Paladilhe, Emile
Emile Paladilhe (Montpellier, 3 juin 1844 – Paris, 6 janvier 1926), pianiste et compositeur. Il étudia d’abord avec l’organiste de la cathédrale de Montpellier, Dom Sébastien Boixet, puis entra au Conservatoire de Paris, où il obtint un premier prix de piano en 1857 dans la classe d’Antoine-François Marmontel, un second prix d’orgue dans la classe de François Benoist et enfin le premier Prix de Rome en 1860 dans la classe de Fromental Halévy. A 14 ans il fut le plus jeune lauréat de l’histoire du Prix de Rome. Excellent pianiste, il donnait déjà des concerts à l’âge de 15 ans. De retour de Rome il fit représenter un acte, Le Passant, à l’Opéra-Comique (1872) qui fut suivi de L’Amour africain (1875), Suzanne (1879) et Diana (1885). Son plus grand succès à la scène fut son opéra en cinq actes Patrie ! (1886). Il fut élu à l’Académie des beaux-arts en 1892 et promu officier de la Légion d’honneur en 1897. Il a composé beaucoup de musique sacrée dont trois Messes solennelles (1857, 1861 et 1898), un oratorio, Les Saintes-Maries de la Mer (1892), des motets, et un Stabat Mater (1905). On lui doit aussi des chœurs pour orphéons (e.g. La Ruche en 1911 et Invocation en 1912), une symphonie en mi bémol majeur, des pièces pour piano et une centaine de mélodies dont Chansons écossaises (1886), Psyché (1888) et Feuilles au vent (1910).
Sources : www.Musimem.com/prix-de-rome.html; Dictionnaire de la musique en France au XIXe siècle.