La Revue française, 1er novembre 1855, p. 107-112 (article signé E. Reyer).

Chronique musicale


Cette fois-ci notre charge est un peu lourde : nous avons à rendre compte de trois ouvrages lyriques : le Housard de BerchiniHouzard de Berchiny, LeLe Houzard de Berchiny, opéra-comique en deux actes sur un livret de Joseph-Bernard Rosier mis en musique par Adolphe Adam et créé à l’Opéra-Comique le 17 octobre 1855.Lire la suite…, de M. Adolphe Adam Adam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite…; Deucalion et PyrrhaDeucalion et PyrrhaDeucalion et Pyrrha, opéra-comique en un acte sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier mis en musique par Alexandre Montfort et créé à l’Opéra-Comique le 8 octobre 1855.Lire la suite…, de M. MonfortMontfort, AlexandreAlexandre Demontfort dit Montfort (Paris, 12 mai 1803 – Paris, 13 février 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire où il obtint un premier prix de piano en 1823 et le premier Prix de Rome en 1830. Il composa quelques œuvres pour piano, un ballet donné à l’Opéra : La Chatte métamorLire la suite…, et les Lavandières de SantaremLavandières de Santarem, LesLes Lavandières de Santarem, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe d’Ennery et Eugène Grangé mis en musique par François Gevaert et créé au Théâtre-Lyrique le 25 octobre 1855.Lire la suite…, de M. GevaërtGevaërt, François-AugusteFrançois-Auguste Gevaërt (Huysse près d’Oudenaarde/ Belgique, 31 juillet 1828 – Bruxelles, 24 décembre 1908), compositeur et musicologue. Il étudia d’abord avec l’organiste J.-B. Christiaens. Très doué il entra à l’âge de 13 ans au conservatoire de Gand où il étudia le piano aveLire la suite… [Gevaert]. Le plus important de ces ouvrages est le dernier ; c’est donc par celui-là que nous commencerons ; d’ailleurs M. GevaërtGevaërt, François-AugusteFrançois-Auguste Gevaërt (Huysse près d’Oudenaarde/ Belgique, 31 juillet 1828 – Bruxelles, 24 décembre 1908), compositeur et musicologue. Il étudia d’abord avec l’organiste J.-B. Christiaens. Très doué il entra à l’âge de 13 ans au conservatoire de Gand où il étudia le piano aveLire la suite… est étranger : on peut bien lui faire la politesse de le laisser passer avant ses confrères.

Le poëme des LavandièresLavandières de Santarem, LesLes Lavandières de Santarem, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe d’Ennery et Eugène Grangé mis en musique par François Gevaert et créé au Théâtre-Lyrique le 25 octobre 1855.Lire la suite… est de MM. Denneryd’Ennery, Dennery, AdolpheAdolphe Philippe dit d’Ennery (Paris, 17 juin 1811 – Paris, 25 janvier 1899), auteur dramatique et librettiste. Né Adolphe Philippe, il se donna le pseudonyme Dennery q’un décret en 1858 lui permit de changer et d’écrire avec la particule d’Ennery. Littérateur très habile dans l’agencement deLire la suite… [d’Ennery] et Granger [Grangé]Grangé, Pierre-EugènePierre-Eugène Basté, dit Eugène Grangé (Paris, 16 décembre 1810 – Paris, 1er mars 1887), auteur dramatique et librettiste. Il écrivit des pièces de théâtre, dont Les Bohémiens de Paris (1843) et Fualdès (1848), ainsi que de nombreux livrets d’opéras-comiques et d’opérettes, seLire la suite…, deux auteurs en renom, deux faiseurs habiles, qui, cette fois, se sont complètement trompés. Le sujet de leur pièce, avec toutes ses péripéties dramatiques et drôlatiques, m’a rappelé le récit de Patachon et celui de Giraffier dans les Deux AveuglesDeux Aveugles, LesLes Deux Aveugles, bouffonnerie en un acte sur un livret de Jules Moinaux mis en musique par Jacques Offenbach et créée au Théâtre des Bouffes-Parisiens le 5 juillet 1855.Lire la suite…, paroles de MoinauxMoinaux, JulesJoseph-Désiré Moineaux, dit Jules Moinaux (Tours, 24 octobre 1815 – Saint-Mandé, 4 décembre 1895), écrivain et librettiste. Sténographe au Palais de Justice, il écrit des chroniques à La Gazette des Tribunaux, qu’il publiera en recueil en 1881 sous le titre Les Tribunaux Comiques. Il sigLire la suite…, musique d’OffenbachOffenbach, JacquesJacques Offenbach (Cologne, 20 juin 1819 – Paris, 5 octobre 1880), violoncelliste et compositeur. Il se produisait dans les salons et en concerts lorsqu’Arsène Houssaye, qui voulait réformer l’orchestre du Théâtre-Français, lui offrit, par contrat signé le 30 juillet 1850, le poste de chLire la suite…. — Le jeune prince m’attendait… — Ce jeune prince est le roi de Portugal, monarque très-ennuyé et très-ennuyeux, de mœurs passablement équivoques, et faisant faire à l’un de ses favoris un fort vilain métier. Pendant une promenade mélancolique à travers les allées de son parc, il a heurté de son pied royal un médaillon renfermant le portrait d’une jeune fille. Cette jeune fille est d’une beauté merveilleuse, et le roi, qui en devient subitement amoureux, envoie son courtisan le plus intime, fort habile dans ces sortes d’expéditions, à la recherche de l’original. La belle inconnue vient se prendre d’elle-même aux filets de l’ambassadeur, qui la conduira, bon gré mal gré, dans le boudoir le plus coquet et le plus parfumé de son maître : Le jeune prince l’attendait… Margarida (c’est le nom de la jeune personne) ne tarde pas à s’apercevoir que son innocence court des dangers sérieux : elle prend un bougeoir, met le feu à l’appartement et s’enfuit en se frayant un passage à travers les flammes. Il est fâcheux que cet incident ait lien dans la coulisse ; il y avait là le sujet d’un tableau plein d’intérêt et de mouvement. Le roi apprend qu’il a pour rival un soldat de ses gardes du nom de Manoël ; sa première pensée est de le faire fusiller ; mais Manoël, désertant les drapeaux la veille de la bataille, pour venir au secours de Margarida, évite un crime à son souverain. L’entrevue des deux amoureux se passe en questions fort délicates d’une part, et en justifications tout à fait satisfaisantes d’une autre. Sa Majesté, qui ne se tient pas pour incendiée, vient troubler l’entretien, et, au moment où elle s’approche de Margarida, Manoël croise la baïonnette, et lui dit, comme le grenadier de Charlet à Napoléon : « On ne passe pas, quand même vous seriez le roi de Portugal. » Grande colère du monarque, qui appelle ses sbires, et fait empoigner Manoël. Qui donc sauvera Margarida du nouveau péril qui la menace ? — Voici maintenant l’histoire du médaillon : Don Ruiz Gomez (le nom ne fait rien à l’affaire), grand d’Espagne, revêtu des insignes de la Toison d’or, s’est mésallié ; il a épousé une jeune lavandière du village de Santarem, de laquelle il a eu une fille. La mère, connaissant toutes les séductions de la cour, exige que son enfant soit lavandière comme elle. Un jour Margarida (à quoi bon prolonger plus longtemps le mystère ?) rencontre sur son chemin un jeune peintre, qui, après l’avoir saluée courtoisement, lui demande la permission de faire son portrait. L’artiste regarde attentivement son joli modèle et lui dit : « J’aperçois dans votre œil comme un reflet du brillant avenir qui vous est réservé. » Paroles prophétiques qui troublent le cœur de Margarida, et auxquelles elle songe plus d’une fois en battant son linge. Don Ruiz Gomez verse de douces larmes en recevant l’image de sa fille adorée ; puis il perd le médaillon, et vous savez le reste. Au troisième acte, Margarida a pris son rang à la cour : elle est sous la protection de son père. L’arrêt qui condamne Manoël vient d’être rendu : Ses jours sont menacés ! ah ! je dois l’y soustraire… Et Margarida court se jeter aux pieds du roi, qui accorde la grâce du coupable. Nous n’avons pas parlé du rôle épisodique d’un petit colonel de seize ans, dont les évolutions sont assez amusantes, ni du personnage burlesque de Diego, l’aubergiste auquel on fait croire que sa femme a été enlevée pour servir en qualité de nourrice dans le palais du roi, et qui reçoit, comme fiche de consolation, le titre de capitaine des chiens de Sa Majesté ; nous n’avons pas parlé non plus des fines plaisanteries que les auteurs ont mises dans la bouche du bonhomme au sujet des maris trompés et des enfants en sevrage ; M. Denneryd’Ennery, Dennery, AdolpheAdolphe Philippe dit d’Ennery (Paris, 17 juin 1811 – Paris, 25 janvier 1899), auteur dramatique et librettiste. Né Adolphe Philippe, il se donna le pseudonyme Dennery q’un décret en 1858 lui permit de changer et d’écrire avec la particule d’Ennery. Littérateur très habile dans l’agencement deLire la suite… ne dit rien des biberons DarboDarbo, FrançoisFrançoisDarbo (? – ?), marchand tabletier, inventeur. Il est l’inventeur d’un biberon dont le mamelon est en liège élastique très souple, breveté en 1833. Ce biberon eut beaucoup de succès car il facilitait la dentition, n’avait pas le mauvais goût des mamelons en caoutchouc et ne pLire la suite…, et c’est vraiment dommage : le public paraissait tout disposé à lui pardonner cet anachronisme.

Je ne m’étonne pas que M. GevaërtGevaërt, François-AugusteFrançois-Auguste Gevaërt (Huysse près d’Oudenaarde/ Belgique, 31 juillet 1828 – Bruxelles, 24 décembre 1908), compositeur et musicologue. Il étudia d’abord avec l’organiste J.-B. Christiaens. Très doué il entra à l’âge de 13 ans au conservatoire de Gand où il étudia le piano aveLire la suite…, qui est un musicien de beaucoup de talent, ait pu mettre en musique un pareil tissu de trivialités et de platitudes. Et d’abord, pourquoi ce titre, les Lavandières de SantaremLavandières de Santarem, LesLes Lavandières de Santarem, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe d’Ennery et Eugène Grangé mis en musique par François Gevaert et créé au Théâtre-Lyrique le 25 octobre 1855.Lire la suite…, que rien ne justifie d’une manière suffisante ? Je m’attendais au moins à un morceau d’ensemble dans lequel les battoirs de ces dames auraient marqué le rhythme, et qui aurait donné au compositeur l’occasion d’écrire une belle page de musique imitative. Au lieu de cela, nous avons eu un joli boléro, que mesdames des chœurs accompagnent d’une pantomime fort gracieuse ; peut-être n’avons- nous rien perdu au change.

A propos du Billet de MargueriteBillet de Marguerite, LeLe Billet de Marguerite, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et Léon Brunswick mis en musique par François Gevaert et créé au Théâtre-Lyrique le 7 octobre 1854.Lire la suite…, on a dû dire à M. GevaërtGevaërt, François-AugusteFrançois-Auguste Gevaërt (Huysse près d’Oudenaarde/ Belgique, 31 juillet 1828 – Bruxelles, 24 décembre 1908), compositeur et musicologue. Il étudia d’abord avec l’organiste J.-B. Christiaens. Très doué il entra à l’âge de 13 ans au conservatoire de Gand où il étudia le piano aveLire la suite… qu’il manquait un peu d’originalité, et l’on sent, dans l’œuvre nouvelle, que le musicien s’est préoccupé de prévenir le retour d’un semblable reproche. M. GevaërtGevaërt, François-AugusteFrançois-Auguste Gevaërt (Huysse près d’Oudenaarde/ Belgique, 31 juillet 1828 – Bruxelles, 24 décembre 1908), compositeur et musicologue. Il étudia d’abord avec l’organiste J.-B. Christiaens. Très doué il entra à l’âge de 13 ans au conservatoire de Gand où il étudia le piano aveLire la suite… doit savoir cependant que l’originalité ne s’acquiert pas, pas plus que l’esprit, pas plus que la couleur en peinture. A défaut du mérite d’être original, il lui en reste bien d’autres, et plus d’un musicien fameux pourrait envier à M. GevaërtGevaërt, François-AugusteFrançois-Auguste Gevaërt (Huysse près d’Oudenaarde/ Belgique, 31 juillet 1828 – Bruxelles, 24 décembre 1908), compositeur et musicologue. Il étudia d’abord avec l’organiste J.-B. Christiaens. Très doué il entra à l’âge de 13 ans au conservatoire de Gand où il étudia le piano aveLire la suite… les éminentes qualités qu’il possède : la richesse de ses harmonies, l’élégance de ses accompagnements et tous les charmants détails de son orchestre. Cette préoccupation que nous avons remarquée chez M. GevaërtGevaërt, François-AugusteFrançois-Auguste Gevaërt (Huysse près d’Oudenaarde/ Belgique, 31 juillet 1828 – Bruxelles, 24 décembre 1908), compositeur et musicologue. Il étudia d’abord avec l’organiste J.-B. Christiaens. Très doué il entra à l’âge de 13 ans au conservatoire de Gand où il étudia le piano aveLire la suite…, de viser à l’originalité, l’a fait s’embrouiller dans un dédale de modulations dont le chanteur a de la peine à sortir ; elle a donné parfois à sa mélodie une allure contournée et des formes bizarres auxquelles l’oreille la moins chatouilleuse ne saurait s’habituer. Il en résulte une absence de style, un défaut d’unité que les moins exercés ont pu relever, et que le jeune musicien nous pardonnera de lui signaler en faveur de notre sympathie pour lui, de notre admiration pour son beau et vigoureux talent.

Il y a une phrase délicieuse dans le duo que Margarida et Manoël chantent au premier acte : A la cour, à la cour ! Les paroles de la romance de Margarida : Je suis heureuse, bien heureuse, contrastent avec les sentiments de la jeune fille, et le compositeur a très-habilement rendu ce contraste : les notes plaintives des violoncelles ajoutent à la mélancolie du chant. Nous aimons moins l’accompagnement de la seconde romance que Margarida chante à son père, et dont la mélodie est fort belle ; cet accompagnement, exécuté par les violoncelles en sourdines, divisés, avec tenues de clarinettes dans le grave, a quelque chose de lugubre et de solennel que la situation ne comporte nullement. L’air de Diego a un caractère bouffe bien dessiné, mais il rappelle un peu trop les couplets que chantait ColsonColson, Charles AlexandreCharles-Alexandre Cosson dit Colson (Paris, 23 septembre 1816 – Paris, ? 1877), ténor. Après avoir chanté en province, il se produisit à la Nouvelle-Orléans à partir de 1837. En 1850, c’est à La Haye qu’il fit la connaissance et épousa la jeune soprano Pauline-Désirée Dejon, dite PaulLire la suite… dans le Billet de MargueriteBillet de Marguerite, LeLe Billet de Marguerite, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et Léon Brunswick mis en musique par François Gevaert et créé au Théâtre-Lyrique le 7 octobre 1854.Lire la suite…. C’est la même coupe et le même rhythme. La marche des soldats, dont le motif sert de péroraison à l’ouverture, termine le premier acte et reparaît à la fin de l’ouvrage, à part une légère réminiscence, qui n’a échappé à personne, est un morceau bien fait, plein d’ampleur et de franchise ; la disposition des voix y est on ne peut mieux entendue. Margarida, endormie sous un bosquet, est réveillée par un chœur de jeunes filles qui a beaucoup de fraîcheur et de grâce ; la scène du duel entre Manoël et l’émissaire du roi est parfaitement rendue ; les airs du ballet sont charmants et d’une couleur tout à fait espagnole ; on voit que M. GevaërtGevaërt, François-AugusteFrançois-Auguste Gevaërt (Huysse près d’Oudenaarde/ Belgique, 31 juillet 1828 – Bruxelles, 24 décembre 1908), compositeur et musicologue. Il étudia d’abord avec l’organiste J.-B. Christiaens. Très doué il entra à l’âge de 13 ans au conservatoire de Gand où il étudia le piano aveLire la suite… s’est inspiré dans le pays même, et que les souvenirs de son voyage en Andalousie n’ont pas été perdus. Nous avons omis de signaler un piquant détail dans l’air que chante Diego, le nouveau capitaine des chiens de Sa Majesté : c’est cette note répétée par le cor et imitant l’aboiement de la meute. Ajoutons aux morceaux que nous venons de citer, un excellent quatuor et un trio d’une remarquable facture. Le roi chante son ennui sur le mode mineur avec une voix à porter le diable en terre. C’est vraiment bien de la bonté à M. MarchotMarchot, AugusteCharles-Mathieu-Édouard-Auguste Marchot (Revin/ Ardennes, 19 février 1821 – Nancy, 10 octobre 1886), basse chantante. Il fit un début peu remarqué à l’Opéra-Comique en août 1854, remplaçant à l’improviste le baryton Jean-Baptiste Faure, indisposé, dans le rôle de Malipieri de HaydéLire la suite… d’avoir accepté un aussi triste rôle.

Mme LautersDeligne-Lauters, PaulinePauline Deligne-Lauters (Bruxelles, 1er décembre 1834 – Paris, 10 mai 1918), mezzo-soprano. Elle étudia au Conservatoire de Bruxelles et fut engagée au Théâtre-Lyrique de Paris en 1854. Elle y créa Le Billet de Marguerite (Gevaert, 1854), se produisit ensuite dans la version de Castil-Blaze dLire la suite…, dans les notes graves, appuie trop sur les syllabes muettes, et elle prononce les e comme des o. Elle a joué le rôle de Margarida avec beaucoup de naturel et de distinction ; son admirable voix, si belle, si pure et si étendue, a électrisé la salle, qui a jeté toutes ses fleurs à la jeune et jolie cantatrice. Le ténor DulaurensDulaurens, CharlesCharles Dulaurens (?, 1828 – Paris, ? juin 1896), ténor. Il débuta sa carrière à Versailles en chantant Guillaume Tell; il était alors caporal d’infanterie. Il debuta au Théâtre-Lyrique le 19 juin 1855 dans La Sirène (Auber). Il quitta le Théâtre-Lyrique à la fin 1855 pour Gand et se prodLire la suite… a du goût et de la méthode, mais, par moments, il force trop la voix ; on dirait qu’il a peur de ne pas dominer l’orchestre. Je conçois à peu près la crainte de cet aimable artiste, mais elle me semble pourtant exagérée. PrilleuxPrilleux, Constant Victor AndreConstant-Victor-André Prilleux (Amiens, 9 mars 1815 – Rosny-sous-Bois près de Paris, 9 septembre 1876), basse. Il débuta au théâtre d’Amiens en 1843, puis chanta en province (Nancy) et en Belgique (Gand, Bruxelles). Au début de sa carrière, Prilleux écrivit des livrets d’opéras-comiquLire la suite… est suffisamment comique dans le personnage de Diego ; Grignon a dans son maintien toute la noblesse, toute la dignité d’un véritable hidalgo. L’orchestre, vaillamment conduit par M. DeloffreDeloffre, Louis-Michel AdolpheLouis-Michel-Adolphe Deloffre (Paris, 28 juillet 1817 – Paris, 8 janvier 1876), violoniste et chef d’orchestre. Il étudia le violon d’abord avec son père, puis avec Bellon, Lafont et enfin Baillot. En 1836, il partit avec le chef d’orchestre Louis Jullien à Londres où il fut violon solo Lire la suite…, a fonctionné avec un ensemble très-remarquable.

Si jamais œuvre musicale a réussi en dépit d’un mauvais poëme, c’est assurément celle des Lavandières de SantaremLavandières de Santarem, LesLes Lavandières de Santarem, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe d’Ennery et Eugène Grangé mis en musique par François Gevaert et créé au Théâtre-Lyrique le 25 octobre 1855.Lire la suite…. M. GevaërtGevaërt, François-AugusteFrançois-Auguste Gevaërt (Huysse près d’Oudenaarde/ Belgique, 31 juillet 1828 – Bruxelles, 24 décembre 1908), compositeur et musicologue. Il étudia d’abord avec l’organiste J.-B. Christiaens. Très doué il entra à l’âge de 13 ans au conservatoire de Gand où il étudia le piano aveLire la suite… partagera sans doute ses droits d’auteur, mais il peut garder pour lui la part du succès tout entière.

M. PellegrinPellegrin, PierrePierre Pellegrin, (Carcassonne, 30 avril 1794 – Toulon, 25 juin 1877), directeur. Il fut directeur du Grand-Théâtre de Toulon de 1833-36, de 1838-44, et de 1846-47. Après avoir dirigé le Théâtre du Gymnase à Marseille, il fut nommé directeur du Grand-Théâtre de Marseille du 21 Novembre 184Lire la suite… n’est pas responsable de l’échec subi par un poëme qu’il n’a pas reçu ; mais cet échec le fera tenir sur ses gardes et diminuera peut-être les velléités qu’il paraît avoir de nommer fournisseurs ordinaires de sa maison des librettistes dont je ne conteste pas le talent, mais qui ne savent pas assez résister à la tentation d’écouler leurs ours, de retaper de vieilles idées et de refaire dix fois la même pièce.

Ceci me conduit tout naturellement à parler du Housard de BerchiniHouzard de Berchiny, LeLe Houzard de Berchiny, opéra-comique en deux actes sur un livret de Joseph-Bernard Rosier mis en musique par Adolphe Adam et créé à l’Opéra-Comique le 17 octobre 1855.Lire la suite…, joué la semaine dernière sur le théâtre de l’Opéra-Comique. Avec les EnsorcelésEnsorcelés, LesLes Ensorcelés ou Jeannot et Jeannette, parodie en un acte de Justine Favart, Jean-Nicolas Guerin de Frémicourt et Harny de Guereville créée à la Comédie-Italienne le 1er septembre 1757. C’est une parodie des Surprises de l’amour de Jean-Philippe Rameau.Lire la suite…, de Favart, M. de LeuwenLeuven, Adolphe deAdolphe de Leuven (Paris, 1800 – Paris, 14 avril 1884), auteur dramatique, librettiste. Fils d’un des trois conspirateurs de l’assassinat du roi de Suède, Gustave III, il est né en 1800 et prit comme nom de plume celui de sa grand-mère maternelle. Il était un grand ami d’Alexandre Dumas pèrLire la suite… [Leuven]Leuven, Adolphe deAdolphe de Leuven (Paris, 1800 – Paris, 14 avril 1884), auteur dramatique, librettiste. Fils d’un des trois conspirateurs de l’assassinat du roi de Suède, Gustave III, il est né en 1800 et prit comme nom de plume celui de sa grand-mère maternelle. Il était un grand ami d’Alexandre Dumas pèrLire la suite… avait fait les Charmeurs ; Charmeurs, LesLes Charmeurs, opéra-comique en deux actes sur un livret d’Adolphe de Leuven mis en musique par Ferdinand Poise et créé au Théâtre-Lyrique le 15 mars 1855.Lire la suite…avec les Charmeurs Charmeurs, LesLes Charmeurs, opéra-comique en deux actes sur un livret d’Adolphe de Leuven mis en musique par Ferdinand Poise et créé au Théâtre-Lyrique le 15 mars 1855.Lire la suite…M. RozierRosier, Joseph-BernardJoseph-Bernard Rosier (Béziers, 18 octobre 1804 – Marseille, 12 octobre 1880), auteur dramatique. Clerc d’avoué puis employé de l’enregistrement et enfin professeur de rhétorique, il écrivit de nombreux ouvrages pour le théâtre dont La Foi, l’Espérance et la Charité (1850) et Une paLire la suite… [Rosier]Rosier, Joseph-BernardJoseph-Bernard Rosier (Béziers, 18 octobre 1804 – Marseille, 12 octobre 1880), auteur dramatique. Clerc d’avoué puis employé de l’enregistrement et enfin professeur de rhétorique, il écrivit de nombreux ouvrages pour le théâtre dont La Foi, l’Espérance et la Charité (1850) et Une paLire la suite… vient de faire le Housard de BerchiniHouzard de Berchiny, LeLe Houzard de Berchiny, opéra-comique en deux actes sur un livret de Joseph-Bernard Rosier mis en musique par Adolphe Adam et créé à l’Opéra-Comique le 17 octobre 1855.Lire la suite…. Ce sont les mêmes jouvenceaux déniaisés par un vieux grognard, et qui échappent à la convoitise tant soit peu lubrique d’un oncle vigneron et d’une tante fermière. Le maréchal des logis chef Gédéon, content de s’être vengé des refus de la mère Vachot, chante un air à boire et donne sa bénédiction au jeune couple. Je ne connais pas de musique plus gaie, plus facile, plus spirituelle et plus pimpante que celle de M. Adolphe AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite…. La verve de cet illustre compositeur est inépuisable ; il a abordé avec une égale hardiesse, avec un égal bonheur les sujets les plus opposés ; il a réussi dans tous les genres ; son imagination souple et brillante se prête à tous les styles ! Le style religieux, le style dramatique, le style bouffe, le style noble, le style simple… et le style officiel. Jamais carrière d’artiste n’aura été plus laborieuse que la sienne : il a composé des messes, des symphonies, des oratorios, des opéras, des opérettes, des ballets et des cantates. Sa musique se glisse partout, et partout elle est la bienvenue. Je gagerais qu’on en retrouve plus d’un précieux échantillon même dans les tabatières que ses cantates lui ont méritées ! Le jour où l’auteur du ChaletChâlet, LeLe Châlet, opéra-comique en un acte sur un livret d’Eugène Scribe et de Honoré-Marie-Joseph Duveyrier-Mélesville, mis en musique par Adolphe Adam, créé à l’Opéra-Comique le 25 septembre 1834.Lire la suite… se retirera sous sa tente, il se fera un grand vide dans le monde musical. Puisse ce jour néfaste ne pas arriver de si tôt ! M. Adolphe AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite… n’a jamais laissé dans l’embarras un directeur de théâtre ; il est prêt à l’heure indiquée ; il travaille le jour et la nuit ; s’il dormait, il composerait en dormant, et ses inspirations n’en seraient ni moins vives ni moins fraîches. Dans chaque partition nouvelle, on retrouve le même brio, la même verdeur, la même jeunesse. Son orchestre gazouille d’une manière charmante ; on dirait le caquetage d’une bande de joyeuses grisettes. Son rhythme de prédilection c’est le rhythme à deux temps, le rhythme de la ronde et du pas redoublé. A peine l’air des fraises s’est-il mis en route pour faire le tour du monde, que la chanson du Housard de BerchiniHouzard de Berchiny, LeLe Houzard de Berchiny, opéra-comique en deux actes sur un livret de Joseph-Bernard Rosier mis en musique par Adolphe Adam et créé à l’Opéra-Comique le 17 octobre 1855.Lire la suite…, la moustache retroussée et le bonnet de police sur l’oreille, s’échappe toute fringante de la plume du maître. Et le fouet de son postillon, dont le claquement a fait battre plus d’un cœur parisien, comme il le fait passer adroitement dans les mains du petit Goulard, l’amoureux de Rosette ! Goulard, Vachot, c’est ainsi qu’on se nomme au village de M. RozierRosier, Joseph-BernardJoseph-Bernard Rosier (Béziers, 18 octobre 1804 – Marseille, 12 octobre 1880), auteur dramatique. Clerc d’avoué puis employé de l’enregistrement et enfin professeur de rhétorique, il écrivit de nombreux ouvrages pour le théâtre dont La Foi, l’Espérance et la Charité (1850) et Une paLire la suite…. A la fin de l’ouverture, la fanfare réglementaire de la cavalerie est sonnée par les trombones et les cornets à pistons ; puis elle reparaît au tableau final, renforcée par les voix exercées de MM. les choristes de l’Opéra-Comique. Comment se fait-il que M. AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite…, qui a intercalé avec succès dans quelques-uns de ses ouvrages des motifs populaires, le Pont d’Avignon dans le SourdHouzard de Berchiny, LeLe Houzard de Berchiny, opéra-comique en deux actes sur un livret de Joseph-Bernard Rosier mis en musique par Adolphe Adam et créé à l’Opéra-Comique le 17 octobre 1855.Lire la suite… [Le Sourd ou l’Auberge pleineSourd ou L’Auberge pleine, LeLe Sourd ou L’Auberge pleine, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et Ferdinand Langlé fondé sur celui de Jean-Baptiste Desforges mis en musique par Adolphe Adam et créé à l’Opéra-Comique le 2 février 1853.Lire la suite…], Ah ! vous dirai-je, maman ! dans le ToréadorToréador, LeLe Toréador, opéra-comique en deux actes sur un livret de Thomas Sauvage mis en musique par Adolphe Adam et créé à l’Opéra-Comique le 18 mai 1849.Lire la suite…, n’a pas songé cette fois à l’air du Gentil housard. C’était le cas ou jamais de s’en servir. BattailleBattaille, Charles-AmableCharles-Amable Battaille (Nantes, 30 septembre 1822 – Paris, 2 mai 1872), Basse. Après des études de médecine à Nantes, il vint à Paris et étudia au Conservatoire avec Manuel Garcia. Il obtint les premiers prix de chant, d’opera et d’opéra-comique en 1847 et débuta en 1848 à l’Opéra-CoLire la suite… est inimitable dans le rôle de Gédéon ; Mlle LefebvreFaure, Constance-CarolineConstance-Caroline Lefebvre épouse Faure (Paris, 21 décembre 1828 – Paris, 1905), soprano. Elle étudia le chant au Conservatoire de Paris avec M. Banderali et Mme Moreau-Sainti et obtint un 1er Prix d’opéra-comique en 1849. Elle débuta à l’Opéra-Comique en 1849 et chanta avec succès auLire la suite… porte avec une coquetterie séduisante le jupon court de Rosette ; RiquierRicquier, AchilleAchille-Charles-Colette Ricquier (Paris, ? 1794 – Paris, 24 avril 1861), ténor. Ancien officier de l’armée impériale, il débuta à Bordeaux en 1815. Excellent comique, il fit partie de la troupe de l’Opéra-Comique de 1835 à  1856 et y créa de nombreux rôles dont le marquis du PostillLire la suite… est d’une gaieté désopilante, et Mme FélixFélix, Flore-Léontine dite Mme FélixFlore Léontine Mélotte épouse Félix (Paris, 26 mars 1815 – Paris, 18 juin 1860). Elle étudia au Conservatoire de Paris, où elle obtint un 1er prix de chant en 1835 et fut engagée la même année au théâtre des Arts à Rouen. Elle épousa l’acteur Pierre-Félix-Alexandre-Ursule CellerieLire la suite… est fort belle à voir sous son riche et pittoresque costume. Les décors sont d’un goût exquis ; la mise en scène mérite tous les éloges.

Deucalion et PyrrhaDeucalion et PyrrhaDeucalion et Pyrrha, opéra-comique en un acte sur un livret de Michel Carré et Jules Barbier mis en musique par Alexandre Montfort et créé à l’Opéra-Comique le 8 octobre 1855.Lire la suite…, c’est Arlequin et Colombine se croyant sauvés seuls d’un déluge général et procédant à coups de pierre au repeuplement de l’univers. Le moyen réussit au delà de leurs espérances : une nuée de villageois, filles et garçons, arrive sur la plage. Arlequin, qui a foi dans l’oracle, se réjouit de voir sa nombreuse postérité ; mais Colombine a pénétré d’autres mystères, et elle les explique à Arlequin dans un baiser. Il est urgent d’appeler M. le maire et de laisser rédiger son grimoire au notaire Pandolphe. Cette petite pièce est amusante ; seulement le public de l’Opéra-Comique, peu familiarisé sans doute avec les allusions mythologiques, a eu l’air de ne comprendre qu’à demi, et il a applaudi du bout des doigts. Les auteurs du libretto se nomment Michel CarréCarré, Michel-FlorentinMichel-Florentin Carré (Besançon, 21 octobre 1822 – Paris, 28 juin 1872), auteur dramatique, librettiste. Il écrivit de nombreux drames, comédies, vaudevilles et livrets principalement en collaboration avec Jules Barbier dont Galathée (Massé), Les Noces de Jeannette (Massé), Les Papillotes Lire la suite… et Jules Barbier Barbier, Paul-JulesPaul-Jules Barbier (Paris, 8 mars 1825 – Paris, 16 janvier 1901), librettiste. Il débuta à la Comédie-Française à l’âge de dix-huit ans avec un intermède : L’Ombre de Molière et un drame : Un Poète. De 1849 à 1872 ,il écrivit en collaboration avec Michel Carré des drames, des comédiLire la suite…; l’auteur de la musique est M. MonfortMontfort, AlexandreAlexandre Demontfort dit Montfort (Paris, 12 mai 1803 – Paris, 13 février 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire où il obtint un premier prix de piano en 1823 et le premier Prix de Rome en 1830. Il composa quelques œuvres pour piano, un ballet donné à l’Opéra : La Chatte métamorLire la suite…, un ancien prix de Rome, qui n’encombre pas de ses ouvrages le répertoire de M. Perrin Perrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite…; l’Ombre d’ArgentineOmbre d’Argentine, L’L’Ombre d’Argentine, opéra-comique en un acte sur un livret de Jean-François-Alfred Bayard et Edmond de Biéville mis en musique par Alexandre Montfort et créé à l’Opéra-Comique le 28 avril 1853.Lire la suite…, son dernier opéra, remonte déjà à trois ans. Outre la science que l’on acquiert au Conservatoire, d’où il sort, M. MonfortMontfort, AlexandreAlexandre Demontfort dit Montfort (Paris, 12 mai 1803 – Paris, 13 février 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire où il obtint un premier prix de piano en 1823 et le premier Prix de Rome en 1830. Il composa quelques œuvres pour piano, un ballet donné à l’Opéra : La Chatte métamorLire la suite… a de jolies idées, ce qui ne s’acquiert nulle part, et une certaine expérience de la scène ; son orchestration est sobre et tout à fait exempte de hautes prétentions dramatiques. Il ne fait pas plus de bruit qu’il n’en faut ; c’est là peut-être ce qui l’empêche de réussir.

Mme RonconiRonconi, Giovannina dite ElguerraGiovannina Giannoni dite Elguera épouse Ronconi ( ? – ?), soprano. Elle épousa Giorgo Ronconi en 1837 et le suivit dans ses déplacements, chantant à ses côtés quand elle le pouvait. Elle se produisit plusieurs fois à Londres entre 1837 à 1847, à Vienne en 1844, Bordeaux en 1846, Berlin enLire la suite… donnera, dans les premiers jours du mois de novembre, un grand concert, auquel prendront part tous les artistes du Théâtre-Italien, si M. CalzadoCalzado, ToribioToribio Calzado (Valladolid/Espagne, ? 1805 – ?), directeur. Il dirigea le Théâtre-Italien de Paris de 1855 à 1863 avec la collaboration de Giovanni Bottesini, qu’il nomma chef d’orchestre, et du ténor Lorenzo Salvi, qu’il nomma administrateur du théâtre. Il fit représenter de nombreux Lire la suite… veut bien le permettre. Il paraît que M. le directeur se fait tirer l’oreille. RossiniRossini, GioachinoGioachino Rossini (Pesaro/Italie 29 février 1792 – Passy, 13 novembre 1868), compositeur. Né de parents musiciens, Rossini étudia le chant avec Giuseppe Malerbi à Lugo et débuta comme chanteur au théâtre d’Imola en 1804 et chanta le rôle d’un enfant dans Camilla de Paer à Bologne en 180Lire la suite…, qui a donné quelques leçons à Mme RonconiRonconi, Giovannina dite ElguerraGiovannina Giannoni dite Elguera épouse Ronconi ( ? – ?), soprano. Elle épousa Giorgo Ronconi en 1837 et le suivit dans ses déplacements, chantant à ses côtés quand elle le pouvait. Elle se produisit plusieurs fois à Londres entre 1837 à 1847, à Vienne en 1844, Bordeaux en 1846, Berlin enLire la suite…, et qui l’honore d’une affection toute particulière, s’est chargé de décider l’impresario récalcitrant. M. CalzadoCalzado, ToribioToribio Calzado (Valladolid/Espagne, ? 1805 – ?), directeur. Il dirigea le Théâtre-Italien de Paris de 1855 à 1863 avec la collaboration de Giovanni Bottesini, qu’il nomma chef d’orchestre, et du ténor Lorenzo Salvi, qu’il nomma administrateur du théâtre. Il fit représenter de nombreux Lire la suite… devrait savoir que la position actuelle de Mme RonconiRonconi, Giovannina dite ElguerraGiovannina Giannoni dite Elguera épouse Ronconi ( ? – ?), soprano. Elle épousa Giorgo Ronconi en 1837 et le suivit dans ses déplacements, chantant à ses côtés quand elle le pouvait. Elle se produisit plusieurs fois à Londres entre 1837 à 1847, à Vienne en 1844, Bordeaux en 1846, Berlin enLire la suite… est digne d’intérêt, et qu’elle habitait, il y a cinq ans, le cabinet directorial dans lequel il se prélasse aujourd’hui.

Mme FrezzoliniFrezzolini-Poggi, Erminia dite FrezzoliniErminia Frezzolini-Poggi, dite Frezzolini (Orvieto/ Italie 27 mars 1818 – Paris, 5 novembre 1884). Elle étudia avec son père, Giuseppe Frezzolini, créateur du rôle de Dulcamara de L’Elisir d’amore (Donizetti, 1832) et Domenico Ronconi avant de débuter en 1837 à Florence dans Beatrice di Lire la suite… a été l’une des premières à offrir son concours à Mme RonconiRonconi, Giovannina dite ElguerraGiovannina Giannoni dite Elguera épouse Ronconi ( ? – ?), soprano. Elle épousa Giorgo Ronconi en 1837 et le suivit dans ses déplacements, chantant à ses côtés quand elle le pouvait. Elle se produisit plusieurs fois à Londres entre 1837 à 1847, à Vienne en 1844, Bordeaux en 1846, Berlin enLire la suite….

Mlle WertheimberWertheimber, PalmyrePalmyre Wertheimber (Paris, 9 septembre 1832 – Paris, 9 mai 1917), contralto. Elle étudia au Conservatoire de Parie où elle obtint les 1er Prix de chant et d’opéra et d’opéra-comique en 1851. Elle débuta à l’Opéra-Comique en 1852 participant cette année aux créations du Carillonneur dLire la suite… vient de partir pour l’Italie ; dans un an elle reviendra à Paris, et l’Opéra, qui n’a pas voulu renouveler son engagement, même aux conditions les plus acceptables, l’enviera peut-être alors à la salle Ventadour.