La Revue française, 20 avril 1856, p. 505-510 (article signé E. Reyer).

Chronique musicale

Théâtre-Lyrique : Mam’zelle GenevièveMam’zelle GenevièveMam’zelle Geneviève, opéra-comique en deux actes sur un livret de Léon Brunswick et Arthur de Beauplan mis en musique par Adolphe Adam et créé au Théâtre-Lyrique le 22 mars 1856.Lire la suite…. — Opéra-Comique : Le Chercheur d’espritChercheur d’esprit, LeLe Chercheur d’esprit, opéra-comique en un acte sur un livret d’Edouard Foussier mis en musique par le Ferdinando Besanzoni et créé à l’Opéra-Comique le 26 mars 1856.Lire la suite…. Concerts.


Ce n’est pas dans le Brabant que MM. de BeauplanBeauplan, Victor Arthur Rousseau dit deVictor-Arthur Rousseau dit de Beauplan (Paris, 23 juin 1823 – Paris, 11 mai 1890), auteur dramatique et librettiste. Il fut un vaudevilliste (Un Notaire à marier, Un Feu de cheminée) et un librettiste d’opéras-comiques souvent en collaboration avec d’autres auteurs. Parmi ses livrets on cite,Lire la suite… et Brunswick ont été chercher l’héroïne de leur pièce : Geneviève est une simple fermière bretonne, toute jeune, toute naïve et un peu proche parente de la Nicette de FavartFavart, Charles SimonCharles-Simon Favart (Paris, 13 novembre 1810 – Paris, 12 mai 1792), auteur dramatique et librettiste. Ses études au collège furent interrompues par le décès de son père dont il dut reprendre la pâtisserie, ce qui ne l’empêcha pas de d’écrire des pièces pour le théâtre de la foire. SoLire la suite…. Elle a un frère jumeau qui s’appelle Daniel et qui lui ressemble tellement, que, n’étaient les habits qui les distinguent, on les prendrait aisément l’un pour l’autre ; Geneviève aime Daniel et ne connaît pas d’autre amour. Et pendant que la jeune fille pense à son frère, qui est à la ville auprès de son oncle le curé, lui, Daniel, pense à Mlle Marie, la nièce de Mme Basilic, et il y pense si souvent et avec si peu d’espoir, que le pauvre garçon en devient tout triste et dépérit à vue d’œil ; voilà ce que le curé écrit au village et ce que Pornic, le valet de ferme de Geneviève, explique à sa jolie maîtresse. Mlle Marie a une dot de dix mille écus ; sa main et sa dot sont promis à maître Pontorson, notaire en herbe, qui se voit déjà titulaire de la plus belle étude et la plus belle fille du pays ; Marie gardera son cÅ“ur si elle veut : Pontorson n’a pas de préjugés à l’endroit de ces choses-là. Il faut à tout prix empêcher Marie d’accomplir le sacrifice que sa tante lui impose. « Sachez donc, madame Basilic, et vous, monsieur Pontorson, que je vous ai trompés l’un et l’autre ; Geneviève est à la ville auprès de notre oncle le curé ; j’ai pris ses habits ; j’habite la ferme depuis huit jours, et c’est moi qui suis le vrai Daniel ; plus d’une fois, madame Basilic, votre nièce et moi nous sommes allés dans les champs effeuiller des marguerites et cueillir des bluets dans les blés ; plus d’une fois, monsieur Pontorson, votre fiancée et moi nous avons vu ensemble se coucher le soleil et se lever l’aurore. » Ainsi parle Geneviève, et Pornic lui a soufflé à l’oreille ce petit discours, qui en dit bien assez sur l’innocence de Mlle Marie. Pontorson retire ses gants, et, pendant que Geneviève change d’habits, Pornic envoie un exprès à la ville prévenir Daniel de revenir au plus vite ; la tante Basilic a dit que les cierges allumés pour Pontorson brûleraient pour Daniel ; l’honneur de sa nièce exige une réparation immédiate. Si Daniel allait ne pas arriver assez tôt ! Une idée lumineuse passe par la tête du tabellion et il remet ses gants : un acte de vente, rédigé la veille, a été signé par Geneviève ; la loi n’admettant pas cette substitution du frère à la sÅ“ur, le faux commis par Daniel est évident, et Pontorson s’en va quérir la maréchaussée. A l’instant même on entend le son d’un biniou, le biniou de Daniel ; Geneviève avoue le stratagème dont elle s’est servie pour assurer le bonheur de son frère, et Pontorson, vaincu, remet ses gants dans sa poche. Comme fiche de consolation, la tante Basilic renonce à M. Gustave, un officier de hussards auquel elle faisait les doux yeux, et elle offre sa main au futur notaire ; Pornic épouse Geneviève, un peu déniaisée par le rôle que lui a fait jouer son premier valet de ferme. On ne s’explique guère la situation de Marie en face de Geneviève qu’à l’exemple de tout le monde elle prend pour le vrai Daniel ; on ne s’explique pas davantage que Geneviève ne fasse pas à Marie la confidence d’une ruse dont celle-ci garderait certainement le secret ; on ne s’explique rien de tout cela, mais on trouve tout cela très-drôle, très-amusant et très-neuf, sans songer au Mariage impossibleMariage impossible, LeLe Mariage impossible, opéra-comique en un acte sur un livret de Honoré-Marie-Joseph Duveyrier-Mélesville et Pierre-Frédéric-Adolphe Carmouche mis en musique par Albert Grisar et créé au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles en 4 mars 1833.Lire la suite…, que peu de gens ont vu jouer ou dont il ne leur souvient guère.

Il y a dans cette pièce des mots grivois et des allusions on ne peut plus transparentes ; le public a beaucoup ri, et il a décidé que Mam’zelle GenevièveMam’zelle GenevièveMam’zelle Geneviève, opéra-comique en deux actes sur un livret de Léon Brunswick et Arthur de Beauplan mis en musique par Adolphe Adam et créé au Théâtre-Lyrique le 22 mars 1856.Lire la suite… était un nouveau succès pour le Théâtre-Lyrique.

Le Housard de BerchiniHouzard de Berchiny, LeLe Houzard de Berchiny, opéra-comique en deux actes sur un livret de Joseph-Bernard Rosier mis en musique par Adolphe Adam et créé à l’Opéra-Comique le 17 octobre 1855.Lire la suite… et FalstaffFalstaffFalstaff, opéra-comique en un acte sur un livret de Henri de Saint-Georges et Adolphe de Leuven, mis en musique par Adolphe Adam et créé au Théâtre-Lyrique le 18 janvier 1856.Lire la suite…, FalstaffFalstaffFalstaff, opéra-comique en un acte sur un livret de Henri de Saint-Georges et Adolphe de Leuven, mis en musique par Adolphe Adam et créé au Théâtre-Lyrique le 18 janvier 1856.Lire la suite… surtout, nous avaient préparé à la nouvelle partition de M. AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite…, et nous savions d’avance à quoi nous en tenir sur le mérite de l’œuvre. Depuis longtemps M. AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite… ne cherche plus à faire de l’art, il fait du métier, et la seule qualité qu’il apporte dans la confection de ses produits, c’est une prestesse de main que peu de compositeurs pourraient égaler et que peu lui envient. Je me demande ce qu’il adviendrait d’une concurrence qui s’établirait entre M. AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite… et quelques-uns de ses confrères ayant les mêmes droits à être joués aussi souvent que lui ; le résultat le moins déplorable serait d’encombrer les théâtres lyriques et de voir se perdre de jour en jour une réputation acquise ; mais le pire, sans contredit, serait de donner les plus fâcheux exemples aux jeunes gens qui suivent toujours d’un Å“il attentif les travaux des maîtres. Heureusement, je le répète, M. AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite… a de rares imitateurs. Sa spécialité, c’est d’aller vite ; son moindre souci, c’est de faire bien ; la fortune lui arrive-t-elle pour le dédommager de sa renommée qui s’en va ? J’en doute. On dirait qu’il travaille, poussé par une main invisible, et que ni les conseils de la critique, ni la durée éphémère de ses Å“uvres ne sauraient ralentir l’ardeur de sa plume. Moins de temps un ouvrage reste sur l’affiche et plus vite il faut le remplacer ; je sais bien que c’est là un raisonnement qui a son bon côté ; mais je doute que les directeurs de théâtres qui font à M. AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite… de si courts loisirs consentent longtemps encore à être les premières victimes d’un pareil système.

Il y a assurément de jolies choses dans Mam’zelle GenevièveMam’zelle GenevièveMam’zelle Geneviève, opéra-comique en deux actes sur un livret de Léon Brunswick et Arthur de Beauplan mis en musique par Adolphe Adam et créé au Théâtre-Lyrique le 22 mars 1856.Lire la suite…, mais ces jolies choses nous les connaissons ; nous les avons déjà louées, et parce que M. AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite… se répète, devons-nous nous répéter aussi ? D’ailleurs, en quelles occasions avons-nous négligé de rendre hommage à la verve de M. AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite…, à son sentiment dramatique, à la clarté de son instrumentation, à l’élégance de ses harmonies ? Tout ce que l’expérience donne, M. AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite… le possède ; mais ce qu’il n’a pas, ce qu’il n’a plus, c’est la distinction et l’originalité de l’idée mélodique, la poésie, la couleur ; il a le rhythme, si l’on veut, mais un rhythme banal, toujours le même, le rhythme de la ronde ou du pas redoublé. Pour bien faire comprendre maintenant tout le déplaisir que nous avons dû éprouver à nous laisser aller à une critique aussi sévère, mais aussi juste envers l’auteur de FalstaffFalstaffFalstaff, opéra-comique en un acte sur un livret de Henri de Saint-Georges et Adolphe de Leuven, mis en musique par Adolphe Adam et créé au Théâtre-Lyrique le 18 janvier 1856.Lire la suite… et de Mam’zelle GenevièveMam’zelle GenevièveMam’zelle Geneviève, opéra-comique en deux actes sur un livret de Léon Brunswick et Arthur de Beauplan mis en musique par Adolphe Adam et créé au Théâtre-Lyrique le 22 mars 1856.Lire la suite…, nous dirons que M. AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite… est un des hommes les plus charmants et les plus spirituels que nous connaissions, un excellent cÅ“ur, un caractère plein de gaieté et de franchise, un de ces hommes enfin qui groupent autour d’eux toutes les sympathies. Je suis presque sûr que si M. AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite… voulait se reposer seulement pendant quarante-huit heures et se remettre à travailler ensuite, il doterait le monde musical d’un second chef-d’œuvre.

Passons maintenant de M. AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite… à M. BesanzoniBesanzoni, FerdinandFerdinand Besanzoni (Plaisance, 1er janvier 1820 – Venise, 5 décembre 1868), compositeur. En 1843, il donna un opéra, Ruy Blas, dans sa ville d’origine. En 1845, il fut chef d’orchestre du Théâtre-Italien de Berlin, avant de s’établir à Paris pour plusieurs années. L’Opéra-ComiqueLire la suite…, de l’école française à toutes les écoles. Je ne pense pas qu’il soit bien nécessaire de m’étendre sur le Chercheur d’espritChercheur d’esprit, LeLe Chercheur d’esprit, opéra-comique en un acte sur un livret d’Edouard Foussier mis en musique par le Ferdinando Besanzoni et créé à l’Opéra-Comique le 26 mars 1856.Lire la suite…, dont le sujet est emprunté à la FontaineLa Fontaine, Jean deJean de La Fontaine (Château-Thierry, 9 juillet 1621 – Paris, 13 avril 1695), poète. Il est renommé pour ses fables et dans une moindre mesure pour ses contes, qui ont cependant inspiré plusieurs opéras-comiques dont Le Magnifique (Grétry, 1773), Le Frère Philippe (Dourlen, 1818) et La ColoLire la suite… et à Boccace ; FavartFavart, Charles SimonCharles-Simon Favart (Paris, 13 novembre 1810 – Paris, 12 mai 1792), auteur dramatique et librettiste. Ses études au collège furent interrompues par le décès de son père dont il dut reprendre la pâtisserie, ce qui ne l’empêcha pas de d’écrire des pièces pour le théâtre de la foire. SoLire la suite… y a mis aussi un petit grain de finesse et de naïveté, ce qui ne veut pas dire que M. Edouard FoussierFoussier, EdouardÉdouard Foussier (Paris, 23 juillet 1824 – Paris, 15 mars 1882), auteur dramatique et librettiste. En dépit de ses études de droit, il se consacra à la littérature et signa plusieurs comédies et quelques drames, parmi lesquels Héraclite et Démocrite (Comédie-Française, 1850), Les Jeux inLire la suite… n’ait eu plus rien à y mettre. L’intrigue est bien conduite, les situations intéressantes et bien amenées, les vers faciles, pimpants et agréablement tournés ; M. FoussierFoussier, EdouardÉdouard Foussier (Paris, 23 juillet 1824 – Paris, 15 mars 1882), auteur dramatique et librettiste. En dépit de ses études de droit, il se consacra à la littérature et signa plusieurs comédies et quelques drames, parmi lesquels Héraclite et Démocrite (Comédie-Française, 1850), Les Jeux inLire la suite… a déjà eu au théâtre d’honorables succès ; il sait sa langue, il évite les trivialités et les lieux communs : ce n’est pas un librettiste ordinaire. Les Oies du frère PhilippeOies du Père Philippe, LesLes Oies du Père Philippe, conte en vers de Jean de La Fontaine. Il fait partie du troisième recueil de contes en vers publié en 1671.Lire la suite… ont été plus d’une fois déjà mises à la scène ; l’Opéra-Comique a dans son répertoire un petit ouvrage portant à peu près le même titre, dont les paroles sont de M. DuportDuport, PaulPaul Duport (Paris, 22 avril 1798 – Paris, 26 décembre 1866), auteur dramatique et librettiste. Fils de François-Auguste Duport, comme son père il écrivit des comédies et vaudevilles dont L’Arbitre, ou Les séductions (1827) avec Théaulon et Paulin, La Champmeslé (1837) avec Erbert et AnceLire la suite… et la musique de DourlensDourlen, Victor-Charles-PaulVictor-Charles-Paul Dourlen (Dunkerque, 3 novembre 1780 – Paris, 8 janvier 1864), compositeur et pédagogue. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Gossec et obtint le premier Prix de Rome en 1805. Après avoir composé plusieurs opéras-comiques, il se consacra surtout à l’enseignement. EnLire la suite… [Dourlen]Dourlen, Victor-Charles-PaulVictor-Charles-Paul Dourlen (Dunkerque, 3 novembre 1780 – Paris, 8 janvier 1864), compositeur et pédagogue. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Gossec et obtint le premier Prix de Rome en 1805. Après avoir composé plusieurs opéras-comiques, il se consacra surtout à l’enseignement. EnLire la suite…, auteur d’un traité d’harmonie fort estimé et professeur du Conservatoire ; quelques airs de cette jolie partition sont passés dans le domaine du vaudeville, à une époque où la société Henrichs n’était pas encore inventée.

II y avait longtemps que M. BesanzoniBesanzoni, FerdinandFerdinand Besanzoni (Plaisance, 1er janvier 1820 – Venise, 5 décembre 1868), compositeur. En 1843, il donna un opéra, Ruy Blas, dans sa ville d’origine. En 1845, il fut chef d’orchestre du Théâtre-Italien de Berlin, avant de s’établir à Paris pour plusieurs années. L’Opéra-ComiqueLire la suite… se promenait dans l’antichambre de M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite…, quand une protection puissante lui a ouvert les portes du cabinet mystérieux. Bon gré, mal gré, il a fallu souffler sur la couche de poussière qui enveloppait l’ouvrage et distribuer les rôles aux acteurs. A part RicquierRicquier, AchilleAchille-Charles-Colette Ricquier (Paris, ? 1794 – Paris, 24 avril 1861), ténor. Ancien officier de l’armée impériale, il débuta à Bordeaux en 1815. Excellent comique, il fit partie de la troupe de l’Opéra-Comique de 1835 à  1856 et y créa de nombreux rôles dont le marquis du PostillLire la suite…, le plus fin et le meilleur comédien de l’Opéra-Comique, on a convoqué la troupe de fer-blanc, et il s’est trouvé que la troupe de fer-blanc a fait des merveilles. Mlle BoulartBoulart, SophieSophie-Ferdinande-Dorothée Boulart (Montmartre, 3 avril 1836 – Asnières, 14 juin 1889), soprano. Élève de Mme Cinti-Damoreau au Conservatoire de Paris, elle obtint un 1er prix de chant et d’opéra-comique en 1853. Elle débuta en 1853 à l’Opéra-Comique dans Les Noces de Jeannette (MasLire la suite… [Boulard] a chanté comme une prima-donna qui aurait droit aux lettres majuscules sur l’affiche et à deux rappels au moins par soirée ; Mlle DecroixDecroix, Marguerite Jeanne CamilleMarguerite Jeanne Camille Decroix (Lyon, 11 janvier 1828 – ?) Après avoir débuté à l’éphémère Opéra-National au Cirque Olympique du Boulevard du Temple dirigé par Adolphe Adam (15 Nov. 1847 au 13 Mars 1848), elle chanta à l’Opéra-Comique de 1848 à 1860. Elle débuta dans le rôle de Lire la suite… a été étincelante d’esprit, de malice et de coquetterie ; et une gentille personne, dont le nom m’échappe, a joué son rôle à ravir, avec beaucoup d’intelligence et de naturel. Ce petit trio féminin a été applaudi par toute la salle, et n’a pas peu contribué au succès de la pièce. M. BesanzoniBesanzoni, FerdinandFerdinand Besanzoni (Plaisance, 1er janvier 1820 – Venise, 5 décembre 1868), compositeur. En 1843, il donna un opéra, Ruy Blas, dans sa ville d’origine. En 1845, il fut chef d’orchestre du Théâtre-Italien de Berlin, avant de s’établir à Paris pour plusieurs années. L’Opéra-ComiqueLire la suite… est un débutant (ce n’est pas sa faute s’il n’a pas pu débuter plus tôt), mais il a une expérience et une habileté qui annoncent de bonnes études ; ce n’est pas là un compositeur ayant une très-grande individualité ; mais, à défaut d’invention et de style, il a de la grâce, de la simplicité et un bon sentiment de l’orchestre ; s’il entre parfois dans des développements inutiles, c’est, sans doute, qu’en écrivant son petit acte il rêvait d’un grand opéra ; il n’a pas trop abusé des formules italiennes, il a évité le solo de grosse caisse, et il faut lui en être reconnaissant. Je citerai au nombre des meilleurs morceaux de la partition l’air de Lélio (Mlle BoulartBoulart, SophieSophie-Ferdinande-Dorothée Boulart (Montmartre, 3 avril 1836 – Asnières, 14 juin 1889), soprano. Élève de Mme Cinti-Damoreau au Conservatoire de Paris, elle obtint un 1er prix de chant et d’opéra-comique en 1853. Elle débuta en 1853 à l’Opéra-Comique dans Les Noces de Jeannette (MasLire la suite…), Ah ! me voici dehors, avec ses délicates broderies exécutées par les flûtes, un trio parfaitement coupé, de jolis couplets à boire et un grand air très-brillant qui me paraît pécher seulement par un excès de roulades et de fioritures. Si je n’ai pas à féliciter M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite… d’avoir deviné le talent de M. BesanzoniBesanzoni, FerdinandFerdinand Besanzoni (Plaisance, 1er janvier 1820 – Venise, 5 décembre 1868), compositeur. En 1843, il donna un opéra, Ruy Blas, dans sa ville d’origine. En 1845, il fut chef d’orchestre du Théâtre-Italien de Berlin, avant de s’établir à Paris pour plusieurs années. L’Opéra-ComiqueLire la suite…, je dois le féliciter, du moins, d’avoir à inscrire un nouveau succès au répertoire si varié de son heureux théâtre.

VivierVivier, Eugène-LéonEugène-Léon Vivier (Brioude, 4 décembre 1817 – Nice, 24 février 1900), corniste et compositeur. Il abandonna le droit pour se consacrer au cor, qu’il apprit en autodidacte. En 1842, il s’installa à Paris et se produisit en concerts dans sa ville et à l’étranger, souvent aux cotés de Lire la suite…, le corniste inimitable, VivierVivier, Eugène-LéonEugène-Léon Vivier (Brioude, 4 décembre 1817 – Nice, 24 février 1900), corniste et compositeur. Il abandonna le droit pour se consacrer au cor, qu’il apprit en autodidacte. En 1842, il s’installa à Paris et se produisit en concerts dans sa ville et à l’étranger, souvent aux cotés de Lire la suite…, l’homme d’esprit, le philosophe, le farceur par excellence, l’illustre VivierVivier, Eugène-LéonEugène-Léon Vivier (Brioude, 4 décembre 1817 – Nice, 24 février 1900), corniste et compositeur. Il abandonna le droit pour se consacrer au cor, qu’il apprit en autodidacte. En 1842, il s’installa à Paris et se produisit en concerts dans sa ville et à l’étranger, souvent aux cotés de Lire la suite… enfin vient de rompre un silence de six années et de donner un concert dans les salons d’Érard. Longtemps avant le jour indiqué, toute la presse avait poussé un cri de joie, et à ce cri tout le monde avait tressailli comme à l’approche d’un grand événement ; les billets étaient à vingt francs, et à peine étaient-ils en circulation que personne ne pouvait s’en procurer. M. de LamartineLamartine, Alphonse-Marie-LouisAlphonse-Marie-Louis de Prat de Lamartine (Mâcon, 21 octobre 1790 – Paris, 28 février 1869), poète et homme politique. Il acquit une immense célébrité avec son premier recueil de poèmes, Méditations poétiques (1820). Il publia ensuite Les Harmonies poétiques et religieuses (1830) et les Lire la suite…, M. GuizotGuizot, François-Pierre-GuillaumeFrançois-Pierre-Guillaume Guizot (Nîmes 4 octobre 1787 – Saint-Ouen-le-Pin/Calvados, 12 septembre 1874), homme politique et historien. Il poursuivit des études de droit à Paris et écrivit des articles pour le journal Le Publiciste. Il traduisit l’œuvre d’Edward Gibbon : Histoire de la dÃLire la suite…, MM. AuberAuber, Daniel-François-EspritDaniel-François-Esprit Auber (Caen, 29 janvier 1782 – Paris, 12 mai 1871), compositeur. Sa famille était aisée et le prépara aux affaires tout en lui enseignant la musique, dans laquelle il montra très tôt son talent de chanteur (baryton), de pianiste, de violoniste et de violoncelliste. LesLire la suite…, HalévyHalévy, Jacques-Fromental-ÉlieJacques-Fromental-Élie Halévy (Paris, 27 mai 1799 – Nice, 12 mars 1862), compositeur. Il étudia la composition au Conservatoire de Paris avec Cherubini et Méhul et obtint le Prix de Rome en 1819. Il débuta avec succès à l’Opéra-comique en 1827 avec L’Artisan et produisit à ce théâtrLire la suite…, Théophile GautierGautier, TheophileThéophile Gautier ( Tarbes, 30 aout 1811 – Paris, 23 mai 1872), écrivain, journaliste. Il fit ses études à Paris où il se lia d’amitié avec Gérard Nerval et fut un grand défenseur de Victor Hugo. Pour Gauthier, la musique, la peinture et la poésie étaient les éléments fondamentaux dâ€Lire la suite…, BerliozBerlioz, Louis-HectorLouis-Hector Berlioz (La Côte Saint-André, 11 décembre 1803 – Paris, 8 mars 1869), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris avec Lesueur et obtint le 1er Prix de Rome en 1830. La même année, il composa sa Symphonie fantastique. De retour de Rome, il composa Lelio ou le Retour à la vLire la suite…, des ambassadeurs, des ministres, tout ce que le Paris des arts, de la diplomatie et de la finance renferme de célébrités était accouru à l’appel du grand virtuose.

VivierVivier, Eugène-LéonEugène-Léon Vivier (Brioude, 4 décembre 1817 – Nice, 24 février 1900), corniste et compositeur. Il abandonna le droit pour se consacrer au cor, qu’il apprit en autodidacte. En 1842, il s’installa à Paris et se produisit en concerts dans sa ville et à l’étranger, souvent aux cotés de Lire la suite… est un artiste à part, une organisation d’élite, une nature exceptionnelle ; la doublure de VivierVivier, Eugène-LéonEugène-Léon Vivier (Brioude, 4 décembre 1817 – Nice, 24 février 1900), corniste et compositeur. Il abandonna le droit pour se consacrer au cor, qu’il apprit en autodidacte. En 1842, il s’installa à Paris et se produisit en concerts dans sa ville et à l’étranger, souvent aux cotés de Lire la suite… n’existe pas ; il a réalisé le problème d’avoir un très-grand talent et pas un seul ennemi ; ses confrères eux-mêmes lui rendent justice, ils vont même jusqu’à l’admirer : le moyen à l’aide duquel VivierVivier, Eugène-LéonEugène-Léon Vivier (Brioude, 4 décembre 1817 – Nice, 24 février 1900), corniste et compositeur. Il abandonna le droit pour se consacrer au cor, qu’il apprit en autodidacte. En 1842, il s’installa à Paris et se produisit en concerts dans sa ville et à l’étranger, souvent aux cotés de Lire la suite… fait entendre quatre sons à la fois sur son instrument est encore un secret ; il existe ou il a existé un corniste, du nom de BéquetBequetIl n’y a pas encore de descriptionLire la suite…, qui en faisait entendre deux, et cela paraissait déjà fort étrange ; mais, en supposant que les puristes relèguent cet effet merveilleux dans le domaine du charlatanisme, ils ne pourront pas se dispenser de reconnaître que, pour la qualité du son, le style, la manière de phraser et de porter le son, la justesse et la limpidité des notes bouchées, VivierVivier, Eugène-LéonEugène-Léon Vivier (Brioude, 4 décembre 1817 – Nice, 24 février 1900), corniste et compositeur. Il abandonna le droit pour se consacrer au cor, qu’il apprit en autodidacte. En 1842, il s’installa à Paris et se produisit en concerts dans sa ville et à l’étranger, souvent aux cotés de Lire la suite… n’a pas de rivaux.

Je veux bien admettre que la puissance du souffle est pour beaucoup dans les effets obtenus par l’artiste, mais il faut autre chose que d’excellents poumons pour arriver à un tel résultat. Comme compositeur, VivierVivier, Eugène-LéonEugène-Léon Vivier (Brioude, 4 décembre 1817 – Nice, 24 février 1900), corniste et compositeur. Il abandonna le droit pour se consacrer au cor, qu’il apprit en autodidacte. En 1842, il s’installa à Paris et se produisit en concerts dans sa ville et à l’étranger, souvent aux cotés de Lire la suite… est presque aussi remarquable que comme exécutant ; il ne s’adresse pas aux oreilles vulgaires, mais ceux qui le comprennent sont charmés par le caractère rêveur et poétique de ses inspirations. Cet homme si gai dans le monde, ce joyeux convive, dont chaque mot est une saillie, dont chaque geste vous fait rire aux larmes, cet être excentrique dont la charge paraît être l’élément, ce bouffon sublime, a un fond de tristesse qu’il épanche dans ses Å“uvres, une mélancolie intérieure qu’il confie à son instrument, et que les rares amis qui ont le privilège de vivre dans son intimité peuvent seuls apprécier. Pour moi, le vrai VivierVivier, Eugène-LéonEugène-Léon Vivier (Brioude, 4 décembre 1817 – Nice, 24 février 1900), corniste et compositeur. Il abandonna le droit pour se consacrer au cor, qu’il apprit en autodidacte. En 1842, il s’installa à Paris et se produisit en concerts dans sa ville et à l’étranger, souvent aux cotés de Lire la suite…, c’est celui-là ; VivierVivier, Eugène-LéonEugène-Léon Vivier (Brioude, 4 décembre 1817 – Nice, 24 février 1900), corniste et compositeur. Il abandonna le droit pour se consacrer au cor, qu’il apprit en autodidacte. En 1842, il s’installa à Paris et se produisit en concerts dans sa ville et à l’étranger, souvent aux cotés de Lire la suite… chez lui, chantant ses mélodies en s’accompagnant du violon en guise de guitare, VivierVivier, Eugène-LéonEugène-Léon Vivier (Brioude, 4 décembre 1817 – Nice, 24 février 1900), corniste et compositeur. Il abandonna le droit pour se consacrer au cor, qu’il apprit en autodidacte. En 1842, il s’installa à Paris et se produisit en concerts dans sa ville et à l’étranger, souvent aux cotés de Lire la suite… improvisant sur des strophes de LamartineLamartine, Alphonse-Marie-LouisAlphonse-Marie-Louis de Prat de Lamartine (Mâcon, 21 octobre 1790 – Paris, 28 février 1869), poète et homme politique. Il acquit une immense célébrité avec son premier recueil de poèmes, Méditations poétiques (1820). Il publia ensuite Les Harmonies poétiques et religieuses (1830) et les Lire la suite…, de Victor HugoHugo, VictorVictor Hugo (Besançon, 26 février 1802 – Paris, 22 mai 1885), écrivain. Tête de file du romantisme, il publia de nombreux poèmes dont Odes (1822), Les Orientales (1829), Les Feuilles d’automne (1831) et surtout le manifeste du romantisme qu’est sa préface à son drame historique CromwellLire la suite… ou de Pierre DupontDupont, PierrePierre Dupont (Lyon, 23 avril 1821 – Lyon, 24 juillet 1870), poète et chansonnier. Grâce au soutien du poète Pierre Lebrun il publia en 1844 son premier volume de vers, Les Deux anges. Sa chanson, Les Boeufs, publiée en 1846 dans son second volume, Les Paysans, connut un retentissant succès. SeLire la suite…, ce Vivier-Vivier, Eugène-LéonEugène-Léon Vivier (Brioude, 4 décembre 1817 – Nice, 24 février 1900), corniste et compositeur. Il abandonna le droit pour se consacrer au cor, qu’il apprit en autodidacte. En 1842, il s’installa à Paris et se produisit en concerts dans sa ville et à l’étranger, souvent aux cotés de Lire la suite…là, le public ne le connaît pas et ne le connaîtra jamais. La biographie de VivierVivier, Eugène-LéonEugène-Léon Vivier (Brioude, 4 décembre 1817 – Nice, 24 février 1900), corniste et compositeur. Il abandonna le droit pour se consacrer au cor, qu’il apprit en autodidacte. En 1842, il s’installa à Paris et se produisit en concerts dans sa ville et à l’étranger, souvent aux cotés de Lire la suite… sera une des plus curieuses de notre époque, surtout s’il cède à la fantaisie de l’écrire lui-même.

Le programme du concert a été défrayé par Mmes ViardotViardot, Michelle-Ferdinande-PaulineMichelle-Ferdinande-Pauline Viardot( Paris, 18 juillet 1821 – Paris, 18 mai 1910), contralto, compositeur, pianiste et professeur de chant. Fille de Manuel Vincente Garcia, ténor et compositeur, soeur de la soprano Maria Malibran et de Manuel Patricio Garcia, l’un des plus important professeur deLire la suite…, DussyDussy, MarieMarie Cotteret, dite Dussy (Lyon, 19 août 1828 – Nice, ? mars 1907), soprano. Elle étudia au Conservatoire de Paris où elle obtint un deuxième prix d’opéra-comique en 1850, puis débuta l’année suivante à l’Opéra, où elle se produisit jusqu’en 1859. Elle y créa entre autres Le MLire la suite…, MM. GueymardGueymard, LouisLouis Geymard (Chaponnay/ Isère, 17 août 1822 – Saint-Fargeau, 8 juillet 1880), ténor. Il étudia le chant au Conservatoire de Paris et obtint les 2eme Prix de chant et d’Opéra en 1847. Il débuta à l’Opéra dans le rôle titre de Robert-le-Diable (Meyerbeer) en 1849 et y chanta tous le rLire la suite…, LecieuxLecieux, LéonLéon Le Cieux (Bayeux, 12 mai 1821 – Paris, 15 février 1873), violoniste. Il fit ses débuts dans sa ville natale à l’âge de treize ans, avant d’étudier au Conservatoire de Paris de décembre 1844 à juin 1846, dans la classe de Habeneck. Il se produisit ensuite dans des concerts à ParisLire la suite… [Le Cieux] et le bénéficiaire (cette fois le mot peut s’employer sans intention ironique). C’est par pure galanterie que je ne nomme pas l’artiste qui a exécuté sur le piano l’ouverture de Guillaume Tell Guillaume TellGuillaume Tell, opéra en quatre actes sur un livret d’Etienne de Jouy et Hippolyte Bis, d’après Schiller, mis en musique par Gioachino Rossini, créé à l’Opéra de Paris le 3 aout 1829.Lire la suite…; si RossiniRossini, GioachinoGioachino Rossini (Pesaro/Italie 29 février 1792 – Passy, 13 novembre 1868), compositeur. Né de parents musiciens, Rossini étudia le chant avec Giuseppe Malerbi à Lugo et débuta comme chanteur au théâtre d’Imola en 1804 et chanta le rôle d’un enfant dans Camilla de Paer à Bologne en 180Lire la suite… eût été là, et il a failli y être, il serait parti. GueymardGueymard, LouisLouis Geymard (Chaponnay/ Isère, 17 août 1822 – Saint-Fargeau, 8 juillet 1880), ténor. Il étudia le chant au Conservatoire de Paris et obtint les 2eme Prix de chant et d’Opéra en 1847. Il débuta à l’Opéra dans le rôle titre de Robert-le-Diable (Meyerbeer) en 1849 et y chanta tous le rLire la suite… a chanté la PlaintePlainte, LaLa Plainte, duo pour voix et cor, paroles et musique d’Eugène Vivier.Lire la suite… avec accompagnement de cor, et la BarcarolleBarcarolleBarcarolle, mélodie pour une voix et piano sur des paroles de Pierre Dupont mises en musique par Eugène Vivier.Lire la suite…, dont je ne puis résister au désir de citer le délicieux refrain :

Voguons, ma belle amie,

Sur l’eau bleue endormie,

Sans souci de ramer.

Laissons pendre nos rames,

Et s’en aller nos âmes

Sur la pente d’aimer.

Pierre DupontDupont, PierrePierre Dupont (Lyon, 23 avril 1821 – Lyon, 24 juillet 1870), poète et chansonnier. Grâce au soutien du poète Pierre Lebrun il publia en 1844 son premier volume de vers, Les Deux anges. Sa chanson, Les Boeufs, publiée en 1846 dans son second volume, Les Paysans, connut un retentissant succès. SeLire la suite….

Ces deux mélodies, dont VivierVivier, Eugène-LéonEugène-Léon Vivier (Brioude, 4 décembre 1817 – Nice, 24 février 1900), corniste et compositeur. Il abandonna le droit pour se consacrer au cor, qu’il apprit en autodidacte. En 1842, il s’installa à Paris et se produisit en concerts dans sa ville et à l’étranger, souvent aux cotés de Lire la suite… est l’auteur, exhalent un parfum suave de poésie, de sensibilité et d’amour. Le duo de Madeleine et MathurinDuo: Madeleine et MathurinMadeleine et Mathurin, duo pastoral sans paroles d’Eugene Vivier.Lire la suite… est un succès déjà vieux, une scène villageoise d’une grâce adorable, d’une délicieuse naïveté. L’Andante religiosoAndante religiosoAndante religioso pour cor et harmonium d’Eugène Vivier.L’œuvre ne semble pas avoir été publiée. Lire la suite…, exécuté par VivierVivier, Eugène-LéonEugène-Léon Vivier (Brioude, 4 décembre 1817 – Nice, 24 février 1900), corniste et compositeur. Il abandonna le droit pour se consacrer au cor, qu’il apprit en autodidacte. En 1842, il s’installa à Paris et se produisit en concerts dans sa ville et à l’étranger, souvent aux cotés de Lire la suite…, et accompagné par l’harmonium, est une belle et large inspiration empreinte d’un sentiment élevé, une pensée pleine d’onction écrite dans un grand style. Quant à la ChasseChasse fantastique, LaLa Chasse fantastique, solo pour cor d’Eugène Vivier.L’œuvre ne semble pas avoir été publiée. Lire la suite…, c’est le tour de force le plus prodigieux qu’il soit possible d’accomplir, et, dans ces quatre parties que l’on entend simultanément, on distingue les modulations les plus originales et les plus heureuses harmonies. VivierVivier, Eugène-LéonEugène-Léon Vivier (Brioude, 4 décembre 1817 – Nice, 24 février 1900), corniste et compositeur. Il abandonna le droit pour se consacrer au cor, qu’il apprit en autodidacte. En 1842, il s’installa à Paris et se produisit en concerts dans sa ville et à l’étranger, souvent aux cotés de Lire la suite… a été applaudi, bissé, acclamé, fêté… et embrassé ! Que pensez-vous d’un enthousiasme qui va jusqu’à l’accolade ?

J’apprends à l’instant une bien fâcheuse nouvelle, si tant est qu’elle soit vraie : on prétend que le dénoûment de l’AfricaineAfricaine, L’L’Africaine, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugène Scribe mis en musique par Giacomo Meyerbeer et créé posthumément à l’Opéra de Paris le 28 avril 1865.Lire la suite… a donné l’idée de l’engloutissement du vaisseau au dernier acte du CorsaireCorsaire, LeLe Corsaire, ballet-pantomime en trois actes sur un livret de Henri de Saint-Georges, une chorégraphie de Joseph Mazilier et une musique d’Adolphe Adam créé à l’Opéra de Paris le 23 janvier 1856.Lire la suite…, et que M. MeyerbeerMeyerbeer, GiacomoJakob Liebmann Meyer Beer dit Giacomo Meyerbeer (Vogelsdorf, 5 septembre 1791 – Paris, 2 mai 1864), compositeur. Il étudia la composition avec Zelter puis l’abbé Vogler et le piano avec Franz Lauska. Bien que considéré par Moscheles comme un des plus grands pianistes de son temps, Meyerbeer abLire la suite…, peu satisfait de voir exploiter avec tant d’éclat un effet de scène sur lequel il comptait beaucoup, se propose de garder son Å“uvre en portefeuille. Cela nous paraît exagéré, l’auteur de Robert, du ProphèteProphète, LeLe Prophète, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugene Scribe et Emile Deschamps mis en musique par Giacomo Meyerbeer et créé à l’Opéra de Paris le 16 avril 1849.Lire la suite… et des HuguenotsHuguenots, LesLes Huguenots, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugene Scribe et  Emile Deschamps, mis en musique par Giacomo Meyerbeer, créé à l’Opéra de Paris le 29 février 1836.Lire la suite… n’étant pas de ceux qui fondent le succès d’une partition sur la magnificence d’un décor.

Au concert de M. VivierVivier, Eugène-LéonEugène-Léon Vivier (Brioude, 4 décembre 1817 – Nice, 24 février 1900), corniste et compositeur. Il abandonna le droit pour se consacrer au cor, qu’il apprit en autodidacte. En 1842, il s’installa à Paris et se produisit en concerts dans sa ville et à l’étranger, souvent aux cotés de Lire la suite…, M. Léon LecieuxLecieux, LéonLéon Le Cieux (Bayeux, 12 mai 1821 – Paris, 15 février 1873), violoniste. Il fit ses débuts dans sa ville natale à l’âge de treize ans, avant d’étudier au Conservatoire de Paris de décembre 1844 à juin 1846, dans la classe de Habeneck. Il se produisit ensuite dans des concerts à ParisLire la suite… s’était borné à accompagner l’air du Pré aux ClercsPré aux clercs, LeLe Pré aux clercs, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène de Planard, mis en musique par Louis Hérold, créé à l’Opéra-Comique le 15 décembre 1832.Lire la suite… à Mlle Dussy Dussy, MarieMarie Cotteret, dite Dussy (Lyon, 19 août 1828 – Nice, ? mars 1907), soprano. Elle étudia au Conservatoire de Paris où elle obtint un deuxième prix d’opéra-comique en 1850, puis débuta l’année suivante à l’Opéra, où elle se produisit jusqu’en 1859. Elle y créa entre autres Le MLire la suite…; quelques jours plus tard il a rempli un rôle beaucoup plus important et plus digne de son beau talent ; ce jeune violoniste, que le Conservatoire couronnait il y a quelques années, possède toutes les qualités que j’aime à trouver réunies chez un exécutant ; il a un jeu très-pur, très-correct, une grande sobriété d’expression et un coup d’archet d’une rare élégance. C’est un violoniste de la bonne école, ne courant pas après la difficulté, et ne cherchant pas à éblouir le public par ces tours de force que la prestidigitation enseigne à la plupart de nos virtuoses. Je ne sais si M. LecieuxLecieux, LéonLéon Le Cieux (Bayeux, 12 mai 1821 – Paris, 15 février 1873), violoniste. Il fit ses débuts dans sa ville natale à l’âge de treize ans, avant d’étudier au Conservatoire de Paris de décembre 1844 à juin 1846, dans la classe de Habeneck. Il se produisit ensuite dans des concerts à ParisLire la suite… comptait beaucoup d’amis dans la salle, mais il a été très-applaudi, et sa Fantaisie villageoiseFantaisie VillageoiseFantaisie villageoise Op. 24 pour piano d’Eugène Nollet. Reyer se trompe en l’attribuant à Léon LecieuxLire la suite…, qui est une chose charmante, a été bissée. Il a dit avec MM. NolletNollet, Théodore-Alexandre-EugèneThéodore-Alexandre-Eugène Nollet (Moulins, 9 septembre 1828 – Paris, ? juillet 1904), harpiste. Il étudia au Conservatoire de Paris et obtint un 1er prix de harpe en 1846. Il fut engagé à l’orchestre de l’Opéra et participa souvent au jury des concours du Conservatoire de Paris. Il compLire la suite… et JacquartJacquard, Léon-JeanLéon-Jean Jacquard (Paris, 3 novembre 1826 – Paris, 27 mars 1886), violoncelliste. Il étudia le violoncelle avec Louis Norblin au Conservatoire de Paris où il obtint en 1844 un premier prix de violoncelle. Il joua surtout dans les formations de musique de chambre, dont la société de quatuorsLire la suite… un très-beau trio de Mayseder Mayseder, JosephJoseph Mayseder (Vienne, 26 octobre 1789 – Vienne, 21 novembre 1863), violoniste et compositeur. Il étudia le violon avec Joseph Suche et Anton Wranitzky et fit un brillant début en 1800. En 1802, il étudia le piano et la composition avec Förstner avant d’être nommé premier violon de l’oLire la suite…; puis M. JacquartJacquard, Léon-JeanLéon-Jean Jacquard (Paris, 3 novembre 1826 – Paris, 27 mars 1886), violoncelliste. Il étudia le violoncelle avec Louis Norblin au Conservatoire de Paris où il obtint en 1844 un premier prix de violoncelle. Il joua surtout dans les formations de musique de chambre, dont la société de quatuorsLire la suite… a exécuté, avec tout le charme de son talent si gracieux et si sympathique, un pot-pourri sur des motifs de LestocqLestocqLestocq, opéra-comique en quatre actes sur un livret d’Eugène Scribe mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra-Comique le 24 mai 1834.Lire la suite…, composé par M. ServaisServais, Adrien FrancoisAdrien-François Servais, (Hal près de Bruxelles, 6 juin 1807 – Hal, 26 novembre 1866), violoncelliste et compositeur. Il étudia le violoncelle avec N.-J. Platel au Conservatoire de Bruxelles et obtint un premier prix en 1829. Il se produisit en concerts à Paris en 1834 et à Londres en 1835. ILire la suite…. Mme Gaveaux-SabatierGaveaux-Sabatier, EmilieÉmélie-Perrine-Suzanne Bénazet, dite Mme Gaveaux-Sabatier (Paris 7 juillet 1820 – Paris, 11 octobre 1896), soprano. Elle débuta en 1842 et fit une carrière de chanteuse dans les concerts et les salons. Reyer la surnomma « La fauvette des salons » et lui dédia une de ses premières mélodies,Lire la suite…, la séduisante fauvette des salons, comme cela s’imprime dans les feuilles spéciales, a fait de vains efforts pour faire accepter par le public la ColombeColombe, LaLa Colombe, mélodie religieuse pour voix et piano avec accompagnement ad libitum de violoncelle sur des paroles de Prosper Blanchemain mises en musique par Edmond Membrée.Lire la suite… de M. Membrée Membrée, EdmondEdmond Membrée (Valenciennes, 19 novembre 1820 – Domont, 10 septembre 1882), compositeur. De 1833 à 1836, il étudia au Conservatoire de Paris dans les classes de Zimmerman, Dourlen et Carafa. Il composa essentiellement des Å“uvres vocales, dont la ballade Page, écuyer, capitaine (1849) et la cLire la suite…; et la ColombeColombe, LaLa Colombe, mélodie religieuse pour voix et piano avec accompagnement ad libitum de violoncelle sur des paroles de Prosper Blanchemain mises en musique par Edmond Membrée.Lire la suite… est rentrée dans l’arche d’où elle n’aurait jamais dû sortir. Mais, dans le grand air du Pré aux ClercsPré aux clercs, LeLe Pré aux clercs, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène de Planard, mis en musique par Louis Hérold, créé à l’Opéra-Comique le 15 décembre 1832.Lire la suite… et dans le duo des Voitures verséesVoitures versées, LesLes Voitures versées, opéra-comique en deux actes sur un livret d’Alexandre-Louis Poulet dit Vedel d’après la farce Le Séducteur en voyage d’Emmanuel Dupaty, mis en musique par François-Adrien Boieldieu, créé au Palais de l’Hermitage à Saint-Pétersbourg le 16 avril 1808, et repris dLire la suite…, avec M. BonnehéeBonnehée, MarcMarc Bonnehée (Moumours/ Basses-Pyrénnées, 2 avril 1828 – Paris, 26 février 1886), baryton. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint, en 1853, les premiers prix d’opéra et de chant et le deuxième prix d’opéra-comique. La même année, il fut engagé à l’Opéra où il débuta Lire la suite…, la jolie cantatrice a pris sa revanche, et elle a égrené une à une toutes les perles de son merveilleux gosier. Je dois citer avec éloge une mélodie ayant pour titre : Prière du soirPrière du soirPrière du soir, mélodie pour une voix et piano sur des paroles de Charles Chartier mises en musique par Alexandre Lovie.Lire la suite…, que M. BonnehéeBonnehée, MarcMarc Bonnehée (Moumours/ Basses-Pyrénnées, 2 avril 1828 – Paris, 26 février 1886), baryton. Il étudia au Conservatoire de Paris où il obtint, en 1853, les premiers prix d’opéra et de chant et le deuxième prix d’opéra-comique. La même année, il fut engagé à l’Opéra où il débuta Lire la suite… a parfaitement rendue, et qui est la première production d’un jeune compositeur d’avenir, M. Auguste [Alexandre] LovieLovie, AlexandreAlexandre Lovie ( Valence/Drome, 21 janvier 1831 – ?), pianiste et compositeur. Il étudia avec le piano avec Amédée Méreaux et la composition avec Fromental Halévy. Il enseigna le piano à Paris et y épousa Josephine Humbert Laroche le 24 novembre 1860. Pour des raisons de santé, il s’insLire la suite…. Sainte-FoySainte-Foy, Charles-Louis Pubereaux ditCharles-Louis Pubereaux dit Sainte-Foy (Vitry-le-Francois/Marne, 13 fevrier 1817 – Neuilly, 1er avril 1877), tenor. Elève de Morin au Conservatoire de Paris. Débute à l’Opéra-Comique le 18 Mai 1840 dans le rôle de Dionigi dans Zanetta ou jouer avec le feu (Auber). Il y resta jusqu’à sa retraitLire la suite… a lancé une spirituelle boutade contre la crinolineÀ bas la CrinolineÀ bas la Crinoline ! Cri de guerre, paroles d’Ernest Bourget mises en musique par Edmond Lhuillier.Lire la suite…, et une moitié de la salle semblait rire de l’autre, qui ne riait qu’à demi.