Denys, Charles-Marie comte de Damrémont
Charles-Marie Denys, comte de Damrémont (Chaumont/Haute-Marne, 8 février 1783 – Constantine/Algérie, 12 octobre 1837), militaire. En 1803, il fut admis à l’Ecole spéciale militaire de Fontainebleau, qu’il quitta l’année suivante pour devenir sous-lieutenant du 12e régiment de chasseurs à cheval. Promu lieutenant en 1807, il devint l’aide de camp du général Jean-Marie-Antoine Defrance. Il participa aux campagnes napoléoniennes de 1806, 1809, 1811, 1812, 1813 et 1814. Devenu aide de camp du maréchal Auguste-Fréderic-Louis Viesse de Marmont, il signa la capitulation de Paris en 1814. A la Restauration, il fut nommé à la tête de la légion de la Côte-d’Or ; en 1821, il fut promu maréchal de camp et en 1823 il fut chargé du commandement du 5e Corps de l’armée des Pyrénées. Nommé grand officier de la Légion d’honneur en 1827, il suivit le maréchal Marmont dans l’expédition d’Afrique en 1830 et fut élevé en décembre au grade de lieutenant-général. De retour en France, il fut nommé pair de France le 15 septembre 1835. Suite à l’échec du général Bertrand Clauzel devant Constantine, Damrémont est nommé gouverneur général des possessions françaises dans le nord de l’Afrique et dirigea le 1er octobre 1837 la deuxième expédition de Constantine, qui est assiégée le 6 octobre. Une brèche fut ouverte dans les murs de la ville le 11 octobre et rendue praticable le lendemain mais touché par un boulet, Damrémont meurt devant les murs de Constantine, qui fut prise d’assaut avec succès le 13 octobre 1837. Le Requiem (Grande Messe des morts) de Berlioz fut joué pour la première fois lors de l’inhumation du général Damrémont à l’Hôtel des Invalides le 5 décembre 1837.
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