Le Courrier de Paris, 6 septembre 1859, [p. 1-2] (article signé E. Reyer).

Chronique musicale.

Lundi, lac de Bienne.

Le petit paquebot qui me porte en ce moment de Neuchâtel à Nidau, s’appelle La Flèche, et c’est sur cette flèche que je trouve pour la première fois, depuis huit jours, quelques instans de loisir. Quand on a fait de dix à douze lieues à pied et qu’on arrive le soir dans une auberge, on résiste très facilement à l’envie d’écrire ses impressions de la journée et de commencer un feuilleton dont la nécessité n’est pas absolue : on s’étend avec volupté sur un lit trop dur et trop court, toute velléité littéraire s’éteint avec la chandelle que l’on souffle et l’on s’endort du sommeil du juste ou du touriste, ce qui, en Suisse, est à peu près la même chose. Que peut on avoir sur la conscience quand, depuis le lever de l’aurore, on a promené son admiration du sommet de la montagne au fond de la vallée, et que l’on a à peine échangé un sourire, un mot, un adieu avec quelque jeune bergère qui vous offre seulement du lait et des fraises ?

Lundi dernier, j’étais à Lucerne ; le lendemain, je faisais l’ascension obligée du Rigi ou Righi, et, au bout de trois heures de marche, par des sentiers fort escarpés, j’arrivais, un peu essoufflé, je l’avoue, au Kulm, ainsi nommé sans doute parce que c’est là le point culminant de la montagne. Tout le long du chemin on rencontre des voyageurs qui montent ou qui descendent, les uns à cheval, les autres portés sur des sièges à brancards par des guides robustes ; quelques-uns sont armés de ces longs bâtons ferrés qui font au piéton une troisième jambe. Sur le plateau du Righi-Kulm est un hôtel qui ne laisse absolument rien à désirer sous le rapport du confortable ; on y dîne fort bien et on y dort encore mieux. Le soir, on a vu le coucher du soleil ; le lendemain matin, les cornemuses sonnent dans les couloirs, et vous annoncent que le soleil se lève.

Ce coucher et ce lever du soleil, par un beau temps, sont vraiment deux choses admirables et méritent d’être cités parmi les plus beaux spectacles dont on puisse jouir en Suisse : du sommet du Righi on découvre seize lacs et je ne sais combien de villes et de villages ; en face de soi on a la grande chaîne des Alpes bernoises dont les cimes neigeuses, au soleil couchant, se colorent de teintes roses. Des plumes plus poétiques que la mienne ont déjà décrit toutes les physionomies, toutes les magnificences de ce panorama merveilleux. Un Anglais, à côté de qui j’étais placé, s’extasiait sur la pureté de l’atmosphère qu’il comparait aux brouillards de Londres, et se réjouissait de ne pas être mouillé par la pluie : ce n’est pas une raison parce que l’on est dans un pays habité par des Suisses pour qu’on doive nécessairement y voir tomber des hallebardes. Ce soir, je répéterai ce calembour à Berlioz, entre les deux premières parties de Roméo et JulietteRomeo et JulietteRoméo et Juliette, symphonie dramatique, Op. 17, pour solistes, chœur et orchestre sur un texte d’Emile Deschamps d’après William Shakespeare, composée par Hector Berlioz et créée à la Salle du Conservatoire de Paris le 24 novembre 1839.Lire la suite….

J’avais remarqué en allant de Lucerne à Wegghis, deux jeunes gens de fort bonne mine, vêtus de blouses, le sac de voyage au dos, le bâton à la main, et modestement assis comme moi à l’avant du bateau, en plein soleil.

L’un de ces jeunes gens voyant qu’après le déjeuner j’allais m’enfermer dans le petit fumoir de l’hôtel du Righi, eut 1’intelligence de me prévenir que l’une des portes de la salle de restauration s’ouvrait sur une jolie terrasse d’où l’on pouvait contempler, tout en fumant, quelque chose de beaucoup plus pittoresque et de plus riant que les quatre murs d’un cabinet sombre, orné d’un divan, d’une bibliothèque et de gravures enluminées. Je m’empressai de suivre mon aimable inconnu : il voyageait avec son frère ; on apporta trois tasses de café ; au deuxième cigare, la conversation était déjà devenue plus intime ; je racontai l’itinéraire que j’avais l’intention de suivre ; ces messieurs me communiquèrent le leur, et nous fîmes cette réflexion qu’avec de légères concessions de part et d’autre, nous pourrions très facilement mettre d’accord nos plans de voyage et faire ensemble la même route.

Un peu de musique s’était mêlé à notre causerie : ces messieurs me connaissaient de vue ; je ne les avais pas pris pour des commis voyageurs en tournée, et d’ailleurs on se lie assez volontiers et assez vite quand on se rencontre à cinq mille cinq cent quarante et un pieds au-dessus du niveau de la mer.

Voilà comment, du Righi à Interlachen [Interlaken], j’ai voyagé le plus agréablement du monde, avec deux compagnons dont la bienveillance, l’esprit et la bonne humeur ne se sont pas démentis un seul instant. Quand nous nous sommes séparés, moi, pour aller entendre deux fragmens inédits des TroyensTroyens, LesLes Troyens, opéra en cinq actes sur un livret et une musique de Hector Berlioz dont les trois derniers actes furent créés sous la direction de Berlioz au Théâtre-Lyrique de Paris le 4 novembre 1863 sous le titre: Les Troyens à Carthage.Lire la suite… à Bade, eux pour retourner à Lucerne, en passant par la Guemmi et la Furka, nous avons échangé de bonnes poignées de main en nous disant au revoir.

Après avoir descendu le Righi, nous nous sommes dirigés sur Altdorf, dont les chemins ont été ouverts par les trois héros peints à fresque sur la façade d’un grand bâtiment situé à 1’entrée du village de Brunnen : Werner Stauffacher, Arnold an der Halden et le vénérable Walther Fürst.

On n’a conservé dans le musée d’Altdorf ni la pomme de Gemmy, ni l’arc de Guillaume, ni le bonnet de Gessler, tandis que dans maint reliquaire on montre encore au pieux pèlerin quelques-unes des flèches qui ont percé saint Sébastien, et la plume de saint Jean l’Evangéliste. A Altdorf, en attendant le déjeuner que nous préparait l’hôtesse de la Clef d’Or, je me suis amusé à déchiffrer au piano la partition d’un opéra, bien peu connu, je crois, du compositeur Schmidt, et intitulé das FischermadchenFischermädchen, Das (La Fille du pêcheur)Das Fischermädchen, (La Fille du pêcheur), drame lyrique en un acte sur un livret en allemand de Theodor Körner mis en musique par Johann Philipp Samuel Schmidt et créé à Königsberg le 5 août 1818.Lire la suite… (la Fille du Pécheur ou Haine et Amour.)

Cela m’a paru assez mélodramatique, et j’y ai remarqué, entre autres morceaux saillans, un joli duo et une romance d’une mélodie très simple, un peu rêveuse et pleine de sentiment :

La fille du roi si belle

Errait dans un sentier fleuri ;

Un jeune pécheur vint près d’elle….

Je réclame l’indulgence pour le traducteur, qui ne se pique nullement d’être poëte. Si j’avais sous les yeux la biographie des musiciens, par le savant M. Fétis, je pourrais vous en dire plus long sur le compositeur Schmidt et sur son œuvre.

D’Altdorf nous sommes revenus à Fluelen, et nous avons remonté le lac des Quatre-Cantons jusqu’à Beckenried, en passant pour la seconde fois devant la chapelle érigée à l’endroit même où Guillaume Tell s’élança sur une saillie du roc, et repoussa du pied la barque dans laquelle il laissait à la merci des flots Gessler et ses satellites. Schmidt [Schmid] (pas le compositeur) assure, dans son Histoire de la république d’UriHistoire de la république d’UriFranz Vincent von Schmid, Allgemeine Geschichte des Freystaats Ury (Histoire de la république d’Uri), Zug, [s.n.], 1788-1790. La première partie fut publiée en 1788 et la seconde partie en 1790. Les historiens modernes dont Theodore von Liebenau soulignent que dans la première partie les faitsLire la suite…, qu’à l’érection de cette chapelle assistaient cent hommes qui avaient connu Tell personnellement.

De Beckenried à Stanz, on parcourt une route ravissante, toute parsemée de chalets dont les brunes silhouettes se détachent sur le fond vert des prairies ; de jeunes faneuses au gracieux costume (de vraies faneuses d’opéra-comique), nonchalamment appuyées sur leurs fourches, regardent passer le touriste, qui se retourne pour les voir encore, et s’éloigne en regrettant de ne pouvoir faner quelques instans avec elles.

On arrive à Stanz par une avenue bordée de grands arbres, au milieu de laquelle s’étend une pelouse ombragée par des noyers séculaires. C’est là qu’à certains jours (en été, je suppose) les notables du pays tiennent leurs assemblées. En entrant dans l’église de Stanz, j’ai été frappé de la beauté des orgues, et j’ai demandé à M. le curé la permission de les essayer ; ce digne ecclésiastique m’a renvoyé à l’organiste, lequel a interrompu son repas frugal pour nous recevoir, mes compagnons et moi, avec une aménité toute rustique. Il m’a fait observer que, vu l’heure avancée (sept heures sonnaient à l’horloge du clocher), tout le village serait en émoi si des accords religieux retentissaient tout à coup sous les voûtes du temple, et qu’autant vaudrait presque sonner le tocsin.

J’avais accepté de remettre mon improvisation au lendemain matin, mais, rentrés à l’hôtel, nous avons reconnu l’impossibilité de prolonger de quelques heures notre séjour à Stanz : nous devions être en route dès le point du jour afin de pouvoir passer le Brünig et coucher à Meyringen. Nous avions un piano dans notre appartement ; à nous trois, nous avons donné à ces bons villageois, qui nous écoutaient rangés sous les fenêtres de l’auberge, un véritable concert profane qui a commencé par l’ouverture du FreyschützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite… [FreischützFreischütz, DerDer Freischütz, opéra romantique en trois actes sur un livret de Johann Friedrich Kind, mis en musique par Carl Maria von Weber, créé au Nouveau Schauspielhaus de Berlin le 18 juin 1821.Lire la suite…] et qui a fini par une demi-douzaine de valses allemandes ; c’est-à-dire que le bal est venu après le concert, car des groupes de valseurs se sont bientôt formés et ont tournoyé sur l’herbe aussi longtemps que l’orchestre a bien voulu le leur permettre. Quand nous avons paru à la fenêtre pour prendre congé de notre auditoire, toutes les mains ont battu pour nous remercier et nous souhaiter une bonne nuit. Evidemment, ces braves gens ont dû s’apercevoir à notre désintéressement que nous n’étions ni des chanteurs en disponibilité, ni de simples ménétriers de village.

En allant de Stanz à Lungern, petite ville située au pied du Brünig, nous avons traversé le lac d’Alpnach et côtoyé les lacs de Sarnen et de Lungern, laissant à notre gauche la vallée de Melchthal, où naquit Arnold. Quand on a appris l’histoire des libérateurs de la Suisse dans le libretto de MM. de Jouy et Hippolyte Bis, on croit que le père d’Arnold s’appelait Melchthal, et c’est absolument comme si l’on prenait Le Pirée pour un nom d’homme.

Il était assez tard quand nous sommes arrivés à Meyringen : la table d’hôte était desservie ; nous avions grand’faim, et voici le menu du dîner que nous avons commandé et dévoré à belles dents : un potage, des truites, un filet de bœuf, des pommes de terre, différens hors d’œuvre, de la salade, une omelette soufflée et du dessert : fromage, fruits et confitures. Nous aurions certainement cru avoir fait un repas très confortable si le lendemain, en parcourant la note à payer, nous n’eussions vu notre festin de la veille qualifié ainsi : trois petits mangers !… Vous figurez-vous ce que doivent être les grands mangers dans les hôtelleries de la Suisse ?

Un jour ou l’autre, Meyringen sera englouti par les blocs de pierre qui, dans la saison des pluies, se détachent de la montagne et roulent dans la vallée. A voir l’aspect triste de ce village, encaissé entre le Brünig et la Scheideck, on dirait, en vérité, qu’il attend sa dernière heure.

Le passage de la grande Scheideck est plus pittoresque et plus accidenté que celui du Brünig. Nous avons vu à travers les vitres de couleur d’une petite cabane, où les voyageurs partis de Meyringen font une première halte, la cascade du Reichenbach, sous laquelle il est très agréable, à cette époque-ci, de se donner une douche d’eau glacée. Un peu plus haut, nous atteignions le glacier de Rosenlaoui, dont le soleil faisait miroiter les innombrables cristaux et colorait les crevasses de brillans reflets.

On pénètre très aisément sous la voûte principale, qui est assez élevée pour qu’un homme de taille moyenne puisse s’y tenir debout. Mais grimper sur le sommet du glacier est chose beaucoup plus périlleuse, et comme nous n’étions pas ferrés ad hoc, nous n’avons pas osé tenter l’aventure.

Du haut de la Grande Scheideck, dominée par les blanches arrêtes du Wetterhorn (la Corne du temps), l’œil plonge dans la riche vallée de Grindelwald. Il y a quelques années une noble dame polonaise vint y ensevelir un chagrin d’amour qu’elle n’a pas remporté avec elle, le jour où elle a quitté le chalet qui devait être le dernier et le seul témoin de sa douleur éternelle. Aujourd’hui elle habite des climats plus doux, et chante probablement ainsi la célèbre romance de Martini :

Chagrin d’amour ne dure qu’un instant,

Plaisir d’amour dure toute la vie.

Pour aller de Grindelwald à Lauterbrunnen, nous avons franchi la petite Scheideck et la Wengernalp sans pouvoir détacher nos regards des gigantesques cornes d’argent du Silberhorn et des masses granitiques de la Jung-Frau, laquelle conserve son nom d’immaculée, bien que le pied de plus d’un hardi touriste lui ait fait perdre depuis longtemps la virginité de ses tapis de neige. C’est sur l’un des plateaux de la Wengernalp qu’est situé Mürren, le plus haut village de la Suisse.

Au sommet de la Wengernalp, la vallée de Lauterbrunnen apparaît comme un immense gouffre de verdure, et l’on est frappé du contraste qui existe entre ces fertiles coteaux et les sites alpestres que l’on vient de parcourir. Le chemin qui conduit au fond de la vallée est sur une pente tellement rapide que, malgré ses mille zigzags, il semble presque taillé à pic dans le flanc de la montagne ; de l’autre côté du village de Lauterbrunnen est la cascade du Staubach, dont on admire au printemps la chute bouillonnante, mais qui, aux jours de canicule et de sécheresse, n’est plus, à une très faible distance, qu’un assez mince filet d’eau.

La rivière de la Lutschine, dont les eaux torrentielles passent sur un lit hérissé de rocs, borde la route qui conduit de Lautenbrunnen à Interlachen. Nous venions à peine d’arriver au confluent des deux vallées (Lautenbrunnen et Grindelwald), lorsque le ciel s’est tout à coup chargé de gros nuages noirs : le tonnerre grondait avec un bruit sourd, prolongé par l’écho des montagnes, et la pluie nous surprenant loin de toute habitation, nous avons été obligés de chercher un abri sous les sapins touffus de la forêt. Au bout de quelques instans, le soleil reparaissait dans toute sa splendeur, et nous nous remettions en marche, très enchantés d’avoir à ajouter un incident de plus à notre voyage.

Nous sommes passés devant les ruines du château d’Unspernnen, tapissées de mousse et de lierre, et au pied desquelles Mme de Staël assista à une fête villageoise qui lui a inspiré, dans son livre de l’AllemagneDe l’AllemagneDe l’Allemagne, essai littéraire de Germaine de Staël-Holstein née Necker. L’ouvrage, originellement publié par H. Nicole à Paris en 1810, fut saisi par la censure impériale et détruit. Une édition clandestine fut imprimée par John Murray à Londres en 1813. Dans ce livre, Mme de StaëlLire la suite…, une poétique idylle sur le bonheur champêtre. En ce temps-là, les belles filles de l’Oberland bernois portaient fièrement leur élégant costume et regardaient sans envie la robe à taille courte et le majestueux turban de Corinne : aujourd’hui, les jupes ballonnées des maigres anglaises qui sillonnent les pelouses fleuries des environs d’Interlachen exercent sur elles des séductions irrésistibles.

Il y a, à Interlachen, un grand luxe d’hôtels, de calèches, de chevaux et de laquais galonnés sur toutes les coutures ; on y joue très peu, on y danse beaucoup, et il est de très mauvais goût de s’y montrer tout un jour avec la même toilette. Voilà pourquoi je ne suis resté à Interlachen que le temps nécessaire pour attendre le bateau de Thun, qui au bout d’une heure de promenade sur le lac, vous dépose à quelques pas de la gare du chemin de fer de Berne.

Dès ce moment je cessais d’être un touriste : je ne marchais plus, mon voyage était fini.

Les différentes descriptions que j’avais lues de la Suisse ne m’en avaient donné qu’une idée très imparfaite ; l’esquisse que j’ai essayé de faire du petit coin que je viens de visiter ne peut donc avoir la prétention de mettre sous les yeux de personne un pays dont la physionomie, les mœurs et les costumes changent à chaque étape et que chaque pli du terrain vous montre presque sous un aspect nouveau.

En fait de musique, à part le concert que nous avons offert à la population de Stanz et les mélodies que nous nous sommes chantées à nous-mêmes tout le long de la route, je n’ai entendu, depuis mon départ de Neuchâtel, que quelques airs montagnards youlés par un gentil petit pâtre, qui nous a accompagnés depuis la grande Scheideck jusqu’à la vallée de Grindelwald, et le cor des Alpes dont les notes claires et stridentes bondissent de douze à quinze fois de suite, et d’une manière très perceptible, à travers les profondeurs des montagnes.

Le God save the Queen, on le sait, est le chant national suisse. Ceci me paraît expliquer suffisamment le prédilection de touristes anglais pour les vallons de l’Helvétie.

(La suite à demain.)

Les Bouffes Parisiens ne désemplissent pas avec Les Dames de la halle Mesdames de la HalleMesdames de la halle, opérette en un acte sur un livret d’Armand Lapointe mis en musique par Jacques Offenbach et créée aux Bouffes-Parisiens le 3 mars 1858.Lire la suite…[Mesdames de la halleMesdames de la HalleMesdames de la halle, opérette en un acte sur un livret d’Armand Lapointe mis en musique par Jacques Offenbach et créée aux Bouffes-Parisiens le 3 mars 1858.Lire la suite…], Le 66 et Les Pantins de ViolettePantins de VioletteLes Pantins de Violette, opéra-bouffe en un acte sur un livret de Léon Battu mis en musique par Adolphe Adam et créé au Théâtre des Bouffes-Parisiens le 29 avril 1856.Lire la suite…. L’affiche de cet heureux théâtre promet pour les premiers jours de cette semaine deux premières représentations : Le Fauteuil de mon oncleFauteuil de mon oncle, LeLe Fauteuil de mon oncle, opérette en un acte sur un livret de René de Rovigo mis en musique par Clara Collinet et créée aux Bouffes-Parisiens le 8 septembre 1859.Lire la suite…, opérette en un ace de M. de Rovigo, musique de Mlle Collinet, et Dans la rueDans la rueDans la rue, pochade musicale en un acte sur un livret de Léonce, pseudonyme d’Edouard-Théodore Nicole, et d’Alexandre de Bar mis en musique par Henri Caspers et créé aux Bouffes-Parisiens le 8 septembre 1859.Lire la suite…, attribuée à M. Léonce, le joyeux comique de ce théâtre, musique de M. Caspers.