Scott, Walter
Walter Scott (Édimbourg, 15 août 1771 – Abbotsford/Écosse, 21 septembre 1832), poète, écrivain et historien écossais. Il étudia le droit et devint avocat en 1792. Tout en travaillant au barreau d’Édimbourg, il se fit nommer Sheriff du comte de Selkirk en 1799. Trois ans plus tard, il publia Les Chants de ménestrels de la frontière écossaise (1802) puis une version du roman de Tristan : Sir Tristrem (1804), mais c’est avec Le Lai du dernier ménestrel (1805) qu’il eut un énorme succès. Il continua à publier des poèmes dont La Dame du lac (1810), qui sera l’inspiration de l’opéra éponyme de Rossini et dont quelques vers traduits en Allemand seront mis en musique par Schubert sous le titre d’Ave Maria. À partir de 1812, il abandonna la poésie pour se consacrer à l’écriture de romans, parmi lesquels Waverly (1814), Guy Mannering (1815), L’Antiquaire (1816), Rob Roy (1817), La Fiancée de Lammermoor (1819, qui sera mis en opéra par Donizetti sous le titre Lucia di Lammermoor), Ivanhoe (1819), Kenilworth et Le Pirate (1821) et Quentin Durward (1823). En 1826, il se rendit à Paris avec sa fille. Là, il fut unanimement fêté et fut reçu par le roi Charles X. À son retour, il publia La Vie de Napoléon (1827), qui créa une polémique avec le général Gourgaud. Il continua à écrire des romans tels que La Jolie Fille de Perth (1828) et Anne de Geierstein (1829). En 1830, il écrivit trois drames : Le Destin malheureux de Devorgoil ; Auchindrane, La Tragédie Ayrshire et La Maison d’Aspen. La même année, il organisa la réception de Charles X réfugié au palais de Holyrood. Surmené de travail, affaibli par la maladie, il eut une première attaque d’apoplexie en 1830 dont il se remit mais en subit une nouvelle en 1831. Il fit alors un voyage en Italie dans l’espoir de se recouvrer la santé. Sur le chemin du retour, en juin 1832, il fut frappé d’une nouvelle attaque qui le laissa presque muet. Ramené à Abbotsford, il mourut de paralysie.