L’Athenæum français, 30 juin 1855, p. 550-552 (article signé E. Reyer).
Chronique musicale.
Opéra : Les Vêpres siciliennesVêpres Siciliennes, LesLes Vêpres siciliennes, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugène Scribe et Charles Duveyrier mis en musique par Giuseppe Verdi et créé à l’Opéra de Paris le 13 juin 1855.Lire la suite…, opéra en cinq actes, paroles de MM. ScribeScribe, Augustin-EugèneAugustin-Eugène Scribe (Paris, 24 décembre 1791 – Paris, 20 février 1861), auteur dramatique, librettiste. Auteur dramatique le plus joué à la Comédie Française en son temps (Bertrand et Raton en 1833, La Camaraderie en 1837, Une Chaîne en 1841), il fut un écrivain prolixe qui écrivit 425 Lire la suite… et DuveyrierDuveyrier, CharlesCharles Duveyrier (Paris, 22 avril 1803 – Paris, 9 [10] novembre 1866), journaliste, librettiste. Disciple de Saint-Simon, il collabora à L’Organisateur (1829-1831) et au Globe (1830-1832). Un de ses articles du Globe lui valut une condamnation pour outrage à la morale publique. Il écrivit plLire la suite…, musique de M. VerdiVerdi, GiuseppeGiuseppe Verdi (Roncole près Busseto/Italie, 9 octobre 1813 – Milan, 27 janvier 1901), compositeur. Il étudia avec Ferdinando Provesi à Busseto dès 1825 puis, de 1831 à 1835 avec Vincenzo Lavigna à Milan. De 1836 à 1839, il fut maestro di musica à Busseto puis retourna à Milan où son premiLire la suite….
M. ScribeScribe, Augustin-EugèneAugustin-Eugène Scribe (Paris, 24 décembre 1791 – Paris, 20 février 1861), auteur dramatique, librettiste. Auteur dramatique le plus joué à la Comédie Française en son temps (Bertrand et Raton en 1833, La Camaraderie en 1837, Une Chaîne en 1841), il fut un écrivain prolixe qui écrivit 425 Lire la suite… croit devoir nous prévenir par une note explicative, placée en tête de son libretto, que les Vêpres siciliennes n’ont jamais eu lieu, et il nous donne cet avis afin de ne pas encourir le reproche qu’on lui a déjà adressé en plus d’une circonstance d’ignorer l’histoire ; l’habile librettiste se réserve le droit d’accommoder les événements à sa façon, selon les besoins de son œuvre, et il en use largement ; mais tout en niant le fait politique connu sous le nom de Vêpres siciliennes, peut-être voudra-t-il bien nous accorder que vers la fin du XIIIe siècle, Charles d’Anjoud’Anjou, Roi de Sicile, CharlesCharles d’Anjou (21 mars 1227 – Foggia/ Pouilles, 7 janvier 1285), roi de Sicile. Plus jeune frère du roi de France Louis IX (Saint-Louis), il fut appelé en 1264 par le pape Urbain IV pour combattre Manfred de Hohenstaufen, fils bâtard de l’empereur Frédéric II. Il s’empara du royaume de Lire la suite… étant roi de Naples, quelques milliers de Français furent massacrés à Palerme. Les cloches ne font rien à l’affaire : les opprimés se sont révoltés contre leurs oppresseurs ; le massacre a duré un mois, et quelques familiarités trop grandes, prises par les soldats français à l’égard des belles Palermitaines, furent l’étincelle qui alluma l’incendie ; tous les chroniqueurs du temps sont d’accord là-dessus : d’Esclot, Montanet [Muntaner]Muntaner, RamonRamon Muntaner (Perelda/ Catalogne, 1265 – Ibiza, 1336), chroniqueur. Sa vie très mouvementée le mena aux Îles Baléares, en Sicile, puis de 1302 à 1307 à Constantinople, en Asie mineure et enfin en Grèce avec l’expédition catalane. De 1309 à 1315, il fut gouverneur de l’île tunisieLire la suite…, MalespinaMalaspina, SabaSaba Malaspina (Rome, XIII siècle – 1298), chroniqueur et évêque. Il était un membre d’une vieille famille romaine, peut-être apparentée à la plus célèbre famille des Malaspina d’origine lombarde issue de la branche obertengo des marquis de Toscane. Il fut nommé évêque de Milet en CaLire la suite… [Malaspina]Malaspina, SabaSaba Malaspina (Rome, XIII siècle – 1298), chroniqueur et évêque. Il était un membre d’une vieille famille romaine, peut-être apparentée à la plus célèbre famille des Malaspina d’origine lombarde issue de la branche obertengo des marquis de Toscane. Il fut nommé évêque de Milet en CaLire la suite… et bien d’autres : seulement il n’y a jamais eu de plan de révolte ; le peuple s’est soulevé spontanément et sans attendre de signal. M. ScribeScribe, Augustin-EugèneAugustin-Eugène Scribe (Paris, 24 décembre 1791 – Paris, 20 février 1861), auteur dramatique, librettiste. Auteur dramatique le plus joué à la Comédie Française en son temps (Bertrand et Raton en 1833, La Camaraderie en 1837, Une Chaîne en 1841), il fut un écrivain prolixe qui écrivit 425 Lire la suite… a donc été un peu loin en donnant un démenti si formel à des événements historiques. Cela dit, suivons-le dans les excursions sa fantaisie, et passons-lui le carillon de son cinquième acte auquel il semble tenir plus particulièrement. Qu’on nous permette d’ajouter qu’il n’y a pas la moindre analogie entre le nouveau poëme de M. ScribeScribe, Augustin-EugèneAugustin-Eugène Scribe (Paris, 24 décembre 1791 – Paris, 20 février 1861), auteur dramatique, librettiste. Auteur dramatique le plus joué à la Comédie Française en son temps (Bertrand et Raton en 1833, La Camaraderie en 1837, Une Chaîne en 1841), il fut un écrivain prolixe qui écrivit 425 Lire la suite… et le drame célèbre de Casimir DelavigneDelavigne, Jean-Francois-CasimirJean-François-Casimir Delavigne (Le Havre, 4 avril 1798 – Lyon, 11 décembre 1843), auteur dramatique. Il acquiert la célébrité avec ses poèmes patriotiques Les Messéniennes (1818-24) puis avec ses tragédies Les Vêpres siciliennes (1819) et Louis XI (1832). Deux de ses tragédies inspirèrLire la suite….
Guy de MonfortMontfort, Guy deGuy de Montfort (?, 1244 – Sicile, vers 1288), comte de Nola. Fils de Simon de Montfort, 6e comte de Leicester et d’Éleonor d’Angleterre, sœur du roi Henry III d’Angleterre. Il se battit contre son roi et fut fait prisonnier à la bataille d’Evesham le 4 août 1265. `L’année suivante,Lire la suite… gouverne la Sicile au nom de Charles d’Anjou : une jeune Sicilienne, séduite par lui autrefois, lui a donné un fils qu’elle a élevé dans la haine des Français, et auquel elle a soigneusement caché le secret de sa naissance.
Oui, grâce ! et plus encor,
Pour réconcilier la Sicile et la France,
D’Hélène et de mon fils j’ordonne l’alliance.
MonfortMontfort, Guy deGuy de Montfort (?, 1244 – Sicile, vers 1288), comte de Nola. Fils de Simon de Montfort, 6e comte de Leicester et d’Éleonor d’Angleterre, sœur du roi Henry III d’Angleterre. Il se battit contre son roi et fut fait prisonnier à la bataille d’Evesham le 4 août 1265. `L’année suivante,Lire la suite… est homme de parole. Au moment où Hélène s’apprête à repousser une pareille union, Procidade Procida, JeanJean de Procida (Salerne, ? 1210 – Rome, ? 1298), médecin et gouverneur de l’île de Procida. Médecin de Manfred de Hohenstaufen, il soutint les Hohenstaufen dans leurs luttes contre le pape puis contre Charles d’Anjou. Lorsque Charles d’Anjou s’empara de la Sicile, Jean de Procida s’exiLire la suite… lui souffle à l’oreille : Acceptez, il le faut. La noce a lieu au cinquième acte. Les cloches qui annonceront l’heure de la cérémonie donneront en même temps le signal du massacre. Procidade Procida, JeanJean de Procida (Salerne, ? 1210 – Rome, ? 1298), médecin et gouverneur de l’île de Procida. Médecin de Manfred de Hohenstaufen, il soutint les Hohenstaufen dans leurs luttes contre le pape puis contre Charles d’Anjou. Lorsque Charles d’Anjou s’empara de la Sicile, Jean de Procida s’exiLire la suite…, comme on voit, avait besoin des cloches et c’est pour cela qu’il a empêché Hélène de refuser l’alliance proposée par le gouverneur. Hélène va être conduite à l’autel, et c’est alors seulement que Procidade Procida, JeanJean de Procida (Salerne, ? 1210 – Rome, ? 1298), médecin et gouverneur de l’île de Procida. Médecin de Manfred de Hohenstaufen, il soutint les Hohenstaufen dans leurs luttes contre le pape puis contre Charles d’Anjou. Lorsque Charles d’Anjou s’empara de la Sicile, Jean de Procida s’exiLire la suite… la met dans la confidence de son projet ; la duchesse engage
Le libretto a offert au musicien des situations très dramatiques, très-émouvantes, sinon très-neuves ; cependant le public a souri plus d’une fois en voyant la persistance de ce féroce MonfortMontfort, Guy deGuy de Montfort (?, 1244 – Sicile, vers 1288), comte de Nola. Fils de Simon de Montfort, 6e comte de Leicester et d’Éleonor d’Angleterre, sœur du roi Henry III d’Angleterre. Il se battit contre son roi et fut fait prisonnier à la bataille d’Evesham le 4 août 1265. `L’année suivante,Lire la suite…, de ce buveur de sang, de ce tyran exécrable à se faire appeler papa. Ce même public (on sait qu’aux premières représentations assiste toujours l’élite du public parisien) a paru trouver singulier que la duchesse Hélène, au milieu de grandes préoccupations politiques et matrimoniales, se mit à chanter un boléro parsemé de fioritures, de roulades et autres agréments. Mais laissons là toutes ces bagatelles et occupons-nous de la partition de M. VerdiVerdi, GiuseppeGiuseppe Verdi (Roncole près Busseto/Italie, 9 octobre 1813 – Milan, 27 janvier 1901), compositeur. Il étudia avec Ferdinando Provesi à Busseto dès 1825 puis, de 1831 à 1835 avec Vincenzo Lavigna à Milan. De 1836 à 1839, il fut maestro di musica à Busseto puis retourna à Milan où son premiLire la suite…, bien supérieure, selon nous, à ses précédents ouvrages. Le faire italien s’y fait bien sentir de temps en temps, mais on voit que l’auteur s’est préoccupé d’asservir son inspiration au goût et aux exigences de la scène française : la plupart de ses morceaux sont neufs d’allure, et ne sont pas fondus dans le moule de l’éternelle cavatine ; il n’a pas entièrement renoncé à la cabalette, à la cavatine et à l’unisson dans les ensembles ; mais à côté de pauvretés et de réminiscences en petit nombre, il y a des pages d’une exquise finesse, d’une grande suavité, des mélodies d’une distinction réelle, soutenues par une instrumentation intéressante, claire, délicate et très-habilement ciselée. En somme, nous avons fait connaissance avec un VerdiVerdi, GiuseppeGiuseppe Verdi (Roncole près Busseto/Italie, 9 octobre 1813 – Milan, 27 janvier 1901), compositeur. Il étudia avec Ferdinando Provesi à Busseto dès 1825 puis, de 1831 à 1835 avec Vincenzo Lavigna à Milan. De 1836 à 1839, il fut maestro di musica à Busseto puis retourna à Milan où son premiLire la suite… dont nous ne nous doutions pas le moins du monde. Le ballet des Quatre-Saisons, que l’on exécute pendant la fête donnée par Guy de MonfortMontfort, Guy deGuy de Montfort (?, 1244 – Sicile, vers 1288), comte de Nola. Fils de Simon de Montfort, 6e comte de Leicester et d’Éleonor d’Angleterre, sœur du roi Henry III d’Angleterre. Il se battit contre son roi et fut fait prisonnier à la bataille d’Evesham le 4 août 1265. `L’année suivante,Lire la suite…, est rempli de jolis motifs et d’ingénieux effets d’orchestre ; maître Adam lui-même n’eût pas mieux fait.
Nous avons remarqué dans l’ouverture une belle phrase dite par les violoncelles et empruntée au duo du troisième acte : il y a de l’énergie dans le double chœur des soldats français et des Siciliens, sur lequel la toile se lève ; seulement nous croyons que le compositeur aurait dû colorer d’une teinte moins uniforme ce morceau d’ensemble, et exprimer d’une manière plus tranchée les sentiments bien différents qui animent les deux peuples réunis sur la grande place de Palerme. Hélène chante une ballade à double sens ; elle prêche à la fois la fraternité et la révolte. Ce chant est d’un beau caractère : la cabalette qui suit,
Courage !… du courage,
rappelle NabuccoNabuccoNabuccodonosor, dit plus simplement Nabucco, opéra en quatre parties sur un livret de Temistocle Solera, d’après Anicet-Bourgeois et Cornue, mis en musique par Giuseppe Verdi et créé au Théâtre de la Scala à Milan le 9 mars 1842 et au Théâtre-Italien à Paris le 16 octobre 1845.Lire la suite…, Jérusalem JérusalemJérusalem, opéra en quatre actes sur un livret d’Alphonse Royer et Gustave Vaëz, mis en musique par Giuseppe Verdi, créé à l’Opéra de Paris le 26 novembre 1847. C’est l’adaptation en Français de l’œuvre de Giuseppe Verdi, I Lombardi alla prima crociata, sur un livret de TemistoclLire la suite…ou ErnaniErnaniErnani, opéra en quatre actes sur un livret de Francisco Maria Piave,d’après Hernani de Hugo, mis en musique par Giuseppe Verdi et créé au Théâtre La Fenice de Venise le 9 Mars 1844 et au Théâtre-Italien à Paris le 6 janvier 1846.Lire la suite… ; les éclats de voix n’y sont pas ménagés, et cela fait bien l’affaire de Mlle CruvelliCruvelli, SophieJeanne-Sophie-Charlotte Cruwell dite Sophie Cruvelli (Bielefeld/Allemagne, 12 mars 1826 – Monte-Carlo, 6 novembre 1907), soprano. Elle étudia le chant avec Giulio Marco Bordogni à Paris et Francesco Lamperti à Milan. Elle fit son début au Théâtre La Fenice de Venise en 1847 et au Théâtre-ItaLire la suite…. Après un quatuor qu’il est peu important de citer, l’acte se termine par un fort beau duo entre
Au début de l’acte suivant, Procidade Procida, JeanJean de Procida (Salerne, ? 1210 – Rome, ? 1298), médecin et gouverneur de l’île de Procida. Médecin de Manfred de Hohenstaufen, il soutint les Hohenstaufen dans leurs luttes contre le pape puis contre Charles d’Anjou. Lorsque Charles d’Anjou s’empara de la Sicile, Jean de Procida s’exiLire la suite… chante un air dont l’ampleur mélodique et la franchise de l’inspiration sont également remarquables. Nous parlons du cantabile seulement ; l’allegro lui est inférieur en tous points. Le chœur accompagne à mezza voce ; Procidade Procida, JeanJean de Procida (Salerne, ? 1210 – Rome, ? 1298), médecin et gouverneur de l’île de Procida. Médecin de Manfred de Hohenstaufen, il soutint les Hohenstaufen dans leurs luttes contre le pape puis contre Charles d’Anjou. Lorsque Charles d’Anjou s’empara de la Sicile, Jean de Procida s’exiLire la suite… chante à pleine voix. Nous avons déjà vu cela dans le TrovatoreTrovatore, IlIl Trovatore, opéra en quatre actes sur un livret en italien de Salvadore Cammarano complété par Leone Emanuele Bardare et mis en musique par Giuseppe Verdi. L’œuvre fut créée au Théâtre Apollo à Rome le 19 janvier 1853 et au Théâtre-Italien à Paris le 23 décembre 1854.Lire la suite…. Comme morceau scénique parfaitement traité, nous citerons le duo entre
Nous n’avons pas beaucoup goûté au troisième acte le grand air de MonfortMontfort, Guy deGuy de Montfort (?, 1244 – Sicile, vers 1288), comte de Nola. Fils de Simon de Montfort, 6e comte de Leicester et d’Éleonor d’Angleterre, sœur du roi Henry III d’Angleterre. Il se battit contre son roi et fut fait prisonnier à la bataille d’Evesham le 4 août 1265. `L’année suivante,Lire la suite…. En revanche, nous louerons sans restrictions le beau duo entre
Quand ma bonté toujours nouvelle
L’empêchait d’être condamné,
est pleine d’une tendresse réelle, d’une touchante affection. Le chant exécuté par les violons sur la troisième corde ajoute encore au charme et à la couleur du récit. Nous avons dit quelques mots du ballet des Quatre-Saisons. Le solo de hautbois qui accompagne le pas de l’Été est vraiment délicieux. Il y a beaucoup d’animation et de verve dans la scène des bacchantes et de piquants effets d’orchestre, des pizzicati d’une charmante originalité dans la scène des frileuses battant le briquet et se groupant autour du feu qu’elles viennent d’allumer. Dans le final, le compositeur nous parait avoir abusé de l’unisson ; il s’est servi de son procédé habituel. Les uns ont trouvé cela saisissant, grandiose ; les autres ont dit que c’était un effet produit par des moyens vulgaires et complètement manqué. Il y a exagération de part et d’autre. A la salle Ventadour, les opinions auraient été moins divisées.
Le quatrième acte est le plus lugubre : la prison d’abord, le billot ensuite.
….. Amoureusement tendres
Qui font rêver.
Après un quatuor solennel, parfait sous le rapport de l’agencement des voix, vient la scène du supplice ; les adieux déchirants d’Hélène à
Arrive donc, bienheureux cinquième acte ! Ce n’est pas que nous soyons pressé de signer, tant s’en faut ; mais nous avons hâte de parler d’un petit bijou musical, d’une fleur de mélodie, de quelque chose de pur, de chaste, d’aérien, de la romance d’amour qu’
Le succès a été très-grand et très-légitime. Pourquoi donc l’Opéra parle-t-il déjà de la représentation d’un ouvrage ducal et de la rentrée de Mlle Alboni Alboni, MariettaMarietta Alboni (Cita di Castello/ Italie, 6 mars 1823 – Ville d’Avray, 23 juin 1894), contralto. Elle étudia à Bologne, où elle débuta en 1842 dans Saffo (Pacini). De 1847 à 1849, elle fut engagée au Théâtre-Italien de Paris, où elle chanta dans les opéras de Rossini et Donizetti. DLire la suite…? Il est aussi question de la reprise de Guillaume TellGuillaume TellGuillaume Tell, opéra en quatre actes sur un livret d’Etienne de Jouy et Hippolyte Bis, d’après Schiller, mis en musique par Gioachino Rossini, créé à l’Opéra de Paris le 3 aout 1829.Lire la suite…, ce qui semblerait faire croire que l’administration de la rue Lepelletier [Le Peletier] n’ignore point la présence de RossiniRossini, GioachinoGioachino Rossini (Pesaro/Italie 29 février 1792 – Passy, 13 novembre 1868), compositeur. Né de parents musiciens, Rossini étudia le chant avec Giuseppe Malerbi à Lugo et débuta comme chanteur au théâtre d’Imola en 1804 et chanta le rôle d’un enfant dans Camilla de Paer à Bologne en 180Lire la suite… à Paris. Nous demanderons seulement si le chef-d’œuvre servira de lever de rideau à un ballet en vogue ou si on le jouera tout entier.
Personnes discutées
Personnes citées
Oeuvres discutées
Oeuvres citées
Notes d'édition
Il s’agit des Vêpres siciliennes, tragédie en cinq actes en vers de Jean-François-Casimir Delavigne créée au Théâtre de l’Odéon à Paris le 23 octobre 1819.
Ces paroles auraient été prononcées au siège de Béziers (juillet 1209) par Arnaud Amaury, archevêque de Narbonne et légat du pape, chargé de réprimer l’hérésie cathare durant la croisade des Albigeois.
Rossini a quitté Florence le 26 avril 1855 pour se réinstaller à Paris. Il y est arrivé autour du 25 mai 1855 et y passera les dernières quinze années de sa vie.