FEUILLETON DU JOURNAL DES DÉBATS
DU 30 NOVEMBRE 1871.
 REVUE MUSICALE.
Les concours d’admission au Conservatoire. — La brochure de M. Gustave BertrandBertrand, Jean-GustaveJean-Gustave Bertrand (Vaugirard, 22 décembre 1834 – Paris, 8 février 1880), critique musical, journaliste et directeur. Il étudia au lycée Louis-le-Grand puis à l’Ecole des Chartes de Paris, où il s’initia à la musique ancienne et à l’histoire de l’orgue. Sa thèse : L’HistoireLire la suite…. — La MesseMesse de Sainte-CecileMesse solennelle de sainte Cécile pour solistes et chÅ“ur à 4 voix avec accompagnement d’orchestre et d’orgue en Sol majeur de Charles Gounod, créée à l’église Saint-Eustache le 22 novembre 1855.Lire la suite… de M. Charles GounodGounod, CharlesCharles Gounod (Paris, 17 juin 1818 – Saint-Cloud, 18 octobre 1893) compositeur. Gounod étudia le piano avec sa mère et la composition et l’harmonie en privé avec Reicha tout en faisant d’excellentes études classiques au Lycée Saint-Louis à Paris. Après avoir obtenu son baccalauréat, il Lire la suite… et GalliaGalliaGallia, motet/lamentation pour soprano solo, chÅ“ur mixte et orchestre sur un texte latin extrait du Livre des Lamentations de la Bible, mis en musique par Charles Gounod. L’œuvre fut créée au Royal Albert Hall de Londres le 1er mai 1871. Juliette Conneau, la soprano soliste, un chÅ“ur de 900 pLire la suite…, à Saint-Eustache. — Mme WeldonWeldon, GeorginaGeorgina Weldon née Thomas (Tooting Lodge/Clapham Common, 24 mai 1837 – Brighton, 11 Janvier 1914), soprano. Fille de Morgan Thomas, membre du parlement, et de Louisa Frances, elle passa son enfance à Florence et apprit le chant auprès de sa mère. En 1860, contre l’avis de son père, elle éLire la suite…. — Reprise du Docteur Crispin. — Docteur Crispin, LeLe Docteur Crispin, opéra-bouffe en quatre actes sur un livret en français de Charles Nuitter et Alexandre Beaumont adapté du livret en italien de Francesco Maria Piave mis en musique par Luigi et Federico Ricci et créé au Théâtre de l’Athénée à Paris le 18 septembre 1869. Le titre origiLire la suite…M. MonjauzeMonjauze, Jules SebastienJules-Sébastien Monjauze (Paris, 24 octobre 1825 – Meulan/ Yvelines, 8 septembre 1877), ténor. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Ponchard et se produisit d’abord comme acteur au Théâtre Français de Saint-Pétersbourg, puis à l’Odéon. Il débuta comme chanteur dans Jaguarita l’Lire la suite….
On a choisi l’époque des concours d’admission pour badigeonner à neuf la façade du Conservatoire. Cette toilette extérieure est prescrite par une ordonnance de police ou de voirie, applicable aux établissemens publics aussi bien qu’aux maisons partiÂculières, à l’exception de ceux (je le supÂpose, du moins) qui offrent de ces vestiges d’architecture historique auxquels la pousÂsière des temps fait comme une parure obliÂgée. Tel n’est point le cas du Conservatoire de musique et de déclamation. Donc on le baÂdigeonne, on le peint, on le nettoie, on le fait reluire extérieurement. Et quand ce travail sera terminé, d’autres ouvriers viendront-ils gratter et polir à l’intérieur, passer la brosse et le pinceau sur ces murs et sur ces choses qui échappent aux ordonnances municipales et que l’œil du passant ne peut apercevoir ? En attendant, il s’est fait là , penÂdant la quinzaine qui vient de s’écouler, une grande dépense de fausses notes et de tiraÂdes débitées d’un ton prétentieux et avec cet accent de convention admis au théâtre, et qui, même au théâtre, me donne envie de rire. Ah ! il fallait entendre quelques uns des futurs émules de NourritNourrit, AdolpheAdolphe Nourrit (Paris, 3 mars 1802 – Naples, 8 mars 1839), ténor. Fils du chanteur Louis Nourrit, il fit ses études avec Manuel Garcia et débuta à l’Opéra de Paris en 1821 dans le rôle de Pylade dans Iphigenie en Tauride (Gluck). Nommé 1er sujet en 1824, il créa de nombreux rôles écriLire la suite… et de M. FaureFaure, Jean-BaptisteJean-Baptiste Faure (Moulins, 15 janvier 1830 – Paris, 9 novembre 1914), baryton. Elève de Ponchard au Conservatoire de Paris, il obtint les 1er Prix de chant et d’opéra-comique à l’unanimité en 1852 et débuta en octobre à l’Opéra-Comique dans le rôle de Pygmalion (Massé). A l’OpÃLire la suite…, de RachelRachel, Elisabeth Rachel Felix diteÉlisabeth-Rachel Félix dite Mlle Rachel (Mumpf/ Argovie, Suisse, 21 février 1821 – Paris, 3 janvier 1858), actrice. Elle débuta au Théâtre du Gymnase en janvier 1837 et fut reçue l’année suivante au Théâtre-Français après une audition, à l’âge de 17 ans. Son interprétation des Lire la suite… et de Mme Plessy Plessy épouse Arnould, Jeanne-Sylvanie-SophieJeanne-Sylvanie-Sophie Plessy épouse Arnould (Metz, 4 septembre 1819 – Salives/Côte d’Or, 30 mai 1897), actrice. Fille d’un acteur de province, elle prit des l’âge de neuf ans des leçons avec Pierre-Marie-Nicolas dit Théodore Michelot et débuta dans un petit théâtre, la salle GénardLire la suite…! Ils ont écorÂché de la belle façon et avec le même sans-gêne les vieux maîtres et les maîtres modernes pareillement. C’est par là qu’on commence, je le sais, et malheureusement c’est souvent par là qu’on finit. Pendant que le jury délibère, les parens se tiennent à l’écart, en bas, sous le péristyle, tandis que l’escalier qui conduit à la salle des déÂlibérations est pris d’assaut par les appelés des deux sexes, impatiens de connaître les noms des élus. On en a admis quinze ou seize dans les classes de chant, et il s’en présentait cent trente ! Aussi, que de déÂceptions et que de larmes, que de grincemens de dents et de malédictions lancées contre ces juges ignares et sans conscience ! Vraiment ils sont encore bien plus maltraités que je ne puis le dire.
La lassitude qui résulte de longs efforts d’attention peut bien engendrer quelque passe-droit involontaire, un oubli, une inÂjustice, mais cela peut se réparer, et c’est pourquoi on a réservé dans toutes les clasÂsas de chant des catégories d’auditeurs et d’auditrices qui suivent les cours et profiÂtent des leçons du maître beaucoup mieux quelquefois que les pensionnaires eux- mêmes. Ainsi Mme Pauline Viardot a adÂmis dans sa classe Mlle Esther Géreaud, élève de Mlle WertheimberWertheimber, PalmyrePalmyre Wertheimber (Paris, 9 septembre 1832 – Paris, 9 mai 1917), contralto. Elle étudia au Conservatoire de Parie où elle obtint les 1er Prix de chant et d’opéra et d’opéra-comique en 1851. Elle débuta à l’Opéra-Comique en 1852 participant cette année aux créations du Carillonneur dLire la suite…, une jeune perÂsonne qui, lorsqu’elle est en proie à la plus légère émotion, déchiffre assez mal, mais chez laquelle il y a un sentiment très réel et peu ordinaire de la grande musique classique et particulièrement de la musiÂque de Gluck. Ainsi M. RégnierRegnier de la Brière, François-Joseph-PhiloclèsFrançois-Joseph-Philoclès Regnier de la Brière (Paris, 1er avril 1807 – Paris, 27 avril 1887), acteur et professeur. Il fit de sérieuses études au collège de Juilly et en sortit en 1822. Il étudia ensuite la peinture avec Louis Hersent et l’architecture chez Marie-Joseph Peyre et FrançoiLire la suite… a tendu la main à la nièce de M. RaynardRaynard, Julia-Charlotte Von Latum dite MlleJulia-Charlotte Von Latum dite Mlle Raynard (? – ?), actrice. Elle étudia au Conservatoire avec François-Joseph-Philoclès Regnier de la Brière avant d’être engagée au Théâtre de la Tour d’Auvergne, où elle débuta dans La Mère de famille (Adolph d’Ennery et Gustave Lemoine, 1846). ElLire la suite…, l’excelÂlent acteur du Gymnase, une toute jeune fille qui pourrait bien devenir un jour, si elle est docile aux conseils de son habile professeur, une très gentille soubrette.
La tragédie et la comédie n’étant point de mon domaine, je n’ai pas à examiner le cas de Mlle Raynard Raynard, Julia-Charlotte Von Latum dite MlleJulia-Charlotte Von Latum dite Mlle Raynard (? – ?), actrice. Elle étudia au Conservatoire avec François-Joseph-Philoclès Regnier de la Brière avant d’être engagée au Théâtre de la Tour d’Auvergne, où elle débuta dans La Mère de famille (Adolph d’Ennery et Gustave Lemoine, 1846). ElLire la suite…; mais, pour ce qui est de Mlle Esther Géreaud, je conviens que la décision du jury a été ce qu’elle devait être. Si, pour être admis dans une classe de chant au Conservatoire, on vous fait passer un examen, c’est probablement parce qu’avant d’y entrer il faut savoir quelque chose ; or, ce quelque chose c’est le solfège. Et ne peut-on apprendre à solfier ailleurs qu’au Conservatoire ? Si les efforts du nouveau directeur, M. Ambroise Thomas, tendent, comme on l’assure, à éleÂver le niveau de l’enseignement, il faut que le Conservatoire, cesse d’être une école primaire. Créez dans les mairies, dans les écoles ; partout où vous pourrez, des cours élémentaires de musique, répandez le plus que vous pourrez l’étude des premiers rudimens de cet art, et n’ouvrez les portes du ConÂservatoire qu’à ceux qui aux dons naturels joindront quelques aptitudes essentielles et spéciales. C’est le seul moyen de combattre victorieusement les déplorables effets de la routine. Les belles voix ne manquent pas, ce sont les bons musiciens qui manquent. N’est-il pas absolument riÂdicule de voir dans nos théâtres, arriver au premier rang des artistes qui, sortis du Conservatoire avec une couronne de lauÂriers et un diplôme, ne savent pas quaÂtre notes de musique ? Voilà comment les études d’un opéra se prolongent indéfiniment : il faut six mois à des chanÂteurs de cette force pour apprendre un rôle que des musiciens sachant solfier apÂprendraient en six semaines. On trouvera sur ce sujet d’excellentes réflexions dans la brochure de M. Gustave Bertrand Bertrand, Jean-GustaveJean-Gustave Bertrand (Vaugirard, 22 décembre 1834 – Paris, 8 février 1880), critique musical, journaliste et directeur. Il étudia au lycée Louis-le-Grand puis à l’Ecole des Chartes de Paris, où il s’initia à la musique ancienne et à l’histoire de l’orgue. Sa thèse : L’HistoireLire la suite…: De la réforme des études du chant au ConserÂvatoireDe la réforme des études du chant au ConservatoireDe la réforme des études du chant au Conservatoire par Gustave Bertrand, Paris : Heugel, 1871.Lire la suite…, laquelle brochure est la réunion d’une série d’articles publiés dans le MéÂnestrel.
Il existe, nous dit M. Gustave BertrandBertrand, Jean-GustaveJean-Gustave Bertrand (Vaugirard, 22 décembre 1834 – Paris, 8 février 1880), critique musical, journaliste et directeur. Il étudia au lycée Louis-le-Grand puis à l’Ecole des Chartes de Paris, où il s’initia à la musique ancienne et à l’histoire de l’orgue. Sa thèse : L’HistoireLire la suite…, dans les archives de l’Opéra de Paris, une petite Constitution édictée par Louis XIVLouis XIV de BourbonLouis-Dieudonné de Bourbon, dit Louis XIV (Saint-Germain-en-Laye, 5 septembre 1638 – Versailles, 1er septembre 1715), roi de France. Son père décéda le 14 mai 1643 ; Louis XIV n’avait donc pas encore cinq ans lorsqu’il accéda au trône. Les grands seigneurs du royaume profitèrent de sa Lire la suite… un an avant sa mort (novembre 1714), et contenant l’article qu’on va lire :
« Nuls acteurs et nulles actrices ne seront admis s’ils ne savent assez de musique pour étudier seuls les rôles et parties qui leur sont confiés, à moins que ce ne soient des sujets de grande espérance ; et, en ce cas, ils seront obligés, ainsi, que ceux qui servent actuellement, d’acquérir dans un an le degré de capacité, faute de quoi ils seront renvoyés.
» Ce règlement ingénu du grand roi, ajoute M. G. BertrandBertrand, Jean-GustaveJean-Gustave Bertrand (Vaugirard, 22 décembre 1834 – Paris, 8 février 1880), critique musical, journaliste et directeur. Il étudia au lycée Louis-le-Grand puis à l’Ecole des Chartes de Paris, où il s’initia à la musique ancienne et à l’histoire de l’orgue. Sa thèse : L’HistoireLire la suite…, fut cassé par MM. les premiers sujets de l’Académie de Musique, tout comme son testament devait l’être par le Parlement. Les théâtres sont et seÂront toujours forcés de prendre ce que leur fournissent les écoles, et c’est à celles-ci qu’il faudrait commander des musiciens. »
Pour qu’une école produise des musiÂciens, il faut qu’on y enseigne la musique, à moins toutefois que les élèves n’y arriÂvent que lorsqu’ils l’ont déjà apprise ailÂleurs. Et M. Gustave BertrandBertrand, Jean-GustaveJean-Gustave Bertrand (Vaugirard, 22 décembre 1834 – Paris, 8 février 1880), critique musical, journaliste et directeur. Il étudia au lycée Louis-le-Grand puis à l’Ecole des Chartes de Paris, où il s’initia à la musique ancienne et à l’histoire de l’orgue. Sa thèse : L’HistoireLire la suite… est d’avis que le Conservatoire doit tout enseigner, même la musique. Disons la lecture de la musique, afin qu’il n’y ait pas d’ambiguïté. Je ne suis pas de l’avis de M. Gustave BerÂtrandBertrand, Jean-GustaveJean-Gustave Bertrand (Vaugirard, 22 décembre 1834 – Paris, 8 février 1880), critique musical, journaliste et directeur. Il étudia au lycée Louis-le-Grand puis à l’Ecole des Chartes de Paris, où il s’initia à la musique ancienne et à l’histoire de l’orgue. Sa thèse : L’HistoireLire la suite…, et puisqu’il cite l’opinion d’un « compositeur de grand talent, un de ceux qui savent raisonner sur leur art et avec lequel, dit-il, je suis en parfaite conformité d’idées », je demande à M. Gustave BertrandBertrand, Jean-GustaveJean-Gustave Bertrand (Vaugirard, 22 décembre 1834 – Paris, 8 février 1880), critique musical, journaliste et directeur. Il étudia au lycée Louis-le-Grand puis à l’Ecole des Chartes de Paris, où il s’initia à la musique ancienne et à l’histoire de l’orgue. Sa thèse : L’HistoireLire la suite… la permission de citer à mon tour l’opinion de ce grand compositeur qui voudrait que le Conservatoire « fût exclusivement une Ecole normale supérieure, et qu’on ne fût reçu qu’en justifiant d’un certain degré d’éducation acquise ; le budget actuel, se reportant tout entier sur les hautes études, suffirait alors à en assurer l’éclat et la soliÂdité. »
M. Gustave-BertrandBertrand, Jean-GustaveJean-Gustave Bertrand (Vaugirard, 22 décembre 1834 – Paris, 8 février 1880), critique musical, journaliste et directeur. Il étudia au lycée Louis-le-Grand puis à l’Ecole des Chartes de Paris, où il s’initia à la musique ancienne et à l’histoire de l’orgue. Sa thèse : L’HistoireLire la suite… ne nous dit pas le nom de ce compositeur, mais il n’est pas très éloigné de se ranger à son opinion : « J’y souscrirais bien volontiers, dit-il, pour ma part, si je voyais les études élémentaiÂres en bon état, hors de l’école ; mais ce degré de l’éducation musicale devant serÂvir de base à tout le reste, il convient qu’il soit excellent ; on ne saurait l’abandonner au hasard de l’empirisme privé. Que faire alors ? Instituer officiellement des ConserÂvatoires primaires dont les classes fussent aussi sagement organisées et maintenues que celles du grand Conservatoire ? Ce seÂrait dédoubler le problème actuel et non le simplifier : il est plus, court de laisser les études élémentaires où elles sont, et plus urgent d’y faire rentrer la logique qu’on y a mise en oubli. »
Il ne s’agit pas de rien abandonner à l’empirisme privé, et d’ailleurs, qu’importe de quelle façon et par quelle méthode on a appris à lire, pourvu qu’on sache lire ? Peut- être M. Gustave BertrandBertrand, Jean-GustaveJean-Gustave Bertrand (Vaugirard, 22 décembre 1834 – Paris, 8 février 1880), critique musical, journaliste et directeur. Il étudia au lycée Louis-le-Grand puis à l’Ecole des Chartes de Paris, où il s’initia à la musique ancienne et à l’histoire de l’orgue. Sa thèse : L’HistoireLire la suite… fait-il allusion à une certaine méthode qui a fait beaucoup plus de bruit que de besogne ; mais il ne s’agit pas non plus de cette méthode, qui est toute spéciale, de laquelle il serait peut-être inÂjuste de dire qu’elle ne mène à rien, mais qui, assurément, ne mène pas au ConserÂvatoire. Il s’agit d’écoles primaires où l’on apprendrait aux enfans à solfier ; plus on multipliera ces écoles, plus la langue musiÂcale sera répandue chez les masses. Cela tombe sous le sens, et puisque actuelleÂment la question de l’instruction gratuite et obligatoire est à l’ordre du jour, il est tout naturel de demander que la musique ait sa place sur le programme de l’enseiÂgnement primaire. On pourra alors faire choix de ceux qui voudront pousser plus loin leurs études et qui seront entraînés par une vocation sérieuse. Car de quoi se plaint-on ? de ce que nos théâtres lyriques manquent de bons musiciens. Et c’est à cette grande machine académique qui s’appelle le Conservatoire que l’on reproche avec assez de raison, du reste, de n’en pas proÂduire en quantité suffisante.
Avant de fermer la brochure de M. GusÂtave BertrandBertrand, Jean-GustaveJean-Gustave Bertrand (Vaugirard, 22 décembre 1834 – Paris, 8 février 1880), critique musical, journaliste et directeur. Il étudia au lycée Louis-le-Grand puis à l’Ecole des Chartes de Paris, où il s’initia à la musique ancienne et à l’histoire de l’orgue. Sa thèse : L’HistoireLire la suite…, que j’ai lue avec beaucoup d’intérêt et dont je regrette de ne pouvoir donner ici une analyse complète, je veux citer encore ce passage où il parle des différens systèmes adoptés et appliqués par MM. les professeurs de chant : « …..Continuez de tenir la porte de l’école ouverte aux fantaisies de l’enseignement personnel, et nous en verrons de belles passer du deÂhors au-dedans !
» Tel professeur enseigne le chant horiÂzontal, c’est-à -dire qu’il fait coucher ses élèves sur un matelas pour leur apprendre à respirer, puis à chanter ; tel autre les fait accroupir sur une sorte de chevalet de torÂture, la tête passée entre deux barreaux et bien relevée : « Quand on est parvenu, dit-il, à bien chanter dans cette posture, on n’est gêné nulle part pour chanter ! » Cela est facile à croire. Ne serait-ce pas une méthode empruntée aux mÅ“urs des Chinois : le supplice de la cangue appliqué à l’enseignement du chant ?
» Un autre, poursuit M. Gustave BerÂtrandBertrand, Jean-GustaveJean-Gustave Bertrand (Vaugirard, 22 décembre 1834 – Paris, 8 février 1880), critique musical, journaliste et directeur. Il étudia au lycée Louis-le-Grand puis à l’Ecole des Chartes de Paris, où il s’initia à la musique ancienne et à l’histoire de l’orgue. Sa thèse : L’HistoireLire la suite…, fait coucher les élèves à la renverse et s’asseoit sur leur estomac pendant qu’ils chantent. « Avec quelle facilité ne chanteÂront-ils pas quand ils seront debout et débarÂrassés ! » Même raisonnement chez celui-ci qui vous met des petits bâtons entre les dents, et chez celui-là qui vous donne des marteaux de forge à manÅ“uvrer. Un des plus redoutables est celui qui impose à l’élève une espèce de bâillon, de poire d’angoisse, destinée, suivant lui, à donner de vive force à la bouche une forme plus favorable au chant. Et cet autre qui, par principe, n’accepte jamais la voix qu’on lui apporte, et se charge de vous en donner une autre après avoir vidé la première ! C’est son horrible expression. On trouÂvera dans le livre de M. Oscar Comettant : Musique et MusiciensMusique et musiciensMusique et musiciens par Oscar Comettant, Paris : Pagnerre, 1862.Lire la suite…, de curieux détails sur ces diverses pratiques, qui font ressemÂbler certaines officines vocales à des cabaÂnons de Charenton.
» Ces choses mirifiques ont été généraÂlement imaginées par les maîtres français parisiens »
Je laisse à qui de droit la responsabilité de ces indiscrétions (il n’y a pas grand péché à en commettre de semblables), et je désire que la brochure de M. Gustave BertrandBertrand, Jean-GustaveJean-Gustave Bertrand (Vaugirard, 22 décembre 1834 – Paris, 8 février 1880), critique musical, journaliste et directeur. Il étudia au lycée Louis-le-Grand puis à l’Ecole des Chartes de Paris, où il s’initia à la musique ancienne et à l’histoire de l’orgue. Sa thèse : L’HistoireLire la suite… aille à son adresse. Il signe, dit-il, d’un nom qui ne fera pas autorité aux yeux de bien des praticiens. En cela M. BertrandBertrand, Jean-GustaveJean-Gustave Bertrand (Vaugirard, 22 décembre 1834 – Paris, 8 février 1880), critique musical, journaliste et directeur. Il étudia au lycée Louis-le-Grand puis à l’Ecole des Chartes de Paris, où il s’initia à la musique ancienne et à l’histoire de l’orgue. Sa thèse : L’HistoireLire la suite… se trompe ou pèche par excès de modestie. Je le crois plus sincère lorsqu’il affirme qu’il est aussi musicien et plus sévèrement musicien que quelques uns de ceux qui vivent de musique. Et en même temps, en manière de conclusion, il invoque pour son étude le bénéfice de l’adage : Attende quod dicitur non à quo.
« Faites attention à ce qui est dit, et non pas à qui parle. »
C’est bien finir assurément, mais il me seÂrait difficile de prendre en toute occasion et à propos de toute critique cette maxime au pied de la lettre. Ainsi, M. Gustave BerÂtrandBertrand, Jean-GustaveJean-Gustave Bertrand (Vaugirard, 22 décembre 1834 – Paris, 8 février 1880), critique musical, journaliste et directeur. Il étudia au lycée Louis-le-Grand puis à l’Ecole des Chartes de Paris, où il s’initia à la musique ancienne et à l’histoire de l’orgue. Sa thèse : L’HistoireLire la suite…, qui est un écrivain très érudit et très fécond, m’envoyait presque en même temps que sa brochure un livre, un vrai liÂvre cette fois, intitulé : Les Nationalités musicales étudiées dans le drame lyrique. nationalités musicales étudiées dans le drame lyrique, LesLes nationalités musicales étudiées dans le drame lyrique, par Gustave Bertrand, Paris : Didier, 1872.Lire la suite…Dans ce livre, à l’exception du chapitre consacré à M. Félicien DavidDavid, Félicien-CésarCésar-Félicien David (Cadenet, 13 avril 1810 – St Germain-en-Laye 29 aout 1876), compositeur. Orphelin à cinq ans, après des études à la maîtrise de la cathédrale St.-Sauveur d’Aix-en-Provence et au collège St.-Louis d’Aix, il entra en 1830 au Conservatoire de Paris dans la classe d’HLire la suite…, que l’auteur considère comme ayant pris sa retraite en entrant à l’Institut (ce qu’un avenir plus proÂchain qu’on ne croit pourrait bien démentir) ; à cette exception près, M. Gustave BertrandBertrand, Jean-GustaveJean-Gustave Bertrand (Vaugirard, 22 décembre 1834 – Paris, 8 février 1880), critique musical, journaliste et directeur. Il étudia au lycée Louis-le-Grand puis à l’Ecole des Chartes de Paris, où il s’initia à la musique ancienne et à l’histoire de l’orgue. Sa thèse : L’HistoireLire la suite… ne s’occupe que de certains maîtres illustres sans doute, mais qui sont morts et qu’il a choisis pour le besoin de ses théories, laisÂsant à l’écart, et avec regret, comme il le dit lui-même, d’autres maîtres non moins illustres et non moins admirés. Seulement il y a un épilogue qui traite du Verdisme et du Wagnérisme appréciés au point de vue de leur influence sur l’école française acÂtuelle. Et naturellement M. BertrandBertrand, Jean-GustaveJean-Gustave Bertrand (Vaugirard, 22 décembre 1834 – Paris, 8 février 1880), critique musical, journaliste et directeur. Il étudia au lycée Louis-le-Grand puis à l’Ecole des Chartes de Paris, où il s’initia à la musique ancienne et à l’histoire de l’orgue. Sa thèse : L’HistoireLire la suite…, laissant les morts pour les vivans, se livre à quelques appréciations hâtives de certains compositeurs modernes, tout en faisant des réserves pour l’avenir. Eh bien ! voilà où je veux arriver : M. Gustave BertrandBertrand, Jean-GustaveJean-Gustave Bertrand (Vaugirard, 22 décembre 1834 – Paris, 8 février 1880), critique musical, journaliste et directeur. Il étudia au lycée Louis-le-Grand puis à l’Ecole des Chartes de Paris, où il s’initia à la musique ancienne et à l’histoire de l’orgue. Sa thèse : L’HistoireLire la suite… ne fera pas que ces compositeurs, après avoir lu l’épilogue du livre, ne se disent : « Après tout, c’est l’opinion de M. Gustave BerÂtrandBertrand, Jean-GustaveJean-Gustave Bertrand (Vaugirard, 22 décembre 1834 – Paris, 8 février 1880), critique musical, journaliste et directeur. Il étudia au lycée Louis-le-Grand puis à l’Ecole des Chartes de Paris, où il s’initia à la musique ancienne et à l’histoire de l’orgue. Sa thèse : L’HistoireLire la suite…. » Et nous tous qui faisons des livres, des brochures ou seulement de simples arÂticles de critique, sachons bien que, tout en nous croyant des aptitudes particulières et en accordant à nos jugemens une somme d’autorité qui varie suivant l’estime que nous avons de nous-mêmes, nous sommes tous logés à la même enseigne.
N’importe, le livre de M. Gustave BerÂtrandBertrand, Jean-GustaveJean-Gustave Bertrand (Vaugirard, 22 décembre 1834 – Paris, 8 février 1880), critique musical, journaliste et directeur. Il étudia au lycée Louis-le-Grand puis à l’Ecole des Chartes de Paris, où il s’initia à la musique ancienne et à l’histoire de l’orgue. Sa thèse : L’HistoireLire la suite… vaut la peine qu’on le discute, et c’est ce que je ferai prochainement, avec une impartialité qui me fera pardonner ma franÂchise.
J’ai bien fait de m’arrêter : encore un peu, et cette revue musicale devenait un article bibliographique. Il est temps de dire quelÂques mots de la MesseMesse de Sainte-CecileMesse solennelle de sainte Cécile pour solistes et chÅ“ur à 4 voix avec accompagnement d’orchestre et d’orgue en Sol majeur de Charles Gounod, créée à l’église Saint-Eustache le 22 novembre 1855.Lire la suite… de M. GounodGounod, CharlesCharles Gounod (Paris, 17 juin 1818 – Saint-Cloud, 18 octobre 1893) compositeur. Gounod étudia le piano avec sa mère et la composition et l’harmonie en privé avec Reicha tout en faisant d’excellentes études classiques au Lycée Saint-Louis à Paris. Après avoir obtenu son baccalauréat, il Lire la suite… et de souhaiter une heureuse traversée à Mme WeldonWeldon, GeorginaGeorgina Weldon née Thomas (Tooting Lodge/Clapham Common, 24 mai 1837 – Brighton, 11 Janvier 1914), soprano. Fille de Morgan Thomas, membre du parlement, et de Louisa Frances, elle passa son enfance à Florence et apprit le chant auprès de sa mère. En 1860, contre l’avis de son père, elle éLire la suite…, qui s’apprête à repasser le détroit.
A propos de l’exécution de cette MesseMesse de Sainte-CecileMesse solennelle de sainte Cécile pour solistes et chÅ“ur à 4 voix avec accompagnement d’orchestre et d’orgue en Sol majeur de Charles Gounod, créée à l’église Saint-Eustache le 22 novembre 1855.Lire la suite…, il y a eu conflit entre le comité de l’AssoÂciation des artistes musiciens et M. GouÂnodGounod, CharlesCharles Gounod (Paris, 17 juin 1818 – Saint-Cloud, 18 octobre 1893) compositeur. Gounod étudia le piano avec sa mère et la composition et l’harmonie en privé avec Reicha tout en faisant d’excellentes études classiques au Lycée Saint-Louis à Paris. Après avoir obtenu son baccalauréat, il Lire la suite…, à qui M. Georges HainlHainl, Francois dit GeorgesFrançois dit George(s) Hainl (Issoire/Puy-de-Dôme, 16 novembre 1807 – Paris, 2 juin 1873), violoncelliste, chef d’orchestre et compositeur. Il étudia au Conservatoire, où il obtint un 1er prix de violoncelle en 1830. Il se produisit alors dans les orchestres de Paris, de province, de BelgiquLire la suite… avait très graÂcieusement offert le bâton de commandeÂment. Il semble naturel, en effet, qu’un compositeur dirige lui-même l’exécution de son Å“uvre, à l’église surtout. MM. du comité ne l’entendaient point ainsi, et ils n’ont cédé que devant l’insistance de M. GounodGounod, CharlesCharles Gounod (Paris, 17 juin 1818 – Saint-Cloud, 18 octobre 1893) compositeur. Gounod étudia le piano avec sa mère et la composition et l’harmonie en privé avec Reicha tout en faisant d’excellentes études classiques au Lycée Saint-Louis à Paris. Après avoir obtenu son baccalauréat, il Lire la suite…. Enfin ils ont cédé, ce qui rend inutile toute récrimination contre ceux qui prétendaient défendre un droit acquis et un usage dont les compositeurs allemands et les compositeurs italiens sont heureusement affranchis.
M. Georges HainlHainl, Francois dit GeorgesFrançois dit George(s) Hainl (Issoire/Puy-de-Dôme, 16 novembre 1807 – Paris, 2 juin 1873), violoncelliste, chef d’orchestre et compositeur. Il étudia au Conservatoire, où il obtint un 1er prix de violoncelle en 1830. Il se produisit alors dans les orchestres de Paris, de province, de BelgiquLire la suite… étant au pupitre du chef d’orchestre, je suis convaincu que l’exécution de la messe de M. GounodGounod, CharlesCharles Gounod (Paris, 17 juin 1818 – Saint-Cloud, 18 octobre 1893) compositeur. Gounod étudia le piano avec sa mère et la composition et l’harmonie en privé avec Reicha tout en faisant d’excellentes études classiques au Lycée Saint-Louis à Paris. Après avoir obtenu son baccalauréat, il Lire la suite… eût été irréprochable ; mais il m’a semblé que la présence du maître exerçait sur les exécutans une sorte d’effet magnétique. J’ai rarement entendu une si grande masse d’inÂstrumentistes et de chanteurs fonctionner avec un si merveilleux ensemble, Et j’aÂjouterai que ce résultat a été obtenu après une seule répétition.
Il y a d’admirables pages dans l’œuvre de M. GounodGounod, CharlesCharles Gounod (Paris, 17 juin 1818 – Saint-Cloud, 18 octobre 1893) compositeur. Gounod étudia le piano avec sa mère et la composition et l’harmonie en privé avec Reicha tout en faisant d’excellentes études classiques au Lycée Saint-Louis à Paris. Après avoir obtenu son baccalauréat, il Lire la suite…, et si les procédés de l’art moderne y tempèrent quelque peu les séÂvérités du style religieux, l’inspiration du moins s’y montre-t-elle toujours dégagée de toute influence trop mondaine, c’est-à -dire trop dramatique. L’effet de pianissimo obtenu par l’accouplement des timbres les plus doux de l’orchestre, au début du Gloria in excelsis, est une véritable innoÂvation ; la belle marche ascendante et desÂcendante des basses, qui accompagne la première partie du Credo et revient au Resurrexit, donne à ce morceau un caractère solennel et grandiose ; les harpes, dont les arpèges se dessinent sous ces paroles : Et vitam venturi seculi, vous font entrevoir les douceurs de la béatitude éternelle ; la belle phrase du Sanctus, dite par le ténor solo, est ramenée et reprise par le chÅ“ur au moyen d’une progression magistralement conduite ; le Benedictus, avec ses accords plaqués et son caractère de plain-chant, est d’une suavité angélique ; l’Agnus Dei est, dans un style tout différent, un morceau extrêmement remarquable et d’une excellente facture. J’en pourrais dire bien daÂvantage, que je ne donnerais pas la moindre idée de la MesseMesse de Sainte-CecileMesse solennelle de sainte Cécile pour solistes et chÅ“ur à 4 voix avec accompagnement d’orchestre et d’orgue en Sol majeur de Charles Gounod, créée à l’église Saint-Eustache le 22 novembre 1855.Lire la suite… de M. GounodGounod, CharlesCharles Gounod (Paris, 17 juin 1818 – Saint-Cloud, 18 octobre 1893) compositeur. Gounod étudia le piano avec sa mère et la composition et l’harmonie en privé avec Reicha tout en faisant d’excellentes études classiques au Lycée Saint-Louis à Paris. Après avoir obtenu son baccalauréat, il Lire la suite… à ceux qui ne l’ont pas entendue. « Je ne vous parle pas de mes Å“uvres, écrivait MendelssohnMendelssohn, FelixJacob-Ludwig-Felix Mendelssohn-Bartholdy (Hambourg, 3 février 1809 – Leipzig, 4 novembre 1847), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter et le piano avec Berger et se lia d’amitié avec Goethe. Enfant surdoué, ses premières compositions datent de 1819 et à douze ans il avait déjà cLire la suite…, entendez-les. » Il faut aussi avoir entendu Mme WeldonWeldon, GeorginaGeorgina Weldon née Thomas (Tooting Lodge/Clapham Common, 24 mai 1837 – Brighton, 11 Janvier 1914), soprano. Fille de Morgan Thomas, membre du parlement, et de Louisa Frances, elle passa son enfance à Florence et apprit le chant auprès de sa mère. En 1860, contre l’avis de son père, elle éLire la suite… dans l’église Saint-Eustache pour se faire une idée exacte de l’ampleur de son talent et de ses grandes qualités vocales. Elle a chanté les soli de la Messe Messe de Sainte-CecileMesse solennelle de sainte Cécile pour solistes et chÅ“ur à 4 voix avec accompagnement d’orchestre et d’orgue en Sol majeur de Charles Gounod, créée à l’église Saint-Eustache le 22 novembre 1855.Lire la suite…de M. GounodGounod, CharlesCharles Gounod (Paris, 17 juin 1818 – Saint-Cloud, 18 octobre 1893) compositeur. Gounod étudia le piano avec sa mère et la composition et l’harmonie en privé avec Reicha tout en faisant d’excellentes études classiques au Lycée Saint-Louis à Paris. Après avoir obtenu son baccalauréat, il Lire la suite… et ceux de GalliaGalliaGallia, motet/lamentation pour soprano solo, chÅ“ur mixte et orchestre sur un texte latin extrait du Livre des Lamentations de la Bible, mis en musique par Charles Gounod. L’œuvre fut créée au Royal Albert Hall de Londres le 1er mai 1871. Juliette Conneau, la soprano soliste, un chÅ“ur de 900 pLire la suite… avec la même perfection ; sa voix avait un charme pénétrant ; elle dominait les masses de l’orÂchestre et emplissait les voûtes du temple. Pas une syllabe n’a été perdue pour les fiÂdèles, pas une défaillance n’a troublé le recueillement des dilettanti. Et c’est bien dommage qu’on n’ait pu crier brava ! et applaudir… comme à l’Opéra-Comique.
Ce soir, Mme WeldonWeldon, GeorginaGeorgina Weldon née Thomas (Tooting Lodge/Clapham Common, 24 mai 1837 – Brighton, 11 Janvier 1914), soprano. Fille de Morgan Thomas, membre du parlement, et de Louisa Frances, elle passa son enfance à Florence et apprit le chant auprès de sa mère. En 1860, contre l’avis de son père, elle éLire la suite… chante GalliaGalliaGallia, motet/lamentation pour soprano solo, chÅ“ur mixte et orchestre sur un texte latin extrait du Livre des Lamentations de la Bible, mis en musique par Charles Gounod. L’œuvre fut créée au Royal Albert Hall de Londres le 1er mai 1871. Juliette Conneau, la soprano soliste, un chÅ“ur de 900 pLire la suite… pour la dernière fois.
Le Théâtre-Lyrique (de l’Athénée), la paÂrenthèse est toujours de rigueur, vient de reprendre le joli petit opéra des frères Ricci : Crispino e la ComarcCrispino e la comareCrispino e la comare, opera buffa en trois actes sur un livret en italien de Francesco Maria Piave mis en musique par les frères Luigi et Federico Ricci et créé au Théâtre San Benedetto de Venise le 28 février 1850 et au Théâtre-Italien de Paris le 4 avril 1865.Lire la suite…, en français : le Docteur Crispin.Docteur Crispin, LeLe Docteur Crispin, opéra-bouffe en quatre actes sur un livret en français de Charles Nuitter et Alexandre Beaumont adapté du livret en italien de Francesco Maria Piave mis en musique par Luigi et Federico Ricci et créé au Théâtre de l’Athénée à Paris le 18 septembre 1869. Le titre origiLire la suite… Cela est vraiment fort amusant et fort bien joué, et on peut sans crainte y aller voir si on ne veut me croire. SeuleÂment il m’a semblé que le premier soir les amis frappaient un peu trop fort sur la peau d’âne du succès. Or, il y a des gens qui n’aiment pas qu’on fasse violence à leur sensibilité. Et puis Crispino e la ComareCrispino e la comareCrispino e la comare, opera buffa en trois actes sur un livret en italien de Francesco Maria Piave mis en musique par les frères Luigi et Federico Ricci et créé au Théâtre San Benedetto de Venise le 28 février 1850 et au Théâtre-Italien de Paris le 4 avril 1865.Lire la suite… ne veut pas dire Crispin ou la mort !
Il est question à l’Opéra de rengagement de M. MonjauzeMonjauze, Jules SebastienJules-Sébastien Monjauze (Paris, 24 octobre 1825 – Meulan/ Yvelines, 8 septembre 1877), ténor. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Ponchard et se produisit d’abord comme acteur au Théâtre Français de Saint-Pétersbourg, puis à l’Odéon. Il débuta comme chanteur dans Jaguarita l’Lire la suite… et de la reprise du ProphèteProphète, LeLe Prophète, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugene Scribe et Emile Deschamps mis en musique par Giacomo Meyerbeer et créé à l’Opéra de Paris le 16 avril 1849.Lire la suite…
Enfin !…
E. Reyer.