis obligé chaque jour de l’entendre exécuter la rêverieBallet comique de la reine ou CircéBallet comique de la reine ou Circé, ballet conçu par Balthazar de Beaujoyeulx mêlé de chant et de déclamation sur un texte de Nicolas Filleul de La Chesnaye, une musique de Girard de Beaulieu et Jacques Salmon et des décors de Jacques Patin créé le 15 octobre 1581 dans la salle du Petit-BouLire la suite… de M. X., la fantaisie de M. Z., ou ce que l’on nomme en style d’étude des exercices d’agilité. Ce n’est pas précisément à ce point de vue un peu vulgaire et purement sensuel que s’est placé M. Albert de LasalleLa Salle [Lasalle], Albert deAlbert de La Salle [Lasalle] (Le Mans, 16 août 1833 – Paris, 24 août 1886), critique musical et musicologue. Après des études de droit, il fit carrière dans le journalisme. Il fut critique musical du Monde illustré dès sa création en 1858 et collabora également à plusieurs titres dont LeLire la suite…. Son but, il nous l’indique lui-même, est de montrer que dans beaucoup de cas la musique et l’amour mettent en jeu les mêmes fibres de notre être sensible, et qu’entre cet art et ce sentimentThéorie physiologique sur la musique fondée sur l’étude des sensations auditivesThéorie physiologique sur la musique fondée sur l’étude des sensations auditives par Hermann Helmholtz traduit de l’allemand par G. Guéroult avec le concours pour la partie musicale de Auguste Wolff, de la maison Pleyel et Cie, avec figures dans le texte, publié à Paris :  Victor Masson etLire la suite… il existe un rapport direct, absolu, presque constant. Le DictionnaireDictionnaire de la musique appliquée à l’amourDictionnaire de la musique appliquée à l’amour par Albert de Lasalle, publié à Paris : Librairie internationale, A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1868.Lire la suite… de M. de LasalleLa Salle [Lasalle], Albert deAlbert de La Salle [Lasalle] (Le Mans, 16 août 1833 – Paris, 24 août 1886), critique musical et musicologue. Après des études de droit, il fit carrière dans le journalisme. Il fut critique musical du Monde illustré dès sa création en 1858 et collabora également à plusieurs titres dont LeLire la suite… s’adresse donc aux artistes et aux gens du monde, surtout à ceux qui, considérant la musique comme un art d’agrément, n’aiment pas qu’on leur en parle sur un ton pédant et doctoral. Ce livre offre pêle-mêle les plus fines, les plus piquantes définitions, et les appréciations les plus divertissantes ; il y a même un paragraphe consacré aux sopranistesTrésor des pianistes, LeLe Trésor des pianistes, Collection des Å“uvres choisies des maîtres de tous les pays et de toutes les époques, depuis le XVIe siècle jusqu’à la moitié du XIXe, accompagnées de notices biographiques, de renseignements bibliographiques et historiques, d’observations sur le caractère qui cLire la suite… qui est écrit en signes cabalistiques très faciles à déchiffrer. Le chapitre dans lequel il est traité de dilettantisme renferme une page extrêmement bouffonne. Je ne puis résister au désir de la citer tout entière : « A nous les sculpteurs de marrons d’Inde ! à nous les mouleurs de faux nez, les Benvenuto en pommes de canne, les empailleurs de crocodiles, les fabricans de mannequins à faire peur aux oiseaux ! Venez, vous nous aiderez à profiler cette étrange masse de chair dans laquelle nous ne pouvons démêler les traits d’une face humaine. Vous dites que cette excroissance est un nez, ce coup de rasoir une bouche, et ces deux clous de fauteuil des yeux ? Bien sûr, l’amour que vous professez pour le grotesque vous abuse, ou bien vous ne ouïtes jamais les incantations de cette sirène qui grogne, ronfle et rugit comme une ménagerie malade ; vous n’avez pas encore laissé votre manteau à cette Putiphar orgueilleuse, vindicative, envahissante et loquace comme une pie qui parle allemand ! … » Quel est ce monstre ? demanderez-vous. — C’est la musique de l’avenir !!!!… M.Albert de LasalleLa Salle [Lasalle], Albert deAlbert de La Salle [Lasalle] (Le Mans, 16 août 1833 – Paris, 24 août 1886), critique musical et musicologue. Après des études de droit, il fit carrière dans le journalisme. Il fut critique musical du Monde illustré dès sa création en 1858 et collabora également à plusieurs titres dont LeLire la suite… ne pouvait railler plus vigoureusement, à l’aide de métaphores plus colorées, ces dilettanti qui siffleront demain Lohengrin, comme ils ont sifflé hier le Tannhäuser. Je me permettrai maintenant de lui signaler une lacune, un simple oubli peut-être, mais dont il y a lieu de s’étonner à cause du titre même de son livre : il n’y est pas plus question du Conservatoire que de l’Opéra.

On peut dire assurément qu’il y a plus d’esprit que de science dans l’ouvrage humoristique de M. Albert de Lasalle La Salle [Lasalle], Albert deAlbert de La Salle [Lasalle] (Le Mans, 16 août 1833 – Paris, 24 août 1886), critique musical et musicologue. Après des études de droit, il fit carrière dans le journalisme. Il fut critique musical du Monde illustré dès sa création en 1858 et collabora également à plusieurs titres dont LeLire la suite…; mais l’auteur, critique distingué et musicien très érudit, écrira, quand il voudra, un livre plus savant que spirituel.

Si la curiosité s’attache à l’art, à son histoire, à ses principes ou à ses produits, elle s’attache au moins autant aux artistes. Abyssus abyssum trahit, l’homme attirera toujours l’homme, et nul autre spectacle dans la nature ne saurait avoir ce souverain attrait. La vie des musiciens virtuoses, chanteurs ou instrumentistes, de ces êtres privilégiés qui, en imposant l’émotion à la foule, paraissent lui dispenser une partie des dons qu’ils ont reçus du ciel, et en qui l’énergie et la fragilité du système nerveux se manifestent souvent par des traits originaux et même bizarres, contient une source d’intérêt vraiment inépuisable et qui manque rarement son effet.

éIl a suffi à M. Léon EscudierEscudier, LéonLéon Escudier (Castelnaudray, 15 septembre 1815 – Paris, 22 juin 1881), journaliste et éditeur de musique. Avec Marie Escudier ils fondèrent en 1837 le périodique La France musicale, qui soutint l’école musicale italienne. En 1843, ils créèrent une maison d’édition, le Bureau Central dLire la suite… de recueillir ses souvenirs sur ChopinChopin, Frédéric-FrançoisFrédéric-François Chopin (Zelazowa près Varsovie, 1er mars 1810 – Paris, 17 octobre 1849), compositeur et pianiste. S’il étudia la musique avec Joseph Elsner, l’orgue et le piano avec Wilhelm Würfel, Chopin fut essentiellement un pianiste autodidacte.Ses premières compositions, des PoLire la suite…, PaganiniPaganini, NicoloNicolo Paganini (Gênes, 27 octobre 1827 – Nice, 27 mai 1840), violoniste et compositeur. Il étudia le violon, la guitare et la composition avec Giovanni Cervetto (Servetto), Giacomo Costa et Francesco Gnecco, puis se perfectionna à Parme avec Alessandro Rolla et Gaspare Ghiretti de 1795 à 1796. Lire la suite…, VivierVivier, Eugène-LéonEugène-Léon Vivier (Brioude, 4 décembre 1817 – Nice, 24 février 1900), corniste et compositeur. Il abandonna le droit pour se consacrer au cor, qu’il apprit en autodidacte. En 1842, il s’installa à Paris et se produisit en concerts dans sa ville et à l’étranger, souvent aux cotés de Lire la suite…, GottschalkGottschalk, Louis-MoreauLouis-Moreau Gottschalk (La Nouvelle-Orléans, 8 mai 1829 – Tijuca/ Brésil, 18 décembre 1869), pianiste et compositeur. Arrivé à Paris en 1842, il étudia le piano avec Charles Hallé et Camille Stamaty et la composition avec Pierre Maleden. À partir de 1842, il donna des concerts tant à ParLire la suite…, GodefroidGodefroid, Dieudonne-Joseph-Guillaume FelixDieudonné-Joseph-Guillaume-Félix Godefroid (Namur, 24 juillet 1824 – Villers-sur-mer, 7 juillet 1897), harpiste. Il étudia la harpe avec François-Joseph Naderman au Conservatoire de Paris, puis avec Théodore Labarre. Il se produit en concerts en tournées dans toute l’Europe.Lire la suite…, VieuxtempsVieuxtemps, HenriHenri Vieuxtemps (Verviers/Belgique, 17 février 1820 – Mustapha/Algérie, 6 juin 1881), violoniste et compositeur. Enfant prodige, il se produisit en concerts à Bruxelles dès l’âge de sept ans, attirant l’attention du violoniste Charles de Bériot qui le fit venir à Paris, où il débuta enLire la suite…, BottesiniBottesini, GiovanniGiovanni Bottesini (Crema, 22 décembre 1821 – Parme, 7 juillet 1889), contrebassiste et compositeur. Il étudia la contrebasse, l’harmonie, le contrepoint et la composition au Conservatoire de Milan. Très doué, il finit brillamment ses études en 1839, donna son premier concert à Crema en 18Lire la suite… et bien d’autres encore avec lesquels sa position lui a créé des relations de chaque jour, pour écrire sans prétention, mais non pas sans esprit, un livre qu’on prend, qu’on quitte et auquel on revient, tant on se plait au commerce des personnages qu’il met en scène. En manière d’introduction à ses notices biographiques, M. Léon EscudierEscudier, LéonLéon Escudier (Castelnaudray, 15 septembre 1815 – Paris, 22 juin 1881), journaliste et éditeur de musique. Avec Marie Escudier ils fondèrent en 1837 le périodique La France musicale, qui soutint l’école musicale italienne. En 1843, ils créèrent une maison d’édition, le Bureau Central dLire la suite… fait de très judicieuses réflexions à propos de l’exécution musicale, de la musique internationale et de la symphonie. Nous avons déploré nous-même en plus d’une occasion l’abandon où était tombée, depuis quelques années en France, cette noble branche de l’art (la plus noble peut-être, avons-nous dit), et qui eût pu donner à certains compositeurs, s’ils eussent été encouragés à la cultiver, des succès plus durables, sinon plus fructueux, que ceux qu’ils ont demandés au théâtre.

M. Albéric SecondSecond, AlbéricAlberic Second (Angoulême, 17 juin 1817 – Paris, 2 juin 1887), journaliste, écrivain et auteur dramatique. Il collabora au Charivari  et fut l’un des cofondateurs de La Comédie parisienne (1857). Il collabora au Figaro et fonda avec Hippolyte de Villemessant le Grand Jounal (1864). Il fut égaLire la suite…, lui, n’a pas pris son héros dans la réalité. Mais, pour être sorti de l’imagination d’un homme d’esprit, le prix de RomeMisères d’un prix de RomeMisères d’un prix de Rome, nouvelle d’Alberic Second publiée à Paris par E. Dentu, 1868.Lire la suite… dont il nous raconte les aventures n’en a pas moins connu toutes les misères de la vie. Orphée Godiveau, fils d’un boulanger, aurait dû se contenter de finir dans la boutique d’un pâtissier. Son parrain le voue à la musique ; il entre donc au Conservatoire, et, après avoir passé par la cantate traditionnelle, il arrive au laurier académique. C’est au lendemain du succès que les déceptions commencent et que s’envolent les illusions. Lisez le livre de M. Albéric SecondSecond, AlbéricAlberic Second (Angoulême, 17 juin 1817 – Paris, 2 juin 1887), journaliste, écrivain et auteur dramatique. Il collabora au Charivari  et fut l’un des cofondateurs de La Comédie parisienne (1857). Il collabora au Figaro et fonda avec Hippolyte de Villemessant le Grand Jounal (1864). Il fut égaLire la suite…, et vous saurez à la suite de quelles péripéties (l’auteur malheureusement ne les a pas toutes inventées) Orphée Godiveau est bien heureux de trouver à Royan, par la protection de son oncle « le bedeau », un lutrin où il chante le dimanche, et un pensionnat de demoiselles où on l’accueille comme professeur de solfège.

Les dernières pages du volume de M. Albéric SecondSecond, AlbéricAlberic Second (Angoulême, 17 juin 1817 – Paris, 2 juin 1887), journaliste, écrivain et auteur dramatique. Il collabora au Charivari  et fut l’un des cofondateurs de La Comédie parisienne (1857). Il collabora au Figaro et fonda avec Hippolyte de Villemessant le Grand Jounal (1864). Il fut égaLire la suite…, intitulée : A l’aventureDictionnaire de la musique appliquée à l’amourDictionnaire de la musique appliquée à l’amour par Albert de Lasalle, publié à Paris : Librairie internationale, A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1868.Lire la suite…, sont un résumé de ces fines causeries qui ont établi sa réputation d’écrivain aimable et spirituel, et dans lesquelles aucune indiscrétion, aucune malveillance n’ont jamais échappé à la plume du chroniqueur.

Le Trésor des PianistesTrésor des pianistes, LeLe Trésor des pianistes, Collection des Å“uvres choisies des maîtres de tous les pays et de toutes les époques, depuis le XVIe siècle jusqu’à la moitié du XIXe, accompagnées de notices biographiques, de renseignements bibliographiques et historiques, d’observations sur le caractère qui cLire la suite… est une collection des Å“uvres choisies des maîtres de tous les pays et de toutes les époques, depuis le seizième siècle jusqu’à la moitié du dix-neuvième. Elle fut commencée par Aristide Farrenc, avec le concours de Mme Louise Farrenc, professeur au Conservatoire. Depuis la mort du savant bibliophile auquel l’art musical est redevable d’utiles travaux et de recherches qui ont amené la rectification d’une foule d’erreurs, Mme FarrencFarrenc, Jacques-Hippolyte-AristideJacques-Hippolyte-Aristide Farrenc (Marseille, 9 avril 1794 – Paris, 31 janvier 1865), flutiste, éditeur de musique. Oncle maternel d’Ernest Reyer, il vint à Paris en 1815 et fut engagé comme deuxième flutiste au Théâtre-Italien. Il fonda sa maison d’édition de musique dans les années Lire la suite… a complété et même agrandi la riche collection que son mari avait entreprise. Les Å“uvres publiées dans chaque livraison sont accompagnées « de notices biographiques, de renseignemens bibliographiques et historiques, d’observations sur le caractère qui convient à chaque auteur, des règles de l’appogiature, d’explications et d’exemples propres à faciliter l’intelligence des divers signes d’agrément, etc., etc. » Il ne devait y avoir dans l’origine que douze livraisons ; Mme FarrencFarrenc, Jacques-Hippolyte-AristideJacques-Hippolyte-Aristide Farrenc (Marseille, 9 avril 1794 – Paris, 31 janvier 1865), flutiste, éditeur de musique. Oncle maternel d’Ernest Reyer, il vint à Paris en 1815 et fut engagé comme deuxième flutiste au Théâtre-Italien. Il fonda sa maison d’édition de musique dans les années Lire la suite… a résolu d’en porter le nombre à vingt, ce qui l’y a décidée, c’est non seulement le succès obtenu dans le public par la première partie de son travail, mais surtout l’accueil sympathique qu’il a trouvé auprès de tous les artistes sérieux. M. FétisFétis, Francois-JosephFrançois-Joseph Fétis (Mons, 25 mars 1784 – Bruxelles, 26 mars 1871), compositeur, théoricien et professeur. Il étudia au Conservatoire de Paris le piano avec Boieldieu et Pradher et l’harmonie avec Rey et obtint un deuxième prix de composition en 1807. Après avoir occupé des postes à BoLire la suite… a consacré, dans la Gazette musicale, de très remarquables études au Trésor des pianistesTrésor des pianistes, LeLe Trésor des pianistes, Collection des Å“uvres choisies des maîtres de tous les pays et de toutes les époques, depuis le XVIe siècle jusqu’à la moitié du XIXe, accompagnées de notices biographiques, de renseignements bibliographiques et historiques, d’observations sur le caractère qui cLire la suite…. Nul mieux que le savant directeur du Conservatoire de Bruxelles ne pouvait faire ressortir l’utilité et l’importance de cette intéressante publication dont l’exécution typographique est de la plus grande beauté. « Rien d’aussi satisfaisant, dit M. FétisFétis, Francois-JosephFrançois-Joseph Fétis (Mons, 25 mars 1784 – Bruxelles, 26 mars 1871), compositeur, théoricien et professeur. Il étudia au Conservatoire de Paris le piano avec Boieldieu et Pradher et l’harmonie avec Rey et obtint un deuxième prix de composition en 1807. Après avoir occupé des postes à BoLire la suite…, n’a été fait en France jusqu’à ce jour. »

Il me reste à peine quelques lignes pour recommander d’une façon toute particulière le livre de M. Arthur Pougin, jeune écrivain fort instruit et très consciencieux, qui s’est fait dans la littérature musicale un nom justement estimé. Sa biographie de BelliniBellini, VincenzoVincenzo Bellini (Catania 3 novembre 1801 – Puteaux près Paris, 23 septembre 1835), compositeur. Fils et petit-fils de compositeurs, il fit ses études au Collège Royal de Musique à Naples de 1819 à 1825 avec Tritto et Zingarelli. Il fut également influencé par les opéras de Rossini, compositLire la suite… est l’ouvrage le plus complet et le plus sincère qui ait été publié sur la vie et les ouvrages du célèbre compositeur sicilien, dont Henri Heine, dans ses ReisebilderReisebilderHeinrich Heine : Reisebilder (Tableaux de voyage). Heine publia trois volumes sous ce titre. Tous trois furent publiés à Hambourg par Hoffmann et Campe, le premier en 1826, le second en 1827 et le dernier en 1830.Lire la suite…, a tracé un portrait que M. Arthur Pougin a eu l’heureuse pensée de placer, en guise de préface, en tête de son livre. Le portrait de Henri Heine, quoique « un peu fantaisiste », ne laisse aucun doute sur la ressemblance de celui qu’a dessiné, d’après une photographie appartenant à M. Francesco FlorimoFlorimo, FrancescoFrancesco Florimo (San Giorgo Morgeto/Calabre, 12 octobre 1800 – Naples, 18 décembre 1888), compositeur, professeur de chant, bibliothécaire, archiviste et musicologue. Il étudia la musique avec Nicola Antonio Zingarelli au Conservatoire San Pietro a Majella de Naples, où il se lia d’amitiéLire la suite…, archiviste du Conservatoire de Naples, l’habile crayon de M. DesjardinsDesjardins, Louis-Joseph-IsnardLouis-Joseph-Isnard Desjardins (Paris, 14 janvier 1814 – L’Haÿ-les-Roses/Val-de-Marne, 11 novembre 1894), graveur et inventeur. Il étudia à l’école des beaux-arts de Paris avec le peintre Antoine-Jean Gros et le graveur Auguste Fauchery. Il se spécialisa dans l’eau-forte et la gravure dLire la suite….

BelliniBellini, VincenzoVincenzo Bellini (Catania 3 novembre 1801 – Puteaux près Paris, 23 septembre 1835), compositeur. Fils et petit-fils de compositeurs, il fit ses études au Collège Royal de Musique à Naples de 1819 à 1825 avec Tritto et Zingarelli. Il fut également influencé par les opéras de Rossini, compositLire la suite…, dont le génie avait pour caractère particulier une sensibilité exquise, a été bien certainement le plus « poëte » de tous les compositeurs italiens.

E. REYER.