Le Journal des Débats, 19 janvier 1868 (article signé E. Reyer).

VARIÉTÉS.

REVUE MUSICALE.

 Bibliographie.

 Parémiologie musicale de la langue françaiseParémiologie musicale de la langue françaiseJean-Georges Kastner : Parémiologie musicale de la langue française, ou Explication des proverbes, locutions proverbiales, mots figurés qui tirent leur origine de la musique, accompagnée de recherches sur un grand nombre d’expressions du même genre empruntées aux langues étrangères, et suivLire la suite…, ou explication des proverbes, locutions proverbiales, mots figurés qui tirent leur origine de la musique, accompagnée de recherches sur un grand nombre d’expressions du même genre empruntées aux langues étrangères, et suivie de la Saint-Julien des MénétriersSaint-Julien des ménétriers, LaLa Saint-Julien des ménétriers, symphonie-cantate à grand orchestre, avec solos et chœurs sur des paroles d’Edouard Thierry mises en musique par Jean-Georges Kastner.Lire la suite…, symphonie-cantate à grand orchestre avec solos et chœurs, par Georges KastnerKastner, Jean-GeorgesJean-Georges Kastner (Strasbourg, 9 mars 1810 – Paris, 19 décembre 1867), compositeur et théoricien. Il étudia la musique auprès de J.-C. Böhner à Strasbourg puis composa, entre 1830 et 1835, quatre opéras, trois symphonies, cinq ouvertures, dix sérénades pour instruments à vent, un concLire la suite…, membre de l’Institut. Paris, G. Brandus et Dufour, 1862. Un vol in-4°.

L’auteur de ce livre vient de mourir ; la Parémiologie musicale de la langue françaiseParémiologie musicale de la langue françaiseJean-Georges Kastner : Parémiologie musicale de la langue française, ou Explication des proverbes, locutions proverbiales, mots figurés qui tirent leur origine de la musique, accompagnée de recherches sur un grand nombre d’expressions du même genre empruntées aux langues étrangères, et suivLire la suite… est son dernier ouvrage. Peu de musiciens ont eu une existence aussi laborieuse, aussi bien remplie que celle du docteur Jean-Georges KastnerKastner, Jean-GeorgesJean-Georges Kastner (Strasbourg, 9 mars 1810 – Paris, 19 décembre 1867), compositeur et théoricien. Il étudia la musique auprès de J.-C. Böhner à Strasbourg puis composa, entre 1830 et 1835, quatre opéras, trois symphonies, cinq ouvertures, dix sérénades pour instruments à vent, un concLire la suite…. Je l’ai bien connu : il était bon, affable et toujours disposé à l’obligeance. La fortune dont il jouissait et la position qu’il s’était acquise par ses travaux sur l’art musical lui avaient créé de nombreuses relations ; son caractère honorable et ses qualités privées lui avaient fait beaucoup d’amis. C’était un honnête homme et un homme heureux ; une seule chose a dû manquer à son bonheur : très apprécié comme écrivain, comme savant, Georges KastnerKastner, Jean-GeorgesJean-Georges Kastner (Strasbourg, 9 mars 1810 – Paris, 19 décembre 1867), compositeur et théoricien. Il étudia la musique auprès de J.-C. Böhner à Strasbourg puis composa, entre 1830 et 1835, quatre opéras, trois symphonies, cinq ouvertures, dix sérénades pour instruments à vent, un concLire la suite… était à peine connu comme compositeur. Et pourtant le talent qu’il devait à de sérieuses études, et dont il a fait preuve dans ses diverses compositions, lui donnait les mêmes droits qu’à tant d’autres de prétendre à la renommée et au succès. Il a écrit pour le théâtre et pour le concert. Ses opéras, pas plus que ses symphonies, ne passeront à la postérité ; mais ses livres resteront. La plupart sont extrêmement volumineux ; il faut les avoir lus (et on ne regrette pas le temps qu’on a employé à les lire) pour se faire une idée de l’érudition, de la science et des patientes recherches que l’auteur y a dépensées. Doué d’une activité peu commune, KastnerKastner, Jean-GeorgesJean-Georges Kastner (Strasbourg, 9 mars 1810 – Paris, 19 décembre 1867), compositeur et théoricien. Il étudia la musique auprès de J.-C. Böhner à Strasbourg puis composa, entre 1830 et 1835, quatre opéras, trois symphonies, cinq ouvertures, dix sérénades pour instruments à vent, un concLire la suite… n’a jamais refusé de faire partie d’aucune commission, d’aucune association, d’aucun jury, et partout où son concours était sollicité, il s’empressait d’apporter son expérience et sa bonne humeur, son affabilité et la sûreté de son jugement. Il était né à Strasbourg, et c’est là qu’il passait ses vacances pendant la belle saison ; mais le temps des vacances n’était pas pour cet infatigable travailleur un temps de repos absolu ; il possédait en double une fort belle bibliothèque, et retrouvait à Strasbourg les livres qu’il avait laissés à Paris. « En allant d’une de ces villes à l’autre, nous dit M. FétisFétis, Francois-JosephFrançois-Joseph Fétis (Mons, 25 mars 1784 – Bruxelles, 26 mars 1871), compositeur, théoricien et professeur. Il étudia au Conservatoire de Paris le piano avec Boieldieu et Pradher et l’harmonie avec Rey et obtint un deuxième prix de composition en 1807. Après avoir occupé des postes à BoLire la suite… dans une notice fort intéressante sur la vie et les ouvrages de Georges KastnerKastner, Jean-GeorgesJean-Georges Kastner (Strasbourg, 9 mars 1810 – Paris, 19 décembre 1867), compositeur et théoricien. Il étudia la musique auprès de J.-C. Böhner à Strasbourg puis composa, entre 1830 et 1835, quatre opéras, trois symphonies, cinq ouvertures, dix sérénades pour instruments à vent, un concLire la suite…, il ne faisait que changer de cabinet. »

Je n’ai point ici l’espace nécessaire pour publier la liste de toutes les œuvres auxquelles KastnerKastner, Jean-GeorgesJean-Georges Kastner (Strasbourg, 9 mars 1810 – Paris, 19 décembre 1867), compositeur et théoricien. Il étudia la musique auprès de J.-C. Böhner à Strasbourg puis composa, entre 1830 et 1835, quatre opéras, trois symphonies, cinq ouvertures, dix sérénades pour instruments à vent, un concLire la suite… a attaché son nom ; on la trouvera très complète et très détaillée dans la Biographie des MusiciensBiographie universelle des musiciensFrançois-Joseph Fétis : Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Paris : H. Fournier, 1835-1844. Une deuxième édition parut à Paris : Firmin-Didot 1860-1865 et enfin un Supplément et complément, publié sous la direction de M. Arthur Pougin, Paris : FLire la suite…, de M. Fétis Fétis, Francois-JosephFrançois-Joseph Fétis (Mons, 25 mars 1784 – Bruxelles, 26 mars 1871), compositeur, théoricien et professeur. Il étudia au Conservatoire de Paris le piano avec Boieldieu et Pradher et l’harmonie avec Rey et obtint un deuxième prix de composition en 1807. Après avoir occupé des postes à BoLire la suite…; j’ai voulu seulement, avant de dire quelques mots du dernier ouvrage qu’il nous a laissé, donner un souvenir, un regret au savant écrivain, au musicien érudit dont la mort inattendue a été une douloureuse surprise pour ses amis, une perte vivement sentie dans le monde des arts.

La Parémiologie musicale de la langue françaiseParémiologie musicale de la langue françaiseJean-Georges Kastner : Parémiologie musicale de la langue française, ou Explication des proverbes, locutions proverbiales, mots figurés qui tirent leur origine de la musique, accompagnée de recherches sur un grand nombre d’expressions du même genre empruntées aux langues étrangères, et suivLire la suite… forme un volume in-4°, qui, avec la Saint-Julien des MénétriersSaint-Julien des ménétriers, LaLa Saint-Julien des ménétriers, symphonie-cantate à grand orchestre, avec solos et chœurs sur des paroles d’Edouard Thierry mises en musique par Jean-Georges Kastner.Lire la suite…, contient plus de 800 pages. On doit comprendre que je serais extrêmement embarrassé s’il me fallait faire un choix parmi la quantité innombrable de définitions et d’étymologies, de locutions et de proverbes, de renseignemens et de faits historiques, d’anecdotes et de citations curieuses renfermés dans le présent volume. Je me bornerai donc à chercher dans la préface de l’ouvrage de quoi instruire le lecteur du plan que l’auteur a suivi, et du but qu’il s’est efforcé d’atteindre.

« L’histoire de la musique a provoqué, de nos jours, bien des recherches, bien des travaux importans ; mais ne s’est-on pas trop attaché aux grandes lignes du sujet ? N’a-t-on pas trop négligé surtout certains côtés anecdotiques et familiers qui nous montrent l’art, non plus dans son développement spécial, mais dans ses rapports avec la vie populaire ? Chacun sait combien l’étude des chroniques locales a vivifié de nos jours l’histoire des évènemens généraux ; dans tous les ordres d’études, cette espèce d’investigation, qui complète le général par le particulier, trouverait à s’appliquer utilement. L’ouvrage dont cette introduction va exposer le plan et indiquer le but est une tentative pour montrer ce que l’histoire de la musique pourrait gagner en intérêt si l’observateur y intervenait plus souvent à côté de l’esthéticien.

Etudier le vocabulaire musical dans ses rapports avec la langue populaire ; recueillir les nombreux proverbes qui font allusion à la pratique de l’art, aux forces dont il dispose, au rôle de chaque instrument ; noter et analyser les locutions figurées dont la musique a enrichi le langage usuel, tel est l’objet que je me suis proposé en abordant un ordre de recherches trop négligé jusqu’à ce jour. Les proverbes, où l’on ne s’attend guère qu’à trouver des leçons de morale et de sagesse pratique, peuvent être envisagés à un autre point de vue, comme des médailles où le peuple grave sa pensée sur les objets les plus divers. Consulter ceux qui ont trait à la musique, c’est donc saisir cette pensée populaire dans ses rapports avec un des écrits les plus propres à rapprocher les âmes, à exercer sur la foule une action bienfaisante. Mille aperçus s’offrent ainsi que l’étude authentique n’aurait pas découverts, et ce qui frappe surtout dans de pareilles recherches, c’est le travail ingénieux qui transforme le monde de l’art en un vaste répertoire de symboles et de formules dont s’enrichit le monde moral. »

Mais ce n’est pas aux seules expressions proverbiales de la France que s’est arrêté l’auteur de La Parémiologie musicale Parémiologie musicale de la langue françaiseJean-Georges Kastner : Parémiologie musicale de la langue française, ou Explication des proverbes, locutions proverbiales, mots figurés qui tirent leur origine de la musique, accompagnée de recherches sur un grand nombre d’expressions du même genre empruntées aux langues étrangères, et suivLire la suite…; il a poussé ses investigations beaucoup plus loin, et sa parfaite connaissance des langues anciennes et modernes lui a permis de rechercher en Allemagne et en Italie, en Espagne, en Russie, en Angleterre et dans l’ancienne Grèce, les locutions populaires qui font allusion à la musique, et dont il a eu soin de conserver le texte en regard de la traduction. Georges KastnerKastner, Jean-GeorgesJean-Georges Kastner (Strasbourg, 9 mars 1810 – Paris, 19 décembre 1867), compositeur et théoricien. Il étudia la musique auprès de J.-C. Böhner à Strasbourg puis composa, entre 1830 et 1835, quatre opéras, trois symphonies, cinq ouvertures, dix sérénades pour instruments à vent, un concLire la suite… nous dit lui-même le très grand nombre de documens auxquels il a dû avoir recours pour composer son livre, et il nomme, en les remerciant, tous ceux qui, « par leur empressement à lui fournir des renseignemens utiles ou à lui procurer les ouvrages dont il avait besoin, lui ont épargné plusieurs fois des retards et des fatigues qu’il n’aurait pas pu éviter sans ce secours. »

Je recommande tout particulièrement au lecteur la partie du volume consacrée aux musiciens et aux artistes dramatiques.

« A chaque groupe de virtuoses se rattache un ensemble d’adages tour à tour élogieux et satiriques. Les proverbes cependant, on le verra, sont généralement peu charitables pour les musiciens. Ils raillent le parasitisme et la cupidité des troubadours et des ménestrels, l’insolence et la vanité du chanteur, l’insouciance et la prodigalité du ménétrier, la lenteur et la paresse du vielleux, du musard et du cornemusard, l’ignorance et la rusticité du tambour, l’indiscrétion et la hâblerie bouffonne du trompette, le cynisme et l’ivrognerie du chantre, et surtout l’intempérance du joueur de flûte, si bien nommé flùteur, type du prodigue et du débauché. A en croire l’ironie proverbiale de nos aïeux, les sept péchés capitaux ont leurs représentans parmi les joyeux adeptes du gay Saber. »

La plupart de ces proverbes ont une date qui doit rassurer les musiciens d’aujourd’hui.

Le livre de Georges KastnerKastner, Jean-GeorgesJean-Georges Kastner (Strasbourg, 9 mars 1810 – Paris, 19 décembre 1867), compositeur et théoricien. Il étudia la musique auprès de J.-C. Böhner à Strasbourg puis composa, entre 1830 et 1835, quatre opéras, trois symphonies, cinq ouvertures, dix sérénades pour instruments à vent, un concLire la suite…, d’après le conseil qu’il donne lui-même dans sa préface, « doit être lu comme il a été écrit, à loisir et non d’un trait. Il doit être parcouru, feuilleté, ouvert pour ainsi dire au hasard, et peut-être offrira-t-il aux uns quelque intérêt scientifique, aux autres quelque distraction instructive. » Ce conseil est bon à suivre, d’autant plus que l’ouvrage, ainsi que je l’ai dit plus haut, a une étendue considérable.

Dans la symphonie-cantate qui a pour titre la Saint-Julien des MénétriersSaint-Julien des ménétriers, LaLa Saint-Julien des ménétriers, symphonie-cantate à grand orchestre, avec solos et chœurs sur des paroles d’Edouard Thierry mises en musique par Jean-Georges Kastner.Lire la suite…, l’auteur, avec l’aide d’une plume « élégante et toute française », celle de M. Edouard Thierry, a cherché à grouper quelques inspirations tirées de son sujet, ainsi qu’il l’avait fait déjà pour des œuvres antérieures : les Voix de ParisVoix de Paris, LesJean-Georges Kastner : Les Voix de Paris, essai d’une histoire littéraire et musicale des cris populaires de la capitale depuis le Moyen Age jusqu’à nos jours ; précédé de Considérations sur l’origine et le caractère du cri en général et suivi de Les Cris de Paris : grande symphonie Lire la suite…, la Harpe d’EoleStephen ou La Harpe d’EoleStephen ou La Harpe d’Eole, grand monologue lyrique pour chœur et orchestre sur des paroles de Francis Maillan mises en musique par Jean-Georges Kastner. L’œuvre fut publiée par Brandus, Dufour et Cie., Paris, en 1856.Lire la suite…, les SirènesLe rêve d’Oswald, ou Les SirènesGeorges Kastner: Les Sirènes : essai sur les principaux mythes relatifs à l’incantation, les enchanteurs, la musique magique, le chant du cygne, etc., considérés dans leurs rapports avec l’histoire, la philosophie, la littérature et les beaux-arts… ; suivi de : Le Rêve d’Oswald ou Les SirèLire la suite… et la Danse des Morts [La Danse macabreDanse Macabre, LaLa Danse macabre, grande ronde vocale et instrumentale pour chanteurs solistes et orchestre sur des paroles d’Edouard Thierry mises en musique par George Kastner. L’œuvre fut publiée par Brandus, Paris, en 1852.Lire la suite…]. La Saint-Julien des MénétriersSaint-Julien des ménétriers, LaLa Saint-Julien des ménétriers, symphonie-cantate à grand orchestre, avec solos et chœurs sur des paroles d’Edouard Thierry mises en musique par Jean-Georges Kastner.Lire la suite…, sans avoir peut-être les qualités originales qui distinguent le Rêve d’Oswald ou les Sirènes Le rêve d’Oswald, ou Les SirènesGeorges Kastner: Les Sirènes : essai sur les principaux mythes relatifs à l’incantation, les enchanteurs, la musique magique, le chant du cygne, etc., considérés dans leurs rapports avec l’histoire, la philosophie, la littérature et les beaux-arts… ; suivi de : Le Rêve d’Oswald ou Les SirèLire la suite…et la Danse macabreDanse Macabre, LaLa Danse macabre, grande ronde vocale et instrumentale pour chanteurs solistes et orchestre sur des paroles d’Edouard Thierry mises en musique par George Kastner. L’œuvre fut publiée par Brandus, Paris, en 1852.Lire la suite…, mérite cependant de fixer l’attention des musiciens par l’intérêt du travail harmonique et les procédés ingénieux de l’instrumentation.

Louis van BeethovenLouis van BeethovenAgathe Audley : Louis Van Beethoven, sa vie et ses œuvres d’après les plus récents documents. Paris : Didier, 1867.Lire la suite…, sa vie et ses œuvres, d’après les plus récens documens, par Mme A. Audley. Un vol. Paris, Didier et Cie.

Écrire la biographie d’un artiste, c’est

faire connaître comme homme celui

que ses œuvres ont déjà fait honorer

comme artiste.

Cette épigraphe, empruntée à M. Max de Weber, le fils et le biographe de l’immortel auteur du Freyschütz, nous dit suffisamment que ce n’est point une étude analytique des œuvres de Beethoven que Mme Audley à voulu nous offrir ; mais, d’un autre côté, et d’après le texte même du livre, il est facile de voir que, dans la pensée de l’auteur, les œuvres d’un grand artiste, par les conditions dans lesquelles elles se sont produites, se rattachent d’une façon si intime aux événemens de sa vie privée, qu’il est à peu près impossible de les en séparer. Mme Audley nous promet une série d’études sur les compositeurs les plus illustres de l’Allemagne, et si elle s’est décidée à consacrer à Beethoven son premier essai, « ce n’est pas seulement, dit-elle, à cause de l’attrait tout particulier qui s’attache à ce beau génie, c’est aussi que des publications récentes, faites en Allemagne, en venant jeter une nouvelle lumière sur plusieurs particularités peu ou mal connues jusqu’ici, ont permis d’entreprendre une étude qui était encore à faire dans notre langue. » Mme Audley divise en quatre catégories les autorités nombreuses et de natures diverses qu’elle a consultées pour donner à son travail ce caractère d’authenticité qui manque à la plupart des biographies : «  1° Celles qui émanent de Beethoven lui-même, et qui offrent par conséquent une source d’informations irrécusable ; 2° celles que nous fournissent les amis qui l’ont connu personnellement et qui ont vécu dans son intimité ; 3° celles des contemporains qui l’ont connu aussi, mais plutôt dans des rapports artistiques ; 4° celles enfin que l’on pourrait appeler de seconde main, c’est-à-dire qui émanent d’artistes, de critiques restés étrangers à Beethoven. » On retrouvera donc dans l’ouvrage de Mme Audley bien des récits, bien des anecdotes, bien des aperçus et aussi quelques appréciations que nous ont déjà fait connaître les écrivains qui, avant elle, se sont occupés de la vie et des œuvres du grand symphoniste : SchindlerSchindler, AntonAnton Schindler (Meedel/Moravie aujourd’hui Medlov/district d’Olomuc en République Tchèque, 13 juin 1795 – Francfort-sur-le-Main, 16 janvier 1864), secrétaire et biographe de Ludwig van Beethoven. En 1813, il vint à Vienne, où il étudia le droit. De 1817 à 1822, il fut clerc dans une éLire la suite…, RiesRies, FerdinandFerdinand Ries (Bonn, 28 novembre 1784 – Francfort, 13 janvier 1838), pianiste et compositeur. Il étudia le piano et le violon avec son père, et le violoncelle avec Bernhard Romberg. En 1801, il se rendit à Vienne pour étudier le piano avec Beethoven et la composition avec Albrechtsberger. En Lire la suite…, WegelerWegeler, Franz GerhardFranz Gerhard Wegeler (Bonn, 22 août 1765 – Coblence, 7 mai 1848), médecin. Ami d’enfance de Ludwig van Beethoven, il étudia la médecine aux universités de Bonn puis de Vienne. De retour à Bonn, il devint professeur de médecine et d’obstétrique en 1789. En 1794, suite aux guerres napolLire la suite…, ReichardtReichardt, Johann FriederichJohann Friedrich Reichardt (Königsberg, 25 novembre 1752 – Giebichenstein près Halle, 27 juin 1814), compositeur et critique musical. Il étudia la musique avec son père puis, encouragé par Emmanuel Kant, il étudia le droit et la philosophie à Königsberg puis à Leipzig. De 1771 à 1774, ilLire la suite…, FétisFétis, Francois-JosephFrançois-Joseph Fétis (Mons, 25 mars 1784 – Bruxelles, 26 mars 1871), compositeur, théoricien et professeur. Il étudia au Conservatoire de Paris le piano avec Boieldieu et Pradher et l’harmonie avec Rey et obtint un deuxième prix de composition en 1807. Après avoir occupé des postes à BoLire la suite…, W. de LenzLenz, Wilhelm vonWilhelm von Lenz (Riga, 20 mai 1809 – Saint-Pétersbourg, 7 janvier 1883), écrivain. Il travailla dans l’administration russe et se lia d’amitié avec de nombreux compositeurs dont Franz Liszt, Frédéric Chopin et Hector Berlioz. Son ouvrage le plus remarqué fut : Beethoven et ses trois stLire la suite…, Ulibischeff, etc. ; mais, si familiarisé que l’on soit avec les travaux de ces différens biographes, le livre de Mme Audley, où ces travaux sont résumés avec autant de clarté que d’intelligence, n’en a pas moins un attrait tout particulier qu’il emprunte aux rares qualités de style et d’observation que l’auteur y a montrées, et qui, en assurant le succès de cette première étude, font présager le même succès aux nouvelles études que nous attendons du gracieux écrivain.

L’art harmonique aux douzième et treizième sièclesArt harmonique aux XIIe et XIIIe siècles, L’Edmond de Coussemaker : L’Art harmonique aux XIIe et XIIIe siècles. Paris : A. Durand, 1865.Lire la suite…, par E. de CoussemakerCoussemaker, Charles-Edmond-Henri deCharles-Edmond-Henri de Coussemaker (Bailleul/Nord, 19 avril 1805 – Lille, 10 janvier 1876), juriste, compositeur et musicologue. Après ses études aux Lycée de Douai, il vint à Paris en 1825 pour suivre des cours de droit et obtint son diplôme de juriste en 1830. Il suivit un stage d’avocatLire la suite…, correspondant de l’Institut, membre correspondant de l’Académie impériale de Vienne, membre titulaire non résidant du comité impérial des travaux historiques, etc. Un vol. Paris, V. Didron.

On doit à M. de CoussemakerCoussemaker, Charles-Edmond-Henri deCharles-Edmond-Henri de Coussemaker (Bailleul/Nord, 19 avril 1805 – Lille, 10 janvier 1876), juriste, compositeur et musicologue. Après ses études aux Lycée de Douai, il vint à Paris en 1825 pour suivre des cours de droit et obtint son diplôme de juriste en 1830. Il suivit un stage d’avocatLire la suite… d’importans travaux sur la musique du moyen-âge, et bien qu’il ait fourni dans la magistrature une longue et honorable carrière, il a pu, par ses connaissances spéciales et sa vaste érudition, se créer une place élevée parmi les écrivains les plus autorisés qui se sont occupés de l’histoire de l’art musical. Le nouvel ouvrage que vient de publier M. de CoussemakerCoussemaker, Charles-Edmond-Henri deCharles-Edmond-Henri de Coussemaker (Bailleul/Nord, 19 avril 1805 – Lille, 10 janvier 1876), juriste, compositeur et musicologue. Après ses études aux Lycée de Douai, il vint à Paris en 1825 pour suivre des cours de droit et obtint son diplôme de juriste en 1830. Il suivit un stage d’avocatLire la suite… a trait aux questions d’origine, de constitution et de développement de la musique moderne, et notamment de l’harmonie qui en est la base et qui en fait à la fois une science et un art. Ces questions se rattachent à l’archéologie musicale que M. de CoussemakerCoussemaker, Charles-Edmond-Henri deCharles-Edmond-Henri de Coussemaker (Bailleul/Nord, 19 avril 1805 – Lille, 10 janvier 1876), juriste, compositeur et musicologue. Après ses études aux Lycée de Douai, il vint à Paris en 1825 pour suivre des cours de droit et obtint son diplôme de juriste en 1830. Il suivit un stage d’avocatLire la suite… divise en deux branches distinctes : l’une, relative au plain-chant, l’autre, à la musique proprement dite. « Si quelques questions concernant la  musique des Grecs, dit avec raison M. de CoussemakerCoussemaker, Charles-Edmond-Henri deCharles-Edmond-Henri de Coussemaker (Bailleul/Nord, 19 avril 1805 – Lille, 10 janvier 1876), juriste, compositeur et musicologue. Après ses études aux Lycée de Douai, il vint à Paris en 1825 pour suivre des cours de droit et obtint son diplôme de juriste en 1830. Il suivit un stage d’avocatLire la suite…, n’ont pu sortir entièrement du domaine de la controverse, c’est qu’on ne possède pas de monumens qui datent de l’époque où l’art était le plus florissant. Il est évident que si des ouvrages pratiques, si des compositions de ces temps reculés nous étaient parvenus, on y trouverait des élémens certains d’appréciation, et l’on ne verrait pas se perpétuer des discussions où sont soutenues les thèses les plus opposées sans que les questions traitées puissent recevoir une solution décisive, faute de preuves à l’abri de toute contestation. Il en a été de même à l’égard des origines de la musique moderne : les documens et les monumens, bien qu’ils existassent, étaient enfouis dans la poussière des bibliothèques ; mais les choses ont changé……… Il faut entendre par « monumens » les compositions musicales, et jusqu’ici celles de ces compositions parvenues jusqu’à nous n’étaient ni assez complètes ni assez exactement transcrites (ici M. de CoussemakerCoussemaker, Charles-Edmond-Henri deCharles-Edmond-Henri de Coussemaker (Bailleul/Nord, 19 avril 1805 – Lille, 10 janvier 1876), juriste, compositeur et musicologue. Après ses études aux Lycée de Douai, il vint à Paris en 1825 pour suivre des cours de droit et obtint son diplôme de juriste en 1830. Il suivit un stage d’avocatLire la suite… lance une pierre dans le jardin de M. FétisFétis, Francois-JosephFrançois-Joseph Fétis (Mons, 25 mars 1784 – Bruxelles, 26 mars 1871), compositeur, théoricien et professeur. Il étudia au Conservatoire de Paris le piano avec Boieldieu et Pradher et l’harmonie avec Rey et obtint un deuxième prix de composition en 1807. Après avoir occupé des postes à BoLire la suite…) pour donner une idée véritable de l’art harmonique aux douzième et treizième siècle. La découverte d’un manuscrit appartenant à la bibliothèque de la Faculté de Médecine de Montpellier est venue combler cette lacune. Ce manuscrit précieux contient des œuvres de divers genres de compositions en usage aux douzième et treizième siècles, et connues sous le nom de déchant, triple, quadruple, organum, motet, rondeau, conduit, etc. On y trouve en outre des pièces en « style imitatif » et des morceaux entiers en « contrepoint double », dont jusqu’ici les historiens de la musique ne faisaient pas remonter l’existence plus haut que le quinzième siècle. Les trois cent quarante pièces harmoniques renfermées dans le manuscrit de Montpellier étant toutes anonymes, M. de CoussemakerCoussemaker, Charles-Edmond-Henri deCharles-Edmond-Henri de Coussemaker (Bailleul/Nord, 19 avril 1805 – Lille, 10 janvier 1876), juriste, compositeur et musicologue. Après ses études aux Lycée de Douai, il vint à Paris en 1825 pour suivre des cours de droit et obtint son diplôme de juriste en 1830. Il suivit un stage d’avocatLire la suite… est parvenu, en consultant certains documens, et entre autres les traités de Jérôme de MoravieJérôme de MoravieJérôme de Moravie (? ca. 1250 – ? après 1271), théoricien de la musique, homme religieux. Ce Dominicain, qui enseignait au couvent des frères prêcheurs de la rue Saint-Jacques à Paris, compila les textes des auteurs contemporains sur toutes les musiques : spéculative, pratique, religieuseLire la suite…, de Walter OdingtonOdington, WalterWalter Odington ( ? – Oxford, 1330), théoricien de la musique et compositeur. Ce moine bénédictin écrivit sur des sujets scientifiques ; on lui doit notamment De Speculatione Musices, écrit avant 1316 à Evesham et qui rassemble presque toutes les connaissances de la théorie musicale de soLire la suite…, de Robert HandloHandlo, Robert deRobert de Handlo (actif en 1326), théoricien de la musique. Il est peut-être un membre de la famille Handlo du Kent, dont un Robertus de Handlo est signalé entre 1315 et 1322. En 1326, il publia un traité sur la notation musicale intitulé Regule cum maximis magistri Franconis cum additionibus aLire la suite…, de Jean HanboysHanboys [Hauboys], JohnJohn Hanboys [Hauboys] (actif ca. 1370), théoricien de la musique. Il est peut-être originaire d’un des villages de Little Hautboys ou Great Hautboys, dans le comté de Norfolk. Il a été identifié par le musicologue Brian Trowell comme étant J. de Alro Bosco qui fit partie des musiciens de lLire la suite… et de divers anonymes de Saint-Dié et du British Muséum, à retrouver les noms des auteurs d’un assez grand nombre de ces compositions. Dans la troisième partie de son livre, M. de CoussemakerCoussemaker, Charles-Edmond-Henri deCharles-Edmond-Henri de Coussemaker (Bailleul/Nord, 19 avril 1805 – Lille, 10 janvier 1876), juriste, compositeur et musicologue. Après ses études aux Lycée de Douai, il vint à Paris en 1825 pour suivre des cours de droit et obtint son diplôme de juriste en 1830. Il suivit un stage d’avocatLire la suite… reproduit en notation originale, accompagnée de leur traduction en notation moderne, cent cinquante et une de ces compositions. La première partie contient un exposé succinct de l’origine, de la constitution et des premiers développemens de la musique harmonique ; la seconde partie est consacrée aux artistes compositeurs, divisés en trois catégories : les déchanteurs, les didacticiens et les trouvères. A propos des déchanteurs, l’auteur est encore en contradiction avec M. FétisFétis, Francois-JosephFrançois-Joseph Fétis (Mons, 25 mars 1784 – Bruxelles, 26 mars 1871), compositeur, théoricien et professeur. Il étudia au Conservatoire de Paris le piano avec Boieldieu et Pradher et l’harmonie avec Rey et obtint un deuxième prix de composition en 1807. Après avoir occupé des postes à BoLire la suite…, qui veut faire consister seulement le talent de ces artistes à mettre en parties harmoniques les mélodies des trouvères, tandis que, M. de CoussemakerCoussemaker, Charles-Edmond-Henri deCharles-Edmond-Henri de Coussemaker (Bailleul/Nord, 19 avril 1805 – Lille, 10 janvier 1876), juriste, compositeur et musicologue. Après ses études aux Lycée de Douai, il vint à Paris en 1825 pour suivre des cours de droit et obtint son diplôme de juriste en 1830. Il suivit un stage d’avocatLire la suite… les considère à la fois comme compositeurs, chanteurs et organistes, attendu que c’est parmi eux que se recrutaient les maîtres de chapelle des cathédrales et des autres églises. Mais ce sont là querelles de savant et qui ne diminuent en rien l’importance des services que M. de CoussemakerCoussemaker, Charles-Edmond-Henri deCharles-Edmond-Henri de Coussemaker (Bailleul/Nord, 19 avril 1805 – Lille, 10 janvier 1876), juriste, compositeur et musicologue. Après ses études aux Lycée de Douai, il vint à Paris en 1825 pour suivre des cours de droit et obtint son diplôme de juriste en 1830. Il suivit un stage d’avocatLire la suite… et M. FétisFétis, Francois-JosephFrançois-Joseph Fétis (Mons, 25 mars 1784 – Bruxelles, 26 mars 1871), compositeur, théoricien et professeur. Il étudia au Conservatoire de Paris le piano avec Boieldieu et Pradher et l’harmonie avec Rey et obtint un deuxième prix de composition en 1807. Après avoir occupé des postes à BoLire la suite… ont rendus à l’art musical. L’auteur de L’Art harmonique aux douzième et treizième sièclesArt harmonique aux XIIe et XIIIe siècles, L’Edmond de Coussemaker : L’Art harmonique aux XIIe et XIIIe siècles. Paris : A. Durand, 1865.Lire la suite… fait dans ses prolégomènes une curieuse et intéressante description du manuscrit de Montpellier lequel est enrichi de fort jolies miniatures, si l’on en juge par le fac-simile placé en tête de l’ouvrage.

Etudes sur la musique grecqueEtudes sur la musique grecqueAlix Tiron : Etudes sur la musique grecque, le plain chant et la tonalité moderne. Paris : Imprimerie impériale, 1866.Lire la suite…, le plain-chant et la tonalité moderne, par Alix Tiron. Un volume. Paris, Imprimerie impériale.

Dans une courte préface, sous forme d’avis au lecteur, M. TironTiron, Alix-François-VirginieAlix-François-Virginie Tiron (Paris, 24 mars 1798 – Paris, 6 août 1873), administrateur et musicologue. D’après la Biographie universelle des musiciens de François-Joseph Fétis, Alix Tiron était chef du secrétariat général du ministère de la maison de l’empereur et des beaux-arts. IlLire la suite… nous fait savoir qu’en publiant ces Etudes Etudes sur la musique grecqueAlix Tiron : Etudes sur la musique grecque, le plain chant et la tonalité moderne. Paris : Imprimerie impériale, 1866.Lire la suite…il a cédé aux pressantes instances d’une amie, femme aussi distinguée par ses rares connaissances que par la grâce de son esprit. C’est à cette amie que M. TironTiron, Alix-François-VirginieAlix-François-Virginie Tiron (Paris, 24 mars 1798 – Paris, 6 août 1873), administrateur et musicologue. D’après la Biographie universelle des musiciens de François-Joseph Fétis, Alix Tiron était chef du secrétariat général du ministère de la maison de l’empereur et des beaux-arts. IlLire la suite… a dédié son livre. Quelle que soit l’influence qui ait agi sur la modestie de l’auteur, elle a eu pour résultat d’ajouter des pages du plus haut intérêt et revêtues d’un cachet incontestable d’individualité à tout ce qui a été publié déjà sur le système musical des Grecs et sur le rôle important que la musique a rempli dans l’histoire politique, sociale et religieuse de ce peuple. M. TironTiron, Alix-François-VirginieAlix-François-Virginie Tiron (Paris, 24 mars 1798 – Paris, 6 août 1873), administrateur et musicologue. D’après la Biographie universelle des musiciens de François-Joseph Fétis, Alix Tiron était chef du secrétariat général du ministère de la maison de l’empereur et des beaux-arts. IlLire la suite… ne prétend point au titre de savant, et s’il a négligé, contrairement à l’usage, de citer tous les ouvrages qu’il a consultés, d’en noter les chapitres et les paragraphes qui lui venaient en aide dans ses raisonnemens, c’est dans la crainte de déployer un appareil d’érudition dont le lecteur est bien vile fatigué. L’érudition de M. TironTiron, Alix-François-VirginieAlix-François-Virginie Tiron (Paris, 24 mars 1798 – Paris, 6 août 1873), administrateur et musicologue. D’après la Biographie universelle des musiciens de François-Joseph Fétis, Alix Tiron était chef du secrétariat général du ministère de la maison de l’empereur et des beaux-arts. IlLire la suite… ressort de la solidité même de ses argumens et de la hardiesse avec laquelle il a pénétré au sein des ténèbres qui, malgré de persévérans efforts tentés pour les dissiper, enveloppent encore le système musical des Grecs, et nous permettent à peine de nous rendre compte de ses développemens, de ses modifications et de ses transformations multiples.

J’ai sur ma table quelques autres ouvrages dont je parlerai dans ma prochaine revue. En voici les titres abrégés :

La Musique aux Pays-Bas, par M. Edmond Van der Straeten.

L’Olympe à ParisOlympe à Paris, L’Ernest Alby : L’Olympe à Paris ou Les Dieux en habits noirs. Paris : A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1867.Lire la suite…, par M. Ernest AlbyAlby, François-Antoine dit ErnestFrançois-Antoine dit Ernest Alby (Marseille 1er juillet 1809 – Paris, 24 juin 1868), écrivain, journaliste. Il fit des études au collège Louis-le-Grand à Paris puis dès 1823 à l’École de Sorèze (Tarn), où son professeur, Émile Barrault l’initia aux idées saint-simoniennes. Entre 18Lire la suite….

Etudes pratiques de style vocalChant. Etudes pratiques de style vocalStéphen de La Madeleine : Chant. Etudes pratiques de style vocal. Paris : Joseph Albanel, 1868.Lire la suite…, par M. Stéphen de La Madelaine.

Le Trésor des PianistesTrésor des pianistes, LeLe Trésor des pianistes, Collection des œuvres choisies des maîtres de tous les pays et de toutes les époques, depuis le XVIe siècle jusqu’à la moitié du XIXe, accompagnées de notices biographiques, de renseignements bibliographiques et historiques, d’observations sur le caractère qui cLire la suite…, par Aristide Farrenc et Mme Louise Farrenc.

Les Musiciens célèbres, par M. Félix Clément.

Les Poëtes français (1ere série) mis en musique, par M. J.-B. WekerlinWeckerlin, Jean-Baptiste-TheodoreJean-Baptiste-Théodore Weckerlen, dit Weckerlin (Guebwiller, 9 novembre 1821 – Trottberg, 10 [20 ?] mai 1910), compositeur, musicologue et bibliothécaire. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Antoine Elwart. En 1850, il fut nommé chef de chœur de la Société Sainte-Cécile. Il fut bLire la suite….

L’Harmonie moderneDe l’harmonie moderne et de son union avec la mélodieFrançois-Gabriel Grast : De l’harmonie moderne et de son union avec la mélodie, traité théorique et pratique d’harmonie, de mélodie et d’accompagnement. Paris : S. Richault (ca. 1860)Lire la suite…, par Franz GrastGrast, FranzFrançois-Gabriel Gras dit Franz Grast (Genève, 16 avril 1803 – Genève, 5 avril 1871), compositeur et professeur. Il fit d’abord des études de théologie avant de se consacrer à la musique (harmonie et composition), qu’il étudia en autodidacte. En 1835, il se rendit en 1835 à Paris, où Lire la suite….

Je regrette de ne pouvoir aujourd’hui ajouter le moindre éloge à la liste de ces ouvrages, et je me contente d’envoyer ma carte de visite aux auteurs.

E. REYER.