Kaulbach, Wilhelm von

Wilhelm von Kaulbach (Arolsen/Hesse, Allemagne, 15 octobre 1805 – Munich, 17 avril 1874), peintre. Il apprit à peindre d’abord avec son père puis à partir de 1822 avec Peter von Cornelius à l’Académie de Düsseldorf. Il suivit ce dernier quand celui-ci s’installa à Munich en 1826. Kaulbach assista alors Cornelius dans la peinture des fresques de l’Odéon, des arcades du jardin de la cour et du palais Residenz. Il épousa Josefine Sutner en 1831 et ils eurent trois filles et un garçon, le futur peintre Hermann von Kaulbach. En 1835, très affecté par la mort de sa fille aînée, il fit son premier voyage en Italie qui le mena à Venise où il fit de nombreux dessins. Nommé peintre de la cour par le roi Louis Ier de Bavière en 1837, il fit un second voyage en Italie d’octobre 1838 à mai 1839 et se rendit à Rome. A partir de 1845 il se rendit souvent à Berlin à l’invitation du roi de Prusse Frédéric-Guillaume IV pour faire avancer et surveiller les peintures de la cage d’escalier du Nouveau Musée qui furent terminées en 1865 (elles furent complètement détruites pendant la Deuxième guerre mondiale). En 1849, il fut nommé directeur de l’Académie des Beaux-Arts de Munich, et membre également des Académies de Berlin, Dresde et Bruxelles. En 1863, il fut nommé membre étranger de l’Académie des Beaux-Arts de Paris et en 1870 de celle des Etats-Unis. Il mourut lors de la grande épidémie de choléra à Munich en 1874. Parmi ses œuvres on cite La Maison du fou (1830) un dessin qui fut souvent reproduit ; la fresque Amour et Psyché (1831), les dessins illustrant le récit de Friedrich Schiller Der Verbrecher aus verlorener Ehre (Criminel par honneur perdu), et ceux illustrant Reinecke Fuchs (Le Renard) de Goethe (1847) ; et La Bataille des Huns qui lui valut d’être nommé peintre de la cour en 1837 et qui inspira le poème symphonique de Liszt en 1856.