Jean-Pierre Solié (Nîmes, 1755 – Paris, 6 août 1812), ténor puis baryton et compositeur. Fils d’un violoncelliste du théâtre de Nîmes, il fut chantre à la cathédrale de Nîmes puis enseigna le chant et la guitare. En 1778, il se fit remarquer à Avignon lorsqu’il remplaça au pied levé un ténor indisposé dans une représentation de La Rosière de Salency (Grétry) et fut engagé comme ténor dans les théâtres de province. Il fit ses débuts à la Comédie-Italienne de Paris en 1782 dans Félix (Monsigny) et L’Amant jaloux (Grétry) sans grand succès. Après s’être produit à Nancy et Lyon, il revint à Paris en 1787 et connut un grand succès en remplaçant Clairval dans La Fausse Paysanne (Propiac, 1789). Sa voix, qui était devenue celle d’un baryton, incita Méhul à écrire les rôles d’Alibour (Euphrosine, 1790), Erasistrate (Stratonice, 1792) et Jacob (Joseph, 1807). A partir de 1790, il composa de nombreux opéras-comiques dont Le Secret (1796), Le Jockey (1796), Louise ou La Malade par amour (1804) et Le Diable à quatre (1809).
Source: The New Grove Dictionary of Music and Musicians
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Compositeur de:
Diable à quatre, LeDiable à quatre, LeLe Diable à quatre ou la Femme acariâtre, opéra-féerie en trois actes sur un livret de Augustin-François Creuzé de Lesser d’après le livret de Michel-Jean Sedaine mis en musique par Jean-Pierre Solié et créé à l’Opéra-Comique le 30 novembre 1809. Pour la reprise de l’œuvre au ThéLire la suite...