Schneider, Catherine-Jeanne dite Hortense

Catherine-Jeanne dite Hortense Schneider (Bordeaux, 30 avril 1833 – Paris, 5 mai 1920), soprano. Elle prit des leçons de chant et débuta sur scène à douze ans (1845) avant de rejoindre une troupe de province. En 1855, elle s’installa à Paris et devint la maîtresse de Jean Berthelier, qui l’introduisit à Jacques Offenbach qui venait d’ouvrir son Théâtre des Bouffes-Parisiens. Elle y débuta avec succès dans Le Violoneux (1855) puis créa Trom-al-ca-zar (Offenbach, 1856) et La Rose de Saint-Flour (Offenbach, 1856). De 1856 à 1858, elle fut engagée au Théâtre des Variétés, où elle créa entre autres Le Chien de garde (Cogniard, 1856), Jean le Toqué (Cogniard, 1857) et Je marie ma fille. De 1858 à 1864, elle fut engagée au Théâtre du Palais-Royal, où elle débuta dans Le Fils de la Belle au bois dormant (Siraudin, Choler et Thiboust, 1858) et créa entre autres La Clé sous le paillasson (Grangé et Najac, 1859), Les Mémoires de Mimi Bamboche (Grangé et Thiboust, 1860), La Mariée du Mardi gras (Grangé et Thiboust, 1861) et Le Brésilien (Offenbach, 1863), ce qui lui permit de reprendre contact avec Jacques Offenbach qui lui offrit le rôle-titre de La Belle Hélène, qu’elle créa en 1864 au Théâtre des Variétés avec un très grand succès, succès qui se renouvela avec La Grande Duchesse de Geroldstein (Offenbach, 1864), Barbe-bleue (Offenbach, 1866) et La Périchole (Offenbach, 1868). Après la guerre franco-prussienne, elle retourna au Théâtre des Variétés, où elle créa La Veuve du Malabar (Hervé, 1873) et La Belle Poule (Hervé, 1875) avant de se retirer de la scène.