Sicilienne, aria en italien pour une voix, deux violons, alto et basse continue dont l’incipit est Tre giorni son che Nina. L’aria est faussement attribué à Giovanni Batista Pergolesi peut-être parce qu’il y a dans l’opéra de Pergolesi Lo frate ’nnamorto une aria sur Nina. Les musicologues penchent vers une attribution de cette aria au compositeur Vincenzo Ciampi (1719-1762). Au XIXe siècle, cette aria était connue comme La Sicilienne de Pergolesi. Elle fut publiée sous ce titre par E. Troupenas, Paris, 1843. Des paroles en français furent adaptées à cet air par Carlo Albino.