L’Athenæum français, 31 mai 1856, p. 470-471 (article signé E. Reyer).

Chronique musicale.

Théâtre des Bouffes-Parisiens : L’ImpresarioImprésario (Der Schauspieldirektor)L’Imprésario (Der Schauspieldirecktor), opérette bouffe sur un livret de Léon Battu et Ludovic Halévy d’après le livret de Gottlieb Stephanie mis en musique par Wolfgang Amadeus Mozart et représenté aux Théâtre des Bouffes-Parisiens le 20 mai 1856.Lire la suite…, opéra bouffe en un acte, paroles adaptées sur la musique de MozartMozart, Wolfgang AmadeusWolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791), compositeur. Enfant prodige. Son père développa ses dons pour le piano et la composition et l’exhiba dès l’âge de six ans dans des voyages à travers toute l’Europe. Ses premières compositions, des pièces Lire la suite… par MM. Léon BattuBattu, LéonLéon Battu (Paris, ? 1827 – Paris, 22 novembre 1857), vaudevilliste. Il était le fils du violoniste et second chef d’orchestre de l’orchestre de l’Opéra de Paris, Pantaléon Battu, et le frère de la soprano Marie Battu. Léon Battu écrivit de nombreux livrets d’ouvrages légers, seuLire la suite… et Ludovic HalévyHalévy , LudovicLudovic Halévy (Paris, 1er janvier 1834 – Paris, 7 mai 1908), librettiste. Il suit la voie administrative, entrant en 1852 au ministère d’État avant de devenir chef de bureau au ministère de l’Algérie et des colonies six ans plus tard, puis secrétaire-rédacteur au Corps législatif (18Lire la suite….


En 1786 MozartMozart, Wolfgang AmadeusWolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791), compositeur. Enfant prodige. Son père développa ses dons pour le piano et la composition et l’exhiba dès l’âge de six ans dans des voyages à travers toute l’Europe. Ses premières compositions, des pièces Lire la suite… écrivit, pour être jouée à Schœnbrunn, devant la cour, une partition intitulée Der Schauspiel Director Imprésario (Der Schauspieldirektor)L’Imprésario (Der Schauspieldirecktor), opérette bouffe sur un livret de Léon Battu et Ludovic Halévy d’après le livret de Gottlieb Stephanie mis en musique par Wolfgang Amadeus Mozart et représenté aux Théâtre des Bouffes-Parisiens le 20 mai 1856.Lire la suite…[Der SchauspieldirektorImprésario (Der Schauspieldirektor)L’Imprésario (Der Schauspieldirecktor), opérette bouffe sur un livret de Léon Battu et Ludovic Halévy d’après le livret de Gottlieb Stephanie mis en musique par Wolfgang Amadeus Mozart et représenté aux Théâtre des Bouffes-Parisiens le 20 mai 1856.Lire la suite…] (le Directeur de troupe). M. Oulibischeff [Ulybyšev], membre honoraire de la Société philharmonique de Saint-Pétersbourg, dans son excellente biographie de MozartMozart, Wolfgang AmadeusWolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791), compositeur. Enfant prodige. Son père développa ses dons pour le piano et la composition et l’exhiba dès l’âge de six ans dans des voyages à travers toute l’Europe. Ses premières compositions, des pièces Lire la suite…, donne de curieux détails sur l’origine et le sujet de cette petite pièce. Il y avait dans ce moment-là, au théâtre de Vienne, deux cantatrices célèbres à différents titres et par conséquent rivales : Mlle CavaglioriCavalieri, CaterinaCatharina Magdalena Josepha Cavalier dite Caterina Cavalieri (Vienne, 18 mars 1755 – Vienne, 30 juin 1801), soprano. Elle fit presque toute sa carrière à Vienne, sa ville de naissance. Elle étudia le chant avec Salieri, dont elle devint la maîtresse. Elle débuta en 1775 au Kärtnertortheater Lire la suite… [Cavalieri]Cavalieri, CaterinaCatharina Magdalena Josepha Cavalier dite Caterina Cavalieri (Vienne, 18 mars 1755 – Vienne, 30 juin 1801), soprano. Elle fit presque toute sa carrière à Vienne, sa ville de naissance. Elle étudia le chant avec Salieri, dont elle devint la maîtresse. Elle débuta en 1775 au Kärtnertortheater Lire la suite… et Mme Lange Weber, AloysiaMaria Aloysia Louise Antonia Weber épouse Lange (Zell/ Mannheim, vers 1760 – Salzbourg, 8 juin 1839), soprano. Elle étudia le chant avec G. J. Vogler à Mannheim, où elle rencontra en 1777 Mozart, qui en tomba amoureux. Il écrivit pour elle de nombreux airs de concert dont Popolo di Tessaglia,Lire la suite…; les deux prime-donne furent choisies comme les héroïnes de l’imbroglio et, sous les noms de Herz et de Silberklang, elles jouèrent leur rôle au naturel, faisant assaut de trilles, de roulades, et déployant tour à tour tous les artifices de leur gosier devant un pauvre impresario fort embarrassé de savoir à qui donner la palme. M. Oulibischeff ne dit pas si le noble auditoire en présence duquel cette opérette de circonstance fut représentée se prononça en faveur de l’une ou de l’autre des deux cantatrices ; il laisse croire cependant que la balance pencha du côté de Mme LangeWeber, AloysiaMaria Aloysia Louise Antonia Weber épouse Lange (Zell/ Mannheim, vers 1760 – Salzbourg, 8 juin 1839), soprano. Elle étudia le chant avec G. J. Vogler à Mannheim, où elle rencontra en 1777 Mozart, qui en tomba amoureux. Il écrivit pour elle de nombreux airs de concert dont Popolo di Tessaglia,Lire la suite… (Mlle Aloyse Weber), la belle-sœur de MozartMozart, Wolfgang AmadeusWolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791), compositeur. Enfant prodige. Son père développa ses dons pour le piano et la composition et l’exhiba dès l’âge de six ans dans des voyages à travers toute l’Europe. Ses premières compositions, des pièces Lire la suite…. Du reste, le compositeur avait rempli sa tâche avec une si scrupuleuse impartialité, qu’à une triple croche près, les deux artistes, tout en chantant des airs différents, passèrent par les mêmes épreuves dans ce tournoi vocal, qui s’est renouvelé plus d’une fois depuis cette époque. CimarosaCimarosa, DomenicoDomenico Cimarosa (Aversa, 17 décembre 1749 – Venise, 11 janvier 1801), compositeur. Il étudia au Conservatoire di Santa Maria di Loreto de Naples avec Antonio Sacchini. Il se fit remarquer avec son premier ouvrage pour la scène, l’intermezzo comique Le magie di Merlina e Zoroastro (1772). SeLire la suite… a écrit un opéra dont le titre a à peu près la même signification (L’Impresario nelle Impresario in augustie, L’L’Impresario in angustie (Le Directeur dans l’embarras), farsa per musica (farce en musique) en un acte sur un livret de Giuseppe Maria Diodati mis en musique par Domenico Cimarosa et créée au Teatro Nuovo de Naples à l’automne 1786.Lire la suite…[in] angustieImpresario in augustie, L’L’Impresario in angustie (Le Directeur dans l’embarras), farsa per musica (farce en musique) en un acte sur un livret de Giuseppe Maria Diodati mis en musique par Domenico Cimarosa et créée au Teatro Nuovo de Naples à l’automne 1786.Lire la suite…), mais dont le sujet n’a aucune analogie avec celui-ci.

La partition de MozartMozart, Wolfgang AmadeusWolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791), compositeur. Enfant prodige. Son père développa ses dons pour le piano et la composition et l’exhiba dès l’âge de six ans dans des voyages à travers toute l’Europe. Ses premières compositions, des pièces Lire la suite… ne comptait primitivement que quatre morceaux : une ouverture, deux airs et un trio servant de final ; depuis elle s’est augmentée d’un second trio, d’une ariette pour voix de baryton, d’un petit air pour voix de ténor, de couplets au public et d’un ensemble dont le thème est la reproduction du principal motif de l’ouverture. Ces emprunts ont été faits à l’œuvre de MozartMozart, Wolfgang AmadeusWolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791), compositeur. Enfant prodige. Son père développa ses dons pour le piano et la composition et l’exhiba dès l’âge de six ans dans des voyages à travers toute l’Europe. Ses premières compositions, des pièces Lire la suite…, et l’ouvrage représenté aux Bouffes-Parisiens est tel qu’on le joue en Allemagne aujourd’hui. Quant au libretto, il a été modifié de fond en comble, et voici la donnée assez amusante imaginée par MM. HalévyHalévy , LudovicLudovic Halévy (Paris, 1er janvier 1834 – Paris, 7 mai 1908), librettiste. Il suit la voie administrative, entrant en 1852 au ministère d’État avant de devenir chef de bureau au ministère de l’Algérie et des colonies six ans plus tard, puis secrétaire-rédacteur au Corps législatif (18Lire la suite… et Léon BattuBattu, LéonLéon Battu (Paris, ? 1827 – Paris, 22 novembre 1857), vaudevilliste. Il était le fils du violoniste et second chef d’orchestre de l’orchestre de l’Opéra de Paris, Pantaléon Battu, et le frère de la soprano Marie Battu. Léon Battu écrivit de nombreux livrets d’ouvrages légers, seuLire la suite… pour servir de texte à la musique du maître : Silvia, la fille de l’impresario Rossignolo, pendant un voyage qu’elle a fait à Naples, s’est enamourée du beau Lélio, le premier ténor de San-Carlo, et elle est surprise par son père contemplant le portrait miniature de ce ténor aimé. Rossignolo ne connaît Lélio que de réputation, et quand Silvia, pour éviter la semonce paternelle, feint d’avoir entre les mains le portrait du prince, le crédule imprésario se découvre devant cette auguste image, puis s’en empare et va chez le joaillier voisin la faire monter en épingle. Lélio n’a rien moins que les sympathies du signor Rossignolo, qui lui trouve peu de voix et peu d’oreille : et si jamais il obtenait le privilége du théâtre de San-Carlo qu’il sollicite, le premier acte du nouveau directeur serait de mettre Lélio à la porte. Le beau ténor ne se fait pas d’illusions à cet égard ; aussi grande est sa surprise lorsqu’en entrant chez Rossignolo il voit le bonhomme presque à ses genoux, se trouvant très-honoré de sa visite et lui ménageant un tête à tête avec sa fille. Silvia donne à Lélio le mot de l’énigme, et il joue son rôle d’altesse avec un naturel parfait jusqu’au moment où l’arrivée de Zerlina le force à jeter le masque. Zerlina, la prima donna de San-Carlo, a pris au sérieux quelques galanteries de Lélio, et, quand elle se voit trahie pour Silvia, elle va s’offrir en qualité de camériste chez le signor Rossignolo, afin de pouvoir mieux épier les projets de sa rivale. L’impresario est fort étonné de voir tomber de la valise de son hôte le portrait de Zerlina ; Lélio avoue alors d’un air un peu embarrassé que Zerlina est sa sœur et qu’une folle passion pour Rossignolo lui a fait braver toutes les lois de l’étiquette, toutes les convenances. Rossignolo qui, l’instant auparavant, lutinait sa servante et lui reprochait amoureusement d’avoir manqué son macaroni, demeure tout interdit devant un pareil aveu, et il implore son pardon de la belle princesse ; il l’obtient à la condition qu’il accordera la main de Silvia à Lélio le protégé du prince, puis il court chez le notaire faire rédiger les deux contrats de mariage, le sien et celui de Silvia avec Lélio. Dans l’ivresse de sa joie, il s’écrie naïvement : Je serai donc prince du sang ! Malheureusement les reproches que Zerlina adresse à Lélio sur son infidélité éveillent la jalousie de Silvia, et quand son père est de retour elle lui apprend qu’il a été mystifié. Lélio calme la colère de l’impresario en lui montrant le privilège de la direction du théâtre de San-Carlo qu’il est chargé de lui remettre, et comme à tout prendre Zerlina est une fort belle personne, Rossignolo ne retire pas à la prima donna la parole qu’il a donnée à la princesse.

M. Oulibischeff juge un peu sévèrement la musique de cet ouvrage. « N’y cherchez point MozartMozart, Wolfgang AmadeusWolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791), compositeur. Enfant prodige. Son père développa ses dons pour le piano et la composition et l’exhiba dès l’âge de six ans dans des voyages à travers toute l’Europe. Ses premières compositions, des pièces Lire la suite…, dit-il, il y a mis son nom, mais il a oublié d’y apposer son cachet. » Nous croyons au contraire que le cachet du maître s’y trouve à chaque page ; d’ailleurs MozartMozart, Wolfgang AmadeusWolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791), compositeur. Enfant prodige. Son père développa ses dons pour le piano et la composition et l’exhiba dès l’âge de six ans dans des voyages à travers toute l’Europe. Ses premières compositions, des pièces Lire la suite… est un de ces rares génies dont les vives étincelles jaillissent au moindre choc, et qui ne sauraient, dans aucune circonstance, être frappés de stérilité. L’ouverture, écrite en style fugué, est pleine de verve et de brio, et il est curieux de suivre la mélodie à travers toutes les évolutions par lesquelles la fait passer l’imagination brillante et capricieuse du compositeur ; la grande qualité de cette page symphonique c’est la clarté, c’est l’ordre qui règne au milieu du délicieux caquetage des instruments, et c’est aussi la forme séduisante et pleine de fantaisie que le musicien a su donner à son travail scientifique. Les petits couplets chantés par Rossignolo sont du meilleur comique ; dans l’air de Silvia et dans le trio final on retrouve plus d’une affinité de rhythme et de mélodie avec certains passages de Don Juan; là et ailleurs, depuis la première jusqu’à la dernière note de l’ouvrage, il faut admirer la grâce, la fraîcheur de l’idée, et cette étonnante richesse d’effets que MozartMozart, Wolfgang AmadeusWolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791), compositeur. Enfant prodige. Son père développa ses dons pour le piano et la composition et l’exhiba dès l’âge de six ans dans des voyages à travers toute l’Europe. Ses premières compositions, des pièces Lire la suite… obtenait toujours à l’aide des moyens les plus simples. C’est dans le trio final que les deux cantatrices, au lieu de briguer les suffrages de l’impresario, comme dans la partition originale, se disputent le cœur de Lélio : Lélio, c’est toi que j’aime : on voit que la situation a été adroitement modifiée. Du reste, nous devons rendre justice à l’habileté des auteurs, qui se sont acquittés avec beaucoup d’intelligence d’une besogne aussi délicate, et sans trop pécher contre les règles de la prosodie et du goût. La pièce est agréablement jouée par M. AnthiomeAnthiome, Eugène-Jean-BaptisteEugène-Jean-Baptiste Anthiome, (Lorient, 19 aout 1836 – Versailles, 24 juillet 1916), ténor. Après des succès en province, il débuta le 3 août 1848 dans La Dame Blanche (Boieldieu) à l’Opéra-Comique, qu’il quitta l’année suivante pour chanter en province et à l’étranger : AnveLire la suite…, M. CaillatMonsieur CaillatIl n’y a pas encore de descriptionLire la suite…, Mlles CourtoisCourtois, Adèle-ClaireAdèle-Claire Courtois (Saint-Quentin, 12 septembre 1831 – ?), soprano. D’abord choriste à l’Opéra de Paris, elle entra Conservatoire de Paris en 1854 et obtint un deuxième accessit de chant en 1855. Elle fut engagée aux Bouffes-Parisiens et y débuta en 1856 dans En revenant de Pontoise (Lire la suite… et DalmontDalmont, Marie-Denise-VictoireMarie-Denise-Victoire Dalmont (Paris, 10 juillet 1831 – ?, 1878), soprano. Elle étudia au Conservatoire de Paris, où elle obtint un premier prix de chant et un premier prix d’opéra-comique en 1855. Elle fut engagée au Bouffes-Parisiens, où elle créa entre autres Ba-ta-clan (Offenbach, 1855Lire la suite…, qui, habitués à un tout autre genre de musique, n’ont montré ni trop d’hésitation ni trop de surprise en interprétant ce petit chef-d’œuvre. M. le directeur des Bouffes-Parisiens sera récompensé par le succès de ce qu’il vient de faire pour le plus grand honneur de son théâtre.

On a repris presque en même temps, à l’Opéra-Comique et au Théâtre-Lyrique, Richard Cœur-de-LionRichard Coeur-de-lionRichard Cœur-de-lion, comédie mêlée d’ariettes en trois actes sur un livret de Michel-Jean Sedaine mis en musique par Modeste Grétry et créée à l’Opéra-Comique le 21 octobre 1784.Lire la suite…, l’une des partitions les plus populaires de Grétry Grétry, André-Ernest-ModesteAndré-Ernest-Modeste Grétry (Liège, 11 février 1741 – Montmorency, 24 septembre 1813), compositeur. Il apprit la musique à la maîtrise de la collégiale de Saint-Denis de Liège et reçut des leçons d’harmonie de Renkin et de composition de Moreau. Une bourse de la fondation Darchis lui perLire la suite…; je conseillerai à ceux qui ont du goût pour la vieille musique qui n’a pas vieilli, d’aller aux deux théâtres et de distinguer, s’ils le peuvent, de quel côté est la supériorité de l’exécution et la richesse de la mise en scène. M. MichotMichot, Pierre-JulesPierre-Jules Michot (Lyon, 22 mai 1828 – Chatou, 22 avril 1896), ténor. Il fit ses débuts en province puis chanta à Paris au café-concert, où Adolphe Adam le remarqua. Il étudia auprès de A. Guillot de Sainbris et débuta au Théâtre-Lyrique dans le rôle-titre de Richard Cœur-de-Lion (Lire la suite…, qui a débuté au Théâtre-Lyrique dans le rôle de Richard, a une belle voix, très-harmonieuse et très-sympathique ; Mlle Marie Brunet est charmante dans le rôle de Marguerite ; il y a beaucoup d’avenir dans le talent de cette jeune et intelligente artiste. Rien qu’à voir les efforts que fait le Théâtre-Lyrique pour plaire au public et l’attirer à lui, on devinerait qu’il n’est pas subventionné et qu’il a envie de l’être.