Bosquin, Jules-Alexandre

Jules-Alexandre Bosquin (Déville-lès-Rouen, 29 septembre 1843 – Paris, 25 mars 1909), ténor. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint un 2d prix de chant en 1865. Cette même année, il fut engagé au Théâtre-Lyrique de Paris, où il débuta dans Don Pasquale (Donizetti). Il fit ensuite partie de la troupe du Grand Théâtre de Marseille pour la saison 1866/67 avant de revenir de 1867 à 1869 au Théâtre-Lyrique. Là il se fit remarquer dans Martha (Florow), La Flute enchantée (Mozart) et Rigoletto (Verdi). Il y créa Les Bleuets (Cohen, 1867), Cardillac (Dautresme, 1867) et Iphigénie en Tauride (Gluck). Puis il fut engagé à l’Opéra de Paris où il débuta le 18 octobre 1869 dans le rôle de Fernand de La Favorite (Donizetti). Il s’y fit applaudir dans Faust (Gounod), Hamlet (A. Thomas) et Don Juan (Mozart). Il créa Érostrate (Reyer, 1871) et le rôle de Sextus dans Polyeucte (Gounod, 1878). Au Théâtre de l’Odéon, il créa le rôle de Jésus de Marie-Madeleine (Massenet, 1873). Il quitta l’Opéra de Paris en 1881 et se consacra à l’enseignement tout en se produisant dans des concerts. C’est ainsi qu’en 1882 on l’applaudi dans la version de concert d’Armide de Gluck à Bruxelles, au concert-festival Massenet à Nice, à Paris dans La Fête d’Alexandre (Haendel), le Requiem (Verdi) et la scène finale de Lohengrin (Wagner) ; en 1883, dans la 9e symphonie de Beethoven, des fragments de Zaïde (Mozart), Endymion (Cahen), la prière de Rienzi (Wagner) et le 1er acte de Lohengrin (Wagner) ; en 1884, il fut engagé dans la troupe de l’Opera Populaire et y chanta La Traviata (Verdi) ; en 1885 on l’entendit dans Le Désert et des extraits de Herculanum de F. David ainsi que dans des extraits de Tannhäuser et de Walkyrie de Wagner ; en 1886, aux Concerts Colonne dans des extraits des Pêcheurs de perles (Bizet) et Le Désert (F. David) et à Orléans dans Le Désert (F. David) ; en 1887, dans L’Etoile (Marechal) et le Requiem (Verdi) ; en 1889 à Bourges dans l’oratorio Caecilia (Poisot) etc.