Millault, Laurent-François-Edouard

Laurent-François-Edouard Millault (Paris, 13 février 1808 – Paris, 12 juin 1896), violoniste, chef d’orchestre, organiste, pédagogue et compositeur. De 1816 à 1824, il fut page de la Chapelle royale de Louis XVIII.  Admis au Conservatoire de Paris, il obtint un 1er prix de solfège en 1818, un 1er prix d’harmonie et d’accompagnement dans la classe de Fromental Halévy en 1821, un 1er prix de violon dans la classe de Pierre Baillot et enfin un 1er prix de contrepoint et fugue en 1828. En 1830, il remporta le premier Second Grand Prix de Rome. Répétiteur de solfège au Conservatoire de 1826 à 1829, il fut ensuite nommé professeur d’un cours préparatoire de contrepoint et fugue de 1830 à 1832. Engagé en 1829 comme second violon de l’Orchestre de l’Opera, il fut promu premier violon en novembre 1831 et 3eme chef d’orchestre en 1859. Il occupa ce dernier poste jusqu’à sa retraite en 1863. De 1832 à 1869, il fut violoniste et membre de la Société des concerts du Conservatoire. En mai, il devint maître de chapelle de l’église Sainte-Elisabeth puis organiste de l’église Notre-Dame-des-Champs. Il fut le chef d’orchestre de la Société Sainte-Cécile fondée par Antoine Elwart en 1847. Il enseigna la musique au Petit Séminaire de Saint-Nicolas du chardonnet dans les années 1840-1850 puis en 1871 à la Maison d’éducation de la Légion d’honneur de Saint-Denis. On connaît peu d’oeuvres composées par lui, sauf : la 2eme symphonie en la mineur, une Symphonie-Fantaisie intitulée Une scène en mer op. 7, un quatuor pour piano, flûte, clarinette et violon op. 10, cinq quatuors à cordes, un morceau de salon pour clarinette et piano op. 13, quelques mélodies, des pièces pour piano, Les Trois soirées op. 11 et de la musique sacrée dont deux O Salutaris, un Ave Maria et douze motets en latin accompagnés par l’orgue ou l’harmonium.