Dérivis, Henri-Etienne
Henri-Etienne Dérivis (Albi, 2 août 1780 – Livry près de Paris, 1er février 1856), basse. En 1799, il entra au Conservatoire de Paris, où il étudia avec Louis-Auguste Richer. Il débuta avec succès à l’Opéra de Paris le 11 février 1803 dans le rôle de Zarastro des Mystères d’Isis (Mozart/Lachnith). La même année il fut admis dans la chapelle du Premier consul Bonaparte. Pendant 25 ans, il déploya un zèle infatigable, créant entre autres Les Dieux rivaux (Spontini, Persuis, Berton et Kretzer, 1816), Roger de Sicile (Berton, 1817), La Vestale (Spontini, 1807), Fernand Cortez (Spontini, 1809), Les Bayadères (Catel, 1810), Les Abencerages (Cherubini, 1813), Le Rossignol (Lebrun, 1816), Olympie (Spontini, 1819), Aladin ou La lampe merveilleuse (Nicolo/Benicori, 1822), Virginie (Berton, 1823), Le Siège de Corinthe (Rossini, 1826) et Macbeth (Chelard, 1827). Il fit ses adieux à l’Opéra de Paris le 5 mai 1828 mais continua de chanter en province et à l’étranger (Anvers en 1834) pendant plusieurs années. Le 6 septembre 1804, il avait épousé Marie-Pierrette-Brigitte Naudet (Paris, 29 juin 1784 – Paris, 28 avril 1818) avec qui il eut un fils, Prosper Dérivis (Paris, 28 octobre 1808 – Paris, 11 février 1880), qui devint également une excellente basse.