L’Athenæum français, 22 septembre 1855, p. 816-818 (article signé E. Reyer).

Théâtres. – chronique musicale.

Fêtes de Blois. — Réouverture du Théâtre-Lyrique.


M. de la Saussaye a écrit un livre très-intéressant et très-utile sur Blois, ses antiquités, ses monuments et ses environs. C’est le guide le plus sûr et le plus complet qu’un touriste puisse mettre dans sa poche. — Avec un pareil compagnon on se passe facilement des explications stéréotypées et monotones des gardiens de ces vieux châteaux royaux, de ces palais historiques que le département de Loir-et-Cher montre avec orgueil à ceux qui, en dehors de la Bourse et du Panthéon, croient à d’autres merveilles architecturales. Avec le livre de M. de la Saussaye on repeuple toutes ces longues galeries de Chambord et de Chenonceaux, on suit Catherine de Médecis dans son observatoire, on assiste au drame sanglant de la mort du duc de Guise, et on relit la devise écrite par François 1er sur un des vitraux de Chambord que brisa, par un mouvement de galanterie, Louis XIV en présence de Mllede La Vallière. On retrouve bien d’autres choses encore dans ce curieux opuscule écrit par un savant qui est aussi un homme d’esprit, nous les citerions volontiers si nous n’avions hâte d’entrer dans la grande salle des États du château de Blois resplendissante de lumière, décorée de tentures en velours fleurdelisées d’or, où Mlle Wertheimber, M. Léon Jacquart [Jacquard] et M. Hoffmann nous attendent. Il y a trois ans que les fêtes de Blois ont été instituées : la première journée est consacrée aux courses ; le soir il y a bal dans la salle des États ; le lendemain les courses continuent, et, pendant la soirée, les hôtes des châteaux voisins, dilettanti par genre, les habitants de la ville, dilettanti par désÅ“uvrement, se donnent rendez-vous dans cette même salle où ils ont dansé la veille ; c’est là qu’a lieu le concert dont le programme est ordinairement défrayé par des artistes en renom, choisis par MM. les ordonnateurs de la fête ; au nombre de ces derniers nous devons citer l’aimable docteur M. Viateur-Blau, son frère M. Théodore Blau, un excellent homme, d’une activité et d’une obligeance à toute épreuve, M. Desse, le directeur de l’Orphéon, et M. Refoulé, dont les saillies et les charmantes naïvetés sont devenues proverbiales dans tout le département et même plus loin. Le concert a commencé par un chÅ“ur espagnol composé par M. Gevaërt [Gevaert] : c’est un morceau plein d’originalité et de couleur, dans lequel la disposition des voix est fort bien entendue : le titre, je crois, est Madrid ; MadridMadrid, chÅ“ur pour quatre voix d’hommes sans accompagnement sur des paroles de A. Ceuterick, mis en musique par François-Auguste Gevaert. Lire la suite…l’accompagnement à bouche fermée imite de temps en temps les castagnettes et le tambour de basque. Ces effets pittoresques sont du goût de tous les publics : choristes et solistes se sont également distingués ; l’ensemble a été parfait, l’exécution irréprochable. Ce chÅ“ur servait d’ouverture, car malheureusement il n’y avait pas d’orchestre, celui de M. Pilodo, qui avait fait danser la veille, ayant été congédié par un motif d’économie sans doute. Cette absence de l’orchestre a jeté du froid sur la soirée, malgré le talent pur et sobre de M. Léon Jacquart, malgré la voix vibrante et mélodieuse de Mlle Wertheimber, malgré les excentriques bouffonneries de M. Hoffmann. Si M. Crosnier, qui est le compatriote de Denis Papin, eût été là, nul doute qu’il eût daté de Blois le réengagement de Mlle Wertheimber à l’Opéra : Mme Stolz [Stoltz] est partie, Mlle Alboni est un oiseau de passage, Mlle Cruvelli est vouée à tout jamais aux Vêpres siciliennesVêpres Siciliennes, LesLes Vêpres siciliennes, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugène Scribe et Charles Duveyrier mis en musique par Giuseppe Verdi et créé à l’Opéra de Paris le 13 juin 1855.Lire la suite…, Mme Lafon s’est aperçue à ses dépens qu’il n’est pas si facile de retrouver à Paris des ovations marseillaises ; les premiers sujets de l’Opéra ne sont donc pas tellement nombreux qu’il ne puisse se faire parmi eux une place pour Mlle Wertheimber, et une place digne de cette remarquable artiste. D’ailleurs, sa rentrée à l’Opéra déciderait peut-être l’administration à reprendre la Nonne sanglanteNonne sanglante, LaLa Nonne sanglante, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugène Scribe et de Germain Delavigne mis en musique par Charles Gounod, créé à l’Opéra de Paris le 18 octobre 1854.Lire la suite…, qu’elle ne saurait avoir condamnée à un repos éternel. M. Gounod peut bien prétendre à une petite part de succès, même à côté du chef-d’œuvre de M. Verdi. Il est plus d’un exemple de belles partitions qui ont fait passer sur l’ennui d’un mauvais poëme. Mlle Wertheimber a donc chanté à Blois, et elle y a été très-applaudie, surtout par les mains les plus aristocratiques. Le grand air de Charles VI : Humble fille des champs, a été dit par elle avec un sentiment très-élevé, très-dramatique, avec une expression des mieux senties. Mme L…, amateur blésois, qui s’était gracieusement offerte pour accompagner Mlle Wertheimber, a fait défaut le jour du concert, et a dû être remplacée par un monsieur qui a semblé arriver tout exprès de Bourges pour compromettre le succès de Mlle Wertheimber. Peu familiarisé sans doute avec la musique de M. Halévy, cet artiste plein de zèle s’est embrouillé au milieu de son accompagnement, et on aurait dit que ses doigts crispés avaient envie de substituer l’air des Fraises aux savantes harmonies du maître : par bonheur ce petit incident n’a guère dépassé l’estrade et a échappé à la majeure partie de l’auditoire, aussi souvent distrait à Blois qu’ailleurs. La romance du Carillonneur de BrugesCarillonneur de Bruges, LeLe Carillonneur de Bruges, opéra-comique en trois actes sur un livret de Henri de Saint-Georges mis en musique par Albert Grisar et créé à l’Opéra-Comique le 20 février 1852.Lire la suite…, dont le principal rôle est une des meilleures créations de Mlle Wertheimber, a peut-être été mieux goûtée que l’air de Charles VI ; Charles VICharles VI, opéra en cinq actes sur un livret de Casimir et Germain Delavigne mis en musique par Fromental Halévy et créé à l’Opéra de Paris le 15 mars 1843.Lire la suite…la charmante cantatrice y a fait admirer tout à son aise ses belles notes de contralto. La BerceuseBerceuseBerceuse, mélodie pour une voix et piano sur des paroles italiennes de Giuseppe Zaffira adaptées à la Berceuse, Op. 15 No. 5 pour violon et piano de Henri Reber.Lire la suite… de Weber, ce petit bijou d’une grâce et d’une simplicité exquises, a éclipsé tout le reste, ce qui ne nous empêche pas de donner le conseil à Mlle Wertheimber de la transposer d’un ton au-dessous la première fois qu’elle la chantera encore. M. Léon Jacquart est un des violoncellistes pour lesquels j’ai le plus de sympathie ; il a du style, il joue avec une grande justesse, son coup d’archet a beaucoup d’ampleur et de netteté ; il choisit bien ses morceaux et il ne pose pas. La sobriété des gestes, la tranquillité de la physionomie, ce ne sont pas là les qualités les moins rares chez la plupart de nos virtuoses d’aujourd’hui. M. Jacquart chante admirablement sur son instrument : il ne court pas après la difficulté, et quand il la rencontre il s’en tire pourtant avec plus de bonheur que bien d’autres ; son morceau villageois, dont je ne sais plus le titre, est gracieux et bien fait ; sa fantaisie sur Lestocq est un excellent morceau de concert, et j’ai demandé bis avec tout le monde après une poétique berceuse dont la mélodie est de M. Henri Reber. Il est impossible de tirer un meilleur parti d’une inspiration pleine de suavité, de délicatesse et de charme. Au commencement de la seconde moitié du programme MM. les orphéonistes blésois, fiers de leur premier succès et de la médaille d’or attachée récemment à leur bannière par le jury du concours de Saint-Germain, ont chanté avec beaucoup d’assurance et d’entrain un très-beau chÅ“ur le Départ des soldatsDépart des soldats, LeIl n’y a pas encore de descriptionLire la suite…, de la composition de leur habile chef M. Desse, musicien modeste et plein de savoir. Ce morceau est d’un rhythme entraînant et rempli d’effets piquants qui dénotent chez l’auteur un talent réel dans l’art de grouper et de manier les voix. Les chansonnettes de M. Hoffmann, composées et accompagnées par M. Parizot, ont mis la salle en belle humeur, et chacun est rentré chez soi par une pluie battante. A Blois il n’y a pas de fiacres, mais les distances ne sont pas longues. Le lendemain on lisait sur tous les murs de la ville : « L’immense effet produit par Mlle Wertheimber et M. Léon Jacquart a décidé l’administration à traiter avec ces deux artistes pour un second concert. » Ce second concert a eu lieu au théâtre ; mais un bal donné la veille par un fonctionnaire dont le nom m’échappe a fait un tort considérable à cette soirée : plusieurs banquettes étaient vides. Je ne crois pas qu’il existe en France, dans une ville de quatrième ordre, une salle plus grasse, plus enfumée, plus infecte et plus malpropre que la salle de théâtre de Blois : tout y est vieux, laid, délabré et d’un aspect repoussant : la façade est un mur lézardé, sur lequel on a écrit avec du charbon : Théâtre ; les couloirs sont obscurs et suintent l’humidité, les quinquets fument, les banquettes sont éclopées, et à part une jeune fille d’une beauté ravissante, qui assurément ne fera pas un long séjour dans cette bicoque, les ouvreuses ressemblent à des sorcières empaillées. M. Eugène Riffault, le maire de Blois, un excellent administrateur, un homme d’intelligence et de goût, devrait bien faire disparaître au plus tôt ce sale échantillon des instincts artistiques de la population blésoise. Et croira-t-on que dans cette thurne abominable, dans cette étable mal tenue dont n’auraient pas voulu les compagnons d’Ulysse, on a joué Robert-le-DiableRobert-le-diableRobert le Diable, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugene Scribe et  Germain Delavigne, mis en musique par Giacomo Meyerbeer, créé à l’Opéra de Paris le 21 novembre 1831.Lire la suite… et la Juive !!!.

Bien que cela ne soit pas tout à fait dans mes attributions, qu’on me permette de dire un mot des eaux de Saint-Denys-lès-Blois. Je cite M. de la Saussaye : « En l’an 895, Saint-Denys-sur-Loire, alors simple village, portait encore le nom de Voginant, appellation gauloise qui atteste que, dans les temps reculés de l’ère celtique, existait en ce lieu une fontaine sacrée, ou nant. La réputation de cette source, perpétuée pendant tout le moyen âge, était en grande estime à la cour des comtes de Blois et des princes de la branche des Valois qui résidèrent dans notre ville. » Le célèbre médecin Paul Reneaulme, mettant à profit le séjour à Blois de Marie de Médicis, dédia à cette princesse un opuscule intitulé : les Vertus de la fontaine de Médicis, près Saint-Denys-lès-Blois, imprimé en 1618 ; plus tard, le séjour de la cour à Paris et le défaut d’entretien firent perdre aux eaux de Voginant leur vogue aristocratique ; elles tombèrent dès lors dans un abandon général, sans cependant avoir jamais été oubliées. M. le docteur Blau et son collègue M. Arnoult ont entrepris de leur rendre leur ancienne vogue ; dès les premiers travaux la source versa ses eaux limpides sur les vieilles dalles retrouvées de Marie de Médicis, et déjà, par les soins d’une société d’hommes honorables, présidée par M. Eugène Riffault, la fontaine de Saint-Denys, totalement réparée, est couverte d’un pavillon élégant ; un petit sentier ombragé conduit à une maison de bains, élevée sur un monticule et dont l’aspect rappelle les châlets de la Suisse. Le site est délicieux ; l’ombrage est ménagé aux baigneurs par de coquettes charmilles et de vertes pelouses ; la Loire borde la prairie, et l’œil aperçoit au loin les tourelles gothiques du château de Chambord, les flèches de la cathédrale de Blois, l’architecture plus massive et les vastes jardins du château de Ménars, autrefois à Mme de Pompadour, aujourd’hui à M. le prince de Chimay, et toute cette belle vallée de la Loire, et les plaines boisées de la Sologne. Ce point de vue est magnifique. Une expérience bien simple nous a démontré les qualités ferrugineuses de la source de Saint-Denys : quelques gouttes d’acide gallique répandues dans notre verre l’ont subitement transformé en un véritable écritoire, dans lequel nous avons trempé la plume pour signer notre nom sur le registre destiné à garder le souvenir de chaque visiteur. Avec un orchestre, quelques lanternes vénitiennes, des gondoles discrètes et le concours des riches seigneurs des châteaux voisins, on donnerait aux eaux de Saint-Denys la plus merveilleuse fête de nuit qu’il soit possible d’imaginer. Mais notre manie, en France, c’est d’aller chercher bien loin ce que nous avons bien près, ou de passer sans nous arrêter. Il y a des gens qui ont été braver les cascades du Niagara et qui n’ont jamais vu couler tranquillement le Cher sous les arches de Chenonceaux.

Le Théâtre-Lyrique est-il vendu ou ne l’est-il pas ? Voilà la question que les artistes se posent depuis trois mois. M. Perrin voudrait bien vendre, mais il paraît que personne ne veut acheter. On parle cependant de M. Pellegrin comme acquéreur : audaces fortuna juvat. M. Pellegrin est un ancien directeur des théâtres de Marseille qu’il a administrés avec beaucoup d’habileté pendant plusieurs années. Nous nous demandons ce que sont devenus tous ces beaux projets de M. Perrin, toutes ces séduisantes promesses qu’il avait faites aux jeunes compositeurs le jour où il eut besoin de leurs signatures pour témoigner au ministre de sa popularité et de son indispensabilité ? Le Théâtre-Lyrique s’est rouvert comme il s’était fermé, sans faire de bruit, sans causer d’émotion, presque clandestinement. On jouait JaguaritaJaguarita l’IndienneJaguarita l’Indienne, opéra-comique en un acte sur un livret de Henri de Saint-Georges et Adolphe de Leuven, mis en musique par Fromental Halévy et créé au Théâtre-Lyrique le 14 mai 1855.Lire la suite… et la SirèneSirène, LaLa Sirène, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra-Comique le 26 mars 1844.Lire la suite…, on rejoue la SirèneSirène, LaLa Sirène, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra-Comique le 26 mars 1844.Lire la suite… et JaguaritaJaguarita l’IndienneJaguarita l’Indienne, opéra-comique en un acte sur un livret de Henri de Saint-Georges et Adolphe de Leuven, mis en musique par Fromental Halévy et créé au Théâtre-Lyrique le 14 mai 1855.Lire la suite…. L’Inconsolable, opéra-comique en un acte, à la première représentation duquel la presse n’a pas été conviée, paroles de MM. de Leuwen [Leuven] et Saint-Georges, musique de M. Halévy, sert de lever de rideau à JaguaritaJaguarita l’IndienneJaguarita l’Indienne, opéra-comique en un acte sur un livret de Henri de Saint-Georges et Adolphe de Leuven, mis en musique par Fromental Halévy et créé au Théâtre-Lyrique le 14 mai 1855.Lire la suite…, paroles de MM. de Leuwen et Saint-Georges, musique de M. Halévy. De cette façon les jeunes compositeurs ne peuvent pas espérer d’avoir la moindre part à la recette faite par Mme Cabel ; le gâteau auquel on leur permet de goûter, c’est le gâteau du lendemain : les CompagnonsCompagnons de la marjolaine, LesLes Compagnons de la marjolaine, opéra-comique en un acte sur un livret de Michel Carré et Jules Verne mis en musique par Aristide Hignard et créé au Théâtre-Lyrique le 6 juin 1855.Lire la suite… de M. Aristide Hignard précèdent la SirèneSirène, LaLa Sirène, opéra-comique en trois actes sur un livret d’Eugène Scribe mis en musique par Daniel-François-Esprit Auber et créé à l’Opéra-Comique le 26 mars 1844.Lire la suite…, et la recette dépasse assez ordinairement six francs cinquante centimes ; et pas un seul grand journal ne s’élève contre un pareil abus, contre une pareille violation des droits des jeunes compositeurs ! Nous reviendrons sur ce sujet, et de notre modeste petit coin nous parviendrons bien à nous faire entendre, dussions-nous pour cela rendre notre voix plus aigre et plus stridente que d’habitude : maint plaideur a plaidé son procès lui-même et l’a gagné.

L’opéra de M. Félicien David, dont les études étaient presque terminées, est ajourné ; le poëme a offert plus d’un point défectueux à l’œil exercé de M. Émile Perrin : suivant cet habile et intelligent directeur, Méry n’entend rien à la scène, et il est de toute nécessité de lui adjoindre un collaborateur. La pièce de M. Gevaërt est en pleine répétition : celle-là marchera comme sur des roulettes.

M. Meyerbeer vient d’arriver à Paris : on dit qu’il a en poche l’AfricaineAfricaine, L’L’Africaine, opéra en cinq actes sur un livret d’Eugène Scribe mis en musique par Giacomo Meyerbeer et créé posthumément à l’Opéra de Paris le 28 avril 1865.Lire la suite… pour le grand Opéra, un opéra de plus petite dimension pour le Théâtre-Lyrique, et une opérette pour les Bouffes parisiens. Rossini prend les eaux et ne pense plus aux débuts du ténor Wicard.

Nous avons entre les mains un bien bon et bien remarquable ouvrage : c’est l’Esthétique musicaleEsthetique musicale, L’François Antoine Camille Durutte : Esthétique musicale: Technie ou Lois générales du système harmonique, Paris : Mallet-Bachelier, E. Girod, 1855Lire la suite… de M. le comte Camille Durutte (d’Ypres). Nous étudions consciencieusement chaque page de ce beau travail scientifique, et nous en rendrons compte prochainement.

Notre article était déjà composé quand on a donné au Théâtre-Lyrique la reprise de MarieMadridMadrid, chÅ“ur pour quatre voix d’hommes sans accompagnement sur des paroles de A. Ceuterick, mis en musique par François-Auguste Gevaert. Lire la suite…, d’Hérold, et la première représentation d’Une Nuit à SévilleNuit à Séville, UneUne Nuit à Séville, opéra-comique en un acte sur un livret de Charles Nuitter et Alexandre Beaumont mis en musique par Frédéric Barbier et créé au Théâtre-Lyrique le 14 septembre 1855.Lire la suite…, opéra-comique en un acte de M. Frédéric Barbier.

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