L’Athenæum français, 29 septembre 1855, p. 839-841 (article signé E. Reyer).

Théâtres. – Chronique musicale.

Théâtre-Lyrique. MarieMarieMarie, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène de Planard mis en musique par Ferdinand Hérold et créé à l’Opéra-Comique le 12 août 1826.Lire la suite…, opéra-comique d’HéroldHérold, Louis-Joseph-FerdinandLouis-Joseph-Ferdinand Hérold (Paris, 28 janvier 1791 – Paris, 19 janvier 1833), compositeur. Premier prix de Rome en 1812, il rencontra des succès durables à l’Opera-Comique avec Marie (1826), Zampa (1831), et Le Pré aux clercs (1832).Lire la suite… (reprise). — Une Nuit à SévilleNuit à Séville, UneUne Nuit à Séville, opéra-comique en un acte sur un livret de Charles Nuitter et Alexandre Beaumont mis en musique par Frédéric Barbier et créé au Théâtre-Lyrique le 14 septembre 1855.Lire la suite…, opéra-comique en un acte, paroles de MM. NuytterNuitter, Charles-Louis-EtienneCharles-Louis-Étienne Truinet, dit Charles Nuitter (Paris, 24 avril 1828 – Paris, 24 février 1899), librettiste et archiviste. Après des études de droit, il fut reçu à la cour d’appel de Paris en 1849. Sa première œuvre représentée fut L’Amour dans un ophicléide (Théâtre du PalaisLire la suite… [Nuitter]Nuitter, Charles-Louis-EtienneCharles-Louis-Étienne Truinet, dit Charles Nuitter (Paris, 24 avril 1828 – Paris, 24 février 1899), librettiste et archiviste. Après des études de droit, il fut reçu à la cour d’appel de Paris en 1849. Sa première œuvre représentée fut L’Amour dans un ophicléide (Théâtre du PalaisLire la suite… et BeaumontBeaumont, Louis-AlexandreLouis-Alexandre Beaume, dit Beaumont (Paris, 1er août 1827 – Paris, 11 mars 1909), juriste et librettiste. Il fit des études de droit et publia en 1854 sous son vrai nom, avec Étienne Blanc, un Code général de la propriété industrielle littéraire et artistique puis avec Adrien Huard DialoLire la suite…, musique de M. Frédéric BarbierBarbier, Frédéric-EtienneFrédéric-Étienne Barbier (Metz, 15 novembre 1829 – Paris, 12 février 1889), compositeur et chef d’orchestre. Il fut l’élève de l’organiste Henri Darondeau à Bourges et c’est au théâtre de cette ville qu’il obtint son premier succès avec Le Mariage de Colombine (1852). Il s’inLire la suite….


Nous éprouvons un grand embarras toutes les fois que nous avons à parler du Théâtre-Lyrique. M. SévesteSéveste, EdmondSébastien dit Edmond Séveste (Paris, 4 mai 1799 – Paris, 28 février 1852), directeur. Fils de Pierre Séveste, en 1822 il se joignit à son père qui dirigeait le théâtre de Saint-Cloud. Il devint brièvement directeur de la Comédie Française puis, avec son frère, Jules Séveste, il fonda leLire la suite… [Seveste] nous y avait reçu à bras ouverts ; M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite… nous en a fermé les portes. Cependant, pour être en dehors du théâtre, nous ne voulons pas être en dehors de la question, et la question du Théâtre-Lyrique doit être agitée, discutée par tous ceux qui ont un intérêt direct à l’existence de cette scène, dont l’utilité a été si incontestablement démontrée. Nous discuterons donc, mais avec tout le calme, toute la bonne foi dont nous avons besoin pour faire oublier que nous nous faisons l’avocat de notre propre cause, pour éloigner toute idée de rancune personnelle.

On répand le bruit, depuis quelque temps déjà, que M. Perrin a cédé le privilège du Théâtre-Lyrique à M. PellegrPellegrin, PierrePierre Pellegrin, (Carcassonne, 30 avril 1794 – Toulon, 25 juin 1877), directeur. Il fut directeur du Grand-Théâtre de Toulon de 1833-36, de 1838-44, et de 1846-47. Après avoir dirigé le Théâtre du Gymnase à Marseille, il fut nommé directeur du Grand-Théâtre de Marseille du 21 Novembre 184Lire la suite…in, ex-directeur du théâtre de Marseille. Si ce bruit est fondé, nous nous réjouissons de voir passer dans de nouvelles mains une direction qui a périclité dans celles de M. le directeur de l’Opéra-ComiqueNous n’en voulons pour preuve que la fermeture du Théâtre-Lyrique en août et septembre pendant l’Exposition universelle.. La réunion des deux privilèges nous avait toujours paru offrir de graves inconvénients, et le jour où M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite… sollicita notre signature, en même temps que celle de tous les jeunes compositeurs, nous avouons avoir cédé à l’attrait de séduisantes promesses, à certaines nécessités du moment, bien plus qu’à une conviction intime. Il est fort difficile de bien diriger un théâtre ; il est presque impossible d’en diriger deux à la fois. Mais M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite… paraissait tellement sûr de lui ; son activité, son intelligence et son habileté étaient tellement proverbiales, que bien d’autres furent entraînés avec nous à voter pour le candidat qui se présentait comme le régénérateur, comme le sauveur de notre troisième scène lyrique. La commission des auteurs, présidée par M. ScribeScribe, Augustin-EugèneAugustin-Eugène Scribe (Paris, 24 décembre 1791 – Paris, 20 février 1861), auteur dramatique, librettiste. Auteur dramatique le plus joué à la Comédie Française en son temps (Bertrand et Raton en 1833, La Camaraderie en 1837, Une Chaîne en 1841), il fut un écrivain prolixe qui écrivit 425 Lire la suite…, y vit beaucoup plus clair que nous, et elle s’opposa de tous ses moyens à la nomination de M. Perrin Perrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite…; elle prétendit, entre autres choses, qu’un auteur ou un artiste mis à l’index par M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite… ne pourrait pas en appeler de cette sentence d’interdiction auprès de M. le directeur du Théâtre-Lyrique. La commission eut contre elle ceux même dans l’intérêt desquels elle agissait, et le ministre, en voyant l’unanimité, la spontanéité avec laquelle tous les compositeurs, jeunes et vieux, se rangeaient sous la bannière de M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite…, n’osa plus hésiter : M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite… fut nommé et devint un directeur double.

La pièce désignée par M. SévesteSéveste, EdmondSébastien dit Edmond Séveste (Paris, 4 mai 1799 – Paris, 28 février 1852), directeur. Fils de Pierre Séveste, en 1822 il se joignit à son père qui dirigeait le théâtre de Saint-Cloud. Il devint brièvement directeur de la Comédie Française puis, avec son frère, Jules Séveste, il fonda leLire la suite… pour la réouverture du théâtre était le Billet de MargueriteBillet de Marguerite, LeLe Billet de Marguerite, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et Léon Brunswick mis en musique par François Gevaert et créé au Théâtre-Lyrique le 7 octobre 1854.Lire la suite…, de M. GévaërtGevaërt, François-AugusteFrançois-Auguste Gevaërt (Huysse près d’Oudenaarde/ Belgique, 31 juillet 1828 – Bruxelles, 24 décembre 1908), compositeur et musicologue. Il étudia d’abord avec l’organiste J.-B. Christiaens. Très doué il entra à l’âge de 13 ans au conservatoire de Gand où il étudia le piano aveLire la suite… [Gevaert]. M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite… ne changea rien à cet article du programme de son prédécesseur ; cela lui offrait l’avantage de jouer un opéra dont les répétitions étaient à peu près terminées, de mettre en évidence une cantatrice dont l’admirable instrument avait produit une grande impression quelques jours auparavant dans un concert, et enfin de remplir l’une des conditions principales de son mandat, celle de favoriser le début d’un jeune compositeur à peine connu par un petit acte sans importance. La presse entière salua l’avènement de M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite…, et donna à peine quelques légères marques de souvenir et de regret à M. Jules Séveste, qui laissait pourtant à son successeur un théâtre en pleine voie de prospérité, quelques bons artistes, le Billet de MargueriteBillet de Marguerite, LeLe Billet de Marguerite, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et Léon Brunswick mis en musique par François Gevaert et créé au Théâtre-Lyrique le 7 octobre 1854.Lire la suite…, avec Mme Deligne-LautersDeligne-Lauters, PaulinePauline Deligne-Lauters (Bruxelles, 1er décembre 1834 – Paris, 10 mai 1918), mezzo-soprano. Elle étudia au Conservatoire de Bruxelles et fut engagée au Théâtre-Lyrique de Paris en 1854. Elle y créa Le Billet de Marguerite (Gevaert, 1854), se produisit ensuite dans la version de Castil-Blaze dLire la suite…, et la PromisePromise, LaLa Promise, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et Léon Brunswick mis en musique par Louis Clapisson et créé au Théâtre-Lyrique le 16 mars 1854.Lire la suite…, avec JuncaJunca, Francois MarcelFrançois-Marcel Junca (Bayonne, vers 1818 – Lormes près de Corbigny/ Nièvre, 4 octobre 1878), basse. Il fit ses études à Toulon puis à Paris et débuta en 1838 à Metz. Il chanta en 1840/41 à Lyon et de 1850 à 1855 au Théâtre-Lyrique de Paris où il participa aux créations des œuvres sLire la suite… et Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite…. Je dis JuncaJunca, Francois MarcelFrançois-Marcel Junca (Bayonne, vers 1818 – Lormes près de Corbigny/ Nièvre, 4 octobre 1878), basse. Il fit ses études à Toulon puis à Paris et débuta en 1838 à Metz. Il chanta en 1840/41 à Lyon et de 1850 à 1855 au Théâtre-Lyrique de Paris où il participa aux créations des œuvres sLire la suite… et Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite… parce que le public du boulevard du Temple appréciait tout autant la belle prestance, le langage pittoresque et la rude franchise du matelot Giromon, que les minauderies et les roulades de la séduisante Marie. Il est à remarquer que M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite… avait déjà eu une première fois, lorsque sous le gouvernement provisoire la faveur de M. Ledru-RollinLedru-Rollin, Alexandre-AugusteAlexandre Ledru-Rollin (Paris, 2 février 1807 – Fontenay-aux-Roses/ Hauts-de-Seine, 31 décembre 1874), homme politique. Il fit des études de droit et devint avocat au barreau de Paris en 1839. Élu maire du Mans en 1841, il publia cinq ans plus tard un manifeste réclamant le suffrage universelLire la suite… l’appela à la direction de l’Opéra-Comique, cette heureuse chance de succéder à un directeur qui lui laissait un fructueux héritage à recueillir, héritage de poëmes et de partitions que le nouveau venu n’eut d’autre peine que de tirer des cartons administratifs du théâtre et de faire paraître au grand jour de la rampe : les Mousquetaires de la reineMousquetaires de la reine, LesLes Mousquetaires de la reine, opéra-comique en trois actes sur un livret de Henri de Saint-Georges mis en musique par Fromental Halévy et créé à l’Opéra-Comique le 3 février 1846.Lire la suite…, le Val d’AndorreVal d’Andorre, LeLe Val d’Andorre, opéra-comique en trois actes sur un livret de Henri de Saint-Georges mis en musique par Fromentin Halévy et créé à l’Opéra-Comique le 21 novembre 1848.Lire la suite…, Haydée Haydée ou Le SecretHaydée ou Le Secret, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra-Comique le 28 décembre 1847.Lire la suite…et la Fée aux rosesFée aux roses, LaLa Fée aux roses, opéra-comique en deux actes sur un livret d’Eugène Scribe et Henri de Saint-Georges mis en musique par Fromental Halévy et créé à l’Opéra-Comique le 1er octobre 1849.Lire la suite… étaient des ouvrages reçus par M. Alexandre BassetBasset, Andre AlexandreAndré-Alexandre Basset (Nice, ? 1796 – Paris, 22 avril 1870), directeur. Il étudia au lycée de Marseille puis devint lieutenant des gardes mobiles du Var. En 1816, il devint lieutenant dans les gardes du corps. De 1820 à 1835, il écrivit pour le théâtre tout en conservant l’anonymat, puisLire la suite…, et dont M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite… a recueilli pour chacun d’eux le bénéfice de cent représentations au moins. C’est ce bénéfice qui plus tard a permis à l’heureux directeur de supporter les échecs successifs de la Dame de piqueDame de Pique, LaLa Dame de pique, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe mis en musique par Fromental Halévy et créé à l’Opéra-Comique le 28 décembre 1850.Lire la suite…, du Château de la Barbe-BleueChâteau de la Barbe bleue, LeLe Château de la Barbe bleue, opéra-comique en trois actes sur un livret de Henri de Saint-Georges mis en musique par Armand Limnander et créé à l’Opéra-Comique le 1er décembre 1851.Lire la suite… [Château de Barbe-BleueChâteau de la Barbe bleue, LeLe Château de la Barbe bleue, opéra-comique en trois actes sur un livret de Henri de Saint-Georges mis en musique par Armand Limnander et créé à l’Opéra-Comique le 1er décembre 1851.Lire la suite…] (innocente victime des évènements politiques), des Mystères d’UdolpheMystères d’Udolphe, LesLes Mystères d’Udolphe, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe et Germain Delavigne mis en musique par Louis Clapisson et créé à l’Opéra-Comique le 4 novembre 1852.Lire la suite…, du NababNabab, LeLe Nabab, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe et Henri de Saint-Georges mis en musique par Fromental Halévy et créé à l’Opéra-Comique le 1er septembre 1853.Lire la suite…, du MiroirMiroir, LeLe Miroir, opéra-comique en un acte sur un livret de Jean-François-Alfred Bayard et Antonin d’Avrecourt mis en musique par Léon Gastinel et créé à l’Opéra-Comique le 19 janvier 1853.Lire la suite…, de la Croix de MarieCroix de Marie, LaLa Croix de Marie, opéra-comique en trois actes sur un livret de Joseph-Philippe Lockroy et Adolphe d’Ennery, mis en musique par Louis Maillart, créé à l’Opéra-Comique  le 19 juillet 1852.Lire la suite…, du Carillonneur de BrugesCarillonneur de Bruges, LeLe Carillonneur de Bruges, opéra-comique en trois actes sur un livret de Henri de Saint-Georges mis en musique par Albert Grisar et créé à l’Opéra-Comique le 20 février 1852.Lire la suite… (notons ici, pour mémoire, le rengagement assez onéreux de Mlle DarcierDarcier, CelestineCélestine-Hyacinthe Darcier (ca. 1818 – Paris, 11 mars 1870), soprano. Elle débuta à l’Opéra-Comique en 1840 et très vite séduisit le public par sa voix et par son jeu d’actrice. Elle créa Les Diamants de la couronne (Auber, 1841), Mina (Thomas, 1842), Les Mousquetaires de la Reine (HaléLire la suite…), de Raymond ou le Secret de la reineRaymond ou le secret de la reineRaymond ou Le Secret de la Reine, drame lyrique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et de Joseph-Bernard Rosier mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra-Comique le 5 juin 1851.Lire la suite…, de la Fiancée du DiableFiancée du Diable, LaLa Fiancée du Diable, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe et Hippolyte Romand mis en musique par Victor Massé et créé à l’Opéra-Comique le 5 juin 1854.Lire la suite…, de la TonnelliTonelli, LaLa Tonelli, opéra-comique en deux actes sur un livret de Thomas Sauvage mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra-Comique le 30 mars 1853.Lire la suite…, de ColetteColetteColette, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène de Planard mis en musique par Justin Cadaux et créé à l’Opéra-Comique le 20 octobre 1853.Lire la suite…, de la Cour de CélimèneCour de Célimène, LaLa Cour de Célimène, opéra-comique en deux actes sur un livret de Joseph-Bernard Rosier mis en musique par Ambroise Thomas et créé à l’Opéra-Comique le 11 avril 1855.Lire la suite… et de quelques autres dont les titres mêmes échappent à nos souvenirs. Le feuilleton fut indulgent, la réclame éleva la voix beaucoup plus haut que d’habitude, la claque fonctionna avec un zèle et un ensemble inconnus jusqu’alors, si bien que M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite… n’en fut pas moins proclamé le directeur habile et intelligent par excellence. Et nous aussi nous nous laissâmes entraîner par le courant ; en plus d’une circonstance nous étouffâmes la critique sous le poids de l’éloge, et nous sommes bien obligé, aujourd’hui que nous cédons à un accès de sincérité, d’en faire amende honorable. On n’est pas parfait, et les feuilletonistes, tout comme les autres, ont aussi leurs moments d’égarement.

Revenons au boulevard du Temple. Dès que M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite…, en dépit de sages protestations, eut obtenu le privilège du troisième théâtre lyrique, la commission des auteurs, toujours sous la présidence de M. Eugène ScribeScribe, Augustin-EugèneAugustin-Eugène Scribe (Paris, 24 décembre 1791 – Paris, 20 février 1861), auteur dramatique, librettiste. Auteur dramatique le plus joué à la Comédie Française en son temps (Bertrand et Raton en 1833, La Camaraderie en 1837, Une Chaîne en 1841), il fut un écrivain prolixe qui écrivit 425 Lire la suite…, s’assembla dans le but de débattre les différents articles du contrat qu’elle allait passer avec le successeur de M. SévesteSéveste, EdmondSébastien dit Edmond Séveste (Paris, 4 mai 1799 – Paris, 28 février 1852), directeur. Fils de Pierre Séveste, en 1822 il se joignit à son père qui dirigeait le théâtre de Saint-Cloud. Il devint brièvement directeur de la Comédie Française puis, avec son frère, Jules Séveste, il fonda leLire la suite…. L’élévation des droits d’auteur demandée par la commission parut trop considérable à M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite…, qui ne voulut pas l’accepter et qui donna sa démission. Compositeurs et librettistes furent presque à l’unanimité pour M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite… contre la commission : on parla d’une démarche auprès du ministre ; la commission, qui en agissant comme elle l’avait fait, n’avait en vue que l’intérêt de ses adhérents, et ne voulant pas d’ailleurs prolonger davantage la fermeture du Théâtre-Lyrique, la commission, disons-nous, se hâta de faire des concessions, devint on ne peut plus accommodante, et fit savoir à M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite… qu’elle acceptait d’avance toutes les conditions qu’il voudrait bien dicter lui-même. Les droits d’auteurs furent fixés à 4 pour cent pour un acte, 8 pour cent pour trois actes, 12 pour cent pour la soirée entière ; seulement l’un des membres présents à la séance demanda que chaque pièce en trois actes fût précédée d’un lever de rideau en un acte, et omit d’ajouter que cet acte serait confié à un jeune compositeur. Dans la rédaction dudit article qui fut adoptée généralement, la commission ne combla pas cette lacune. M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite… put donc interpréter l’article à sa manière, en éluder adroitement le sens réel, et rester quand même dans les termes de son traité. Les conventions stipulées étaient acceptées de part et d’autre, le contrat était signé, M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite… était en possession de son privilège, il n’y avait plus à revenir là-dessus. Tant pis pour la commission, tant pis pour le préopinant, tant pis pour les jeunes compositeurs dont il avait cru sauvegarder les intérêts. En effet, que se passa-t-il ? chaque opéra en trois actes fut précédé d’un lever de rideau ; mais M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite… demanda ce lever de rideau à l’auteur même de la pièce de trois actes. M. ClapissonClapisson, Antoine-LouisAntoine-Louis Clapisson (Naples, 5 septembre 1808 – Paris, 19 mars 1866), compositeur. Il étudia le violon d’abord à Bordeaux puis avec Habeneck au Conservatoire de Paris. En 1832 il fut engagé comme violoniste au Théâtre-Italien et composa à partir de 1839 de nombreuses romances dont certLire la suite… écrivit Dans les vignesDans les VignesDans les vignes, opéra-comique en un acte sur un livret de Léon Brunswick et d’Arthur de Beauplan, mis en musique par Antoine-Louis Clapisson, créé au Théâtre-Lyrique le 31 décembre 1854.Lire la suite…, pour donner le temps d’arriver au public qui venait applaudir la Promise ; Promise, LaLa Promise, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et Léon Brunswick mis en musique par Louis Clapisson et créé au Théâtre-Lyrique le 16 mars 1854.Lire la suite…M. AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite… composa en une matinée à ClichyÀ ClichyÀ Clichy, opéra-comique en un acte sur un livret d’Adolphe d’Ennery et de Pierre-Eugène Grangé, mis en musique par Adolphe Adam, créé au Théâtre-Lyrique de Paris le 24 décembre 1854.Lire la suite…, ce charmant épisode de la vie d’artiste, destiné a tenir compagnie au Muletier de TolèdeMuletier de Tolède, LeLe Muletier de Tolède, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe d’Ennery et Clairville, pseudonyme de Louis-François-Marie Nicolaïe, mis en musique par Adolphe Adam et créé au Théâtre-Lyrique le 16 décembre 1854.Lire la suite…, et MM. HalévyHalévy, Jacques-Fromental-ÉlieJacques-Fromental-Élie Halévy (Paris, 27 mai 1799 – Nice, 12 mars 1862), compositeur. Il étudia la composition au Conservatoire de Paris avec Cherubini et Méhul et obtint le Prix de Rome en 1819. Il débuta avec succès à l’Opéra-comique en 1827 avec L’Artisan et produisit à ce théâtrLire la suite…, de LeuwenLeuven, Adolphe deAdolphe de Leuven (Paris, 1800 – Paris, 14 avril 1884), auteur dramatique, librettiste. Fils d’un des trois conspirateurs de l’assassinat du roi de Suède, Gustave III, il est né en 1800 et prit comme nom de plume celui de sa grand-mère maternelle. Il était un grand ami d’Alexandre Dumas pèrLire la suite… [Leuven]Leuven, Adolphe deAdolphe de Leuven (Paris, 1800 – Paris, 14 avril 1884), auteur dramatique, librettiste. Fils d’un des trois conspirateurs de l’assassinat du roi de Suède, Gustave III, il est né en 1800 et prit comme nom de plume celui de sa grand-mère maternelle. Il était un grand ami d’Alexandre Dumas pèrLire la suite… et Saint-GeorgesSaint-Georges, Jules-Henri Vernoy deJules-Henri Vernoy de Saint-Georges (Paris, 7 novembre 1799 – Paris, 23 décembre 1875), auteur dramatique, librettiste. Il écrivit d’abord un roman puis il se tourna vers la scène et écrivit plusieurs comédies, drames et vaudevilles et produisit pendant cinquante ans des livrets d’opéras eLire la suite…, les auteurs de JaguaritaJaguarita l’IndienneJaguarita l’Indienne, opéra-comique en un acte sur un livret de Henri de Saint-Georges et Adolphe de Leuven, mis en musique par Fromental Halévy et créé au Théâtre-Lyrique le 14 mai 1855.Lire la suite…, modestement cachés sous le pseudonyme d’AlbertiAlbertiPseudonyme de Jacques Fromental HalevyLire la suite…, dotèrent la troisième scène lyrique de l’InconsolableInconsolable, L’L’Inconsolable, opéra-comique en un acte sur un livret de Henri de Saint-Georges et d’Adolphe de Leuven, mis en musique par Alberti, alias Fromental Halévy, créé au Théâtre-Lyrique le 13 juin 1855. Halévy a pris un alias pour cette œuvre qu’il fit passer pour être écrite par un M. AlbeLire la suite…, que l’on joue trois ou quatre fois par semaine, à l’heure où Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite… met son rouge, ajuste son corsage de peau de tigre et prépare ses périlleux points d’orgue.

Il est bon de faire observer ici qu’à aucune des premières représentations de ces trois petits chefs-d’œuvre la presse n’a été conviée, et que le titre de chacun d’eux est écrit en lettres microscopiques dans le coin le plus obscur de l’affiche. — M. le directeur du Théâtre-Lyrique objecte que le grand maître, que le membre de l’Institut, auquel il s’adresse pour avoir un opéra en trois actes, ne veut pas consentir à céder une partie de ses droits à un jeune auteur dont le nom et l’ouvrage n’ont aucune influence sur la recette. Cette objection ne nous parait pas sérieuse. Comment admettre, en effet, que des hommes tels que MM. ClapissonClapisson, Antoine-LouisAntoine-Louis Clapisson (Naples, 5 septembre 1808 – Paris, 19 mars 1866), compositeur. Il étudia le violon d’abord à Bordeaux puis avec Habeneck au Conservatoire de Paris. En 1832 il fut engagé comme violoniste au Théâtre-Italien et composa à partir de 1839 de nombreuses romances dont certLire la suite…, AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite… et HalévyHalévy, Jacques-Fromental-ÉlieJacques-Fromental-Élie Halévy (Paris, 27 mai 1799 – Nice, 12 mars 1862), compositeur. Il étudia la composition au Conservatoire de Paris avec Cherubini et Méhul et obtint le Prix de Rome en 1819. Il débuta avec succès à l’Opéra-comique en 1827 avec L’Artisan et produisit à ce théâtrLire la suite…, auxquels les portes de l’Opéra-Comique sont ouvertes à deux battants, peuvent se livrer à un si misérable calcul d’intérêt, et ont la prétention de régner sans partage sur une scène destinée principalement à de jeunes compositeurs qu’ils doivent être les premier à protéger ? Nous le répétons : une pareille supposition est inadmissible. Si M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite… a besoin de la collaboration de compositeurs illustres et féconds pour maintenir son théâtre dans un état prospère, ceux-ci n’ignorent pas qu’ils prennent une place destinée à de jeunes gens débutant dans la carrière auxquels la fortune ni la gloire n’ont encore souri ; ils demandent, et on leur accorde les plus beaux décors, la plus riche mise en scène, les meilleurs interprètes, n’est-ce point assez ? Faut-il encore que personne ne s’avise de venir ébrécher une recette due le plus souvent à l’attrait qu’exerce sur le public le nom d’une cantatrice en très-grande vogue ? Eh bien ! qui sait si aidé d’un si puissant auxiliaire, un jeune compositeur n’arriverait pas au même résultat qu’un vieux maître ? Et quel est le jeune compositeur auquel le concours de Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite… a été offert ? quel est celui qui aurait osé le solliciter ? — Maintenant, à propos de Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite…, nous demanderons pourquoi le Théâtre-Lyrique n’a pas suivi jusqu’à présent l’exemple que lui a donné son confrère de la rue Lepelletier [Le Peletier]. L’Académie impériale de musique ne fait pas de distinction, sur l’affiche, entre tels et tels premiers sujets : il nous souvient d’un différend entre l’administration de l’Opéra et certaine cantatrice d’humeur un peu fantasque, qui prétendait aux lettres les plus majuscules ; les exigences de l’actrice furent repoussées. Pourquoi le Théâtre-Lyrique continue-t-il à mettre tellement en évidence le nom de Mme Marie CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite…, que ce nom-là absorbe l’attention du public au préjudice de tous les autres, au préjudice même des librettistes et du musicien ? On va au Théâtre-Lyrique pour voir Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite…, pour entendre Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite…, pour applaudir Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite…, et on n’accorde qu’une attention secondaire à la musique, au poëme et aux autres artistes placés sur la scène en manière de repoussoirs. Cela est si vrai que j’ai entendu plus d’une fois des gens qui se croient de vrais dilettanti, qui aiment les arts et qui s’occupent de musique, trouver Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite… ravissante dans JaguaritaJaguarita l’IndienneJaguarita l’Indienne, opéra-comique en un acte sur un livret de Henri de Saint-Georges et Adolphe de Leuven, mis en musique par Fromental Halévy et créé au Théâtre-Lyrique le 14 mai 1855.Lire la suite…, et ajouter, par ton, que rien n’était frais et gracieux comme les mélodies de M. ClapissonClapisson, Antoine-LouisAntoine-Louis Clapisson (Naples, 5 septembre 1808 – Paris, 19 mars 1866), compositeur. Il étudia le violon d’abord à Bordeaux puis avec Habeneck au Conservatoire de Paris. En 1832 il fut engagé comme violoniste au Théâtre-Italien et composa à partir de 1839 de nombreuses romances dont certLire la suite…. J’en ai entendu dire tout autant à propos de la PromisePromise, LaLa Promise, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et Léon Brunswick mis en musique par Louis Clapisson et créé au Théâtre-Lyrique le 16 mars 1854.Lire la suite…, avec force éloges sur le talent fin et distingué de M. Adolphe AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite…. Au moins fallait-il fait pour Mme LautersDeligne-Lauters, PaulinePauline Deligne-Lauters (Bruxelles, 1er décembre 1834 – Paris, 10 mai 1918), mezzo-soprano. Elle étudia au Conservatoire de Bruxelles et fut engagée au Théâtre-Lyrique de Paris en 1854. Elle y créa Le Billet de Marguerite (Gevaert, 1854), se produisit ensuite dans la version de Castil-Blaze dLire la suite… ce qu’on a fait pour Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite…, sans s’arrêter aux réclamations d’une vanité déplacée, aux susceptibilités d’un amour-propre qu’un talent de convention ne saurait justifier, d’autant que Mme LautersDeligne-Lauters, PaulinePauline Deligne-Lauters (Bruxelles, 1er décembre 1834 – Paris, 10 mai 1918), mezzo-soprano. Elle étudia au Conservatoire de Bruxelles et fut engagée au Théâtre-Lyrique de Paris en 1854. Elle y créa Le Billet de Marguerite (Gevaert, 1854), se produisit ensuite dans la version de Castil-Blaze dLire la suite… avait les même droits que sa rivale aux honneurs majusculaires. Nous ne ferons pas de comparaison entre la voix de Mme LautersDeligne-Lauters, PaulinePauline Deligne-Lauters (Bruxelles, 1er décembre 1834 – Paris, 10 mai 1918), mezzo-soprano. Elle étudia au Conservatoire de Bruxelles et fut engagée au Théâtre-Lyrique de Paris en 1854. Elle y créa Le Billet de Marguerite (Gevaert, 1854), se produisit ensuite dans la version de Castil-Blaze dLire la suite… et celle de Mme Cabel Cabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite…: nous croyons fermement à l’avenir de l’une, tandis que l’autre nous paraît bien près de son déclin. L’étoile de Mme LautersDeligne-Lauters, PaulinePauline Deligne-Lauters (Bruxelles, 1er décembre 1834 – Paris, 10 mai 1918), mezzo-soprano. Elle étudia au Conservatoire de Bruxelles et fut engagée au Théâtre-Lyrique de Paris en 1854. Elle y créa Le Billet de Marguerite (Gevaert, 1854), se produisit ensuite dans la version de Castil-Blaze dLire la suite… se lève, celle de Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite… pâlit. Attendons seulement quelques mois, un changement de résidence, et l’on verra. Figurez-vous Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite… à l’Opéra-Comique entre Mme UgaldeUgalde, DelphineDelphine Ugalde née Beaucé (Paris, 3 décembre 1829 – Paris, 19 juillet 1910), soprano. Elle étudia avec Mme Cinti-Damoreau et débuta en 1848 à l’Opéra-Comique. Elle y fit de nombreuses créations dont : Le Toréador (Adam) en 1849, La Dame de Pique (Halévy) en 1850, Galathée (Massé) enLire la suite… et Mlle Duprez Duprez, Caroline-FirenziCaroline-Firenzi Duprez (Florence 10 avril 1832 – Pau, 17 avril 1875), soprano. Fille et élève du ténor, Gilbert Duprez, elle chanta à Reims puis au Théâtre-Italien en 1850, Londres en 1851, et Bruxelles en 1851/52 où elle créa le rôle de Joanita dans L’Abîme de la Maladetta composé pLire la suite…!…

Qu’arrivera-t-il donc le jour où Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite…, convoitée depuis longtemps par l’administration de la rue Favart, ne sera plus au Théâtre-Lyrique ? Ce jour-là cet infortuné théâtre n’existera-t-il plus ? Pendant tout le temps que Mlle RachelRachel, Elisabeth Rachel Felix diteÉlisabeth-Rachel Félix dite Mlle Rachel (Mumpf/ Argovie, Suisse, 21 février 1821 – Paris, 3 janvier 1858), actrice. Elle débuta au Théâtre du Gymnase en janvier 1837 et fut reçue l’année suivante au Théâtre-Français après une audition, à l’âge de 17 ans. Son interprétation des Lire la suite… a été au Théâtre-Français, elle seule faisait recette, aucune pièce n’avait un véritable succès si Mlle RachelRachel, Elisabeth Rachel Felix diteÉlisabeth-Rachel Félix dite Mlle Rachel (Mumpf/ Argovie, Suisse, 21 février 1821 – Paris, 3 janvier 1858), actrice. Elle débuta au Théâtre du Gymnase en janvier 1837 et fut reçue l’année suivante au Théâtre-Français après une audition, à l’âge de 17 ans. Son interprétation des Lire la suite… n’en remplissait le principal rôle. Lorsqu’il a été question de la retraite ou du départ de Mlle RachelRachel, Elisabeth Rachel Felix diteÉlisabeth-Rachel Félix dite Mlle Rachel (Mumpf/ Argovie, Suisse, 21 février 1821 – Paris, 3 janvier 1858), actrice. Elle débuta au Théâtre du Gymnase en janvier 1837 et fut reçue l’année suivante au Théâtre-Français après une audition, à l’âge de 17 ans. Son interprétation des Lire la suite…, on a cru le Théâtre-Français perdu à tout jamais. Mlle RachelRachel, Elisabeth Rachel Felix diteÉlisabeth-Rachel Félix dite Mlle Rachel (Mumpf/ Argovie, Suisse, 21 février 1821 – Paris, 3 janvier 1858), actrice. Elle débuta au Théâtre du Gymnase en janvier 1837 et fut reçue l’année suivante au Théâtre-Français après une audition, à l’âge de 17 ans. Son interprétation des Lire la suite… est partie, et le Théâtre-Français vit encore ; il se porte même à merveille. Toute proportion gardée, Mme CabelCabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite… est au Théâtre-Lyrique ce que Mlle RachelRachel, Elisabeth Rachel Felix diteÉlisabeth-Rachel Félix dite Mlle Rachel (Mumpf/ Argovie, Suisse, 21 février 1821 – Paris, 3 janvier 1858), actrice. Elle débuta au Théâtre du Gymnase en janvier 1837 et fut reçue l’année suivante au Théâtre-Français après une audition, à l’âge de 17 ans. Son interprétation des Lire la suite… était à la Comédie-Française.

Un directeur qui, sans repousser les grands maîtres sous le prétexte qu’ils ont déjà deux théâtres où la plus gracieuse hospitalité leur est offerte, appellera à lui les jeunes compositeurs qui ont du talent, leur donnera les moyens de se produire dans les meilleures conditions possibles ; un directeur qui ne ferra pas du Théâtre-Lyrique le théâtre d’une cantatrice, un directeur qui ne sera pas obligé d’être à la fois dans deux théâtres, ce directeur-là (il existe peut-être) mènera son entreprise à bonne fin, rendra de véritables services à l’art et gagnera de l’argent. Quand on jouera de la bonne musique au Théâtre-Lyrique on ira l’entendre : le boulevard du Temple n’est pas aux antipodes. Toutes les plaisanteries que l’on a faites sur l’Odéon n’ont pas empêché ce théâtre de mettre au jour des ouvrages que tout Paris a été voir. Nous n’admettons pas, comme on le dit vulgairement, qu’à un certain public il faille une certaine musique. Les habitants du Marais ne sont ni des Sioux ni des Comanches. Est-ce que par hasard ils ne viennent pas à l’Opéra quand on donne Robert, les HuguenotsHuguenots, LesLes Huguenots, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugene Scribe et  Emile Deschamps, mis en musique par Giacomo Meyerbeer, créé à l’Opéra de Paris le 29 février 1836.Lire la suite…, le ProphèteProphète, LeLe Prophète, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugene Scribe et Emile Deschamps mis en musique par Giacomo Meyerbeer et créé à l’Opéra de Paris le 16 avril 1849.Lire la suite…, les Vêpres siciliennesVêpres Siciliennes, LesLes Vêpres siciliennes, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugène Scribe et Charles Duveyrier mis en musique par Giuseppe Verdi et créé à l’Opéra de Paris le 13 juin 1855.Lire la suite… ou la Juive ?

En somme, nous demeurons convaincu que M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite… était animé des meilleures intentions lorsqu’il sollicita et obtint le privilège du Théâtre-Lyrique ; il ne voulait nullement se débarrasser d’une concurrence qui commençait à devenir redoutable ; il ne voulait nullement profiter des magiques lueurs que jetait le talent de Mme Cabel Cabel, Marie-JosèpheMarie-Josèphe Dreullette épouse Cabel (Liège, 31 janvier 1827 – Maisons-Laffitte, 23 mai 1885), soprano. Elle étudia à Liège avec Bouillon et à Bruxelles avec Ferdinand Cabel et Georges Cabel. Elle épousa ce dernier en 1847. Durant son année d’études au Conservatoire de Paris (1848/49)Lire la suite…; il ne voulait pas davantage faire du Théâtre-Lyrique une succursale de l’Opéra-Comique, qui lui permit d’écouler certaines œuvres dormant déjà d’un trop long sommeil dans les cartons de la salle Favart ; son but était bien plus noble, bien plus élevé ; seulement il n’a pas été atteint. On parle du remplacement de M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite… par M. PellegrinPellegrin, PierrePierre Pellegrin, (Carcassonne, 30 avril 1794 – Toulon, 25 juin 1877), directeur. Il fut directeur du Grand-Théâtre de Toulon de 1833-36, de 1838-44, et de 1846-47. Après avoir dirigé le Théâtre du Gymnase à Marseille, il fut nommé directeur du Grand-Théâtre de Marseille du 21 Novembre 184Lire la suite…, ex-directeur des théâtres de Toulon et de Marseille, eh bien ! que M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite…, à l’exemple des lutteurs antiques, ne cherche plus qu’à tomber avec grâce ; il ne perdra pas un pouce de considération parce qu’il avouera ne pas avoir pu diriger en même temps deux théâtres, et se trouver dans son cabinet de la rue des Marais pendant qu’il était dans les coulisses de l’Opéra-Comique ; il n’en restera pas moins un homme habile, un directeur très-capable et très-intelligent. On nous assure que d’après les termes de son cahier des charges M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite… ne peut renoncer au privilège du Théâtre-Lyrique sans renoncer aussi à celui de l’Opéra-Comique. Cela est bien possible, mais il serait vraiment fâcheux pour M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite… qu’il en fût ainsi. Veut-on connaître maintenant le bilan des ouvrages joués pour la première fois au Théâtre-Lyrique pendant l’année de gestion de M. Perrin Perrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite…: le Billet de MargueriteBillet de Marguerite, LeLe Billet de Marguerite, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe de Leuven et Léon Brunswick mis en musique par François Gevaert et créé au Théâtre-Lyrique le 7 octobre 1854.Lire la suite…, de M. Gévaert, le Muletier de TolèdeMuletier de Tolède, LeLe Muletier de Tolède, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Adolphe d’Ennery et Clairville, pseudonyme de Louis-François-Marie Nicolaïe, mis en musique par Adolphe Adam et créé au Théâtre-Lyrique le 16 décembre 1854.Lire la suite… de M. AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite…, JaguaritaJaguarita l’IndienneJaguarita l’Indienne, opéra-comique en un acte sur un livret de Henri de Saint-Georges et Adolphe de Leuven, mis en musique par Fromental Halévy et créé au Théâtre-Lyrique le 14 mai 1855.Lire la suite… de M. HalévyHalévy, Jacques-Fromental-ÉlieJacques-Fromental-Élie Halévy (Paris, 27 mai 1799 – Nice, 12 mars 1862), compositeur. Il étudia la composition au Conservatoire de Paris avec Cherubini et Méhul et obtint le Prix de Rome en 1819. Il débuta avec succès à l’Opéra-comique en 1827 avec L’Artisan et produisit à ce théâtrLire la suite…, Robin des BoisRobin des BoisRobin des bois, opéra-comique en trois actes sur un livret de Castil-Blaze et Thomas Sauvage avec la musique de Carl Maria von Weber créé au Théâtre de l’Odéon le 7 décembre 1824.Lire la suite…, la Sirène Sirène, LaLa Sirène, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra-Comique le 26 mars 1844.Lire la suite…d’AuberAuber, Daniel-François-EspritDaniel-François-Esprit Auber (Caen, 29 janvier 1782 – Paris, 12 mai 1871), compositeur. Sa famille était aisée et le prépara aux affaires tout en lui enseignant la musique, dans laquelle il montra très tôt son talent de chanteur (baryton), de pianiste, de violoniste et de violoncelliste. LesLire la suite…, MarieMarieMarie, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène de Planard mis en musique par Ferdinand Hérold et créé à l’Opéra-Comique le 12 août 1826.Lire la suite… d’HéroldHérold, Louis-Joseph-FerdinandLouis-Joseph-Ferdinand Hérold (Paris, 28 janvier 1791 – Paris, 19 janvier 1833), compositeur. Premier prix de Rome en 1812, il rencontra des succès durables à l’Opera-Comique avec Marie (1826), Zampa (1831), et Le Pré aux clercs (1832).Lire la suite…, SchahabahamSchahabaham IISchahabaham II, opéra-bouffe en un acte sur un livret d’Adolphe de Leuven et Michel Carré mis en musique par Eugène Gautier et créé au Théâtre-Lyrique le 31 octobre 1854.Lire la suite… de M. Eugène GauthierGautier, Jean-François-EugèneJean-François-Eugène Gautier (Vaugirard près de Paris, 27 février 1811 – Paris, 1er avril 1878), violoniste et compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris le violon avec Habeneck et la composition avec Halévy. Il obtint le 1er Prix de violon en 1838 et le 2d Prix de Rome en 1842. Il joLire la suite…, les Charmeurs Charmeurs, LesLes Charmeurs, opéra-comique en deux actes sur un livret d’Adolphe de Leuven mis en musique par Ferdinand Poise et créé au Théâtre-Lyrique le 15 mars 1855.Lire la suite…de M. PoisePoise, Jean Alexandre FerdinandJean-Alexandre-Ferdinand Poise (Nîmes, 3 juin 1828 – Paris, 13 mai 1892), compositeur. Au Conservatoire, il étudia le piano avec Pierre Zimmerman et la composition avec Adolphe Adam. Il obtint le second Prix de Rome en 1852. Bonsoir, voisin, premier opéra-comique, sera suivi de beaucoup d’autLire la suite…, le Roman de la roseRoman de la rose, LeLe Roman de la rose, opéra-comique en un acte sur un livret de Jules Barbier et Jules Delahaye mis en musique par Prosper Pascal et créé au Théâtre-Lyrique de Paris le 29 novembre 1854.Lire la suite… de M. PascalPascal, Prosper-AugusteProsper-Auguste Pascal (Lyon, 9 janvier 1823 – Paris, 30 août 1880), compositeur et critique musical. Il composa plusieurs œuvres lyriques : Roman de la rose (1854), et La Nuit aux gondoles (1861) pour le Théâtre-Lyrique, Le Cabaret des amours (1862) pour l’Opéra-Comique et La Fleur de LotLire la suite…, LisetteLisetteLisette, opéra-comique en deux actes sur un livret de Thomas Sauvage mis en musique par Eugène Ortolan et créé au Théâtre-Lyrique le 10 avril 1855.Lire la suite… de M. OrtolanOrtolan, EugèneEugène Ortolan (Paris, 1er avril 1824 – Paris, 12 mai 1891), compositeur. Tout en étudiant le droit, il étudia la musique au Conservatoire de Paris avec Berton et Halévy et obtint un second Prix de Rome en 1845. En 1849, il fut engagé au Ministère des Affaires étrangères où il fera une carLire la suite…, les CompagnonsCompagnons de la marjolaine, LesLes Compagnons de la marjolaine, opéra-comique en un acte sur un livret de Michel Carré et Jules Verne mis en musique par Aristide Hignard et créé au Théâtre-Lyrique le 6 juin 1855.Lire la suite… de M. HignardHignard, Jean-Louis-AristideJean-Louis-Aristide Hignard (Nantes, 10 mai 1822 – Vernon/ Eure, 20 mars 1898), compositeur. Élève de Fromentin Halévy au Conservatoire, il obtint un second Prix de Rome en 1850. L’année suivante, son premier opéra-comique Le Visionnaire fut joué à Nantes. Il écrivit de nombreuses mélLire la suite…, et enfin Une nuit à SévilleNuit à Séville, UneUne Nuit à Séville, opéra-comique en un acte sur un livret de Charles Nuitter et Alexandre Beaumont mis en musique par Frédéric Barbier et créé au Théâtre-Lyrique le 14 septembre 1855.Lire la suite… de M. Frédéric Barbier Barbier, Frédéric-EtienneFrédéric-Étienne Barbier (Metz, 15 novembre 1829 – Paris, 12 février 1889), compositeur et chef d’orchestre. Il fut l’élève de l’organiste Henri Darondeau à Bourges et c’est au théâtre de cette ville qu’il obtint son premier succès avec Le Mariage de Colombine (1852). Il s’inLire la suite…; ajoutons à cela les trois petits chefs-d’œuvre dont nous avons déjà parlé : A ClichyÀ ClichyÀ Clichy, opéra-comique en un acte sur un livret d’Adolphe d’Ennery et de Pierre-Eugène Grangé, mis en musique par Adolphe Adam, créé au Théâtre-Lyrique de Paris le 24 décembre 1854.Lire la suite… de M. AdamAdam, Adolphe-CharlesAdolphe-Charles Adam (Paris, 24 juillet 1803 – Paris, 3 mai 1856), compositeur. Il étudia au Conservatoire de Paris et n’eut qu’un 2eme Prix de Rome en 1825. Il eut se premiers succès au Vaudeville en 1825 et au Gymnase (L’Oncle d’Amerique). Il fut joué à l’Opéra-comique pour la première foiLire la suite…, Dans les vignesDans les VignesDans les vignes, opéra-comique en un acte sur un livret de Léon Brunswick et d’Arthur de Beauplan, mis en musique par Antoine-Louis Clapisson, créé au Théâtre-Lyrique le 31 décembre 1854.Lire la suite… de M. ClapissonClapisson, Antoine-LouisAntoine-Louis Clapisson (Naples, 5 septembre 1808 – Paris, 19 mars 1866), compositeur. Il étudia le violon d’abord à Bordeaux puis avec Habeneck au Conservatoire de Paris. En 1832 il fut engagé comme violoniste au Théâtre-Italien et composa à partir de 1839 de nombreuses romances dont certLire la suite…, et l’InconsolableInconsolable, L’L’Inconsolable, opéra-comique en un acte sur un livret de Henri de Saint-Georges et d’Adolphe de Leuven, mis en musique par Alberti, alias Fromental Halévy, créé au Théâtre-Lyrique le 13 juin 1855. Halévy a pris un alias pour cette œuvre qu’il fit passer pour être écrite par un M. AlbeLire la suite… de M. HalévyHalévy, Jacques-Fromental-ÉlieJacques-Fromental-Élie Halévy (Paris, 27 mai 1799 – Nice, 12 mars 1862), compositeur. Il étudia la composition au Conservatoire de Paris avec Cherubini et Méhul et obtint le Prix de Rome en 1819. Il débuta avec succès à l’Opéra-comique en 1827 avec L’Artisan et produisit à ce théâtrLire la suite…. Un simple coup d’œil jeté sur cette liste, sur les titres des pièces et sur les noms des auteurs nous dispense de tout nouveau commentaire. Maintenant terminons par un fait qui, lui aussi, peut se passer de réflexions : M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite… signe avec MM. MéryMéry, Francois-Joseph-Pierre-AndréFrançois-Joseph-Pierre-André Méry (Les Aygalades près de Marseille, 21 janvier 1798 – Paris, 17 juin 1866), écrivain. Il étudia le droit à Aix-en-Provence avant de fonder le périodique Le Phocéen en 1820 et plus tard La Méditerranée. En 1824, il vint à Paris et collabora au journal Le Lire la suite… et Félicien DavidDavid, Félicien-CésarCésar-Félicien David (Cadenet, 13 avril 1810 – St Germain-en-Laye 29 aout 1876), compositeur. Orphelin à cinq ans, après des études à la maîtrise de la cathédrale St.-Sauveur d’Aix-en-Provence et au collège St.-Louis d’Aix, il entra en 1830 au Conservatoire de Paris dans la classe d’HLire la suite…, auteurs d’un opéra en quatre actes intitulé la Fin du mondeFin du Monde, LaLe Jugement dernier ou La Fin du monde, scène pour chœur et orchestre sur un livret de Joseph Méry mis en musique par Félicien David. D’après Alexis Azevedo : « Avant d’écrire la partition de La Perle du Brésil, Félicien David avait composé une ouverture, une marche, des airs de danLire la suite…, un marché par lequel il s’oblige à jouer cet ouvrage dans un délai de six mois, sous peine de payer un dédit de 12,000 fr. Les répétitions se succèdent sans interruption pendant cinq mois. Au bout du cinquième mois seulement M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite… croit s’apercevoir que le poëme est trop long ; qu’il présente de grandes difficultés de mise en scène, et il demande des changements, des mutilations, des coupures, que sais-je ! — MM. MéryMéry, Francois-Joseph-Pierre-AndréFrançois-Joseph-Pierre-André Méry (Les Aygalades près de Marseille, 21 janvier 1798 – Paris, 17 juin 1866), écrivain. Il étudia le droit à Aix-en-Provence avant de fonder le périodique Le Phocéen en 1820 et plus tard La Méditerranée. En 1824, il vint à Paris et collabora au journal Le Lire la suite… et Félicien DavidDavid, Félicien-CésarCésar-Félicien David (Cadenet, 13 avril 1810 – St Germain-en-Laye 29 aout 1876), compositeur. Orphelin à cinq ans, après des études à la maîtrise de la cathédrale St.-Sauveur d’Aix-en-Provence et au collège St.-Louis d’Aix, il entra en 1830 au Conservatoire de Paris dans la classe d’HLire la suite… ont retiré leur pièce. M. PerrinPerrin, EmileÉmile Perrin (Rouen, 8 janvier 1814 – Paris, 8 octobre 1885), directeur. Il étudia la peinture avec le baron Antoine-Jean Gros et Paul Delaroche et exposa au Salon régulièrement de 1841 à 1848 tout en écrivant des critiques d’art dans les journaux. Le 1er Mai 1848 il succéda à Alexandre Lire la suite… avait sans doute lu le poëme avant de l’accepter, et nous sommes certain qu’il s’était fait jouer la partition d’un bout à l’autre par l’auteur lui-même. — Qui donc avait suivi les répétitions jusqu’au jour où poëme et musique ont été condamnés à des modifications auxquelles le poëte et le musicien se sont refusés ?

Nous n’ayons rien à dire de MarieMarieMarie, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène de Planard mis en musique par Ferdinand Hérold et créé à l’Opéra-Comique le 12 août 1826.Lire la suite…, l’un des plus jolis ouvrages de HéroldHérold, Louis-Joseph-FerdinandLouis-Joseph-Ferdinand Hérold (Paris, 28 janvier 1791 – Paris, 19 janvier 1833), compositeur. Premier prix de Rome en 1812, il rencontra des succès durables à l’Opera-Comique avec Marie (1826), Zampa (1831), et Le Pré aux clercs (1832).Lire la suite…, si ce n’est qu’il est impossible d’assister à une exécution plus pitoyable, à un ensemble plus imparfait. Un jeune auteur ne s’en serait pas relevé : il aurait été tué sur place. Le petit opéra de M. BarbierBarbier, Frédéric-EtienneFrédéric-Étienne Barbier (Metz, 15 novembre 1829 – Paris, 12 février 1889), compositeur et chef d’orchestre. Il fut l’élève de l’organiste Henri Darondeau à Bourges et c’est au théâtre de cette ville qu’il obtint son premier succès avec Le Mariage de Colombine (1852). Il s’inLire la suite… est fort gentil, et a été parfaitement accueilli. L’intrigue est espagnole : elle est fringante et joyeuse comme le flon flon des castagnettes ; quelques situations rappellent, mais de très-loin seulement, le chef-d’œuvre de Beaumarchais Beaumarchais, Pierre Augustin Caron dePierre Augustin Caron de Beaumarchais (Paris, 24 janvier 1732 – Paris, 18 mai 1899), auteur dramatique, librettiste. Fils d’horloger, il inventa le mécanisme de l’échappement à hampe ainsi qu’un mécanisme de perfectionnement des pédales de harpes. En 1759 il fut nommé professeur de harLire la suite…; au lieu d’une Rosine il y en a deux, toutes deux de même force à déjouer les projets d’un tuteur amoureux et jaloux ; Bartholo l’alcade ressemble à Bartholo le docteur ; Basile reste dans son couvent et Figaro dans sa boutique. Puisqu’il y a deux Rosines il y a aussi deux Lindors, et la pièce finit par une double bénédiction. La musique, à part de légères réminiscences, a beaucoup d’entrain, surtout beaucoup de couleur, ce qui a fait dire à un mauvais plaisant, se substituant au régisseur, qu’elle était de M. Frédéric BarbierBarbier, Frédéric-EtienneFrédéric-Étienne Barbier (Metz, 15 novembre 1829 – Paris, 12 février 1889), compositeur et chef d’orchestre. Il fut l’élève de l’organiste Henri Darondeau à Bourges et c’est au théâtre de cette ville qu’il obtint son premier succès avec Le Mariage de Colombine (1852). Il s’inLire la suite… « de Séville. » Mlles GirardGirard, CarolineCaroline Girard (Paris, 7 avril 1830 – Paris, 4 janvier 1925), soprano. Elle étudia au Conservatoire de Paris où elle obtint un 1er prix d’opéra-comique en 1853 et débuta au Théâtre-Lyrique où pendant dix ans elle créa de nombreux rôles tels que Georgette des Dragons de Villars (Maillart,Lire la suite…, GarnierGarnier, MarieMarie Garnier (? – ?), contralto. Engagée au Théâtre-Lyrique en 1852, elle participa aux créations de Si j’étais roi (Adam, 1852), Le Roi des Halles (Adam, 1853) et Colin-Maillard (Hignard, 1853). Elle créa le rôle-titre de Rose et Narcisse (Barbier, 1855) puis quitta le Théâtre-Lyrique pLire la suite… et M. Grignon ont fait 1e succès de ce petit acte, heureux début d’un jeune compositeur qui est aussi un charmant écrivain.