Mozart, Wolfgang Amadeus

Wolfgang Amadeus Mozart (Salzbourg, 27 janvier 1756 – Vienne, 5 décembre 1791), compositeur. Enfant prodige. Son père développa ses dons pour le piano et la composition et l’exhiba dès l’âge de six ans dans des voyages à travers toute l’Europe. Ses premières compositions, des pièces pour piano, datent de 1762. Ses premières symphonies furent écrites à Londres en 1764. De retour à Salzbourg, il composa en 1767 un acte d’un oratorio : Die Schuldigkeit des ersten Gebots (KV. 35) et un drame scolaire: Apollo et Hyancinthus (KV. 38). A Vienne, en 1768, il composa son premier singspiel, Bastien et Bastienne (KV.50), ses premières mélodies et sa première messe. Lors d’un voyage en Italie, il reçut commande d’un opéra seria, Mitridate, Re di Ponto, représenté à Milan en 1770 et dont le succès lui valut deux autres commandes pour Milan : Ascanio in Alba en 1771 et Lucio Silla en 1772. De 1772 à 1777, Mozart resta à Salzbourg, où il composa entre autres ses premiers concertos pour piano, cinq concertos pour violon, des Messes et des sonates d’église, l’opéra La Finta giardiniera pour Munich en 1775 et l’opéra Il Re pastore pour une visite princière à Salzbourg. De 1777 à 1779, il voyagea à Paris accompagné de sa mère dans l’espoir d’obtenir une position de maître de chapelle. Ce voyage ne fut pas un succès et sa mère décéda à Paris en 1778. Il composa pour l’Opéra de Paris le ballet Les Petits riens, réglé par Noverre, une symphonie concertante pour instruments à vent, la symphonie dite « Parisienne » qui fut jouée au Concert Spirituel, un concerto pour flûte et harpe, des sonates pour piano et violon et des sonates et des variations pour piano. De retour à Salzbourg en janvier 1779, il reprit le joug au service de l’archevêque de Salzbourg et composa abondamment (trois symphonies, plusieurs concertos pour piano dont un concerto pour deux pianos, symphonie concertante pour violon et alto, des Messes et pour Munich, l’opéra Idomeneo, Re di Creta (1781). L’archevêque de Salzbourg lui ordonna de le rejoindre à Vienne. Là, Mozart donna sa démission à l’archevêque pour gagner sa vie comme un artiste indépendant. Suite à une commande de la cour, il produisit en 1782 le singspiel L’Enlèvement au sérail, qui obtint un grand succès. Quelques mois plus tard, il épousa Constance Weber. Des années viennoises de Mozart datent ses plus grands chefs-d’œuvre, dont les opéras Le Nozze di Figaro (1786), Don Giovanni (1787), Cosi fan Tutte (1790), La Flûte enchantée (1791) et La Clemenza di Tito (1791), les quatuors à cordes dédiés à son ami Haydn et ceux dédiés au roi de Prusse, les seize derniers concertos pour pianos, les quatre concertos pour cors, le concerto et le quintette pour clarinette, et la messe de Requiem, entre autres.

Source : M. Honegger : Dictionnaire de la musique.