Chateaubriand, François-René, vicomte de

François-René, vicomte de Chateaubriand (Saint-Malo, 4 septembre 1768 – Paris, 4 juillet 1848), écrivain et homme politique. Il étudia au collège de Dol-de-Bretagne, puis à Rennes et à Dinan. À 17 ans, il devint sous-lieutenant au régiment de Navarre, aant d’être promu capitaine deux ans plus tard. En 1788, il vint à Paris, où il fréquenta notamment les écrivains Jean-François de la Harpe et Louis Fontanes ; il publia ses premiers poèmes dans L’Almanach des Muses.  En 1791, il quitta la France pour les Etats-Unis et visita Baltimore, Philadelphie et New York, remonta la rivière Hudson jusqu’à Albany puis se rendit aux chutes du Niagara. Il revint en France et épousa Céleste Buisson de la Vigne en mars 1792. Le 15 juillet, il rejoignit l’armée des émigrés à Coblence et fut blessé le 24 août au siège de Thionville. Il vécut dans la misère à Londres avant de revenir en France en 1800. L’année suivante, il publia son roman Atala puis en 1802 le Génie du Christianisme ainsi que le roman René. De 1803 à 1804, il fut envoyé comme premier secrétaire d’ambassade à Rome. En 1806, il parcourut la Grèce, l’Asie mineure, la Palestine et l’Egypte. À son retour, il composa Les Martyrs (1809) et LItinéraire de Paris à Jérusalem (1811). En 1821, il fut nommé ministre de France à Berlin puis ambassadeur à Londres. Du 28 décembre 1822 au 4 août 1824, il devint ministre des Affaire étrangères de Louis XVIII. De 1826 à 1828, il résida à Paris et publia dans le Journal des débats des articles en faveur de la liberté de la presse et de l’indépendance de la Grèce. Désabusé par la Révolution de 1830, il se retira des affaires publiques et publia des Etudes historiques (1831) ainsi qu’un Mémoire sur la captivité de la duchesse de Berry (1833). Il termina ses Mémoires d’outre-tombe qui furent publiées de manière posthume. Sa femme mourut le 11 février 1847 ; devenu paralytique Chateaubriand mourut un an plus tard.