Le Courrier de Paris, 13 février 1859, [p. 1] (article signé E. Reyer).

Chronique musicale.

M. Henry TrianonTrianon, HenriHenri Trianon (Paris, 11 juillet 1811 – Paris, 17 octobre 1896), écrivain. Il débuta comme critique artistique et littéraire dans les journaux de Paris, puis s’adonna un temps à l’enseignement. Il traduisit des œuvres de Homère et de Platon et devint assistant bibliothécaire de la bibliLire la suite…, administrateur général du Théâtre de l’Opéra-Comique, a publié dans l’avant-dernier numéro de la Gazette des Théâtres, un article intitulé : Où en est la critique ? Comme la critique musicale est une branche de la critique, je me crois suffisamment autorisé à répondre quelques lignes à l’article de M. TrianonTrianon, HenriHenri Trianon (Paris, 11 juillet 1811 – Paris, 17 octobre 1896), écrivain. Il débuta comme critique artistique et littéraire dans les journaux de Paris, puis s’adonna un temps à l’enseignement. Il traduisit des œuvres de Homère et de Platon et devint assistant bibliothécaire de la bibliLire la suite…. Après avoir dit ce que c’est que critiquer, dans le sens intime du mot, après avoir fait le portrait du vrai critique (un critique imaginaire) et nous l’avoir montré « bien muni par l’étude et bien doué par la nature », M. TrianonTrianon, HenriHenri Trianon (Paris, 11 juillet 1811 – Paris, 17 octobre 1896), écrivain. Il débuta comme critique artistique et littéraire dans les journaux de Paris, puis s’adonna un temps à l’enseignement. Il traduisit des œuvres de Homère et de Platon et devint assistant bibliothécaire de la bibliLire la suite… s’écrie, du ton le plus lamentable : « Mais si nous passons au réel, quel est notre embarras ! Où en sont les critiques de nos jours ? Les uns savent et écrivent, mais à force de vivre dans le passé, ils finissent par ne plus rien comprendre au présent. — Les autres condamnent ou exaltent, en se bouchant les yeux et les oreilles : la passion tient leur plume. Ce n’est pas le beau, ce n’est pas le vrai, c’est le caprice ou la colère qui les pousse. — Ceux-là ont des manœuvres, qui leur rabattent le gibier ; ils n’écrivent que d’après des notes sorties d’autres mains, et ils corrigent leurs épreuves à la Bourse. » Quant au paragraphe final, il ne m’appartient pas d’en approfondir le sens, d’en apprécier toute la portée ; M. TrianonTrianon, HenriHenri Trianon (Paris, 11 juillet 1811 – Paris, 17 octobre 1896), écrivain. Il débuta comme critique artistique et littéraire dans les journaux de Paris, puis s’adonna un temps à l’enseignement. Il traduisit des œuvres de Homère et de Platon et devint assistant bibliothécaire de la bibliLire la suite… y décerne, à « d’autres critiques », un brevet d’honorabilité qui équivaut à ceci : Messieurs, je vous donne ma parole d’honneur que je ne crois pas le moins du monde que vous soyez les coquins.

Les seuls critiques envers lesquels M. TrianonTrianon, HenriHenri Trianon (Paris, 11 juillet 1811 – Paris, 17 octobre 1896), écrivain. Il débuta comme critique artistique et littéraire dans les journaux de Paris, puis s’adonna un temps à l’enseignement. Il traduisit des œuvres de Homère et de Platon et devint assistant bibliothécaire de la bibliLire la suite… veuille bien se départir de sa sévérité sont les critiques sortis de l’Ecole normale ; il ne leur reproche qu’une légère teinte de pédantisme. « Mais comme ils sont en possession de leur sujet ! qu’il est riche, solide et varié le fonds sur lequel ils s’appuient ! Ce ne sont pas des harpes éoliennes ébauchant quelques sons vagues, selon le vent qui les effleure, ce ne sont pas des émietteurs de mots prenant quelque attitude mièvre et se mettant l’ongle du petit doigt dans la bouche pour débiter leurs bribes. Ils savent ce qu’ils veulent dire, et ils le disent nettement. Comme leur style se fortifie et se colore, comme leur goût s’élargit et s’épure de toutes les comparaisons qu’ils ont faites, et du long commerce qu’ils out eu avec les vieux chefs-d’œuvre ! »

Nous nous associons très volontiers aux éloges que M. Henry TrianonTrianon, HenriHenri Trianon (Paris, 11 juillet 1811 – Paris, 17 octobre 1896), écrivain. Il débuta comme critique artistique et littéraire dans les journaux de Paris, puis s’adonna un temps à l’enseignement. Il traduisit des œuvres de Homère et de Platon et devint assistant bibliothécaire de la bibliLire la suite… adresse aux critiques sortis de l’Ecole normale : il est heureux surtout que le long commerce que ces jeunes écrivains ont eu avec les vieux chefs-d’œuvre ait épuré leur goût, fortifié leur style, et ne les aie pas amenés, comme d’autres, à force de lire dans le passé, à ne rien comprendre au présent, M. TrianonTrianon, HenriHenri Trianon (Paris, 11 juillet 1811 – Paris, 17 octobre 1896), écrivain. Il débuta comme critique artistique et littéraire dans les journaux de Paris, puis s’adonna un temps à l’enseignement. Il traduisit des œuvres de Homère et de Platon et devint assistant bibliothécaire de la bibliLire la suite… pourra aisément expliquer cette contradiction en disant que le même commerce, les mêmes études ne produisent pas le même résultat sur des organisations d’élite et sur des intelligences vulgaires.

« Rien ne supplée le savoir, ajoute M. TrianonTrianon, HenriHenri Trianon (Paris, 11 juillet 1811 – Paris, 17 octobre 1896), écrivain. Il débuta comme critique artistique et littéraire dans les journaux de Paris, puis s’adonna un temps à l’enseignement. Il traduisit des œuvres de Homère et de Platon et devint assistant bibliothécaire de la bibliLire la suite…, sinon peut-être le goût, cette qualité de nature qui développe et régularise l’étude, mais qui ne se remplace jamais. Asseyez-vous quelque soir à l’un de ces orchestres dont les stalles n’ont pas encore été envahies par les rivalités de coulisses et par la réclame ; allez à la Comédie-Française, et prêtez l’oreille aux jugemens qui s’y prononcent sur tel ouvrage et sur tel comédien. Il est peu de feuilletons qui en puissent rendre la justesse et le charme, la franchise et le piquant, la certitude et l’inattendu. Ah ! si ce public-là savait écrire ! »

Ici, M. TrianonTrianon, HenriHenri Trianon (Paris, 11 juillet 1811 – Paris, 17 octobre 1896), écrivain. Il débuta comme critique artistique et littéraire dans les journaux de Paris, puis s’adonna un temps à l’enseignement. Il traduisit des œuvres de Homère et de Platon et devint assistant bibliothécaire de la bibliLire la suite… se montre par trop exclusif. L’orchestre de la Comédie-Française n’est pas le seul dont les stalles n’aient pas encore été envahies par les rivalités de coulisses et par la réclame, le seul qui ait son cénacle de gens de goût et de fins connaisseurs. Sur ces deux points, l’orchestre du théâtre Favart ne le cède en rien à celui de la maison de Molière, chacun le sait ; et si les fonctions de M. TrianonTrianon, HenriHenri Trianon (Paris, 11 juillet 1811 – Paris, 17 octobre 1896), écrivain. Il débuta comme critique artistique et littéraire dans les journaux de Paris, puis s’adonna un temps à l’enseignement. Il traduisit des œuvres de Homère et de Platon et devint assistant bibliothécaire de la bibliLire la suite… à l’Opéra-Comique l’ont empêché d’oser prendre l’initiative de cette opinion, je pense qu’il voudra bien ne pas la contredire.

Très souvent il m’est arrivé, assis à l’orchestre de l’Opéra-Comique, d’écouter d’une oreille attentive les réflexions que faisaient tout autour de moi, sur les acteurs, sur la pièce nouvelle, des gens qui, presque tous, étaient des habitués, des dilettanti, et nullement des critiques de profession. Et toujours j’ai admiré le tact, le goût, la finesse de leurs appréciations.

Ah ! si ce public-là savait écrire !… Mais si ce public-là ne sait pas ou ne veut pas écrire, il se promène dans le foyer, dans les couloirs, sur les boulevards, il va dans le monde, et là il raconte ses impressions, il cause.

Depuis que M. TrianonTrianon, HenriHenri Trianon (Paris, 11 juillet 1811 – Paris, 17 octobre 1896), écrivain. Il débuta comme critique artistique et littéraire dans les journaux de Paris, puis s’adonna un temps à l’enseignement. Il traduisit des œuvres de Homère et de Platon et devint assistant bibliothécaire de la bibliLire la suite… est administrateur général de l’Opéra-Comique, ne s’est-il pas aperçu que ces appréciations, que ces causeries, pour n’être pas imprimées, n’en avaient pas moins une certaine influence, et, par conséquent, n’étaient pas tout à fait perdues ? Pour ma part, je me suis toujours empressé de les recueillir, chaque fois qu’elles se trouvaient à peu près en harmonie avec mon opinion personnelle, et je suis plus à plaindre qu’à blâmer si je n’ai pas réussi à en rendre « la justesse et le charme, la franchise et le piquant, la certitude et l’inattendu ». Je dis cela à M. TrianonTrianon, HenriHenri Trianon (Paris, 11 juillet 1811 – Paris, 17 octobre 1896), écrivain. Il débuta comme critique artistique et littéraire dans les journaux de Paris, puis s’adonna un temps à l’enseignement. Il traduisit des œuvres de Homère et de Platon et devint assistant bibliothécaire de la bibliLire la suite…, parce que j’avoue qu’il me serait très pénible d’être classé par lui dans la catégorie de ceux qui « condamnent, ou exaltent en se bouchant les yeux et les oreilles, qui n’écoutent que leur caprice ou leur colère, et qui ont l’ouïe plus dure que ne l’avait Beethoven à l’époque de sa plus grande surdité. »

Je suis loin de penser que M. TrianonTrianon, HenriHenri Trianon (Paris, 11 juillet 1811 – Paris, 17 octobre 1896), écrivain. Il débuta comme critique artistique et littéraire dans les journaux de Paris, puis s’adonna un temps à l’enseignement. Il traduisit des œuvres de Homère et de Platon et devint assistant bibliothécaire de la bibliLire la suite… soit accessible à ce sentiment que M. RoqueplanRoqueplan, Louis-Victor-NestorLouis-Victor-Nestor Roqueplan (Monreal/Aude, 16 septembre 1820 – Paris, 24 avril 1870), journaliste, directeur. Il vint à Paris en 1825 et s’engagea dans une carrière de journaliste. Il fut rédacteur en chef du Figaro où en 1830 il s’opposa aux ordonnances de Charles X. Pour La Presse et au Lire la suite… appelle « l’indépendance du cœur » ; mais je crois, cependant, que si, en écrivant son pamphlet contre la critique, M. l’administrateur actuel de l’Opéra-Comique se fût souvenu qu’il était aussi l’auteur des Maîtres chanteurs Maitre chanteur, LeLe Maitre chanteur, opéra en deux actes sur un livret de Henri Trianon mis en musique par Armand Limnander et créé à l’Opéra de Paris le 17 octobre 1853.Lire la suite…[Le Maître chanteurMaitre chanteur, LeLe Maitre chanteur, opéra en deux actes sur un livret de Henri Trianon mis en musique par Armand Limnander et créé à l’Opéra de Paris le 17 octobre 1853.Lire la suite…], de PantagruelPantagruelPantagruel, opéra-bouffe en deux actes sur un livret de de Henri Trianon mis en musique par Théodore Labarre et créé le 24 décembre 1855 à l’Opéra de Paris.Lire la suite… et d’une traduction très poétique de l’EgmontEgmontEgmont, Op. 84, musique de scène pour la tragédie de Johann Wolfgang Goethe, créée au Burgtheater à Vienne le 15 juin 1810.Lire la suite… de Beethoven, il aurait peut-être réservé une petite place aux critiques qui remplissent leur tâche, sinon avec talent, du moins avec conscience, qui rendent également hommage au mérite des vivans et des morts, et qui ne décernent pas l’éloge avec une complaisance banale ; dans sa carrière littéraire, M. TrianonTrianon, HenriHenri Trianon (Paris, 11 juillet 1811 – Paris, 17 octobre 1896), écrivain. Il débuta comme critique artistique et littéraire dans les journaux de Paris, puis s’adonna un temps à l’enseignement. Il traduisit des œuvres de Homère et de Platon et devint assistant bibliothécaire de la bibliLire la suite… a bien dû se trouver en relation avec quelques-uns de ces critiques, et si petite qu’eût été la place qu’il leur eût faite, chacun de nous s’y fut installé de lui-même, sans hésitation et sans arrière-pensée. Mais on fait un pamphlet, on ne fait pas un discours, et l’on ne songe pas aux précautions oratoires.

M. TrianonTrianon, HenriHenri Trianon (Paris, 11 juillet 1811 – Paris, 17 octobre 1896), écrivain. Il débuta comme critique artistique et littéraire dans les journaux de Paris, puis s’adonna un temps à l’enseignement. Il traduisit des œuvres de Homère et de Platon et devint assistant bibliothécaire de la bibliLire la suite… lance cet aphorisme en manière de bouquet final : « La passion peut égarer un écrivain ; la passion, c’est encore de la littérature. » Je résumerai donc mon opinion sur le pamphlet de M. TrianonTrianon, HenriHenri Trianon (Paris, 11 juillet 1811 – Paris, 17 octobre 1896), écrivain. Il débuta comme critique artistique et littéraire dans les journaux de Paris, puis s’adonna un temps à l’enseignement. Il traduisit des œuvres de Homère et de Platon et devint assistant bibliothécaire de la bibliLire la suite…, en disant simplement que je le trouve beaucoup trop littéraire. Maintenant si je considère le moment choisi par M. l’administrateur général de l’Opéra-Comique pour flageller impitoyablement une confrérie à laquelle je me trouve très honoré d’appartenir, et qui, heureusement pour elle, a eu fort rarement à se défendre contre des attaques aussi violentes, je dois convenir que ce moment, précédant de quelques jours l’apparition d’un ouvrage sur lequel l’administration de M. Nestor Roqueplan fonde les plus grandes et les plus légitimes espérances, je dois convenir, dis-je, que ce moment est des plus opportuns, des plus favorables. La critique tout entière ne manquera pas de saisir cette occasion que lui offre M. l’administrateur général de l’Opéra-Comique, de prouver qu’elle a pour principe immuable, lorsqu’elle est aux prises avec une œuvre quelconque, le premier essai d’un débutant où le chef d’œuvre d’un maître, de la juger sainement, sans passion, sans parti-pris et sans se laisser influencer par le plus imperceptible sentiment de rancune personnelle.

J’ai répondu à M. TrianonTrianon, HenriHenri Trianon (Paris, 11 juillet 1811 – Paris, 17 octobre 1896), écrivain. Il débuta comme critique artistique et littéraire dans les journaux de Paris, puis s’adonna un temps à l’enseignement. Il traduisit des œuvres de Homère et de Platon et devint assistant bibliothécaire de la bibliLire la suite… en mon nom et nullement au nom de mes confrères. Ceux-ci pourront bien, tout on se trouvant attaqués, ne pas même songer à se défendre. Je demanderai, dans ce cas, à M. l’administrateur général de l’Opéra-Comique s’il n’est pas plus sensible au dédain de leur silence qu’à la modération de ma réplique.

Passons maintenant à une autre guitare, à la guitare de M. Zani de Ferranti, dont les six cordes sont un orchestre. Pendant toute une soirée, le virtuose nous a tenu sous le charme de son talent, et HoraceHorace, Quintus Horatius Flaccus ditpoète. Son père s’installa à Rome en 57 av. J.C et donna à son fils une éducation soignée. A dix-huit ans, Horace fut envoyé à Athènes pour y étudier le grec et la philosophie. Il y apprit l’assassinat de Jules César en 44 av. J.-C. et s’enrôla dans l’armée de Brutus et commandaLire la suite…, qui admirait les artistes dont les doigts touchaient les quatre cordes de la cithare dans les hymnes et les chants belliqueux, aurait écrit tout un poëme sur la merveilleuse exécution de M. Ferranti. Les sons harmoniques, les successions d’arpèges, les gammes rapides, les notes répercutées, aucune hardiesse, aucune difficulté n’arrête l’exécutant, et nous n’avons pas été étonné d’apprendre que PaganiniPaganini, NicoloNicolo Paganini (Gênes, 27 octobre 1827 – Nice, 27 mai 1840), violoniste et compositeur. Il étudia le violon, la guitare et la composition avec Giovanni Cervetto (Servetto), Giacomo Costa et Francesco Gnecco, puis se perfectionna à Parme avec Alessandro Rolla et Gaspare Ghiretti de 1795 à 1796. Lire la suite…, après avoir entendu M. Ferranti, s’inclina devant lui, et déposa à ses pieds sa couronne de guitariste. Ah ! que nous étions loin, l’autre soir, des romances de M. PlantadePlantade, Charles-FrançoisCharles-François Plantade (Paris, 14 avril 1787 – Paris, 26 mai 1870), compositeur et administrateur. Il composa de nombreuses mélodies, des romances et des chansons de salon, dont certaines eurent beaucoup de succès. Il fut l’un des membres fondateurs de la Société des Concerts du ConservaLire la suite…, des accompagnemens de Garulti [Carulli]Carulli, Ferdinando Meinrado Francesco Pascale RosarioFerdinando Meinrado Francesco Pascale Rosario Carulli (Naples, 9 février 1770 – Paris, 14 février 1841), guitariste et compositeur. Après avoir étudié le violoncelle, il s’attela à la guitare, dont il devint un virtuose. Installé à Paris en 1806, il eut beaucoup de succès comme guitarisLire la suite… et des sérénades espagnoles ! M. Ferranti a donné dernièrement un concert dans une grande ville du Midi, et, comme il n’avait pu trouver aucun artiste pour le seconder, il joua tout seul. Quand il le voudra, M. Ferranti pourra renouveler à Paris un pareil tour de force, et nous l’assurons d’avance d’un plein succès.

L’espace me manque aujourd’hui, et je renvoie à un prochain article le compte-rendu des concerts de MM. VieuxtempsVieuxtemps, HenriHenri Vieuxtemps (Verviers/Belgique, 17 février 1820 – Mustapha/Algérie, 6 juin 1881), violoniste et compositeur. Enfant prodige, il se produisit en concerts à Bruxelles dès l’âge de sept ans, attirant l’attention du violoniste Charles de Bériot qui le fit venir à Paris, où il débuta enLire la suite… et LeboucLebouc, Charles-JosephCharles-Joseph Lebouc (Besançon, 22 décembre 1822 – Hyères, 7 mars 1893), violoncelliste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint un premier prix de violoncelle en 1844. Il fut membre de l’orchestre de l’Opéra de 1846 à 1848 et l’année suivante de la Société desLire la suite…, de Mlle Marie DarjouDarjou, MarieMarie Darjou (Paris, 31 janvier 1837 – Paris, 26 septembre 1915), pianiste. Elle étudia au Conservatoire de Paris et obtint un premier prix de solfège en 1852, un premier prix d’harmonie et d’accompagnement et un premier prix de piano en 1854, dans la classe d’Émile Prudent. Elle débuta Lire la suite…, de la société des jeunes artistes et de son aînée, celle de la rue Bergère, où l’exécution de La CréationCréation, LaLa Création (Die Schöpfung), oratorio pour soprano, ténor, basse, chœur et orchestre en trois parties sur un livret de Gottfried van Swieten mis en musique par Joseph Haydn et créé en privé au Palais Schwarzenberg de Vienne le 30 avril 1798 puis en public au Burgtheater de Vienne le 19 mars Lire la suite…, d’HaydnHaydn, Franz JosefFranz Josef Haydn (Rohrau/Basse Autriche, 31 mars 1732 – Vienne, 31 mai 1809), compositeur. Il étudia avec Johann Mathias Franck, chef de chœur de l’église de Hainburg et fut remarqué par Reutter, maître de chapelle du Stephansdom à Vienne, qu’il le recruta en 1739 ou 1740 comme choristeLire la suite…, vient de révéler au monde musical une jeune et charmante cantatrice qui porte un nom deux fois célèbres déjà : Mlle DorusDorus, JulietteJuliette van Steenkiste dite Dorus (Paris 7 mai 1841 – Paris, 26 janvier 1921), soprano et pianiste. Fille du flutiste Vincent-Joseph-Louis van Steenkiste dit Dorus et d’Emilie Singry. Elle se produisit d’abord comme soprano en concerts à Paris et en province (Valenciennes, Poitiers, etc.). ELire la suite….